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Eliwyr Meraennon

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MessageSujet: Eliwyr Meraennon Eliwyr Meraennon Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 2:10

Eliwyr Meraennon Fiche111

  • Nom : Meraennon

  • Prénom : Eliwyr

  • Surnom : Eli'

  • Date de naissance : An 1125 de l'Âge d'Argent

  • Age : 627 ans

  • Race : Elfe

  • Caste : Maître-Magicien

  • Métier : Conseiller, Patriarche

  • Lieu de résidence : Royaume Elfique

  • Arme principale : Magie

  • Style de magie préféré : Magie Elfique

  • Alignement : Bénéfique


Eliwyr Meraennon Fiche210


  • Physique :

    Bien qu’étant un elfe d’un âge certain, Eliwyr possède à l’image de ceux de sa race : un physique agréable et dans la fleur de l’âge. De haute taille, il est aisément remarquable lors d’une assemblée tant il dépasse ses congénères d’une bonne tête. Néanmoins, étant plutôt svelte et élancé, sa corpulence n’attire jamais la crainte ni la méfiance. Cet effet est renforcé par son attitude olympienne : calme, sereine et empreinte d’une touche de majesté ; ainsi que par sa démarche coulée bien qu’assurée.

    Cet elfe plutôt singulier n’a rien d’un guerrier et ne s’en cache pas. Les épaules étroites et les mains aussi fines que minces, bien plus taillées pour les arts tels que la peinture et la musique plutôt que pour manier une épée. Son visage est à l‘image de son corps : lisse et ovale, au teint mat avec un menton rond, des joues creusées, une bouche charnue, un front étroit et un nez retroussé. Quant à ses cheveux, ils sont longs, très fin, d’un marron très foncé bien que ponctué ça et là de petites mèches argentés.

    Il important de noter une fois encore qu’Eliwyr appartient à la race des elfes, et qu’en tant que tel, ses traits physiques sont d’une beauté à couper le souffle, à contrario des humains. De même qu’il possède une peau parfaite, glabre, ainsi que des oreilles pointues. Même en comparaison des siens, il reste au-dessus des normes. Tout dû moins lorsqu'il est vêtu, car il cache une longue cicatrice partant de l'épaule gauche et allant jusqu'en bas du torse, s'arrêtant à la droite de l'appendice. Lorsqu’il prend la peine de parler, ce qui arrive de moins en moins souvent au fil du temps qui passe, sa voix se fait agréable aux oreille bien que rauque, certainement à cause du manque d'habitude. Aimant la nature, il est toujours pieds nus, ne portant jamais qu’une simple tunique longue verte.

    Cependant, il serait présomptueux que de s’arrêter à cette description car Eli’ n’a rien de ces petites choses fragiles qui se cassent au premier coup de vent. Aussi serein qu’un lac endormi, immuable tel un chêne plusieurs fois centenaires, il dégage néanmoins un charisme et une force intérieure peu commune. Cela lui vient-il des ses dons développés en magie ? Peut-être, mais pas seulement. Quoiqu’il en soit toute cette fusion est exprimé à travers son regard flamboyant -dû moins lorsqu’il daigne ouvrir les yeux (ce qui est de plus en plus rare), lesquels peuvent varier du noir au bleu-gris, en fonction de l’éclairage.

  • Caractère :

    L’âge très avancé d’Eliwyr lui a permis de satisfaire une curiosité ardente, qui se faisait presque l’effet d’un besoin impérieux. De fait, il est très instruit dans de nombreux domaines et connaît par exemple sur le bout des doigts aussi bien le système politique de son pays que celui des humains. C’est aussi quelqu’un de cultivé, notamment en art, que ce soit en musique ou en bien en peinture ; il voue une admiration aux Baptistrels. C’est donc quelqu’un d’intelligent et de savant bien qu’étant suffisamment sage pour ne pas utiliser ses connaissances dans un but maléfique.

    Ses fonctions l’ont rapidement habitué à dompter son caractère lorsqu’il était en public. Ainsi, il apparait aux autres elfes comme étant détaché et impassible. Ne perdant jamais son sang froid, sa perspicacité est réputée et sa sagesse louée par tous. D’un flegme et d’une sérénité de circonstance, il est vu comme un membre primordial du conseil qui ne prend la parole que rarement et uniquement dans l’intérêt de sa famille ou de la nation.

