Le bal de la veille s'était pas trop mal déroulé en fait, si l'on mettait de côté le fait qu'il avait du supporter la vision de sa belle mère tentant de le présenter à l'ensemble de la gente féminine d'Elena. Et les esprits en soient loués, la nuit avait été courte, du moins assez pour qu'il puisse s'éclipser avant d’assommer la jeune femme. Mais la joie d'avoir pu voir la princesse avait été plus forte que tout et il avait ainsi pu passer le reste de la nuit aux anges. Ce qui avait bien fait rire son ami quant il lui raconta sa soirée. Thomas, quant à lui s'était présenté au bras de deux jeunes femmes de leurs âges près à faire la fête pour le reste de la soirée. Mais, pour ne pas changer, cela n'emballa que moyennement Matis. Mais devant l'insistance du jeune homme il consentit à se joindre à eux.

Il avait réussit à s'éclipser un peu avant l'aube, mais il ne savait pas trop à partir de quel moment il avait eu envie de partir. Avant que Thomas ne se mette à danser après avoir bu ? Ou après que la stupidité des deux jeunes femmes sauta à ses yeux ? Peut être entre les deux, mais cela avait été plus que compliquer de partir car les trois spécimens de décadence en puissance ne voulait pas lâcher l'affaire. Mais finalement, et alors qu'ils allaient se coucher, lui partit en catimini, partager ne serait ce qu'encore un peu d'air avec ces deux crétines lui était tout simplement impossible. Il laissait ce plaisir à son ami, lui n'avait pas encore la perle rare qu'il pourrait convoiter, ou tout du moins il l'avait perdu. Mais il ne désespérait pas de la trouver, et qui sait où il la trouverait.

Il arriva devant chez lui alors que le soleil se levait à peine, il était encore un peu frai malgré la soirée agitée et foutrement longue. Il devait peut être ça aux longues nuits passés à monter la garde par un froid glacial ou sous la pluie. En tout cas son entrainement lui permettait de tenir sans grande difficulté dans ce genre de situation. Et il en était fier.

Il s'assit sur un banc histoire de profiter du soleil qui se levait ainsi que de pouvoir sentir ses premiers rayons sur sa peau encore froide de la nuit. Mais il entendit des bruits de pas. Qui cela pouvait il bien être à cet heure de la journée. Nonchalamment il ouvrit un oeil en s'étirant outrageusement et pu voir un homme relativement âgé, il fut presque étonné de le voir debout à cette heure de la journée.

Voila une bien bonne heure pour se promener dans la cité monsieur. Etes vous en recherche de quelque chose de particulier ou ne serait ce que le fait de voir le soleil se lever sur notre belle cité qui vous anime ? Il montra le banc de sa main avant de poursuivre. Prenez place je vous prie, si vous travaillez de sitôt je vous dis qu'il est bien trop tôt pour travailler. Alors prenons le temps de profiter de ce genre d'instant, pas sûr que l'avenir nous en réserve de pareil.

Il était d'humeur phylophe ce matin là, était ce à cause de la princesse ? Qui sait... En tout cas ce n'était pas grâce aux deux pintades dont il avait oublié le nom. Ce n'était pas une grande perte, il lui semblait que c'était deux non en is... Genre Gladis. Mais qui porterait un nom se terminant par is, c'était vraiment débile... Il était bien placé pour en parler.

Il était à Elena depuis il ne sait combien de jour déjà pour une affaire de corruption à l'intérieur de la garde. Un capitaine de la garde d'Elena était soupçonné de se servir dans la caisse de la cité, et de faire passer en douce de la contrebande dans Elena en prime pour ne rien arranger à son cas. Crissolorio avait fait ce qu'il devait faire pour résoudre cela efficacement, et a commencer bien par un solide interrogatoire des proches du suspect, et des hommes sous sa responsabilité, et bien sûr du suspect lui même. Le capitaine Andreho Tehenor, et obtenir des informations, et des preuves solides pour arriver à convaincre le juge. Au final il était arrivé à avoir le fin mot dans cette histoire. Il se rappelle encore du procès qu'il a infligé au capitaine. Celui-ci allait sans doute se souvenir de son nom "Crissolorio Ostiz" pendant un sacré bon moment. Mais bon ce n'était pas la première fois qu'il s'était occupé de ce genre d'affaire, même si elle n'avait jamais encore impliquait directement un capitaines de la garde, mais plutôt des lieutenant et des simple fonctionnaires civils, ou juste d'autre tâche de son métier moins graves. Cela témoignait sans aucun doute de la confiance croissante de ses supérieurs.

Il était donc assez satisfait à l'idée de cette responsabilité accru que l'on semblait lui confier. Il s'occupait d'affaires de plus en plus importantes, et ce capitaine corrompu était sans doute l'affaire qui allait encore plus faire avancer sa carrières. Il avait entendu en passant dans les rues hier soir, des gardes parler du procès, et se réjouir de sa conclusion en défaveur du capitaine, ou s'en inquiétait au contraire. Cette histoire avait sans doute un peu entachait la réputation soit disant parfaite des soldats d'Elena, et elle devait bien avoir retentit auprès des garde de la cité. Crissolorio s'attendait a cette réaction de la part des gardes c'était normal après tout, mais bon il avait fait ce qu'il devait faire et il avait accomplit sa tâche. Il partirait dans deux jours s'occupait d'une autre affaire, ou il reviendrait dans la cité d'Aldaria pour y faire son premier métier de collecteur sauf si l'un de ses supérieur hiérarchique venait à trouver que l'assigner à la collecte des impôts dans cette cité serait une bonne idée, ce qui lui déplairait fortement, mais heureusement avait peu de chances d'arrivait.

