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| Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE | |
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| Sujet: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Sam 7 Déc 2013 - 15:11 | |
| Norwen trônait au milieu du camp. Son prince vénéré lui avait confié la surveillance et le soin de tenir sa garde, son armée prête, non loin du domaine des chanteurs, tandis qu'il serait à négocier une paix relative. Une aide plus rapide dans ses plans. Un rôle enfin à la mesure de son rang, de ses capacités, un rôle pour son envergure : elle, Norwen, ancienne simple fille de joie, devenue vampire, grimpant peu à peu dans les échelons de l'armée vampirique. Simple guetteuse devenue éclaireuse hors pair, à l’œil vif et aux griffes acérées. Elle osait tout, n'avait peur de rien, une qualité que ne manqua pas d'observer le prince noir. La peur devenait une amie fidèle, elle autrefois peureuse au moindre bruit. Aujourd'hui, elle osait, elle se battait, fière, hautaine et arrogante. La vampire avait su s'imposer entant que femme, mais aussi en tant que créature de l'ombre, dans un monde ou seule la loi du plus fort compte. Humaine, elle était bien loin de l'être, fragile, frêle, oppressée par les hommes, éteinte, morte en étant vivante. Mais aujourd'hui, Norwen était morte mais bien plus en vie. Forte, elle l'était devenue, intransigeante, froide comme sa peau et surtout elle ne laisserait plus personne lui marcher sur les pieds.
D'ailleurs, c'est en coupant un que l'ancienne fille de joie attira bien plus le regard du prince. Un de ses capitaines, bourru et benêt, stupide et porté sur la violence plus que la réflexion, avait cherché à lui rappeler son ancienne vie, son ancien métier. Trop avenant, trop grossier, trop insistant. Norwen n'hésita pas malgré son grade haut placé à le faire descendre d'un échelon et de quelques centimètres. Non mais.
Arpentant les allées ordonnées du campement bien caché dans une petite clairière, Norwen pavanait comme un paon, les griffes au vent telles les plumes de sa roue. Les vampires étaient tendus. Leur prince aux négociations avec le conseil, les alayens dans les alentours et l'envie de se lancer dans la guerre prônant leur suprématie, il y avait de quoi rendre nerveux le plus calme des vampires. Alors une horde de vampires taillés pour le combat, pas réputés pour la patience, la tension était palpable dans l'air. Trop. Attendre à ne rien faire, tourner en rond, s'échauffer, la jeune femme avait dû mettre le holà, et ses griffes restaient sorties comme toute bonne tigresse qu'elle était. Lorenz ne lui tiendrait pas rigueur d'avoir un peu esquinter un peu un des ses gardes. Si ??? Juste un.
Et le soucis quand on a une bande de vampires, certes entraînés à la discrétion, à la discipline et aux respects des règles, il fallait les nourrir. Mais aller trouver âme qui vive à dans une clairière à l'orée du bois sombre elfique. Déjà, personne en pouvait entrer dedans, à part des elfes, aux goûts infectes et juste assez bon pour servir d’en cas. Il fallait trouver des humains, seul aliment sûr. Ou bien ces maudits alayens, humains néantiques, certes mais humains un jour. Norwen longea les vieux bois, là où la limite elfique ne l'enverrait pas se souvenir d'une chose tout autre que son objectif premier, l’emmenant dans une marche interminable. Son prince l'avait bien mis en garde contre la fourberie elfique.
De plus des mouvements de ces fanatiques de l'esprit du Néant avait été vus quelques jours plus tôt vers le nord. Une piste à suivre pour l'éclaireuse, un festin était peut être au programme. La marche était agréable et bien calme, bref d'un ennui mortel pour Norwen. Une chance qu'elle le soit déjà. Heureusement, le Dracos, les esprits, la folie ou le hasard la menèrent vers le haut d'une colline ou trônait un amas de grands arbres, un guet idéal, ils étaient dressés là rien que pour cela. De là, la vampire aurait une vue d’ensemble sur le bas de la plaine avoisinante. Hélas pour elle, ou pas, Norwen n'était pas la seule venue contempler le paysage ou bien l'avancée alayenne. Une ombre se distinguait et s'avançait dans la pénombre des branches. Norwen la suivit avec la discrétion du félin, jusqu'à arriver à l'ouverture que leur donnait les arbres sur la spectacle d'une marée alayenne avançant au loin sur eux.
« -Je ne m'attendais pas à un tel festin. »
Dit Norwen à haute voix, se présentant ainsi à ce qui semblait être une elfe. Les oreilles ne trompaient jamais. Ni leur accoutrement.
« - Je crois que bientôt votre peuple va devoir faire preuve d'abnégation de la violence et en user pour ne pas périr. »
De sa hauteur, elle dévisagea la longue oreille, d'un regard froid et sans vie. Oh non, elle ne lui ferait rien. Pauvre âme, presque une enfant qui plus est. Elle n'en avait même pas besoin, les alayens le ferait pour elle. Son prince n'aurait qu'à se servir ensuite. Puis l'elfe, ça n'a pas bon goût. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Lun 9 Déc 2013 - 20:16 | |
| Depuis qu'elle avait été au courant que les vampires allaient ce pointer dans leur forêt, Anaviel ne tenait plus en place. Elle ne comprenait pas pourquoi ses êtres immondes devaient venir ici. Il est vrai qu'établir un statue quo afin de combattre les envahiseurs étaient pour le bien de tous, mais pourquoi ICI. De plus son père devait s'approcher d'eux! Et sans arme pour se déffendre! C'était vraiment trop pour les pauvres nerfs de l'elfe. Elle aimait trop son père, elle ne voulait pas le voir proche de ses monstres. Ses êtres qui étaient des armes sur deux pattes. Si son père n'avait pas le droit d'avoir son épée alors eux ne devraient pas avoir le droit d'avoir leur bouche... ou ils devraient porter une muselière. Oui c'était la meilleure idée du monde, les vampires devraient tous avoir une muselière pour avoir le droit de vivre.
Elle s'était donc amusé à faire une jolie muselière en bois et avec deux sangles faites avec des lianes très solides. Elle savait bien que cela l'allait pas survivre longtemps sur un vampire, mais confectionner cette chose l'avait tenue occuper et lui avait fait du bien. Mais Ana se retrouva vite avec rien a faire, donc elle tourna en rond comme un lion prit en cage. Même mange n'arrivait pas à la calmé. Elle décida donc de faire un tour en cheval. Elle rentra chez elle pour prend ses armes, sa muselière, juste au cas qu'elle croiserait la route d'un vampire. Elle partit dans le bois pour aller explorer les abords de sa très chère foret. La jeune elfe voulait savoir si les vampires étaient capables de se tenir tranquille et de ne pas tuer tous les êtres vivants qu'ils pouvaient croiser. Elle eue un peu peur pour ses amis les animaux, elle espérait que les enfants de la nuit ne leurs avaient pas fait mal. La fille de Batistel due fait une pause en cours de chemin afin de se reposer un peu, c'est que le village était profond dans les bois.
Elle marche d'un pas silencieux et gracieux. Elfe se demanda s'il était vraiment possible d'arriver à une simili entende avec les vampires. Non, il était évidant que les êtres nocturnes allaient les attaquer aussi-tôt que le dernier des Alayiens tomberait mort au sol. Malgré tous les vampires représentaient un avantage considérable durant le combat. Au loin on pouvait entendre un bruit constant, comment un bourdonnement... le bruit attira l'attention de l'elfe, elle sortie de sous le couvert des arbres. La lumière de l'astre qui était dans le ciel éclaira la peau de lise de la jeune fille. Ana avait un chandail blanc aux bordures mauves à col haut qui laissait voir son ventre et une jupe longue vendu du côté droit (voir avatar pour plus de détail). Dans son dos se trouvait son carquoisremplie de flèches et son arc. Ses deux dagues était à sa ceinture, ainsi que sa muselière.
