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| Sujet: [Terminée] Yolen Korr Lun 22 Nov 2010 - 0:40 | |
| - Nom : Korr
- Prénom : Yolen
- Surnom :
- Date de naissance :1727 de l'âge d'argent.
- Age : 25 ans
- Race : humain
- Caste : paysan
- Métier : berger
- Lieu de résidence : au bord de la rivière Wylorel
- Arme principale : un bâton de berger tout simple, un coutelas et ... son ocarina
- Style de magie préféré : aucune magie sauf l'enchantement que suscite sa musique
- Alignement : neutre
- Physique :
Yolen se leva à l'appel du petit agneau égaré et dévala la pente douce qui menait à la rivière. Le petit s'était pris les pattes dans les branchages d'un arbre mort qui croulait dans le lit de celle-ci. Il se précipita sans hésiter, mouillant ses bottes en daim et son pantalon de toile jusqu'aux cuisses . Il attrapa la petite créature tremblante dans ses grands bras et la porta sur la berge où elle se débattit et s'échappa pour rejoindre sa mère. Le jeune berger se laissa tomber sur le bord de la rivière humide, les pieds encore dans l'eau. Il écouta le chant de l'onde, le souffle du vent dans les branchages qui soulevait ses longs cheveux bruns laissés libres sur ses épaules.Il entreprit d'ôter ses bottes humides et trouva délicieux et rafraichissant le contact avec l'eau claire qui courait dans les herbes. Il fit jouer ses orteils et ôta son pantalon également pour le faire sécher sur une branche basse. Il revint s'asseoir sur l'herbe fraîche et se pencha au dessus du courant pour observer le ballet des algues. Il aperçut un jeune homme aux yeux verts, légèrement en amande, bordés de longs cils noirs, au nez étroit et fin, dont la bouche charnue lui souriait bêtement. Il mira ce visage au teint pâle et aux traits encore juvéniles. Yolen, comme tous les Korr, ne faisait pas son âge. Seule sa taille et sa musculature fine et nerveuse, développée par son activité au grand air trahissait qu'il avait déjà atteint l'âge d' homme et était bel et bien sorti de l'adolescence. Les courbes douces de son visage au regard mutin plaisaient aux filles du village, pas seulement aux filles d'ailleurs. Il se redressa, un petit sourire nostalgique aux lèvres. Qu'il savait charmer ce sourire lorsqu'il daignait apparaître sur le visage aux traits réguliers qui restait le plus souvent impassible. Yolen siffla entre ses dents et un magnifique Alezan apparut sur les hauteurs du bief. D'un pas long et nerveux il escalada la pente de ses longues jambes musclées par les courses à travers bois et l'équitation, puis s'approchant de Ciboise, il sortit de sa sacoche un morceau de pain et un gros cuissot. Il s'assit puis étala les victuailles sur un petit carré de tissu et commença à découper avec habileté le gigot à l'aide de son coutelas. Le regard acéré qu'il avait ce faisant avait un rien de prédateur qui ne transparaissait que rarement dans ses prunelles. Affichant d'ordinaire un air neutre, le visage du berger lorsqu'il se nourrissait, chevauchait ou convoitait une femme ou un homme en silence se transformait, sans qu'il en eut conscience, combattif et passionné. Ces instants étaient cependant tellement fugaces qu'il fallait savoir les saisir au vol. Alors on pouvait se targuer de connaitre mieux Yolen Korr, peut-être mieux qu'il ne se connaissait lui même car si on lui avait demandé de ses définir lui-même, il aurait été bien incapable de le faire autrement qu'en affirmant je suis berger. Nombre des citoyens du village s'étonnaient qu'il n'eut rien physiquement en commun avec eux ou même les peuplades avoisinantes. Grand, élancé, assez musclé sans toute fois être une montagne de force, l'air si jeune malgré ses vingt cinq ans, Yolen contrastait sur les corps râblés au nez épaté et aux membres courtauds des gens du cru. Sa longue chevelure de jais dérangeait tout autant que ses yeux aux cils fournis qui étaient si troublants de vivacité lorsqu'il ne les baissait pas. Il dégageait une sorte de grâce que certains n'hésitaient pas à qualifier de peu virile. Le fait qu'il jouât de cet instrument de musique avec sa bouche finissait d'asseoir une réputation assez ambigüe au sujet de ses penchants? D'aucuns disaient que ses grandes mains nerveuses et habiles aimaient à se poser sur jouvencelles comme puceaux sans pour autant jamais ouvrir son coeur. Une sorte d'élégance naturelle et sans artifice parait ses gestes les plus anodins et son air souvent rêveur, comme indifférent, le rendait souvent suspect aux personnes qui le côtoyaient, agaçant par le charisme involontaire qu'il dégageait.
