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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
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Aëlys Fëlosta

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Alauwyr Iskuvar
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Vagabond

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MessageSujet: Aëlys Fëlosta Aëlys Fëlosta Icon_minitimeJeu 15 Déc 2016 - 13:10




Identité

  • Race : Elfe
  • Nom : Fëlosta
  • Prénom : Aëlys
  • Surnom : petite fleur sauvage
  • Date de naissance : 1675 de l’âge d’argent
  • Age réel : 85 ans
  • Age vampirique : -
  • Lieu de naissance : Royaume Elfique
  • Lieu de vie : dans la forêt à Ouest de fortuna
  • Rang social : Petit peuple
  • Poste/emploi : Vagabond
Caractéristiques (Clic!)


Physique :

  • Force physique : très bon
  • Agilité : bon
  • Furtivité : très bon
  • Réflexes : bon
  • Endurance : moyen
  • Résistance : faible
  • Beauté : bon

Mental :

  • Force mentale : bon
  • Patience/self contrôle : moyen
  • Perception : très bon
  • Intelligence : moyenne
  • Prestance/charisme : très faible
  • Mémoire : faible

Combat :

  • Epée : aucun niveau
  • Dague et poignards : aucun niveau
  • Armes d'hast : très bon
  • Armes contondantes : aucun niveau
  • Hache : aucun niveau
  • Faux : aucun niveau
  • Fouet : aucun niveau
  • Art du lancer : bon
  • Art de la parade : bon
  • Arc : aucun niveau
  • Arbalète : aucun niveau
  • Mains nues/pugilat : moyen
  • Equitation : aucun niveau
  • Dressage : maitre



Equipement et magie

  • Arme principale : Ertya

    C’est une lance de 3 mètres de long en bois très résistant de sa forêt qu’elle protège, la lame en métal est longue et fine, revient à son propriétaire.


    Enchantement : trajectoire infaillible – draconique
    Enchantement : Retour – Asbeth

  • Autres objets : un lance pierre dans un cuir d’animal, gourde, une pièce ancienne.

    Elle possède aussi un loup.


  • Style de magie principal : Elfique

  • Arrogance : catastrophique
  • Gentillesse : faible





Description physique


Belle adolescente elfe avec le teint mâte ne portant rien du tout la plupart du temps ou pas grand-chose sur le dos, la région où elle habitait était très souvent assez chaude. Elle a de longs cheveux en batailles châtain sombre dont elle ne prête pas tellement d’attention, ainsi que de beaux yeux oscillant entre le vert et le bleu. Elle aime à se faire avec des teintures naturelles des tatouages ou des marques tribales sur le corps par pure envie de décoration. Elle semble avoir un corps délicat, fin et agile, et elle doit avoir dans les seize printemps si on la compare à une humaine. Elle est assez petite et sans doute ne mange pas à sa faim tous les jours. Son corps semble être marqué par de multiples expériences malheureuses, elle est balafrée à plusieurs endroits que ce soit par des armes, des cornes ou des griffes plus ou moins profondes. Elle semble être assez propre néanmoins, mais avec les moyens du bord. Elle n’a aucune manière, et semble davantage animale qu’une elfe que l’on peut croiser habituellement. Elle semble dans la lune, un peu ailleurs et douce, mais gare à l’eau qui dort.


