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| Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] | |
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| Sujet: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Sam 27 Juil 2013 - 10:02 | |
| Une Ombre déambulait dans les quartier riche et luxueux de Gloria. Au loin, comme dans un cauchemars, des boules de feu tombait du ciel dans un fracas faisant trembler la terre. Une épaisse fumée noir montait ver le ciel ci et là. On aurait pu croire en la fin du monde, l'intervention des Esprits eux même, mais non... Ce n'était qu'une guerre... Un combat sanglant opposant des hommes à des hommes, partagé uniquement par leur fanatisme et leur idéaux. Cetait comme une bataille en deux gamins qui se disputeraient pour savoir lequel est le préféré des parents. Les deux disent que c'est eux, alors que les parents les aiment tout les deux. Alors ils de chamaille, ils se cogne jusqu'à ce que l'un des deux admette quelque chose qui pour lui est faux et cesse de contester les dires de l'autre. C'était ça, la guerre qui de déroulait devant ses yeux. La seul différence étaient que dans ce conflit ci, on employait des trébuchets...
L'assassin venait de quitter le palais impérial après s'être entretenu auprès du cousin de l'empereur, Korentin Kohan. Il était songeur et légèrement inquiet du geste qu'il avait oser faire. Maintenant qu'il avait accepté d'aider officiellement la famille royal de l'Empire, son honneur le contraignait à tenir sa parole: jusqu'à la fin de la guerre, il ferait tout en son pouvoir pour aider l'Empire. Il contempla un instant le pendentif qui était maintenant accrocher a son cou. Un collier de métal précieux sertie d'une pierre tout aussi précieuse, un passe droit pour toute les installations ou l'Empire possédait de l'influence. Il n'en abuserait pas, il l'avait juré et de toute façon, il dédaignait ce genre de pouvoir. A force de réfléchir et de marcher, il avait perdu le fil de la réalité. Si Gloria avait pu tenir aussi longtemps sous un siège aussi oppressant, c'était grâce à ses imposants murs qui jusqu'à présent avaient tenu bon, mais pour encore combien de temps cela allait-il être le cas? Ombre n'osait même pas imaginer le massacre qui allait s'en suivre. Une fois la capitale prise, les Alayiens auraient un point stratégique centrale qui leur permettrait de lancer des attaques beaucoup plus facilement et ainsi, accroitre rapidement leur influence sur le reste du continent.
Perdu dans ses pensées, il avait marché sans trop regarder où il de dirigeait et constata qu'il longeait le haut de la muraille qui séparait le quartier riche du quartier pauvre depuis quelque minutes déjà. Au loin, il pouvait sentir le poids de millier de regard d'homme fixé sur lui dans un même instant. Il frissonna, par malaise ou à cause du froid, il ne saurait dire. Son armure et le loup qu'il portait au visage, fait de métal peint en noir, n'aidaient pas vraiment à combattre la fraicheur de la nuit. Sa cape a capuchon et son masque buccal, en tissus noir épais, palliaient cependant assez bien à sa perte de chaleur. En toute logique, c'était donc cette étrange sensation qui le mettait autant mal à l'aise. Serais-ce vraiment ces soldats qui le dérangeait autant ou bien...
Il jeta un coup d'oeil au alentour. Plusieurs personnes de tenaient sur leur balcon, à la lueur de leurs bougies. Que des nobles effrayé...Rien de plus... Il reporta son attention au loin. Le visage enfantin de Luna lui apparue, puis il fut remplacé par les traits délicats de Nalaïa... Enfin, ce fut le visage de son frère, Jeönyr, qui s'imposa à son esprit. Il avait juré à ces personnes des choses qu'il n'avait jamais fait de toute sa vie, et pourtant, il allait tenir ces promesse, coûte que coûte. Décidé à brouiller ces pensées qui l'oppressaient, il s'accouda à la muraille et commença a siffler un air qu'il connaissait bien. Puis, il le marmonna pour finalement le chanter, pas trop fort, mais assez clairement.
-Je suis pénombres à la lumière, Je suis soleil dans la noirceur. J'attend et j'entends vos prière, J'amène et soulage vos peurs.
Parlez moi, craignez moi, Je suis début et je suis fin. Écouter moi, de votre foi, Unique comme moi, le seul Malin.
Je suis esprit, je suis la mort, Délivrance pure des îles éternelles... |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Mar 30 Juil 2013 - 10:26 | |
| La guerre Humano-Vampirique avait été très profitable pour le Souffle de Circée, d’un point de vue économique. Le nombre de contrats, qui déjà était important avant celle-ci, avait littéralement explosé lorsque le conflit avait éclaté au grand jour. L’or tombait dans leurs coffres à chaque fois que le sang de leurs cibles jaillissait. L’or et l’écarlate… Deux couleurs qui se mariaient extraordinairement bien. Rajoutez à cela des diamants, des services de cuisine en métaux précieux, des armes, des armures, … Et vous aurez une petite idée de ce qu’étaient les trésors de sa guilde. Si toute cette fortune n’avait appartenu qu’à une seule personne, celle-ci figurerait sans nul doute parmi les plus riches notables de l’Empire, voire le plus riche après l’Empereur.
Mais cette période d’abondance était derrière eux désormais. Oh, ils n’étaient pas à la rue, loin de là, puisque leur fortune était toujours intacte. Non, le problème était que leurs sources de revenues s’étaient taries à un très mince filet depuis que les Alayiens avaient rejoints l’échiquier stratégique. Coincée dans Gloria, Yvia n’avait plus aucune nouvelle de leurs antennes dans les villes d’Elena et d’Aldaria, elles aussi assiégées. Dans le même temps, plus aucun Assassin ne pouvait sortir de la Capitale, et même pour des meurtres intra muros, quasiment plus personne n’osait faire appel à eux. Il semblait que toutes les activités dans cette ville, toutes les gens, s’étaient figées, retenant leur souffle, dans l’attente du dénouement final.
« Fichu siège. »
Cracha-t-elle avec une violente haine dans la voix. Elle haïssait les Alayiens, non pas pour des raisons patriotiques, ou autres futilités de ce genre, mais bien parce qu’ils empêchaient son commerce de s’exercer. Damnés étrangers, aussi sauvages que des animaux. Mais toujours était-il que, à l’heure actuelle, l’Empire était en très mauvaise posture. D’aucuns, au sein du Souffle, commençait déjà à prévoir ce que serait la vie de leur guilde sous le joug de l’envahisseur Alayien. Certains de leurs fonctionnaires seraient-ils corruptibles ? Ce que l’on racontait sur leur… Leur Néant, ne laissait que peu d’espoirs. Ils devraient rapidement s’adapter si ces armées d’outre-mer l’emportaient, au risque de disparaître. Car si le Souffle pouvait passer entre les mailles du filet de l’Empire, celles des Alayiens étaient grandement plus resserrées.
