La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
« Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être assouplies. Une identité doit être établie avant d'être transcendée. » Scott Peck
Race :Humain
Nom :ORÉTOILE
Prénom :Ambre
Surnom :/
Titre :/
Date de naissance :06 Septembre 1732, un matin de pluie.
Age réel :21 ans
Age vampirique :/
Lieu de naissance :Dans la chambre de ses parents, dans le petit village d'Amaryllis.
Lieu de vie :Amaryllis, un petit village noyé sous la verdure, près de Gloria
Rang social :Petit peuple
Poste/emploi :Guérisseuse
Guilde :Aucune
Compétences
Spoiler:
« La confiance en soi ne remplace pas la compétence. »Olivier Lockert
Alignement :Bénéfique
Arme principale :Aucune
Autres objets :●Son médaillon, offert par sa mère pour ses quinze ans et qu'elle ne quitte jamais, représentant un arbre dont les branches s'entre-mêlent pour former un A; au dos se trouve une épingle longue comme une phalange, difficilement repérable si l'examen de l'objet n'est pas minutieux.
● Quelques herbes sèches et fioles à demi vides de divers remèdes, qu'elle considère comme son trésor.
Art du lancé (poignard, petite hache...) : Aucun niveau
Art de la parade (bouclier ou arme) : Aucun niveau
Arc : Aucun niveau
Arbalète : Aucun niveau
Mains nues/pugilat : Catastrophique
Equitation : Maître
Totem :totem et niveau, cette partie sera remplie par le staff
Style de magie principal :Humaine
Puissance magique innée :Correct
Niveau magique :A ne pas confondre avec la puissance magique innée, il s'agit ici du niveau de magie que possédera votre personnage au moment où vous allez commencer à jouer. Ce niveau est bien sur étroitement lié à la puissance magique innée (si vous avez un faible niveau de naissance vous ne serez forcément jamais un très bon mage). Ne remplissez pas cette partie, cette décision revient au staff mais notez bien que vous pourrez faire évoluer ce niveau au fil du jeu.
Physique et caractère
Spoiler:
« Il n’est description pareille en difficulté à la description de soi-même. » Montaigne
Physique : Pas vraiment belle, plutôt jolie, mais surtout douce et touchante, voilà ce qui conviendrait le mieux pour décrire la fragile humaine. Car fragile, Ambre en a toute l'apparence. Petite et menue, avec une taille de guêpe et peu de ces formes qui caractérisent les femmes et que, plus jeune, elle rêvait d'avoir. Sa longue chevelure blonde, presque châtain, s'harmonise parfaitement avec le bleu tendre et clair de ses yeux pétillants, dont le centre des iris est d'un bleu plus soutenu, qui ressortent dans une peau de pêche blanche, bien que halée par le soleil. Le plus frappant dans ce visage attendrissant, ce n'est ni la bouche fine aux lèvres bien dessinées, ni les hautes pommettes ou le front plat, mais bien ce regard profond et perçant; débordant de bienveillance, il ne semble non pas juger et condamner, mais comprendre et aider. Une petite fossette se dessine sur sa joue droite quand elle sourit, ajoutant une touche enfantine à son visage en ovale parfait. Ses petites mains sont fines et ses longs doigts souples sont habitué a manier les potions et les différentes herbes dont elle a besoin pour les faire. Mais si l'on passe outre ce joli minois un peu rêveur, on découvrira sur le cou fin et pâle plusieurs traces de morsures de vampires, ainsi que une sur le poignet gauche. Voila pourquoi la jeune humaine préfère garder sa chevelure détachée, la laissant se répandre librement jusqu'au creux de ses reins, et balancer au rythme de sa démarche posée et légère.
