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| Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] | |
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| Sujet: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Lun 11 Oct 2010 - 21:56 | |
| La magnifique Gloria!! Ah voilà bien un lieu dans lequel la dragonnière elfique ne pensait pas remettre les pieds d‘aussitôt. Elle s’était rendue dans la capitale de l'empire, dans le joyaux des humains, il y a bien longtemps. Un temps considérable pour les hommes et les femmes qui composent les visages de cette ville. Lyroë aperçut au loin ses hautes tours caractéristiques. Immuables, fières et symboles de la ville imprenable. Oui, rien ne changeait en ce lieu, seulement ceux qui en son sein y vivent à l’abris du danger qui les guette aujourd’hui.
Sa présence bien loin des hauts bois de son royaume était purement professionnelle. Elle suivait sur son équidé son mentor et son chef. Athor Aërion était un elfe à la carrure massive et aux cheveux grisonnant. Il était le capitaine de la garde archère depuis des siècles. Il maniait l’arc comme personne. L’allongement de son bras, vif comme aigle et tout aussi précis. Lyroë a pour lui un respect immense. Une des rares personnes envers qui la jeune femme ne bronchait jamais. Lui et son père. L’homme de toute façon ne laissait pas loisirs à ce genre de chose, un regard et vous compreniez.
L’archer avait demandé à son élève de l’accompagner dans la ville sacrée des humains. Il avait une affaire en cours avec un maitre d’armes humain. Un homme de confiance avec qui il échangeait armes, techniques et quelques verres d’un bon vin du pays. Le capitaine archer avait besoin d’une compagnie et d’un appui logistique. Cela n’enchantait guère la dragonnière, mais elle ne savait pas lui dire non, elle n’essayait même pas de toute façon.
Les ruelles étroites des premiers quartiers de la ville s’offraient à eux, à peine praticable à cheval côté à côte. La dragonnière avait bien fait de demander à son lié de l’attendre plus loin. Un dragon au cœur de la ville, il n’aurait pas eut sa place, et les yeux, les murmures auraient été tournés vers lui. La jeune femme avait l’impression au fond de son cœur que le dragon n’aimait guère la foule. Elle restait cependant en lien avec lui. Elle n’aimait guère être séparée de lui.
Au fur et à mesure que leurs pas claquèrent sur le pavé de la ville, les rues devinrent bien plus larges et plus belles. Des maisons à colombages, avec des enseignes aux couleurs chatoyantes. Athor lui fit signe qu’il s’arrêtait là. Il montra d’un coup de tête l’enseigne d’un armurier. Il descendit de cheval et entra non sans avoir emporter avec lui ce qu’il était venu apporter. Lyroë descendit aussi de cheval et les accrocha à une barrière, avant de regarder à la volée la rue qui s’offrait à elle. La nuit ne tarderait pas à tomber, la fraicheur commençait à se faire sentir. L’archère n’espérait qu’une chose, que ça irait vite. Les bruits de la nuit n’était pas ce que Lyroë préférait. Mais surtout, elle connaissait l’humeur grivoise des humains et leur gout pour l’alcool nocturne et ses joies.
Un brayement et des bruits de lutte se firent entendre, brisant comme un coup de tonnerre la tranquillité de la tombée de la nuit. Lyroë eut un coup au cœur, plongée dans ses pensées, elle était loin de s’imaginer que la folie des hommes commenceraient si tôt. Rien n’amènerait la jeune femme à réagir à un tel brouhaha, mais une voix féminine, cinglante et tranchante se fit entendre. Quels mal appris!! S’en prendre à une femme. Non, là l’elfe ne pouvait pas faire semblant de n’avoir rien entendu. Son statut d’archère et de dragonnière lui donnait une confiance tel que peu de chose lui faisait peur, sauf peut être un vampire. L’elfe donna une tape amicale à un des chevaux, puis se dirigea vers les bruits.
Dans une petite rue, à l’entrée d’une taverne, deux gros balourd et un homme qui donnait l’impression malsaine de vouloir vous croquer en un rien de temps, s’en prenait à une femme à l’allure guerrière. Trois contre une, quelle grande classe. Voilà pourquoi Lyroë n’aimait pas les humains. Lâches et faibles. La dragonnière approcha à grand pas, fière, et le regard rude. D’une voix sonnante et claquante, l’elfe ne se priva pas de leur faire remarquer leur courage exemplaire. L’un des balourds tenait par le col la femme, l’autre rigolait comme un benêt et le troisième la menaçait, épée à la main. Ils semblaient l’avoir prise par surprise. L’homme à l’épée se retourna et se mit à menacer l’elfe. Je vous ferai grâce des noms dont il l’affabula. L’archère haussa un sourcil, pour sur il allait regretter d’être sortit ce soir là. En un rien de temps, la jeune archère sortit son arc et tira une flèche lui clouant le bas de la veste au mur de l’auberge.
« -Apprend au moins, à connaitre tes adversaires avant de t’en prendre à eux. Toi et tes hommes. Sauf si tu veux finir comme lui. »
Elle montra du regard son homme de main.
[Tu me dis si ça te va, ou si quelque chose cloche par rapport à ton personnage.]