Il espérait sincèrement revenir à Aldaria, car il s'y trouvait sa femme qu'il n'avait pas revu depuis des mois, et elle l'y attendait sans doute, il n'aimait pas être séparé d'elle aussi longtemps. Depuis que l'on lui avait confié cette deuxième tâche il voyageait de plus en plus en dehors d'Aldaria pour exercer sa profession, alors que c'est là-bas que se trouve la personne a laquelle il tient le plus. Mais bon inutile d'y penser maintenant après tout il rentrerait bientôt, et la retrouverait en temps voulu.

Il pensait a cela pendant qu'il se promenait dans les quartiers d'Elena non loin de sa résidence provisoire. Il ne resterai plus que deux jours avant son départ prochain vers Aldaria espérait t-il, et 3 jours étaient passés depuis le procès, il ne restait plus qu'a passer le temps d'ici-là. Sans doute un rapide tour à la bibliothèque de la cité, et quelques promenades suffirait largement a combler ce temps libre. Le soleil se levait à peine à l'horizon a ce moment de sa promenade. Il était vraiment très tôt. A ce genre d'heure tout le monde dort encore sans doute. Pendant qu'il se promenait d'ailleurs il aperçut ce qui semblait être un jeune, et robuste homme qui s'étirait, sans doute réveillé de bonne heure pour un travail matinal.

Qui que ce soit il ne lui porta pas grande attention au début, jusqu'a ce que celui-ci lui adresse la parole, et lui demande de s'asseoir sur le banc pour discuter avec lui. En temps normal il aurait refusé poliment l'offre par timidité, ou par méfiance pur, mais il n'avait pas grand chose d'autre à faire à ce moment précis, et donc il s’assit sur la banc à côté de l'inconnu aux cheveux marron. Il se mit alors à répondre au jeune homme après un avoir réfléchit un court instant sur un ton calme, et très neutre en regardant le soleil se levait sur la cité.

Je me promenai juste dans la cité d'Elena depuis déjà quelques heures. Pour mon travail j'ai déjà accomplit depuis un moment ce pourquoi je suis dans la cité d'Elena.

Puis il se reprit après un long moment à regarder la cité, puis à réfléchir. Il était d'humeur un peu plus bavarde que d'habitude, l'ennui peut-être, et il demanda toujours sur un ton neutre, et calme au jeune inconnu...

Que me voulez vous exactement?

Matis restait encore calme et serein même si le vieil homme était un peu distant. C’était normal après tout, mais il expliqua la raison de sa présence à Elena. Enfin le jeune homme le devina à peine, s’il venait à Elena c’était pour une raison bien précise, et cela ne semblait pas lié à la venue de la princesse. Mais il demanda quand même ce qu’il lui voulait. Il ouvrit un second œil un peu interloqué. Comme si à cette heure on voulait quelque chose à quelqu’un. En tout cas ce n’était pas son cas.

Et si je puis me permettre, pourquoi étiez vous venu ? Pour préparer la venue de la princesse dans la cité ? Quant à savoir ce que je vous veux je vous répondrais ceci. Il est trop tôt pour vouloir quelque chose à qui que ce soit. Et comme je suis en permission j’aime autant profiter d’un repos bien mérité. J’imagine que c’est notre cas à tous n’est ce pas ?

Il écouta avec attention la réponse de son interlocuteur et réfléchit un petit instant. Quel malpoli il faisait de ne pas se présenter. Il avait été éduqué après tout, alors pourquoi ne pas se servir de son éducation pour une fois ? Lui qui avait fait preuve de tant de courtoisie hier soir avec la princesse en ferait il autant avec le vieil homme ? Enfin vieux… Faut dire qu’il était nettement moins séduisant que la princesse aussi.

Mais j’en oubli presque l’élémentaire politesse. Je m’appelle Matis Falkire, Lieutenant dans l’armée impériale originaire d’Elena. Et vous monsieur ?

Le soleil était en train de sortir tranquillement de son sommeil, comme une partie des habitants, tout du moins ceux qui travaillaient tôt. Et Matis aurait été l’un d’entre eux avant-hier encore. Mais pour l’instant c’était repos, et ce pour une semaine. Semaine qu’il comptait bien mettre à profils pour revoir des amis, faire la visite de la cité à la princesse et tout un ensemble d’autres choses plus ou moins importante.

Mais il revint sur la première phrase de l’homme, il disait être présent pour une affaire importante sur Elena mais quel était elle ? Il avait entendu parler d’une affaire de corruption qui mettait à mal la garde de la cité, il y avait un officier et d’autre sur le banc des accusés. Rien de bien pour la garde locale en tout cas, surtout quand on savait le point d’honneur qu’ils mettaient pour montrer leur puissance morale. Et bien honneur ou pas, les voila dans la panade avec une affaire comme celle là. Néanmoins cela ne dérangeait nullement Matis, il aurait aimer lui-même emprisonner le fautif car si quelques uns prenait le pouvoir de cette façon c’était la grande majorité qui perdait la face. Quand lui observait et respectait scrupuleusement la loi judiciaire et morale, il attendait que les autres en face de même. Ce qui, hélas, n’était pas toujours le cas. En ces temps de paix et de richesse nombreux étaient ceux qui se croyait tout permit.

