La guerre continuait de bon train. Malgré la stagnante du siège de Gloria, le morale des troupes du Néant était toujours à son comble. Bien qu'elle ne comprenait pas son frère d'ainsi retarder l'assaut de leur troupe sur Gloria, Lyra tentait tant bien que mal de se contenir la hâte de ses troupes, et sa propre envie d'étouffer entre ses mains nues l'insolente qui avait osé la défier il y avait de cela deux jours. Pour l'instant, elle patientait, attendant que les choses bouge... Que l'on retrouve la sangsue qui avait en sa possession la Dévoreuse... Et aussi qu'elle reçoive des nouvelles de son nouveau lieutenant potentiel... Pour briser la monotonie du grincement des catapultes et de la terre qui tremble, Lyra chassait et supervisait les camps de travaille. Habituellement, si la vermines refusaient de se convertir dans la vérité du Néant, ils était simplement affecté à l'un des camps de travaille qui cernaient Gloria. Les armes de sièges y étaient crée et réparées, et la population infidèle y étaient logé, sous la supervision des soldats Alayiens. Certain Armandéens résistaient, et étaient tué sans considération au moindre signe de révolte. Tout ça de passerait surement autrement si Aldakin supervisait le secteur, mais pour l'heure, ce n'était pas le cas.

Devant elle était agenouillé une trentaine d'hommes, tous âgé entre vingt et cinquante ans... La plupart avaient été découvert dans le sous sol de l'auberge, qui était présentement en proie des flammes. Selon ses agents infiltrés, un groupe de travailleur fomentaient un coup contre l'un des ateliers principales de l'armées Alayiennes. Ce secteur était d'ailleurs le plus touché par le sabotage et le vol. Malgré la sanction mortelle attitré à la rébellion, au sabotage et aux agressions armées, certain natifs continuait de protester contre les fidèles. Pour diminuer les risques d'emeutes et d'intervention rebelles organisé, Lyra avait personnellement décidé d'introduire de petit groupe d'espions ci et là afin de débusquer les pièges avant qu'ils ne soient posés. La dernière opération les avait donc menée à cette petit auberge en bordure de route, jugé dépourvus d'interêt par ses lieutenants et leur soldats qui avaient inspecté les lieux. Une fois le loup dans la bergerie, les agneaux n'eurent jamais le temps de réagir à une frappe aussi imprévisible et organisé que celle qui fut mis sur pied.

Les hommes si haut cités étaient donc des rebelles, du moins en majorité. Certain de ces hommes semblait un peu trop hétéroclite dans le groupe pour en faire partie. Entre autre, il y avait l'aubergiste, un homme d'une quarantaine d'années, mince et sec, comparable à une tige de blé. Il y avait également deux ivrones, trop enivré par le vin et la bière pour réaliser complètement ce qui de passait autour d'eux. L'un des deux hommes de mit d'ailleurs a gerber, soudainement incapable de retenir le liquide fermenté dans son estomac une minute de plus. La général avait déjà interrogé quatre hommes et avait tranché la gorge à deux d'entre eux. En y repensant, c'était peut-être cela qui donnait des maux de cœur à l'ivrogne... Et puis, parmit cet amas de vers se trouvait un scarabée. Vêtu d'une armure légère dévoilant sa carrure imposante, il était celui qui faisait le plus tache dans la toile qu'était les prisonniers rebelles. Il ressemblait vaguement à un guerrier, mais son équipement ne lui permettrait pas de survivre longtemps au milieu d'une mêlée entre deux front ennemis. Un carreau d'arbalète était logé dans sa cuisse et l'homme semblait avoir perdu beaucoup de sang, du moins, suffisamment pour de tenir tranquille. Planté devant son sujet d'interêt, elle fit signe à l'un de ces soldats, qui vint aussitôt à ses coté, se postant sans attendre au garde-à-vous.

-Oui général?

-Qu'est ce que cet homme?

-Excusez moi, Madame, je ne saisis...

Elle empoigna le soldat par le col de son armure et approcha son visage du sien, plongeant son regard d'un noir néant des les yeux bruns et tremblant de son subalterne.

-Qui est cet homme et pourquoi est-il accoutrer ainsi? Est ce plus clair, soldat?... Je peux m'exprimer autrement si tu le désire...

Ses derniers mot glacèrent le sang au soldat, qui, figé, dût prendre quelques secondes pour se ressaisir avant de poursuivre.

-Je...Ahem!... Il ressemble à un gladiateur, Madame... C'est un combattant d'arène, un guerrier de fantaisie... Ce genre de guerrier est payé pour se battre dans une arène jusqu'à la mort... Plus souvent qu'autrement... Mais il peut s'agir d'un...Simple guerrier... L'armure....

Elle pressa d'avantage sur l'armure de son suivant, déjà impatience face au temps de sa réponse...

-L'est-il ou non...

-Il l'est...Madame...

Un autre soldat s'était approché de la général, aussi droit et fixe que le premier. Lyra lâcha brutalement l'armure en verre noir du premier soldat, qui tomba aussitôt à la renverse, et posa toute son attention sur l'homme qui semblait soudainement regretter sa décision. Sans attendre une futur "motivation", il enchaina.

-Je... Je suis déjà aller voir des combats de ce genre, Madame, je n'ai jamais vu pareil accoutrement autre que sur ces hommes...

Lyra émit un espèce de grognement, entre la satisfaction et le mécontentement, hésitante un instant. Le Néant était toujours à la recherche de guerrier talentueux, un peu comme dans l'étoffe du colosse qu'elle avait croisé il y avait déjà une semaine de cela. Et voilà qu'à présent elle trouvait un second colosse, potentiellement intéressant...

-Ces guerriers sont-ils de vrai combattant, ou seulement des lames d'apparat?

- Cet homme, Madame, à tué six de nos hommes avant de fléchir, avec un carreau dans l'omoplate droite et un autre derrière la cuisse, et il a probablement faiblit à cause de sa perte de sang... Non pas à cause des coups...


Voilà qui était un détail intéressant... Elle dégaina l'une de ses deux épées courtes et la fit tournoyer quelque secondes autour d'elle afin de contempler son harmonie exquise avant de la redescendre lentement vers l'homme concerné. Il était probablement au courant que le moindre geste brusque lui vaudrait une salve complète de carreau sur tout le corps, mais il fallait savoir si cela l'importait vraiment de vivre. Lyra mit son épée sous le masque complet du colosse blessé et souleva de sa force surhumaine le menton du gladiateur, afin de pouvoir le contempler directement dans les yeux, même à travers son masque.

-Dit moi vermine... Est ce que tout cela est vrai? Si tu répond correctement, j'abrègerai tes souffrances rapidement, soit en certain...