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Dim 17 Oct 2010 - 11:18 | |
| Il faisait nuit, et même dans le quartier marchand de la capitale impériale, les méchants garçons étaient de sortie. Yvia ne les craignait pas tellement, car elle savait qu’elle avait le niveau pour les abattre, car ils allaient habituellement par paire. Peut-être se surestimait-elle, mais si elle avait vécu aussi longtemps, dans une telle profession, c’était qu’elle ne devait pas être n’importe qui.
Mais ce soir-là, l’esprit embrumé par des pensées, elle ne se rendit pas compte que la ruelle obscure dans laquelle elle s’engageait était déjà occupée. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’un bras vigoureux l’attrapa par le col et la bloqua contre le mur. Le fourreau de son épée claqua avec un bruit sourd contre les pierres de la taverne. Rapidement, l’humaine détailla ses trois agresseurs. Il y en avait un gros avec une tête de fouine, du genre de ceux qui vous attaquent par-derrière avec des gros malabars car ils se sentaient ainsi plus fort. Le second, lui, était un homme de taille imposante, le malabar justement, qui devait être capable d’écraser une table de son poing, et qui se tenait quelque chose que je ne citerais pas, pensant déjà, avec un sourire pervers, à la nuit de plaisir qu’il croyait déjà acquise. Enfin, le dernier, celui qui la tenait plaquée contre la surface verticale et froide, était le plus énorme de tous. Une panse pleine de bière, à en juger par l’odeur qu’il dégageait, comme ses camarades. Ils avaient commencé la soirée tôt, ces trois-là.
« Har har har, alors ma poule. T’veux pas v’nir ‘vec Bjarnulf et ses amis ? J’te promet une nuit com’e t’en a j’mais eu. »
Pouah, quelle haleine. Une haleine ayant des relents de bière d’aujourd’hui, et de plusieurs jours avant. Ses dents étaient noires et déchaussées. Cet homme était l’archétype de l’imbécile sans cervelle, qui vivait dans les bas fonds de la société. Il en était d’ailleurs la lie. La lie de l’humanité. L’Assassine le foudroya du regard, et lui cracha sur le visage, avant de lui répondre, d’un ton cassant et supérieur.
« Êtes-vous donc si lâches pour vous mettre à trois sur une femme ? Regardez-moi ces hommes-là, même pas capables de se battre seuls. »
De colère, l’autre la gifla violemment. Au même moment, elle entendit du bruit à l’entrée de la ruelle. Une femme s’y tenait. Elle ne la distinguait pas vraiment. Ses trois agresseurs, eux, ne semblaient nullement dérangés. La fouine riait, et le colosse tenait maintenant son épée, et s’était silencieusement approché de la Dernière Ombre. Enfin, ils ne semblaient nullement dérangés par l’arrivée d’une nouvelle personne, mais ils étaient surpris. En effet, ils pensaient être tranquilles.
L’épéiste traita alors l’étrangère de noms peu recommandables. Mais l’inconnue tira alors une flèche, qui se planta dans la cape de l’homme, le clouant alors au mur. Elle dit alors quelque chose, mais l’Assassine n’y prêta pas attention. Yvia saisit une de ses dagues sous sa cape, et elle sentit la lame de diamant pénétrer l’estomac imposant de son ancien « geôlier ». Elle tourna la lame à l’intérieur, et l’autre cria de douleur. Il tomba à genoux, et elle en profita pour lui donner un violent coup de pied au visage afin de l’envoyer à terre.
Rapidement, elle s’éloigna des hommes, et vint se placer non loin de la présence salvatrice qui lui avait permis cela. Elle bouillait intérieurement de rage, à la fois contre ces lâches qui l’avaient agressés, et contre elle-même pour s’être laissée prendre par surprise. Yvia rangea sa dague après l’avoir essuyée sur sa cape, et prit son épée longue, à la lame normale et à la lame en dents de scie. Elle tourna ensuite sa tête vers l’Elfe. En effet, elle venait à l’instant de voir ses oreilles pointues, caractéristiques du Beau Peuple.