Caractère : Naïve, rêveuse et peu sûre d'elle, voilà comment l'on pourrait décrire la jeune femme. Pourtant, la personnalité d'Ambre est bien plus profonde que cela. D'une nature douce et généreuse, la guérisseuse ne trouve pas de plus grand plaisir que celui d'aider les autres et de pratiquer son art. Elle aime le calme, la forêt et la pluie, le soleil et les rêves, la Nature et la Vie dans son ensemble. Extrêmement sensible, elle se pense faible n'a pas une très haute opinion d'elle même. Et pourtant... Qui aurait cru que sous ce visage innocent se cachait un mental d'acier, une détermination et un courage exceptionnel ? Personne, bien sûr, pas même elle. Faisant éternellement passer ses besoins après ceux des autres, elle n'a, pour échapper à cette vie trop étroite, que ses rêves. Car bien qu'éprise de liberté et voulant voyager, car curieuse de tout, le carcan dans lequel elle vécut enferma ses désirs de voyage au fond d'elle ; et par peur de blesser les êtres chers a son cœur, elle se taisait et se contentait d'admirer les étoiles qui, pense-t-elle, veillent sur elle. De nature confiante et sociale, la guérisseuse aime le contact avec ses semblables et n'a aucun ml a se faire aimer de ceux qu'elle approche. Peut être cela l'aidera-t-il un jour a réaliser son vœu d'enfance le plus cher, un vœu qu'aujourd'hui elle pense ne jamais voir se concrétiser : trouver un compagnon pour partager sa vie, qui lui apporte la tendresse dont elle a besoin. Charmant, me direz vous ? Oui, sans aucun doute, car c'est une jeune personne tout a fait charmante et d'humeur égale, qui aime le rire et la bonne humeur. Mais ce portrait n'est tout a fait juste. Qui pourrait être si parfait ? La réalité, c'est qu'Ambre est aussi très crédule, un brin feignante et étourdie. Très maladroite, combien de fois a-t-elle entendu, enfant, sa mère soupirer devant un vase cassé ou un verre brisé ? Aujourd'hui prisonnière, elle se délivre de ses chaînes par la pensée, s'envolant mentalement vers cette liberté que, finalement, elle n'a jamais put connaître. Se découvrant une force mentale insoupçonnée, elle est persuadée qu'un jour elle pourra se libérer, et sa nature optimiste lui permet de garder espoir quoi qu'il arrive. Bien que craintive, elle a le courage de ne pas céder a la panique devant Lorenz, auquel elle a finit par s'habituer... et que, fait étrange, elle aime autant qu'elle le hait. Mais après tout, ne lui a-t-il pas sauvé la vie ?
Mes liens
Spoiler:
«L’amitié, c’est gérer les affinités. L’amour, c’est concilier les différences. »Anonyme
●Ses parents, Milania et Kelhan, deux guérisseurs ; elle ne les a pas revu depuis sa capture, et ignore ce qu'ils sont devenus. Très protecteurs, elle tient énormément à eux, et réciproque.
●Ses deux frères, Jessyan et Crily, elle les adore ; elle n'a pas non plus de nouvelles d'eux depuis sa capture, mai suppose qu'ils sont restés avec ses parents.
●Bae, son cousin. Sa mère est morte en couches, il ne l'a donc jamais connu, et son père la suit deux ans plus tard après une chute de cheval. Il est recueillit par une lointaine famille cousine de sa mère, Pral et Elianne, qui, ne pouvant avoir d'enfant, l'aiment comme un fils. Bien que le mariage entre Bae et Ambre eut été prévu, elle ne le considère que comme un frère. Mais depuis l'attaque des vampires, elle ne sait pas ce qu'il est devenu : vampire lui aussi, au service de Lorenz, libre comme l'air et de retour chez lui ou simple cadavre nourrissant les vers des bois ?
●Lorenz Wintel, dont elle est la prisonnière. Ses sentiments pour lui sont confus et elle ne sait pas vraiment lequel, de la haine, la crainte, ou l'amour, est le plus fort. Cruel, c'est lui qui a fait d'elle une captive, la séparant de ses proches ; elle a toutes les raisons pour le craindre et le haïr, et pourtant...
●Sa tante Elianne, gentille et effacée, elle chérit Bae plus que tout le reste, mais éprouve aussi beaucoup d'affection pour Ambre, qui l'adore.
