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Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia )

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MessageSujet: Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Icon_minitimeJeu 10 Fév 2011 - 17:48

Le vent du changement soufflait sur le quartier général du Souffle, un vent de mauvais augure, un vent qui annonçait la venue de sombres et terribles événements. Sur le trône ensanglanté de la salle ou reniait le maitre des assassins, siégeait un esprit brisé. Cette âme détruire n'était d'autre qu'Elrorad Rebryn, le nouvel Hades de la guilde et ex-dragonnier. Ex-dragonnier ? Oui, lors de la bataille pour le titre de chef de l'ordre, Newiel avait rendu l'âme. Nul ne savait ce qui avait maintenu l'élu de la dragonne en vie malgré la mort de celle-ci. Etait ce son amour pour Adryne Taranisaii, son amant à l'esprit perturbé ? Sa loyauté pour son maître, le prince des vampires Lorenz Wintel ? Sa détermination a faire triomphé le clan des sang-froid ? Ou la haine qu'il éprouvait envers Eris Rubis pour lui avoir dépouillé de l'être qui comptait le plus pour lui ? Peut etre était ce pour toute ses raison et peut etre pour aucune d'entres elle, toujours est t'il que le fléau des elfes s'étaient relever et avais accomplis sa vengeance, exécutant la volonté de son supérieur en devenant le nouveau chef de la guilde des assassins.

Elrorad avais donc atteint son objectif, il dirigeait une des plus puissantes guildes pour le comptes des vampires, mais il n'arrivait pas à s'en satisfaire : le prix avait été trop lourd a payer. Cela faisait maintenant une semaine que le combat contre Eris Rubis c'était déroule, mais on aurait dis que l'argenté avait vieillis de plusieurs siècles : ses joues étaient creuses, ses yeux etaient entouré d'immenses cernes et il a un air hagard et malheureux ancré sur le visage, il n'était plus que l'ombre de lui même. Depuis qu'il avait organisé des funérailles vampiriques décent pour la dépouille de Newiel et envoyer un message a Lorenz pour lui expliquer la situation, il n’avait pratiquement plus rien fais, a part désespérer et se lamenter sur son sort. Cependant, l'éducation que son prince lui avais donné commençai a petit a reprendre le dessus, le faisant agir comme il le fallait, même si c'était a la manière d'un pantin dénué d'émotion, qui agis sans aucun entrain et sans conscience de ce qu'il fait et de ce qu'il dois faire ensuite. Le nouvel Hades avait notamment accueillis tout les soldats de son ancienne troupe dans la guilde, afin d'avoir un noyau de fidèle et pouvoir se protéger en cas de révoltes des assassins, qui avaient "pleurés" la disparition de la mort cuivré avec lui. Le fléau des elfes savais qu'il devrait bientôt réagir, sinon le sacrifice de sa dragonne aura été vain, mais ou trouver la force de se relever et d'agir ?

L'un de ses nouveaux assassins vampires vint l'interromprais dans ses rêveries macabres pour lui annoncé qu'Yvia Neriwen était arrivé. Elrorad se souvint soudainement qu'il avais en effet convoqué la mort blanche. De tous les lieutenants de Rubis, c'était celle qui semblait être le plus prés à servir l'Hades quel qu'il soit, tant qu'on lui laissait tuer autant qu'elle le voulait et qu'on ne la dégradait pas. L'argenté avais donc décidé de faire venir la tueuse humaine, afin de passer un marché avec elle pour évité une rébellion des fidèles d'Eris et donné une nouvelle direction au Souffle, plus en harmonie avec les projets des vampires. Le découragement l'envahis, mais il devait faire un effort, il le devait pour que Newiel sois fière de lui : il savait qu'elle n’aimerait pas le voir comme ca. Le nouveau maitre des semeurs de morts fis un geste a son subalterne afin qu'il autorise la femelle a rentrer et attendis ensuite en se concentrant pour se dégagé de l'immense peine qui l'accablait, ou du moins, essayer pour le temps d'une conversation....
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MessageSujet: Re: Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Icon_minitimeDim 13 Fév 2011 - 0:16