    Ce qu’il dévoile aux yeux du monde n’est cependant qu’une partie de sa personnalité : image même de l’eau qui dort. Car c’est aussi un elfe passionné, en proie à tous les maux qui peut apporter cette notion. Il peut donc être manipulateur et hypocrite, se jouant des mots et de ses congénères comme un marionnettiste et ses pantins. Ambitieux, plus par ennui que par intérêt, il a néanmoins l’objectif de hisser sa famille le plus haut possible et donc lui aussi par la même occasion. Eliwyr est excessivement rancunier, et n’oublie jamais une offense. Sans compter qu’il peut parfois entrer dans des colères noires, qui mettent en lambeaux ses réserves et détruisent toutes inhibitions.

    Pour sa famille, c’est un patriarche éclairé qui a permis aux Meraennon d’acquérir de plus en plus d’influence, et ce jusqu’à ne plus avoir qu’à s’incliner devant l’impératrice elle-même. Il est aimant bien que sévère envers son sang, et exige toujours le maximum d’eux. Cependant, aucun n’est lésé et il accorde son temps même à la brebis la plus galeuse. Pas par charité, non car il considère cette notion comme de l’hypocrisie pur et simple. Mais dans l’espoir de préserver l’unité et la paix au sein de sa maison. En d’autres termes, il est garant de l’ordre et de l’harmonie, persuadé que seul ces deux notions permettent d’apprécier la vie dans tout son ensemble.

  • Aime/déteste :

    Eliwyr est à l’image son peuple, un amoureux inconditionnel de la nature. Il aime les promenades en terres elfiques, ainsi que les instants de méditation au beau milieu de la forêt, qui sont pour lui très précieux. C’est aussi un être d’une grande culture, aimant les arts et la littérature ainsi que la magie, qui est pour lui une discipline fascinante. A l’inverse, ceux qui apportent le chaos et la ruine, aux êtres certes, mais surtout à la nature, lui sont détestable.

  • Particularité :

    Eliwyr Meraennon a presque toujours les yeux fermés et se déplace en utilisant ses autres sens. La raison étant qu’il préfère conserver sa vue pour les choses ou les instants qui valent vraiment la peine d’être imprimé dans sa mémoire (laquelle est déjà suffisamment remplie). De même, il est plutôt avare de parole, préférant sans doute la qualité à la quantité.

  • Liens familiaux :

    Clan Meraennon :

    Celòndil Meraennon : âgé de 424 ans, c’est son jeune frère. Ils sont pas toujours proche, leur relation ressemblant plutôt à celle d’un soldat et son général. Il lui est très loyal.

    Elvòndir, Thadrien & Delerion Meraennon : âgé de 317 ans, 289 ans & 358 ans, cousins d’Eli’, ils respectent son autorité.

    Gylas Meraennon : âgé de 102 ans, c’est le fils de Celòndil. Il est très aimé et apprécié, d’autant plus qu’il semble excellent dans maints domaines.

    Galywen Meraennon : âgé de 75 ans, c’est la fille de Delerion, ils s’apprécient, néanmoins ses faiblesses en magie sont un sujet sensible.

    Affiliés au Clan :

    Amowem Eowildur : âgée de 400 ans, c’est la mère de Gylas, elle se moque comme d’une guigne des règles et des conventions, de fait leur relation est tendue.

    Thraclya Elrenduil : âgée de 360 ans, c’est la mère de Galywen, elle semble terrifiée par Eli’.

  • Autres liens : Pas pour l'instant.

  • Code du règlement : Dracos Génésis


Eliwyr Meraennon Fiche311


  • Petite présentation : cf Roëric

  • Nombre de connexions par semaine : Idem

  • Particularité RP :Idem

  • Comment avez-vous découvert le forum ? : Top Site


Dernière édition par Eliwyr Meraennon le Sam 27 Nov 2010 - 18:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eliwyr Meraennon Eliwyr Meraennon Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 2:36

Histoire



An 1125 de l’Âge d’Argent
Bourgeon

L’habitation est grande, très grande même selon les critères elfiques. Ceci dit il le faut bien, étant donné qu’elle accueille une famille nombreuse -selon ces mêmes critères. Montée sur l’un des plus gros, des plus grands et des plus vieux chênes de la forêt, elle est composée de cinq niveaux : le premier, muni de trois chambres et d’une réserve, il sert aux invités ; le second est utilisé par le cousin du Patriarche et sa famille ; le troisième par son frère et les siens ; le quatrième sert aux rassemblements, pour les repas ou les assemblées familiales quand au dernier, c’est l’endroit où loge le cœur des Meraennon.

