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Amyelenor Farkstein [VALIDE]

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MessageSujet: Amyelenor Farkstein [VALIDE] Amyelenor Farkstein [VALIDE] Icon_minitimeMer 28 Nov 2012 - 13:51

Amyelenor Farkstein [VALIDE] Fiche111

  • Nom : Farkstein

  • Prénom : Amyelenor

  • Surnom : Amy

  • Date de naissance : Mai 1730 de l’Ère d'Argent

  • Age : 22 ans

  • Race : Humain

  • Caste : Guerrier issu de la noblesse

  • Métier : Membre des Lames Noires

  • Lieu de résidence : Quartier Général des Lames Noires, Gloria

  • Arme principale : - Epée à une main de couleur noire, symbole de son appartenance aux Lames Noires ;
    - Bouclier ;
    - Deux dagues en acier à sa ceinture, et deux dans ses bottes.

  • Style de magie préféré : Humaine

  • Alignement : Neutre à tendance bénéfique


Amyelenor Farkstein [VALIDE] Fiche210

  • Physique :
    Amyelenor est une personne assez grande, d’environ 1m85, solidement bâti. Ses longues années d’entraînement, puis celles à porter une armure ont contribué à le muscler. Ainsi, il compense son défaut d’agilité par une force et une endurance plus importantes. Ce qui peut s’avérer utile lorsque l’on est obligé de combattre à pied avec une armure lourde, laquelle ne favorise pas la rapidité.

    Plus hauts, son visage possède des traits fins pour le dessiner, mais n’est pas non plus de la finesse légendaire des Elfes, ni même celle de son souverain. Ils expriment ses origines nobles, mais leur dureté rappelle celle des vétérans, malgré son jeune âge. Cette impression de froideur qu’il dégage physiquement est accentuée par ses yeux, gris comme un ciel nuageux sans être orageux. Un gris clair, glacial. De la même manière, des cheveux longs et blond platine, virant eux aussi au gris argent suivant l’éclairage, renforcent son image de glaçon humain. Et son teint pâle, malgré des années passées au Soleil n’arrange pas cette impression. D’ailleurs, un jour, quelqu’un avait comparé son apparence à celle d’un Vampire, les dents en moins.

    Plusieurs cicatrices parcourent ses bras, séquelles de nombreuses heures à s’entraîner au maniement de l’épée, et de plusieurs affrontements qui lui valurent quelques blessures. Rares sont les militaires à ne jamais avoir versé leur sang, ne serait-ce qu’une fois. Mais il aime ces cicatrices. Elles lui rappellent qu’il ne faut jamais baisser sa garde, quoiqu’il arrive et ce, même en combattant avec des amis.

    En ce qui concerne son apparence vestimentaire, elle est extrêmement simple. Soit Amyelenor est vêtu de l’armure lourde des Lames Noires, soit il porte des vêtements de couleur noire, extrêmement sobres. Mais il aura toujours, au minimum, son épée noire accrochée dans son fourreau sur sa hanche gauche. Il ne se sépare jamais d’elle, à cause de son utilité, mais surtout de par sa symbolique.



  • Caractère :
    Amyelenor. Quand on prononce ce nom, il est doux dans la bouche, guère agressif comme Mirakor, sans consonnes dures. Peut-on dire que le choix d’un prénom détermine le caractère de celui qui le porte ? Les adeptes du libre-arbitre diront que non, mais quand on regarde les deux frères, on peut se dire, qu’en effet, leurs prénoms ont eu une influence, même minime, sur leur manière d’être.

    Bien sûr, ne caricaturons pas. Amyelenor est un être complexe. Au fil du temps, et malgré son jeune âge, il s’est enveloppé de remparts psychologiques. L’un d’entre eux concerne l’une des choses les plus importantes pour la psyché d’un être humain : l’amour. Amy n’a aimé qu’une seule femme : Leillan Cerusa. Folle passion de jeunesse, ou véritable premier amour ? Même lui ne le sait pas. Toujours est-il qu’il s’est brûlé avec ce sentiment, lorsque ce fameux soir de bal, elle lui annonça qu’elle aimait son frère. Depuis… Il ne s’est plus jamais intéressé à la gent féminine, car il a peur, inconsciemment, d’être blessé de nouveau.