Vêtue de son armure enchantée de cuir et de sa cape noire, sur laquelle était accrochée, dans son dos, sa longue épée, ses deux dagues fixées sur sa ceinture à chaque hanche, tout comme sa double arbalète de poing, Yvia marchait lentement dans les rues. Sa tenue n’était pas extrêmement discrète, mais toute personne possédant une arme ne s’aventurait plus sans hors de sa demeure, désormais. Il s’agissait de la plus élémentaire des règles de survie. Encore que, plus personne n’était à l’abri dans à l’intérieur des murs de la Capitale ; les engins de siège des Alayiens y veillaient bien. Oh, ils ne visaient pas la destruction totale, mais chaque pierre, chaque pot d’huile enflammée, qui dessinait une sublime mais ô combien mortelle courbe dans le ciel, avant d’atterrir au milieu d’un pâté de maison, d’un groupe de gens, ... Chacun de ces mortels lancés était un coup dur porté au moral des Glorians. Et Dracos savait combien celui-ci était fragile : une armée en déroute, des défaites à n’en plus finir, trois villes encore libres mais toutefois assiégées, et l’Empereur blessé, … Cela commençait à faire beaucoup ; déjà que la guerre contre les Vampires n’était pas une source de joie…
Le quartier riche était calme. C’était, avec une partie du quartier marchand, le seul à être épargné par les tirs ennemis. Le quartier pauvre, par comparaison, était en majeure partie en ruine, désormais. Dire que, certains soirs lorsque la guerre n’était pas encore aux portes de la ville, le présent quartier résonnait du bruit des nombreuses fêtes que les Nobles et bourgeois organisaient pour se gorger de leurs exploits, de leurs positions, de leurs richesses, de leurs statuts, … Yvia avait elle aussi appartenu à ce monde, dans un lointain passé désormais révolu, et recouvert d’une épaisse couche de poussière. Elle était bien plus heureuse désormais, plus épanouie.
Un sifflement, puis un chant, une voix d’homme, troubla le silence relatif de la nuit. Un chant qui parlait de son amante la Mort, un chant sombre, sans espoir autre qu’une longue nuit obscure et éternelle. Celui qui chantait cela n’était ni un soldat, ni un de ces Nobles. Peut-être un mercenaire sans foi ni loi, bloqué dans Gloria juste avant la mise en place du siège Alayien ? Curieuse, Yvia se décida à aller voir. Elle emprunta, de son pas léger et quasiment inaudible, les escaliers permettant de grimper sur les remparts entre le quartier riche et celui marchand. Une fois là-haut, elle aperçut une silhouette entièrement vêtue de noir, et il semblait bien que c’était elle qui était responsable de ces paroles. Lentement, sans agressivité apparente – du reste, avec tous les gardes en alerte, assassiner quelqu’un sur des remparts, même pour s’amuser, était extrêmement risqué – Yvia s’approcha de l’inconnu.
« J’aime beaucoup ce que vous chantez, étranger. Un soir comme celui-ci, vos paroles ont un goût… Particulier. Elles caressent les oreilles et les cœurs, d’une douce mais glaciale main. C’est une sensation que j’aime, ce sentiment que l’on ne peut définir avec des mots. » |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Mar 30 Juil 2013 - 18:23 | |
| Étonnment, lorsque Ombre avait pillé la bibliothèque de l'une de ses victimes le moindrement aisé, il y avait trouvé beaucoup de recueil de poésie, de chanson et de prière. La littérature Armandéenne semblait accordé une grande importance à ce genre d'art. Même si en générale, Ombre cherchait des livres historique ou technique, il ne s'était pas privé de collectionner un peu de poésie. Il priait souvent le Grand Esprit de la Mort, même si c'était un peu moins le cas sur l'heure, il le respectait toujours autant. Il avait beaucoup réfléchit à propos de ses croyances et avait finalement conclue que c'était son choix moral qui lui imposait les cibles à abattre, et non pas le Grand Esprit. En de pareil cas, son travail devenait malhonnête, car ce n'était pas à lui de décider qui devait vivre et qui mourrait. Mais si jamais il décidait de ne plus tuer, que pourrait-il bien faire? Il était un archer exceptionnel, probablement l'un des meilleurs de tout le continent, il n'allait pas gâché tant d'années de pratique pour devenir boulanger...
À la fin de son vers, une inconnue vint l'aborder. Elle était très grande pour une femme, et visiblement, elle n'était pas une boulangère elle non plus à en juger l'accoutrement et les armes qu'elle portait sur elle. Ce n'était pas très étonnant par contre, en temps de guerre, chaque seconde passé sans un arme pouvait être la dernière. De plus, il était dans le quartier riche, les gens ici ne manquait pas d'argent, ils pouvaient donc se payer des armes comme bon leur semblait.
« J’aime beaucoup ce que vous chantez, étranger. Un soir comme celui-ci, vos paroles ont un goût… Particulier. Elles caressent les oreilles et les cœurs, d’une douce mais glaciale main. C’est une sensation que j’aime, ce sentiment que l’on ne peut définir avec des mots. »
Il la dévisagea un instant. Il n'était pas sur ses gardes, il n'en jugeait pas bon d'en faire ainsi. De toute façon, il ne pouvait blesser femme, cela ne lui servirait à rien de sortir son arc. Elle ne semblait pas agressive, ce qui fut très rassurant pour Ombre. Il avait eu une soirée haute en couleur et pour une fois que quelqu'un s'adressait calmement à lui, il allait déguster ce moment.
-Je vous remercie, ma Dame. Si mes paroles sont si spéciales en cette triste nuit, c'est que leur destinataire est hélas trop débordé...Avec tant de décès, le Grand Esprit de la mort mérite bien quelque prière.
Prier la mort n'était pas interdit sur Armanda, mais habituellement, on dévisageait les gens qui le faisait. C'était une divinité plus crainte qu'aimé, ce que l'assassin trouvait dommage. C'était lui qui soulageait les maux et la souffrance, qui libérait les âmes de leur enveloppe physique afin de les faires renaitre. C'était un grand esprit, et il méritait son admiration. La dame devant lui s'exprimait admirablement bien, son appartenance en ces lieux n'était pas justifier loin de là, contrairement à la sienne. Il espérait vraiment s'épargner l'interrogatoire habituel du nom, du masque et de tout le reste pour passé une nuit tranquille. Il se sentait incapable de dormir, tout simplement incapable, mais qu'en était-il d'elle?
-Est ce le froid qui vous à tirez de votre sommeil ou bien la terre tremblante dévoré par les flammes? Personnellement, c'est le froid...
Avec une touche d'humour, tout passait toujours mieux. Il espérait soit la rendre sympathique, soit la faire partir. En d'autre cas, il devrait se résoudre à partir. Il ne voulait pas de joute verbale en ce moment sombre et complexe de sa vie. Il cherchait des réponses, tout simplement. |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Jeu 1 Aoû 2013 - 19:58 | |
| Si cela avait été possible, l’homme aurait été enveloppé dans une aura aussi sombre que la nuit. Son accoutrement était loin d’être celui d’un gentilhomme, il rappelait plutôt celui qui, comme le sien, était l’apanage des artisans de la nuit : Voleurs et Assassins. Elle ignorait s’il appartenait à la Horde ou si c’était un indépendant, mais dans tous les cas, il n’appartenait pas au Souffle, elle en était certaine. Aucun de ses subalternes n’avait un tel masque, et le timbre de sa voix n’évoquait rien en elle. Peut-être était-il également un mercenaire, cachant un visage ravagé par les flammes ou par de l’acide… Les hypothèses étaient nombreuses, mais aucun indice ne permettait d’étayer celle-ci ou bien celle-là.