- Caractère :
Pourtant Yolen était d'une nature timide et un peu gauche dans l'art de la séduction. Peu enclin aux palabres et à courtiser les jouvencelles, il préférait s'isoler dans sa nature adorée avec son troupeau et son cheval car ce hardi cavalier avait un cheval, sa seule richesse, héritée de son père avec le petit coutelas au manche d'ivoire qui lui était bien utile. Il aimait par dessus tout parcourir les champs et les prés sur le dos de sa monture lorsqu'il savait son troupeau en sécurité au pacage. Lorsqu'il les gardait la journée, il allait à pied. C'était préférable pour passer dans les petits sentiers étroits qui traversaient le bois mais à la tombée de la nuit, au crépuscule naissant, il chevauchait jusqu'à épuisement, savourant cette sensation de liberté qui lui était si chère. Nul maître, nul servage qui pesait déjà trop lourd au jeune homme. Fils de guerrier, élevé comme un berger, une partie de lui-même aimait cet état qui le faisait évoluer au coeur de la nature, l'autre part aspirait à autre chose. Quoi ? Il ne le savait pas vraiment mais lorsqu'il se prenait à rêver, il s'imaginait ailleurs, à cheval, au milieu de troupes armées qui avançaient dans une grand plaine. Rêve de petit garçon, direz-vous. Nombre des enfants de son âge rêvaient en effet devenir guerrier, souhait assez inaccessible. Lui, non. Il aimait la paix, la vie, la quiétude de sa forêt alors pourquoi lorsqu'il fermait les yeux, entendait-il le vent lui murmurer des échos de batailles ? Il ne se voyait pas combattre, dans ces rêves éveillés, bien qu'il sût qu'il pourrait le faire mais juste au milieu de hordes. Souvent le hennissement de son cheval le tirait brutalement de ses songeries. Il se laissait surprendre par la nuit, le plus souvent et cela était mal vu au village de sortir la nuit. Il n'en avait cure. Sous ses airs réservés, Yolen était un peu rétif à l'ordre établi. La nuit était dangereuse , selon la rumeur à cause des vampires de la contrée voisine. Déjà , le berger trouvait étrange qu'on les parqua comme ses bêtes dans un périmètre aussi confiné par rapport à l'immensité d'Armanda. Il avait vu la carte accrochée au mur, chez le Bourgmestre du village et savait lire. Les vampires chassaient les humains comme lui et aussi les troupeaux. Pourtant son village avait été relativement épargné pour l'heure, sans doute parce que relativement éloigné de leur territoire de chasse de prédilection. Toujours est-il que les habitants de Tillis n'aimaient pas les vampires et voyaient d'un mauvais oeil qu'il sorte la nuit. Le regard en biais qu'ils lui coulaient le matin lorsqu'ils les croisait dans les rues du village, alors qu'il le traversait pour mener son troupeau ne plaisaient pas à Yolen. Déjà marginalisé parce qu'orphelin, son manque de sociabilité et son détachement des affaires publiques ou "politiques"déplaisaient. Il ne comprenait pas pourquoi on devait haïr les vampires ni prendre les terres des Elfes. N'y avait-il pas assez de place pour tous sur ce continent ? Lui et ses bêtes se contentaient bien de ce petit coin de bois au bord de la rivière. Du moment qu'on ne venait pas troubler son petit paradis, il ne voyait pas la nécessité de haïr quiconque, ni d'aimer d'ailleurs ... Il était un peu égoïste le garçon. Ne dit-on pas qu'on ne peut donner ce qu'on a pas reçu ? Peu cajolé dans son enfance, il avait été déposé à l'âge de quatre ans aux portes du village par un père trop peu présent qui montait un grand cheval, avec sa mère déjà bien malade. " Je reviendrais" leur avait-il dit en glissant le coutelas et la bride du second cheval, un alezan tout jeune, dans les mains de sa femme. Il était parti et jamais revenu laissant la malheureuse avec un bambin déjà échevelé. Carsina avait vendu ses services de lavandière à la rivière en échange d'une chambre d'auberge miteuse. Le labeur qui la privait de temps pour son fils, ne lui laissait guère le loisir d'être une mère aimante et finit par achever la santé chancelante de la pauvre femme. Elle s'éteignit l'année des sept ans de l'enfant. Il ne pleura pas, chose étonnante. D'ailleurs, il n'en voulait à personne et ne gardait pas d'amertume de son état. Une sorte d'indifférence à la condition humaine, la sienne comme celle des autres, avait forgé son coeur. Il entra, la même année, au service d'un fermier qui l'employa comme berger. Cela lui convint à merveille. Son caractère placide et doux se complaisait aux paisibles méditations que lui octroyait son travail. Jusqu'à ce que son chemin croisa celui d'un cavalier qui se rendait à la ferme. Il le regarda passer admiratif, espérant secrètement que ce fut ... mais non, l'homme était aussi blond que son père était brun. Peut-être le connaissait-il ? Dans l'esprit naïf du gamin, le seul fait d'avoir un cheval créait un possible lien entre cet homme et celui qui était parti. Car Yolen était naïf et innocent, il l'est toujours d'ailleurs, d'une certaine façon.
- Aime/déteste :
Yolen aime la nature par dessus tout, ce qui en ferait un ami légitime des Elfes. Il est attiré par la nuit également, ce qui est un peu plus ennuyeux lorsqu'on vit en bordure du Royaume Vampirique. En fait, il aime tout ce qui peut lui procurer un sentiment de liberté et le faire rêver, le sortir de sa condition. Il aime sculpter de la pointe habile de son coutelas et jouer de la musique sur son ocarina.
Il déteste les préjugés pour en avoir été victime, même s'il ne le revendiquera pas tout haut, mais également la médiocrité. Selon lui, tout travail même le plus humble, est utile à la communauté et doit être fait avec application. Il exècre tout individu qu'il surprend en train de dévaster la nature, quel qu'il soit.