Un endroit soudé donc, où ces elfes vivent dans un semblant d’ordre et d’harmonie. Tous unis par le sang, le sont-ils néanmoins par l’amour ? Peut-être pas, mais le légendaire code de conduite de cet ancien peuple empêche les tensions de se transformer en conflits. Quoiqu’il en soit, chacun d’entre eux, sans exception aucune, irait sans l’ombre d’un doute mourir sur un ordre du Patriarche, de même qu’ils préfèreraient le suicide plutôt que d’apporter la honte sur la maison. Ainsi sont-ils, car ainsi ont-ils été éduqués.

Le cadre est maintenant posé, le contexte donné. L’histoire d’Eliwyr Meraennon peut dès à présent commencer.

Une nouvelle et belle journée dans un univers idyllique, dû moins est-ce ainsi que le comprendrait un être n’en ayant pas l’habitude. Mais pour les elfes, cette vie a toujours été la leur, et la faune et la flore fait depuis la nuit des temps partit d’eux-mêmes. Ainsi, le soleil filtre à travers les hautes branches des arbres du royaume elfique, éclairant les lieux et leur donnant cette lueur verdâtre, qui loin de déplaire au regard, l’envoûte et le paralyse.

Instant paisibles.

Brusquement rompu par un cri, suivit d’une série d’autre. Loin de s’en inquiéter, ou de s’en formaliser, les elfes bondissent de joie et tous se réunissent devant la maison Meraennon. Une naissance est et à toujours été pour ce peuple, symbole d’espoir. Évidement, lorsque l’on songe aux extrêmes difficultés qui se mettent sur le route de toutes celles cherchant tant bien que mal à enfanter.
Les heures défilent à l’allure d’une fourmi traversant l’Empire, puis toute une tripotée d’elfes descend de l’arbre avec la grâce et l’agilité les caractérisant. Dans le groupe, l’une d’entre elle porte un enfant en train de pleurer. Malgré une faiblesse naturelle, elle a réussit l'exploit de le mettre au monde, mais son teint pâle, ses mains tremblantes et ses yeux malades indiquent indubitablement qu'elle en paiera le prix.

Tout en chantonnant, elle le berce avec amour…



An 1207 de l’Âge d’Argent
Jeune pousse

L’exercice était difficile, d’autant plus que le soleil frappait avec force. L’enfant avait chaud, il était fatigué, et franchement énervé. A cet âge, on avait guère de patience, même chez les elfes. Mais son père, ou plutôt son maître : Uranduil Meraennon, le Patriarche craint et respecté, le sage membre du conseil et tout ce qui allait avec, était intraitable. Aucune faveur, jamais. Il était l'héritier, sa chair et son sang, et en conséquence il devait correspondre non seulement à ses attentes, mais aussi à celles de la famille et du peuple. Un lourd fardeau à un aussi jeune âge. Et déjà Eliwyr apprenait à maîtriser ses émotions, ainsi qu’à jouer avec les mots et à ne dire qu’une partie de la vérité -ne serait-ce que pour rassurer sa mère que tout allait bien et qu’il était heureux. Cette dernière n'avait jamais réussit à surmonter l'accouchement. Il fallait bien dire qu'elle avait toujours été faible. C'était de naissance. Lentement mais sûrement, les liens qui l'ancraient à la vie disparaissaient les uns après les autres...

Tes pensées fils !

La voix était aussi sèche qu’autoritaire, comme à l’accoutumé. Et elles eurent l’effet désiré. Le jeune reprit l’exercice avec promptitude et sérieux. Cette fois-ci, il devait faire en sorte que la cible (en l’occurrence un corbeau) ne puisse plus faire un seul bruit : un sortilège de Mutisme.

Concentre-toi et focalise ton pouvoir.

Désagréable, il l’avait toujours trouvé désagréable. La voix. Cette voix. Mais déjà il ne l’entendait plus, ni elle ni même les battements de son propre cœur. Seul la cible comptait. Elle était devenu son monde : son but et sa voie, rien d’autre n’importait.
Cette sorte de transe s’acheva aussi brutalement qu’elle était née. La main du Patriarche claquant sur son épaule. Il crut d’abord qu’on le punissait, avant de comprendre qu’il s’agissait là d’une récompense. Un geste d’affection donc, tout dû moins c’était ainsi que le percevait Uranduil. Maladroit jusqu’au bout.


Félicitations fils ! Bien, allons déjeuner à présent.

Eliwyr aimait la magie, moins les méthodes de son maître. Mais ce n’était pas la seule chose qu’il apprenait, non ce n’en était qu’une parmi tant d’autre : la peinture, la musique, les lettres, le chant et ainsi de suite. Loin de s’en plaindre, son esprit curieux s’abreuvait à ce puits de connaissance qu’était le peuple elfe. Cependant, il savait déjà que cette même curiosité le pousserait au-delà des sentiers battus. Sur cette pensée qui le réconfortait toujours, il rejoignit son père.


