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MessageSujet: Textes Textes Icon_minitimeLun 1 Aoû 2016 - 14:36

La Nuit

Dans la nuit, des cris, des flammes ; du sang, des larmes.
Noir, mort, souffrance ; guerre, faim, désespérance.
Dans la nuit, êtres maudits. Dans la nuit, cours pour ta vie.
La folie, elle s'est emparée de beaucoup d'entre nous. Nous massacrons nos frères, nos sœurs par milliers. Plus rien ne compte que soi. Les liens d'amour, les liens du sang même, ont disparus. Réfugiés, traqués, écorchés, broyés. Nous tuons notre prochain, nos parents, nos amants, nos sœurs, sans remord, sans regret. Cannibales, carnivores, carnassiers. Nous ne sommes plus Hommes, nous sommes des bêtes. Assoiffés de sang et affamés de chair tiède, déchirée de sur les os. Beaucoup des survivants ont peur de dormir et n'y arrivent plus. Et si jamais ils arrivaient dans notre sommeil et que nous ne puissions plus jamais nous réveiller ? Non, ne pas dormir. Courir. Fuir. Se cacher. Le sang, le sang, le sang. Je me suis blessée. Ils vont retrouver ma trace. Je dois partir. Ils arrivent. Courir, courir, courir. Ne plus pouvoir respirer. S'arrêter. Mortelle erreur. Ils sont là. Eclats de griffes, de lames, de crocs. Douleur. Sang. Chair. Bisée, broyée, déchirée. Sang, sang, sang. Cris. Hurlements. Rires fous. Douleur encore. Noir. Désespoir. Sang. Trop de sang.
Mort.



Cauchemar

Autour de moi, des centaines de corps démembrés, déchiquetés, mutilés, égorgés, éventrés, pour certains calcinés jonchaient le sol et étanchaient la soif de la Terre en y répandant leur sang. Tant et si bien que la Terre n’en pouvait plus d’absorber ce liquide rouge, promesse de vie.
Moi, je me tenais là, ma lame, mes mains et mon visage rougis du sang de mes victimes. J’observais ; si un bougeait encore en appelant à l’aide le Seigneur, je m’avançais, plantais délicatement la pointe de mon katana dans son œil, tournais d’un mouvement sec du poignet, en écoutant quelques secondes le chant de ses hurlement et, pour finir, enfonçais ma lame dans son cerveau, abrégeant ainsi ses souffrances ; bien que j’aurais aimé m’amuser encore un peu.
Quand tous furent, sans exception, entre les mains du Seigneur – du moins à ce qu’ils croyaient, car personne n’échappait à l’Enfer, pas même moi, même si, pour l’heure, ma fin était retardée – je me remis en chasse.
Je pouvais décimer des villages entiers en quelques heures, de jour comme de nuit, avec mon seul katana. Mon fidèle allié du nom de Yami, au tranchant plus aiguisé que n’importe quelle lame de rasoir.
Mon nom, redouté dans toutes les régions du pays, n’inspirait que terreur. Mon visage, personne ne l’avait vu sans y laisser la vie. Ainsi, mon identité préservée, je pouvais me promener librement sans crainte d’être découverte.
J’en ai trop dis… je suis une femme. Mais c’est la seule information que vous obtiendrez. Oh, j’oubliais ! Mon nom est Nightmare. Je suis le cauchemar qui hantera vos nuits, jusqu’à votre mort prochaine. A très bientôt…



Méditations

J’ouvre les yeux et je regarde autour de moi. Je me trouve en haut d’une colline, sous un grand cerisier en fleur.

Le soleil chaud de l’été illumine tout. Partout, à perte de vue, des champs de fleurs sauvages et tout là-bas, au loin, les montagnes,

aux sommets couverts par les neiges éternelles. Je respire lentement et profondément, je me sens bien, je suis détendue et en paix

avec le nature. L’Homme croit souvent que la Terre qu’il piétine de ses pas et qu’il détruit petit à petit avec sa technologie n’est qu’un

tapis de poussière qui n’appartient qu’à lui seul… Mais ce que je sais, c’est que les humains qui pensent et affirment que la Terre Mère

n’appartient qu’à eux, et qu’ils peuvent en faire ce que bon leur semble, ceux-là se trompent très lourdement. Car s’ils sont convaincus

de cela, c’est que leurs yeux voient sans voir, que leurs oreilles entendent sans entendre et que leur cœur et plus dur et sec que

n’importe quelle pierre qu’ils débitent dans leurs carrières pour construire leurs habitations. Leurs yeux ne voient plus ce qui devrait, à

chaque nouveau jour qui se lève, être une bénédiction de la Nature, un émerveillement. Chaque gazouillement d’oiseau, chaque brise

qui souffle, chaque goutte d’eau qui tombe du ciel, chaque brin d’herbe qui pousse, chaque levé de soleil ; tout cela, ils n’en ont plus

conscience. Ils ne voient plus toute la beauté de ces choses simples qui sont pour eux devenues des plus banales. Pour beaucoup,

chaque jour qui passe est monotone. Mais il s’agit en réalité d’infiniment plus que cela ; chaque jour est un éternel recommencement,

ainsi qu’une chance inestimable. Car l’Homme pourrai ne jamais avoir existé, et cela et une grande chance que l’évolution. Mais c’est