- Particularité : Yolen n'a rien de particulier, si ce n'est sa faculté d'apaiser les animaux avec sa musique et son étonnante complicité avec son cheval qui est finalement son seul ami
- Histoire :
Le berger Le soleil amorçait juste sa course lorsque Yolen, franchit les limites de la ferme, précédé de son troupeau de brebis d'une trentaine de bêtes. Il poussait du bâton les retardataires tout en tâtonnant dans sa besace pour évaluer la collation que la Mère Rastyriel lui avait préparée. La vieille chouette s'était encore montrée radine à souhait. Il eut une moue de résignation en tâtant le pain sec et la pomme blette qui côtoyaient le petit fromage frais fabriqué avec le lait de ses brebis. La seule denrée goûteuse de son repas. Heureusement qu'elles étaient là ses brebis. Il les considérait un peu siennes puisque c'était lui qui veillait sur elles et les tenait écartées du danger. En parlant de danger, à travers le rideau de poussière que soulevaient les ovins sur le sentier, l'enfant distingua une silhouette étrange qui arrivait à vive allure au devant de ses bêtes. Les brebis peu téméraires s'écartèrent pour céder la place à un homme juché sur un cheval. Ainsi on pouvait les monter ! Yolen l'aurait parié et ne croyait qu'à moitié le patron lorsqu'il lui disait que ces animaux-là ne devaient servir qu'au travail des champs, qu'il était inconscient de vouloir se jucher sur leur dos et que sa pauvre mère ne l'aurait certainement pas permis. Pas vraiment d'arguments pour contredire le fermier, sa mère était morte et Yolen n'avait qu'un vague souvenir de son père cavalier en mémoire. Recueilli et employé par les Rasytriel, il avait dû céder plus ou moins son cheval au paysan pour les travaux de la terre. Comme le garçonnet, l'animal devait justifier son avoine quotidienne en tirant le soc et la charrette. Avoir l'allure de Ciboise, tout oeil novice aurait pu convenir que l'animal avait une trop fière allure pour les travaux des champs. Sous les ordres du fermier exigeant la pauvre bête finissait parfois la journée harassée n'usurpant pas son statut de bête de somme. Le cheval que montait l'individu passa au petit trot et le berger eut tout le temps de l'admirer lorsqu'il passa à sa hauteur. L'homme avait fière allure sur sa monture mais adressa un petit sourire et un clin d'oeil au gamin dont la bouche restait béatement ouverte.
- Dis-moi, petit ! Tu viens de la ferme là-bas ? Est-ce que je pourrais y trouver gîte et couvert, ainsi qu'une étable et pitance pour mon compagnon ?
- Messire, certainement. Contre écus sonnants , mes patrons vous accueilleront à bras ouverts. Répondit le garçon, connaissant trop bien la vénalité de la maison.
- Tu es gagé chez eux ?
- Si fait mon Seigneur. Acquiesça Yolen.
- Alors, nous nous reverrons certainement dans la journée, si le lieu me convient.
L'homme talonna son magnifique destrier gris et fit un petit signe de main avant de s'éloigner en direction de la bâtisse. Le jeune berger le regarda jusqu'à ce qu'il eût disparu de son champ de vision puis reprit sa route vers le bief qui surplombait la rivière en poussant son troupeau comme si le fait d'arriver à destination les ferait revenir plus vite au soir. Il était terriblement curieux d'en apprendre plus sur le cavalier et espérait qu'il demeura chez les Rastyriel. Lui qui aimait flâner aux côtés de ses brebis tout au long de la journée, la trouva interminable et guetta la course du soleil avec la désagréable impression qu'il prenait un malin plaisir à prendre son temps précisément aujourd'hui. Qu'espérait-il au fond, lui le gamin des bois ? Les adultes se moquaient bien de personnes aussi insignifiantes qu'un petit berger et un tel homme sans doute encore davantage. Même s'il avait daigné lui adresser la parole, cela ne prouvait rien. Le cavalier avait juste feint l'intérêt parce qu'il avait besoin d'un renseignement. Pourtant, le garçon avait trouvé l'homme simple et abordable bien qu'impressionnant. La journée finit par s'achever enfin et le troupeau rentra plus vite qu'à l'accoutumée. Yolen trouva son patron occupé à ferrer le bel étalon gris car le père Rastyriel avait appris la maréchalerie de son grand père, ce qui était bien utile pour assurer un petit revenu complémentaire. Le propriétaire du cheval était assis sur un tronc, observant le travail de parage du fermier d'un oeil critique.
- Mon brave, avez-vous remarqué que votre propre cheval qui est à l'écurie aurait besoin d'un nouveau ferrage ?
- S'en passera bien mon Seigneur! C'est point ma bête, c'est celle du p'tiot ! Déjà que je suis bien brave de les nourrir tous les deux ! Les fers du bestiau attendront ben encore un peu. C'est pas comme le votre qui parcourt les chemins. Il fait rien qu'engraisser sur mon dos le Ciboise!
Yolen fronça les sourcils d'un air mécontent et se rembrunit en murmurant :
- C'est pas vrai ! Ciboise travaille dur et il est courageux !
- T'as quelque chose à dire, le gamin ? Ton cheval est pas bon à monter, on lui a jamais appris, c'est d'ja beau que je le ferre pour tirer la charrette.