Description mentale


Aëlys, un prénom qu’elle n’utilise pas d’ailleurs, est véritablement une elfe sauvage comme on peut l’imaginer. Elle ne semble pas être capable de parler, du moins, elle ne parle pas. Elle n’en a plus envie et cela fait bien des années qu’elle n’a pas parlé l’elfique et encore moins le commun. Elle se fait comprendre par des gestes, de petits bruits ou des signes. S'étant autoproclamée gardienne de la forêt où elle a trouvé refuge, elle la défend comme si c'était son territoire. Elle ne respecte qu’une seule loi, celle de la nature. La société, la justice, l'ordre, les règles sociales lui sont totalement inconnues ou très vagues. La propriété est un concept inconnu pour la jeune fille, un titre ou une barrière est étrange. Elle n’est pas très sociable, mais respect totalement la loi du plus fort, les animaux ou même les plantes et la nature. Elle les défend bec et ongles contre ces fichues deux jambes que sont les elfes, les vampires ou les humains. Elle les trouve stupides, faisant beaucoup de bruit et ne respectant rien. Elle ne comprend pas la fabrication d'objets complexes comme avec la forge ou l'artisanat, vu qu'elle se contente d'objets primaires, et l'alcool est une sorte d'eau nauséabonde dégoûtante. Elle connaît bien la nature, la manière d'en utiliser les propriétés comme des soins ou des poisons. Elle n’est pas douée pour la magie ne la pratiquant pas. Le cycle de la vie et la roue karmique sont des éléments de la vie, la mort n’est pas triste, une autre vie commence. Elle connaît parfaitement comment survivre en forêt, après tout elle le fait depuis longtemps. Il est difficile de voir Aëlys comme bénéfique ou alors pour la nature, mais laisser faire des humains en massacrer d’autres, cela ne la concerne pas tellement tant que la nature n’est pas touchée.




Histoire


Aëlys est née d’une famille elfique modeste. Sa mère Eldraël était herboriste, tandis que son père Tainiox était fonctionnaire travaillant pour l’état elfique. Si sa mère était assez positive, tournée vers l’avenir et le bien, son père était assez sombre et distant. Sa mère était assez âgée, même pour une elfe lorsqu’elle chercha à avoir un enfant. C’était peut-être pour cela qu’elle choisit un tel homme qui paraissait toujours assez effacé, et pourtant, elle l’aimait vraiment. Aëlys se demanda toujours qu’est-ce qu’elle avait bien pu trouver à cet homme, mais c’était une autre histoire. Sa petite enfance fut d’une cruelle banalité. Sa mère vivait au rythme des saisons, au rythme du soleil et était aimante et présente, tandis que son père était comme absent même s'il était là, qu'il semblait s'ennuyer en permanence. La petite elfe bien dotée de magies, comme n'importe quel elfe, n'était vraiment pas douée pour les arts magiques. Elle était destinée par conséquent à devenir tout autre chose. Elle était toujours partie à l'aventure dès son plus jeune âge alors que sa vie à la maison était bien trop banale et ennuyeuse. Elle avait toujours dans son cœur un désir de liberté, d'espace infini. Elle ne se rendait pas tellement compte des tensions entre le couple de ses parents, qui faisaient tout pour ne pas impliquer leur enfant, car même si cela ne se passait pas nécessairement bien à cause d’une cruelle monotonie et ennui, ils restaient un couple. Son père était de plus en plus tourmenté à mesure que le temps passe. Il ne se sentait de moins en moins à sa place. Il n'osait rien, mais voulait tout. Il jalousait les autres, mais ne faisait rien pour le gagner. Il se trouvait toute sorte d'excuses pour le justifier, mais le résultat était là. Une grande frustration naquit en cet homme qui devait avec me temps troublé ou fou comme on disait plus clairement. Peut-être l'avait il toujours été, mais sa vie ennuyeuse, la situation parfaite de sa famille, rien ne se passait avait eu raison de la raison et l'éducation de cet homme. Quelque chose couvait au fond de son père, quelque chose de sombre et d’ignoble.