« Étrangère, voulez-vous combattre avec moi ? »
[HRP : Désolé du temps de réponse ^^", et si tu veux que je change quelque chose, dis-le moi ^^"] |
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Lun 18 Oct 2010 - 21:45 | |
| Voilà un spectacle auquel l’elfe ne s’attendait pas. Elle pensait que soit les trois types continuerait leur querelle de beau parleur, rouant des mécaniques devant les femmes, braillard, une flèche de plus et le problème était réglé. Ou bien la première aurait suffit. La peur des elfes et de leurs magie ou armes suffisait parfois auprès des humains de bas étages. Ceux dont la cervelle ne devait pas être connectée avec le bon jugement ou tout entendement. Mais non, rien de tout ça. Lyroë eut bien envie de se frotter les yeux pour être sûr de voir ce qu’elle voyait. L’humaine, certes bien bâtie, venait en un rien de temps de mettre fin à sa propre agression. Ni une ni deux, elle venait de saisir des dagues cachées sous sa cape, avec une lame brillante dans la nuit noire. La flamme de la lumière extérieure se reflétait comme une étoile dans un lac. La belle lumière finit enfoncée dans le ventre de l’homme grossier et mal propre. Celui-ci n’eut le temps de faire autre chose que de laisser un souffle de douleur s’échapper du fond de son cœur. D’un coup, le schémas de la lutte changeait du tout au tout. La belle femme, frêle et attaquée devenait une lutteuse, une lionne déchainée, dévorant sur son passage ses proies. Et elle ne semblait pas rassasiée, une épée à la lame généreuse fut vite sortit de son fourreaux salvateur, prête à en découdre avec les deux autres agresseurs pas fou d’être restés en présence de l’agresseur de leurs amis. D’ailleurs, elle semblait vouloir voir Lyroë se joindre à la poursuite des deux gredins. L’archère n’était pas si enclin à vouloir continuer le combat. Elle n’était intervenue que par hargne de voir une femme se faire attaquer par la gente masculine qui souvent voyaient les femmes comme des objets ou des possessions. Les humains surtout. Peut être une des raisons de sa hargnes envers eux. La dragonnière regarda un instant la femme, puis le corps affalé par terre, avant de revenir sur l’épée. De son air fière et un brin hautain, elle lui répondit avec cependant une politesse peu commune pour la jeune femme. « - Je ne crois pas que vous ayez plus besoin de moi. A tort j’ai cru que vous étiez dans le besoin. Les deux gredins en auront pour leur compte avec votre seul présence. »Lyroë s’approcha d’un pas lent et majestueux vers la femme guerrière. « - Je ne prône pas la violence, surtout quand elle est devenue inutile. »Elle posa des yeux curieux sur l’humaine. Comment une femme, comment une humaine qui semblait au prime abord frêle et fragile entre les griffes d’un homme pouvait devenir une femme prête à tuer, à user de violence et de hargne peu habituelle sur ce genre de personne. [Je t'ai dit pour les réponses, ne t'en fait pas. Le temps, je ne cours pas après ] |
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Lun 25 Oct 2010 - 10:05 | |
| Les deux hommes encore debout, voyant l’un des leurs à terre dans une mare de sang, détalèrent aussi vite qu’ils le pouvaient, pendant que l’Elfe et Yvia discutaient. Bon sang, ce n’était pas le moment de discuter, il fallait abattre ces deux lâches avant qu’ils ne s’enfuient. Tout ça pour quelle raison ? D’accord, elle pouvait se débrouiller seule, mais elle se demandait si l’archère ne se cachait pas derrière ses convictions pour ne pas combattre. Quand la violence devenait-elle inutile ? La violence, les combats, la mort servaient toujours. Le monde ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, sans ça. Mais après tout, il ne fallait pas en attendre plus d’une Elfe. Ce peuple des arbres étaient plus des hippies qu’autre chose.
Mais une des choses qui lui tapa le plus sur les nerfs dans le comportement et les paroles de son interlocutrice, c’était le fait qu’elle la regarde de haut. Obnubilé par ça, elle passa sur le ton poli qu’elle employait avec l’Assassine. Personne n’avait le droit de la prendre de haut sans en payer le prix, l’homme à terre l’avait prouvé. Ces trois lâches l’avaient sous-estimé sous prétexte qu’elle était une femme. Et pourquoi les femmes seraient-elles plus faibles que les hommes ? Elle avait tué plus d’hommes dans sa vie que n’importe quel homme.« La violence ne devient jamais inutile, Maîtresse Elfe. Elle sert ceux qui sont prêts à l’accueillir en eux. C’est ce qui fait que je suis toujours en vie aujourd’hui, alors que mes ennemis sont morts. »Un faible bruit derrière elle la fit se retourner. L’autre bougeait encore, et tentait de ramper loin des deux femmes. Yvia s’approcha de lui, et lui trancha froidement la tête. Au moins, cette fois-ci, il était mort, et bien mort. Le sang qui s’écoulait encore de l’artère transforma la mare en lac de sang, pendant que la partie du corps, si importantes, roulait dans la rue, légèrement en pente. Gardant son épée dégainée, la pointe en bas, la Beauté de Glace revint vers la rousse. Le sang s’égouttait, goutte après goutte, de la lame.« Mais dîtes-moi, Maîtresse Elfe, vous dîtes que vous ne prônez pas la violence lorsqu’elle est inutile, mais… Ne serait-ce pas un moyen pour cacher votre peur du combat ? »Un léger ton méprisant, et hautain également, s’était glissé dans sa voix. Il fallait que l’Elfe sache qui elle était. Elle était Yvia Neriwen, Mort Blanche du Souffle, dont les mains étaient couvertes du sang des autres, et jamais du sien. Elle ne craignait rien ni personne. Et elle ne permettrait jamais, le Dracos en soit témoin, qu’on puisse la rabaisser ainsi.
Quelqu’un d’extérieur dirait que l’Assassine est énormément sur la défensive, mais comme on le disait toujours d’elle, elle pouvait être d’une patience remarquable pour attendre le bon moment pour planter la dague mortelle dans le corps de sa cible, mais cette patience n’existait plus en dehors de ce cas de figure, comme on pouvait le voir en ce moment, moment qui en était la parfaite illustration.[HRP : S'il faut que je change quelque chose, dis-le moi ] |
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Dim 14 Nov 2010 - 19:58 | |
| Lyroë, le visage toujours fermé, regarda avec un mélange de pitié de de dégout les deux hommes partirent en courant. Avaient-ils peur que la démone humaine les course et s'en prenne à eux comme elle s'en était prise à leur compagnon qui gisait là, immobile. Mort? Lyroë ne le savait pas et à vrai dire elle s'en moquait un peu et elle n'irait pas voir. L'homme était pour elle qu'un malotru et elle avait comme peur de se salir les mains en sa simple présence. Puis quelque chose l'intéressait bien plus. La femme guerrière. Celle-ci lui parlait d'un ton cérémonieux et se différait des hommes qui venaient de l'attaquer tout comme avec l'allure et le comportement qu'elle avait eu quelques instants plus tôt. Même si un ton irrité se fit sentir, et irrita à son tour l'elfe. Savait-elle seulement à qui elle parlait? Peut être pas, peut être, est-ce que cela changerait au final? Faisait-on encore adage du respect des castes, des rôles, des races et de ses codes? Lyroë en doutait de plus en plus.