« -Je ne m'attendais pas à un tel festin. »
Ana tourna sa tête dans la direction de la vampire... Elle fut un peu surprise de voir cet être dans le coin. Idée que Norwen soit humaine n'avait pas effleurer Ana, de un parce qu'elle parler de festin en regardant des humaines et de deux, elle imaginait mal un humain marche ici alors que les tatoué étaient aussi proche. Elle prit note qu'elle devait faire plus attention aux sons atour d'elle si elle voulait pouvoir tuer les vampires, avant qu'ils la tuent. Elle détailla la fille qui se trouvait en face d'elle, elle semblait être de mauvais poil, donc elle devait faire attention à ses mouvements. Ana tourna sa tête dans la direction de l'armée qui marchait vers la forêt puis regarda de nouveau dans la direction de la vampire.
« - Je crois que bientôt votre peuple va devoir faire preuve d'abnégation de la violence et en user pour ne pas périr. »
Elle eue un sourire en coin. La violence était une chose qui lui était interdite par son père, mais elle avait toujours voulu combattre. Peut-être était-elle trop différente des autres elfe ou bien c'était dans sa génération, une génération qui ne voulait pas rester à rien fait alors que le monde se détruisait sous leur yeux.
"L'ennemie de mon ennemie est-il mon allier ou mon ennemie?"
Elle fit un sourire en coin à la vampire. Dans les yeux d'Anaviel on pouvait y voir un peu de peur, c'est quand même terrifiant de voir une armée se diriger vers sa maison, mais aussi une soif de combat et de désir d'avanture contenu. La jeune elfe regarda de nouveau dans la direction de l'armée. Elle était vraiment trop grosse pour qu'elles sont capable de le détruire à eux seule, surtout que les armes étaient mortellement dangereuses pour eux et qu'Ana n'avait pas des fléches à l'infinie.
"Je ne suis pas contre l'idée de me battre pour défendre ce qui me tien a coeur, mais il serait sage de ne rien faire pour le moment. Histoire de rester en vie pour les tué..."
Elle replongea son regard dans celui de la vampire. Elle chercha à y trouver une raison de prendre son arme et de l'attaquer. Il est vrai que le fait qu'elle soit une vampire était une bonne raison, mais avec les Alayiens proche, elle devrait trouver une autre raison. Puis elle se rappela qu'elle avait toujours son nouveau jouet avec elle. Elle laissa un petit rire traverser ses lèvres... ce n'était peut-être pas une bonne idée de lui mettre... du moins pour le moment. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Ven 13 Déc 2013 - 12:07 | |
| A l'ombre d'un des pins, camouflant leur présence en haut de cette colline, Norwen détailla la jeune elfe qui se trouva face à elle maintenant. Qu'est-ce qu'elle ne les aimait pas !! Il fallait l'avouer. A la différence des humains. Au moins, avec eux, il y avait de l'amusement. La peur dans leur yeux face aux vampires, leur irrésistible envie de chercher à fuir de leur griffes ou crocs, il n'y avait pas plus belle image pour l'ancienne fille de joie. Sans parler de leur force à se tenir à ce mince fil de vie qui faisait d'eux ce qu'ils étaient : des êtres de vie, toute une mélopée. Mais les elfes. Déjà, ils n'étaient pas goûtus. Ah ça non. Et de par les siècles ou les années qui coulaient sur leur peau, leur donnait une arrogance sans nom et une sorte d'assurance d'un savoir incontestable qui avaient le don d'irriter l'éclaireuse. Elle en frissonna de colère. Rien d'amusant avec eux hormis la monotonie de leur paroles sans aucune logique. Rien que pour cela elle suivrait son prince dans son envie de les voir réduire au silence. Pour ça et bien d'autres choses encore.
Mais pour le moment, loin de son prince, surveillant une armée qui attendait, elle aussi, le moindre signe de mouvement, Norwen devait pour lui passer le message d'une attaque peut être future. Soit au sein des Hauts bois ou bien au sortir de la délégation. Dans les deux cas, son dirigeant adoré devait le savoir. Et le seul moyen était cette elfe. En espérant que pour une fois son blabla d'elfe soit utile.
« - Un ennemi commun peut amener à de grandes choses. »
Ou à un chaos total. Mais cela, c'était pour après. La cerise sur le gâteau pour son prince. Quand les alayens auront fait leur part du travail, en attaquant les êtres sylvains. Ils traînaient un peu en longueur pour le moment aux yeux de la vampire. Et avec les négociations, les pertes de son armée, elle ne pouvait se permettre de les aider à avancer plus vite. Sans compter qu'à leur yeux, Norwen était aussi un ennemi à abattre. Alors comme une murène, la vampire saurait attendre le moment propice, cachée dans l'ombre, prête à bondir quand le moment propice se présenterait sous son nez. Ou ses crocs.
« - En effet, il serait des plus stupides de se jeter à corps perdu maintenant au cœur de cette armée en attente de combat. Surtout seule, car je ne vous suivrai pas. Je ne ferai pas cette folie ; je tiens à ma non vie. »
Plus que tout. Même bien plus que sa vie d'autrefois. Vie terne, morne, sans but, alors que maintenant, s'ouvrait à elle une vaste étendue de possibilité. A ne pas comprendre les humains. Devenir vampire était un avenir. Et après le passage alayen, il allait même falloir recruter un peu. Une chose que Norwen se refusait à faire. Trop vive et spontanée, elle ne savait pas s’arrêter à temps. Elle n'en n'avait pas l'envie non plus.
« - Par contre, vous seule, pouvez aller prévenir les vôtres au sein de votre sanctuaire sacré. La magie seule vous protège pour le moment. Mais pour combien de temps ?? Ces alayens sont obstinés et déterminés. »
Qu'elle serve un peu cette elfe, aux longs cheveux !! Que pour une fois, ils fassent une chose utile. Certes, il fallait le faire en allant dans le sens du poil des longues oreilles, mais Norwen pouvait se montrer mielleuse quand elle le voulait. Du moins, elle pouvait essayer. Un peu. Enfin quelques minutes. Une chance que se soit une femme sûrement.
« - Même s'ils ne semblent pas pour le moment savoir comment parvenir à leurs fins. Ils ont dû avoir eu vent des négociations et vos bois vont être une souricière. »
Oui, si les protections elfiques cèdent, c'est ce qui se passerait. Au grand damne de ceux qui se trouvaient à l'intérieur. Mais que faire ? Se lancer maintenant dans une attaque contre eux serait du suicide pur et simple, ainsi qu'une folie bête. Mais attendre était un supplice. Pour la jeune éclaireuse savoir son prince en danger était inconcevable. Que lui dirait-il de faire ? D'attendre, de patienter et de se glisser le moment propice dans le trou qui deviendrait faille pour leurs opposant. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Dim 29 Déc 2013 - 0:34 | |
| Ana regarda la vampire dans son ensemble, bougeant quand elle bougeait afin de s’adapter à toute situation de danger qui pouvait venir de cette non-vivante.
« - Un ennemi commun peut amener à de grandes choses. »
De grandes choses... oui, c'était un fait et le passer le démontrait. Les elfes s'étaient alier avec les humains afin de chasser les vampires. Cela avait plus ou moins fonctionner, car les vampires étaient encore et elle en avait la preuves devant les yeux. Elle ne savait vraiment pas ce que les humains pouvaient trouver de beaux chez ceux enfants de la nuit. Il n'y avait que le froid, la mort et la solitude qui émanait de ses êtres. Ils n'y avaient aucune trace de douceur, de générosité ou de tout autres émotions positives. Les ondes maléfiques qui se dégageaient d'eux leur enlevait toute beauté et leur aura de mort qui les entourait donnait l'impression de les couvrir d'une épaisse couche de saleté.
« - En effet, il serait des plus stupides de se jeter à corps perdu maintenant au cœur de cette armée en attente de combat. Surtout seule, car je ne vous suivrai pas. Je ne ferai pas cette folie ; je tiens à ma non vie. »
Anaviel arqua un peu un de ses sourcil de surprise. Tien, les vampires étaient des lâches et ils voulaient continuer de vivre malgré leur absence de vie. Elle ne savait pas en quoi cette dernière information pouvait lui être utile, mais pour la première, elle savait qu'elle pouvait la retourner contre ses créatures du mal.