Mais chose intéressante, l’inconnu était aussi un fidèle de la Mort, quoique lui en parlait au masculin, tandis qu’elle préférait la considérer comme une entité féminine. Mais ce n’était là, après tout, qu’une différence de conception, de forme. Dans le fond, les deux croyaient en la même chose. Ce point commun rendit l’homme plus sympathique aux yeux d’Yvia. Partageaient-ils également d’autres visions identiques ? Alors que la plupart des gens qu’elle rencontrait éveillaient en elle une envie de leur faire goûter sa lame et l’étreinte de la Mort, celui-ci, au contraire, provoquait en elle une saine curiosité.
« Et ces trépas sont si… Manquent cruellement de perfection. Ce qui est un art est, en ces temps, devenu de la boucherie. Quelle tristesse. La douce Mort doit pleurer de voir si peu d’attenions portées à ses offrandes. »
Yvia s’accouda au rempart, et regarda le quartier le plus éloigné du centre de la ville, celui dony certaines parties étaient en proie aux flammes. Les Alayiens ne tiraient pas souvent avec leurs trébuchets et autres catapultes, mais ils entretenaient un tir régulier, qui visait plus à porter de lourds coups au moral des assiégés qu’à leur infliger des dégâts structurels. Ils menaient une guerre psychologique, et jusqu’à présent, cela marchait. Elle ne doutait pas qu’ils préparassent ainsi le grand assaut. Quand ? Nul ne le savait, mais sans doute attendrait-il que le moral des défenseurs soit vraiment au plus bas, ou que l’Empire décide de capituler. Ceci dit, sans être une intime des hauts dirigeants de la nation, Yvia pressentait que jamais ils n’en viendraient à cette extrémité. Pas s’ils voulaient garder une chance de renverser la vapeur. Tout en contemplant le funeste spectacle de cette nouvelle nuit illuminée par les flammes, l’Assassine esquissa un sourire à la remarque de l’inconnu. Si froid il faisait, c’était du froid qui vous gelait l’âme plutôt que le corps à cause d’un avenir incertain.
« En ce qui me concerne, ce sont plutôt les inquiétudes d’une mère envers ses enfants en des temps aussi sombres que ceux-là. Je m’inquiète beaucoup quant à l’avenir de ma… Famille. »
L’homme semblait suffisamment intelligent pour comprendre que, lorsqu’elle parlait de sa famille, celle-ci n’en était pas une ordinaire. Du reste, elle n’était pas accoutrée comme une maman respectable, et n’en avait pas non plus l’allure dans sa manière d’être. Ainsi étaient-ils deux êtres qui cultivaient le mystère et les secrets, deux âmes vénérant la Mort chacune à leur façon, et qui pourtant s’était retrouvées en ce lieu et cet instant précis au beau milieu de l’immensité Glorianne et temporelle.
« Je n’ai jamais vu la ville aussi calme, si l’on fait abstraction du bombardement ennemi. Et pourtant, le sentiment de peur qui flotte dans les rues est presque palpable. Sentez-vous tous ces cœurs qui palpitent comme si leur dernière nuit était arrivée ? Sentez-vous tous ces esprits qui prient pour avoir un nouveau jour de sursis tout en se demandant s’ils verront le Soleil se lever demain, et si oui, s’ils le verront en Hommes libres ? » |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Ven 2 Aoû 2013 - 2:00 | |
| Cette femme parlait de la mort comme s'il aurait écouté l'écho de ses paroles...Mais qui était-elle? Il n'avait entendu dans sa vie que des blasphèmes conféré au Grand Esprit, et voilà sortie de nul part une femme qui partageait son point de vue. Oui, donner la mort était un art auxquelles les Alayiens semblaient ignorant. La mort n'était pas souffrance, elle était libération. Oui, la Mort était une douce délivrances, mais personne ne semblait comprendre ce fait, trop effrayé par la probabilité de plonger dans un univers inconnue. Il était un tueur, un assassin, supposément un être condamné à ne jamais renaitre, et pourtant, il était un grand serviteur de l'Esprit de la mort...
Il observa la femme encore quelques secondes. Elle était dans la fleur de l'âge, peut-être dans la fin trentaine... Elle était surement aussi grande que lui, et elle semblait également en forme malgré le tissus qui cachait son corps. Une guerrière donc... Ou une assassine? Ces deux métiers étaient étroitement liés, mais ce n'était pas la même chose. L'un se battait jusqu'à la mort, comme un soldat, un garde ou un brigand, mais l'assassin était un messager de la mort. Sans bruit, sans mot, chaque goute de sang versé était une offrande au Grand esprit. Elle parla de sa famille et Ombre leva un sourcil sous le métal de son masque. Habitué à tout analyser dans une fraction de seconde, il compila les informations qu'il venait de recevoir et en vint à une étrange théorie. Elle n'avait pas les airs d'une mère au foyer...Et parlant ainsi de la mort, d'une prestance reflétant la noblesse...Elle n'était pas mère, mais Matrone, à la manière de La Louve pour la Horde... Si tel était le cas... Était-elle une meneuse politique ou guerrière? Visiblement, elle n'avait pas l'air d'une diplomate comme il en avait déjà vu. Mais encore, menait-elle un groupe officiel ou criminel? Connu ou non? Même si sa théorie s'avérait vrai, il n'en savait que trop peu pour établir un profil stable.
-Auparavant, je n'aurais compris ce sentiment, cette inquiétude, mais à présent, je connais hélas trop de personnes qui ne sont pas prêtent à rejoindre l'Esprit de la mort. Ils leur reste encore beaucoup trop à vivre... Je ne pourrais comprendre le sentiment de paternité, ou même de l'amour familiale, mais je comprends la crainte rattaché à l'attachement... J'espère que vos "enfants" sont sauf... Personne ne mérite d'être souiller comme ces envahisseurs le font si bien...
C'était vrai...Il était maintenant plus faible, car il aimait, ou du moins, il appréciait. Il n'était pas père, mais Luna le considérait comme son père. Il n'était personne, mais Nalaïa le considérait comme un être aussi important que tout les autres. Son frère, étonnement, se souvenait de lui et malgré tout, ils s'étaient revus... Maintenant, il était plus faible, car son cœur n'était plus aussi solide qu'avant. sa foi n'avait pas faiblie, mais elle était ébranlé par sa rencontre avec celui qui l'avait presque tué. Et cette femme? Connaissait-elle ce qu'était l'attachement? Ou bien ces "enfants" n'étaient que des suivants sacrifiables? Est ce que son inquiétude était de nature émotif ou parlait-elle de ses investissements? Ombre se ressaisit. Ce genre de questions n'avait pas leur place, il ne savait rien de cette femme, de telles pensées était donc inutile. Il se leva à son tour et imita son interlocutrice en s'appuyant contre le rempart.