Mais d’où venez-vous ? Vous semblez avoir fait grand voyage pour venir jusqu’à notre belle cité. Et votre affaire n’aurait pas un rapport avec la corruption découverte de la garde ?

Qui ne tentait rien n’avait rien comme disait le proverbe, mais il voulait savoir. S’il répondait par l’affirmative, alors il pourrait lui demander plus d’informations à ce sujet. Dans le cas contraire peut être aurait il son avis sur la question. Et tout avis est bon à prendre pour se forger une idée sensée.

Crissolorio écouta avec attention la réponse du jeune homme, celui-ci lui posa nombres de questions. Il était bien curieux sans doute! Bon il n'avait rien de mal à cela, et Crissolorio réfléchit quelques instants à sa réponse tout en regardant un peu le jeune homme. Celui-ci semblait être assez musclé, et assez vigoureux sans doute un soldat, ou un membre de la garde locale. Qui sait? Il avait peut-être entendu lui aussi parler de l'affaire de corruption, mais bon ce n'était pas le plus important vu qu'il avait boucler cette histoire il y a peu.

Après cette courte réflexion il se décida à répondre très calmement pour satisfaire les interrogations du jeune inconnu.

Je suis venu dans la cité d'Elena pour des raisons strictement professionnels. Qui n'ont rien à voir directement avec la venue de la princesse Esmelda Kohan ,contrairement a ce que vous avez penser un court instant. Et effectivement je suis en repos depuis quelques jours avant mon futur départ à Aldaria, et j'entendais en profiter un peu comme n'importe qui le ferait d'ailleurs pour me reposer un peu.

Ensuite le jeune hommes pensa qu'il était de bon ton de se présenter. Effectivement cela était de la politesse élémentaire, même si Crissolorio ne se vexait pas pour si peu. Il s'appelait Matis Falkire sans doute un nom de noble, il est originaire d'Elena ce qu'il avait compris il y a quelques instants déjà, et occupe le poste de lieutenant dans l'armée impériale ce qui n'avait rien d'étonnant quand on y réfléchit un peu au vu de son physique. Vu que le soldat s'était présenté, bien entendu c'était son tour à présent, et donc il fit de même sur son ton calme habituel.

Je me nomme Crissolrio d'Ostiz. J'exerce la profession de collecteur d'impôts dans la cité d'Aldaria, et d'inspecteur des fonds publics en dehors. Donc je suis un fonctionnaire civil, et vous un fonctionnaire militaire a ce que j'ai entendu, nous travaillons donc tous les deux pour l'état a ce que je vois, cela nous fait un point commun...

Un peu de bruit commençait à apparaître dans la cité. Sans doute les citoyens matinaux qui viennent de se réveiller à l'instant pour aller à leurs travail matinal, et aussi les marchands qui vont préparer leurs échoppes en avance pour plus tard.

Il irait sans doute bientôt à la bibliothèque d'Elena. Même si celle-ci devait être moins pourvu que celle d'Aldaria, elle pouvait quand même démontrer un peu d'intérêt pour lui.

Juste après qu'il ait penser cela le dénommer Matis lui posa d'autres questions un peu plus précises. Il voulait savoir si la raison de sa venue n'était pas l'affaire de corruption dans la garde de la cité. Crissolorio n'avait aucun intérêt à mentir, et il répondit honnêtement aux interrogations de lieutenant.

Je viens de la cité d'Aldaria. Et oui effectivement je suis ici pour cette affaire de corruption. Mes supérieurs m'ont chargés de la résoudre. Ce que j'ai fait avec application. Maintenant la garde d'Elena peux re prétendre à sa réputation d'infaillibilité comme elle le fait depuis toujours à raison, ou a tort. Finit t-il avec un ton un peu ironique. La prétention de la garde d'Elena l'avait toujours amusé, mais bon il fallait avouer que celle-ci était effectivement excellente sans doute la meilleur dans L'empire, mais de là a pouvoir se prétendre légitimement aussi parfaite il y a un pas que les Eleniens franchissent sans aucune hésitation.

Il se rappela aussitôt qu'il avait affaire à un soldat de la cité qu'il venait peut être de vexer à l'instants en disant cela. Donc il s'excusa sur un ton assez sincère.

Veuillez m'excuser si ce que j'ai dit vous aurait déplu. Je dis toujours les choses comme je les pense que ce soit pour le meilleur, et le pire, n'y voyez aucune méchanceté.

Matis avait enfin les informations qu’il attendait, l’homme était de ceux qui étaient détesté par une grande partie de la population. Pourquoi ? Parce qu’il récoltait les taxes pour les ducs et l’Empire, et les gens étaient rarement content de payer les impôts. Impôts qui payaient son salaire à lui pourtant. Et en plus il était inspecteur des finances… Cet homme ne devait pas rire tous les jours et il se demandait quand même comment l’on pouvait faire ce genre de métier. Mais comme aurait dit sa mère, il fallait de tout pour faire un monde n’est ce pas ?

L’homme mit en avant le rapprochement entre leurs deux postes de fonctionnaire et le jeune homme sourit devant la comparaison un peu légère. Le métier de soldat n’était certainement pas comme le sien car lui pouvait rentrer chez lui tous les soirs. Matis lui ne le pouvait pas, et en plus il avait littéralement fait don de sa vie à l’Empire. Et ce n’était pas une métaphore. Il avait déjà remit à leur place des hommes plus jeunes et plus hautain que ce Crissolorio, mais là il n’en avait pas envie et comme il était courtois il ne voyait pas de raison de s’énerver.