- Par contre, vous seule, pouvez aller prévenir les vôtres au sein de votre sanctuaire sacré. La magie seule vous protège pour le moment. Mais pour combien de temps ?? Ces alayens sont obstinés et déterminés. »
Oui, une chance qu'elle était la seule a pouvoir y aller, Ana trouvait qu'il y avait déjà trop de vampire autour de son père, elle en voulait pas une de plus... surtout cette vampire qui se pensait supérieur aux elfes. Oui la magie les protégeait pour le moment et oui cela n'allait pas être éternelle, elle en avait pleinement conscience. Mais ce n'était pas une raison pour que cette chose les mentionnes. La vampirette semblait avoir oublier qu'il y avait des siens dans le sanctuaire des voler de père et que les vampire étaient aussi la cible des alayens. Donc elle pouvait bien garder ses remarques pour elle-même. Et si elle partait prévenir les sien, elle avait montré son dos à la longue dents et cette idée lui donna des frissons, c'était trop dangereux. Mais regarde s'il y avait dans le coin s'il n'y avait pas un elfe de reconnaissance lui paraissait dangereux. Les elfes étaient des être intelligents, donc il y avait forcement des elfes former à faire la surveillance dans el coin, c'était certain... du moins l'espèrait-elle.
« - Même s'ils ne semblent pas pour le moment savoir comment parvenir à leurs fins. Ils ont dû avoir eu vent des négociations et vos bois vont être une souricière. »
Un reflet de colère passa dans les yeux d'Anaviel. Si les envahisseurs étaient aux courant de cette réunion c'était à cause des deux autres races. Les humains étaient aussi volage que les papillons. Il était possible qu'un humain ai eu vent de cette réunion et décide d'utiliser cette information pour avoir plus de pouvoir au près des tatouer. Et les vampires... leur déplacement de groupe n'est pas ce qu'il y a de plus discret. Mais il est vrai que sans les deux autres races les négociation n'auraient jamais eu lieu. La question qu'il reste donc sans réponse pour le moment est: les négociations vont-elles vraiment changer quelque chose à lors situation? Ana avait des gros doutes sur cela lors qu'elle regardait la vampire. le dégout qu'elle ressentait envers cette être morte était tellement profond, près que bestiale qu'elle arriva à la conclusion que c'était dans leur génétique de ne pas vouloir laisser ses non vivant marcher sur leur terre.
Son regard se dirigea vers l'armer qui marchait vers sa maison. Elle n'aimait vraiment pas cela, mais elle devait prendre son courage a deux pour aller avertir les siens et du même coup faire dos à cette chose mortellement dangereuse. Elle remarqua qu'il y avait des soldats qui se détachaient du régiment... surement des éclaireurs. Le fait qu'il y ai des éclaires pouvait que l'ennemie était organiser... donc qu'ils avaient un idée de comment faire tomber le mur magique. De plus, un groupe semblait s'approcher d'eux. Cela allait donc permettre aux deux jeune filles de passer leur nerfs sur l'ennemie.
"Nos éclaireur sont surement déjà en routes pour avertir les dirigeants des négociations."
Elle regarda toujours les hommes approcher d'elles. C'était un petit groupe et il semblait se séparé de nouveaux pour couvrir une plus grande zone. Cela voulait donc dire qu'elles auraient à affronté deux hommes, voir trois maximum. Anaviel se mit à réfléchir à une stratégie de combat. Rester loin de l'ennemie semblait être la meilleure des idées. De plus, si elles ne voulaient pas alerter le reste du régiment, elles allaient devoir attaquer dans l'ombre des arbres.
"Nous devrions aller nous cacher dans les bois... " Elle lâcha un soupire de découragement en regardant la vampire, cette dernière allait chialer c'était certain. Ana décida donc d'expliquer son raisonnement avant que la dame à côté d'elle se met à critiquer "Si ses idiots voient des leur tomber sans raison, il est certain qu'ils vont tous venir ici pour voir se qui se passe. Il serait donc préférable de les tuer loin de la vu de tout le monde." |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Sam 4 Jan 2014 - 14:11 | |
| Les yeux fixant les éclaireurs alayens, Norwen ne pouvait que sentir un sentiment d'angoisse venir se loger dans son ventre. Bien, elle était bien plus agile dans ce cas là. Mais il fallait aussi se rendre à l'évidence. Cette armée était bien plus imposante que celles qui se trouvaient chez les elfes, la sienne qui attendait plus loin ou la maigre humaine qui y était aussi.
« -J'espère qu'ils font bien mieux leur travail que ceux qui des bois du sud. Il y a eu un massacre là bas. Et je vois bien la réputation des fiers éclaireurs elfiques en prendre un coup si les négociations sont interrompus. Ainsi que la lourde charge de cet échec. »
Ah le peuple elfique n'avait rien à voir avec les négociations ? Et alors. C'était bien là le dernier soucis de la vampire de savoir qui avait organisé cette folie : chanteurs des bois ou mangeurs de salades. Le résultat était le même, si son prince avait ne serait-ce que une coupure au bout d'un doigt, ce serait la faute de ces grandes oreilles incapable d'entendre une armée venir à deux mètres. Norwen le savait regrouper le fleuron de l'empire vampirique dans un étau de verdure ne pouvait être une bonne idée. Mais son prince avait voulu y aller, que dire, que faire. Elle devait lui obéir, lui faire confiance et garder ses inquiétudes. Puis elle avait son armée à garder, prête au cas où. Et prête elle serait.
« -Nous cacher dans les bois ??? »
Norwen la regarda avec ses grands yeux verts clairs, étonnée d'une telle proposition. Certes pas sottes, car les éclaireurs, cherchant sûrement à savoir ce qui se trouvait derrière la colline, comment la traverser sans se faire voir par les éclaireurs elfiques, si il y en avait. Et deux groupes de trois éclaireurs, avec une elfette des bois, ça faisait beaucoup pour Norwen, seule elle n'y arriverait pas. Mais de là à aller jouer à cache cache dans les bois... non merci. Norwen devait piéger cette voie possible, tendre un piège aux alayens, aller chercher l'armée vampirique et s'assurer que son prince soit prévenu en temps et en minutes. Les alayens ne semblaient pas vouloir stopper cette vaste armée qui se dessinait au loin. Rester cacher derrière la colline pour la nuit ne semblait pas dans leurs objectifs.
« - Les tuer ??? Où est donc passé le légendaire passivité et neutralité elfique ?? Les temps changent décidément. »
Norwen plongea ses yeux de glace dans le regard de l'elfe.
« - Et ils viendront quoique nous fassions. Leur armée est en route. La seule question est quelle colline : la notre ou celle d'à côté. Rien de plus. Rien ne les arrêtera, pas même la mort de deux trois éclaireurs. Il faut viser plus haut et plus grand ma chère. »
Norwen fit demi tour et s'enfonça un peu dans la foret d'où elles venaient.
« -Mais cachez-vous si vous le souhaitez chère elfe. Moi, je préfère piéger les lieux au cas où l'armée se déciderait à passer ici. Au mieux, je toucherai trois éclaireurs, au pire, les prochains à passer ici auront mon bons souvenirs. »
L'éclaireuse vampirique lui offrit un sourire carnassier, avant de partir s'afférer à ses pièges. Elle n'allait pas l'attendre, car les éclaireurs alayens n'allaient pas les attendre et encore moins les aider. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Jeu 16 Jan 2014 - 5:31 | |
| « -J'espère qu'ils font bien mieux leur travail que ceux qui des bois du sud. Il y a eu un massacre là bas. Et je vois bien la réputation des fiers éclaireurs elfiques en prendre un coup si les négociations sont interrompus. Ainsi que la lourde charge de cet échec. »
Anaviel était énerver... vraiment énerver. Elle n'aimait pas les vampires avant même d'en avoir rencontré, maintenant qu'elle en avait une devant elle, elle les haissait. Ils étaient arrogant et se pensait supérieur aux être vivants. L'idée de tirer sur la longue dent pour lui apprendre le respect effleura l'esprit d'Anaviel... mais elle se dit que c'était mal d'utiliser la violence. Mais ciel qu'elle pouvait détester la présence de la mort sur deux pattes.