C'était une journée comme une autre, une journée de plus à se balader aux alentours de Gloria, écumant les auberges, payant les chambres avec l'or des pauvres gens qu'il détroussait après avoir les avoir aimablement délester leurs corps de leurs tête. Ainsi se dérouler le quotidien de l'ancien champion des arènes clandestines. Il en était réduit à brigander, truander et même à se vendre pour pouvoir se payer un peu de confort, bon c'était pas glorieux mais au moins il arrivait à trouver des contrats lui permettant de tuer. C'est après un contrat contre un garde de la cité qu'il avait quitté la ville. Tuer un garde était source de réduction des libertés. Il avait retrouvé son contact, empocher son or, tuer son contractant et piller son or personnel puis il était partit hors de sa ville natal.

Une auberge hors de la ville, plutôt éloigné de celle-ci. Il y avait pris position après s'être enfui afin de se restaurer. Quand il entra il observa les affiches, aucune le concernant pour l'heure. Il se dirigeait alors dans le coin le plus sombre, s'installant et commandant de quoi assouvir sa faim et notamment sa soif. Il restait là, paisible mais à la fois menaçant. Observant. Il y avait beaucoup de passage, mais il y avait encore plus que cela, il y avait des gens qui à peine entré saluer l'aubergiste et disparaissait par la porte arrière. Une réunion, certainement. Quel lieu bizarre pour se réunir, à sa connaissance il n'y avait pas d'arène de combat à cette auberge... Il s'en fichait en fait, il restait là assis jusqu'à ce que l'envie lui prenne de partir.

C'était vers le milieu de l'après-midi, Raziel c'était plus ou moins endormi dans son coin, somnoler serait le terme plus exact... Soudain il fut alerter par un bruit suspect, des hommes armés firent leur entré dans l'auberge, se dirigeant immédiatement à la porte où les nombreux hommes étaient aller. Raziel portait sa main à la garde de son épée. Le sang allait bientôt couler et ses hommes, avec leur équipement avait l'air de soldat. La guerre... Avec tout ça il avait appris que récement la situation, une guerre entre un envahisseur et les peuples d'Armanda. Lui se fichait pas mal des guerres, mais depuis qu'il avait était l'esclave d'Adryne le Tisseur il avait appris qu'une guerre offrait mainte occasions de combattre et donc de s'améliorer et se mettre à l'épreuve. Les soldats faisait sortir tout le monde de l'auberge, ils étaient nombreux, ayant envahit rapidement l'endroit, ils faisaient sortir les hommes qui d'après Raziel c'étaient réuni pour une raison qui lui échappé. Il était le dernier, là où il était, si sombre, les soldats avaient bien faillit ne pas le voir mais une jeune avec une arbalète sembler scruter la salle et finit par remarquer la masse de muscles.

- Toi là-bas! Sors d'ici de suite et suis les autres si tu ne veux pas périr dans l'instant!

En voilà une promesse bien hautaine. Raziel ne se fit pas prier et dégaina son arme se jetant à toutes vitesse sur le jeune homme dans un saut magistral, l'épée en avant. Il embrocha le jeune homme l'amenant avec lui jusqu'au sol. Se redressant il flanqua un puissant coup de casque, écrasant le crâne du pauvre et si jeune soldat entre le sol et le casque. Se relevant il sentit une douleur à l'épaule, un carreaux dans l'épaule. Il tournait la tête cherchant son nouvel adversaire. Il était sur son côté droit. L'homme semblait sourire de satisfaction. Raziel analysait la situation. Treize soldat. Si il voulait avoir une petite chance il lui faudrait cumulé le fait de la restriction d'espace du au limite donné par les murs et chose qu'il n'avait pas faites depuis un bon moment par manque d'occasion, entrée dans une rage de Berserker. Il baissa la tête vers le sol, fermant les yeux. L'homme qui avait tiré un carreaux d'arbalète dans l'homoplate de Raziel s'approcha. Un de ses compagnons l'imita, pensant que le colosse se rendait...

Raziel eu soudainement les muscles qui jouer au yoyo entre contraction et décontraction. Il grognait dans un bruit sourd et maintenu tel une bête sauvage prête à attaquer. Il venait d'utiliser l'image de sa mère morte devant ses yeux pour accélérer son entré en Rage Berserker. Finalement il se redressa vivement en hurlant.

" RRRHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!! "

Les deux soldats tombèrent au sol. Celui qui avait tiré le carreaux se vis immédiatement décapiter par l'homme enragé. Deux soldats en armure lourde approchèrent du gladiateur, avec pavois, un ayant une masse d'armes et l'autre une hache de combat. L'homme au sol se redressa et dégaina deux épée courte. Trois contre un, un combat inégal... Logiquement, mais à cet instant présent la logique n'avait plus lieu d'être, les guerriers berserker était si rare que plus personne ne savait réellement comment affronté ses hommes enragé qui continuais à se battre jusqu'à leur dernier souffle de vie où jusqu'à ce qu'il soit trop affaiblit pour tenir leur rage. Raziel courut vers les soldats lourd.
Amorçant un saut sur celui à la masse d'arme il lançait un coup d'épée sur celui juste à côté avec la hache. Celui-ci para le coup avec son pavois mais effectua un recul sous la force du coup. Le premier tenta de briser le thorax de Raziel mais le gladiateur prit appui sur son bouclier pour s'élancer en hauteur et lui retomber comme une pierre dessus. L'homme eu le temps de levé son pavois mais se retrouva écraser entre son propre bouclier et le sol.
L'enragé qu'était en cet instant précis Raziel, posa un pieds sur la main du soldat pour l'empêcher de le frapper, il leva La Sanglante, lançant son coup mais deux épée ralentir son coup et dévièrent l'arme sur le côté, Raziel balança une bon crochet du gauche à frêle soldat qui avait voulut sauvé son camarade, l'ayant sonné il reprit son action mais fut dégagé de dessus sa victime par une charge latéral effectuer par l'homme à la hache.

"AAAAAAAAAAAARRRRRGGGGGGHHHHHHHHH!!!!! "