    Toutefois, cela ne joue pas sur ses relations avec les autres. Il est parfaitement à l’aise avec les inconnus, tout en gardant une certaine distance : il sera quand même méfiant avec eux, chaque personne rencontrée pouvant se révéler être, en fin de compte, une menace pour la vie de son souverain. Auquel cas, il n’hésitera pas un seul instant pour lever son arme et éliminer ladite menace. Concernant les personnes qu’il considère comme amies, Amy sera avec elles un être agréable, à qui l’on peut faire confiance, aimant rire, aimant la vie. Pour ceux ayant la chance de le connaître plus, comme Kowen, vous découvrirez, sous ces couches successives, un lac de douceur et de tendresse, un être sensible… Et également un fanatisme approchant l’adoration envers son souverain.

    Lorsqu’il est de service, ou en mission, seuls son objectif et ses compagnons d’arme comptent pour lui. Il ne prêtera aucune attention aux considérations secondaires tels que les états d’âme : il ne se souciera ni de la violence de l’affrontement, ni des risques encourus par lui, et n’hésitera pas à appliquer la justice de l’Empereur. Sans être cruel ou sadique, ou même tout simplement violent, il n’aura aucune honte à exécuter toute personne ayant voulu attenter à la vie de Gregorist. Impitoyable ? Sans doute. Mais n’est-ce pas un mal nécessaire, à moins que l’on ne considère cela comme une qualité, pour préserver l’ordre et faire régner la Justice Impériale ? Une personne se rendant coupable de parricide peut-elle encore être considérée comme humaine ? Bien sûr que non. Par conséquent, l’Empereur étant le père de la nation, ceux qui veulent l’assassiner ne méritent que la mort après avoir perdu le titre d’être humain.

    On dit que la limite entre l’orgueil et la fierté est mince. Amy n’est certes pas vaniteux, n’est pas du genre à se pavaner en se croyant supérieur aux autres, mais le fait de porter le noir est pour lui source de fierté, voire, en effet, d’orgueil. Etre considéré par l’Empereur comme l’un de ses plus fidèles serviteurs n’est en effet pas une menue chose. Pour résumer, Amyelenor est fier de ce qu’il est, fier d’avoir été choisi, mais ne se laissera pas pour autant aller au travers de se croire plus fort, plus sage, que n’importe quel autre soldat. Tout homme suivant une voie honorable, vivant dans la droiture morale, doit être respecté et apprécié à sa juste valeur.

    A propos de sa façon d’être… Hmmm… Amyelenor est issu d’une famille noble, et bien qu’il ait suivi, lors de son apprentissage à la Cour, toutes les règles de celles-ci, il fait beaucoup plus rustre que son frère. Il préfère par exemple une soirée passée à suer sang et eau à s’entraîner, plutôt qu’à boire vin et liqueurs en festoyant avec les autres nobles. Sa manière de parler, sa courtoisie, reflètent toutefois cet héritage aristocratique, même si les années passées aux côtés de soldats ont contribué à lui donner l’habitude de parler franchement, et de ne pas mentir, sauf cas de force majeure. Amy est un être franc, mais s’il se rend compte que la vérité risque de faire bien plus de mal, il pourra soit mentir, soit omettre une partie de la vérité, si cela ne met pas la vie de son Empereur, de sa Famille, de ses camarades Lames Noires, ou d’innocents en jeu. Bien sûr, si un supérieur lui en donne l’ordre, il s’y pliera. Surtout si celui-ci vient de l’Empereur.



  • Aime/déteste :
    Aime : Son Empereur, la Famille Impériale, son épée, ses frères et sœurs d'arme.
    Déteste : Les parjures, les traîtres, et tout ce qui peut représenter une menace pour les Kohan.

  • Particularité : Il aime manger de tout, et goûter à de nouvelles saveurs.