- Je prends le pari que si, mon brave ! Dix écus que ce cheval peut être monté ! S'exclama le cavalier un peu agacé.
- Par vous sans doute Messire! Tel que je vous vois, vous monteriez un Dragon crachant des flammes ! Répondit le paysan croyant le flatter.
Le guerrier blond s'assombrit et se leva le regard noir.
- Il n'est pas bon de tourner en dérision la Grande Magie des Dragons ni d'en parler à la légère! C'est blasphème pour ainsi dire ! Surveille ta langue le gueux !
Yolen suivait l'échange, fasciné par l'assurance de l'inconnu. Rastyriel était un fermier craind et respecté dans les environs et aucun maquignon ou commerçant, ni même le Bourgmestre ne se serait avisé de lui parler sur ce ton.
- Bien l'pardon, Messire! Je ne voulais pas me montrer dérangeant ! Vot' cheval sera bientôt fringuant comme un coursier... Et toi, l'gamin, tu vas rester planté là à rien faire ? Vas donc traire les brebis avant qu'elles pètent du pis! Aaaahh , j'suis trop bon, ça m' perdra !
- Je ne vous couperai point la langue ni ne rapporterai vos propos à qui de droit pour peu que vous ferriez avec autant de soin cet alezan que vous le fîtes du mien ! Eh , petit ! Comment s'appelle ton cheval ? Poursuivit-il en s'adressant au jeune garçon qui s'éloignait déjà, docile vers l'étable.
- Ciboise, Messire.
- Ciboise est un bon cheval, il ferait une excellente monture !
- Personne pourrait le monter, j'vous dis !
- Et toi, tu ne pourras bientôt plus monter ta mule, si tu ne te tais céans ! Fit l'homme en jouant de ses doigts sur la garde de son épée. Petit, je dois rester dans la région une lunaison complète, si tu veux je t'apprends à monter ton cheval.
Yolen avait stoppé net, le coeur battant. L'homme était-il sérieux ?
- Le gamin aura pas l'temps! Il doit garder les bêtes et s'en occuper ! Sauf vot' respect Messire Hyn, on doit tous travailler pour arriver à manger à not' faim dans la maison, ça lui servira pas à grand chose d'apprendre à monter le Ciboise.
- Tu insinuerais que je perds mon temps à monter mon cheval ? Gronda l'homme menaçant.
- Non , votre Seigneurie, vous êtes né pour ça ! Le gars est qu'un berger pas besoin d'aller à cheval...
Rastyriel ne voyait pas d'un bon oeil ce qui pouvait mettre dans la cervelle de son commis des envies d'autre chose que le servir. A quoi bon essayer de décrotter un valet de ferme.
*************
Le cavalier
Malgré les réticences du patron, Sylther de Hyn avait tenu sa promesse et enseigné les rudiments de l'art équestre au petit Yolen. L'homme demeurait silencieux sur ses origines mais s'attacha très vite au jeune garçon. Il fut pour lui un maître exigeant mais encourageant, poussant l'enfant à surmonter ses appréhensions au sujet du cheval. Le petit berger aimait déjà beaucoup Ciboise qui était, avec le coutelas, le seul lien avec ses parents disparus, ses origines mystérieuses mais la complicité avec sa monture favorisée par les folles chevauchées fut bientôt si forte qu'il ne pouvait se passer un jour sans qu'il partagea avec elle la joie des escapades. Son travail ne lui laissant guère le loisir de le faire la journée, c'est la nuit qu'il partait en exploration dans les vastes étendues de l'est, toujours plus loin, accompagné de son nouvel ami, le Sire Hyn. Bientôt, l'élève ayant fait tellement de progrès, il put suivre dans ses galops effrénés. Les leçons du début s'étaient transformées en course entre les deux cavaliers, courses qui les menèrent un soir au bord d'un marigot asséché bordé d'une végétation noire et racornie. L'étrangeté du paysage n'échappa pas à l'enfant qui, curieux comme l'étaient tous les enfants, ne manqua pas de s'interroger.
- Sylther, pourquoi tout, ici, sent-il tellement la mort ? On n'entend pas un seul bruit, pas d'animaux, pas même le chant du vent.
Le guerrier soupira l'air sombre et se tourna vers le garçon assis , les genoux repliés contre son torse. Il lui sourit tristement.
- Parce qu'ici tout est mort, justement. Nous ne sommes pas loin du Monde oublié ...
- Le Monde oublié ?
- Le territoire assigné aux vampires lors de leur défaite. C'est leur domaine et il vaut mieux ne pas trop s'en approcher. Vois la désolation qu'ils répandent autour d'eux... Ce paysage en témoigne.
Yolen avait frissonné, troublé par la vision apocalyptique qu'offrait la nature dans cet endroit. Il trouvait les lieux lugubres mais fascinants dans leur immuabilité. Le silence s'était installé entre les deux cavaliers. Sylther, interpelé par la mélancolie du jeune garçon avait brisé ce silence le premier.
- Qu'est-ce qui te rend soudain si songeur ?
L'enfant avait trouvé un morceau de bois noirci et entreprit de le travailler de la pointe de son couteau sous l'oeil amusé du guerrier.
- Ce n'est pas ainsi qu'il faut s'y prendre mon garçon. Fais voir ! Dit-il en tendant le bras.
