7 Janvier

Cela faisait quelques jours qu'Ostiz était présent dans la cité elfique, à la base pour des affaires diplomatiques, mais ces dernières étant en partie régler il pouvait se concentrer sur tout autre chose. L'elfique cité après tout était une véritable œuvre d'art, et Crissolorio était évidemment intéressé par l'idée d'en apprendre davantage sur le peuple elfique qui l'avait bâtit. Ce ne serait d'ailleurs probablement pas la seule fois qu'il viendrait ici, Fortuna étant situé à seulement 5 jours de voyage par le fleuve d'Estellïn il était plutôt rapide d'y aller, ironiquement elle était même plus proche de Fortuna que de Gloria qui était pourtant la capitale de l'empire dont faisait partie Fortuna…

Il était probable d'ailleurs qu'avec le temps Estellïn, et Fortuna aient une influence plus ou moins directe l'une sur l'autre, ne serait-ce que culturelle. Étant plus proche d'Estellïn que de Gloria il était évident que la première allait quand même déteindre sur la forteresse lors de son expansion, cela prendrait du temps, mais au cours de ce temps passant il y aurait évidemment une influence commerciale, et culturelle certaine. Même si Ostiz espérait que Fortuna ne finirait pas comme Althaïa avec ses habitants xénophobe, et aux mœurs mercantiles inexistantes…

Et en parlant de mercantilismes, Ostiz était intéressé par certaines choses, pas qu'il désirait encore acheter pour le moment, peut-être que si s'il voyait vraiment quelque chose d'intéressant il le ferai, mais les elfes avaient certaines choses à offrir qu'on ne trouvait pas dans l'empire humain. Ils avaient cette tendance à faire des oeuvres soient d'une grande esthétiques, soient gorgées de magie à la limite de l'explosion, ou bien à donner un air elfique à tout ce qu'il touchaient, ou créer… Même leurs chevaux étaient différent de ceux du peuple humain disons. Ostiz serait bien intéressait de savoir comment ils élevaient leurs animaux pour arriver à un tel stade de perfectionnement… Ou comment ils maniaient leurs arts qui même s'il avait des airs assez souvent un peu vieillot, ou anciens restait d'une élaboration étonnante.

Cela rapportera d'ailleurs une belle somme de taxer tout ses produits quand ils passeraient par le fleuve… Voilà ce que pense la politicien en lui, les elfes désirent pouvoir bientôt marchander avec les autres empires ? Eh bien grand bien leur en fasse, mais ils seraient dans ce cas-là soumis aux mêmes règles que les autres peuples, et donc Gloria en profiterait pour contrôler ce qui se passait son territoire et avoir une part dans le gâteau. Après tout où passeraient-ils sinon à part le fleuve ? La mer ? Vaste plaisanterie oui… Pas que c'était impossible, mais surtout une formidable perte de temps…

Enfin autant oublier ces considérations-ci même si elles étaient à l'origine la raison première de sa présence dans cette cité, et penser à autre chose. Ostiz au fur, et à mesure de ses errances s'aperçut donc qu'il commencait à se faire légèrement tard, et tomba sur quelque chose qui l'interloqua assez… Regardant un court instant ce que c'était, il s'avança vers une elfe qui semblait être en compagnie de quelques animaux.

« Salutations mademoiselle. Me permettriez-vous de solliciter un peu de vôtre temps ? » Demanda t-il calmement, et poliment en détaillant un instant l'elfe du regard tout en parlant.

Comme toutes les elfes elles avaient bien entendu une beauté surhumaine, mais ce n'est pas dans ce détail là qui l'intéressait. Elle avait l'air jeune aussi, comme encore une fois tout les elfes en grande partie soulignons le, clairement l'apparence n'était guère un bon moyen pour définir l'âge de l'un des mambres du beau peuple, l'elfe devant lui pouvant autant avoir 100 que 700 ans finalement. Elle avait sinon des étranges tatouages en triangle sur elle, voulant peut-être dire quelque chose cela il ne le savait guère, en somme un spécimen féminin bien représentatif du beau peuple.