Il venait d'augmenter dans sa rage. Il se ressaisit et exécutant une charge mortel sur le fautif tout en balançant de multiple coup d'épée, mais le pavois ne céder par... Hors il y avait des murs et le soldat à force de reculer fut bloquer contre un mur, il tenta une esquive mais le gladiateur lui flanqua un coup de pied puissant dans la jambe, déstabilisant l'homme et enfin il pu enfoncé son épée dans l'ennemi. Encore, encore, encore jusqu'à ce que les tripes sortent en même temps que l'épée sorte avant de refaire une entrée fracassante dans le cadavre. Nouvel interruption, un coup puissant dans le dos faisant mettre genoux à terre à Raziel, l'homme à la masse d'arme venait de frapper et son camarades aux épées courtes enfonçait l'une d'elle dans le mollet gauche de Raziel.
Dans sa rage il ne ressentit pas l'étendue de la douleur comme il se devait. Alors il coupa net les jambes de son ennemi attrapant le genoux de l'homme sans tibiat, le tirant vers lui. Raziel finit par lui planter son épée dans l'abdomen et lui martela la figure de coup de poing.
Une piqûre, un nouveau carreau mais dans la cuisse cette fois, se relevant de plus en plus en rage il voulut charger face à lui mais le son provenant de derrière lui le força à regarder dans son dos tout en se retournant. Le soldat lourd tentait une nouvel attaque afin de renvoyer au sol le gladiateur! Pas cette fois! Raziel esquiva en prenant appui sur son mollet gauche ouvrant un peu plus la plaie récente. Il couru récupérer son épée et dans sa lancer il fonçait sur le soldat lourd, un carreau lui passa devant les yeux, combien d'autres était arrivé?
Se projetant de toute sa masse sur le soldat, il pu le coincé entre lui et le comptoir de l'auberge. Frappant inlassablement la tête de l'homme il finit par enfoncé son épée dans la gorge de celui-ci tout en recevant deux carreau, l'un se flanquait dans son bras droit, l'autre ripant sur son épaulette. Il effectua une dernière charge aveugle jusqu'à ce que sa lame tranche et quelqu'un en prime au vue du cris de douleur.
Finalement Raziel avait était affaiblit jusqu'à ne plus être en rage de berserker et il tomba, genoux au sol. Les soldats ne l'exécutèrent pas. Raziel fut ligotait solidement et conduis à l'extérieur.

Son sang coulait de ses nombreuses plaie, trois carreau fichait encore dans son corps. Une femme bien entourai arriva, il n'entendait plus trop, luttant pour restait conscient car il était extrêmement épuisant d'entrée en rage. Finalement il se faisait relever la tête par une épée... La femme lui parlant alors et cette fois étant assez près pour qu'il arrive à entendre.

-Dit moi vermine... Est ce que tout cela est vrai? Si tu répond correctement, j’abrégerai tes souffrances rapidement, soit en certain...

Mais non d'une Arène, de quoi parlait-elle? Il n'était pas en état de réfléchir... Il tentait une réponse.

" J'ai... j'ai pas... *tousse* ... Je n'ai pas entendu... Votre conversation, alors comment... Comment bien répondre? "

Il toussa encore, mais cette fois parce qu'il riait comme un fou, cela l'amusait beaucoup qu'on lui demande une chose et qu'il ne sache pas de quoi on lui parle. Son corps ensanglanté bougeait au rythme de son ricanement étouffé dans une toux de douleur.

" Et je ne demande... Pas à ce qu'on abrège... *tousse* ... Mes souffrances! Moi je les aimes! " déclarait-il aussi joyeusement que son état lui autoriser.

Il fit tout de même l'effort surhumain de se relever, non sans difficulté, d'abord la jambe gauche pour prendre appui car c'était la plus apte, puis abaissant son buste, la tête forçant sur la lame il effectua une poussé considérablement douloureuse afin de se redresser. Une fois bien debout, une fois que de nouvelles gicler de sang était sortit de ses blessures, il ricana encore.

" Tout ce que... Je peux dire c'est qu'on... *tousse* ... C'est bien amusé! "

Elle ria, sérieusement, ce qui était plus que rare. Cela ne s'était pas produit depuis le début de cette guerre. Elle avait effectivement eu quelques rictus, mais jamais un rire franc, ce qui suffit à inquiéter la cinquantaine de soldats du Néant. Habituellement, lorsque Lyra agissait de façon peu commune, c'est qu'elle prévoyait trancher la gorge de quelqu'un. Mais elle n'en fit rien. Alors que les soldats commencèrent à paniquer en voyant le guerrier se remettre sur pied, la général resta de glace devant ce nouveau colosse, même armé et dressé devant elle. Elle se promit toutefois d'étriper celui ou ceux qui avaient laissé un prisonnier armé, blessé ou non.

-Tu t'es bien amusé?... Tu es pourtant en sang...

Elle tendit rapidement la main et tira si fort qu'elle arracha la visière de métal qui se trouvait devant le visage du balafré. Il n'était pas "laid" car il n'était pas aussi défiguré que son frère Dradrok, mais il ne pouvait être qualifié de "beau". Son corps parsemé de cicatrices témoignaient de son passé violent. Une autre âme perdue se battant pour une cause perdue. Elle empoigna le visage maintenant dévoilé du berseker, réduisant considérablement la distance entre leur deux corps.

-Pour qui te bas-tu, vermine? A qui sacrifies tu ces âmes? Quel esprit immatériel t'as dupé, guerrier?...


Elle le dévisageait de ses yeux sans fond, d'un noir si profond que le commun des mortels pouvaient presque y voir leur fin. Elle sentait le souffle malodorant de son interlocuteur souffler sur son visage, elle pouvait voir la moindre imperfection sur le visage du guerrier meurtrie. Elle pouvait facilement lui tordre le cou et en finir là, mais elle avait envie de s'amuser... Elle se retourna rapidement sur elle même, arrachant l'arme du guerrier affaiblit de sa force titanesque. Elle fit quelque pas en s'éloignant du blessé, jugeant l'arme massive d'une seule main en la balançant à gauche et à droite. Une aura désagréable s'émanait de l'arme. C'était de la magie... Elle planta cette dernière de manière sec dans le sol et retourna son attention de nouveau vers l'inconnu qui maintenant difficilement sa structure massive debout.

-Comment les infidèles te nomment-t-ils? Quel est ton nom, vermine?


Elle lâcha l'arme avec dégout et eu l'étrange réflexe d'essuyer sa main sur ses habits, comme si la lame avait été couverte de saleté d'un quelconque genre. Elle n'aimait pas la magie, au point tel que toucher un objet couvert de cette énergie la dégoutait au plus haut point. Cependant, malgré son aversion, elle avait remarqué un détail plus qu'intéressant. Habituellement, les créatures de ce continent étaient cernée d'une espèce d'aura de magie, un espèce de voile abjecte qui volaient autour d'eux, plus au moins présent selon l'individu. Cependant, l'énergie que la général avait capté sur le guerrier ne provenait pas de lui, mais de son arme. Il était donc dénudé de toutes formes de magie, tout comme l'autre colosse qu'elle avait rencontré auparavant. S'il n'avait pas de magie en lui, il devait donc avoir basé son existence sur le maniement des armes et le perfectionnement de ce dernier, au lieu de le gaspiller à apprendre à contrôle la magie. S'il devenait un membre de leur armée, il ne perdrait donc pas une partie de sa force en renonçant à la magie, et puisqu'il n'avait rien à abandonner, possiblement qu'il serait plus enclin à accepter... Oui, l'étranger l'intriguait au plus haut point. Lyra n'était pas stupide. Des soldats du Néant mourraient tout les jours, et devaient être relevé par d'autre hommes, des hommes redoutables en puissance si possible. Elle s'approcha de nouveau de l'homme, toujours sous le regard des prisonniers et de ses hommes. Elle leva sa tête d'une nouvelle pression sous son menton et le dévisagea de nouveaux.