Derrière l'écran
Spoiler:
« Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
Petite présentation : Double compte d'Hyrriena
Rythme rp : cf Hyrri
Particularités rp : Aucune
Comment avez vous découvert le forum : cf Hyrri
Le code du règlement :
Automne 1732, par une matinée pluvieuse. Quelque part en Armanda, une femme s'effondre dans son jardin, les deux mains crispées sur le ventre. Son époux accourt, la relève, l’amène a la maison avant de mettre a bouillir de l'eau. Guérisseur, tout comme sa femme, il connaît les plantes qui soulagent la douleur et faciliteront la venue au monde du nouveau membre de la famille Orétoile. Milania soupire. C'est son second enfant, le premier – Jessyan, petit garcçon au visage grave et aux yeux clairs sous sa tignasse châtain claire- est à côté d'elle, fixant d'un regard inquiet sa mère allongée.
-Tu es malade, maman ? Demande-t-il du haut de ses trois ans.
Mais non, elle ne l'est pas. Elle ferme les yeux, soupire. Fille de riches commerçants de Gloria, elle commençe très tôt a s’intéresser aux plantes et à leurs vertus pour le plus grand déplaisir de ses parents ; c'est en soignant une de ses amies malades que celle-ci lui présente Kelhan, un guérisseur amateur, fils de paysans, n'ayant ni le temps ni l'argent d'étudier son art. Ils deviennent rapidement proches, Milania apprenant au jeune passionné de la nature comment se servir d'elle pour faire le bien. Les années passent et, arrivés a l'âge adulte, les deux jeunes gens a présent amoureux décident d'unir leurs vies. Milania est alors ruinée et déshéritée par sa famille, qui se refuse à se lier par les liens sacrés du mariage à une si pauvre famille, salissant ainsi leur nom. La jeune femme s'installe alors chez son nouvel époux et ses parents, jusqu'à avoir suffisamment d'argent (dont une partie qu'elle a gagné en revendant l'argenterie de sa famille, volée lors de son dernier séjour chez elle) pour s'acheter une petite maison à Amaryllis, le village voisin de celui de son mari. Ils agrandissent peu à peu les lieux, mais étant tous les deux guérisseurs, l'argent ne coule pas vraiment à flot. Seul le frère de Kelhan vient les aider quand il n'est pas occupé par ses champs. Son aide est, d'ailleurs, toujours la bienvenue.
Rouvrant les yeux, elle contemple la grande pièce dans laquelle elle se trouve. Allongée sur le grand lit, elle peut voir, au travers de la porte entrouverte menant à la deuxième pièce de la maisonnette, le feu qui chauffe l'eau et son Kelhan penché au dessus de la grosse bouilloire de métal. Dehors, l'eau frappe doucement les carreaux ; ce n'est pas vraiment une pluie, mais pourtant cela semble être un signe de mauvaise augure pour l'enfant a naître. Jessyan, lui, est né par un heureux jour d'avril, bercé la mélodie des oiseaux profitant du soleil, se souvient elle. Elle serre les dents sous une nouvelle contraction, la douleur l'égarant quelques instants, et remet en route ses pensées. Ce n'est pas vraiment la vie qu'elle avait autrefois espéré, rêvé pour ses enfants. Une maisonnette constituée de pièces seulement, un petit jardin où poussaient les plantes dont ils avaient besoin pour leurs potions... Heureusement qu'il y avait le bois a côté, où ils pourront aller jouer une fois grand, et les grands prés tout près. Serait-elle restée chez elle qu'elle aurait probablement eu les meilleures sages femmes de la région. Mais elle est heureuse, songe-t-elle en détaillant les traits fins de Kelhan ; sa descendance pourra-telle l'être aussi ? D'ailleurs, comment l’appelleront-ils, ce petit a naître ? Quelques heures plus tard, enveloppée dans des tissus, Ambre regarde sa mère de ses grands yeux bleus limpides de bébé. Celle-ci, heureuse, la serre contre elle avant de s'endormir. « On avait déjà un garçon, maintenant une fille, c'est parfait. » est sa dernière pensée.