Aëlys était encore très jeune, bien trop jeune quand un drame arriva dans la vie si simple et monotone de cette petite fille. Elle n’avait qu’une quarantaine d’années, c’était dire qu’elle était jeune pour une petite elfe, lorsqu’elle rentra d’une de ses fuites exploratrices qui échappaient à ses parents. Il était tard, le soleil commençait à se coucher quand elle tenta d'entrer discrètement à la maison, quasiment certaine de se faire taper sur les doigts. Étrangement tout était calme, très calme, trop calme sans doute. Les lumières n'étaient même pas encore allumées alors que l'on ne voyait pas très clair dans la maison. Il n’y avait aucun bruit dans la maison, comme dans une atmosphère lourde impalpable. Elle se dirigea alors vers une lampe à huile accrochée à l’entrée de la maison. Elle commença à l’allumer et à éclairer la pièce d’entrée de la maison. La lampe était posée sur un livre d'herboriste de sa mère, qu'elle prit comme par réflexe pour le ranger. C’était une manière d’apaiser les futures réprimandes de ses parents. Elle eut beau appeler pour voir s’il y avait quelqu’un dans la maison, personne ne répondit. Elle était un peu inquiète se disant que ses parents devaient être rudement fâchés pour ne rien dire du tout. Elle entra dans la chambre de ses parents, mais quelque chose qu’elle n’avait pas vu la fit trébucher au sol. La lampe heureusement assez solide résista aux chocs et roula un peu plus loin. Elle se retrouva alors par terre en sentant des brûlures à ses genoux dus à la chute, et quelque chose d'humide venait de lui mouiller sa petite robe simple et ses bras. Elle pesta un petit peu en se relevant ne comprenant pas tellement ce que cela pouvait être ici, et lorsqu’elle se dirigea pour reprendre la lampe à huile afin de s’éclairer de nouveau, elle se figea sur l’instant en découvrant ses mains et ses vêtements recouverts de sang. Elle ouvrit des yeux tout ronds en ne comprenant pas très bien, certes, elle était tombée, mais quand même ! Elle ne sentant pas de blessure, juste quelques ecchymoses. Elle s’essuya les mains comme elle pouvait sur l’arrière de sa robe afin de prendre la lampe à huile en main. Elle se retourna très lentement en direction de l’objet qui l’avait fait tomber et elle se paralysa sur place en comprenant que ce sang n’était pas le sien.

« HAAAAAAAAAAAAA ! »

Aëlys poussa un terrible cri en posant sa main ensanglantée sur sa bouche complètement effarée en découvrant le corps de sa mère certainement morte à la vue de son crâne ouvert, son sang et sa cervelle s'étaient répandus sur le sol. Complètement choquée, la petite elfe était paralysée sur place, le cœur palpitant à toute allure, palpitant à toute allure alors qu’elle voyait son monde s’écrouler sous ses yeux devant cette vision apocalyptique.

« Chuuuuute …. Maman se repose, tu vas la réveiller …. »

Se fit alors entendre la voix de son père qui semblait être simplement assit sur un siège dans la pièce en regardant sa fille comme si de rien n’était. Elle ouvrit en grands ses yeux, elle ne semblait pas comprendre, elle ne voulait pas réaliser surtout. Elle secoua la tête doucement paniquée.

« Mais …. Mais il faut appeler quelqu’un … il faut … maman ne va pas bien ! Papa ! je … »

« Ne t’en fais pas, tout va bien aller maintenant. »

Répondit alors simplement son père qui vint se lever de son siège pour venir à la hauteur de sa fille. Il y avait une hache ensanglantée servant pour le bois posée simplement contre le siège comme si de rien n’était. Il vint prendre la main de sa fille alors qu’elle semblait comprendre ce qui venait de se passer.

« Mais … mais tu as … comment … enfin … »

Son père allait expliquer à sa façon la situation, mais des voisins et autres passants semblaient commencer à venir alerter par les cris.

« Ho hé ? tout va bien ? On a entendu un cri. »

Ni une ni deux, le père saisit fortement la main de sa petite fille dans la sienne et il commença à fuir comme s'il avait le diable aux trousses. Peu de temps après, les personnes ameutées virent le père et sa fille fuir tous les deux recouverts de sang, la découverte du corps de la mère. Si tout accusait le père évidemment, la petite fille était largement trop jeune, dans l’esprit étriqué du père, il savait parfaitement quoi dire. Suite à cela, la petite fille était recherchée pour être aidéee, tandis que le père était jugé par contumace pour meurtre et bannit. Tout accusait cet homme après tout, mais il fuit alors le plus loin possible de la forêt elfique pour une nouvelle vie en compagnie de sa fille.