"- Une faiblesse des hommes, sans chercher à vous offenser dame humaine. La violence ne sert que la violence."
La jeune archère se tut précipitamment quand elle eut la réponse à sa question. L'humaine guerrière venait de mettre un terme aux souffrances de son assaillant. Au fond d'elle, Lyroë pensa qu'Armanda ne pleurerait pas une perte pareil. Mais sa conscience, bonne ou mauvaise, lui fit mettre en avant la rudesse de son interlocutrice.
"- La peur du combat? Pour toute guerrier qui se respect se serait une folie de ne pas la connaitre. Mais c'est une autre chose de la connaitre, de savoir l'apprivoiser et ensuite de n'en user que lorsque le besoin se fait sentir. L'intérêt de la cause vient par la suite. Là, sans vous offenser une autre fois, il ne s'est pas présenté à moi."
Sa voix se faisait toujours froide et hautaine. Lyroë ne voyait pas pourquoi elle changerait de ton face à l'humaine, qui employait le même envers elle. Au fond d'elle, elle entendit Cymbor lui envoyer une vague de calme. Son dragon la connaissait bien. Il savait bien que la jeune archère avait tendance à foncer tête baissée et à réfléchir ensuite. Heureusement qu'il était là pour compenser ses excès.
[Désolée pour mon retard.]
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Dim 2 Jan 2011 - 18:32 | |
| La peur du combat était utile à tout guerrier. C’était du moins ce que disait l’Elfe en face d’elle. Mais Yvia avait-elle déjà éprouvée de la peur lors d’un combat ? Difficile à dire, car au fil des années, de ses entraînements, et de ses noires actions, à chaque fois qu’elle se retrouvait dans ce genre de situation, elle éprouvait en elle un calme digne des plus grands guerriers du Nord. Un calme que certains pourraient qualifier de glacial.
A dire vrai, la seule chose qui lui faisait peur, plus ou moins, était sa lame. Celui qui ne craint pas sa lame n’est pas digne de la brandir. Elle avait découvert ce dicton dans un des ouvrages dans sa maison du Croc du Dragon, ouvrage de philosophie guerrière, qu’elle avait adoptée à différents niveaux. L’Assassine éclata de rire, un rire à glacer le sang, et regarda son interlocutrice droit dans les yeux.
« Il ne s’est pas présenté à vous ? Et si ma lame s’approchait de vous ? Ce sentiment viendrait-il à vous ? »
Lentement, elle leva son épée et posa le plat de la lame sur son épaule droite, tâchant sa noire tenue du sang de ce lâche qui gisait au sol, non loin d’elle. Elle se sentait de bonne humeur ce soir, elle avait envie de croiser le fer avec un adversaire qui avait l’air d’en valoir la peine. Pourquoi ? Allez savoir. C’était, pour répéter, une envie. L’envie de prendre la vie à quelqu’un, de sentir le cœur palpiter encore, transpercé par sa lame, de sentir la chaleur et le goût du sang de cette victime spéciale dans sa bouche. Habituellement, elle ne gouttait pas le sang de ceux qu’elle venait de tuer, mais lorsque sa cible lui plaisait, il lui arrivait de le faire.
Yvia dégrafa sa cape, qui tomba sans un bruit au sol. Elle était pratique pour les assassinats, mais lorsqu’elle était contrainte à un combat en face-à-face, elle l’enlevait la plupart du temps, révélant sa légère, mais solide, armure de cuir noire. Ses dagues pendaient à sa ceinture, ainsi que son arbalète à deux niveaux de courte portée, accompagnée d’un carquois rempli de carreaux.
« Alors ma chérie, je commence à m’impatienter, on commence ? »
La Mort Blanche lui adressa un sourire enjôleur, qui lui avait d’ailleurs servi par le passé sur des cibles mâles, mais auquel il fallait faire attention, surtout dans ce genre de situation. Pour les imbéciles de sexe masculin, ce sourire-là promettait une nuit de plaisir, bien vite remplacée par une dague dans le cœur, ou une cordelette autour du cou, mais pour un adversaire prévenu de ses intentions… Cela promettait quelques lentes et délicieuses souffrances. Rien qu’à y songer, Yvia en éprouvait des frissons de plaisir. Telle un félin, elle bondit sans prévenir sur la rousse en face d’elle.