Pourquoi Ambre, me direz vous? Et bien pourquoi pas, après tout ? Il s'agissait simplement d'un hommage à la grand-mère de Milania, que celle ci avait adoré. Mais quoi qu'il en soit, l'enfant garda ses yeux bleus innocents, et grandit entouré de ses deux frères, Jessyan et Crily, puisqu'un autre avait vu le jour deux ans après elle. Sa mère, cultivée puisque venant d'une famille aisée, lui apprit à lire, compter, lui parla de l'histoire dArmanda, des guerres qui y faisaient rage et des races qui peuplaient cette terre. Passionnée par tout cela et curieuse d'apprendre toujours plus, Ambre était une élève appliquée et attentive qui buvait littéralement les paroles de Milania dont elle retenait sans soucis chaque leçon. Mais ce qu'elle aimait par dessus tout, c'était aider se mère à cueillir les plantes pour les préparations curatives donc elle avait besoin, et l'accompagnait chez ses patients. Trop timide pour parler avec les gens, elle se contentait donc d'apprendre en observant ; mais rapidement, le contact avec autrui lui permit de faire disparaître ce trait de personnalité, et elle apprit a rassurer les patients pendant que l'un de ses parents les soignait. Elle décida donc, tout naturellement, de suivre la voie de ses géniteurs en devenant elle même guérisseuse. En parallèle, elle commença a développer ses dons magiques seule, aucun de ses parents n'ayant véritablement développé de dons magiques ; encore une bizarrerie de la nature, la nature semblait avoir oublié une génération. Ce fut rapidement une source d’ennuis pour la petite famille, Ambre utilisant ses pouvoirs comme bon lui semblait et quand elle en avait envie -ou qu'elle n'en avait pas envie aussi d'ailleurs. Ne sachant pas vraiment comment manier cet art, il lui arrivait de s'en servir sans s'en rendre compte. Il fallut donc constamment rester avec elle, bien que quoi qu'il en soit son jeune âge l'oblige -à 10ans, on ne se promène pas seul- et au bout de longues et pénibles disputes, punitions et autres, l'enfant finit par comprendre que la magie n'était pas un jouet, pour sa plus grande déception. Elle adorait cela, mais, obéissante, apprit a se contrôler pour ne pas s'en servir, se refusant d'être un fardeau pour ses parents. Au bout de quelques semaines toutefois, ses parents l'envoyèrent -difficilement, mais ils savaient que c'était pour le bien de la fillette- chez son oncle, Pral, dont l'épouse, Elianne, était magicienne, un fait rare pour une famille de paysans. Le voyage fut rapide, et l'enfant se lia vite avec son cousin Bae, le fils adoptif de Pral et Elianne, adopté encore tout jeune.
De deux ans son aîné, c'était un garçon serviable et d'humeur égale, croquant la vie à pleines dents et aidant volontiers ses parents aux champs. Ses yeux verts et ses cheveux bruns, toujours ébouriffés, contrastaient fortement avec les yeux bleus et les cheveux blonds de son père adoptif ; ce qui n’empêchait pas ce dernier de l'aimer comme son propre enfant. D'une nature plutôt explosive, il s'entendait à merveille avec sa cousine discrète et sage, les deux formant ainsi un contraste intéressant et amusant à un quelconque observateur extérieur.
L'apprentissage dura un an, durant lesquelles les leçons de magies côtoyèrent les travaux au grand air ; la fragile Ambre, auparavant régulièrement malade, s'endurcit, sans pour autant perdre cette fragilité qui la caractérisait. Jamais seule, il y avait toujours quelqu'un pour veiller à ce que rien ne puisse lui arriver. La blonde enfant, que les animaux adoraient, passait ainsi de nombreuses heures en compagnie des bêtes de Pral, à s'occuper de ses chevaux, qu'elle apprit a monter. C'était toujours une détente bienvenue, car, si Elianne était une femme douce et généreuse, elle n'en était pas moins un professeur exigeant, cherchant au mieux a développer les capacités magiques de son élève. Elle l'aida comme elle put, mais elle même n'étant qu'une mage correcte, elle ne put lui apprendre à contrôler davantage sa magie.