Il expliqua bientôt devoir repartir pour Aldaria, ville qu’il n’avait encore jamais vu car cela ne l’intéressait pas. Sa belle mère venait de là bas et quant on voyait le spécimen que c’était il ne voulait pas savoir à quoi ressemblait les autres. Cette région de l’Empire avait une façon de voir la vie qui était différente de celle des habitants locaux. Il ne pouvait pas faire la comparaison avec Glacern, mais il n’avait pas la même pensée que ceux d’Aldaria ou de Gloria. Ils étaient un peu entre les deux, pas vraiment des nordistes, mais pas totalement des sudiste non plus. Du moins c’était l’avis de Matis.

Vous venez donc de loin. Ma belle mère est de là bas, mais je n’ai pas eu un bon retour de cette cité. Peut être suis-je tomber sur le seul spécimen étrange de cette ville. Je me sens bien mieux dans notre bonne vieille forteresse que dans ces villes plus propices à la luxure ou au relâchement du corps et de l’esprit.

Quant à votre métier, je dois avouer qu’il ne me serait jamais venu à l’esprit de le faire. Cela doit être difficile car pas grand monde ne doit vous apprécier non ? Tant les petites gens pour les taxes que les nobles pour la surveillance que vous exercer. Après il faut de tout pour faire un monde, et si vous pouvez empêcher l’empire de Sombrer dans la décadence et la corruption je vous soutiendrais.

L’homme expliqua la raison de sa visite ici et Matis comprit immédiatement de quoi il retournait. Comme il l’avait pensé l’homme était bien là pour la corruption de la garde, ou tout du moins d’un de ses membres. Cela arracha un sourire à Matis, ainsi il avait sous les yeux l’homme qui avait mené à bien les investigations sur la corruption et les deals locaux. En y pensant il se demanda si tous les coupables avaient étés attrapés. Mais ce n’était pas son travail de penser cela.

Quand l’inspecteur s’excusa de sa remarque sur la garde Matis sourit encore plus. Il ne portait pas la garde dans son cœur car il la considérait beaucoup trop souple par rapport à l’armée. Et il avait déjà du séparer plusieurs de ses hommes de bagarres avec des gardes avant de les rejoindre devant les insultes de ces derniers.

Ho ne vous inquiétez pas. Je suis de l’armée d’active, pas de la garde. Je vais là où sont les problèmes et je les résous, je mate les rebelles et autres créatures pas belles à voir. Alors l’arrêt d’un membre de la garde fusse il capitaine ne me fait pas mal au cœur. Surtout pour corruption, ce serait même le contraire. Nous ne devons rien laisser passer sinon qui saurait qui pourrait se mettre à frauder. C’est là que votre boulot prend son importance. Et avec l’expérience que vous semblez avoir vous avez du en voir des situations incroyables non ?

Le jeune homme expliqua que sa belle mère assez excentrique venait elle aussi d'Aldaria et qu'il n'avait pas eu de très bonne impression a propos de la cité, et il avoua préféré Elena. En même temps il n'avait de un jamais vu Aldaria, et de deux il était née à Elena qui était donc sa cité natale. Il n'avait donc pas vraiment d'avis objectifs là-dessus. Crissolorio lui était née à Aldaria et il la préférait, sans doute parce qu'elle était sa cité natale. Il donna donc à Matis son avis avec calme, et réflexion.

J'avoue préféré Aldaria pour ma part. Sans doute car j'y suis née, et pour tout dire je n'apprécie aucunement la violence sous toute ses formes, donc une forteresse militaire n'est pas vraiment pour moi un endroit idéal pour y vivre. Et puis maintenant que je commence à y être connu mieux vaut que je m'éclipse bientôt. Mais sinon je ne préfère pas participer à un débat stérile sur laquelle de nos cité est la meilleure si vous le permettez, car la dernière fois que je l'ai fait ça a dégénéré.

Quand il y pensait il aimait vraiment sa cité natale, presque autant que sa femme, et ses enfants. Que ce soit la magie omniprésente qui y donnait son mystère, et son excentricité, ou ses murailles de marbre blanc majestueuse. Oui Aldaria méritait vraiment son surnom de superbe, elle était vraiment l'une des plus sinon la plus belle ville de L'empire pour lui. Puis ce n'était pas une cité guerrière donc iln' avait peur de chance de se faire attaquer dans la rue par des gens rancuniers. Heureusement d'ailleurs qu'il était escorté lors de ses collectes, et inspection cela calmait les plus énervé de voir dix gardes armés jusqu'au dents.

L'homme ensuite lui donna son avis, et ses doute sur la profession qu'exerce Crissolorio. Effectivement ce n'était pas le meilleurs travail au monde, mais il était très satisfait de sa profession. Il avait l'impression d'être utile, et d'être l'un des meilleurs dans son métier ce qui n'était peut-être pas exagérer en y réfléchissant.

Oui tout le monde ne porte pas dans son cœur les collecteurs d'impôts, et les inspecteurs des finances aussi, mais ces profession sont nécessaire pour le bien de L'empire, et je pense que je suis assez compétent dans les deux. Cela me permet aussi de lutter contre la corruption, et l'abus de position qui sont des fléaux assez endémiques chez les gens hauts placés. Après que seulement quelques personnes tiennent à moi ne me gêne pas. L'amour de ma femme, de mes enfants, et l'amitié de quelques personnes me suffit amplement..