[HRP : Niveau retard, je te bas largement ^^", encore désolé, sincèrement, et je t'assure que tout ira mieux maintenant ^^"] |
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Dim 9 Jan 2011 - 16:44 | |
| Lorsqu’ils avaient pris la route et qu’ils s’étaient retrouvé face à Gloria, le dragon blanc était resté en retrait, bien malgré lui, maugréant que ce n’était pas une bonne idée et que ceci ne lui plaisait pas du tout. Même si l’écaillé n’était pas forcément très à l’aise parmi les gens, le peuple, le foule qui grouillait, il détestait l’idée d’être loin de sa liée. Il avait rechigné, et avait accepté de rester terrer dans les champs, à l’abri des regards, allongé, calme, silencieux, seule sa respiration lourde était possible à entendre, pas un mouvement. Il s’était creusé un trou de manière à ce que le blanc frappant de ses écailles n’attire pas les regards intrigués. Il était resté immobile, dans son coin, à rêvasser un peu, la pensée légère et en paix. Jusqu’à ce que du moins le sentiment de danger se répercuta brutalement, sauvage en lui, et qu’il redressa la tête, envoyant une série de pensées inquiètes vers sa dragonnière qui combattait. Elle eut beau le rassurer, malgré que le sentiment ne dura pas plus de quelques minutes, c’était déjà beaucoup trop pour le dragon adulte qui avait crispé ses griffes d’ivoires au sol. Elle lui avait indiqué de ne pas bougé. Il avait grogné. Mais était resté là, sans un mouvement de plus. Et attendait. Le dragon s’était toutefois bien rapidement calmer lorsque le combat cessa et qu’une conversation à laquelle il se montrait attentif se déclara. Il sentit toutefois cette vague d’impulsion monter en Lyroë alors qu’il lui envoyait des sentiments plus paisibles, pour calmer sa colère grondante.
Au fond de lui, il peinait à cacher la fierté qu’il ressentait vis-à-vis de son elfe. Elle ne prônait pas la violence, ça, ça avait toujours été un fait. Et le fait de l’entendre le dire à l’une du peuple humain le rassurait, lui faisait plaisir. Certes, le ton froid, voir peut-être même provocateur pour le genre humain prouvait bien que l’archère gardait de son caractère direct et sans détour. Mais l’humaine n’était pas comme Lyroë. Et il détestait ça. Il gronda, mécontent, à en faire vibrer la conscience de sa dragonnière.
*J’arrive.*
C’était sa déclaration, un brin menaçante, qu’il envoya à sa liée alors qu’il lui laissa entendre qu’il prenait déjà son envole pour la Gloria la magnifique, et ce, qu’elle le veuille ou non. Ce qu’il comptait ? Défendre ce qu’il était. Défendre ce qu’elle était. La protéger. Il avait déployé ses ailes, immenses à côté de son corps déjà imposant, captant le moindre rayons de soleil, pour battre l’air et arracher le lourd poids qu’il portait du sol et de la graviter pour s’élever. Il traversa le ciel, à basse altitude, ne se cachant nullement des regards qui se levèrent vers le haut à son passage. Qu’ils sachent ! Oui qu’ils sachent ce qu’était un dragon ! Qu’ils sachent qu’il ne laisserait jamais rien arriver à Lyroë sans rien faire. Qu’ils sachent que l’on n’affronte pas le lié d’une créature ancestrale sans l’affronter elle. Les murmures accentuèrent lorsque l’écaillé blanc survola la ville et qu’il y plongea, ayant repéré, d’emblé l’endroit le plus proche possible de son elfe à lui, un coin plus ouvert, et sans vraiment se préoccuper de voir si les êtres se bougeait, il effectua sa descente entre les bâtiments, prenant tout de même garde à ne rien toucher, ni à ne faire de mal à personne qui, finalement, s’étaient tous retirés de son chemin. Le dragon plaqua rapidement ses grandes ailes contre son dos et, sifflant, il alla glisser sa grosse tête dans la ruelle, son corps bloquant au niveau de l’entrée, l’empêchant d’aller plus loin. Et il gronda, menaçant, griffes plantées dans le sol, regard brulant. Certes, il n’était pas méchant, mais qu’on ne vienne pas le chercher, surtout… Il était arrivé au moment pile ou la femme humaine bondissait en avant vers sa fée des étoiles, et il n’apprécia pas particulièrement le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Le feu qui brulait ses entrailles se dégageait de lui, sa seule présence brulante dans sa peur de voir Lyroë blessée réchauffait un peu l’air près de lui, bien que trop peu pour qu’on ne le remarque, à moins d’être collé à lui.
*Ranges ton arme, humaine, ou tu goûteras de mes crocs.*
La vois se fit lourde, sans intonation d’agressivité, mais il n’était pas conseillé de ne pas le prendre au sérieux. Il l’empêcherait de lui faire du mal, foi de Dracos. Et il continuait d’ignorer les cris de stupeur dans son dos alors qu’il dardait dès lors son regard d’un bleu frappant sur elle. Ho non, qu’elle ne tente pas le diable… Cymbor était près à tout pardonner, facilement, sans accroc ni rien, mais qu’elle ne tente pas le mal avec lui ou elle. Elle n’était pas tombé sur la bonne elfe à embêter… |
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Sam 22 Jan 2011 - 14:41 | |
| La jeune elfe resta impassible, même si une certaine folie semblait s'emparer de l'humaine. Peut était-ce parce qu'avec le temps, avec ces nombreuses années qui s'étaient écoulées, Lyroë ne s'attendait pas à moins venant de cette espèce qui n'apprenait rien de ses erreurs passées. Toujours la même rengaine et la même envie de prouver un je ne sais quoi stupide car l'elfe en connaissait l'issue. C'était toujours la même. Ah on pouvait parler des elfes et de leur immobilisme, mais au final les humains n'étaient guère mieux sur bien d'autres sujets.