C'est ainsi qu'elle guérit un jeune poulain, à peine né, qui souffrait d'une méchante infection des poumons ; apte mieux que quiconque d'autre à comprendre le petit être, elle sut lui administrer, dans un calme parfait et une paix totale, les remèdes nécessaires a sa guérison. Le blessé se révéla en fait être une femelle, d'un blanc pur, qu'elle nomma Gaïa. Elle passa, à partir de cette instant, de nombreuses heures a chérir sa nouvelle amie, galopant dans la nature en compagnie de Bae et/ou de son oncle. Aussi fut-il décidé que, après un petit peu plus d'une année passée en compagnie de la famille de son cousin, il était temps qu'elle rentre chez elle. Le retour de la jeune fille fut fêter avec fortes émotions, chacun se précipitant pour serrer contre lui la blonde enfant.
Avec le retour à la maison reprirent les leçons d'histoire armandéenne, de calculs, d'écriture, dispensées par Jessyan qui, lui, souhaitait devenir professeur et avait apprit auprès d'un vieil ami et riche de sa mère, en échange d'une année de services comme homme à tout faire. Sa mère lui apprit également à tenir un ménage, sachant parfaitement qu'aussi libre que voulait être sa fille, elle n'en restait pas moins fragile et ne supporterait pas de vivre sur les routes. Il lui fallait un époux qui sache prendre soin d'elle et la protéger.
Or au fur et à mesure que les années s'écoulaient, la demoiselle s'épanouissait, grandissait (à peine) et s’embellissait. Toujours accompagnée par l'un de ses frère, surprotégée par des parents trop inquiets, la jeune fille, de constitution fragile, n'apprit donc jamais a se battre. Elle ne s'en plaignit pas, ayant apprit à ne rien dire afin de ne pas blesser qui que ce soit, mais se demandant parfois ce qui lui valait une telle surveillance constante de la part de sa famille ou de celle de son cousin. Peut-être sa mère aurait-elle dû lui expliquer que, encore nourrisson, Ambre avait été très malade, et que cette maladie avait manqué lui coûter la vie ; peut-être aurait-elle dû lui expliquer qu'elle craignait pour sa vie à chaque instant depuis sa naissance, car elle la savait incapable de se défendre seule ; peut-être aurait-elle simplement dû lui dire qu'elle l'aimait. Mais elle n'en fit rien, laissant la jeune fille devenue une ravissante adolescente rêvait de sa liberté dont elle était privée sans en avoir la raison. Car quand elle pouvait être seule, elle s'asseyait et rêvait, aux côtés de Gaïa qu'elle avait ramené avec elle et pour laquelle Crily avait construit un petit abri dans les prés jouxtant la maison, de milles et uns contes de fées qui se réaliseraient. Mais, et on lui avait pourtant régulièrement répétée, la vie n'avait rien d'un joli rêve. L'éducation stricte de ses parents et sa nature généreuse lui apprirent toutefois à prêter davantage attention aux désirs d'autrui qu'aux siens, et les garçons du village s’intéressèrent rapidement à son joli minois. Mais bien sûr, le nez en l'air ou dans ses herbes, elle n'y prêta aucune attention, rêvant d'un amour bien plus pur, magique (et impossible) que celui que pouvait lui proposer ses prétendants. Les seuls pour qui elle éprouvait de l'amour étaient ses frères et son cousin Bae, qu'elle voyait encore régulièrement.
Leur relation avait toujours été bonne, mais tandis que le temps passait, l'adolescent, devenu un jeune adulte, commença à voir sa cousine adoptive d'un autre œil. Il vint la voir régulièrement, parfois avec ses parents, parfois sans, mais toujours sous l’œil à la fois amusé et exaspéré de son père, prenant soin d'elle et l'assistant dans ses guérisons. Il fut d'ailleurs là quand, le printemps 1752 venu, sa tante décida qu'il était temps qu'elle accomplisse son rituel du totem; La jeune femme se mit alors à rêver de ce qu'elle pourrait recevoir, de quel don lui conviendrait le mieux. Elle avait apprit par cœur la liste de ceux que Elianne connaissait et, tout en la tournant et retournant dans sa tête, elle écouta distraitement les consignes de son aînée. Elle accomplit toutefois le rituel avec succès et fut doté de l'esprit Cheval. Surprise, un peu décue de ne pas avoir eu la Loutre, qui lui aurait permit de réussir ses remèdes et potions, et de la conforter dans son choix de devenir guérisseuse, elle finit par comprendre que, pour elle qui aimait tellement la douceur et le réconfort que pouvaient offrir les animaux, c'était parfait. Elle put ainsi développer ses talents de cavalière le plus naturellement possible, et se servir de ce don du ciel pour guérir le bétail de son oncle, qu'elle allait voir assez souvent, autant pour Pral et sa femme que pour passer du temps avec Bae.
