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| Sujet: Face à face imprévisibe [Galadrielle & Eliwyr] Jeu 30 Déc 2010 - 3:56 | |
| Travailler pour la liberté. Pour les libres penseurs. Travailler pour le sourire des enfants qui chantaient dans les rues au petit matin, lorsque la nuit quittait leurs esprits brumeux dans la torpeur nocturne. Pour que cesse la peur. Pour que cesse l’horreur. Pour que s’éveille ce sentiment de sécurité. Car pour tout être, quel qu’il soit, la sécurité était une chose fondamentale. Qu’ils étaient humains, elfes, vampires ou encore animaux… C’était une nécessité. Une nécessité que son peuple prenait plaisir à voler, contre le gré de tous, qui en perdait alors la confiance. C’était la méfiance qui venait régner dans leur cœur. Et Kylian se battait pour leur redonner cet espoir effacer, cette paix recherchait. Il se battait pour le mot liberté, il se battait pour le nom d’Armanda tout entier. Il laissait tomber les préjugés qui coulait sur son dos et, aussi étonnant que cela puisse-t-il être, le pacifiste s’était déjà construit une petite armée d’alliés imposants. Ce n’était pas exactement ce qu’il y avait de plus impressionnant, peut-être, mais tout de même, elle était là et grandissait. Au cours des deux dernières années, le vampire s’était fait une aide précieuse au près de la famille Kohan, du côté d’Aladria. Ce qui était déjà bien lorsque l’on regardait la situation de guerre dans laquelle était plongé le peuple humain contre les vampires. Ho, certes, certains le tolérait uniquement, mais un simple garçon, étonnamment jeune, avait fait changer bien des choses.
Il s’était toutefois obligé à quitter Gloria et ses mille feu de richesses, auprès de sa douce qu’il laissait, bien contre lui en vérité, pour prendre la route. Il connaissait les murs d’Aladria comme ses poches. Il avait exploré chaque recoin, chaque point d’ombre, chaque repère. Gloria, il la connaissait pour y être né, pour avait vécu là bas une partie de sa vie oubliée, Gloria parce que sa douce aimée y vivait et qu’il ne pouvait faire autrement que ne pas la connaitre sous tous ses angles morts. Mais Gloria accueillerait bientôt un évènement important : le tournoi. Il aurait sans doute souhaité y assisté, quelque part au fond de lui, mais avait bien vite reconnu le danger que cela représenterait pour lui. Alors, lorsqu’Esmelda lui en fit part, il quitta, tout simplement. Pas Aladria qui se viderait aussi de ses murs pour se diriger vers la capitale. Et en réalité, il n’avait pas non plus spécialement prévue de se diriger vers Elena la Robuste. Seul le destin l’y aura contraint. Le Dracos semblait de plus en plus prendre plaisir à le pousser à des endroits auxquels il ne se serait pas le moindre du monde attendu.
Il s’était donc mis en quête de rejoindre l’autre bon, à l’opposé de la ville de Gloria, dans le but de sans doute rejoindre les côtes, il ne savait trop exactement. À pied ? Long, mais faisable. S’il n’était pas tombé sur ce groupe d’hommes aussi, peut-être n’aurait-il jamais eut l’obligation de se dissimuler à Elena. Des chasseurs. Voilà avec quels être il avait fait nez à nez. Ils n’avaient pas tout de suite capté, mais un villageois ordinaire ne voyageait pas de nuit. Alors, lorsqu’ils tirèrent leur épée sans lui laisser l’occasion de dire mot et qu’il fut contraint à la confrontation, Il fit usage de sort de dissimulation pour arriver à s’échapper et à s’éclipser. Pourtant, ils le traquèrent et le vampire s’obligea à aller se glisser dans la ville qui s’ouvrait devant lui : Elena. Ce ne fut qu’à l’aube d’un énième jour qu’il l’atteignit vraiment, pour finalement découvrir qu’on avait abandonné ses poursuites, à son plus grand soulagement.
Il n’avait encore jamais mis les pieds dans la ville qui lui semblait étrangement plus petite que Gloria. Peut-être était-ce juste une hallucination visuelle due à la fatigue accumulée par le voyage. De plus, le manque de sang se faisait de nouveau cruellement sentir, de plus en plus, créant chez lui ce teint encore plus blême, blanc, même, plutôt. Il laissa la chaleur l’atteindre, bien que le jour semblait morne, à voir cette boule de feu se cacher derrière les nuages qui plafonnaient le ciel d’ordinaire d’un bleu unique. Il remarqua toutefois très rapidement le regard quelque peu menaçant de certains et se convainquit qu’il valait mieux pour lui provoquer le moins de vagues possible durant sa visite entre ces murs. Malgré la fouille, Kylian passa relativement facilement. La guerre peignait les visages durs des hommes et des femmes.
Il su éventuellement, après quelques jours passés à calmer les regards, à ne déranger personne, à rendre quelques petits services par ici et par là qui firent qu’on ne détesta finalement pas trop l’étranger qu’il était. Il su que l’Impératrice des elfes passaient chemin dans le coin, pour se diriger vers Gloria la Magnifique pour le tournoi qui aurait bientôt lieu. L’Impératrice des elfes… Le vampire resta songeur à cette idée jusqu’à ce que son regard d’émeraude croise le visage parfait de la femme qui régnait sur la grande forêt. Il devait… Il devait… Il secoua la tête et s’avança, allant aux devant, et, foule peu nombreuse à cet endroit, la saluant comme chacun ou du moins s’imprégnant de crainte face à elle, il se fonda parmi gens, homme parmi homme. Et daigna, sur un ton plein de respect et d’honneur, celui qu’il devait à la femme qu’elle était… forcément.
« L’étoile de la forêt elfique parmi les hommes, comme un honneur et une très agréable surprise. »
Il se montrait aussi cérémonieux que possible, sachant que cela était fortement important pour eux, pour ce peuple, même s’il ne connaissait rien de leur coutume. Il tentait tout de même le coup. Et s’il pouvait… Oui, et s’il pouvait, en vérité, réussir à obtenir la confiance des elfes, du moins leur offrir une aide lorsque le moment sera venu, même s’ils ne tenaient pas à le voir lui, vampire, trainer dans leurs pattes. Il avait effectué une légère et silencieuse révérence, comme seul salut qu’il pouvait bien possédé, gardant tout de même une bonne distance physique vis-à-vis de la femme elfe et de celui qui l’accompagnait. Être plus près, après tout, pourrait être considéré comme agression et ce n’était pas forcément très bien vu… surtout venant d’un sang froid. Et il ne déclara pas non plus le peuple auquel il appartenait… Ils comprendraient bien. Tout le monde qui lui portait un peu plus d’attention finissait toujours, éventuellement, par comprendre, de toute façon. |
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