Dans tout les cas avant de poursuivre il attendit calmement sa réponse car il serait sinon impoli de s'avancer, et puis peut-être se trouvait-il qu'elle avait autre chose à faire, ou quoi que ce soit du genre, dans ce cas-là autant demander, et ne pas la déranger plus que nécessaire le cas échéant. Ostiz n'était pas un rustre sans éducation après tout, et les elfes étaient connus pour facilement se vexer souvent pour des raisons des fois un peu légères vu que consistant simplement en une erreur dans le code de politesse que beaucoup d'entre-eux suivent donc autant être prudent.

Nous venions de passer la nouvelle année depuis une semaine. Exactement. Sept fichus jours. Sept jours où elle se cachais un peu, se baladais parfois, et errais dans la ville. Elle était comme eux, les habitants. Elle ne se sentait donc pas étrangère.
Elle s'assit dans un arbre, tranquillement. Pour l'instant, elle restait dans la forêt. Pour changer, Pimprenelle était avec elle, elle n'avait pas vraiment envie de se balader. Elle s'était posée sur son épaule, et l'elfe "conversait" avec elle :

Tu ne veux pas aller faire un tour ?
Non, pas aujourd'hui...
Cela m'étonne de toi, d'habitude tu aimes voler.
Je n'ai pas envie, aujourd'hui... Je préfère passer du temps avec toi.

En réalité, c'était plutôt de la devinette, la chouette répondait par des signes. Comme tous les animaux, d'ailleurs. Et l'elfe les comprenait, ayant pris l'habitude de deviner chacun de leurs signaux.
Elle sourit et caressa sa tête. Ce geste n'avait absolument aucune visée rabaissante, comme si elle la caressait comme une "brave bête". Cette idée ne lui traversait même pas l'esprit. Elle lui touchait les plumes doucement. Elle était douce.
Elle écoutait le bruit du vent, calme, et respirait les parfaites effluves de la forêt. Ce n'est que lorsqu'elle entendit Linaewen l'appeler qu'elle sortit de sa torpeur. Elle l'appelait pour qu'elle aille s'occuper de ses animaux.
Pimprenelle s'envola de son épaule pour la laisser descendre. Elle sauta gracieusement sur le sol, et elle se reposa sur son épaule. Son comportement l'intriguait, mais elle se disait qu'elle ne devait que couver quelque chose.
Elle se dirigeait vers la ville, ses trois amies avec elle. Duchesse sur le dos de Linaewen, cette dernière à sa droite, et Pimprenelle sur son épaule gauche, elles formaient un drôle de groupe. Mais elles s'en fichaient.
Elle se dirigeait vers la grand rue, et se dirigeait vers un enclos. Elle ouvrait la porte, et les quelques renards et autres animaux sortirent avec hâte. Ils se pressaient autour de ses jambes, tandis qu'elle riait. Elle leur donnait à manger, et s'asseyait avec eux.
Elle ne les dérangeait pas, ils étaient tranquilles, et elle les regardait. Soudain, une voix s'adressa à elle :

Salutations mademoiselle. Me permettriez-vous de solliciter un peu de vôtre temps ?

Elle relevait les yeux. Un homme, qu'elle trouvait vieux, lui parlait. Les cheveux blancs, le regard noir, il était... Banal. Elle se levait, prenant dans ses bras le petit écureuil qui s'était installé sur ses genoux, avant de répondre calmement et simplement :

Bonjour, mon cher. Que me vaut le plaisir ?

Elle ponctuait ses mots d'un sourire amical mais pas trop, gardant tout de même une distance avec lui.

Il avait remarquer au passage que l'elfette était en présence de mains animaux qui gravitaient tous autour d'elle, et qu'elle avait même un écureuil sur ses genoux. Bon ce n'était pas étonnant en vérité qu'une elfe s'entende aussi bien avec des animaux, mais celle-ci semblait avoir une certaine aisance particulière même au vu de sa race avec ces derniers, ou en tout cas cela semblait assez curieux à voir. Le seigneur de Fortuna attendit dans tout les cas que l'elfe se relève d'elle même, cette dernière se contenta ensuite de parler simplement, et calmement. Pour énoncer une réponse qui en valait franchement une autre. Quel âge avait cette elfe ? Elle devait avoir l'air en apparence bien plus jeune que lui aussi bien mentalement que physiquement, mais évidemment elle devait avoir vécu pas moins d'un siècle au moins…

Crissolorio à cela répondit donc simplement à son tour. Après avoir noter que même si l'elfe semblait arborer un sourire amical cela semblait être avec une certaine réserve ce qui était tout à fait normal après tout. Car il est souvent de coutume d'être à la fois poli, mais surtout prudent avec les inconnus. Et c'est un peu le cas dans là plupart des époques.