Ensuite le jeune lieutenant précisa qu'il était de l'armée active, et ne portait pas la garde dans son cœur. Tant mieux au moins il pouvait parler librement. Le jeune homme précisa aussi qu'il soutenait l'acte de Crissolorio ce qui était un bon point pour lui car il cette homme ne s'inquiétait pas de la réputation de la garde. Matis demande ensuite si Crissolorio avait eu affaire à des affaires sortant de l'ordinaire.

Oui même si il y a quelques jours je m'occupais d'une affaire plutôt importante par rapport à ceux a quoi je suis habitué, j'ai déjà du classer des affaires de rackette, de crime organisé, de trahison, et j'ai survécu a une tentative d’assassinat. Mais bon ce n'est pas non plus quelques chose de vraiment surprenant a y réfléchir. L'affaire sur ce capitaine par contre sera sans doute un bon tremplin pour ma carrière déjà bien lancé. Dit-il avec un peu de satisfaction dans la voix, mais n'affichant pas de sourire pour prouver cette impression. Puis il demanda au lieutenant.

Bon cela m'arrive peu de parler autant à vrai dire, et je pense que vu que j'ai parlé sans discontinuer de moi, cela serait là moindre des choses d'être attentif à vôtre conversation.

L’homme parlait beaucoup, tout du moins et d’après ce qu’il en disait il n’en était pas habitué. Mais ses paroles étaient pleine de sagesse car rapidement il cessa la comparaison entre les deux cités même s’il n’en pensait pas moins. Il expliqua que son métier n’était pas des plus calmes et ses explications sur les tentatives d’assassinats et autres escroqueries qu’il avait mit à mal impressionnait le jeune homme. C’était dans ce genre de situation qu’il appréciait particulièrement son métier, car dans l’armée, on savait pertinemment qui était son ennemi. Bon il y en avait toujours un ou deux pour se la jouer politique, mais un bon coup de tête et les voila remit dans le bon chemin.

Vous avez raison, la comparaison de nos deux cités ne servirait à rien, elles sont si différent qu’une certaine complémentarité est possible. C’est cela qui fait que l’Empire tient à mon avis. Soyons honnête, si nous étions tous pareil on s’ennuierait à mourir et comme je ne voudrais pas être un politique, et vous un soldat, nous ne pourrions avoir le même poste.

Aldaria est sans doute belle, mais Elena l’est aussi à sa manière, tout comme Glacern ou les autres villes de l’Empire. Après tout nous voyons la réalité alterné par l’expérience de notre vie. Alors arriver à obtenir un avis objectif sur ce genre de question est tout bonnement impossible.

Il n’était pas un de ceux qui dénigrait, rejetait ou mettait à mal les autres cultures impériales, car c’était cela l’empire. Un ensemble de ville et de conté tous différent mais unis pour une même cause, celui de voir la civilisation Humaine d’Armanda survivre et continuer de grandir au travers des âges.

L’homme était ainsi marié et avait des enfants, de fait il avait une vie bien remplit entre ses voyages, son travail et sa famille. Matis espérait qu’un jour cela lui arriverait aussi, mais il était encore jeune et il avait le temps de voir venir.

Je comprends parfaitement votre métier et l’importance de celui-ci. Quand j’essaye de rester dans la légalité et la moralité, j’aime que tous le fasse aussi. Et si quelques personnes comme vous doivent en rappeler d’autre à l’ordre quitte à leur taper sur les doigts alors qu’il en soit ainsi. Je ne me fais aucune illusion sur le genre humain, car on cherchera toujours à assouvir nos plus vils instincts. Mais je pense qu’on peut arriver à passer outre, pour l’instant je ne m’en sors pas trop mal et j’espère continuer ainsi.

L’homme réfléchit un instant avant de poursuivre.

Quant à vos aventures de guerrier des finances, j’aime à penser que votre boulot me permet d’être payé, alors je ne me plain pas et paye scrupuleusement taxes et impôts. Mais je ne pensais pas qu’à Aldaria il y avait des gens si mal élevé qu’ils en viendraient à vous faire assassiner. C’est… Etonnant.

Mais bon vous n’êtes pas hommes à parler, mais tout de même, comment faite vous pour prendre du repos avec un tel travail ? Surveiller finance et actions doit être épuisant à force ? Personnellement, et même si j’aime les problèmes posés par la vie, ce n’est pas le genre de chose que j’aimerais avoir à faire toute la journée…

HRJ : J'espère que ce que je dit n'est pas trop perché ;p.

Le jeune homme comprit la volonté de Crissolorio de na pas entamer un débat sur leurs deux villes respectives. Il avait d'ailleurs une façon de voir la vie assez soutenable, et faisait preuve d'une relative ouverture d'esprit qui n'était pas donné à tous le monde dans ce monde. Ce jeune Matis a sans doute un bel avenir devant lui. Il avait aussi raison sur le fait que aucun des deux hommes sans doute ne voulait exercer le métier de l'autre, et que la différence rendait la vie plus intéressante. Il répondit donc longuement au jeune soldat car il était content pour une fois d'avoir une conversation assez intéressante avec quelqu'un.

Vous voyez la vie sous un bon regard jeune Matis, cela n'est peux être pas la meilleure façon de penser, mais elle est à mon avis largement meilleur que celle de bien d'autres. La différence est une force comme vous le dites, et c'est elle qui donne de l'intérêt à la vie, et fait la force de L'empire en partie selon moi. Ces surprise que la vie ne cesse de nous réserver donne son charme d'une certaine façon que ces dernières soit agréables ou non. La guerre est une profession, un art dirons certain que vous exercer, et qui vous convient. La politique est une autre profession, et aussi un art aussi très différent, mais pourtant les deux sont liés pourtant, et peuvent se confondre. Celui qui fait la différence entre guerre, politique, et même commerce tant que j'y suis ne connaît sans doute aucun des trois de manière approfondie, vous l’apprendrez très tôt vu la jugeote que semblez avoir.