  • Histoire :

    Marqué par l’épée


    La Mort est courante. Que ce soit chez le bas-peuple, les pêcheurs, les paysans ; que ce soit chez les bourgeois, les notables, les médecins ; que ce soit chez la noblesse, tant la haute que la basse… La Mort est partout, elle nous suit sans jamais nous abandonner, comme la plus fidèle des amies, attendant le moment propice pour nous prendre notre vie, que l’on soit jeune ou vieux. Elle ne fait aucune distinction de classe sociale, de richesse, de réputation, … La Mort est notre ultime amante, celle qui nous ouvrira les bras lorsque nous aurons tous quitté. Pouvons-nous alors nous permettre de la mépriser ? Ne vaut-il pas mieux vivre avec, quitte à l’ignorer poliment ? Est-ce de la folie que de lui lancer sans cesse des défis, sachant qu’elle gagne toujours à la toute fin ?

    Les Farkstein sont une famille noble régnant sur le Comté d’Otylum, un territoire situé exactement au centre du triangle formé par Aldaria, Elena et Gloria, ce qui fait de lui un carrefour commercial de grande importance, et qui a contribué à la richesse de la région. La Famille Comtale réside dans la ville fortifiée, qui sert de chef-lieu au Comté, Arkalon. Nom glorieux s’il en est, dû au premier des Comtes Farkstein, Arktarium Farkstein, qui fut de son temps un illustre Dragonnier, personnage principal de nombreuses légendes encore racontées de nos jours. C’est une cité robuste, fortement inspirée en ce qui concerne les remparts et la forteresse – résidence des Comtes de la ville – d’Elena, bien qu’architecturement plus esthétique.

    Amyelenor est né voilà vingt-deux années, fils cadet d’Alenor et de Myelanie, elle-même fille aînée d’un Marquis de l’Est de l’Empire. Son frère, de deux ans plus âgé, Mirakor, et lui ne se sont jamais bien entendus, aussi qu’il s’en souvienne. Est-ce dû à une forme de rivalité, de jalousie ? Sans doute un peu, oui. Amyelenor était certes conscient qu’il n’hériterait jamais du Comté, à moins que son frère ne meure, mais cela ne lui importait pas trop, à vrai dire. Cependant, son frère ne se gênait pas pour le lui rappeler sans cesse, et c’était cela qui l’irritait. Et puis, son frère avait vraiment un sale caractère, hautain, impatient, blessant. Et la mort prématurée de leurs parents, assassinés par des membres du Souffle, n’y changea rien.

    De par leur jeune âge au moment des faits, dix et huit ans, ils furent placés en tutelle à la Cour Impériale, à Gloria, tandis que le Comté était confié à un Intendant. Là, on compléta leur éducation qui, il fallait le dire, était dépourvue des usages de la Cour. Les deux frères étaient polis, bien éduqués, courtois, mais il manquait le maintien, la préséance, qui étaient propres aux nobles habitués de la Cour.

    Au fur et à mesure qu’ils grandissaient, la différence entre les deux frères se creusa, creusa, jusqu’à devenir un abyme. Mirakor était à sa place, au milieu de tous ces gens de haut rang, à pavaner, à montrer l’importance de son titre, la richesse de ses terres. A l’inverse, Amyelenor abhorrait cette hypocrisie ambiante, cette obligation de sourire et de rire, d’approuver la moindre parole lorsque l’on parlait à un Comte, un Marquis, un Baron, et autres… Non, ce qu’il préférait étaient les leçons de Meoddyn Zephyrem, un des Maîtres d’Armes du Palais. C’est grâce à lui et à son entraînement impitoyable qu’Amyelenor, au fil des années, acquerra une telle maîtrise de l’épée, malgré son jeune âge ; il était même supérieur à son frère dans cet art, ce qui provoquait d’ailleurs la jalouse colère de ce dernier.



    La Rose et l’Epée


    C’était par une froide matinée d’Hiver. Amyelenor et les trois autres élèves de Meoddyn Zephyrem s’entraînaient, comme à l’accoutumée, au maniement de l’épée sur le terrain d’entraînement du Palais. Leurs pieds constamment en mouvement faisaient voler le sable du sol, soulevaient des nuages de poussière, qui venaient se coller sur leurs visages en sueur. Leur Maître leur avait demandé de tous l’attaquer en même temps. Quatre contre un, cela pouvait paraître inégal, mais l’épéiste avait défait, au bout d’une dizaine de minutes, ses trois camarades ; il ne restait plus que lui.