A sa première question, la jeune archère ne répondit pas, la regardant de ses yeux d'un bleu profond. Elle détaillait cette humaine bien trop sûr d'elle et de son épée, sans se douter qu'elle parlait à bien plus fort qu'elle. Oh bien sûr, Lyroë ne l'était peut être pas seule, mais plus jamais elle ne serait seule. Maintenant elle était deux. Et même si pour rien au monde elle aurait voulu que Cymbor vienne s'interposer entre elle deux, de peur qu'il ne lui arrive quelque chose, l'archère savait aussi que ça serait penser dans le vide que de croire qu'il continuerait à chasser des chevreuils pendant qu'elle se faisait charcuter.
*"-Cymbor, reste là bas. Cette humaine est juste bien fière d'avoir mis à mal un homme et pense faire pareil avec une elfe un peu godiche. En un rien de temps je serai là."* Oui ça serait penser dans le vide, car un "j'arrive fut la seule réponse à ses pensées positives et rassurantes. La communication serait à revoir entre eux deux pensa-t-elle un instant avec ironie, avant de voir la cape de l'humaine tomber au sol dans un mouvement léger. Lyroë ne bougea guère pour autant. Même si un atiraille d'armes se fit enfin entrapercevoir. Qu'importe il en fallait plus pour l'impressionner, car la jeune femme avait appris qu'il valait mieux avoir une arme même obsolète et savoir s'en servir qu'une panoplie et ne brasser que du vent. et c'était une bergère humaine qui lui avait enseigner cela. "Finalement, on pouvait peut être trouver un peu de jugeote en eux" pensa Lyroë.
"-Non, sa présence tarde à venir ce soir. Quand à votre lame, je n'aurai pas le plaisir de la rencontrer ce soir. Quand à votre impatience, apprenez à la mesurer, un jour elle pourrait causer votre perte. Tout vient à point à qui sait attendre. N'est-ce pas une maxime de votre peuple?"
Lyroë n'eut guère le loisir d'en dire plus que déjà des murmures s'élevaient dans les rues adjacentes. La cavalerie arrivait toujours à l'heure. Elle ne se retourna pas pour regarder son lié derrière elle, mais lui envoya un lot de pensées les plus douces et les plus chaleureuses. Toujours stoïque dans la même position, elle attendait de voir la réaction de l'humaine. Allait-elle faire la folie de passer outre les conseils de son dragon? Elle ne l'espérait pas, car le doux et calme Cymbor savait devenir tempête quand il le fallait. Et là, c'était le cas. Pour une fois que Lyroë n'avait pas fait de vagues...
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Dim 6 Fév 2011 - 17:35 | |
| Si elle s’attendait à ça… Elle aurait pu s’attendre à tout : l’arrivée inopinée de Gardes, un citoyen donnant l’alerte, un minet courant après un dromadaire, ou un dromadaire courant après un minet. A tout, vraiment à tout. Sauf à ça : un Dragon d’un blanc éclatant, dont les écailles réfléchissaient la faible lumière, venait d’apparaître à l’entrée de la rue. Il était tellement… Grand… Tellement… Imposant, que son corps ne rentrait pas dans la ruelle. Cette espèce de dromadaire volant était venu à la rescousse de sa Dragonnière, laquelle était devant elle, et qui paraissait aussi fragile qu’un vulgaire minet. Qui paraissait seulement, car dans l’esprit de l’Assassine, un Dragonnier ne pouvait être qu’un grand combattant. Chevaucher un dromadaire volant de cette taille devait demander des capacités bien plus importantes que celle des minets de base qui servaient de forces armées à l’Empire, qu’elles soient Humaines ou Elfiques.
Soudain, elle entendit une voix grave dans son esprit. Yvia resta un instant interdite, cherchant à savoir d’où elle venait. Ce n’était pas le minet roux d’en face qui avait parlé, ce n’était pas sa voix, et puis, les oreillus ne parlaient pas par la pensée, si ? Et pour que quelqu’un la menace ainsi, il fallait que ce soit une personne impliquée dans la présente situation. Restait le… Le dromadaire volant qui servait de Dragon à l’Elfe ? C’était le plus probable, en effet. Et il n’avait pas l’air d’apprécier l’idée qu’elle touche à son minet de maître. Une pensée traversa l’esprit de la Beauté de Glace. Si jamais elle voulait y toucher, mais d’une autre manière, beaucoup moins… Agressive, serait-il toujours aussi prompt à s’énerver tel un dromadaire fâché après un minet dans le désert ? Peut-être devrait-elle essayer, mais après ce qui s’était passé, Yvia doutait qu’elle la laisse faire. Dommage, pas tout les jours qu’on rencontrait une aussi belle femme que la Mort Blanche du Souffle. Après tout, beaucoup étaient morts pour ce corps et… Oui, recentrons-nous sur la situation présente. Un minet, un dromadaire avec des ailes et des écailles, et une chasseuse. Des armes, des corps, du sang. Une ruelle, mal éclairée, et des badauds hurlants qui commençaient à s’agglutiner derrière le dromadaire blanc. Mauvais ça, très mauvais, les minets de gardes risquaient d’arriver très rapidement pour voir ce qui causait toute cette agitation.