-Oui, l'air est calme, mais empeste la peur et la désolation... Mais pas seulement à cause de cette guerre stupide... Armanda a toujours baigné dans le sang, la jalousie et le meurtre, et je sais de quoi je parle... J'ai beau n'être qu'un humain, j'ai vue beaucoup plus d'atrocité dans ma vie que ce qu'un roturier ou un noble pourrait imaginé... J'ai vu les femmes se faire souiller et des gorges se faire trancher bien avant que les Alayiens ne débarquent...Cette guerre est un bouc émissaire à tout les maux des hommes...
Il retira le masque de tissu devant sa bouche et inspira profondément. L'air frais remplit ses poumons. Il pouvait sentir la cendre, le feu, le sang, et la sueur qui coulait sur le front des milliers d'hommes devant lui. Le quartier pauvre était en ruines, les cadavres gisaient partout et bientôt, Gloria tomberait, c'était inévitable...
-Vous devriez fuir, Ma Dame, Gloria tombera sous peu, peut importe ce que les chefs décideront... Le temps d'un conseil, les Alayiens passeront enfin à l'assaut. Ils feront surement front sur la porte nord et sud au même instant, et feront exploser les portes dans un même temps. La ville sera submergée, ses habitants seront massacrer, et les Alayiens disposeront d'un point centrale pour attaquer tout le continent...Oui...Ma dame... L'esprit de la Mort peut pleurer, car sous peu, elle perdra ce qui lui restera de respect lorsque les trippes des Armandéens recouvriront le sol d'Armanda.
Il plongea son regards dans la nuit noire. Le sol trembla sous un nouveau projectile. Le chaos dansait, et les hommes suivaient... |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Mer 7 Aoû 2013 - 22:06 | |
| [HRP : Si tu veux que je reprenne mon post, n'hésite pas à me le dire, j'ai peur que tu n'aies pas assez de quoi répondre.] Les paroles de l’inconnu au visage masqué trouvaient un écho bizarre en elle. A y repenser, elle qui distribuait la mort avec plaisir, était-elle elle-même prête à mourir ? Yvia aimait à penser que seuls ceux qui étaient préparés à mourir avaient le droit de tuer. Mais qu’en était-il pour elle ? Se persuadait-elle seulement que tel était le cas, ou bien était-elle réellement prête à, peut-être, perdre la vie ? A la vérité, sans doute que non, car elle avait encore beaucoup trop de choses à faire, et ne voulait rien laisser d’inachevé derrière elle. Et puis, si elle mourrait, que deviendraient ses enfants ? Surtout en une telle période, où le moindre faux pas pouvait causer leur perte à tous. Mais elle ne le permettrait jamais ; les Alayiens auraient beau réduire l’Empire en esclavage, le Souffle resterait libre et indépendant comme toujours il l’avait été. Eris n’était plus, mais nul doute qu’elle serait entièrement d’accord avec elle.
On ne pouvait pas dire qu’elle ressentait véritablement de l’amour pour ses subordonnés. L’amour, chez elle, avait une forme étrange… Non, plusieurs formes, à vrai dire. Adryne avait vu en elle la femme tendre et aimante, qui se livrait le temps d’une nuit, d’une étreinte, de manière totale, comme toute amoureuse transie et follement éprise de son être aimé. Grey, lui, elle l’avait aimé comme son fils, mais n’avait jamais su le lui montrer. Bien au contraire, son amour se mesurait à la dureté et au sadisme des entraînements et des sévices qu’elle lui prodiguait. Et pour Lylou, cela avait été différent, peut-être parce qu’il s’agissait d’une femme, elle aussi. Et puis, malgré elle, elle n’avait jamais pu s’empêcher de la considérer comme sa belle-fille, allez savoir pourquoi. Mais les membres du Souffle… Elle voyait en eux des enfants dont elle avait la charge, elle y était un peu attachée, mais guère plus. Sa position, et sa manière d’être, le lui interdisaient. Un Assassin ne pouvait se permettre de faire montre de ses faiblesses, ne serait-ce que l’espace d’un instant. Il y avait deux manières de diriger : par la peur et par l’amour. Et la deuxième, dans une Guilde aussi impitoyable que la sienne, n’avait pas lieu d’exister.
Yvia regarda son interlocuteur qui, bien qu’elle ne puisse voir ses expressions faciales, semblait perdu dans ses pensées. Décidément, cet homme la fascinait, lui qui semblait si proche de ses idéologies, bien que d’un angle différent. Sa rencontre était-elle le fruit du hasard, en une telle nuit, ou bien les trames du destin avaient-elles été emmêlées ainsi jusqu’à provoquer le croisement de leurs fils de vie ?
« Il était inévitable que le continent soit aussi ensanglanté et corrompu, car dès le début, le sang, la haine et la corruption ont été des nôtres. Quelque soit sa position, un homme a toujours une face sombre dans sa personnalité, quelque chose qu’il ne montre pas. Quant à la guerre… Remarquez ce magnifique antagonisme : tuer sur le champ de bataille fait de l’assassin un héros, alors que partout ailleurs, il sera mis au ban de sa société. La guerre n’est rien de plus que du meurtre industriel, d’où la perte du respect et de l’adoration dus à la Mort. Mais il faut bien, après tout, une raison à l’Homme pour laisser s’exprimer ses obscurs penchants en toute impunité. »
Un énième projectile enflammé illuminé la nuit, dans une funeste imitation d’étoile filante, tandis que l’homme reprenait la parole, lui enjoignant de fuir. Son conseil était sage, mais elle ne le pouvait, n’en avait pas le droit. Du reste, comment fuir en toute sécurité ? Aucun passage secret ne débouchait derrière les lignes Alayiennes, du moins parmi ceux qu’elle connaissait. Quant à creuser un tunnel, c’était impensable : elle n’en avait ni le temps ni les ressources.