-Je ne sens pas de cette magie empoisonné en toi, guerrier... Mais ton arme en est infectée... Pourquoi as tu enchanté cette arme, et gâché par le fait même la beauté de sa constitution?...

C'était beaucoup de question, mais ce n'était pas comme si la Serviteur du Néant avait autre chose à faire que d'écouter les réponse de son nouveaux jouet. Si ses réponses étaient pertinente, peut-être allait-il voir le soleil se lever sur un autre jour.

Elle riait franchement et de bon cœur semblait-il. Ce qui tirai un rictus à Raziel. Au moment où il se redressa celle-ci ne bougeait aucunement.

-Tu t'es bien amusé?... Tu es pourtant en sang...

S'apprêtant à répondre il fut couper dans son élan quand la femme posa la paume de sa main contre la visière de son heaume pour finalement lui arracher par la force cette visière. De rage alors qu'il sentait que son visage se faisait examiner, il contracta la totalité de sa masse musculaire, se créant un nouveau saignement.
Ses yeux ayant eu un afflux de lumières auxquels ils n'étaient pas habitué, ses même yeux qui observer le monde au travers des troues de la visière du heaume. Ils furent très rapidement clos, toute cette luminosité était douloureuse comme le coup d'épée qui lui avait valu la grande cicatrice de son visage. Finalement son visage fut empoigné, ce contact sur son visage le déstabilisait, c'était presque une chose oublier.
Certes chez sa marraine il enlever son casque mais en aucun cas sa marraine ne lui touchait le visage, sachant combien il s'en trouvait perturber. Dans un sens son casque était comme l'assurance d'être une machine à tuer, une arme sans sentiments. Son heaume intégrale lui cachant son visage, qu'on ne puisse lire les expressions de son visage et qu'un son métallique sorte lorsqu'il parlait, tout cela lui faisait perdre son humanité, la seule chose qui le rendait humain était son corps bien visible.
Quand le visage de la femme fut bien proche du sien et que par la même occasion elle atténua considérablement la quantité de lumière qui entré dans le casque, Raziel entrouvrit les yeux.

-Pour qui te bas-tu, vermine? A qui sacrifies tu ces âmes? Quel esprit immatériel t'as dupé, guerrier?...

Tant de question, si futile! Il ricanait une nouvelle fois se retenant de tousser pour ne pas cracher sur le visage, bien trop proche à son goût, de la femme.

" Je me bas pour le plaisir de tuer, parce que n'ayant plus d'arène je n'ai plus de limite. Je sacrifie ses âmes à rien d'autre que à ma lame! Et pour finir il n'y à aucun esprit qui ma dupé, celui dont je suis censé dépendre m'a contacté une fois depuis il me fiche la paix et je m'en porte très bien, ma seule religion est l'arène! Dans l'arène un combattant est au-dessus du commun des mortels, dans l'arène on se bat pour l'honneur et la gloire, quelque soit l'issu si on s'est bien battu on se souviendra de nous... Enfin désormais je n'ai plus d'arène alors je tue et me bat pour ne pas perdre la main! "

Alors que les yeux totalement noir semblait analyser les traits de son visage, alors qu'il avait fait l'énorme effort de se retenir de tousser, il fut des plus heureux quand la femme sortit son visage de devant le sien, pouvant ainsi tousser de bon cœur tel un damné. Il se sentit délester de "La Sanglante". D'abord sa visière maintenant son arme! Mais que voulait-elle à la fin? Il restait tout de même debout, il se remit droit après avoir tousser à la limite de se tuer et ses yeux était de nouveau fermer... Cette lumière! Il y en avait trop.

-Comment les infidèles te nomment-t-ils? Quel est ton nom, vermine?

Un sourire amusé s'affichait sur ses lèvres, cette femme ne semblait pas trop savoir quoi penser de lui, plutôt dans la même phrase elle l'avait cataloguer de vermine pour le respecter en suivant par la nomination "guerrier" et finalement elle revenait à vermines. L'indécision de cette femme amuser Raziel. Certes c'étais quelqu'un fait pour ôter la vie mais il avait une certaine éducation alors il se présenta et au complet, chose rare, mais il se forçait à ouvrir lentement les yeux afin de voir qui avait vue son visage. Certain soldat était dans son champ de vision, surement curieux et essayant de s'assurer qu'il était vraiment humain car quand il avaient tenté de lui retirer son heaume, même à demi-conscient il avait faillit leur briser le crâne en envoyant des coups de sa tête dans leur direction ce qui les avaient dissuadé d’insister.

" On m'appelle Le Bourreau Sanguinaire, je suis l'ancien champion des Arènes Clandestine de Gloria, c'était mon titre en tant que Gladiateur. Sinon au niveau légal et pour la cité de Gloria je suis Raziel Knort. "

Il arrivait de mieux en mieux à contrôler sa toux d'épuisement, se muant en un râle constant frôlant un grondement sourd. Alors qu'elle lâchait l'épée de Raziel, s'essuyant la main et revenant vers lui, approchant à nouveau son visage de celui du Bourreau. Décidément soit elle avait un problème de vue, ce qui ne serait aucunement étonnant au vue de ses yeux, soit elle aimait juste être très poche des gens. Levant alors la tête de Raziel pour que leur visage soit à nouveau face-à-face.

-Je ne sens pas de cette magie empoisonné en toi, guerrier... Mais ton arme en est infectée... Pourquoi as tu enchanté cette arme, et gâché par le fait même la beauté de sa constitution?...

Il eu le visage qui se durcit par des traits de colère, il contrôla sa respiration afin de ne pas tousser et répondit.

" On dirait mon défunt père! Je ne l'ai pas gâcher comme vous dites je lui est donner l'immortalité, c'est ma marraine qui me l'a enchanté quand je l'ai eu et que ma La Sanglante aurait put briser de part la rudesse des combats. Elle est parfaite ainsi, qui peu se targué d'avoir encore sa toute première lame, avec lui et intact! Qui peut se targuer d'avoir entailler la patte d'un dragon avec sa toute première lame sans que celle-ci se brise dans les écailles, cette arme est bien plus elle est le prolongement de mon corps et de ce fait je me devais d'accepter cet enchantement qui lui a permit de m'accompagner dans tous mes combats sans jamais se briser. Je n'ai pas gâcher la lame, non car l'enchantement est un enchantement pour que jamais elle ne se brise et elle n'en a besoin d'aucun autre! Si ma lame se brise! Ce serais comme perdre mon bras alors je récupérerais tous ses morceaux et fragments pour la reforger! "

Après sa longue tirade il ne put s'empêcher de tousser, décidément il avait connu plus grande forme. Il avait parler de son épée bâtarde comme si il avait parler d'un être vivant important et à ses yeux "La Sanglante" était plus ou moins vivante, il lui arrivait même de lui parler. Il avait tant fais couler de sang, tant démembrer de personnes, tant transpercer d'idiot avec sa lame, sans jamais la lâchait sauf face à Adryne où sa main avait finit par céder.