« Je me demandai en vous voyant aussi à l'aise avec ces animaux. Ces bêtes sont-elles vos animaux de compagnie, ou les avez vous élever ? Je serai à vrai dire assez intéressé de savoir comment vous faîtes. Enfin si vous me permettez cette demande... » Bon il aurait bien précisé dès maintenant qu'il serait même prêt à payer pour cela, mais celui lui semblait impoli de préciser aussi vite ceci à un elfe, à un humain encore cela semblait naturel, mais les elfes semblaient souvent moins intéressé par l'argent que les hommes d'une certaine manière… Pour sa part il serait intéressé par cela, c'était probablement un meilleur moyen d'avoir un minimum d'obéissance de manière respectueuse d'un animal, dans le sens qu'Ostiz avait sérieusement horreur des méthodes telles que battre son chien pour calmer ce dernier. Celui lui semblait rustre, et surtout dégradant pour la bête.

Et en vérité Ostiz avait bien envisager depuis quelques temps d'acquérir un chien, ou un animal de ce genre pour avoir un minimum de compagnie vu qu'il voyait rarement sa famille ces derniers temps… Et par principe il voulait élever lui même le dit chien, et non en acheter un déjà dresser, il trouvait cela plus adéquat dans les faits. Mais il fallait compter le fait qu'Ostiz n'avait aucune idée de comment élever quoi que ce soit à part les enfants pour le moment, enfin en dehors des méthodes de dressages dures qu'il avait pu apercevoir à l’occasion. Et visiblement cette elfe savait arriver ) un bon résultat sans violence, et de manière plutôt excellente, après ce n'était peut-être que la nature elfique faisant qu'elle avait une certaine synergie avec les animaux, mais il espérait que ce ne soit pas juste cela. Il changea donc de langue, et parla en elfique en pensant que cela ferait bonne impression après tout rares étaient les humains parlant cette langue convenablement.

« Je tâcherai bien entendu de vous dédommager pour la perte de temps encourue pour me montrer cela mademoiselle si vous avez la bonté d'accepter ma demande. Dans tout les cas par pur souci de politesse permettez moi de me présenter je me nomme Crissolorio Ostiz. » Dit-il en exécutant un salut elfique en quelques gestes avant de se relever. Après tout il était plus adéquat qu'il donne son identité vu la demande qu'il lui faisait, peut-être qu'elle avait entendu parler de lui ? Crissolorio était un peu connu chez les elfes mais pas beaucoup… Et peut-être pas forcément pour les bonnes raisons vu qu'on associait son nom à son ancien poste de ministre de l'information impériale, donc peut-être qu'il ne valait mieux pas qu'elle sache qui il était exactement au final… Pas que cela était vraiment handicapant, mais cela ne faisait pas toujours bonne impression.

Il semblait réellement intéressé par ce qu'elle faisait, et cela se confirma lorsqu'il répondit :

Je me demandai en vous voyant aussi à l'aise avec ces animaux. Ces bêtes sont-elles vos animaux de compagnie, ou les avez vous élever ? Je serai à vrai dire assez intéressé de savoir comment vous faîtes. Enfin si vous me permettez cette demande...

Elle lui offrait un vrai sourire. Là, il l'intéressait. Elle caressait doucement l'écureuil dans le sens du poil, avant que ce dernier n'aille s'installer sous ses cheveux. Elle le laissa faire et l'écouta continuer de parler, dans son langage à elle, cette fois :

Je tâcherai bien entendu de vous dédommager pour la perte de temps encourue pour me montrer cela mademoiselle si vous avez la bonté d'accepter ma demande. Dans tout les cas par pur souci de politesse permettez moi de me présenter je me nomme Crissolorio Ostiz.