Il prit dans sa grande main la lame que lui tendait le petit berger et l'examina sous toutes les coutures, d'un air songeur. Puis comme pour cacher son trouble, il se lança dans un exposé sur l'art et la manière d'utiliser la pointe de la lame pour travailler le bois.
- Jamais de l'extérieur vers l'intérieur, déjà. Si ta lame ripe et que tu t'ouvres le ventre, tu vas rameuter tous les vampires du coin. Dit-il sur un ton étrange.
Plaisanterie ou mise en garde réelle ? Yolen en fut encore plus troublé. Son ami lui montra comment faire jouer la pointe de la lame en souplesse pour entailler et dessiner dans le coeur tendre de la fibre végétale. Bientôt une petite tête de dragon assez primitive de forme se dessina.
- D'où tiens-tu cette arme ? Demanda-t-il à brûle pourpoint.
- Mon père l'avait confiée à maman, à mon attention.
- Ton père ?
- Je ne me souviens de lui que son nom et qu'il montait un grand cheval noir. Il s'appelait Arthus ...
- Arthus Korr...
Le visage de Sylther s'était alors fermé et il avait tendu la petite dague au garçon puis lui avait donné un ordre surprenant.
- Lance-la en visant ce tronc !
- Mais , je ... je n'ai jamais fais ça ...
- Fais-le !
Yolen s'était exécuté. La lame avait manqué sa cible, bien sûr. Le cavalier s'était alors mis en devoir d'apprendre à l'enfant à lancer ce coutelas avec plus d'habileté. Soir après soir, il aguerrissait le petit berger à la chevauchée puis au maniement du coutelas, l'astreignant à d'épuisantes séances d'entraînement. Le jeune garçon n'en voyait pas l'intérêt mais y prenait plaisir et s'y pliait volontiers. D'une lunaison complète, le séjour de Sylther s'était prolongé à une course complète de la terre autour de l'astre solaire. Peu après que le garçon eût entamé sa dixième année, Messire Hin informa ses "hôtes" et son jeune ami que des affaires l'appelaient ailleurs et sans délai. Il partit un beau matin, laissant derrière lui un garçon forci par les entraînements, sachant monter et lancer le couteau de façon assez satisfaisante.Il avait en cela gagné son pari contre Rastyriel et exigea, non sans humour les dix écus. Il les glissa plus tard dans la main de son jeune ami en l'assurant que cela compensait à peine toute la pingrerie dont avait pu faire preuve son patron durant ces trois années que le garçon avait travaillé à l'oeil.
- Demeure ici, jusqu'à mon retour et entraîne-toi sans relâche, Yolen.
Dans quel but, le berger l'ignorait mais il promit à son ami pour se montrer digne de sa confiance et de l'attention qu'il lui avait accordé.
- Ne te sépare jamais de ton couteau et de ton cheval et apprends à te servir de ton bâton. Il ne faut négliger aucun moyen de se défendre. Avait ajouté ce dernier avant de l'embrasser sur le front.
- Me défendre de quoi ? Avait objecté Yolen.
- Fais moi confiance... Cela te sera utile un jour.
Le jeune paysan avait regardé son ami s'éloigner sur le sentier, le coeur serré. Pour la première fois, il eut envie de pleurer. Le seul être qui lui avait accordé un peu d'attention et une année de sa vie, disparaissait sans donner d'explication... Comme son père des années auparavant. Pourtant, l'enfant, puis l'adolescent, respecta ses engagements envers cette unique figure paternelle connue. Les années passant, Yolen devint meilleur cavalier et lanceur de couteau que berger.
*************
La Nuit Une grande agitation régnait ce matin-là dans la ferme Rastyriel. Les plus belles bêtes du cheptel devaient être conduis à la foire aux bestiaux de Caltyra, ville de moyenne importance sur le plan culturel mais plaque tournante du commerce agricole et de l'élevage principalement. Cette année, le Père Rastyriel avait décidé de présenter trois de ses plus grasses brebis qu'il avait dorlotées tout au long de leur croissance comme si elles étaient ses enfants, que la nature ne lui avait point accordé par une aridité certaine de ces bourses-là, à l'image de celle qui abritait ses deniers. La maisonnée résonnait donc de bordées d'injures fleuries tandis que "Madame" Rastyriel qui se pomponnait depuis matines finissait de s'asperger d'eau de parfum bon marché tout à fait en harmonie avec sa tenue vestimentaire qui la faisait ressembler à un cabochon géant renfermant des sucreries. Le rouge de ses joues replètes transcendait le rose de sa robe d'organdi rose bonbon dont le corset menaçait d'exploser à chaque respiration puissante de la plantureuse poitrine. Yolen, du haut de ses seize ans, eut toutes les peines du monde malgré sa robustesse à l'encastrer dans la charrette entre les bottes de foin et les faisselles de fromage. Il écopa d'une volée de récriminations le reléguant au rang d'incapable et d'empoté sans broncher, trop concentré par l'effort qu'il faisait pour pousser le séant de la patronne à la place ad hoc et pour ne pas hurler de rire. La journée promettait d'être riche en émotions et il remercia sa faculté de monter à cheval afin d'éviter l'épreuve d'un voyage de concert avec la matrone. Son mari, petit et maigre, prit place à l'avant , sur le siège du conducteur pour diriger les boeufs qui tractaient le chargement. On eut dit une sauterelle perché devant une grosse pivoine. Se retenant de pouffer, Yolen se mit en selle sur Ciboise et entreprit de rassembler les bêtes. Il s'était vu assigner le rôle d'"escorte". Terme pompeux attribué par la "Dame" de la maison.