Yvia retint un rire méprisant. Elle était impatiente, disait-elle ? Et cela causerait sa perte ? Elle allait voir. Oui, elle voulait se battre avec la rousse, sentir sa lame pénétrer sa chair, voir son sang couler, et peut-être le goûter, comme elle le faisait parfois, mais le dromadaire réduisait considérablement ses chances, et l’arrivée prochaine des gardes celle de s’en tirer sans faire d’émeutes.« Eh bien, eh bien… Il semblerait que vous soyez un adversaire de taille finalement, mon minet. Monter un dromadaire volant comme votre Dragon n’est pas donné à tout le monde. »Dit-elle en souriant. Certes, se mettre le dromadaire à dos maintenant n’était pas une bonne idée, mais malgré tout le respect qu’elle devait à cette race, elle voulait vraiment combattre, de préférence sans le Dragon au milieu. Une idée commençait à se former dans son esprit. Les minets Elfiques acceptaient-ils les combats en singulier ?De toute façon, elle trouverait bien un moyen de l’y obliger.« Alors comme ça, votre dromadaire volant rapplique dès que vous êtes en danger ? Ne pouvez-vous vous débrouiller seule ? Êtes-vous un pauvre minet sortant du giron de sa mère et ayant besoin de protection ? Ha ! Je suis curieuse de voir ce que vous valez en combat singulier, sans votre dromadaire pour vous sauver la mise, pauvre petit minet. Je vous lance un défi. A un kilomètre au Nord de la ville, se trouve un bosquet d’arbres, avec une clairière au centre bordée de cerisiers. Soyez-y dans trois heures, à moins que vous ne vouliez avoir la mort d’un innocent petit minet sur la conscience. »Yvia s’éloigna à reculons, en riant. Quand elle parlait de prendre un otage, et de le tuer si besoin était, elle était sérieuse, et elle ne doutait pas que l’Elfe la croyait. Ramassant sa cape, et la remettant sur ses épaules, l’Assassine partit de l’autre côté de la rue. Maintenant qu’elle avait quitté le minet et son dromadaire, elle devait chercher son otage. Quelqu’un de jeune ferait certainement plus d’effets, et de sexe féminin aussi. Pas une enfant… Mais une adolescente ferait certainement autant d’effets. Oh oui, si la vie d’une innocente dépendait de l’acceptation ou non du défi par l’Elfe, nul doute que cette dernière l’accepterait. Ces imbéciles d’Elfes étaient si gentils, si formidables avec tout ce qui vivait.
**********
Caché dans l’ombre d’une porte, dans une ruelle peu éclairée, Yvia attendait le passage de sa « cible » : une jeune adolescente aux cheveux bruns, âgée d’environ quinze ans, ayant de jolies formes, elle devait le reconnaître, et qui ne semblait pas consciente du danger qui la guettait. Telle un renard du désert guettant un dromadaire, l’Assassine pouvait presque sentir le parfum fruité que portait la jeune femme. Elle sourit. Elle se rapprochait, toujours aussi inconsciente.
L’adolescente dépassa le lien où elle était cachée, sans rien voir. Silencieusement, tel un lynx, elle se mit à marcher derrière elle, et fredonna très doucement, bien que dans la ruelle silencieuse, cela s’entendait parfaitement bien.« Le petit minet, pourquoi es-tu heureux ? Gare au méchant chasseur de dromadaire. Si douce et si frêle dans ta ruelle, Et rejoignant la chaleur de ton foyer, Où t’attends au coin du feu un petit minet, Tu ne te doutes pas que le dromadaire Par le loup a déjà été mangé. Et que maintenant, ma chérie, mon minet, Ton tour est venu, de rejoindre le dromadaire. »La jeune fille, effrayée par cette voix venue de nulle part, si douce, mais si menaçante, s’était immobilisée sans rien faire. Erreur fatale. Tel un faucon fondant sur sa proie, dromadaire ou minet, Yvia mit sa main gauche sur sa bouche pour l’empêcher de crier, et la maintint par la taille, en la collant à elle. L’adolescente essaya de hurler, mais la poigne de fer sur sa bouche transformait ces tentatives en de pitoyables gémissements, tels ceux d’un dromadaire s’étouffant en essayant de manger un minet.« Chhhht, ma belle, chhhht. Je m’en voudrais d’abîmer une si jolie fille, si fraîche, si pure, si… Innocente. »Rien n’y faisait, mais bon, elle ne s’attendait pas non plus à ce que cela marche. Déposant un léger baiser sur la joue de son otage, elle la frappa u niveau du cou, de manière à la rendre inconsciente. Aussitôt, le corps dans ses bras cessa de s’agiter, et elle devint aussi lourde qu’un dromadaire mort, lequel avait réussi à avaler le minet avant de s’étouffer. Parfait, maintenant, il fallait sortir de la ville, mais le Souffle avait de nombreuses entrées et sorties, et puis, rien ne l’empêchait d’user de ses charmes pour passer. Après tout, la plupart des hommes devenaient aussi incapables de méfiance devant d’aussi des femmes. Des dromadaires sans cervelle.
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Lorsque l’on connaissait les égouts, comme tous les Assassins, et peut-être les Voleurs, on ne risquait pas de s’y perdre, comme ces vulgaires minets de surface, ne jurant que par la lumière. Et surtout lorsque l’on ne répugnait pas d’y entrer. Tenant son colis, lequel avait été attaché, saucissonné comme de la viande de dromadaire, dans ses bras, Yvia marchait en prenant son temps en direction du bosquet. L’autre minet et son dromadaire volant, majestueux certes, mais dromadaire quand même, n’y étaient certainement pas encore.