« Je vous remercie, étranger, mais malheureusement, il m’est impossible de quitter Gloria. Du reste, en l’état actuel des choses, je n’ai nul endroit où aller. Et puis, si je fuis… Qui restera-t-il pour continuer d’œuvrer pour la Mort ? Si tous ses fidèles et amants quittent le navire, alors oui, elle aura tout perdu, et aura des raisons de pleurer. Mais tant que, au contraire, ils continueront d’assassiner dans les règles de l’art, avec douceur et amour, il existera toujours l’espoir que de nouveaux jours dorés caressent son existence. Je refuse de fuir et de délaisser mon amante la Mort, car elle est tout ce qui me reste. Assassiner pour elle est toute ma vie, depuis bien des années maintenant. »
Les yeux brillants, Yvia venait clairement d’avouer qu’elle était de ceux qui prenaient la vie des gens, mais elle n’en avait cure. Son interlocuteur n’était pas homme à aller chercher la Garde ; elle ne lui faisait pas confiance, chose normale puisqu’elle ne le connaissait pas, mais elle le savait fait d’un autre bois que celui des lâches et des pleutres qui se réfugiaient derrière la « Loi ». |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Jeu 8 Aoû 2013 - 23:14 | |
| À chaque mot prononcé par la femme devant lui, à chacun de ses battements de paupière, à chaque fois que ses yeux se posaient sur lui, Ombre avait l'impression qu'il arrachait au même moment une parcelle de l'être de cette personne. Il était plus que vrai que la gloire sur un champs de bataille n'était qu'une boucherie au statistique douteuse. Un homme ayant frôlé la mort et qui avait tué par dizaine sur un champs de bataille était excusé, voir récompensé, alors que le moindre voie de fait sur un seigneur se traduisait par la peine de mort sans procès véritable. Une loi arbitraire censée rassurer les hommes, leurs promettant richesse et honneur à la souillure de leur épées. Ombre vivait dans cette inégalité depuis toujours et ne l'avait jamais approuvé, bien au contraire. Les derniers mots prononcé par la matrone eurent tôt fait d'arracher un mince sourire au visage impassible de l'assassin. Elle venait de lui avouer qu'elle était une assassine, c'est donc qu'elle le considérait comme un homologue, ou qu'elle ne considérait pas le laisser en vie après la discutions.... Mais son premier raisonnement restait le plus logique.
Si elle était "mère" de plusieurs "enfants", c'est donc qu'elle était la meneuse d'une troupe, d'une guilde, et dans ce cas-ci, une guilde d'assassin. Puisqu'il se trouvait à Gloria, la liste n'était pas très longue...Seule le Souffle œuvrait professionnellement dans la région. Même si plusieurs assassins prenaient contrat par liberté, la guilde du Souffle raflait toujours les plus beaux contrats, ou du moins, les plus intéressants selon le point de vu d'Ombre. C'était un très vieil ordre à ce qu'il avait put découvrir sur eux. Il aurait apparue peu de temps après la création de Gloria et avait fondé sa base au cœur de la capitale. Il faut dire qu'être assassin était l'un de plus vieux métier du monde... Une boule de feu attira son attention et il sortie à nouveau de sa tête. Décidément, il avait trop de chose en mémoire, ca en devenait complexe à gérer... Il tourna son visage vers celui de son interlocutrice.
-Vous n'avez pas à m'adresser la parole sous forme de parabole, Ma Dame, je crois qu'il est clair que nous prions tout deux le même Esprit, et de plus, de la même façon...
Il soupira. son attention fut de nouveau ramené vers les ténèbres. Peut-être était-ce la fatigue, mais son cerveau n'était pas enclin aux charades en cette triste nuit.
-Avec prudence, il est possible de quitter Gloria par le système d'évacuation des eaux...je m'en suis souvent servie pour aller et venir de Gloria en tout discrétion. Il est possible de rejoindre presque toute les strates de la ville si l'on connait bien le chemin...Mais je peux comprendre que vous devez rester afin de garder vos disciple au pas. Si la guerre cesse un jour, les têtes continueront de tomber...
Il se tut instant, mais le silence ne vint pas. Le bruit des machines et le cries des hommes étaient beaucoup trop fort pour que la paix s'installe ne serait-ce qu'une seconde.
-J'ai...suivis la Voie de la Mort il y a de cela treize ans aujourd'hui, et jamais je n'ai regretté ce choix. et maintenant que j'ai vu la mort en face, que j'ai commencer à vivre, j'ai l'impression d'avoir frôlé mon existence sans jamais l'avoir eu en main... Avez vous trouvé votre raison de vivre au coté de Notre guide, ou êtes vous, tout comme moi, perdue dans le chaos d'une existence imprécise?...
C'était une drôle de question, mais il n'avait jamais eu l'occasion de discuté avec qui que ce soit de sa foi envers l'Esprit de la Mort. Et maintenant qu'il se trouvait au coté d'une femme expérimentée, il ne comptait pas perdre sa chance pour quelque formalité sociales.
-Vous n'êtes pas obligé de répondre... Mais ce genre de question ne peuvent être partagé avec un être qui n'a jamais servie la mort comme il se doit, pas comme nous l'avons fait... |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Ven 16 Aoû 2013 - 20:34 | |
| Les yeux des deux inconnus se croisèrent, et dans ceux de son interlocuteur, Yvia vit une étincelle de compréhension, l’une de celles qui signifiait que l’on était sur la même longueur d’ondes avec la personne en face de soi. De par le métier qu’elle exerçait, il ne lui arrivait que très rarement de parvenir à un tel niveau d’harmonie dans une conversation. La plupart du temps, … Quoique, il y avait bien eu la jeune Hyrriena… "Jeune" étant relatif, bien sûr. Mais toutes deux vivant dans la Mort, un étrange lien s’était tissé entre elles.
Ses derniers doutes s’envolèrent lorsqu’il parla de leur manière identique de servir et prier la Mort. Ainsi, elle se tenait en face d’un Assassin, même s’il n’appartenait pas au Souffle. Ce genre d’indépendants était rare, car souvent sa Guilde essayait de les recruter, ou bien les éliminer s’ils devenaient par trop gênants. Dans le dernier cas, elle se permettait de les laisser en vie, mais rares étaient les décisions allant en ce sens ; ou bien ces Assassins étaient suffisamment malins pour ne pas attirer l’attention de leur organisation. L’homme ne lui semblait pas être du genre à se laisser enrôler, mais après tout, pourquoi ne pas essayer ? Elle n’avait rien à perdre, bien au contraire.
Ah, les fameux égouts… Une bénédiction pour les Assassins et les Voleurs. Labyrinthe obscur et odorant, il promettait une véritable invisibilité pour quiconque savait s’y déplacer sans se perdre. Lors de l’assassinat d’un Officier de la Garde du Palais – à l’occasion duquel événement elle avait rencontré la Princesse Esmelda – Yvia s’en était servi. Avec le temps, les différentes générations de hors-la-loi avaient cartographié ces rues sous la ville, et le Souffle en possédait un magnifique exemplaire extrêmement détaillé, gardé derrière un épais coffre avec l’or et les joyaux. Mais rien ne remplaçait l’expérience, et les vétérans de sa Guilde savaient s’y déplacer les yeux fermés. Oh, l’idée lui avait bien effleuré l’esprit de faire fuir tous les membres de la Guilde par ces obscures voies, mais la logistique d’une telle opération était extrêmement complexe : il fallait transporter toutes leurs richesses, leurs archives, … Et puis, ils n’avaient nulle part où aller. Ils disposaient bien de planques disséminées un peu partout à travers tout l’Empire, mais aucune n’était assez sûre pour accueillir le cœur du Souffle. A moins de fuir dans les montagnes… Sa demeure sur le Croc du Dragon n’était pas suffisamment grande pour accueillir la totalité des membres du Souffle, mais du moins pourrait-on y installer tout ce qui faisait le Souffle le temps que la crise passe, quitte à construire de nouveaux repaires pour les siens.