« -Nous cacher dans les bois ??? »
Ana eu un roulement de yeux à cette phrase, elle savait comment la vampire allait réagir à cette idée... et après ils disent que les elfes sont orgueilleux...
« - Les tuer ??? Où est donc passé le légendaire passivité et neutralité elfique ?? Les temps changent décidément. »
Oui les temps changeaient. Leur race étaient menacées d'extinction, il fallait donc faire quelque chose pour éviter que tout le monde ne soit tuer. Parler avec l'envahisseur était impossible, il y avait plus de chance de convertir les vampires aux végétarien que d'arrêter l'avancer des Alayiens.
« - Et ils viendront quoique nous fassions. Leur armée est en route. La seule question est quelle colline : la notre ou celle d'à côté. Rien de plus. Rien ne les arrêtera, pas même la mort de deux trois éclaireurs. Il faut viser plus haut et plus grand ma chère. »
De quoi voulait-elle parler avec son plus haut et plus loin. Cette vampire passait son temps à ce contre dire et Anaviel commençait à sentir la migraine ce pointé. La longues dents voulait que les elfes se rendent utillent et lors qu'Ana proposait de faire quelque chose, cette être de la nuit était surprise par ses paroles. Norwen ne voulait pas risquer sa non vie en allant attaquer toute une armée et maintenant qu'elle pouvait tuer du monde en toute sécurité, elle voulait un plus gros poisson. Définitivement les êtres maléfique avait une logique qui donnait mal à la tête. Était-il vraiment nécessaire que les ces êtres du maléfiques utilise la logique du chaos pour pensée? La loi du bon sens leur était-il inconnue?
« -Mais cachez-vous si vous le souhaitez chère elfe. Moi, je préfère piéger les lieux au cas où l'armée se déciderait à passer ici. Au mieux, je toucherai trois éclaireurs, au pire, les prochains à passer ici auront mon bons souvenirs. »
Là elle était vraiment perdu dans sa logique de comportement vampirique. La vampire voulait piéger les lieux... donc ses vils créatures pouvaient faire preuve de patience. Anaviel ne savait pas si elle devait laisser sa curiosité prendre le dessus ou continuer à être méfiante des vampires... quoi qu'il y avait toujours l'avancé des tatoué qu'elle ne devait pas oublier. Elle regarda l'ancienne humaine et décida de la suivre. C'était un fait, cette dernière avait plus d'expérience qu'elle dans l'art de la guerre... L'elfe ce mordi la langue pour se punir pour les mots déraisonnablements illogiques qu'elle s'apprêtait à dire.
''Vous avez parfaitement raison.'' Ses mots brulaient la bouche de la jeune elfe comme une coullé de lave brulerait une foret. Un frison de dégout la parcourue. ''Ma race ne sait pas comment faire la guerre, car elle est trop pacifique pour son propre bien. C'est pour cela qu'il serait bien de faire la...eh... une simiilie paix entre nos races... à moins que vous préférez que l'on se retrouve tous morts pour de vrai.''
Un arrier goût amère lui restait dans la bouche. Complimenter l'espèce des vampire lui avait couté beaucoup... et surtout elle avait du marché sur son orgueil elfique. Pour faire des pièges il est important d'avoir... la connaissance en la chose, savoir que l'Idrisyl n'avait pas. Elle avait toujours refuser de lire sur le sujet, car les pièges étaient générablement utilisés contre ses amis les animaux.
''Je ne vous demanderais pas de me faire un cours, mais serait-il possible que je puis vous aider. Comme ça je ne serais pas dans vos jambes et ne cacherais pas vos efforts en tombant accidentellement dans l'un de vos... formidable invention d'attaque surnouoise.''
Elle avait envie de vomir... complimenter un vampire et créer des objets pouvait blesser ses amours était tout sauf elle. Elle se dégoûtait d'agir ainsi, mais c'était la seule façon pour elle de pouvoir protéger son père, ainsi que son peuple. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Dim 19 Jan 2014 - 16:10 | |
| Un simili de paix. Et puis quoi encore, avec ces ramollos végétariens. Mon Dracos, s'il fallait les attendre pour agir, Armanda serait alayenne demain. Norwen avait envie de la secouer comme un prunier pour la faire agir en mordant et non pas en blablatant sur l'incapacité des elfes à agir quand il le faut.
« - Ce que je veux pour le moment n'est pas à l'ordre du jour. De plus, je ne suis de celle qui décide du comportement à avoir politiquement. »
L'éclaireuse suivait les mots, les pas de son prince. Point. La politique ce n'était pas à elle de la faire. Juste de la suivre. Alors ces histoires de paix, d'alliance, elle laissait ça au soin de son Prince pour le faire bien mieux qu'elle. Les pièges pour elle, les mots pour son chef.
« -Et ce que fait votre race et choisis d'agir est votre soucis et on peut voir le résultat aujourd'hui. »
On pouvait reprocher un bon nombre de choses aux vampires, mais pas leur honnêtéd'action.
« -Quand à la mort, je suis morte depuis de nombreuses années. Cela ne me fait rien de vous voir subir ce sort. »
Du moment qu'elle ne croise pas l'esprit de la mort avec les éclaireurs qui venaient à elles.
« -Les elfes ne sont pas doués en magie d'attaque ? Aucun de vos sorts n'est capable d'entraver un alayen ? Je comprends pourquoi votre peuple est en total décadence et est sur son déclin. Pourtant la magie des runes est prompt à chacune de nos races et suffit à entraver et faire tomber à mal ces éclaireurs, qui s'imaginent déjà en terrain conquis. Et donner un peu d'avance à vos éclaireurs. »
Oui, ce peuple était vraiment décadent. Une bonne nouvelle, il en serait que plus facile pour les détruire. Donner un peu de confiance à leur égard avant de mieux les poignarder dans le dos. Pourquoi pas. Il faudrait faire un effort. Ce sera dure, mais elle pouvait faire ça. Pour son Maître.
« -Puis vous devez connaître des trucs des bois, que seul les sauvages des bois peuvent connaître. A moins que là aussi c'est juste pour caresser vos ennemis dans le sens du poil. »
Heureusement qu'une morsure d'elfe ne pouvait la transformer en gentil arbre ou petit chien remuant la queue quand on l'agresse. A ce moment, plus que jamais, Norwen comprenait son Prince. Exterminé ce peuple de gentils mangeurs de salades devenait une priorité et vite. Car la jeune éclaireuse ne supporterait pas de devoir faire, même une fausse alliance, avec ces longues oreilles.
Norwen n'attendit pas de réponse et commença à poser une rune d’électricité à terre. Les alayens n'allaient pas attendre que les elfes se décident à agir. Et même si la magie ne semblait pas les atteindre directement, piéger les alentours seraient un bon ralentissement.
Ou pas.
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Ven 24 Jan 2014 - 18:41 | |
| L'heure était venue, la volonté de Néant était en marche. Au rythme des bottes Alayiennes foulant les brins d'herbe de la plaine, c'était en fait l'ombre d'une gigantesque main obscure, invisible et impalpable qui s'avançait vers les forêts elfiques. Bientôt, elle se refermerait sur elles. Car l'Esprit Unique avait découvert la faille dans les protections magiques dont s'étaient entourés les elfes chanteurs, et ses paroles avaient été entendues de ses serviteurs. Dans moins d'une heure, le dernier rempart Armandéen s'effondrerait tel un château de cartes, la magie serait détruite et le continent pourrait finalement renaître, après bientôt trois mois d'une croisade fructueuse. Beaucoup de sang avait coulé tout au long de cette campagne, et beaucoup de sang coulerait encore cette nuit, mais ces sacrifices nécessaires verraient se lever une aube glorieuse pour Néant. Ainsi en serait-il, il ne pouvait en être autrement.