Inconnu au bataillon. Elle le fixa un instant, avant de répondre :

Tout d'abord, ces animaux sont des animaux d'élevage, que j'ai moi-même élevés avec de la nourriture, et beaucoup d'amour. Ils n'ont pas été frappés, si c'est ce que vous vous demandez. Jamais de la vie je ne frapperais un animal, même en colère, ou s'il le mérite. La violence ne résout rien. Ensuite, je dois donc comprendre que vous ne venez pas pour en adopter un ? Ensuite, ne vous en faîtes pas pour le dédommagement, cela n'est rien. L'argent ne m'intéresse pas, mais si je peux permettre à des animaux de trouver un maître qui les éduqueront avec gentillesse, amour et douceur, cela me rend heureuse. Enfin, votre nom ne me dit rien, mais je suis enchantée. Je m'appelle Eledhwen Níniel.

Elle lui rendit son salut, avec un léger sourire en coin. Puis elle demanda :

Alors, veux-tu que je t'apprenne à éduquer un animal ? Cela se voit que tu n'as pas l'habitude, mais si tu veux, je peux te donner quelques astuces.

Elle l'avait tutoyé sans hésiter.

Crissolorio espérait qu'en restant poli, et cordial cela suffirait à convaincre l'elfe de sa bonne foi, après tout on ne pouvait pas forcément prévoir la réaction du membre du beau peuple à une telle demande. Même s'il était probable que de toute manière la pire réaction auquel il puisse être confronté en cet instant soit un refus poli.

Mais l'elfe sourit ce qui était évidemment de bon augure, donc Ostiz pu tabler assez aisément sur le fait que sa demande trouverait confirmation s'il ne se traitait pas comme le dernier des rustres. Et effectivement ce fut le cas, il écouta donc attentivement ce que l'elfe avait à lui à ce sujet-ci.

Bon il avait vu juste dans le fait qu'elle traitait bien ses animaux, mais en vérité le contraire aurait été étonnant pour un membre du beau peuple. Ces derniers étant considérés comme les protecteurs de la nature après tout. Et cela de toute manière semblait censé, après tout si frapper les animaux devait avoir presque le même résultat que frapper les enfants humains on pouvait deviner que ce n'était pas vraiment très intelligent. A se demander presque pourquoi cela était aussi répandu chez les humains...

« A vrai dire je réfléchit à cette éventualité... » Dit-il calmement quand elle lui demanda si il était venu en adopter un. Sans doute qu'il ferait mieux après tout d'en adopter un après d'une elfe qu'à un éleveur humain. Quand au fait que l'argent n'intéressait pas l'elfe, eh bien… Comment dire, eh bien même si Crissolorio appréciait faire des économies… « Si l'argent ne vous intéresse pas, je pourrai peut-être faire quelque chose pour vous en retour tout de même. Ce serait la moindre des choses après tout... » Oui il avait quelques principes dans ce sens-là. « Un nom qui vous sied tout à fait madame. » Dit-il ensuite courtoisement à son égard quand elle révéla son identité. Les elfes avaient après tout des noms assez lyriques souvent, à croire qu'ils appréciaient mettre de la beauté partout où ils le pouvaient. Après heureusement qu'il avait une bonne mémoire car il en fallait une pour se souvenir de tels noms...

Et sur ce l'elfe semblait visiblement de très bonne humeur dorénavant, allant même jusqu'à lui faire une proposition, tout en le tutoyant… Bon Ostiz n'était pas forcément habituer à ce qu'on le tutoie aussi aisément, mais il ne tiqua pas, et ne s'en offusqua point, après tout ce serait futile de se vexer juste pour un peu de familiarité. Et il ne tenait pas de plus à se comporter comme ces nobles s'offusquant de tout, et à l'orgueil exagéré.

« En effet cela m'intéresserait assez, et visiblement pour vôtre part vous semblez être fort habile dans ce domaine. Je suis donc tout ouïe quand à vos enseignements dame Eledwhen. » Dit-il donc pour confirmer qu'il était d'accord avec la proposition de l'elfe, puis il fut attentif à tout ce qu'elle pourrait lui montrer ou lui dire ensuite.

A vrai dire je réfléchit à cette éventualité... Si l'argent ne vous intéresse pas, je pourrai peut-être faire quelque chose pour vous en retour tout de même. Ce serait la moindre des choses après tout... Un nom qui vous sied tout à fait madame.