La guerre n’empêchait pas les riches notables de Gloria d’organiser de somptueuses fêtes, orgies, et autres réjouissances en tout genre, pendant que la population à l’extérieur des murs faisait face à l’offensive toujours plus croissante des Vampires. Bien sûr, ce n’était pas ces pensées-là qui motivaient Yvia. Elle n’avait rien à faire de ces gens-là, tout ce qu’elle voulait, elle, c’était qu’on la laisse faire son travail, peu importait ce qui se passait à l’extérieur. Et c’était justement ce qu’elle faisait ce soir.

Un Général de Cavalerie, ayant le titre de Baron, et résidant dans un petit palais dans la capitale comme on en trouvait beaucoup dans le quartier riche, avait organisé une immense fête pour les dix-huit ans de son fils, lequel était Lieutenant de Cavalerie, grade surprenant pour son âge, et pas seulement dû au piston que lui fournissait son père. Le petit était réellement un très grand guerrier. Mais ce soir, il ne sera plus seulement le fils du Baron, il sera réellement le Baron. Bien qu’il ne le sût pas encore. Oui, ce soir, Leosen Egrasard mourra.

L’ordre de mission était arrivé il y avait une semaine, et l’Assassine s’était renseignée sur sa cible, et elle avait donc appris pour l’anniversaire de ce soir, et s’était faite embaucher parmi les serveuses supplémentaires que tout cela réclamait. Le recruteur n’avait pu résister à la beauté de son corps, et s’était empressé de lui faire remplir le formulaire, un sourire pervers aux lèvres, qu’elle lui avait rendu, bien sûr. Cependant, elle n’avait aucunement l’intention de le laisser la toucher. Elle remplirait sa mission, et s’en irait. De toute façon, personne ne remarquerait son départ, il y avait au moins une cinquantaine de serveuses, en plus des domestiques habituels du lieu, plus tous les invités, dont le nombre était astronomique. Tous les notables de la ville et des alentours, tous les collègues officiers, sous-officiers, et même hommes du rang du père et du fils, des nobles en veux-tu en voila…Seule manquait la famille Impériale, et…


« Mava ? Il faut que tu viennes t’habiller. Les invités vont bientôt arriver. »

« J’arrive Lucila.»



Yvia fit un sourire à son « amie », une jeune femme d’une vingtaine d’années, qui faisait partie des serveuses elle aussi. Elle avait déjà revêtu leur « uniforme » : une tenue de lapine, noire, avec des oreilles sur la tête, une queue en pompon juste au-dessus des fesses, et leurs jambes laissées nues. Tenue très légère, mais qui plairait certainement à de nombreux hommes, et feraient baisser leurs gardes. Après tout, d’aussi jolies femmes ne pouvaient porter d’armes sur elles, surtout dans cette tenue… Mais la normalité devait s’oublier avec Yvia. Après tout, n’était-elle pas la Mort Blanche de la plus redoutée Guilde des Assassins ?

Elle revêtit la tenue qui serait sienne le temps de sa mission, et se regarda dans une glace. Elle ne put s’empêcher de se trouver plus belle que d’habitude, mais elle en était sûre, plus jamais elle ne mettrait une telle tenue. Elle se sentait nue là-dedans… Ce qui d’un autre côté était à moitié vrai ; mais quoiqu’il en fût, on ne la ferait jamais s’habiller comme ça si elle en avait le choix.


*****************

[Musique d’ambiance : Por una cabeza (La Liste de Schindler ]

Rires et chants. Joie. Bière et vins. Hydromel et liqueurs. Voilà ce qui dominait la soirée. Les serveuses allaient de groupe de personnes à groupe de personnes, portant un plateau sur lequel étaient posées de nombreuses chopes et verres dans les mains. Les boissons alcoolisées coulaient à flots, les tables de nourriture se remplissaient au fur et à mesure qu’elles se vidaient, tout comme les pichets de vin, de bière, de cidre…Le Baron Egrasard n’avait pas regardé à la dépense.