" Pour ce qui est de la magie je n'en ai jamais fait, aucun intérêt, si on se trouve face à un utilisateur de magie, une charge pure et simple parsemer d'esquive pour ne pas prendre de sort en pleine face et le combattre à portée d'épée suffit à neutraliser le mage. Un mage, une fois qu'on l'empêche de faire usage de magie, n'est plus que l'équivalant d'un mendiant qui va prier pour rester en vie! "

Il parlait en connaissance de cause. Il arriva enfin à ouvrir un peu plus les yeux, désormais entrouvert il pu un peu mieux voir la femme lui faisant face.

-Tu peux dire ce que tu veux, Raziel Knort, dit le Bourreau sanguinaire. Pour moi, tu n'es qu'un chien parmi tant d'autre... Tout comme ces fous qui se disent rebelle... Cependant, contrairement à eux, tu sais mordre, chien, et je dois reconnaître que je trouve cela assez intéressant...

Elle fit un signe de main à l'un de ses hommes. L'ordre se répéta au reste des soldats, conscient de la manoeuvre à suivre. Une vingtaine d'arbalète se déchargèrent d'un même coup, et autant d'homme perdirent la vie au même instant. Huit hommes vivaient toujours, Raziel y compris. Ils n'avaient pas été épargné par gentillesse: suite au rapport de Lyra face à Aldakin, son comportement impulsif lui avait été gravement reproché, comme si elle avait offensé le grand esprit, comme si elle oserait contredire les ordres du Néant...La général retourna près de l'épée de son interlocuteur, agréablement perdue dans ses pensée, réfléchissant à chaque possibilités qui s'offraient à elle quant aux moyens de disposer du colosse. Elle pouvait facilement le tuer, mais c'était la beaucoup trop rapide, et tant d'autre choix s'offrait à elle. Décidée, elle dégaina l'une de ses deux épées et tourna lentement autour de l'arme magique planté dans le sol.

-Tu es un chien sans maître... Tu es un guerrier sans but... Tu es un homme sans foi... Tu es... Un peu comme ton épée...

Elle appuya son arme contre le métal de l'épée bâtarde en continuant de marcher lentement autour de cette dernière. Le métal noir absorbait toutes trace de magie, et tant que son épée touchait l'arme, elle perdait tout ses pouvoirs. Une petite éraflure sur le métal suivait la course de l'arme en verre noir.

-Tu vois, tout comme cette arme, tu possèdes une puissance potentielle assez... Intéressante... Cependant, tout comme elle et son enchantement, tu repose ta force sur la magie... Pas directement, mais tu te sers de cette essence abjecte pour gagner en puissance... Malheureusement pour toi, la magie ne sert a rien face à la puissance du Néant...

Elle continua de tourner autour de La Sanglante, éraflant le métal jusque là impeccable. Elle savait pertinemment quelle impacts son geste devait avoir pour le guerrier, et c'était ce qui était intéressant. S'il osait faire un pas, il se retrouverait avec dix carreaux dans le dos. Peut importait une potentiel protection magique ou physique, car la force des projectile perçait l'acier le plus épais et le verre noir des carreaux absorberait la moindre barrière défensive, la moindre manifestation, aussi passive soit-elle, comme la protection de ces-dits esprits totem. Des êtres encore plus faible que les Esprits "supérieur". Il n'y avait qu'un esprit supérieur, un Seul, l'Unique... Le Néant.

-Ta lame et toi possédez une faiblesse commune...

Elle appuya fermement sur la lame de l'épée a deux mains avec le coté tranchant de sa propre arme et pria doucement d'une voix claire et posée.


Elle posa sa main gauche sur la garde de l'épée du bourreau et leva sa main droite, armé, dans une lente prise d'élan. Elle fit concorder le coup parabolique de sa lame avec les dernières paroles prononcé et frappa La Sanglante horizontalement, au milieu de la lame. La puissance du choc du Néant* fut concentré sur le mince fil de la lame en verre noir. Comme si elle fut faite de fer blanc, la Sanglante rendit l'âme, tranchée net à environ vingt centimètre de la garde. Lyra remit son arme dans son fourreau et conserva ce qui restait de l'autre dans sa main gauche. Elle regarda Raziel dans les yeux, maintenant que ceux ci était bien ouvert.

-Voici la puissance du Néant! Ce qui différencie les larves des chiens, et les chiens des puissants... Armé de cette... chose, tu as réussit à abattre six de mes hommes... Je dois te l'accorder, tu es l'un des chiens les plus fort que j'ai croisé sur ce continent depuis ma résurrection... Je vais donc te proposer quelque chose, toi qui n'a ni dieux, ni maitres...

Elle balaya l'épée brisée devant elle, puis dans un rapide mouvement, elle tourna sur elle même et alla frôler le cou du guerrier de la lame tranché de sa propre arme.

-Ou bien, à l'instar de ton épée qui semblait te rendre si fier, je te tranche en deux et termine ta misérable existence de rebut de la société... Ou bien...

Elle se retourna et alla en direction du restant de lame plantée dans le sol à quelque pas de là. Elle enligna les deux extrémités brisée de l'arme et ferma les yux un instant. Dans sa poigne et dans son esprit, elle s'appropriait l'arme, elle faisait de cette objet un prolongement de son bras. Elle ouvrit les yeux. Dans un bref éclat qui semblait tordre la matière même de l'arme, les deux pièces se soudèrent l'une à l'autre, tremblant d'un mouvement saccadé. Puis, une vague de ce qui semblait être... rien, un absence de matière, traversa l'arme, changeant drastiquement son apparence. Elle était à présent constitué de verre d'un noir si sombre qu'il semblait aspiré la lumière ambiante. La garde solide laissait jaillir d'elle une longue lame épaisse, tranchante des deux cotés. »Elle tendis la nouvelle lame en direction du berseker, un léger sourire aux lèvres.

-... Tu pose le genou au sol et jure fidélité au tout puissant Esprit du Néant! Il est la Totalité, il est l'Unique! Sous son règne, tu ne seras plus un simple chien de guerre, tu seras un partie de lui, partageant sa puissance, recevant de sa grande générosité... Et châtiant comme bon te semble le moindre infidèle osant cracher sur le nom de ton Maitre, notre Maitre à tous... Je suis la Tigresse du Néant, Général de ces légions, je suis l'une des mains armées du Néant, je suis Lyra du Néant, ta maitresse, ou ton bourreau...


(*>> Choc du néant (équivaut au sortilège de choc, fait voler les ennemis plus loin))

-Tu peux dire ce que tu veux, Raziel Knort, dit le Bourreau sanguinaire. Pour moi, tu n'es qu'un chien parmi tant d'autre... Tout comme ces fous qui se disent rebelle... Cependant, contrairement à eux, tu sais mordre, chien, et je dois reconnaître que je trouve cela assez intéressant...