« Votre question est très profonde, Messire… »
Yvia, après s’être entendue appeler « Ma Dame » en plusieurs occurrences, avait considéré que continuer à s’adresser à l’Assassin en l’appelant « étranger » constituait un irrespect total. Elle allait reprendre la parole, mais le bruit trop familier d’un bloc de pierre s’écrasant sur une demeure l’en empêcha. C’était tombé près, ce coup-ci.
« Mais je vais… Non, je veux y répondre, car vous n’êtes pas une proie. Vous êtes un prédateur nocturne, l’un de ceux que l’on redoutait plus que les Vampires avant le début de la guerre, et que l’on redoutera plus que les Alayiens après la fin de celle-ci. L’épée dans la nuit, le preneur de vies. »
Les trébuchets des fortifications Gloriannes se mirent aux aussi à danser, se servant des décombres comme projectiles. Quelle ironie, que les Alayiens fournissent aux Impériaux leur munition. Quelle ironie, de se dire que plus la ville avait de munitions, moins elle avait de bâtiments en état.
« Avant que je ne suive cette voie, que la Mort ne me prenne sous son aile, je n’étais pas vivante. Ce qui m’attendait ne m’enchantait pas : être mariée à un riche héritier, avoir des enfants et m’en occuper tandis que mon époux aurait chaque soir une fille différente dans son lit… Une cage, aussi dorée soit-elle, n’est pas faite pour un aigle. Lorsque j’ai tué pour la première fois, cela a été une révélation. J’ai su que j’étais venue au jour pour cela, et pour rien d’autre. J’ai trouvé en le service de la Mort une raison de vivre, d’exister, de ressentir des émotions. Plus qu’un Guide, elle est pour moi une Amante qui jamais ne m’a trahi, et que jamais je n’abandonnerai. Lorsque je prends la vie, je sens Son souffle dans mon cou, Ses mains sur mon corps, … Etrange paradoxe que de se sentir vivante les mains plongées dans le sang des défunts, n’est-il pas ? Mais ce sang et ces vies sont des offrandes faites à celle à qui je dois… Tout ce que je suis aujourd’hui. Servir la Mort, et protéger mes enfants, tel est le sens de mon existence. »
Yvia partit d’un petit rire discret, un léger sourire mélancolique aux lèvres.
« Pour le commun, nous sommes des fous sans foi ni loi, mais aucun ne peut comprendre que nous obéissons à un autre code d’honneur, ni que nous sommes les fidèles d’un autre Esprit que les leurs. Et pourtant, nous sommes ceux qui rendons leur vie beaucoup plus intense, car que serait la Vie sans la Mort ? » |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Sam 17 Aoû 2013 - 9:13 | |
| Il comprenait mieux en effet le genre de femme qu'il avait sous les yeux. Déchut de la noblesse d'une position qui était tout sauf honorable, il pouvait la comprendre d'avoir fait ce qu'elle avait fait. à son avis, elle avait tué son mari et quitté les lieux, mais il ne pouvait en être certain. Il acquiesça en silence la remarque de la dame au sujet de la vie sans la mort. Ombre voyait l'existence des vampires comme la pire condamnation que l'Esprit de la Mort pouvait décerner: ne jamais réellement mourir, être prit entre les deux monde, le cœur froid et stagnant. Cette race était le parfait exemple du débalancement des lois même de la nature. Il était heureux d'être immunisé au venin de ses monstres, car i n'aurait jamais toléré une non-vie aussi pitoyable.
-La mort m'a croisée de trois différentes manières pendant mon enfance. J'ai donc pu voir des mon plus jeunes âges que la mort était une chose sacrée...La première fois, ma mère à rejoind l'Esprit de la mort après avoir mis au monde mon frère... J'avais six ans...Dix ans plus tard, dans la même semaines, j'ai invoqué sa présence trois fois. Ce fut à cette époque que je commis mon premier meurtre, et où je réalisa mes deux premiers assassinats... Feux mon père, Rescert Methus, et feux mon maître, Théodore Tidus.
Il repensa a l'autel de la Mort, dans son repère. Il n'y avait encore que soixante-quatre fleur... Il devait en rajouter encore vingt-deux pour que le compte soit bon... Les Alayiens avaient rapidement gonflés les chiffres, car Ombre les considérait tous comme des non-justes. Leur mort était donc permis en tout temps, car c'était la des âmes perdues.
-Je n'ai jamais oublié une seule des âmes que j'ai délivré, pas même celles de ces pauvres esprits perdus et fanatique... Mais je ne tue pas à tout hasard. Tuer un homme sans raison, c'est être un meurtrier, tuer une femme, c'est être un meurtrier, tuer un juste, c'est être un meurtrier... Je ne suis pas un meurtrier, pas entièrement... Je suis un assassin... Car je ne tue que les non-justes, ceux qui sont prêt à embrasser le Grand esprit de la Mort jusqu'à leur réincarnation.
C'est ainsi qu'il avait épargné la Louve de la Horde. Malgré son statut de criminelle, elle était un phare pour bien des hommes à l'esprit égaré. Elle leur donnait un rôle, une famille, ce qui faisait d'elle une juste. Il avait tué son père car ce dernier avait condamné sa mère, une juste. Châtier le bien revient à faire le mal, et c'était en purifiant le mal que l'on faisait le bien. C'est ainsi que l'assassin choisissait ses cibles. Il recula de la muraille et se redressa en face de son interlocutrice. Il était bien décidé à vider son sac au sujet de la mort, car il savait très bien qu'il n'en aurait pas l'occasion de si tôt.
-Détrompez vous, Ma Dame, je ne suis pas un seigneur, ni même ce que l'on pourrait appeler un homme, soyez en certaine. Vous êtes une Dame par vos manières, votre prestances, et l'importance que je juge à vous respecter. Vous êtes une juste car vous menez les disciple de l'Esprit de la Mort vers l'accomplissement de Ses Desseins. Vous êtes une Femme non pas par votre sexe, mais par tout ce que vous êtes... Pour m'a part, j'ai cessé d'être un homme lorsque je devins meurtrier pour quelque instant à jamais gravé dans le temps... Je suis un non-juste, Ma Dame, et ma Tâche est ma rédemption. Puissent les Esprits me pardonner pour un mal qui n'était pas voulus... |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Sam 31 Aoû 2013 - 11:59 | |
| Parricide. Ainsi nommait-on ceux qui commettaient, aux yeux de la plupart des Hommes et des Elfes, le crime le plus abominable qui soit. Pour eux, tuer son géniteur, quel qu’il soit, était le chemin d’une damnation éternelle, une route pavée d’actes ignobles. Mais bien peu cherchaient à savoir pourquoi le fils, ou la fille, en était venu à agir ainsi. Bien peu se souciaient de connaître la vérité… Non, ils ne voulaient pas la connaître, plutôt se conforter dans leurs idées, dans ce que l’on leur avait inculqué des notions de Bien et de Mal. Aussi résumaient-ils ce qu’ils ne connaissaient pas sous un terme unique. L’inconnu, un parricide. Elle, une meurtrière. Mais quid des motivations ? Quid des raisons ? Pourquoi personne ne cherchait jamais à voir ce qui se trouvait sous la surface ? Pourquoi ne jugeaient-ils que par l’apparence, quelque soit leur extraction sociale ?