Un elfe en dehors du royaume elfique était rare, mais avec une enfant cela l’était encore plus. Il savait bien qu’il ne pouvait retourner chez les elfes, ni chez les humains, alors il décida d’aller se cacher au beau milieu de la nature. Il convainquit alors sa fille que rien ne lui permettait de prouver qu’elle n’était pas mêlée à toute cette histoire, qu’elle était piégée autant que lui, et sous le choc, elle ne vit pas vraiment quoi répondre à cela. Pires, plus les jours passaient, plus ils se retrouvaient loin de la forêt elfique, plus il était impossible de revenir, et pour aller où ? Ce n’était pas comme si elle avait une autre famille. Depuis ce jour, elle évitait de parler se murant dans un silence des plus profonds et se contentant d’obéir simplement à son père. Ils se retrouvèrent alors à se poser dans une forêt sauvage grappillant de quoi manger comme ils pouvaient pour survivre au milieu des bêtes. Si son père ne se sentant pas du tout à sa place ici, mais il n’avait guère le choix, Aëlys se sentant de mieux en mieux dans cette nature qu’elle aimait. Elle évitait le plus possible de rester avec son père, son désir de liberté était si grand. Les années passaient et avoir vu sa mère avec toutes ses plantes, lui permit alors de survivre, de connaître les plantes pour se nourrir ou guérir grâce au livre de sa mère. C’était le seul souvenir qu’elle avait pu garder de son ancienne vie. Elle le lisait souvent livré quasiment à elle-même, et la seule attache qui lui restait était son père. Il semblait se perdre dans sa folie, et plus les années passaient, plus elle se rendait compte du terrible homme qu’il pouvait être.

Aëlys faisait souvent de terribles cauchemars revivant encore et encore cette fameuse nuit où sa petite vie tranquille était morte. Elle s'était fabriqué une lance avec le bois le plus dur et jeune qu'elle avait pu trouver et tailler. C'était très rudimentaire, elle avait taillé la pointe en forme de pique, et la lance faisait trois mètres de long. Elle était assez équilibrée, et elle pouvait être lancée. Elle avait une grande affinité naturelle avec ce genre d'arme. Elle était consciente qu'elle devait apprendre à se défendre ce n'était pas les tours de passe-passe qu'elle arrivait avec de la peine à faire avec sa magie qui allait pouvoir faire quoi que ce soit. Elle s'entraîna alors dans son coin au maniement de la lance, que ce soit au corps-à-corps ou au lancé, afin de pouvoir se défendre face à la nature dangereuse, mais plus les années passaient, plus elle avait quelque chose en tête qui ne pouvait se détacher de son esprit. Elle ne pouvait plus accepter cet homme, ce monstre, ce meurtrier à ses côtés. Son père avait tué sa propre mère, et par sa faute, du moins dans son esprit, elle était impliquée. Elle ne pourrait pas revenir parmi les siens, elle vivrait ici et ce n’était pas vraiment le problème, mais elle devait le faire, elle devait se débarrasser de lui. Elle était restée jusqu’alors à ses côtés par convenance, par habitude. C’était quelque part sa dernière attache à son ancienne vie, à cette vie où sa mère était en vie malgré l’horreur qu’était son père. Cependant, plus le temps passait, plus elle devenait indépendante et qu’elle grandissait, moins elle ne voyait pas l’intérêt de supporter cette présence nauséabonde. Son père représentait tout ce qu’elle pouvait détester des deux jambes, oui car à force de chercher à vivre avec les animaux bons grés mal grés, sa vision des choses changeaient avec le temps. Les animaux semblaient bien plus pures, plus naturels, plus saints, mais tuer son géniteur était très difficile à laisser faire. Son instinct avait beau le lui hurler, sa nature noble et bénéfique elfique le lui interdisait.

Aëlys avait de très sombres pensées pour une elfe, et elle ne le faisait pas de gaieté de cœur, mais ce n'était que justice. À force de grandir dans la nature au milieu du règne animal, elle voulait en suivre les règles. La loi du plus fort régnait en maître, l'équilibre et le besoin seul dirigeaient ses pas. La propriété, les notions de possession et d'envie étaient des éléments fort lointains. Elle ne prenait que ce dont elle avait besoin, et elle se contentait de ce qu’elle avait. Si son père s’évertuait à reproduire plus ou moins les conditions de vie de la belle époque en construisant une cabane, du feu, un lieu de vie. Elle s’était adaptée à la situation en vivant quasiment nue. Elle s’était installée en hauteur dans un arbre solide pour dormir, ce qui avait l’avantage d’empêcher son père d’approcher. Constamment pour sa survie, elle avait besoin d’être forte, agile et discrète. Elle n’affrontait pas un danger sauf si elle en avait vraiment le besoin, mais parfois être simplement discrète suffisait pour éviter un prédateur énervé. Parfois elle devait utiliser la lance ou ses poings pour intimider, pour blesser un animal, mais très souvent, il n’était pas très utile de le tuer. L’animal était assez intelligent pour fuir le combat avant d’y passer.