Dans un coin de la salle de réception, jouait un orchestre. Le morceau qu’ils étaient en train d’interpréter était très entraînant, celui que l’on était en droit d’attendre d’une soirée où les règles étaient respectées. Mais les règles de bienséance, elles, ne l’étaient pas toutes. Dans tous les recoins discrets du palais, des amants s’unissaient, des amants d’un soir, des amants de toujours, de jeunes amants… Le fils, par exemple, qui faisait la cour depuis si longtemps à la fille d’un notable présent icelieu, avait disparu, tout comme ladite fille. Le père de la future mariée, lui, se tenait avec grand mal debout près d’un tonnelet de vin, un verre toujours plein (mais jamais le même) à la main.

Leosen, malgré son statut reconnu de héros sur le champ de bataille, était un pervers invétéré, ce qui expliquait par exemple la tenue des serveuses, et le fait que celles-ci soient toutes de jeunes et belles femmes. Sa femme devait se retourner dans sa tombe, à moins qu’elle l’ait toujours su… Et accepté. Mais après tout, Yvia s’en fichait, elle n’avait jamais été dans leur lit…Lequel lui serait, ce soir d’ailleurs, d’une grande utilité pour accomplir ce qu’elle devait faire. L’Assassine se dirigea vers la cuisine, où elle y prit un plateau, et se dirigea vers l’un des groupes les plus importants, celui du Général. Là, elle trébucha malencontreusement sur un tapi, renversant le contenu liquide des verres de son plateau sur les somptueux vêtements de l’officier.



« Oh ! Pardonnez-moi, noble Seigneur… Je… Je… Laissez-moi vous sécher… Je vous en prie, laissez-moi nettoyer tout ceci et… »


Et un sourire. Un sourire entendu. Elle vit dans les yeux de l’homme le désir succéder à la colère. Il avait compris le message. Comme tous les hommes ayant un tant soit peu de pouvoir, il ne pouvait pas résister à une représentante de la gent féminine si légèrement vêtue et si… Avenante. Les deux se dirigèrent vers la chambre de maître, et refermèrent la porte derrière eux. Yvia ne craignait pas que l’on sache qui exactement avait fait le coup, car durant leur bref échange, elle s’était arrangée pour que seule sa victime puisse voir son visage. Bien sûr, il restait toujours un risque, mais après tout, son métier était à risques.

Sitôt la porte de bois fermée, Leosen commença à apposer ses mains sur tout son corps. Réprimant un frisson de dégoût d’être touché par cet homme, bien que très beau pour son âge, Yvia, en bonne actrice, poussa un gémissement. Très fortement intéressé par sa poitrine, le cavalier ne vit pas que la serveuse qu’il tenait dans ses bras, l’ayant tendrement enlacé, sortait une très fine lame de son gant de soie, lame si fine et si petite que le renflement qui aurait pu le trahir était quasiment imperceptible. La tenant de manière à ne pas se blesser elle-même, l’Assassine la lui planta dans le cou, plaquant sa tête contre sa poitrine pour étouffer ses tentatives de crier de douleur, au moment où il mettait la main à un endroit très sensible pour une femme, et la fit glisser sur la largeur, sectionnant les artères.

Laissant le corps maintenant sans vie s’écrouler au sol, Yvia lécha le sang qui maculait ses mains, avant de réajuster le haut de son costume, qui l’avait très bien servi. La Beauté de Glace sortit ensuite par la fenêtre, sans se faire voir des gardes, qui étaient depuis longtemps parti dans les buissons avec les serveuses, et autres femmes de basse extraction.