Rassembler trente milles solides guerriers en si peu de temps et les mener jusqu'aux portes du royaume elfique n'avait pourtant pas été chose facile, mais l'extrême rigueur avec laquelle Aldakin avait veillé à l'établissement des lignes logistiques en territoire conquis s'était révélée précieuse aujourd'hui. Si bien qu'à l'heure prédite par l'Aîné Véritable, ils étaient prêts. Un détail seulement devait encore être considéré : les frontières de la forêt étaient surveillées, les éclaireurs ennemis devaient donc rapidement être réduis au silence sans quoi l'effet de surprise ne serait plus assuré. Non pas que ce dernier avantage soit absolument nécessaire à la victoire, les pouvoirs seuls de Néant garantissaient déjà leur triomphe, mais le Prêcheur n'était pas homme à sacrifier inutilement ses fidèles.
Sur un commandement du général, le détachement de cavalerie qui l'accompagnait se scinda en petits groupes et se dispersa en direction des bois avec pour mission d'intercepter autant d'éclaireurs ennemis qu 'il leur était donné d'en rattraper. D'une talonnade, Aldakin dirigea son destrier pour accompagner l'un des groupes et ainsi pouvoir avoir un premier aperçu de ce à quoi pouvaient bien ressembler la bordure de ces bois enchantés. Depuis leur débarquement, c'était en effet la première fois que le Prêcheur approchait des forêts elfiques, l'essentiel de son temps ayant été accordé à la libération des villes et villages humains. En officier consciencieux toutefois, il appréciait de pouvoir juger d'un futur champs de bataille avant le début de l'affrontement proprement dit et apporterait donc son concours à cette traque.
Les cavaliers comblèrent rapidement la distance qui les séparait du couvert de la forêt, avant de ralentir lorsque vint le moment de s'engager entre les arbres. L'atmosphère était chargée d'une magie étouffante, presque angoissante pour des êtres qui la considéraient comme une véritable plaie, et il n'était pas difficile de comprendre pourquoi Néant avait à ce point insisté pour que ses émissaires concentrent leurs efforts sur les deux autres peuples jusqu'à présent. Mais bientôt, l'esprit protecteur des Armandéens s'effondrerait et avec lui, cette magie qui les protégeait encore de leur destin.
L'attention du Prêcheur fut brutalement arrachée à son examen des lieux par une subite décharge électrique sur sa gauche. Le son des éclairs couvrit à demi un hennissement douloureux tandis que la monture de l'un de ses guerriers s'effondrait lourdement sur le côté, entraînant son cavalier au sol. L'animal vivait encore cependant, le piège n'avait pas été assez puissant que pour le tuer mais ses muscles tétanisés par la décharge mettraient un long moment à récupérer suffisamment de forces que pour lui permettre de se relever. Le guerrier désarçonné laissa échapper une série de jurons qui s'interrompit immédiatement lorsque s'éleva dans l'air la voix de son guide spirituel :
« Nous étions attendu. Ouvrez l'oeil, il y a peut-être d'autres pièges. »
D'autant que le ou les responsables ne devaient certainement pas être bien loin, ce genre de traquenard n'étaient efficaces que s'ils étaient posés peu de temps avant leur déclenchement. Sur un signe du Serviteur à capuche, les cavaliers s'engagèrent un peu plus profondément entre les arbres tandis que le regard ténébreux embrassait les alentours à la recherche d'un indice susceptible de lui indiquer une présence quelconque. L'indice vint sous la forme d'un fil ténébreux, discrète volute d'une fumée aussi sombre que le regard de l'envoyé de Néant, qui se forma devant lui et serpentait entre les arbres. L'Esprit Unique, dans sa bienveillance, répondait de lui même aux interrogations de son émissaire en lui indiquant la direction à suivre.
« Par là. »
Nouvelle talonnade, et le destrier à la robe de cendre s'engagea sur le chemin ainsi tracé, portant son cavalier entre les arbres jusqu'à finalement découvrir au détour d'un sentier deux silhouettes féminines à demi dissimulées derrière des buissons feuillus et visiblement fort peu enthousiastes devant l'apparition du général Alayien et des cavaliers qui l'accompagnaient. Les deux êtres qui lui faisaient face transpiraient de magie et il ne lui fut pas difficile de comprendre qu'il ne se trouvait pas en présence d'humaines. Regrettable.
« Une elfe... Et une vampire. »
Son regard sombre avait alterné entre les deux jeunes femmes tandis qu'il énonçait leurs races respectives. Etrange duo que voila, car autant la première offrait l'image d'une jeune fille innocente pleine de bonté, autant la seconde laissait lire la violence et la haine propre à ceux de son espèce sur son visage sans prendre la peine de s'en cacher.
« Intéressant. Tuez la vampire, mais capturez l'elfe vivante. »
Aussitôt, les deux guerriers qui flanquaient Aldakin s'élancèrent avec une volonté aveugle en direction des demoiselles, levant haut leurs épées de verre noir tandis qu'ils laissaient échapper un puissant cri de guerre pour appuyer leur assaut. Sitôt qu'il avait posé les yeux sur elles, le général alayien avait décelé les capacités guerrières des deux créatures de magie et en avait déduis que l'elfe serait une prisonnière autrement plus facile à capturer et, surtout, à interroger. Car les questions seraient nombreuses, la présence en ces lieux de deux êtres à ce point opposés l'intriguait au plus haut point. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Lun 3 Fév 2014 - 13:47 | |
| Il est vrai que Anaviel avait horreur des piège, mais vu la situation, elle n'avait pas eu d'autre choix que d'aider cette chose immonde que l'on nommait vampire. Aussi c'était telle assuré de protégé leur buisson avec quelque sort de mangeur de salade. En face du l'arbuste, donc sur le chemin des alayiens allaient surement prendre pour les attaquer, se trouvait des champignon explosif. Créer ses plantes avait prit beaucoup d'énergie magique à Ana vu qu'elle en avait créer cinq. Se chemin de protection n'allait surement pas retenir éternellement ses monstres.
Elle regarda et écouta très attentivement les mouvements de l'adversaire. Elle commençait à se trouve vraiment stupide de rester avec une morte et de mettre sa vie en danger, mais d'un autre côté elle allait enfin pouvoir vivre se qu'elle avait toujours voulu connaitre: l'aventure et le combat. Elle était consciente que son père allait la disputer si elle arriver avec des blessures importantes, aussi décida-t-elle que si l’ennemie était rendu trop proche, elle s'enfuirait dans sa chère foret. La blonde cacher derrière le buisson n'était pas fière de sa positon. Les hommes avaient avancer bien trop vite pour permettre aux créature magique de s’enfuir a avant lors arriver. Elles étaient donc en grand danger. Au moins c'était des éclaireur qui étaient là, donc leur amures devaient être plus légére, donc plus de possibilité pour atteindre la cible. Elle devait être puni pour avoir un tellement mentalité... si peu elfique et trop guerrière.
Elle entendit le premier piège être déclencher. C'était mauvais, maintenant les guerriers allaient être encore plus sur leur gardes... mais au moins le piège avait toucher quelque chose. Cela voulait dire que la vampire avait raison, la magie pouvait les touchent de façon indirecte. Ce fait leur permettaient donc de garder un espoire en leur avenir sur cette terre. Les deux femmes avaient une chance de s'en sortir en un morceaux. Idrisyl fut soulager par cette nouvelle... même si cela impliquer que la vampire allait rester en vie. Étrangement ce fait lui fit du bien... elle ne pouvait s'expliquer se poids en moins qu'elle avait sur le coeur... mais elle était heureuse d'avoir une chance qu'elles s'en sortent idem. Il eu un deuxième piège qui se déclencha. Ils étaient donc assez idiots pour tomber deux fois dans le même piège. Cela pouvait dire trois chois, soit qu'ils avaient trop confiance en leur capaciter à éliminer toute magie du continent, soit ils étaient incapable de repéré les piège ou soit qu'ils étaient vraiment juste des idiots. La dernière option était que peu crédible vu qu'ils avaient gagner plusieurs combat. Il restait donc les deux autres options qui pouvaient être utiliser contre eux. Ana prit son raisonnement en note afin d'en parler avec son père... qui sait, peut-être cela allait pouvoir leur être utile dans un future proche.