Aëlys connaissait les animaux, la façon de réagir. Elle avait repéré une famille de loups qui ne vivait pas très loin. Elle venait souvent pour les observer simplement, les aider à se nourrir quand ils étaient dans le besoin. Petit à petit, elle put s’approcher de plus en plus, mais elle gardait une certaine distance comme pour respecter la limite entre cette vie animale et elle-même. Elle savait qu’elle ne serait pas acceptée, mais elle y passait le plus souvent possible juste pour regarder les bébés grandir, évolué, ou encore les nourrir. Elle fut acceptée plus ou moins par la meute comme quelqu’un de neutre dans toute cette histoire de la vie, de la survie. Un petit mâle en particulier semblait particulièrement l’apprécier en dépit des remontrances de la meute. Elle le nourrissait alors particulièrement lui, et au bout d’un temps, ce fut comme un compagnon de jeu ou d’intérêt pour la jeune elfe. Lorsqu’il commença à être adulte, ce loup quitta la meute pour la suivre en permanence. Elle ne lui donna pas de nom particulier, c’était simplement un loup, son compagnon. Qui avait vraiment besoin de nommer par un nom chaque chose ? Dans la nature, ce n’était pas très utile.

Son père n’aimait vraiment pas la voir trainer avec des animaux sauvages, pourtant, cela faisait bien des années que c’était déjà le cas. Il était agacé également de cette habitude de ne pas parler, lui qui désespérait d’une conversation. Son père avait toujours été seul depuis plus de quarante ans, sa fille fuyante à toutes jambes, plus rien ne pouvait retenir son esprit encore dans le monde des vivants. Il ne fallait plus grand-chose pour le faire basculer, et cette vision n’était qu’une excuse. Déjà qu’il était à moitié fou à leur départ du royaume elfique, cela n’avait rien arrangé face à cette situation. Un soir alors qu’elle revenait vers son arbre pour la nuit avec le loup, son père l’y attendait et visiblement furieux et armé d’un morceau de bois en guise de massue. Il lui donnait clairement le choix entre revenir vivre dans sa cabane, de parler de nouveau et de laisser tomber cette folie avec la nature, ils étaient des elfes civilisés. Aëlys garda le silence en tenant sa lance comme si de rien n’était. Cela rendit encore plus furieux le père, et le loup sentant la tension montée commença à grogner. Le père commença à chercher à vouloir à s’en prendre à ce dernier, symbole d’une décadence dans la vision de son père. Ni une ni deux, Aëlys brandit sa lance pour faire barrage dans une posture clairement agressive.

« Tu oserais t’en prendre à ton propre père ?! »

Aëlys ne répondit que par un claquement de langue sur son palais en brandissant clairement sa lance pour protéger le loup, qui ne s’arrêtait pas de grogner en montrant les dents. Le père en dépit de son avertissement se lança à l’attaque du loup et le frappa à l’aide de son morceau de bois. Le loup glapissait de douleur en se remettant rapidement sur ses pattes. Sans tellement réfléchir comme une père avec son enfant, Aëlys enfonça sa lance dans l’épaule du bras tenant l’arme. Le sang gicla de nouveau comme il y avait des années. Le père gémit de douleur en se roulant au sol, il avait perdu l’influence sur sa fille qu’il tenait à l’aide de la peur, mais elle n’était pas prête à le tuer de ses propres mains. Elle lui fit signe de partir rapidement en frappant du pied contre le sol et montrant du doigt au loin. Complètement furieux, le père se leva et fit mine de partir, mais au dernier moment il frappa sa fille au visage. Sonnée, Aëlys tomba au sol un peu perdue, ce fut à ce moment-là que le loup l’attaqua à la gorge pour défendre sa compagne. Le père fut cette fois mortellement blessé en tombant à terre. Aëlys se releva alors la tête lui faisant encore voir trente-six chandelles. Elle vit alors son père en train de mourir sous ses yeux, le loup l’avait défendu à son tour, mais elle ne fit rien. Elle le laissa alors se vider de son sang, la loi du plus fort, les lois de la nature s’appliqueraient.