Sur ce monde tous d'une certaine façon est lié, même les actes anodins peuvent d'une certaine façon être important. Le monde est comme un océan gigantesque dénué de vague sur lequel vient tomber des gouttes d'eau qui sont les êtres vivants, ou le hasard. Chacune de ses gouttes d'eaux provoque des vibrations à la surface de cet océan, et interfère avec les vibrations provoqué par les autres goutte d'eau ce qui au final interfère sur le tout. J'espère que vous voyez ce que je veux dire, et que cela n'est pas trop tiré par les cheveux.

Puis il se rappela les propos logique du jeune Matis à propos des cités, et de leur points de vue qui ne pouvait être objectif en aucun cas. Crissolorio lui répondit donc avec son calme habituel.

Vous semblez avoir plus de sagesse que vôtre jeune âge le laisse entendre jeune homme. Comme nôtre façon de voir les choses, chacun de nous a un avis différents sur toute choses, et toutes personnes, et tous pourtant sont sûr d'avoir raison. Cela est encore une origine de la différence de L'empire, et un témoignage de sa grandeur. Que tant d'homme avec des avis, et idées différentes s'allient pour surmonter les difficultés de la vie ensemble témoigne d'un certain lien entre-tous.

Ensuite le lieutenant parla de l'effort qu'il consacrait pour rester dans la légalité, et la moralité, et surtout de son désir que tous le fasse. Donc de son soutient auprès de Crissolorio pour le fait que celui-ci se consacrait à remettre certains sur le droit chemin. Et aussi de son avis qu'il ne considérait pas trop optimiste non plus sur le genre humain.

Oui il faut bien remettre certaine personne sur le droit chemin, cela est le seul moyen efficace pour l'instant d'assurer le bon fonctionnement de L'empire. Vôtre envie de mener une vie juste est louable, mais il ne faut pas non plus voir l'homme comme un être bon, ou mauvais de naissance. Il est entre les deux, et ce sont ses choix, son éducation, ses relations, et surtout ses ambitions et désirs qui font de lui ce qu'il est. Quel est vôtre désir, et ambition à vous? Mener une vie juste, et morale. Servir L'empire de vôtre mieux, et peut-être qui sait un jour avoir une femme, et des enfants? Pour accomplir tout cela vous allez employer tous les moyens donc vous disposez, y compris triompher des obstacles sur vôtre chemin jusqu’à ce que vous accomplissiez vôtre but. Ou que quelqu'un triomphe de vous car vous étiez un obstacle sur le chemin de sa propre ambition ou de sa simple survie. Le monde décidément est imparfait sur cela.

Puis il repensa au propos de Matis à propos du fait que son métier était sans doute finançait par les impôts que récoltait Crissolorio, et de son étonnement d'une tentative d’assassinat à Aldaria contre l'inspecteur.

Oui vôtre métier est payer avec les impôts que je collecte moi, ou l'un de mes collègues comme le vôtre permet de protéger les gens de L'empire qui peuvent ensuite se concentrer sur leurs vies, leurs travail, et ainsi encore payer des impôts pour que ce cycle bien rodé continue même si il y a quelques petits obstacles que je dois enlever car une partie de cet argent récolté sinon est détourné, et cela gêne pour payer les soldats plus, et les services public sans avoir à encore augmenter les taxes. Et pour la tentative d’assassinat disons juste qu'il y en a partout dans L'empire, et que beaucoup de nobles, ou bourgeois fourbes se débarrassent de leurs rivaux comme cela, ou même de membres de leurs propres familles dans les cas les plus extrêmes, mais tous les nobles, et bourgeois ne sont pas aussi sournois au contraire beaucoup sont assez vertueux que ce soit par devoir, ou orgueil.

Pour le repos que vous jugez sans doute dur a avoir pour moi, ne vous inquiétez pas je ne collecte les impôts qu'une, ou deux fois par mois environ ce qui me laisse de la marge pour me reposer, après les tâches d'inspection me sont confiés par mes supérieurs qui me laissent une petite pause après que je les ai accomplis, ce qui n'est pas de refus. La politique, et les inspections nécessitent une attention, et une réflexion qui s'avèrent assez épuisantes surtout si l'on tient à progresser comme moi, et donc il faut savoir se ressourcer de temps en temps.

L'homme était, en plus d'être un fonctionnaire, un homme à la réflexion poussée et très imagée, mais l'avantage de ce genre de réflexion c'était qu'on s'imaginait clairement ce à quoi il pensait. Et son mode de pensé était très proche de celui de Matis, chose qu'il ne pensait pas trouvé chez quelqu'un venant d'Aldaria. Comme quoi tout pouvait arriver et l'on pouvait clairement se tromper. Il l'écouta avec attention, mais comme il partageait pleinement ses idées sur ce sujet il préféra ne rien dire et seulement hocher la tête.

L'homme indiqua qu'il avait rarement vu de jeune homme, soldat de surcroît, avec une ouverture d'esprit tel que la sienne. Il n'était pas quelqu'un d'exceptionnel pourtant, alors des gens comme lui il devait y'en avoir des dizaines au moins, des centaines sans doute. Mais il était reconnaissant et prenait cela comme un compliment.