Elle ne put s'empêcher de remarquer intérieurement que cet homme savait parler affaires. Mais elle n'avait pas vraiment de souhait particulier à formuler. Après tout, elle vivait dans son coin, presque seule. A quoi bon demander quelque chose de matériel ? Elle avait ce qu'elle voulait dans la forêt.
Cependant, une idée lui vint en tête. Elle n'avait envie de rien en particulier, mais cela pourrait l'intéresser. Elle attendit que l'humain ai fini de parler :

En effet cela m'intéresserait assez, et visiblement pour vôtre part vous semblez être fort habile dans ce domaine. Je suis donc tout ouïe quand à vos enseignements dame Eledhwen.

Elle lui fit signe de rentrer dans le jardinet. Elle ne voulait pas vraiment que toute la rue les écoute, aussi préférait-elle entrer dans une sphère plus détendue. D'un mot lancé d'une voix forte, elle fit rentrer les animaux. Mais il n'y avait aucune méchanceté, c'était un ordre donné sur un ton presque tendre.
Elle ferma le portillon, avant de sentir les petites griffes de Duchesse le long de sa cheville. Se baissant, elle récupéra la petite fouine rousse et la pris dans ses bras. Puis elle regarda l'homme, prenant la parole :

En échange de mes enseignements, j'aimerais avoir l'honneur de suivre l'éducation de votre prochain animal, si cela ne vous dérange pas. Je ne ferais que regarder, ne vous en faites pas.

Elle serait vraiment curieuse de voir comment un humain pouvait lier un confiance avec un animal. Ce serait vraiment une chose qu'elle aimerait voir, le jeune elfe. Elle termina de parler :

Eh bien, je pense que mon côté elfe m'aide beaucoup dans le dressage des animaux, mais certaines choses ne changent pas. D'abord, il faut savoir qu'éduquer un animal prend beaucoup de temps. Ça ne prend pas trois jours, mais plutôt trois mois. Minimum. Mais cela ne doit pas vous décourager. La première étape, la plus importante, est le choix de votre animal. Il ne faut pas se mettre en tête "je veux un chien parce que c'est obéissant" tout simplement parce que chaque animal a son propre caractère. Il faut choisir son animal non pas en réfléchissant mais en écoutant son instinct. Je sais que c'est assez étrange, mais il faut vraiment que le courant passe entre l'animal et son maître. Ensuite, il faut lui apprendre les bases. Au début, il ne vous obéira pas directement, il tentera d'échapper à l'ordre, et c'est parfaitement normal. Il faut garder son calme et lui montrer qui commande. Prenez-lui des friandises, attisez-le avec et faites-vous obéir sans utiliser la violence. Une fois qu'il aura compris qui est le maître, il se soumettra plus facilement.

Elle en connaissait un rayon, et avait peur d'en avoir dit trop d'un coup. Mais c'était le minimum. S'il avait besoin, elle serait toujours disponible pour aider. Elle en resta là, attendant qu'il pose des questions s'il en avait.

Il ne savait pas vraiment ce que cette elfe pouvait désirer à vrai dire car cette dernière semblait être du genre peu intéressé par les choses matériels, encore moins que là plupart des elfes en faîte, et ce n'est pas souvent qu'Ostiz était confronté à ce genre de personnes, mais après tout il n'allait pas abusait de la gentillesse d'une jeune femme elfique. Déjà qu'il aurait un animal presque gratuitement… Même lui avait deux trois limites même si le fait de ne pas dépenser d'argent il en était très satisfait.

Il suivit donc calmement la jeune elfette dans le jardinet quand cette dernière l'invita, visiblement elle avait une idée en tête, et il n'était pas forcément contre lui aussi d'aller en un endroit un peu en dehors de l'agitation de la rue. L'endroit était calme bien tendu, et cela permettrait au moins de se concentrer sur leurs petit affaire de l'instant pensa t-il alors que l'elfe prenait à nouveau sa fouine dans ses bras.

Il se doutait bien qu'éduquer un animal prend à vrai dire beaucoup de temps, c'est un peu comme élever un enfant d'une certaine manière, en probablement plus rapide bien entendu, en somme il comprenait que ça ne se faisait pas en un claquement de doigt, et qu'il fallait patience, et compétence pour mener à bien ce genre d'entreprise. Trois mois lui semblait être une durée acceptable pour un minimum même, et il comprenait entièrement la méthode que l'elfe lui conseillait d'adopter.