    Se laisser distraire lors d’un combat pouvait causer votre mort. Conscient de cet état de fait, Amyelenor se concentrait toujours sur ce qu’il faisait. Mais des fois, il est certaines choses qui nous font baisser notre garde, attirent notre esprit vers d’autres ciels… Alors qu’il tournait sur lui-même pour esquiver une attaque de son Maître, son regard accrocha quelque chose sur une des terrasses qui surplombaient le terrain. Le ciel était nuageux, très gris, aussi elle était visible comme un feu dans la nuit noire, comme un phare une nuit de tempête.

    Elle était vêtue d’une chaude cape bleue nuit, parsemée de fils d’argent dessinant des étoiles et des lunes. Ceignant un visage aussi doré et délicat qu’un croissant, une longue cascade de feu descendait sur ses épaules. Deux yeux de saphir complétaient cette vision angélique. Mais il n’eut pas le loisir de la contempler plus longtemps : le contact froid de la lame émoussée de l’épée de son Maître contre son cou le ramena sur terre. Ayant compris l’origine de sa distraction, celui-ci poussa un soupir amusé.



    « Amy, Amy, Amy… Je comprends que, à seize ans, on soit sensible à la beauté des femmes, mais si tu te laisses décontenancer à la première occasion par un beau sourire, tu risques de te faire tuer. »

    « Maître… Je crois que je suis amoureux. »

    « Vindiou, on vient de le perdre. »



    Dit-il en portant sa main maillée à son front, tout en ayant un petit sourire en coin.
    La fille en question, apprit-il par la suite, se nommait Leillan Cerusa, la fille d’un Marquis des Marches de l’Est. Chaque jour qui passait le voyait parcourir, dès qu’il avait du temps libre, les couloirs du Palais afin de la revoir, ne serait-ce qu’une fois, et de loin. Ses quelques amis se moquaient gentiment de lui, en le voyant passer ses nuits à écrire des poèmes et à chanter… Bien qu’il chantât très mal. Et puis un jour qu’il était en retard pour sa leçon d’équitation, et qu’il courait dans les couloirs afin d’arriver au plus vite, il entra en collision avec une personne dans un virage. Etant d’une masse relativement importante, lui-même ne ressentit pas grand-chose lors de l’impact, tandis que l’autre fut assez violemment repoussé en arrière et atterrit sur le sol. Aussitôt, il se précipita pour l’aider à se relever.



    « Je… Excusez-moi. Je ne vous ai pas fait mal ? Je suis vraim… »


    Lorsqu’Amyelenor reconnut la personne à qui il s’adressait, il devint comme muet. Visiblement, elle le reconnut aussi, et devait savoir qu’elle était à l’origine de son trouble soudain, puisqu’elle lui adressa un sourire, un de ceux qui vous emportent dans des songes éveillés.


    « Ne vous en faîtes pas, je vais bien. Mais il est rare de voir des nobles courir, par ici. »

    « Je ne suis pas no… Enfin, si, mais seulement le cadet. Je… Hum… S’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour me faire pardonner, surtout, n’hésitez pas. Je suis votre obligé, Mademoiselle. »



    D’où lui venait sa timidité ? D’ordinaire, il était plutôt extraverti… Bon, d’accord, il n’avait pas l’habitude de parler au sexe opposé, et traînait plutôt avec des hommes de son âge, mais quand même !


    « Dans l’immédiat, non. Mais… Viendrez-vous au bal de demain ? »

    « Je… Oui, bien sûr. »

    « Bien, nous nous verrons donc là-bas. »



    Conclut-elle sur un sourire, avant de continuer son chemin.
    Amyelenor, lui, la regardait partir. A la vérité, il pensait passer la soirée du lendemain à s’entraîner dans la cour. Maître Zephyrem lui avait dit qu’il allait le faire intégrer un escadron de cavalerie légère, qui opérait dans les Marches de l’Est. Selon lui, cela servirait à l’endurcir, à l’aguerrir, et à lui apprendre la vie militaire. Mais après tout, ce n’était qu’une soirée, non ? Alors, pourquoi pas ?