L'elfe fit les envahisseur se diriger vers leur cachet. Elle fit exploser les champignons lors que les adversaire furent assez pret pour être que la déflagration les blesse ou les tus. A peine le mouvement pour provoquer l'explosion fini, l'elfe prit la main de la vampire dans un geste de pure réflexe et se mit à courir pour s'enfoncer dans la forêt afin de s'éloigner des Alayiens.
([Offensif] Champignon explosif magie correcte) |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Jeu 6 Fév 2014 - 18:35 | |
| Et zut, ils arrivaient vers elles ces espèces d'humains en armures noires comme son sang. Les pièges, les avaient à peine retarder. Et en plus, les éclaireurs avaient avec eux, un de leur chef. Les chef c'est toujours mauvais. Car, elle était la première à savoir que les soldats feraient tout pour le satisfaire et ne pas décevoir ses attentes. Et à entendre les paroles de l'homme à cheval, elles n'étaient pas en accord avec la suite des événements prévus par Norwen.
Mais par tous les esprits réunis, les elfes ne savaient donc rien sur leur ennemis communs ? Lui envoyer un sort direct ? Et pourquoi pas lui offrir des fleurs pour l’accueillir et lui souhaiter bonne chance pour son invasion sur Armanda. Les elfes n'étaient pas un peuple sur la décadence à cause de leur fertilité aussi forte que celle des vampires, mais à cause de leurs inaptitudes à comprendre le fonctionnement dans le monde dans lequel ils vivent dès qu'ils mettent une oreille hors de leur grand bois. Norwen avait gagné le grand prix d'un de ces jeux humains. Une elfe des bois et une troupe éclaireuse alayenne qui ferait vite un tas de cendres de sa petite personne.
« -Le magie n'a aucun effet sur eux. Autant leur demander de rejoindre l'esprit végétal pour aller planter des pétunias. »
Un sort inutile, juste bon à encore mieux indiquer leur positionnement. Tout comme la main de l'elfe qui se referma sur la sienne. D'un geste vif, la vampire la retira de peur de devenir une mangeuse de salade sous peu. Elle en frissonna presque et ses grands yeux clairs firent bien comprendre que si la jolie blonde recherche à faire une chose pareille, elle la jette sous les destriers alayens. Quitte à perdre son seul contact avec son prince.
Bon fuir éternellement ne suffirait pas. Ils étaient à cheval pas eux. Et pourtant, elles avaient l'avantage des lieux. Les bois pouvaient être un piège et une difficulté pour les destriers en armures. Il faudrait les perdre entre les arbres et courir... vers les bois pour l'elfe et pour elle. Sûrement pas vers l'armée vampirique. Se serait la condamner. Ils étaient certes pas nombreux, mais les soldats attendant gentiment en bas de colline l'ordre d'avancer, c'était une autre paire de manche. Donc non, elle ne leur ferait pas ce beau cadeau, quitte à mourir dans l'indifférence de sa race. Elle au moins le saurait.
« -Par contre la magie peut aider autrement. »
Norwen allait laisser vibrer son totem et son cri strident. Si cela ne cognait pas le cerveau des alayens leur destriers n'apprécieraient sûrement pas. La vampire se stoppa face aux cavaliers qui arrivèrent au petit trot, zigzaguant entre les arbres, et se mit à crier. Que l'elfe subisse le même sort ou pas était bien le cadet de ses soucis. La seule chose qui comptait était que ces envahisseurs s'éloignent de son armée et accessoirement d'elle. Mettant cœur à l'ouvrage, Norwen laissait crier sa haine contre ce peuple empêcheur de tourner en rond et retardateurs des plans de son Prince. Son cri strident fit fuir quelques oiseaux cachés dans les arbres et reprit sa course une fois que sa voix fit son petit effet autour d'elle. Ça en désorientera quelques un le temps qu'elle reprenne sa course vers la liberté.
« -Allez donc prévenir les vôtres, elfe, avant de devenir rien d'autre que de la poussière. » |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Lun 10 Fév 2014 - 18:54 | |
| De nouvelles détonations résonnèrent dans l'air de la forêt lorsque les premiers champignons explosèrent, chargeant l'air de spores magiques brûlantes rapidement happées toutefois par les protections bénies des pouvoirs du Néant dont se paraient les guerriers Alayiens. Le piège en lui-même ne présentait aucun danger pour le général ou son escorte, mais le bruit des explosions, s'il venait à être remarqué, pouvait compromettre la présence de l'armée conquérante et l'effet de surprise cher à l'esprit tactique du Serviteur fanatique s'envolerait avant le début de la bataille proprement dite. Les lames de verre noir vinrent donc prestement transpercer les abominations fongiques, le métal maudit aspirant avidement la magie dont ils étaient imprégnés pour empêcher de nouvelles explosions. Sitôt ce détail réglé, les cavaliers relancèrent la poursuite des deux échappées : quelques secondes tout au plus séparaient encore l'elfe et la vampire de leur destin funeste. Cette dernière s'immobilisa d'ailleurs bientôt, résolue à affronter l'avenir qui était le sien, aussi bref serait-il, pour faire face au soldat qui fonçait vers elle, épée à la main. De sanguinaires sourires vinrent éclairer les visages des cavaliers lorsque la frêle créature de la nuit ouvrit la bouche sur ce que d'aucun auraient pensé être un cri de frayeur. Ce fut cependant un son suraigu qui s'échappa des lèvres fines pour venir agresser les tympans des hommes aussi bien que des bêtes. La charge tourna rapidement à la débâcle tandis que les chevaux totalement paniqués se cabraient et désarçonnaient leurs cavaliers pour prendre la fuite. Le Prêcheur seul parvint à demeurer en selle et à préserver le contrôle de son destrier, puisant dans sa foi et son dévouement à l'Esprit Unique la volonté de résister au cri de la chauve-souris.
D'une talonnade, Aldakin relança son cheval à la poursuite des fuyardes, abandonnant les soldats de son escorte encore déboussolés par la mélopée vampirique. Attendre ne leur vaudrait que de perdre de vue leurs proies, et de cela il ne pouvait être question. Fort heureusement, chaque nouveau pas de la monture du Néant comblait un peu plus de la distance qui séparait le sinistre chevaucheur en chasuble des deux demoiselles. Plus petite et moins agile dans les bois que la représentante du peuple des forêts, ce fut la vampire que le Prêcheur intercepta la première. De là où il se trouvait, la transpercer de sa lance n'aurait posé aucune difficulté mais il était difficile d'obtenir des informations d'un cadavre, où en l'occurrence, d'un cadavre vidé de la magie qui lui permettait encore d'exister. La tuer ne présentait donc qu'un intérêt limité au regard noir du Serviteur, aussi prit-il la décision de la capturer vivante, ou à défaut, dans l'état qui s'en rapprocherait le plus.