Années 1345 à 1571 de l’Âge d’Argent
Telle une feuille, au gré des vents

Plus de deux siècles, c’était le temps qu’il lui fallu attendre pour qu’on l’estima apte à s’aventurer au-delà d’une forêt qui n’avait déjà plus de secret pour lui. On s’était d’abord opposé à ce qu’un enfant -bien malgré lui beaucoup le voyait toujours de cet œil, quitte la protection du royaume. Mais son père avait refusé catégoriquement qu’il reste : il ne voulait surtout pas d’un empoté comme fils. Pour réellement grandir, il devait parcourir le monde, apprendre à le connaître non pas à travers les livres mais en le vivant au quotidien, il allait devoir appréhender l’univers d’une façon nouvelle et surtout, il allait devoir survivre.

Tel la lionne qui jette ses petits au devant du danger pour qu’ils s’endurcissent.

Il était donc partit, et même le triste état de sa mère n’aurait pu l’en empêcher. D’ailleurs cette dernière fut la première de toute à lui donner sa bénédiction. Elle avait compris depuis longtemps les ambitions de son enfant. C’était donc sans regrets qu’il quitta la forêt et rejoignit les terres des hommes.

Pendant deux cent ans, il parcourut le monde. Vivant sa passion totalement et sans réserve aucune. Ainsi, il traversa le désert d’Esfelia, brava les Griffes Escarpées et tenta l’escalade du Croc du Dragon. Il prit la mer pour l’est, fit naufrage et se retrouva au sud. Il visita les moindres recoins de l’Empire : de la merveilleuse Gloria au village le plus humble. Il remonta le fleuve de Wylorel, par deux fois, et se promena sur les rives du Lac Noir, de jour bien entendu. Ce fut pour lui des moments pleinement joyeux, ponctués de découvertes, d’apprentissages et de rencontres plus ou moins intéressantes.

Mais tout avait toujours une fin. Sans exception aucune. Et l’équilibre régnant sur l’univers ne pouvait permettre une vie emplie d’un bonheur somme toute très égoïste.
Pendant plusieurs vies d’hommes, Eliwyr avait tout vu et revu, sauf une seule et unique chose. Deux en fait : mais même à ses yeux, il était trop dangereux et surtout impossible de se rendre chez les vampires. De fait il n’en restait qu’une : voir le Lac Noir de nuit. Il hésita longtemps, mais prit finalement sa décision. Scellant ainsi son Destin, lequel devait très certainement ricaner devant l’idiotie de sa créature.

C’était une nuit glaciale. La lune et les étoiles était recouvertes par d’épais nuages d’encre, rendant ainsi tout éclairage impossible. Loin de se décourager pour autant, cela rendait aux yeux de l’elfe, que l’aventure plus amusante. La ballade se poursuivait donc, avec pour seule compagnie son propre souffle, ses propres battements de cœur. Il avait beau se convaincre du contraire, il n’en menait pas large.

Ce fut à cet instant qu’il apparu. Aussi beau qu’un membre de son peuple, mais en plus sombre, en plus ténébreux. Eliwyr fut plaqué au sol et blessé plutôt gravement -une longue et large entaille lui barrant le torse en diagonale, le sang-froid le surplombant de toute son arrogance. Et ce fut en voyant les yeux de cet ennemi naturel, en se voyant lui-même à travers le regard mort de son agresseur, qu’il comprit une vérité qui s’était jusque là dérobée à lui. Ni une ni deux, il mit une main devant lui, forma un cercle avec l’index et le pouce et invoqua une Tornade qui envoya valser le monstre.

Sans attendre son reste, il prit la fuite. Non pas par peur, mais parce qu'il avait finalement saisit, en regardant de face la mort elle-même, ce qui était véritablement important. Son égoïsme et ses conséquences était impardonnable. L'elfe prit donc le chemin du royaume elfique, tourmenté par la culpabilité, les remords et les regrets, mais aussi animé du désir ardent de revoir les siens. Dans un murmure il se jura de conserver sa blessure, alors même qu'il aurait facilement pu la faire disparaitre, pour se rappeler jusqu'à la fin de ses jours de cette leçon.