Un signe de la femme, un cliquetis annonçant la mort, un sifflement, un son étouffé, vingt hommes morts, un bruit sourd de crâne effectuant un "Bonjour" avec le sol. Des survivants il fut le seul à avoir sa réaction. Le sang coulant au sol lui fit avoir un grand sourire, la peur des autres vivants lui fit avoir une lueur digne d'un psychopathe n'attendant qu'une occasion pour tuer, l'odeur de la mort l'amena à lécher ses lèvres de plaisir, sa musculature se contractant, il lui fallait tuer pour se calmer, il lui fallait tuer pour assouvir son désir meurtrier. Il devait malheureusement se contenir. Mais son corps tout entier exprimer une chose, une seule vérité, il ne tarderait pas à ôter la vie de quelqu'un.
La femme semblait pensive, étant retourner auprès de l'épée de Raziel, lui ne l'avait observer qu'un bref instant car ses yeux se perdaient dans le sang des corps qui crée petit à petit une flaque dans laquelle, de sa hauteur, il pouvait se voir et revoir toutes ses tueries.

-Tu es un chien sans maître... Tu es un guerrier sans but... Tu es un homme sans foi... Tu es... Un peu comme ton épée...

Il était bien pire qu'un chien, il était une bête sanguinaire, il était bien plus qu'un guerrier c'était un Berserker. Sa phrase sonnait creuse tel un souffle de vent caressant son casque, il savait que sa se passait mais n'entendait pas. Du Sang, DU SANG!!!
Soudain un bruit familier, il tourna la tête et dans l'incompréhension la plus total il observait la femme qui tournait autour de "La Sanglante", sa propre épée rayant le métal de son épée bâtarde, il fut fasciné par ce geste comme hypnotiser.

-Tu vois, tout comme cette arme, tu possèdes une puissance potentielle assez... Intéressante... Cependant, tout comme elle et son enchantement, tu repose ta force sur la magie... Pas directement, mais tu te sers de cette essence abjecte pour gagner en puissance... Malheureusement pour toi, la magie ne sert a rien face à la puissance du Néant...

Elle continuait son petit manège, dans son dos il sentait la tension des soldats à l'affût du moindre de ses gestes. Elle ne faisait pas grand chose de nouveau et son regard fut de nouveau accaparé par le sang, tout ce sang, délicieusement glorifiant, sa manquer d'organes, de tripes... du sang, Du Sang! DU SANG!!!

-Ta lame et toi possédez une faiblesse commune...

* Tu radotes! Moi je veux du SANG!!! *

Son des plus désagréable, son arme venait de briser, la femme venait à nouveau d'obtenir l'attention de Raziel, il respira de plus en plus fort, ses yeux se perdait dans un folie, par moment on ne voyait plus que le blanc de ceux-ci, se retournant... Inconscience? Non il luttait pour ne pas laisser place à sa rage berserker, il n'était pas en état de la tenir et de survivre, même si mourir au combat était la plus belle mort sans son épée ce n'était intéressant de se lancer vers la mort. Elle le fixait dans les yeux avec des yeux totalement noir. Mais ce n'était pas de la peur qu'il ressantait, c'était une douleur qu'il contenait, une colère qui le consumé, elle venait de l'amputé.

-Voici la puissance du Néant! Ce qui différencie les larves des chiens, et les chiens des puissants... Armé de cette... chose, tu as réussit à abattre six de mes hommes... Je dois te l'accorder, tu es l'un des chiens les plus fort que j'ai croisé sur ce continent depuis ma résurrection... Je vais donc te proposer quelque chose, toi qui n'a ni dieux, ni maitres...

Alors qu'elle balaya la lame brisé, ce fut rapidement qu'elle tournoya sur elle même pour finalement frôler le coup de Raziel avec le bout de lame sur la garde.

-Ou bien, à l'instar de ton épée qui semblait te rendre si fier, je te tranche en deux et termine ta misérable existence de rebut de la société... Ou bien...

* MORT! SANG! *

Ses pensés devenait de plus en plus bestial, primaire. Son esprit avait bien du mal à contenir la bête en lui.
La femme retourna vers l'épée et par un phénomène qu'il lui était impossible de comprendre son arme était de nouveau là mais elle était en verre noir. La femme lui tendait La Sanglante.
Raziel n'en revenait pas, elle ne s'en rendait peut-être pas compte mais la femme venait d'obtenir la loyauté infaillible de Raziel juste en réparant sa lame aussi facilement.

-... Tu pose le genou au sol et jure fidélité au tout puissant Esprit du Néant! Il est la Totalité, il est l'Unique! Sous son règne, tu ne seras plus un simple chien de guerre, tu seras un partie de lui, partageant sa puissance, recevant de sa grande générosité... Et châtiant comme bon te semble le moindre infidèle osant cracher sur le nom de ton Maitre, notre Maitre à tous... Je suis la Tigresse du Néant, Général de ces légions, je suis l'une des mains armées du Néant, je suis Lyra du Néant, ta maitresse, ou ton bourreau...

* TUER! MORT! SANG! *

Raziel fit céder ses liens, il approchait alors lentement ses mains de son épée, caressant la lame, il la reprit par la garde et ses yeux examinèrent la lame au complet, était-ce un tour de passe-passe ou réellement son épée bâtarde. Il retrouvait alors les tâches de sang sécher là où elle devait se trouvait, mais il en cherchait une en particulier vers l'extrémité, une fois trouver il lécha le sang, puis colla sa langue à son palais tout en fermant les yeux. Finalement un sourire malsain s'affichait à ses lèvres et il ne put se retenir de dire.

" Tu es encore là père! Je m'en voudrais que tu ne sois plus là, ce souvenir de ta mort par ma main et ma belle Sanglante est trop pure pour disparaître! "

Il ouvrit à nouveau les yeux, de son regard heureux et reconnaissant qu'il plongeait dans les yeux de Lyra, il baissa la tête signe qu'il se soumettez de plein gré. En partie, pour le moment son esprit n'était pas à la réflexion.

* TUER! SANG! MORT! *

Il se retourna et regarda les autres prisonniers les yeux avides de sang, la langue étiré tel une bête sauvage carnivore face à sa proie sans défense. Il levait son épée qu'il abattit avec violence sur un homme lui sectionnant un bras, puis il la plantant à dix reprise rapidement dans son torse et finalement il lui coupa la tête. Il rangeait son épée dans son fourreau. Ce fut au tour de l'homme juste à côté, il le souleva par la tête et vint le mordre à la paume d'adam en l'arrachant avec les dents, puis il le martelas de coup lui défonçant le crâne à grand coup de poing et de tête. Une fois chose faites il se tourna vers Lyra.