****************************

« Votre Mortelle Seigneurie ? »

« Qu’y a-t-il, Frère ? »

« Notre Seigneur l’Hadès souhaite vous voir… Immédiatement. »



Haussant un sourcil, Yvia congédia le messager. Elle avait appris récemment que le Souffle venait de changer de tête dirigeante, à la suite d’une lutte de pouvoir. Leur nouvel Hadès, maintenant, était un Vampire. Pour le meilleur ou pour le pire. Elle ne put s’empêcher d’éprouver une légère peine pour Eris, qui avait été son amie, et qui lui avait offert ses deux magnifiques dagues dont la lame était en diamant. Mais après tout, c’était la loi du plus fort, qui régissait le monde des Assassins, malgré les nombreux codes qui les empêchaient de s’entretuer.

Mais Yvia n’éprouvait aucune haine envers son nouveau supérieur pour ce qu’il avait fait. Elle avait fait serment de servir le Souffle, et non pas un seul Hadès. Et puis, si elle en avait eu l’occasion, elle-même aurait défiée Eris en duel, pour revendiquer le Trône de la Mort. Mais son statut de Mort Blanche lui convenait tout à fait. Elle était crainte et respectée par ses subordonnés, et était en parfaite communion avec la Mort. C’est pourquoi elle obéirait aux ordres du nouveau chef, si ce dernier la respectait comme elle estimait devoir l’être.



« Vous m’avez fait mander, Seigneur Hadès ? »


Demanda-t-elle après avoir refermé la porte de la « salle de réception ».
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MessageSujet: Re: Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Icon_minitimeMar 15 Fév 2011 - 16:24

Yvia Neriwen rentra dans la salle de réception et lui demanda s'il l’avait bien fais demandé en l'appelant par son nouveau titre, ce qui était des plus prometteur, avant de fermer la porte derrière elle. Elrorad resta silencieux un moment et l'observait en détail depuis le trône ensanglanté. L'esprit briser remarqua tout de suite que la femelle n'était pas une simple humaine. De son allure, à la fois des plus redoutables et en même temps extrêmement séduisante, jusqu'a son odeur qui empestait la mort et le sang, tout en elle indiquait qu'elle était une semeuse de morts, et surement l'une des plus doué de cette guilde de meurtrier sanglants. Le vampire devinait que beaucoup de ses congénère aurais du mal a faire face a la Mort Blanche en combat singulier, même si lui même pensait en être capable, après tout il avait bien vaincu Eris Rubis, qui était au dessus de la tueuse dans la hiérarchie du Souffle, même si le prix a payer avais été bien trop lourd à son gout.... Le fléau des elfes se rendis compte qu'il réfléchissait depuis et qu'il allait bientôt retomber dans sa peine infini s'il n'agissait, il répondit donc a l'assassine sur ton des plus solennelle, d'une voix froide et monotone qu'il n’aurait jamais utilisé avant la mort de Newiel la mort cuivré, preuve que l'ex-dragonnier avait été terriblement brisé et transformé par cette amère et terrible expérience, surement pour le reste de sa vie...

-Oui, je vous est bel et bien convoqué, Mort Blanche. Je suis le nouvel Hadès, Elrorad Rebryn, fléau des elfes et bras droit de sa majesté le prince des vampires Lorenz Wintel et je vous priez de venir pour deux raisons...

Elrorad se leva ensuite du trône appartenant au vénérer chef de la guilde du Souffle et dégaina Ténèbra, sa fidèle épée magique a la lame noire, avant de s'avancer lentement vers Yvia. L'argenté avait l'allure d'un spectre morbide s'avançant pour faucher la vie de l'humaine avec son arme de mort. Le nouveau maitre des assassins pensa soudainement que la tueuse pourrait penser qu'il en voulait à sa vie, ce qui n'était pas du tout le cas, mais les apparences, surtout dans ce cas bien particulier, pouvaient êtres vraiment trompeuses. Le nouvel Hades n'avait pas l'intention de faire du mal à l'humaine, du moins pas si elle coopérait avec lui, ce qui serait surement le cas vu son profil psychologique. Le fléau des elfes décida donc de lui expliquait pourquoi il l’avait convoqué ici, en reprenant la meme voix et le meme ton que précédemment, tout en continuant d'avancer lourdement vers la jeune femme avec l'épée des ténèbres à la main.