Mais quand celui-ci finit par lui avouer ses sentiments le jour de ses vingt-un ans, elle resta interdite, ne sachant que lui répondre. Elle se rendit compte alors que ce n'était qu'un amour fraternel qu'elle ressentait pour lui, quoi que lui en pense. Ce n'est que lorsque sa mère, le soir même, lui apprit que cela faisait plusieurs années qu'il l'aimait et qu'il avait demandé sa main à ses parents qu'Ambre, prise au piège, ne sut que répondre. Pouvait elle lui refuser le bonheur pour s'assurer le sien ? Après tout, elle aurait put tomber sur pire époux. Mais pourrait elle supporter de voir ce regard couleur de forêt embué par les larmes suite a son refus ? Non, elle ne le pourrait pas. Pas alors que chaque fois qu'il la regardait, c'était avec un regard débordant de tendresse et d'amour, emplit de promesses d'un futur heureux. Etait-il possible d'épouser son frère ? Non, mais ce n'était pas vraiment son frère et puis rien ne disait que... Ses pensées s'entre-mêlaient, s’enlaçaient en une inextricable pelote d'idées contradictoires. La seule chose qui en ressortaient étaient qu'elle était piégée. Piégée par une paire d'yeux verts au doux regard, et par ce cœur pur de celui qui les possédait, s'emprisonnant elle-même dans des sentiments trop nobles ; elle ne pouvait blesser Bae. Quand à ses parents, trop heureux de cette union qu'ils voyaient comme hautement avantageuse, ils avaient déjà donné leur accord et leur bénédiction. N'étant pas du même sang, la descendance des deux cousins n'aurait pas de troubles psychologiques ; Bae était assez fort pour protéger et prendre soin de leur fille, assez amoureux pour être sincère et le rester, assez respectueux pour lui rester fidèle et assez astucieux et honnête pour toujours lui offrir un logis et de quoi vivre; que demander de plus ?
Le lendemain matin de l'annonce de ses parents, elle décida de partir, entreprenant ainsi un voyage de quelques jours, pour soigner une amie de ses parents, tous les deux trop occupés pour s'éloigner longtemps de leurs patients respectifs. Voilà sept ans, sept longues années que la demoiselle partait en voyage en compagnie de son père ou son frère pour soigner les malades et vendre ses remèdes, aidant ainsi ainsi sa famille à vivre par quelques rentrées d'argent. Ce jour là, elle s'était décidée a repartir pour un voyage d'un peu plus d'une journée de cheval, espérant atteindre la maison d'une de ses amies elle même mariée depuis peu et habitant Gloria, mais faisant auparavant un détour dans un des rares lieux de la région où elle pouvait trouver certaines de ses plantes. Se levant à l'aube, elle sella et prépara son cheval, et partie prévenir sa mère ; mais aucun de ses frères ne pouvait l'accompagner, et ce furent donc Pral et son fils qui partirent avec elle. Le trajet se révéla être un petit peu plus long que prévu, et le soir arriva rapidement, après une journée calme à chevaucher dans le silence, Ambre étant plongée dans ses pensées, Bae ne sachant que dire et Pral ne tenant pas à se parler à lui même. Il s’arrêtèrent donc pour bivouaquer dans la nature, avant de reprendre la route à l'aube ; Ambre se leva la première, et fut prête à partir bien avant ses compagnons. Elle voulait oublier pendant quelques instants que ses rêves l'avait trahie, et effacer ce cauchemar de sa mémoire ; elle se revoyait encore, la bague au doigt, prête a épouser son cousin. Puis au dernier instant, elle lui disait non, et tout s'effondrait. Elle souvenait également du vampire, que venait il faire dans son cauchemar ? Mais cela n'avait plus d'importance, la journée commençait, peut-être allait-elle voir un dragon et son dragonnier elfe aujourd'hui ?