Le minet, si beau minet, commençait à s’agiter dans ses bras, mais les cordes la tiendraient en respect. Et en parlant de ça, son visage était magnifique. Un petit nez fin, de jolies oreilles, de longs cils, des mains fines et douces, des courbes appétissantes… Elle devait faire tourner la tête de nombreux hommes sur son passage, et pourtant, elle avait très fortement attirée l’attention d’une femme, par cette même beauté. Dommage petit minet, victime de ta propre beauté, et d’une femme voulant s’assurer un combat sans être dérangée par un dromadaire écailleux.
Elles arrivaient à destination. Yvia, tenant fermement sa « passagère », pénétra dans ledit bosquet, jusqu’à son centre. Lorsqu’elle arriva à la clairière des cerisiers, elle se dirigea vers un se trouvant à l’Est, et y déposa contre son tronc la jeune fille aussi délicatement que si elle posait un minet, au milieu d’autres minets, pour le protéger d’un dromadaire empli de haine.
Telle une mère aimante, l’Assassine lui caressait les cheveux, comme on caresse un minet, assis dans un fauteuil, le soir au coin du feu, écoutant les ancêtres raconter leurs fabuleuses histoires, du temps où voir un dromadaire à écailles était chose courante. Elle tremblait, et ses yeux étaient emplis de crainte. De toute façon, Yvia ne lui ferait pas de mal, à moins que l’autre dromadaire blanc refuse de céder à ses exigences.« Alors ma belle enfant, tu penses que le minet aux longues oreilles va venir avec ou sans son dromadaire aux yeux bleus ? »Tout en fredonnant une berceuse, l’Assassine continuait de caresser sa monnaie d’échange.[HRP : Désolée Kyky, vraiment désolée de t'avoir appelé tout le long "dromadaire volant", ou ses variantes, mais c'était pour le défi ] |
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| Sujet: Re: Rencontre du troisième type [ Pv Yvia] Dim 27 Fév 2011 - 16:11 | |
| S'ils ne mettaient pas du leur, comment Lyroë pouvait-elle faire pour aimer les humains? C'est vrai ça! En fait, la jeune femme aurait dû aider les pauvres bougres à lui trancher son orgueil et sa langue de vipère remplie de venin. Mais ce n'est guère pour autant que l'archère en prie ombrage et rétorqua de la même façon que cette marchande de poisson criant à tous la fraicheur de sa marchandise. Il en fallait un peu plus et un vampire pour que cela arrive. Non, il en fallait bien plus. Lyroë restait droite, regardant la femme humaine chercher une once de colère en elle qu'elle ne trouverait pas. Là, elle avait encore plus honte pour le peuple des humains et sentait une fierté elfique montée en elle. Les pensées en ce sens fusaient vers son lié. Pourquoi s'en cacher; car même si elle le faisait le blanc ivoire avait déjà connaissance de tout ceci rien qu'en la regardant.
*"-Si tu veux savoir mon Cymbor, les uses et coutumes d'antan, concernant le code de politesse d'un dragon et d'un dragonnier sont révolus. Votre génération ne doit pas être assez flambant pour ça. Et je ne parle pas de la luminosité de tes écailles."* ironisa-t-elle.
Et ses dires se confirmèrent par la menace qui émanait de ce petit bout de femme. Un otage? Euh oui pourquoi pas. Vampire de préférence, mais les humains parlent, parlent, mais ce qui est d'agir ensuite. donc un vampire, c'était illusoire. Mais un humain ferait l'affaire. Après tout un ignare de plus ou de moins, les oreilles de Lyroë ne s'en sentiraient pas plus mal bien au contraire. L'elfe la laissa partir sans un mot, toujours avec le même regard placide et dénué de tout sentiments autre que le mépris.
*" Tu crois que si je l'énerve encore un peu une prochaine fois et une autre et une autre..., bientôt la population humaine sera amoindrie par les siens? Je crois qu'elle devrait faire équipe avec les dents pointus."*
Une fois la mercenaire en un lieu lointain, Lyroë revient près de son dromadaire sans bosse.
"- Tu comprends mieux maintenant pourquoi je vais en ville sans toi. Tu ne passes même plus dans les ruelles. Tu peux bouder, mais c'est vrai."
Elle lui sourit et lui fit signe de reculer. Les chevaux de son maitre étaient dans la rue à côté et si elle faillissait à leur garde, elle allait entendre parler de la foret!
L'elfe laissa son lié reculer et se joindre à elle dans sa quête de gardienne d'équidés. A chaque pas de Cymbor, on pouvait entendre des murmures s'élever. Impressionnés par la présence d'un dragon au sein de leur ville, les habitants ne pouvaient se résoudre à reprendre le cour normal de leur vie. Même en cette heure tardive. La jeune femme n'y prêtait pas attention, ils restaient à distance raisonnable, surement pas assez audacieux pour venir troubler la créature ancestrale et son dragonnier. Tant mieux, pensa Lyroë.
*-" Crois-tu que la grossièreté de cette femme tient à son statut de rodeuse des mauvais jours ou bien à son manque évident de jugeote quand à menacer ouvertement une dragonnière, une elfe, et un dragon?"*
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