An 1724 de l’Âge d’Argent
Chêne plusieurs fois centenaires, aux racines profondes et aux branches tentaculaires

La journée avait été pluvieuse, mais la soirée venue, le beau temps était de retour, et les deux enfants jouaient maintenant dehors à un jeu aux règles confuses et changeantes, qu’ils modifiaient à chaque fois que l’un des deux perdaient, le tout ponctué de grands éclats de rire. Amusé, Eliwyr observait ce magnifique spectacle : l’une rares choses pour laquelle il valait encore la peine d’ouvrir les yeux. Globalement, il était satisfait de l’harmonie qui caractérisait sa vie. Ce n’avait pas été facile d’en arriver là, non pas facile du tout même.

A peine était-t-il rentré qu’on lui apprenait des décès, poliment certes, mais sans compassion et avec au contraire une lueur de reproche dans le regard. L’elfe ne pouvait leur en vouloir, tant il se sentait lui-même responsable. Au lieu de passer une dizaine d’année dans le vaste monde pour se former, il y était resté pendant plus de deux siècles et avec en prime, des intentions purement égoïstes. Difficile d’être plus méprisable, à ses yeux comme aux autres, tout dû moins en était-il persuadé (mais était-ce bien vrai ? ou était-ce la culpabilité qui l'aveuglait ?), d’autant plus maintenant qu’il savait que sa mère était morte il y a longtemps de ça : victime de sa condition évidemment. Suivit presque immédiatement par son père, qui fou de douleur, persuadé d’avoir perdu toute sa famille, avait mit fin à ses jours. Son oncle et le cousin de ce dernier étaient quant à eux, décédés lors d’un voyage dans l’Empire humain (une mission diplomatique semblait-il), dans des circonstances qui restaient encore à élucider.

Une véritable hécatombe. Qui faisait de lui le nouveau Patriarche : le plus âgé des Meraennon.

Regagner le respect et l’approbation des siens fut terriblement difficile, mais il y parvint : non pas en donnant des ordres, mais à force de compréhension et de sagesse. Fini les bêtises, désormais il n’agissait plus que pour les siens et réfléchissait toujours sur les conséquences que pouvaient avoir ses mots ou ses actes. D’enfant turbulent, il se métamorphosa en « père » digne de confiance, dont l’autorité n’était pas à mettre en question. Son intelligence et sa perspicacité furent rapidement loué par tous, et sa famille regagna une place prépondérante lorsqu’il intégra le Conseil.

Bien entendu, tout n’avait pas été aussi simple, persuadé d'être dans son bon droit et qu'il serait dans l'intérêt de tous que les choses allassent en ce sens, Eliwyr avait manipuler deux ou trois branches. Oh ! Sans mentir bien sûr, les rares elfes qui utilisaient ce genre de pratiques douteuses se contentaient d'être maîtres dans l'art de manipuler la vérité.
Cependant ces actes ne lui attiraient nuls regrets, car atteindre le sommet était maintenant devenu un but en soi. Tout être ayant besoin d’un objectif pour vivre. De plus, il était pour lui légitime que sa famille fussent dédommagés de ses pertes.

Beaucoup avait compris qu’il se maîtrisait constamment, vivant au quotidien dans une attente perpétuelle. Et si ses proches le nommait « Eli’ », d’autres, dans l’ombre, l’appelaient avec ce qui semblaient être une pointe de crainte : « l’eau qui dort ».


Dernière édition par Eliwyr Meraennon le Sam 27 Nov 2010 - 19:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eliwyr Meraennon Eliwyr Meraennon Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 2:46

  • Physique :

    • Force physique : Catastrophique
    • Agilité : Inférieur à la moyenne
    • Réflexes : Moyen
    • Endurance : Inférieur à la moyenne
    • Résistance : Catastrophique
    • Beauté : Supérieur à la moyenne


  • Mental :

    • Force mentale : Supérieur à la moyenne
    • Patience / Self contrôle : Supérieur à la moyenne
    • Intelligence : Excellent
    • Arrogance : Catastrophique
    • Gentillesse : Moyen
    • Prestance/Charisme : Supérieur à la moyenne
    • Mémoire : Moyen




  • Niveau guerrier :

    • Épée : Catastrophique
    • Lance : Catastrophique
    • Arc : Inférieur à la moyenne
    • Poignard : Catastrophique
    • Combat à mains nues : Inférieur à la moyenne
    • Équitation : Moyen


  • Niveau magique :
  • Maitre-Magicien

  • Esprit-totem : ne remplissez pas cette partie, elle est réservée aux admins.
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MessageSujet: Re: Eliwyr Meraennon Eliwyr Meraennon Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 19:10

Après discussion sur box je valide cette fiche ^^ Niveau maitre mage, ton totem sera le faucon
Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Eliwyr Meraennon Eliwyr Meraennon Icon_minitime

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