Après une demi journée de marche, la petite troupe arriva enfin en vue de la ville marchande. Yolen, en tête du convoi, leur fraya un chemin. Loin de se douter que son allure suscitait quelque émoi dans le coeur de certaines petites paysannes des contrées avoisinantes, il semblait insensible aux sourires qu'on lui destinait. Malgré sa mise rustique, une simple veste en velours râpé passé sur une chemise en lin, son éternel pantalon de toile et ses bottes en daim usées, sa silhouette féline et ses traits fins avaient de quoi attirer l'oeil chavirant de quelques jouvencelles échauffées par les heures d'attente devant leur échoppes. Il ignora, les regards insistants et s'absorba dans sa tâche. Trouver l'emplacement qui leur était attribué par le placier, monter les les étales installer le parquage des brebis. Une fois les toisons brossées, les sabots lustrés, les panses remplies et hydratées, il ne restait qu'à attendre le passage des juges. Le jeune homme avait une idée en tête et demanda à s'absenter au patron qui était en nage devant l'exubérance de son épouse.
- Va, va, au lieu de nous tourner dans les pattes ! S'excita -t-il sur son commis. Je n'ai pas besoin de toi pour présenter mes bêtes, mais sois à l'heure pour la traite.
Le berger ne se le fit pas dire deux fois et se précipita vers l'extrémité du champ de foire pour engager Ciboise dans une course de chevaux. Il régla sa place en monnaie sonnante et trébuchante auprès du censeur et après s'être renseigné sur l'heure de départ de l'épreuve, il décida de flâner un peu de parmi la foule colorée du marché. Ses yeux curieux et émerveillés se posaient sur de petites pièces d'artisanat dont le prix dissuasif ne l'empêchait pas de rêver quand une douce mélodie attira son attention. Il en chercha l'origine comme aimanté par la mélopée lancinante et finit par la trouver. Assise sur une barrière , les jupes relevées à mi-mollets, elle laissait courir ses lèvres roses sur un instrument arrondi et noir tandis que ses doigts agiles bouchaient différents trous pour produire les notes. Il fixa le mouvement des phalanges avec fascination, trouva bien belle la musique qui s'échappait d'un objet aussi simple. Ce n'est que lorsque son regard remonta le long des bras graciles qu'il sentit son coeur bondir dans sa poitrine. La jeune fille, au visage mutin dévoré par de grands yeux noirs et encadré par une cascade de boucles rousses l'observait sans vergogne tout en faisant jouer ses lèvres avec sensualité sur l'instrument de musique rustique. Il fit mine de passer son chemin, feignant une indifférence qu'il était loin de ressentir. La musique s'interrompit alors qu'il lui tournait le dos.
- Tu aimes la musique ? Lui lança la petite rousse.
Il s'immobilisa sans se retourner, un étrange picotement à la base de la nuque.
- Tu veux que je t'apprenne ?
- Pourquoi le ferais-tu ? Demanda-t-il comme paralysé.
- Comme ça ... Tu veux venir te promener dans le marché avec moi ? Il est curieux ton bâton...
- C'est un bâton de berger ... Lâcha-t-il regrettant presque instantanément son aveu.
- Il te sert à quoi ?
Décidément, cette fille était bien curieuse.
- A mener mes bêtes et à rosser les importuns! Gronda-t-il exaspéré.
Avant qu'il eût le temps de réagir, elle avait fondu sur lui et arraché le bâton des mains de Yolen et s'était mise à courir à travers la foule. Fou de rage de s'être laissé berner, le jeune homme se lança à la poursuite de l'insolente qui riait en le devançant . Agile comme une anguille la petite peste. Une charrette chargée de jeune gorets lui barra la route et lorsqu'elle se fut poussée de son chemin, la jouvencelle effrontée avait disparu. Râlant contre sa naïveté, il continua à fendre la foule tout droit jusqu'à se trouver face à un chapiteau bariolé. Un colosse au teint d'ébène se tenait à l'entrée, les bras croisés sur le torse. Yolen hésitait sur l'opportunité de le questionner lorsqu'une insolente mélodie vint lui chatouiller les oreilles. Il contourna le barnum et déboucha sur un pré bordé d'arbres. Sur la basse branche de l'un d'eux , la fille s'était assise, son bâton en travers des cuisses et son objet à musique aux lèvres. Ses yeux riaient et la colère céda à une douce chaleur dans le coeur du berger.
Une tête échevelée, brune , d'abord, puis une seconde, rousse celle-là, émergèrent des hautes herbes qui bordaient le pré. La chevelure brune disparut à nouveau, happée par des bras avides de caresses.
- Reste encore un peu ... Tu as bien le temps...Minaudait-elle en se cambrant sous son corps.
Il sourit, l'air malicieux et déposa un baiser sur le nez couvert de taches de rousseur puis sur les lèvres pleines et gonflées de promesses. Un fou rire étouffé, des chuchotements . La silhouette débraillée de Yolen se dressa subitement. La course ... Alors qu'elle se tenait à genoux, le visage à hauteur de son ventre, un regard de chat gourmand, il la repoussa gentiment.
- Je dois vraiment y aller ! Sanya! J'ai engagé mon cheval dans une course ! C'est ma chance.