* OUI!!!! *

Son esprit était en paix, il avait tuer, couvert du sang des malheureux, qui se mêlée au siens il posa un genoux à terre.

" Je n'ai jamais crue en quoi que ce soit que l'arène! Je ne jure pas fidélité à quelque esprit que se soit... Par contre je vous jure Fidélité, loyauté et dévotion totale à vous, Lyra du Néant! Par mon épée, par ma vie, quiconque vous défieras devras d'abord m'affronter sauf si vous voulez qu'il en soit autrement. Vous êtes ma maîtresse! Mon Arène! Je donnerais ma vie pour vous! "

Se redressant il sortit son épée de son fourreau la levant vers le ciel et apposant son poing gauche sur sa poitrine il dit.

" Celui qui mourra pour toi te salut! Maîtresse je serais votre bourreau, votre Gladiateur, votre Berserker personnel! "

Il trancha ensuite son front avec sa lame et jetant le sang de son front au pied de Lyra, par ce geste il venait de lui offrir jusqu'à sa volonté propre. Et par ses mots il venait également de lui révélait qu'il était un Berserker ce qui donnerait une bonne explication à Lyra sur le pourquoi de la mort de six soldats face à une lame enchantée.

Pour certain, la religion était une prière à chaque jour. Pour d'autre, c'était une offrande, pas nécessairement vivante, à l'esprit vénéré. Pour d'autre encore, comme s'était le cas du colosse, leur religion était le combat, leur temple: les champs de bataille. Ils ne juraient que leur par lame, il ne vénérait que le sang et l'acier. Ils étaient en quelques sortent des fanatique de la vie et de la mort, de l'absence de réflexion... Ce genre d'individus n'était pas vraiment des plus intéressants pour Lyra, se riant de leur réflexion stupide et de leur vénération absurde.  Il n'avait qu'un divin, et il ne se trouvait pas au milieu d'un champ de bataille. Peu importe ce que les hérétique comme la femme de Gloria pouvait bien penser, le Néant était l'ordre, la justice. Il était symbole de paix pour tout les fidèles, et passait aux yeux des infidèles comme le bourreau de tous. Ils étaient aveugles...

Raziel semblait de plus en plus nerveux, comme s'il était prêt à bondir à chaque instant en hurlant vers Lyra. elle avait vu juste, son épée était sa foi, et elle venait de la brisé sous sa force la plus ridicule, afin de la faire renaitre plus puissante que jamais. Le guerrier sembla étonné de cet évènement, du moins, les traits de son visage s'étaient détendue quelque peu. Il fit céder ses lien et la général leva une main afin d'empêcher les arbalétrier de faire leur travail. Il avança vers elle et déposa lentement ses mains sur le verre noir. Elle le laissa prendre son arme, visiblement en contemplation devant la nouvelle forme de son arme. Néanmoins, elle resta sur ses gardes. Un geste de trop et elle l'enverrait valsé et ce, sans sa tête. Il inclina cette dernière vers elle. Visiblement, son "cadeau" avait réellement eu un point dans son jugement.

Ce fou à l'esprit dérangé avait l'air du type d'homme qui ne savait exprimer leur joie que par la violence et le sang. Un autre esprit tordu sur ce continent corrompu. Le Néant venait y faire de l'ordre, mettre au pas les fous de ce genre et utiliser leur force à leur avantage. Il venait de tuer deux inconnue sans la moindre retenu, avec une violence jouissive dans son regard. S'il s'avérait contrôlable, chose que la général ne doutait pas un instant, elle se ferait un plaisir de tester ses soldats contre lui, voir littéralement de quoi il était fait. Après son second acte de violence pur, il revint vers Lyra, l'air plus calme, plus réfléchit, le plus qu'il était capable du moins... Il posa le genou au sol lourdement et prononça ce qui semblait être une promesse d'engagement total. Il s'engageait à elle, ce qui en venait à s'engager au Néant. Il n'y avait pas d'autre chemin possible. Chaque coup de son épée serait une prière au Grand Esprit, alors qu'il le veuille ou non, il serait l'un des croyant les plus appliqué.

" Celui qui mourra pour toi te salut! Maîtresse je serais votre bourreau, votre Gladiateur, votre Berserker personnel! "

Elle regarda le sang couler sur le front de Raziel. Un dévoué... Il aurait très certainement un grand intérêts à mettre ses..."talents" à son service et à celui de son Maitre. Un Berseker était un homme fanatique de nature, n'obéissant à aucune lois. Ils étaient des tornades au milieux du champs de bataille, capable de dévaster une armé dix fois plus nombre qu'eux. Leur seul point faible résidait dans les attaques distante, mais Lyra se promit mentalement de voir à disposer de son nouveau jouet de manière logique. Elle franchit les peu de pas qui la séparait de son nouvel engagé et planta son regard dans le sien. Le sang maculait son visage, ne faisant qu'empirer son apparence déjà quelque peu repoussante. Il intimiderait peut-être leur opposant qui sait... Elle passa sa main sur le visage de Raziel et recueillit un peu du sang qui coulait de la plait. Elle prit la main droite du guerrier et traça un large cercle grossier sur le dos de sa main. Elle leva sa main et lécha une goute de sang qui perlait à son pouce, habitude et manie de la général à toujours gouter le sang qui venait à toucher ses mains. Le gout ferreux en bouche, elle recula, lança à Raziel:

-Tu abandonne ici toute magie, toutes protections de ces esprits grotesque. L'Unique te protégera, l'Unique te guidera. Je fera de toi ma lame, et si tu oses me trahir ou trahir notre maitre à tous, je te tuerai de mes mains. On ne crache pas sur la générosité du Néant...

Elle lui fit un signe de main ascendant, l'intimant à se lever.

-Tu as posé un genou par terre en tant que vulgaire larve, un guerrier sans âme. Tu te relève à présent soldat de la fière légion du Néant et ce, jusqu'à ta mort... Ceci est un privilège, Raziel du Néant, alors ne me déçoit pas...

Sous le cercle du sang apparaissait rapidement le cercle des adaptes. Un tatouage donné par l'Esprit du Néant représentant un cercle en constante croissance. Il était pratiquement vide pour les nouveaux venu, et plein pour les Serviteurs du Néant. Seule la foi pouvait remplir ce cercle. Une fois plein, le guerrier renaitrait sous la force d'un serviteur du Néant à sa mort, rare privilège pour les plus dévoué, tel que Lyra. L'armure du guerrier se brouilla également. À l'instar de sa lame, le métal muta lentement sur le corps du Berseker, passant de l'acier au verre noir.