Des années passèrent en vivant enfin seule avec le loup. Les jours passaient et étaient merveilleux. Un grand poids sur son cœur venait de se libérer, mais ce n’était pas pour cela qu’elle allait parler. Elle en avait perdu l’habitude depuis longtemps. Elle s'était comme autoproclamée gardienne de cette forêt, de cette nature préservée de la main des bipèdes. Elle trouvait ces races, même les elfes, trop distants de la nature, la salir ou l'abîmer trop à son goût. Elle laissait faire lorsque c'était raisonnable, mais elle sévissait lorsque les attentions devenaient trop pécuniaires, le plaisir de tuer ou la folie des êtres dits intelligents. Elle ne volait rien, elle n'avait besoin de rien d'autre que ce qu'elle trouvait dans la nature, mais à un moment où elle vit une colonne de ses roulottes bâchées avec plein d'humain passé dans sa forêt, elle se décida alors à les suivre. C’était dans ce genre de cas que les problèmes arrivaient pour la forêt. Elle restait discrète à distance en faisant le moins de bruit possible, à ne pas être dans le vent pour que son odeur ne la trahisse. Le petit groupe d’humains décida alors à se poser à un endroit où ils n’auraient pas dû. C’était très, trop proche du lieu d’habitation d’une laie et de son sanglier avec des petits. Lorsqu’elle s’en aperçut, c’était bien trop tard. Les humains luttaient déjà contre les sangliers agressifs qui ne faisaient que se défendre eux et leurs petits de la harde. Elle se fichait pas mal du sort de ces humains, mais elle ne voulait pas que les sangliers soient blessés uniquement par ce que ces humains étaient stupides à se poser là comme s'ils étaient chez eux. La vie lui avait appris la survie, reconnaître des traces des animaux, et se poser ici était un non-sens. Lorsqu’elle vit que cela allait dégénérer, elle sortit alors de sa cachette pour s’interposer alors que le sanglier allait clairement charge un homme d’une grande stature, apparemment assez fort et armé d’une épée de grand ouvrage. Elle s’interposa alors avec sa lance rudimentaire qu’elle maniait plutôt bien malgré l’apparence et poussa des cris en plantant sa lance devant le sanglier à plusieurs reprises. Elle fit alors reculer les humains en faisant de grands gestes avec sa lance et à force de les éloigner et d'avoir un minimum intimidé les sangliers, tout se calma sans blesser de part et d'autres.

« Je … hm … je vous remercie beaucoup madame. »

Répliqua alors l’homme en regardant cette adolescente elfe quasiment nue qui venait de les sauver d’une certaine façon. Elle les regarda en soupirant, elle n’avait clairement pas fait cela pour les humains, uniquement pour les bêtes. Elle pointa alors les roulottes et les affaires des humains, puis montra au loin en faisant de petits bruits rapides avec sa langue ou sa bouche. Elle leur fit comprendre de ne pas rester là et de partir. Elle resta à les suivre au loin jusqu’à leur départ, mais des mois plus tard, le fameux homme qu’elle avait sauvé revint sur un cheval avec trois autres hommes. Ils trainaient aux abords de la forêt depuis un moment, et visiblement, ils l’attendaient. Elle décida alors de se montrer, et ce fut à cet instant-là que l’homme se révéla être un forgeron humain de renom. Il était venu la remercier en lui offrant une magnifique lance ouvragée et enchantée en guise de remerciement. Il avait deviné en la voyant que de l’or, des bijoux ou tout autre chose ne l’aurait pas intéressée. Il avait remarqué son arme assez rudimentaire, et il s’était mis alors en tête de lui forgé un petit quelque chose. Il laissa alors la lance plantée dans le sol et repartant. Aëlys ne prit pas la lance tant que les humains étaient à porter de vue. Elle s’y approcha alors en la reniflant à se demander si ce n’était pas un piège. Au bout d’un moment sans comprendre que c’était un simple cadeau, elle prit la lance en se disant que les humains étaient vraiment étranges à laisser ce genre de choses ici. Quoi qu’il en soit, elle adopta cette arme qui ne la quitterait plus jusqu’à aujourd’hui. Elle était parfaitement équilibrée pour le combat au corps à corps à moyenne distance, être lancé et même à revenir à son propriétaire. Elle découvrit ses propriétés à mesure de s'entraîner avec et il était certain que cette nouvelle lance était bien meilleure que les armes qu'elle était capable de créer. Elle s’enfonça alors de nouveau dans la forêt bien décidée à la protéger.