Elle se releva en ajustant son corsage et lui vola un baiser au passage.
- D'accord ! Va la faire ta course! Tu viendras me voir après, on donne une représentation ce soir sous le chapiteau.
Il acquiesça avec un grand sourire niais tandis qu'elle se plaquait contre lui, glissant dans sa main le petit objet à musique.
- On appelle ça un ocarina ...
Puis elle disparut en virevoltant laissant un sillon parfumé de fleurs sauvages derrière elle.
Il avait gagné la course. Ciboise avait donné le meilleur de lui-même, monté par un cavalier galvanisé. Ils avaient mené la course du début à la fin comme si des ailes leur avaient poussé. Lorsqu'il s'était rendu, son prix en poche à l'autre bout du marché,il n'avait trouvé qu'un grand vide à l'emplacement où se trouvait le cirque. Hébété, il était resté les bras ballants durant un long moment, serrant dans sa main le petit ocarina, jusqu'à ce qu'un marchand l'interpelle .
- Ils ont levé le camp. La garde du Bourgmestre les a mis dehors ... Pas de laisser passer. Ils venaient de l'est ...Vers le Lac noir ... Faut pas rire avec ces engeances qui viennent du pays des buveurs de sang.
Il ne la revit plus jamais... Longtemps, il garda le souvenir de son visage, l'odeur de sa peau, le gout sucré de ses lèvres sur les siennes. Il apprit avec le temps à amadouer sa douleur et à jouer de l'instrument. Puis la vit reprit son cours et le berger ses occupations de berger. Quelques années plus tard, ayant fait fructifier son gain à la course, il reprit la ferme des Rastyriel arrivés à l'âge de la retraite.
Il lui arrive encore aujourd'hui de roder sur son vieux Ciboise, autour du Lac interdit dans l'espoir de croiser la route d'une troupe de saltimbanques.
*************
- Liens familiaux : Un père, probablement guerrier, disparu. Il se nomme Arthus Korr. Une mère, Carsina Korr, décédé l'année de ses sept ans.
- Autres liens : Un ami, Sylther de Hyn, le cavalier mentionné plus haut qui ne fera qu'un court passage dans sa vie mais le marquera ( personnage qui sera développé dans l'histoire). Un amour de jeunesse dont il a perdu la trace sitôt croisé et qui lui laisse un souvenir nostalgique et a rendu son coeur rétif à tout lien amoureux, en apparence. Son cheval, Ciboise, un bel Alezan un peu vieillissant à présent puisqu'il a plus de vint six ans. Son ami ( ou ennemi ) vampire, si le staff m'accorde de le rencontrer ( mais ça c'est une autre histoire qui sera développée en RP)
- Code du règlement : à retrouver dans le réglement, aucune validation sans le code complet.
Code validé by Meri- Petite présentation : Lukasz, jeune professeur de langues, ( enfin, jeune, c'est galéjade comme disent les gens du sud chez vous, je viens de fêter mes trente et un automnes). J'aime la littérature, l'histoire, les arts, l'équitation, la nature, la musique, la cuisine ( pour les deux dernières citées, si vous me demandez lesquelles ce sera à vos risques et périls et je vous préviens, je suis peu bavard mais intarissable à ce sujet)
- Nombre de connexions par semaine : deux , le week end au bas mot, peut-être le mercredi également.
- Particularité RP : le français n'est pas ma langue natale, il est possible que mes écrits vous semblent un peu démodés. Je parle un français livresque, encore que j'ai fait beaucoup de progrès pour l'assouplir. Pour ce qui est d'aider, je pense que ce sera à vous de juger. Si je peux aider en quelque façon, j'y suis prêt.
- Comment avez-vous découvert le forum ? : Par un top site, l'Enae, je crois.
- Physique :
- Force physique : supérieure à la moyenne
- Agilité : moyen
- Réflexes : moyen
- Endurance :supérieur à la moyenne
- Résistance : supérieur à la moyenne
- Beauté : supérieur à la moyenne
Mental :
Force mentale: moyen Patience / Self contrôle : moyen Intelligence:supérieur à la moyenne Arrogance : catastrophique Gentillesse : moyen Prestance/Charisme : supérieur à la moyenne Mémoire : inférieur à la moyenneNiveau guerrier :
Epée : catastrophique Lance : inférieur à la moyenne Arc :catastrophique Poignard : moyen Combat à mains nues : moyen Equitation : supérieur à la moyenne bonNiveau magique : Aucun niveau magique
Esprit-totem : ne remplissez pas cette partie, elle est réservée aux admins.