Je vous remercie, mais je pense qu'il y'a plein de gens comme moi. Sinon nous ne cesserions pas de nous battre entre nous, et les esprits en soient remerciés ce n'est pas ce que nous faisons. Du moins pas tout le temps. L'avantage qu'il y a à avoir une famille impériale c'est qu'on peut tous s'y retrouver, sinon je pense que l'Empire volerait en éclat. Mais il y a aussi le fait que la population ne veut plus connaitre les incessantes guerres entre duchés. Et je la rejoint sur ce point. Nous vivons une ère de Pax Imperi et cela ne me dérange nullement.

La suite de la discussion s'orienta sur le genre humain en général, et la morale qu'il possède plus particulièrement. Matis avait des idées très tranchées sur ce sujet là, et son expérience de vie lui avait permit de vivre des expériences confirmant ou non ses soupçons. Et avant d'ajouter quelque chose à la réponse de son interlocuteur il prit le temps de profiter du soleil naissant. Car il était enfin complètement sorti de son sommeil, la boule de feu gigantesque tant rassurante qu'inquiétante parfois était là. Il dardait de fabuleux rayon l'ensemble de la cité réduisant petit à petit chaque petit recoin d'ombre hérité de la nuit. Ce soleil réveilla tout autant qu'il réchauffa Matis, ce qui lui permit de réfléchir plus vite et donc d’enchaîner les réponses.

J'ai fais dont de ma vie il y a six ans quand je me suis engagé après presque douze ans d'entrainement quotidien. On m'a préparé dès mon plus jeune âge à la guerre et à tuer, à rester en vie et à commander. Ma famille a un passé militaire, mon père est un général de l'armée impériale et conseiller du duc d'Elena pour les questions de défense et sécuritaire. J'ai connu des gens souhaitant se débarrasser de moi pour faire grandir leurs ambitions. Et c'est sans remord que je me suis débarrassé d'eux après leur avoir fait comprendre qu'il n'y avait pas que l'ambition personnelle dans la vie. Et comme on dit dans ma famille, mieux vaut mourir pour l'Empereur que vivre pour soit même. Mais je pense que rester en vie me permet de mieux servir mon Empereur que de mourir.

Concernant les attaques dont sont sujet les percepteurs et les membres de l'administration impériale, je trouve cela révoltant. Heureusement comme vous le dite ils ne sont pas tous ainsi, mais tout de même. S'en prendre à eux et à vous c'est comme si l'on s'en prenait directement aux lois qui régissent notre quotidien. Il y aura toujours des gens qui ne sauront comprendre l'importance de ces lois et des impôts, et ce sont des gens comme vous qui le leur rappelle. Sinon c'est des gens comme moi qu'on envoi. Mais le résultat n'est pas du tout le même. Et utiliser la force contre les nobles ou le peuple n'est jamais sans conséquence...

Matis remercia Crissolorio de son compliment, chose qu'il fait rarement pour le préciser. Cependant le soldat souleva quelque chose de vrai! Il y avait bien d'autres personnes aussi ouvertes d'esprit que lui, même si elles étaient quand même rare. Il parla aussi de l'avantage d'avoir une famille impériale qui donnait une certaine simplicité politique oui, mais d'une certaine façon pour Crissolorio cela signifiait aussi un pouvoir stagnant entre les mains des mêmes personnes, mais il ne jugea pas bon de faire cette remarque, ne voulant pas s'engager dans un débat, ou il pourrait être mal considéré, alors que ce n'est pas son but à la base. Le jeune homme était aussi assez sage pour soutenir la paix régnant dans L'empire en ce moment, oui cela était sans doute un point très important, Crissolorio qui a une sainte horreur de la violence ne peut qu'approuver ce que le lieutenant pensait sur cela, et en plus le peuple préfère souvent la paix, à le guerre, logique car celle-ci pouvait vite ruiner un empire, et détruire la vie de beaucoup d'innocents.

Vous savez tout le monde est unique d'une certaine manière, les gens peuvent vous ressembler, mais il n'y aura jamais quelqu'un qui sera exactement comme vous. Même si cela a du vous être dit, et redit je tiens à le préciser. Oui la famille Impériale est d'une certaine façon le pilier de L'empire, sans eux cela risquerait d'éclater, et il faudrait tout refaire à zéro sans doute. Croyez-moi même dans la famille impériale il se passe des choses assez fourbes niveaux politiques, disons qu'a force je commence à avoir une petite expérience là dessus, et je sais à peu-près quand quelque chose se trame, mais pour l'instant il semblerait que la famille Kohan ne soit pas victime de cela, et c'est tout ce qui compte, une famille royale uni, et tourné vers le même but pour conduire L'empire vers la prospérité.

Le jeune lieutenant parla ensuite de son existence qui était quasiment conçu pour qu'il soit un guerrier. Il avait était éduqué de longues années à la guerre, il parla du passé sans doute très militaire de sa famille, et de l'influence de son père auprès du duc d'Elena. Après bien entendu il parla des personnes qu'il dut tuer pour survivre, et sortit une petite phrase philosophique plaisanta.

Ensuite il parla de son dégoût auprès des personnes agressant les représentants de la loi pour des raisons soit futiles, soit égoïstes. Il avait raison sur ce point il valait mieux pour tout le monde d'obéir à des fonctionnaires comme Crissolorio que de contraindre l'état a utilisé la méthode violente. Cela au moins évite les drames, mais bon tout le monde n'entend pas raison aussi facilement malheureusement.