    Amy couronnait nu dans ses appartements, cherchant quels vêtements mettre. Il n’avait principalement que des tenues d’entraînement et des vêtements simples. Sûr qu’il ferait tâche au milieu de tous les riches habits des autres membres de la Cour. Oh et puis tant pis, il n’allait pas se casser la tête. Ainsi, il se vêtit d’un pantalon de laine noire, et d’une chemise blanche de la même matière. C’était une laine travaillée, pas grossière. Une ceinture de cuir, sur laquelle il fixa son épée, compléta l’ensemble. Aucune autre décoration n’était sur lui.

    Lorsqu’il pénétra dans la salle du bal, il ne fut pas surpris de constater qu’en effet, il était le plus mal habillé. Il sentait sur lui le regard réprobateur de tous ces nobles, jeunes et vieux, outrés qu’un des leurs soit vêtu comme un roturier. Son frère, entouré d’un halo de damoiselles et damoiseaux riant à la moindre de ses phrases, vint à sa rencontre.



    « Tiens, un gueux. Mon cher frère, n’as-tu donc aucune honte, à salir ainsi le nom de notre famille par une tenue aussi… Inappropriée à notre rang. »

    « Mirakor, si tu étais aussi doué de ton épée que tu l’es avec ta langue, tu pourrais effectivement être digne des illustres combattants issus de notre lignée. Mais de ce que je vois… Tu n’es un homme que par ce que tu as entre les jambes, car pour le reste… »



    Amyelenor était aux anges d’avoir ainsi fait perdre le sourire narquois qu’avait son frère en venant le voir. Son fin visage était rouge de colère, d’avoir ainsi été humilié devant ses amis. Amy le gratifia d’un sourire enchanté, avant de s’éloigner dans la foule. Son frère chercherait certainement à se venger, mais c’était le dernier de ses soucis. Il partirait bientôt et, dans l’immédiat, il cherchait Leillan des yeux, sans la voir. Au bout d’une demi-heure, ayant perdu espoir de la trouver ans une telle masse de gens, malgré ses cheveux flamboyants, il alla s’accouder au balcon de la terrasse, et contempla le ciel étoilé. Derrière lui, lui parvenaient le bruit des rires, la rumeur des conversations, la musique, le tintement des verres, …

    Et puis il sentit une main sur son épaule. Ce contact était chaud, presque brûlant dans ce froid d’Hiver. Lentement, il se retourna, et se retrouva en face d’elle. Elle, qui occupait ses pensées, ses rêves. Elle qu’il voyait partout, à chaque instant, dès lors qu’il fermait les yeux. Et voilà qu’après quelques mots échangés, elle l’entraînait vers la piste de danse. Il n’aurait jamais osé en demander tant. Si seulement le temps pouvait s’arrêter de tourner, figer cet instant parfait…



    Réflexion sur le noir


    Avant toute chose, il faut préciser que le noir, de même que le blanc, n’est pas une couleur. Non, c’est une valeur. La valeur est l’amplitude lumineuse qui définit une couleur. Plus celle-ci est basse, plus l’on se rapproche du noir. A l’inverse, plus elle est haute, plus le blanc apparaîtra. En réalité, le blanc est un mélange de toutes les couleurs existantes. Le noir, lui, est au contraire l’absence de couleur. Il absorbe les couleurs, sans les réfléchir.

    Ainsi, le noir peut être assimilé à un vide absorbant tout ce qui lui arrive. Une sorte d’entité jamais rassasiée. Cette image peut paraître effrayante, mais c’est une des raisons pour lesquelles le noir est associé à une certaine forme de puissance pour certains, occulte ou bénéfique, d’ailleurs. Et pourtant, le noir est à l’origine de tout. Il peut exister sans lumière, tandis que le blanc, le rouge, le bleu, nécessite un éclairage. Fermez les yeux, tout est noir. Eteignez votre bougie, et enfermez-vous dans une pièce sans aucune source lumineuse, tout est noir. Le noir existe pour et par lui-même. Ce n’est ni un reflet, ni une illusion. Il est tout ce qu’il y a de plus réel. Et ne devant rien à personne, il est incorruptible : il existe mille et une teintes de rouge, tandis qu’il n’y a qu’un seul noir ; avant, c’est du gris.