-Voyez vous, bien que cette guilde à été assez tolérante avec mes congénère au long de son histoire, beaucoup de ses membres n'apprécie que moyennement qu'un vampire s'asseye sur le trône de l'Hades. De plus, Eris Rubis était un chef assez populaire, il y a donc un risque de révolte de la part de ses fideles, ce qui serait très nuisible pour le Souffle, vous en conviendrais. J'aimerais donc que vous me prêtiez officiellement allégeance, vous qui étiez le bras droit d'Eris et une humaine par dessus le marché, afin que vous m'aidiez à prévenir tout risque de rébellion. En échange, je vous jure sur mon honneur de guerrier, que vous conserverez votre place privilège au sein de notre ordre ainsi que votre humanité, à moins que vous n'émettiez le désir de recevoir l'immortalité, qu'en pensez-vous ? Si vous accepté, nous discuterons ensuite de l'organisation et de son avenir prometteur, ainsi que des changements que je compte y apporter...

Elrorad s'arrêta net devant Yvia et la regarda droit dans ses jolis yeux vert teintés de marron en attendant sa réponse. Qu'allait faire la Mort Blanche ? Allait elle s'agenouiller devant le vampire et lui permettre de l'adoubé pour sceller leur alliance ? Ou bien allait elle simplement accepté en restant debout et en soutenant le regard du nocturne ? Ou encore refuserait’ elle et le provoquerait’ il en duel pour s'emparer du titre d'Hades pour lequel il avait sacrifié ce qu'il avait de plus cher au monde ? Le fléau des elfes n'était pas quelqu’un qui était réputé pour être doté d'un patience a toute épreuve, il décida donc de reprendre la parole, avant de demandé directement a la mortelle jeune femme humaine ce qu'elle décidait afin d'être fixé sur la suite des événements.

-Alors, Yvia Neriwen, que décidez vous ? Me jurerez vous allégeance ici même, devant témoins, pour m'aidé à maintenir l'ordre dans le Souffle et à donné a cette guilde un avenir brillant aux cotés de l'armée vampirique ?
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MessageSujet: Re: Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Icon_minitimeLun 28 Fév 2011 - 21:39

La salle était très peu éclairée. Seules quelques bougies brûlaient, et la faible lumière qu’elles dégageaient créait une sorte d’atmosphère que le commun des mortels aurait trouvé lugubre. Mais Yvia et ses Assassins de la Guilde ne faisaient pas partie du commun des mortels. Ils étaient le bras armé de la Justice des Ténèbres, après tout.

Celui qui devenait son supérieur, par le Droit Sacré de la Mort, se leva, et se présenta. Le Bras Droit de Lorenz Wintel, le Prince des Vampires. Quel prestigieux Hadès n’avaient-ils pas là. Et si les Vampires s’intéressaient au Souffle… Il devait y avoir des intérêts cachés derrière tout cela. Mais après tout, si l’on continuait de la laisser faire son boulot, et qu’on la payait pour cela, le changement de politique de la Guilde, malgré son poste élevé, ne l’intéressait pas plus que cela. Et il devait en aller ainsi pour, ou il en ira certainement plutôt, ainsi pour la plupart des Assassins. Après tout, il n’était là que pour ôter la vie de ceux qu’on leur désignait comme cible.

Le Vampire se leva, et sortit son épée de son fourreau. Instinctivement, Yvia se tendit, prête au combat, mais réussit à retenir sa main au dernier moment, pour ne pas qu’elle saisisse sa propre arme. Cela n’avait été qu’un simple réflexe, rien de plus, mais c’était ce genre de réflexe qui l’avait maintenu en vie toutes ces années. Un Assassin sans réflexe était un Assassin mort.