Un premier événement marqua la vie monotone et calme de la sauvage dans sa forêt. Elle le remarqua à peine se sentant plus faible, plus fatiguée, plus molle peut-être, mais la magie venait d’être anéantie. Elle avait un petit plus de mal à vivre dans la forêt, mais ce n’était qu’un meilleur moment pour s’entrainer. Elle utilisait tellement peu la magie, que cela ne l’affectait que peu. Elle ne savait pas trop pourquoi cela était arrivé, mais pouvait-on comprendre pourquoi le soleil se levait et se couchait ? Ce genre de choses lui passait au-dessus de la tête, mais par contre d’étranges individus traversaient ou passaient en marge de sa forêt, de sa maison. C’étaient des troupes armées solidement, assez sûre avec une odeur particulière. Ils étaient nombreux, disciplinés et s’ils se permettaient des choses contre la forêt, c’était difficile pour la jeune elfe d’agir. Elle se fichait pas mal du pourquoi du comment, tout ce qui l’intéressait était que sa forêt soit en paix, et elle n’allait pas s’empêcher de leur mettre des bâtons dans les roues. En cas de danger immédiat et dans la plus grande prudence, elle tenta de protéger les animaux, la forêt en empoisonnant la nourriture, en sabotant sans se faire voir afin de les faire partir. Elle ne se risquait pas à un combat contre eux, elle était consciente à quel genre elle avait affaire, mais heureusement cette crise ne dura pas si longtemps que cela. Un jour les armées partirent, et le calme de la forêt reprit son droit. La nature gagnait toujours même si elle était bousculée, seuls les êtres vivants ne supportaient pas forcément le changement.