Dernière édition par Yolen Korr le Mer 24 Nov 2010 - 20:45, édité 7 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [Terminée] Yolen Korr Mer 24 Nov 2010 - 2:57 | |
| Ma fiche est enfin terminée. J'espère que vous ne souffrirez pas trop en la lisant. J'attends vos conseils pour l'améliorer avec impatience. Merci de l'accueil qui m'a été réservé quoiqu'il en soit. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [Terminée] Yolen Korr Mer 24 Nov 2010 - 9:44 | |
| Bonjour Yolen et bienvenue à toi puisque je n'ai pas encore eu l'honneur de te parler Nous lisons et étudions attentivement ta fiche, et nous en discutons en admin. Je pense que tu devrais avoir une réponse assez rapidement. Sache en tout cas que ce n'est nullement une souffrance de te lire, au contraire. Tu as un style très sympathique et agréable à lire, surtout pour quelqu'un dont notre langue n'est pas la langue maternelle |
| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: [Terminée] Yolen Korr Mer 24 Nov 2010 - 15:09 | |
| Re bienvenu à toi Yolen et très heureux de te compter parmi nous ^^ Concernant ta fiche, je doit dire qu'il n'y a pas grand chose à dire, c'est une très belle fiche et ton style est très agréable, donc juste quelques remarques minimes : Ton âge : si tu est né en 1725 alors tu a 27 ans non 25, nous somme en 1752 Magie/Particularité : j'ai une question en faite ^^ ce sont tu parle, la musique qui apaise les animaux, est une magie tel que celle des livres de magie des races ? Si c'est le cas il faut qu'on en discute car il y a des personnages à statut spécial appelés Baptistrels dont la magie est basée sur la musique, donc si ce dont tu parle bien de magie est ce que ton personnage possède des qualités de Baptistrels naturelle mais n'est pas encore détecté ? Ou est ce autre chose ? Aime/déteste : Le monde oublié dont tu fait mention, c'est le royaume vampirique ? ( juste pour être certain ) Physique : pas vraiment une critique ne t'en fait pas ^^ le modèle 'histoire' que tu a choisit minimise un peu la description même si son aspect séduit. En conservant ce modèle pourquoi ne pas ajouter quelques éléments s'intégrant à ton récit ? Pour ton souhait de rencontrer un vampire, nous t'accordons l'immunité au venin ( tu le notera comme je te l'avait conseillé dans ta signature une fois validé ). A tu une idée de qui sera ce vampire ? Un de nos joueurs déjà validé ? ou un pnj temporaire avec possibilité d'en faire un prédéfini à proposer ? Pour finir tes caractéristiques, il y a des niveaux déjà définit il faut les utiliser afin que tout le monde se comprenne bien Il s'agit d'excellent, de supérieur à la moyenne, moyen, inférieur à la moyenne et catastrophique ( à savoir que nous n'acceptons seulement deux excellents ). |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [Terminée] Yolen Korr Mer 24 Nov 2010 - 16:55 | |
| Merci Merydith. J'ai un peu étoffé la description, sil faut encore en ajouter, n'hésitez pas à me le dire. J'ai corrigé l'année de naissance (honte à moi de ne savoir compter) J'ai changé le terme monde oublié pour royaume vampirique( c'était bien de cela dont je parlais ) J'ai modifié les caractéristiques en utilisant les termes adéquats ( bilan pas fameux, Yolen n'excelle en rien)
Concernant le vampire en question, je suis ouvert à toute proposition de RP de la part d'un d'entre eux. Merci de m'accorder l'immunité, ce qui me permettra d'espérer voir survire mon personnage à la confrontation. Il faudra que je vous demande conseil pour la justifier en RP d'ailleurs. J'ai cru comprendre que les elfes en sont détenteurs naturellement depuis des lustres mais j'ai aussi vu que les race hybrides étaient interdites. Yolen en peut donc pas se prévaloir d'avoir une trace de sans elfique dans les veines qui pourrait justifier son immunité. D'où ma question, quelle justification avait trouvé les précédents humains immunisés ?
Sinon, pour la magie, je ne pensais pas en accorder à mon personnage, ce don qu'à Yolen serait plus une faculté de jouer avec le coeur et de si belle manière que cela apaise simplement par le son des mélodies. Après si vous pensez que ce peut être intéressant d'en faire un don magique non décelé qui puisse faire évoluer mon personnage vers un statut existant sur le forum tel le baptistrel, je suis ouvert à la discussion.
Je pense avoir fait le tour des questions que tu as soulevé et suis tout prêt à apporter d'autres corrections si nécessaire.
Merci de m'avoir accordé du temps.
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: [Terminée] Yolen Korr Mer 24 Nov 2010 - 19:38 | |
| Merci de ton édition ^^ Pour ce qui est du vampire le choix est un peu réduit parmi les joueurs présents mais je t'invite à contacter Kylian Wallam, Roeric Alokor ou Eileyna Violen ( dans une certaine mesure, son personnage est très ambivalent concernant la... nourriture ! ) Pour ce qui est de ton immunité il peut très bien s'agir d'une accident naturel de génétique ou d'une influence magique, notre précédent immunisé n'avait pas de justification particulière si ma mémoire me sert bien. Ensuite pour la magie tous les armandéens la possède, ton personnage en revanche peut très bien ne pas là maitriser. Par contre oui il me semblerait interessant qu'il possède des capacités exceptionnelles tel qu'une prédisposition naturelle à la magie Baptistral, quitte à simplement le faire pour expliquer son don avec les animaux même si un tel potentiel permet une ouverture assez confortable. C'est à toi de voir ce que tu veut de ce coté là ^^ Dernière petite chose tu a oublié les capacités Force physique et force mentale dans la fiche de caractéristique Je te validerais une fois ces deux petits points vu |
| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: [Terminée] Yolen Korr Mer 24 Nov 2010 - 21:27 | |
| Validé ^^ Niveau apprenti magicien et ton totem sera le cheval Bon jeu ! |
| | | Contenu sponsoriséMon identité Mes compétences
| Sujet: Re: [Terminée] Yolen Korr | |
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