Mais la suite de son discours confirma le fait que l’épée n’avait pas été sortie pour l’embrocher. Elrorad avait mis le doigt sur un point sensible. Les luttes de pouvoir n’avait jamais été chose rare, du moins pas avant qu’Eris nettoie le Souffle. Ce faisant, elle s’était attiré, comme il disait, une grande popularité. Certains, comme Yvia, continuerait de servir la Guilde quelque soit l’Hadès, mais d’autres risquaient de vouloir venger l’ancienne dirigeante, autant par vengeance que par racisme envers le Vampire. Et ce dernier désirait savoir sur qui il pouvait compter. Cela prouvait son intelligence. Seul un imbécile se serait cru à l’abri après avoir renversé une telle personne. Elle ne put retenir un sourire à cette pensée. Et cette réponse devait être immédiate, à en juger par sa relance du sujet. Laquelle confirmait bien sa pensée première : le Souffle deviendrait un allié des Vampires et de leur armée. Alors, regardant l’Hadès droit dans les yeux, Yvia dégaina une de ses dagues en diamant, et déclara d’un ton qui aurait pu paraître théâtral dans une autre situation :



« J’ai juré, d’abord en tant que simple Assassine, puis ensuite en tant que Mort Blanche, de servir le Souffle de Circée, et ce, quelque soit l’Hadès à sa tête. Je ne vous cacherai pas qu’Eris était mon amie, mais elle est morte, et cela est la meilleure preuve qu’elle avait fait son temps. Aussi longtemps que je serai vivante, ma lame continuera de faire couler le sang pour la Guilde et pour la Mort mon amante. »


Tout était dit. Par cette déclaration, elle déclarait que jamais elle ne ferait rien contre Elrorad, et agirai envers lui comme envers n’importe quel Hadès. Ceci étant dit, elle devait aborder un sujet de grande importance avec lui. Concernant la loyauté des autres.


« Les membres de mes faction, et beaucoup d’autres, se rallieront à vous. Je pense que l’on peut tabler sur les trois quarts de la Guilde pour une loyauté sans faille, certains d’eux-mêmes, d’autres après y avoir été encouragé. Ceux-là ne se révolteront pas, surtout si la menace d’une mort sans sommation plane au-dessus d’eux. Mais il reste un noyau d’Assassins fidèle à l’ancienne Hadès. Ceux-là attendront le meilleur moment pour tenter de vous renverser. Mais cela peut être empêché, si vous me permettez d’agir. La Mort Blanche gère, entre autres, la sécurité interne du Souffle. Pour cette raison-là, je peux prendre la décision de lancer la Purge Purificatrice, avec votre autorisation. Cela a déjà eu lieu par le passé et, à chaque fois, pas un seul conspirateur n’est resté en vie. »


Et de plus, cela servirait d’exemples à ceux qui hésitaient sur la conduite à suivre. La Purge Purificatrice n’avait eu lieu que six fois dans l’histoire du Souffle, la dernière ayant été celle du nettoyage d’Eris, pour rendre sa fierté à la Guilde. La Purge avait souvent été déclenchée pour éviter les rébellions internes, justement, mais également lorsqu’il y avait eu, à deux reprises, des traîtres dans les rangs. Ces deux fois-là, lorsque la faction du traître était identifiée, tous ses membres étaient éliminés, qu’ils soient innocents ou non. Et la Faction Blanche, la police secrète dépendant directement de la Mort Blanche (sa faction principale donc), ne s’était jamais trompée quant aux personnes à assassiner. L'identité de ses membres, pour une raison évidente, était tenue secrète. Yvia était la partie émergée de l’iceberg, en quelque sorte. Mais cela suffisait pour assurer la crainte, le respect et l’admiration qu’elle inspirait à nombre d’Assassins.


[HRP : Désolée du retard ^^"]
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MessageSujet: Re: Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Quant les Dieux de la mort arrivent à s'entendre(PV Yvia ) Icon_minitime

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