également une malédiction. Nos ancêtres lointains respectaient la Nature, ils la craignaient, comme certains craignent Dieu. En un

certain sens, ne pas respecter Mère Nature, c’est ne pas respecter Dieu. La Terre Nourricière nous a créés pour que nous la

chérissions, pas pour que nous la détruisions. Et beaucoup de ses enfants n’en ont pas conscience. Ils polluent les sols, les eaux et

l’air, ils brûlent les forêts qui nous permettent de vivre. N’importe quel être vivant marchant sur Terre a besoin d’un air et d’une eau

purs, d’un sol sain où puissent se développer les fruits et légumes qui lui permettent de vivre. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? L’être

humain, pensant bien faire pour ses semblables, extrait le pétrole qui provoque des marées noires et l’eau des nappes phréatiques,

finissant par les asséchées ; modifie génétiquement les fruits et légumes pour qu’ils n’aient plus besoin de pesticides, créant les OGM

qui sont sans aucun doute bien plus dangereux pour la santé. L’Homme pensait bien faire en colonisant l’Amérique, alors qu’il croyait

être aux Indes et en ramenant le tabac qui est désormais une vraie drogue pour beaucoup de personnes et qui, en plus, pollue l’air qui

nous fait vivre. Ah, mon Dieu, Seigneur… quel gâchis que tout cela… Comme si les maladies que nous inflige Mère Nature ne suffisaient

pas, il faut en plus que tout le monde en rajoute avec les cancers… Ah… Seigneur… mais quel gâchis… au final, je me prends à penser

que l’Homme doit aimer souffrir, puisqu’il fait tout pour se faire du mal, pour se détruire… comme c’est désolant… Moi qui pensais

l’Humanité beaucoup plus fière, je crois en fait m’être trompée… l’Homme n’est pas fier de ce qu’il est, puisqu’il se détruit sans cesse…

les maladies ne suffisant pas, il lui a fallu inventé les guerres, les génocides et tout ce qui ne sert qu’à détruire ce qui l’a créé…

L’Homme n’est pas reconnaissant à la Nature de lui avoir permis de vivre et d’évoluer, car très peu de personnes aiment la nature et la

respecte… Je trouve cela vraiment déplorable… Mais après, que représente mon opinion, face à celle de milliards de personnes ?

L’opinion d’une personne isolée telle que moi ne peut pas changer le monde. Ce qui est bien dommage…



Un grain de poussière dans ton existence

- Eh ! mais tu saigne ! s'écria Lydie.

- Oh, si peu... répondit David avec un sourire triste, quoi qu'un peu fou en regardant sa blessure.

- Tu te fout de moi, David ?! Tu pisse le sang ! Il faut arrêter l’hémorragie !

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qu'il a ? demanda leur amie en s'approchant de David.

- Non, Mara ! N’approche pas ! Tu risques de... commença Lydie.

Trop tard. Mara pris une profonde inspiration et esquissa un sourire carnassier en expirant :

- L'odeur du sang... C'est donc ça...

- Mara, je vais mourir, je perds trop de sang et on n'aura jamais le temps de m'emmener à l'hôpital. Veux-tu me faire l'honneur de te servir de repas ?

- Ce serait avec plaisir, David. Mais ne préférerais-tu pas l'éternité ?

- Non, une vie sans fin, ça n'a aucun intérêt pour moi, je préfère encore te nourrir.

Mara s'approcha de David, étendu par terre et s'agenouilla à côté de lui. Avec ses grands yeux bleus étincelants, ses longs cheveux dorés en bataille poissés de sang, tout comme ses mains et son visage diaphanes, dans la douce lumière du soir, elle semblait être un ange de la mort. Et c'était peut-être là ce qu'elle était à l'origine, avant de devenir vampire.

La vampire regarda le corps crispé de celui qui avait compté parmi ses rares amis, été son compagnon d'arme et son confident et des larmes de sang noir coulèrent le long de ses joues. Elle passa une main sous la tête de David, l'autre dans son dos, pour le redresser un peu.

- Ne pleure pas pour moi, Mara, je ne suis qu'un infime grain de poussière dans ton existence. Prends mon sang, ma vie, mon âme, je te les offre, dis le jeune homme d'une voix faible.

Elle fit un peu retomber en arrière la tête de son ami et se pencha sur sa gorge. Elle retroussa les lèvres et mordit doucement dans la carotide : elle voulait lui éviter au maximum de souffrir pendant ses derniers instants. Et elle aspira son sang tiède, sa douleur, ses pensées, ses envies, ses rêves, tout ce qui avait constitué la vie de David.

Au moment où elle sentit que son cœur allait cesser de battre, elle relâcha sa morsure et posa sa bouche tâchée de sang sur les lèvres pâles de son ami, dans un baiser tendre et ultime par lequel elle aspira son âme.
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