L’homme lui donnait l’impression de porter un lourd fardeau, un secret qui emprisonnait son existence dans un carcan de souvenirs désagréables, qui ne lui permettait pas de goûter la joie de vivre, ni une existence dépourvue de malheurs. Sa tâche de rédemption était-elle sa pénitence pour avoir tué son père ? Voulait-il laver son âme dans le sang de ceux qu’il nommait des non-justes ? Si c’était le cas… C’était honorable. Car beaucoup se seraient contentés de vivre sans jamais rien faire pour rendre à leur esprit sa blancheur d’origine.
Mais qu’en était-il d’elle ? Elle tuait ceux dont le nom figurait sur un contrat, mais n’accomplissait aucune rédemption. Elle n’agissait pas non plus pour l’argent, malgré les rémunérations liées à l’accomplissement des Assassinats. Elle tuait pour rendre grâce à la Mort… Non, elle accomplissait chacun de ces contrats dans l’esprit d’honorer son amante la Mort. Autant que possible, elle ne tuait pas les innocents, tant que ceux-ci ne représentaient pas une menace pour elle ou sa mission. En un sens, elle était moins honorable que Methus.
« C’est la première fois que l’on me parle ainsi, que l’on me considère comme une Dame. La première fois depuis bien des années. Mais quand bien même vous considérez-vous comme un non-juste, vous êtes un homme. Le chemin que vous suivez est sombre et dépourvu de joie, et vous avez fait preuve d’un grand courage que d’avoir choisi de le suivre. Sur tous ceux qui mériteraient de faire pénitence, bien peu auraient suivi votre voie. »
Dans les livres, c’était l’instant où l’héroïne posait sa main sur l’épaule ou le bras de son interlocuteur, afin de donner plus de poids à ses paroles, de mieux marquer les sentiments qu’éveillaient en elle une telle déclaration. Seulement, voilà, les livres ne reflétaient pas la réalité, et tous deux étaient des adultes ayant depuis longtemps déjà perdu leurs illusions de jeunesse.
« Je suis persuadée que les Esprits vous ont depuis longtemps pardonné. La Mort n’est pas si cruelle envers ses enfants et ses disciples. »
Les tirs d’artillerie Alayiens s’étaient calmés, comme si leur guerre psychologique était finie pour ce soir. Un tir de temps en temps suffisait à maintenir les Glorians dans leur sombre moral, pas besoin de faire un tir de barrage. Celui-ci serait au contraire réservé au moment où ils lanceraient leur première grande offensive, certainement.
« Pourquoi ne nous rejoindriez-vous pas ? Vous êtes, je pense, resté seul suffisamment longtemps. Les véritables disciples de la Mort, ceux qui vivent dans ses enseignements et les honorent, sont bien trop rares de nos jours. Vous êtes compétent, et vous avez en vous ce petit quelque chose en plus que le Souffle apprécie chez ses enfants. » |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Sam 31 Aoû 2013 - 18:47 | |
| Le calme sembla soudainement vouloir s'émincer dans l'air alors que la cadence des armes de sièges semblait soudainement diminué. Il avait eu de la chance d'ainsi tomber sur une Dame comme la matrone du Souffle, possiblement l'une des seules personnes capable de le comprendre dans sa foi envers le Grand Esprit de la Mort. Il avait certes tué une innocente une fois dans sa vie, mais son interlocutrice disait vrai, il avait choisis la voie dans laquelle il se trouvait afin de se racheter, et peu de personne aurait choisit de faire de même. Au début, certes, il avait haïs arracher ainsi la vie à des étrangers, mais il avait vite compris en décomposant leur vie que les âmes devant lui n'étaient que pourriture en ce monde. Quant au pardon, il ne savait qui penser... Pour chaque mort délivré de sa main, il avait prié, il avait prié fort le Grand Esprit afin que se dernier sache que c'était pour lui qu'il faisait couler le sang, et non pas par agissement égoïste de sa part.
Puis vint une demande qu'il n'était pas prêt d'entendre. Il avait travaillé toute sa vie seul, terré dans ses souvenirs, voué à jamais à l'exercice de ses prières, baignant dans le froid de la pierre et la chaleur du sang. Ni femme, ni famille, ni métier, ni passion, son existence avait été tourné vers l'accomplissement ultime. Mais avec une possible nouvelle vie qui s'offrait à lui, avec des être à aimer, à chérir... Il n'oubliait pas pour autant son guide, mais à présent, il avait commencé à vivre en plus de vénérer la Mort. Il avait peur de perdre pour la première fois des choses auxquelles il tenait. Ce 'était pas des objets matériel, ou des êtres en soit, mais plutôt les émotions que ces derniers éveillaient en son cœur. Il devait considérer un possible futur, une vie possible après le chaos qui dévorait le continent, et pour se faire. il devait préparer son arrivé avec minutie.
-Je...je ne sais quoi répondre, Ma Dame. Je suis reconnaissant de votre écoute et de votre compréhension, mais...Je ne sais pas...J'ai toujours travaillé seul, je n'ai jamais reçu d'ordre...Mais je serais hypocrite en déclarant que mes derniers contrats se soient bien déroulé...
Effectivement, tuer son commanditaire, même avec raison, n'aidait pas beaucoup l'assassin à gagner une réputation stable et un salaire régulier. Avec la guerre, il vivait sur ses réserve, tuant par choix les non justes qui se présentaient à lui.
-Si cette guerre se termine un jour, j'aurai probablement besoin de nouveau contrat, car je n'aurai plus la possibilité d'abattre un Alayien pour chacune de mes prières... Si vous jurez, par l'Esprit même, que je pourrai choisir mes contrats malgré mon appartenance à votre famille, alors je serais stupide de refuser l'opportunité de revoir une Dame tel que vous...
Il ignorait l'implication qui serait exigé de sa part, mais de toute façon, tant que Gloria tremblait, les contrats se feraient plus que rare. C'était d'avantage une question de principe pour l'heure, son enrôlement se concrétiserait probablement lorsque les envahisseurs les laisseraient souffler.
-Je dois aussi vous informer d'une choses pertinente pour l'heure. Je suis actuellement en mission, et je ne serai de retour à Gloria que dans un mois, ou une duré équivalente approximative. Si vous le désirez, nous pourrions discuter à mon retour, si je suis toujours vivant bien sûr...
