Très chère Mademoiselle Yvia
Je profit que vous soyez loin, là bas au pays du soleil levant pour décrire le grand trouble que je ressent pour vous.
Vous êtes la première femme que je rencontre depuis quarante ans. Dans les mangroves, il n’y a pas de femmes. Malgré les avertissements de Katfaïl je n’étais pas préparé à cela.
L’homme que j’ai tué au jardin aux simples, ce n’était pas pour vous que je l’ai fais, mais parce que c’était un criminel, Katfaïl, mon vieux maître, m’avait prévenus, avec son petit sourire malicieux, « Les femmes sont des démons », et il n’avait pas tord car ce regard, mon premier porté sur vous m’a profondément chamboulé, comme un coup de tonner dans mon cœur…
Mademoiselle, avec votre grande épée dans le dos, votre tenus si peux féminine et votre activité, vous feriez fuir tout homme sensé, mais voila suis censé ?
Cette lettre que j’écris, je ne sais si vous la lierez un jour Mademoiselle Yvia, alors je la laisse accroché à ce grand chêne qui se trouve au croisement des cinq routes au centre de l’empire, au milieu de tous, au milieu de rien.
Mademoiselle Yvia, je n’ose continuer ma lettre tellement je suis obnubilé par votre visage, par votre sourire, par vos yeux et aussi par vos doutes qui se lisent sur votre visage.
Oui Yvia oui, je pense à toi
Tobold