« L'utilisation de la magie est aussi envisageable je suppose pour calmer un animal énervé par exemple ? » Demanda t-il après tout il y avait bien de sorts servant à cela, alors ce serait peut-être une idée d'en user plutôt que d'user d'un bâton pour calmer l'animal. Surtout si l'on n'était pas un adepte de la violence.

« Comment vous êtes vous intéressé par cette passion ? Je veux dire par là comment vous êtes vous décidé à faire de l'élevage d'animaux vôtre profession ? » Demanda t-il d'ailleurs calmement car en vérité il se posait bien cette question, et supposait que cela ferait bonne impression de s'intéresser en partie à cela. Puis il rajouta après avoir eu sa réponse.

« Je comprend ce que vous voulez dire pour le dressage, et la manière de faire, mais vous parlez d'instinct… Vous voulez dire que le choix se fait par une simple impression, et non une réflexion approfondie… » Dit-il légèrement perplexe, homme rationnel qu'il était cela semblait plutôt étrange de se fier à l’instinct… « Comment peut-on être certain que c'est le bon choix si l'on fait ainsi ? Ou si l'instinct de quelqu'un ne l'aide pas à choisir? » Demanda t-il tout simplement car il ne voyait vraiment pas en quoi cette méthode aidait à faire le bon choix, cela sonnait même légèrement hasardeux pour lui.

L'utilisation de la magie est aussi envisageable je suppose pour calmer un animal énervé par exemple ?

Elle haussa un sourcil, étonnée. Selon lui, il pourrait calmer la bête avec de la magie ? Eh bien... Notre chère elfe n'y avait pas réellement pensé, puisqu'elle même n'en usait pas. Elle répondit donc, sur un ton toujours aussi professionnel qu'avant (après tout, elle était une professionnelle dans ce domaine) :

Eh bien, je dirais que c'est possible mais pas nécessaire.

L'homme sembla s'intéresser à l'elfe, puisqu'il lui demanda :

Comment vous êtes vous intéressé par cette passion ? Je veux dire par là comment vous êtes vous décidé à faire de l'élevage d'animaux vôtre profession ?
J'ai décidé de devenir éleveuse d'animaux pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai un lien très spécial avec les animaux. Disons que je peux "discuter" avec eux. Enfin, je comprends les signes qu'ils me font pour me répondre. Ensuite, j'aime la nature, comme tous les elfes vous allez dire. Enfin, comme je vis dans la forêt, les animaux sont un peu les seuls contacts que j'ai.

Alors qu'elle finissait de parler, il prenait de nouveau la parole, repartant sur les affaires pour lesquelles il était venu la voir :

Je comprend ce que vous voulez dire pour le dressage, et la manière de faire, mais vous parlez d'instinct… Vous voulez dire que le choix se fait par une simple impression, et non une réflexion approfondie… Comment peut-on être certain que c'est le bon choix si l'on fait ainsi ? Ou si l'instinct de quelqu'un ne l'aide pas à choisir ?

Elle posa sa main sur la tête de la fouine, qui réclamait des caresses. Ses doigts glissèrent dans ses poils, avec une douceur incomparable. Puis elle répondit, absolument certaine de ce qu'elle avançait :

Chacun d'entre nous a un instinct, même si celui des humains est moins développé que le nôtre. Et il en va de même pour les animaux. Par exemple, Duchesse, la fouine, Pimprenelle, la chouette et Linaewen, la biche, sont les trois animaux que je ne donnerais jamais. Pas parce qu'elles ne peuvent pas vivre avec des humains mais parce qu'entre nous, il y a un lien. Quand je les ai vues, chacune, ça a été comme une évidence. Cela doit se passer comme ça avec l'animal que vous voulez.

Elle ne savait pas réellement si elle s'était exprimée clairement. Elle chercha rapidement un moyen d'expliquer. Les hommes avaient une attirance pour les choses matérielles, aussi elle tenta de trouver un équivalent.
Une lumière s'alluma dans son esprit. Oui, elle avait trouvé la comparaison qui pourrait - elle l'espérait - permettre à Crissolorio de comprendre. Elle pris une grande inspiration avant d'expliquer :

Par exemple, quand vous devez choisir une épée, souvent, vous vous dirigez vers celle qui vous paraîtra la plus apte à vous faire gagner. Eh bien là, c'est un peu pareil. Je peux vous proposer de vous accompagner lors du choix de votre animal, si vous le désirez.