    On peut considérer le noir comme la couleur du deuil, de la tristesse, de la Mort. Mais il existe un petit groupe de personnes pour qui cette couleur est source de la plus grande fierté. Les Lames Noires. Un groupe de guerrier d’élites dont la seule vocation, depuis sa fondation, est de servir et de protéger l’Empereur et sa Famille. Recevoir cette épée à la lame faite de nuit solidifiée, et remettre sa vie entre les mains de l’Empereur est pour eux le plus grand des honneurs. Mourir ne leur fait rien, si cela permet de préserver la vie de la personne la plus importante du continent. Tout comme le noir, rien ne peut les corrompre. Leur fidélité est à jamais acquise à l’Empereur légitime.



    Renaissance


    Six ans s’étaient passés depuis qu’il avait quitté le Palais pour rejoindre son escadron à l’extrême Est du pays. En même temps que lui était arrivée une autre recrue, une fille d’à peu près son âge, originaire d’Elena et dont le père était un Officier de Cavalerie. Le point positif était que les blagues faites aux bleus, les moqueries et tout autre « rite d’initiation » étaient divisés par deux.

    Etant les plus jeunes et les moins expérimentés de l’unité, lui et la jeune femme, Kowen Lamedor, nouèrent une amitié qui n’eut de cesse de se renforcer au fur et à mesure de leur apprentissage et des épreuves traversées ensemble. De même, les autres Cavaliers les intégrèrent totalement à leur famille. On parle souvent de la fraternité qui unit les soldats, et eux ne faisaient pas exception. Vivre chaque jour les mêmes choses, faire face aux mêmes difficultés, et les surmonter ensemble, … Chaque soir, les plus vieux racontaient leurs actions d’éclat, ou ce qu’ils avaient ressenti lorsque l’Empereur n’avait ne serai-ce que posé les yeux sur eux, la fébrilité ressentie lorsque celui-ci s’était approché d’eux pour les saluer, voire leur serrer la main pour certains. Amy, à leur contact, comprit réellement ce que signifiait servir l’Empire et son dirigeant. Plus qu’une obligation, plus, même, qu’un devoir, c’était une manière de vivre ; une « voie de vie ». A son tour, Amyelenor devint un fanatique de l’Empereur, dévoué envers lui et nul autre.

    Et voici qu’aujourd’hui il allait débuter une nouvelle vie. Une vie au service d’un homme. Kowen à ses côtés, Amyelenor était agenouillé, la tête levé vers cet homme : Gregorist Kohan, Empereur Humain d’Armanda. Au pied des marches, ébloui par la lumière qui rentrait par les vitres en dessinant à contrejour la silhouette impériale, Amy avait l’impression d’être en présence d’un esprit supérieur, quelque chose de puissant et d’immatériel. Les entourant étaient réunis les gradés, leurs frères et leurs sœurs, immobiles, irradiant du même amour sans limite envers Gregorist, et de la joie d’accueillir de nouveaux membres dans leurs rangs.

    L’Empereur tenait une épée à la lame aussi noire que la plus sombre des nuits dans la main, et descendait les marches dans sa direction. Amyelenor sentit son cœur lui remonter dans la gorge, tandis qu’il empêchait ses mains de trembler d’émotion. D’une voix qu’il s’efforça de rendre assurée, il récita le serment qu’il avait appris par cœur. Mais, à la fin, ne pouvant s’en empêcher, lorsque Gregorist Kohan posa ce qui allait devenir son épée sur ses épaules, il lui dit :



    « Mon Empereur, Votre Majesté, ce jour, sous votre main, je renais. Je jure de vous servir jusqu’au-delà la mort. »


    Ce qu’il lui dit ce jour-là, Amyelenor s’en souviendrait à jamais. Et ces quelques mots, prononcé d’une voix si basse que seul lui avait pu les entendre, il les garderait au plus profond de son âme, tel un trésor inestimable, bien plus précieux que de l’or et des pierreries.