Le destrier du Néant lancé au galop rattrapa bien vite la vampiresse à la voix de crécelle et son cavalier put refermer sa poigne puissante sur l'avant-bras de la furie en fuite. Aussitôt qu'il eut assuré sa prise, Aldakin la souleva de terre avant de la projeter avec une délicatesse toute relative contre le tronc de l'un des nombreux arbres jalonnant la forêt. A peine la frêle vampire eut-elle embrassé l'écorce tendre qu'il immobilisa sa monture et descendit à terre pour venir dresser sa haute silhouette à quelques mètres tout au plus de sa captive. Lance et bouclier fixés dans le dos, il épousseta distraitement la manche de sa tunique pendant que la chanteuse recouvrait ses esprits. Monocorde et sentencieuse, sa voix s'éleva bientôt, :
« J'ignorais que les vampires possédaient eux aussi des adeptes de la chansonnette dans leurs rangs. Je crains toutefois que vous n'ayez encore quelques progrès à faire. »
L'ironie n'était pas dans ses habitudes mais la sévérité de son ton dénotait clairement qu'il avait peu apprécié la tentative assourdissante. Son regard sombre parcouru rapidement les alentours boisés avant de venir se reposer sur la dentue :
« Je ne pensais pas trouver une vampire gambadant dans ces forêts, mais puisque vous êtes là et que votre amie elfique vous a abandonné à votre sort, je souhaiterais vous poser quelques questions. »
Il n'avait aucune garantie qu'elle serait en mesure de lui fournir les renseignements désirés mais ne perdait rien à essayer et peut-être révèlerait-elle une information de valeur. Dans un cas comme dans l'autre, son existence s'achèverait ici. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Jeu 27 Fév 2014 - 17:32 | |
| L'éclaireuse filait au travers des arbres zigzagant, cherchant à semer son assaillant, fatiguant son cheval, et qui sait bénéficier d'un trou dans la topographie des lieux et ainsi d'une aide très précieuse et qui la tirait de ce mauvais pas. Les alayens étaient plus collant que la sève des hauts pins de la foret dans laquelle Norwen s'était plongée. Serait-elle une alliée de choix ou un piège se refermant sur elle.
Mais ce n'était sans compter sur l'agilité de ce destrier de malheur. Elle aurait dû lui trancher les pattes avec sa dague. Là il aurait eu bien du mal à la courser, maudit animal. Le serveur du néant se saisit de son avant-bras pour la soulever comme si elle était aussi légère qu'une plume d'un de ces oiseaux. Il la souleva du sol et la jeta non sans ménagement contre le tronc d'un arbre. Le choc fut rude à encaisser, même pour quelqu'un qui a la peau dure comme les vampires. Un cri mourut dans sa gorge et la sonna un instant. Un instant de trop, car le soldat se trouvait maintenant à terre face à elle, la menaçant. Tandis que la douleur se diffusait dans son corps, Norwen eut du mal à reconcentrer tout son esprit. Et l'homme semblait le savoir, il prenait son temps et la narguait en époussetant sa tenue. Si elle pouvait lui faire lui faire ravaler son arrogance et sa trop grande assurance. Elle le ferait, et au passage l'éclaireuse lui planterait ses crocs dans sa jugulaire, laissant avec délectation le sang couler le long de sa peau. Le voir se vider devant ses grands yeux clairs. Quel beau tableau à voir. Elle s'en régalait d'avance.
Mais pour le moment, elle avait mal au dos et le serveur du Néant de sa voix claire et monocorde chatouillait son orgueil et sa fierté.
« -Que voulez-vous, vous ne savez pas apprécier les belles choses. La musique adoucit les mœurs. Enfin à qui sait les apprécier.»
La vampiresse en profita pour tenter d'analyser sa situation. Mauvaise, certes. Mais il devait y avoir une façon de lui échapper. Une seule et la trouverait, même si là cela paraissait mince. Le combattre à mains nues ou avec son bâton serait une erreur des plus monumentales. I lui fallait gagner un peu de temps.
« -L'appel du grand air, il n'y a pas mieux en ces temps. Si vous preniez le temps...Vous devriez essayer, après tout il peut être doux de se laisser tenter par l'interdit...»
D'un air enjôleur, se mordant le bout de la langue et allongeant ses jambes pour mieux les ramener sous elle. Tout devenait que sensualité, et minaudant un brin espiègle.
« -Je vous en prie poser donc, il n'est cependant pas dit que j'y réponde. »
Gagner du temps, laissant glisser ses grands yeux enfantins sur les alentours. Une énième fuite en courant serait des plus stupides. Elle retournerait voler sur un des arbres voisins et une seule fois suffisait. Restait la magie, mais elle sentait sa puissance décroître et se sentir annihiler.
« -Quand à mon amie elfique, cela prouve le courage de cette race. Ou bien est-elle allée chercher du renfort ? »
Une menace qui devait sonner comme une jolie caresse aux oreilles de cet envahisseur mais qu'importe. Qui ne tente rien n'a rien, elle avait trouvé comment tenter de fuir des griffes de cet assassin de magie. Il n'allait guère l'aimer plus.
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Dim 2 Mar 2014 - 12:25 | |
| Les vampires avaient vraiment cela de fascinant qu'ils ne se laissaient pas facilement effrayer. Pourtant, Aldakin n'en doutait pas, l'arrogante et provocante petite vampiresse n'ignorait nullement le sort qui lui était réservé par l'adepte du Néant. De même qu'elle ne pouvait ignorer la vacuité de ses tentatives désespérées, alors quels espoirs caressait-elle donc encore ? La voix du Prêcheur lui répondit, froide et totalement désintéressée, inéluctable :
« Il n'est déjà que trop tard pour espérer du renfort, mademoiselle. La volonté de Néant est en marche et nul ne pourra empêcher son accomplissement. »
Il eut un petit signe de tête courtois à l'attention de la jeune femme puis poursuivit :
« Néanmoins, je vous remercie. »
Probablement pas le genre de réponse qu'elle aurait pu attendre de la part d'un ennemi mortel mais il n'y avait pourtant aucune trace d'ironie dans ses mots, juste une politesse sincère. Il était plutôt rare de trouver des elfes ou des vampires disposés à engager le dialogue, beaucoup éprouvaient quelques difficultés à accepter le sort qui leur était réservé par les Serviteurs du Néant. Comment les en blâmer, après tout ? Aux yeux de ces âmes égarées corrompues par le mensonge des sept frères, les libérateurs devenaient exécuteurs. Le regard sombre et inexpressif du Prêcheur pesa lourdement sur la fine silhouette recroquevillée au pied de l'arbre contre lequel elle avait été projetée tandis qu'il poursuivit :
« Il me faut cependant vous avertir : le silence n'est pas au nombre des réponses qu'il me sied d'accepter, de même que le mensonge. »
Sa main se resserra sur le manche de sa lance, laissant la redoutable pointe de verre noir effleurer le sol et aspirer goulument la magie dont transpirait le moindre brin d'herbe.
« Je ne puis que vous suggérer de choisir judicieusement vos réponses, car si l'une d'elles devait ne pas me convenir, je me verrais dans l'obligation de vous libérer dans les plus brefs délais. »
Il n'était pas très difficile de comprendre la signification réelle que pouvait prendre le verbe ''libérer'' dans le dictionnaire du prédicateur en chasuble. Ce dernier avait cependant parlé avec le calme qui le caractérisait si bien, énonçant simplement un fait qu'il considérait comme acquis et non négociable. Pas de menace, pas de promesse, pas de chantage, seulement une froide inéluctabilité.
« Ce fait établi, auriez vous l'amabilité de m'indiquer l'endroit exact où sont réunis les émissaires des trois peuples ? J'apprécierais également une liste détaillée des divers intervenants et, si ce n'est pas trop vous demander, une estimation du nombre de potentiels soldats sur site. »
Aldakin n'était pas homme à se bercer d'illusions et demeurait parfaitement conscient que la vampiresse n'aurait certainement pas réponse à toutes ses questions, mais en commandant avisé, il savait la valeur que pouvait parfois prendre même un renseignement à première vue sans importance véritable.
« Voyez vous, il s'agit essentiellement pour moi d'accomplir ce pourquoi je suis venu dans les plus brefs délais : avec ou sans votre aide je trouverais cet endroit et ceux que je recherche. Il ne s'agit ici que d'une opportunité d'abréger de quelques heures le supplice de leur damnation. »
Lentement, la lance s'éloigna finalement du sol. Tout en parlant et sans même y prêter attention, ses gestes avaient tracés dans l'herbe verte un symbole tel que ceux représentés sur leurs tatouages. Une sombre marque du Néant dessinée ici par la mort de la végétation.