L’arrivée de Vraorg dans le monde, la chasse aux servants des esprits ne l’avait pas tellement touchée seule dans la forêt. La bataille était âpres, mais dans une région non peuplé, ce que les deux pattes nommaient la guerre avait été quelque chose d'indirect. Aëlys se fichant totalement de la religion ou ce genre de choses qui n’avait pas de pratique, cela ne représentait aucun intérêt, mais malgré tout, la forêt était de nouveau la cible des manigances de la guerre. Petit à petit, des bûcherons venaient volet en masse le bois, des chasseurs tuer des animaux afin de nourrir les esclaves de ce Vraorg. Tout ceci avait eu raison du calme notable de la forêt, tous ses habitants étaient tendus comme la corde d'un arc, et notre sauvage préférée également. Elle ne pouvait laisser faire les choses, pire, des monstres qu'elle avait prit pour des loups à l'origine firent des sortes de patrouilles. Elle multipliait la pose de pièges dans la forêt, des pieux cachés avec des poisons venant de plantes locales, tout était bon pour se défendre de l'envahisseur. Elle était aussi énervé que ce compagnon, et si elle était surtout du genre à éviter le combat, le massacre de ma famille de son loup fut le coup de grâce. Elle chercha à tuer le plus possible à l'aide des pièges des patrouilles de loups vampiriques. Elle utilisait sa fameuse lance, son compagnon n'était pas en reste, ils devaient tous mourir, mais plus elle arrivait à en tuer, plus ils en venaient. Elle ne savait pas d'où pouvaient provenir ces hordes de monstres, mais c'était la faute de ces deux pattes, toujours eux. Elle voulait uniquement vivre tranquillement, mais pour des raisons de gains pécuniaires encore sans doute. Elle avait remarqué que les deux pattes aimaient bien les pièces ou les beaux habits. Même si elle en trouvait, elle les laissait, cela ne se mangeait pas et cela ne servait à rien dans la forêt. Le combat était difficile seule contre le contingent de Vraorg, surtout qu'elle devait être prudente. Elle était consciente que la moindre blessure était complexe pour se remettre. Elle était seule pour se nourrir, c'était la loi du plus fort. Elle essaya de se déguiser pour jouer sur les peurs des deux pattes. Elle tenta alors de se faire passer pour un esprit de la forêt protégeant ce lieu contre la folie des hommes. Elle aurait aimer pouvoir monopoliser tous les animaux pour la défendre, mais elle était seule contre tous avec son compagnon. Elle portait des cornes de cerf, de la fourrure au niveau des jambes et un masque de bois sculpté en forme de loup vaguement. Elle sortait de nul part pour attaquer et disparaissait tout aussi vite. Elle n'était que comme un mirage, alors qu'elle voulait faire naître une légende basée sur les croyances de ces deux pattes. Elle voulait faire naître la peur dans leurs cœurs, elle ne savait pas tellement si cela avait marché, mais un jour tous les deux pattes et les loups monstrueux étaient partis. Vraorg avait échoué et la rébellion avait enfin réussi son coup. Dans sa tête, la jeune elfe avait surtout fait fuir les envahisseurs et la vie dans la forêt pouvait reprendre normalement. La forêt avait souffert, alors elle essayait de l'aider en plantant des arbres, à aider les animaux. Elle était de plus en plus regardante aux activités des deux pattes aux abords de la forêt, car elle devait se régénérer. Elle continuait d'utiliser son déguisement pour effrayer les pauvres diables, parfois uniquement une vision d'elle et les feux pattes partaient. Elle ne voulait pas tuer des bûcherons ou de simples chasseurs, elle s'en fichait pas mal, mais ils devaient comprendre que la forêt devait reprendre ses droits, que sa force n'était pas illimité.





Liens




Eldraël Fëlosta Mère assassinée par son propre père.


Tainiox Fëlosta père ayant assassiné par son propre mère, complètement fou. Il a tenté de tuer son loup et elle a dû le défendre contre lui.


Son loup Un loup qui l'accompagne partout en toute circonstance, un compagnon de plusieurs années.



Nom inconnu C'est un forgeron humain qu'elle a "aidé" dans la forêt, en remerciement, il lui a forgé et offert sa lance.






Derrière l'écran

Petite présentation :

Rythme rp : Avez vous bien comprit le rythme rapide d'Armanda ? oui (Clic!)
Particularités rp :

Comment avez vous découvert le forum ? : second personnage


Avez vous signé le règlement ? : oui (Clic!)




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MessageSujet: Re: Aëlys Fëlosta Aëlys Fëlosta Icon_minitimeJeu 15 Déc 2016 - 15:10


Aëlys Fëlosta Comman16






NOM ET PRENOM ICI PETITE DESCRIPTION DU PERSONNAGE EN QUESTION


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MessageSujet: Re: Aëlys Fëlosta Aëlys Fëlosta Icon_minitimeJeu 15 Déc 2016 - 15:11


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Ertya

C’est une lance de 3 mètres de long en bois très résistant de sa forêt qu’elle protège, la lame en métal est longue et fine, revient à son propriétaire.


Enchantement : trajectoire infaillible – draconique
Enchantement : Retour – Asbeth
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Cape ambrée

Une cape vaporeuse faite d'un tissu parfumé et élémentaire. Elle est plus un élément décoratif qu'une cape utilitaire mais elle est enchantée pour transformer le sang qui s'écoule des blessures en ambre, de sorte à boucher les plaies et éviter une hémorragie.
Enchantement : cicatrisation ambrée – élémentaire.
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Aëlys Fëlosta 2_swor11




Dernière édition par Aëlys Fëlosta le Lun 1 Mai 2017 - 16:32, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Aëlys Fëlosta Aëlys Fëlosta Icon_minitimeJeu 15 Déc 2016 - 15:11


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