    ********

    Ce qu’il se demandait toujours, cependant, au bout de ses six premiers mois de service sous le noir, c’étaient les circonstances de son arrivée ici. Il avait trois jours de vide dans la mémoire, et une cicatrice sur le crâne, maintenant cachée par ses cheveux. Kowen lui avait raconté quelque chose, comme quoi il y aurait eu une sorte de bataille entre ce qu’ils avaient pris pour des brigands, et eux. Les brigands, en réalité, étaient un groupe de Lames Pourpres, poursuivis par des Lames Noires. Kowen et lui, qui patrouillaient dans le coin, étaient allés prêter main-forte aux guerriers noirs, et son amnésie proviendrait d’un violent coup à la tête. Tout le monde semblait abonder dans ce sens, donc ce devait être la vérité, bien qu’il n’ait aucun moyen de le vérifier par lui-même. Toujours est-il qu’il n’allait pas se plaindre de son nouveau statut. Il faisait partie de la garde personnelle de l’Empereur. Même le fait que son « amour de jeunesse », qui en fait n’avait été qu’à sens unique, avait-il appris le soir du bal, était désormais marié à son frère Mirakor n’arrivait à entamer sa perpétuelle joie intérieure.


  • Liens familiaux :
    - Myelanie Farkstein : Sa mère, morte l'année de ses huit ans.
    - Alenor Farkstein : Son père, mort la même année.
    - Mirakor Farkstein : Son frère aîné, l'actuel Comte d'Otylum. Les deux se détestent au plus haut point.

  • Autres liens :
    - Meoddyn Zephyrem : Son Maître d'Arme du temps où il était en apprentissage à la Cour Impériale. Cet homme, presque un second père, lui a appris énormément de choses.
    - Kowen Lamedor : Une compagnon d'arme, qui a servie dans la même unité de Cavalerie que lui, et qui est devenue Lame Noire en même temps. Il l'aime comme la sœur qu'il n'a jamais eue.


  • Code du règlement : ok by Lorenz


Amyelenor Farkstein [VALIDE] Fiche311

  • Petite présentation : I am the DC (Washington D.C. 8)... Hey, ça fait aussi, phonétiquement, I am d'ici *o*

  • Nombre de connexions par semaine : Autant que possible Smile

  • Particularité RP : D'aucuns disent que je suis fou X)

  • Comment avez-vous découvert le forum ? : Il est temps de le dire. Je suis le remplaçant d'Anynduil Linwëlin, et de facto double compte d'Yvia Neriwen Smile


Dernière édition par Amyelenor Farkstein le Ven 7 Déc 2012 - 22:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Amyelenor Farkstein [VALIDE] Amyelenor Farkstein [VALIDE] Icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 18:28

Où en est ta fiche Amy ? N'oublie pas les caractéristiques Smile
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MessageSujet: Re: Amyelenor Farkstein [VALIDE] Amyelenor Farkstein [VALIDE] Icon_minitimeVen 7 Déc 2012 - 22:45

  • Physique :

    • Force physique : Supérieur à la moyenne
    • Agilité : Inférieur à la moyenne
    • Réflexes : Moyen
    • Endurance : Supérieur à la moyenne
    • Résistance : Moyen
    • Beauté : Moyen


  • Mental :

    • Force mentale : Moyen
    • Patience / Self contrôle : Moyen
    • Intelligence : Supérieur à la moyenne
    • Arrogance : Catastrophique
    • Gentillesse : Moyen
    • Prestance/Charisme : Supérieur à la Moyenne
    • Mémoire : Moyen




  • Niveau guerrier :

    • Epée : Excellent
    • Lance : Catastrophique
    • Arc : Catastrophique
    • Poignard : Moyen
    • Combat à mains nues : Moyen
    • Equitation : Supérieur à la moyenne


  • Niveau magique :
  • Apprenti Magicien

  • Esprit-totem : ne remplissez pas cette partie, elle est réservée aux admins.


Dernière édition par Amyelenor Farkstein le Jeu 10 Jan 2013 - 20:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Amyelenor Farkstein [VALIDE] Amyelenor Farkstein [VALIDE] Icon_minitimeVen 7 Déc 2012 - 22:46

Elle me parait terminée, ma foi Smile
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MessageSujet: Re: Amyelenor Farkstein [VALIDE] Amyelenor Farkstein [VALIDE] Icon_minitimeSam 8 Déc 2012 - 18:54

Rien à redire, achro étant du même avis je valide.

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