Rien n'était sûre dans son voyage, mais il ferait tout pour revenir en vie. Il avait trop fait de promesse pour périr au mains de vulgaire fanatiques. Tant que son cœur battra fort dans sa poitrine, Ombre ne se laissera jamais abattre de sang froid. Il était un messager de la Mort elle même...Il ne craignait pas le jour où il irait rejoindre le Grand Esprit, mais son âme n'était pas encore prêt pour le grand voyage. |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Sam 7 Sep 2013 - 18:12 | |
| C’était dit, et elle ne pourrait plus revenir sur sa proposition désormais. Elle avait pris cette dernière un peu sans réfléchir, mais elle savait au fond d’elle-même avoir fait le bon choix. Cet homme, dont elle ne connaissait ni le nom, ni le passé, ni rien de ce qui faisait son identité, lui avait fait une impression qui était plus que bonne ; il avait su la marquer d’une manière particulière, comme bien peu en étaient capables. Ce n’était pas un Grey, ni un Adryne, mais à sa manière, l’inconnu possédait la fibre qui fait les grands, ceux capables d’accomplir de hauts faits, même dans un métier aussi peu apprécié que le leur.
La réponse qu’il lui fit n’était pas exactement celle qu’elle attendait. A dire vrai, elle pensait soit à une acceptation immédiate, soit à un refus catégorique, mais… Peut-être n’était-ce pas plus mal ainsi. De toute façon, la guerre actuelle avait réduit la cascade de contrats qu’ils recevaient chaque jour à un mince filet presque tari. Tant que le siège ne serait pas brisé, il leur serait difficile d’en avoir de nouveaux. En attendant, le Souffle vivait sur ses opulentes réserves, tant au niveau financier que matériel : leurs caves regorgeaient de boissons et de nourriture, d’une quantité amplement suffisante pour les membres de la Guilde coincés à Gloria s’ils se rationnaient.
« Il n’est pas dans nos habitudes de laisser les Assassins du Souffle choisir leurs contrats. Cela afin d’éviter tout risque de discorde et de jalousie. Le corps dirigeant répartit les assassinats en fonction des degrés de difficulté et du niveau des Assassins disponibles… Aussi espéré-je que vous comprenez bien à quel point ce que vous demandez est… Particulier… Mais c’est d’accord. Je serai en mesure de vous accorder ce régime… "Spécial", dirons-nous. J’en fais devant la Mort le serment cette nuit. »
Se détournant du spectacle nocturne de la ville, Yvia se caressa le bras gauche de la main droite, réfléchissant à que dire ensuite. L’homme reviendrait dans un mois, mais que serait devenue Gloria entre-temps ? Résisterait-elle à l’assaut des Alayiens, et si oui, combien de temps ? La situation pouvait évoluer de bien des manières, et pas forcément agréables pour la plupart. Ici, le Souffle était aveugle, et bien ténues étaient les informations qu’ils recevaient de l’extérieur. A son retour, s’il revenait et était toujours d’accord, l’homme pourrait les renseigner sur le monde au-dehors des murailles.
« Vous ne mourrez pas. Je sens la Mort à vos côtés, mais elle n’est pas encore là pour vous prendre. Notre Esprit est trop avisé et trop aimant pour abandonner celles et ceux qui le servent leur vie durant. Mais je n’en dirais pas autant pour Gloria. Nul ne peut affirmer qu’elle sera toujours là lorsque vous reviendrez de votre mission. Si tel est le cas… Cherchez-nous à Lyssa, la ville portuaire. »
Lyssa, oui, Lyssa serait la solution de repli idéal ! Du reste, il serait toujours facile, si la ville venait à tomber aux mains des Alayiens, de fuir par la mer en plus de tentatives terrestres. Le Souffle survivrait, quand bien même ses locaux seraient réduits en cendres. Le repaire principal du Souffle à Lyssa était moins bien organisé que celui de Gloria, mais cela pourrait changer si la tête de la Guilde s’y installait. Cependant, Yvia préférait de loin rester à Gloria, la position géographique de la ville, et sa proximité avec le pouvoir, étaient des atouts non négligeables.
« Je ne puis vous indiquer l’entrée de notre quartier général maintenant, j’espère que vous comprendrez pourquoi, mais si jamais vous voulez nous rejoindre à votre retour, rendez-vous ici même à la pleine Lune suivant votre retour si Gloria est toujours debout, sinon… Les chantiers navals de Lyssa. Moi-même, ou bien l’une de mes Griffes, sera sur place. » |
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| Sujet: Re: Insomnie (PV Yvia) [TERMINE] Lun 9 Sep 2013 - 3:12 | |
| Ce n'était peut-être pas la meilleure des idées, ou peut-être que si, il ne saurait dire. S'engager dans une guilde inconnue était à la fois symbole d'espoir et de folie. Après tout, au mieux, une fois la guerre terminé, il obtiendrait des revenus plus stable, ce qui l'aiderait à faire vivre Luna. Dans le pire des cas, il aurait à affronter toute la guilde pour ne pas briser ses vœux. Mais la Dame avait jurée, au nom du Grand Esprit lui même, que le choix resterait siens. Normalement, il ne l'aurait pas cru, car peu de personne en Armanda pouvait être qualifié de digne de confiance. Cependant, après leur petite discutions, il n'avait aucun mal à croire la matrone des assassins. Leur entente ne de baisait plus maintenant que sur un point: la vie d'Ombre. Ce dernier empoigna son arc et tendit son bras armé devant lui, de manière très droite, tenant horizontalement l'arc d'une main,
-Si votre parole tiens, la mienne tiendra. Aussi longtemps que l'air entrera en moi, mon souffle sera votre. Murmure, mon arc sera votre. L'Archer spectrale que je suis sera votre, au nom du Grand Esprit de la Mort, je le jure sur ma vie et sur ma mort.
IL écouta par la suite les informations complémentaires que la Dame, maintenant sa chef, venait de lui transmettre. Lyssa, la ville portuaire, il n'allait pas oublier si le besoin se présentait. Il était vrai qu'en un mois, beaucoup de chose pouvait se produire. Gloria ne tomberait pas si facilement, c'était certain, mais les envahisseurs étaient forts, très fort, et très bien équipé. La perte de la capitale n'était pas chose impossible, et la Dame avait bien fait de prévoir un repère secondaire, surtout si sa guilde comportait plusieurs membres à relocaliser. Il rangea ses armes et s'assura rapidement que tout son matériel était en place, sans oublier de passer discrètement le bout de ses doigts sur l'amulette des Kohan, afin de vérifier si elle tenait toujours dans son cou sous ses vêtements.
-À mon retour, si notre Maitre m'est aussi favorable que vous semblez le croire, nous parlerons de tout les détailles techniques si vous le voulez bien... Et je pourrai aussi vous informer au sujet des Alayiens si j'arrive à amasser des information sur ces derniers à mon retour... Puisse le Grand Esprit de la Mort vous laisser sur ces terres le temps de ma mission...
Sans autres mot, il s'inclina poliment devant la Matrone et fit demi tour. Aucune partie de ses prédictions ne s'étaient avérés juste cette nuit, tant avec le Kohan qu'avec la Dame du Souffle. Il venait de prêter deux fois allégeance en l'espace de quelques heures, une fois pour le temps d'une guerre, l'autre, pour le temps d'une vie.
(Terminé pour moi, désolé si c'est court, je n'avais plus beaucoup de truc à dire...) |
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