(je te laisse décrire la transformation, tu peux refermer ton haume si tu veux)

En un tour de main, elle venait d'enrôler une machine de guerre vivante, qui de plus semblait dégager soudainement un fanatisme croissant à son égard. S'était une bonne chose en soit, car la général pouvait considérer une loyauté totale de la part du guerrier. L'armée du Néant avait déjà fait face à plusieurs désertion, qui avaient évolué en chasse à l'homme, avant de retrouver le corps du déserteur sur le sol, terrassé par la malédiction du Néant. L'unique était puissant et généreux, mais ne tolérait pas être trompé, surtout pas par de simple mortel trompant sa confiance et sa bénédiction par peur ou à cause de vulgaire sentiment. Elle était comme son maitre, même si ses pulsions la poussait à gouter le sang et sentir les trippes, il en relevait une raison plus profonde qu'une vulgaire envie de tuer. Elle était le bras armée de l'Unique, une partie de lui matérialisé dans le corps d'une jeune femme. Apparence trompeuse, tout comme la plus belle des fleurs.

Elle croisa les bras, assistant avec une légère satisfaction à la transformation du colosse, maintenant son serviteur et esclave. Une armure noire des plus atypique apparue sur son corps au muscle surdéveloppé alors que son casque se refermait de nouveau devant son visage. Il était un soldat après tout, un homme pouvant mourir sans nom et sans visage, il n'avait donc pas besoin de ce dernier... Il la salua de nouveau, équilibrant visiblement son corps à la nouvelle forme de son armure. Elle tendis son épée simple en direction du colosse et d'un rapidement mouvement, elle projeta cette dernière dans le sol, à un centimètre près du genou de Raziel.

-Prend là! Si tu peux manier ton arme d'une main, rien ne te sert d'avoir une main vide. Apprend l'art du maniement de deux lames, ce sera ton premier assignement... Lorsque ce sera fait, revient me voir à ma tente...

Elle claqua des doigts et pointa les quelques survivants de l'attaque, de l'exécution et de la barbarie de Raziel. Ses hommes se mirent aussitôt au garde à vous, prêt à exécuter la moindres de ses paroles.

-Libérez les! Ils s'occuperont de propager gentiment le message de ce qui arrive lorsque l'on complote contre le Néant... Filez, larves! La Tigresse du Néant vous l'ordonne!

Aussitôt libérez, probablement motivé par les paroles de Lyra, les quelques hommes détalèrent en direction de la forêt, gémissant de peur. Certain trébuchèrent même sur le sol en fuyant les lieux, les jambes tremblantes par la terreur qui les paralysait. Elle se retourna vers ses soldats, dont Raziel faisait à prensent partie.

-Raziel, tu iras avec mon lieutenant, prenez la moitié des hommes et sécurisez le chemin jusqu'aux campement, je resterai avec les soldats...J'ai à faire...

Elle lança un coup d'œil en direction du bâtiment enflammé, puis ses yeux retournèrent sur le colosse.

-Prend cette assignation comme un test... Si tu vois de la vermine, captura la, si elle résiste, tue-la... Nous nous reverrons au campement, mon suivant...


(J'ai terminé pour ma part, je te laisse conclure si tu veux..)

Sa nouvelle Maîtresse était une grande guerrière sans nul doute, car en un coup d’œil elle avait remarquer le déséquilibre désagréable que ressentait Raziel, elle lui jetait alors une épée longue à ses pieds.

-Prend là! Si tu peux manier ton arme d'une main, rien ne te sert d'avoir une main vide. Apprend l'art du maniement de deux lames, ce sera ton premier assignement... Lorsque ce sera fait, revient me voir à ma tente...

Un don, une offrande, un cadeau... De sa Maîtresse! Si vite! Raziel était vraiment fière d'avoir choisi de devenir le serviteur de Lyra, il attrapait l'épée longue d'obsidienne de sa main gauche, elle avait une lame moins longue que son épée bâtarde, elle était moins lourde, mais suffisamment pour compenser et lui faire retrouver l'équilibre, et au final la lame serait très maniable ce qui était en conclusion que des avantages aux yeux du gladiateur.
Désormais il allait pouvoir effectuer des attaques bien plus meurtrière qu'auparavant, il pourrait choisir de frapper d'une épée où des deux, il pourrait expérimenter d'autres technique... Tout cela l'obligerai à s'améliorer encore et toujours plus.

-Raziel, tu iras avec mon lieutenant, prenez la moitié des hommes et sécurisez le chemin jusqu'aux campement, je resterai avec les soldats...J'ai à faire..

Il levait alors les yeux de son cadeau pour regarder sa Maîtresse, suivre un lieutenant? Il cherchait l'homme du regard et celui-ci fut vite repérer car suite aux ordres de Lyra la moitié des soldats se mirent en rang derrière l'homme. Bien il avait trouver celui qu'il devait suivre.

-Prend cette assignation comme un test... Si tu vois de la vermine, captura la, si elle résiste, tue-la... Nous nous reverrons au campement, mon suivant...

Il croisa alors ses deux épées devant son torse en se tenant droit.

" Oui Maîtresse! "

Alors que Lyra s'en allait, Raziel cherchait à ranger ses armes, mais rien ne lui convenait... Il observait alors longuement ses nouveaux brassards, de longue protection finissant en pointe entre les coudes et les épaules. Alors une idée grandiose lui vint à l'esprit, pourquoi ne pas faire de ses protection la zone où il rangerait ses épées? Il cherchait du regards quoi utiliser pour son objectif soudain. Oui les soldats morts de sa main en armure lourde! Il se dirigeait vers les cadavres, prit les protection de leurs avant bras, des pièces d'armure lourde, larges, épaisse, solide, parfait! Il prit lma masse d'une de ses victimes lors du combat dans l'auberge. Puis il s'évertuait à modeler le tout pour en faire des pseudo fourreaux.

Ceci lui pris un certain temps, mais les autres soldats n'osèrent pas déranger le colosse. Enfin fini, il mit ses deux oeuvres autours de ses avant-bras, les fixant solidement puis il glissait les épées à l'intérieur des espaces pour ranger ses épées, lames vers sa tête, garde vers ses mains. Un problèmes... ça glissait! De rage il frappait un cadavre et se fut le lieutenant, qui comprenant le but de Raziel, venait à son secours pour l'aidait à crée de quoi faire tenir les armes.
Une heure plus tard, c'était réellement finit. Tout tenait, tout fonctionnait, il amena sa main droite à sa gauche et dégaina son épée bâtarde et de la gauche il dégainait l'épée longue le tout dans un croisement en X des lames et plutôt vite. Il était satisfait. Puis une autre idée lui venait. Il rangeait ses épées mais cette fois lames vers le sol.
Ainsi rangeait, ses épées était comme une réel extension de ses bras, lui laissant ses mains libres. Il bougeait alors ses bras dans quelques mouvement vif et se fut dans un rire sadique qu'il comprit qu'ainsi rangeait il était pouvait êtres bien plus meurtrier et pas de risque de se faire désarmer. Bien voilà, finit.

" Je suis prêt lieutenant! "

Le gradé fit un signe et le groupe se mit en marche Raziel un peu en retrait seul à l'arrière pour fermer la marche.

(Terminer également!)