« Vous n'êtes pas sans ignorer le destin de votre race souillée par la magie, je ne m'aventurerais donc pas à vous promettre que votre coopération sera récompensée par l'indulgence de nos lames. Il est toutefois dans mes attributions que de faire de vous la dernière représentante de votre race à quitter cette prison de chair et de magie que vous appelez votre corps. Peut-être même Néant daignera-t-il récupérer votre âme pour lui fournir une nouvelle existence : l'Unique est pardon, l'Unique est reconnaissance, l'Unique est renaissance... »
Inclinant doucement le buste vers l'avant, il lui fit un signe de la main pour l'inviter à reprendre la parole non sans lui rappeler de son regard obscur que des mots qu'elle prononcerait alors dépendrait le temps qui lui restait à vivre, ou à défaut de vivre, exister. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Lun 3 Mar 2014 - 14:38 | |
| Fausses paroles de papier de la part de la bouche de l'homme. Elle ne savait pas ce qu'il l'agaçait le plus. Sa voix douce et mélodieuse, son ton de velours ou ses paroles de faux sage, sachant la violence de ses actes. Son Prince avait raison, les alayens n'étaient pas à prendre à la légère et étaient des fourbes de premières. Même les humains ne leur arrivaient pas à la cheville. Et pourtant, ils avaient aussi le dons des belles paroles sur la rédemption de leur âme, presque les larmes dans les yeux pour mieux vous planter un pieux dans le dos.
Mais Norwen y réfléchirait plus tard pour le moment il fallait s'en sortir. Et l'éclaireuse ne voyait qu'une solution, il faudrait vite et surtout bien. Il serait moins indulgent part la suite.
«- Libérer maintenant ou dans une heure. Le choix est bien difficile et la réponse est si simple... Mensonge et silence, je ne les apprécie pas vraiment non plus. L'un manque de panache et l'autre de volupté. »
La vampire se redressa un peu, féline, gracieuse, plantant ses yeux clairs dans ceux du prêcheur. Elle se mit à genoux, presque dans une position d'expiation de ses fautes face à la malédiction qui coulait dans ses veines. Les yeux remplis de volonté de suivre et d'aider le serviteur du Néant. Elle se mordit la lèvre inférieure. Elle prendrait presque la main de l'homme pour se relever, mais elle n'en fit rien, et pourtant la jeune femme la regardait avec une lueur dans les yeux. Droit, se mettant à respirer pour laisser se lever et descendre sa poitrine, elle minauda encore. Inutile, certes, il ne fallait pas être un ancestral pour le savoir, qu'importe.
« -Quand à savoir si je puis être aimable. Bien sûre, je vous l'ai dit, je peux l'être de bien des façons... A vous de voir maintenant comment vous désirez recevoir vos réponses. »
Une sourire mal habile ainsi qu'un regard qui en disait long. Mais Norwen laissait surtout son regard aux arrières de l'homme. Quelques soldats, un avec une armure lourde, avec de la chance il serait un traînard, les deux autres moins et le prêcheur encore moins. Mais si son plan fonctionnait elle avait de quoi prendre de l'avance. Du moins à les semer un temps et à survivre face à ses meurtriers en puissance.
«-Mais si en plus de moi vous faites la dernière de ma race, mourir en martyr, et sait avoir la clémence de votre unique, trop de bonté en vous pour un tel renseignement. »
Presque top de bonté pour elle. Norwen n'en demandait pas tant. Le Néant savait être clément en plus.
« -Sachez cependant que celui que je sers est mon unique, que je me moque de votre pardon quand à ma renaissance je l'ai déjà eue. »
Mais bon, l'éclaireuse n'avait pas le temps de prendre le thé avec lui et encore moins d'attendre sa patience s'amenuiser. La vampire avait encore bien à faire en ce monde. Les responsabilités grandissantes, la confiance de son Seigneur au creux des mains, autant de raisons de ne pas le décevoir. Ayant envie de faire un petit pied de nez à ce monsieur je sais tout la bonté. Qu'on s'amuse un peu.
« -Preuve que la magie sert. »
Norwen ouvrit la paume d'un mouvement ample du bras de la gauche vers la droite pour laisser apparaître un bouclier ténébreux. Pas tant le bouclier qui l'aiderait, mais la fumée noire était une bonne distraction, même un peu plus faible qu'à l'ordinaire, pour caresser sa bague Umbrea et disparaître fissa des yeux des alayens. Il était temps de lui montrer son utilité, même s'il pesterait et trouverait encore à redire sur la magie. S'engouffrant dans le seul espace possible comme sortie de fuite, Norwen devait faire vite sans bruit, louvoyant entre les arbres, laissant le moins de traces possibles. Pour une créatures de la nuit habituée à vivre cacher rien de plus simple, mais face à ses néantique malsains il valait mieux se méfier. |
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois [ Anaviel] TERMINE Ven 7 Mar 2014 - 18:04 | |
| Imperturbable, Aldakin observait silencieusement les réactions de la demoiselle vampire. S'il n'avait été celui qu'il était, sans doute la démonstration aurait-elle pu trouver un écho favorable auprès des instincts primaires de nombre d'individus mâles. L'attrait de la chair était effectivement connu pour faire basculer bien des volontés, et il sembla vite évident que celle qui se trouvait devant lui présentement avait l'habitude d'user de tels subterfuges pour parvenir à ses fins, quelles qu'elles soient. Fascinante tentatrice en bien des aspects, elle n'en demeurait pas moins navrante créature au regard sombre du Serviteur de l'Unique. La vampiresse poursuivit son discours chargés d'incitations provocantes à peine voilées, au point que son interlocuteur se serait presque attendu à la voir faire tomber le haut, mais le Prêcheur n'écoutait déjà plus que d'une oreille distraite. Elle parlait, oui, mais dans l'intention évidente de gagner son salut, d'une manière ou d'une autre d'ailleurs, et ne répondrait pas aux questions qui lui avaient été posées. Déjà, les doigts du grand homme à la chasuble s'étaient imperceptiblement crispés sur le manche gravé de prières de son arme. D'un instant à l'autre, la pointe de verre noire plongerait vers le corps si ostensiblement offert pour le percer de part en part et délivrer son adversaire de sa prison charnelle. Seul un respect poli retenait encore son geste. Puisqu'elle allait mourir, autant lui permettre de dire ce qu'elle avait encore à dire avant de quitter ce monde. Le masque tomba toutefois rapidement tandis qu'elle venait lui confirmer ce qu'il avait déjà compris :
« -Sachez cependant que celui que je sers est mon unique, que je me moque de votre pardon quand à ma renaissance je l'ai déjà eue. »
« Ainsi soit-il. »
L'instant suivant, la pointe effilée de la lance de verre noir perçait le nuage obscur dont la vampiresse venait de se servir pour aveugler le Serviteur et couvrir sa fuite. Le métal béni ne trouva cependant nulle chair à meurtrir, pour le plus grand désarroi d'un Prêcheur qui n'avait pourtant pas douté un instant de la précision de son attaque. Sursaut d'orgueil dont il sembla bien que sa jeune adversaire avait su tirer profit, pour cette fois du moins. Aldakin lui avait offert un espoir de rédemption, elle s'y était refusée, elle ne pourrait désormais espérer de lui que la souffrance et la mort. Mais le destin que la vampiresse avait elle-même choisi ne s'accomplirait peut-être pas aujourd'hui : alors que le général remontait en selle pour rattraper la fuyarde et accomplir ce pourquoi il était mandé par l'Unique, la voix de l'un de ses lieutenants vint interpeller son attention.
« Mon général, nous avons capturé la fugitive. »
Le prédicateur à la chasuble s'immobilisa avant de tourner son attention vers son subordonné pour l'interroger :
« L'elfe ? »
« Oui, monsieur. »
Pensif, Aldakin tourna son visage dans la direction approximative dans laquelle s'était enfuie la vampiresse avant de murmurer quelques mots que son pendentif porta jusqu'aux oreilles de l'intéressée, où qu'elle se trouve à cet instant :
« Nous nous retrouverons, et vous comprendrez alors le tort qui fut le vôtre... » |
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