Et ce qui devait être une simple journée de marche se transforma en cauchemar. L'attaque des vampires les prit par surprise. Gaïa, qui devait avoir sentit les prédateurs arriver, accéléra rapidement son galop, et ses deux compagnons de voyage firent de même pour la rattraper. Cela ne leur sauva pourtant pas la vie ; en cette matinée brumeuse, le trio se fit rattraper par les vampires et fait prisonnier. Ambre, s'attendant à se faire tuer ou transformer par les attaquants, laissa partir sa jument, s'assurant ainsi qu'elle au moins reste en vie. Les attaquants étaient guidés par un vampire puant la cruauté, un ancien elfe si l'on en jugeait ses traits fins, et dont les yeux bleus réveillait chez la jeune humaine une peur ancestrale et profondément enfouie en elle, qui surgit en une fraction de seconde lorsqu'il se dressa elle, l'interrogeant sur son nom, sa destination. Et ironie de l’histoire, ce fut le prédateur qui lui sauva la vie, la protégeant de l'arme de son cousin chéri ; lorsque ce dernier tenta de lancer sa hache sur le buveur de sang, elle se trouva être, involontairement, sur la trajectoire de la lame, et Lorenz Wintel, le Prince Noir des vampires, la mit hors de portée de lame d'acier. La rencontre prit rapidement une tournure sanglante ; l'un des vampires tenta de tuer Bae, mais Pral s'interposa et, horrifiée et épouvantée au delà de ce que les mots peuvent exprimer, la guérisseuse vit son oncle s'effondrer, sans vie et baignant dans son sang, aux pieds de son meurtrier. À peine la colère et la haine commencèrent elles à l'envahir que les dents froides du prédateur mordirent la chair tendre de son cou, pénétrant et s’immisçant dans le flot de vie qui coulait dans ses veines. Alors arriva la révélation ; malédiction ou bénédiction ? Quoi qu'il en soit, la jeune femme se révéla être insensible au venin vampirique, ce qui ne l’empêcha toutefois nullement de s'effondrer au sol lorsque Lorenz la lâcha : elle avait perdu trop de sang. Son esprit engourdi ignorait si être immunisée était une bonne chose pour elle ; elle voyait flou, et la troupe de cavalier qui arriva lui sembla lointaine, comme dans un rêve. Elle demanda, non supplia son cousin de fuir, pour elle, mais le fit-il ? Le reste de la scène se voilà de noir, et elle ne put savoir ce qu'il était advenu de Bae. Elle se réveillait par moment, comme lorsque son bourreau la chargea sur son cheval ou que le terrain devenait inégal. Ce fut donc à demi inconsciente qu'elle se dirigea vers sa prison et son destin.
Dernière édition par Ambre Orétoile le Lun 2 Sep 2013 - 12:30, édité 2 fois
Idendité : ok Caractéristiques/Armes/Magie : ok Physique : Très jolie, pas de grosses fautes mais deux petits détails qui me gène
Le fait que ses yeux ' aient l'air de lire dans l'âme ' je trouve que ça ne convient guère à une si jeune fille et surtout à ce qu'on a dit d'elle Pareil le ' cou fin au maintient Altier ' ça fait femme de la cour pas jeune femme du peuple
Caractère : ok Liens : ok
Histoire : Passage du totem à 11 ans pas possible comme dit sur box, les totems sont réapparut après l'arrivée des dragons, en 1751 Pour la partie sur Lolo moi ça me va, il viendra la valider. En revanche arrête toi plutôt sur la fin de la capture pour développer ses sentiments en rps à votre rythme, je pense que ça te sera bien plus bénéfique;)
Voilou, pas grand chose donc, jolie fiche dans l'ensemble