Pour rester dans le même sujet que vous. Je rajouterai, si quelque chose doit être fait elle mérite quand meure en l’accomplissant, même si cela est un peu extrême j'en conviens entièrement, c'est une certaine manière de définir la priorité de son devoir. Vôtre vie m'a l'air d'avoir été rude et guerrière , je respecte ce genre de tradition qu'a vôtre famille, même si je ne serai pas heureux de l’appliquer à l'un de mes enfants car je préfère qu'ils ne meurent pas par la lame. Disons que j'ai grandi dans la bourgeoisie et reçu une excellente éducation, puis je suis rentrer dans la fonction publique. Education que j'ai dispensait ensuite à mes enfants de mon mieux. Avoir une famille, exercer un métier qui me convient, et surtout avoir un niveau de vie qui me convient, voilà ce qui me suffit pour être heureux de ma vie.

Même si j'avoue que je me suis toujours d'une certaine façon intéressé aux arènes du pouvoir, mais je vais vous épargner un discours ennuyeux là-dessus. Disons juste que des fois c'est aussi périlleux qu'une bataille si l'on ne fait pas gaffe.

Matis comprenait parfaitement ce que soutenait le fonctionnaire quant il parlait de fourberie politicienne, il avait d'ailleurs le même avis même s'il espérait au fond de lui que les Kohans resteraient sans tâches. Mais ce ne serrait pas le cas, il le sentait, peut être pas demain, mais un jour il y aurait une brebis galeuse dans le rang. Et ce serait à des hommes de poignes et de conviction de remettre en rang tout cela. La famille impériale régnait, mais il ne fallait pas oublier qu'elle avait des devoirs envers la population. Qu'ils se pavanent dans le luxe s'ils le souhaitent, mais Matis et les autres viendraient remettre les pendules à l'heure si elles venaient à partir en vrille. Le fait d'avoir rencontrer Esmelda la veille le rassura quelque peut, et il était même triste que les femmes ne puissent pas gouverner. Si à seize ans elle était ainsi, qu'en serait il à vingt ou trente ? Qu'il aimerait être diriger par une femme comme elle, une véritable impératrice. Mais ce serait son frère qui monterait sur le trône. Hélas.

Matis approuva du chef ce que venait de dire Criss, diminutif de son prénom car trop long. Il y avait de la vérité, venant de la part d'un bourgeois c'était étrange. Et c'est là qu'il se dit qu'il avait peut être trop de préjugé sur les gens. Lui qui prônait la découverte de chacun et les valeurs communes se rendait compte qu'il se basait par trop sur les rumeurs. Enfin. Peut être pas trop mais un peu quand même.

Quand il parla de sa famille et approuva la culture de sa famille de bourgeois Matis sentis un certain égard envers son devoir et son histoire. L'homme n'était peut être pas fait pour être militaire il appréciait d'être défendu par des gens comme Matis. Il savait que peu était ceux qui souhaitait réellement prendre les armes pour défendre leurs acquis, Criss semblait être l'un d'entre eux. La guerre c'est bien uniquement dans les livres et quant les autres la font à votre place. Mais enseigner la violence aux siens pour qu'ils apprennent ? Certainement pas. Mine de rien c'était la façon de penser d'une bonne partie de la population... Tant pis.

La violence et le devoir martial de ma famille est hérité des temps où l'empire n'existait pas. Mes ancêtres se sont battu pour le premier Empereur et ont gagnés leurs lettres de noblesse. Depuis nous perpétuons ce glorieux passés et prônons notre attachement à la famille Royale. Il ne faut pas que tous soient comme nous, sinon nous n'aurions que des guerriers et ce ne serait pas bien. Mais je pense quand même que tous, civil comme militaire, doivent être formé à la défense de la patrie. Qu'ils soient noble, bourgeois ou du simple peuple. Si tous peuvent profiter de la paix impériale, tous doivent la défendre et apprendre à le faire correctement. Mais je comprend vos réticences à l'apprendre à vos enfants.

Quant à la politique... Parfois j'aimerais leur rentrer dans le lards, leur faire comprendre que leurs guéguerres personnelles ne font qu'affaiblir l'Empire. Mais si cela continu ainsi et que ça entraîne des troubles je me ferais un malin plaisir à les remettre dans le rang. De grès ou de force, et je n'aurais aucun regrets. Il faut apprendre à manier les mots pour éviter que la lame ne rougisse du sang. Mais parfois il n'y a guère d'autres options, et l'armée est là pour résoudre ce genre de problème.

Matis se leva, le soleil était bien levé, il était maintenant temps de retourner voir les siens. La discussion l'avait sortit de sa torpeur et elle fut d'une qualité bien rare à son avis. Il était bon de rencontrer des gens comme lui de temps à autres. Cela permettait de parler de tout et de rien, et de connaitre l'avis des employés impériaux.

Ce fut un réel plaisir de vous rencontrer Mr Ostiz. J'espère sincèrement que vous n'aurez plus de problème bien que j'en doute. Mais si vos missions vous conduise de nouveau en Elena sachez que je vous aiderez du mieux que je le pourrais. Si nous arrivons à conjuguer nos forces nous pourrions faire des miracles d'assainissement et d'élimination des parasites. Rentrez bien, et dite aux vôtres qu'il n'y a pas que des barbares à Elena. Je vous en serais reconnaissant.


HRP : Je pense qu'on peut en finir là non ? Sinon il a un potentiel ton criss, surtout avec les inspections d'impôt et tout