Elle croisa les doigts pour qu'il accepte.

Possible, mais il n'était pas nécessaire d'user de magie selon la jeune elfe. Effectivement Crissolorio comprenait le fait qu'il valait mieux éviter d'user de ce genre de méthode si possible, mais après tout cela pouvait être toujours utile de demander si ça pouvait être un choix de secours, et puis beaucoup de sorts comme aura rassurante n'étaient aucunement cruels contrairement à certaines méthodes pour calmer un animal, mais bon cela il verrait bien le moment venu, et sans doute que l'elfe savait de quoi elle parlait vu qu'elle était une spécialiste, et en parlant d'elle d'ailleurs…

Elle parla donc de pourquoi elle aimait ce métier, et l'avait choisit. Elle avait donc un lien assez spécial avec les animaux ? Cela semblait être intéressant…. Cela semblait même être le genre de chose dû aux effets de certains totems dans les faits. Quand au reste il répondit juste calmement.

« Je comprend le besoin que l'on puisse éprouver des fois à s'isoler un peu de la civilisation, et du contact de ses semblables. Les animaux doivent être des fois plus simples que les hommes, et moins épuisant à fréquenter sur le long terme. » Dit-il comme pour souligner sa compréhension du mode de vie de l'elfe même s'il n'avait pas le même mode de vie, et ne l'aurait probablement jamais même. Mais un hérisson comme lui pouvait comprendre le fait qu'un peu de solitude par rapport aux autres hommes, ou elfes dans le cas de cette jeune femme pouvait être agréable.

Et il écouta l'elfe parler de l'instinct… Et cela lui semblait assez, disons animal, pas que cela était mauvais, mais ça lui paraissait étrange ce genre de chose car elles ne semblaient guère maîtrisables ce qui était inhabituel pour un homme comme lui qui aimait d'une certaine manière avoir une bonne emprise sur soi-même, alors ne pas avoir d'emprise sur cela avait un côté assez dommage, mais peut-être qu'il n'avait pas bien compris ce que l'elfe voulait dire, et c'est ce qu'il pensa quand il entendit la suite des explications de cette dernière au sujet des épées.

Il comprenait parfaitement l'exemple même s'il n'était pas le genre d'homme à apprécier les armes en vérité, donc l'instinct c'était plutôt de l'intuition vu la manière dont l'elfe le lui expliquait, oui il comprenait beaucoup mieux. Et hérisson qu'il était l'intuition était une chose très habituelle pour lui donc il comprenait parfaitement aussi que l'elfe trouve cette méthode pour choisir un animal très efficace.

« Cela semble fort logique en effet, je comprend ainsi bien mieux où vous voulez venir. » Dit-il calmement avant de réfléchir courtement et te dire cordial.

« Je ne vois aucune raison de refuser vôtre aide mademoiselle bien au contraire. C'est donc avec plaisir que j'accepte. » Après tout il n'avait disons jamais fait ce genre de choix par instinct, mais il choisit de faire confiance à l'elfe.

« Je vais donc essayer vôtre méthode. Par contre j'apprécierez que vous me précisiez quels sont les animaux dont vous ne voulez pas vous séparer je vous prie, à part si vous vous sentiriez complimenter que je désigne ceux-ci malgré le fait que ce ne soit pas possible. » Dit-il pour essayer de faire un peu d'humour, à sa manière car il n'était pas spécialiste de cela, mais il essayait d'être d'agréable compagnie après tout... Un effort qu'il faisait par respect, et politesse. C'est qu'il n'aimait pas avoir l'air de se comporter comme un noble snob, surtout qu'il était bourgeois.

Et sur ce il essaya la méthode de l'elfe en regardant calmement les possibilités se présentant à lui, et en écoutant attentivement ses conseils, il suppose que pour un fils de marchand comme lui ce ne serait guère complexe heureusement.

Je ne vois aucune raison de refuser vôtre aide mademoiselle bien au contraire. C'est donc avec plaisir que j'accepte. Je vais donc essayer vôtre méthode. Par contre j'apprécierez que vous me précisiez quels sont les animaux dont vous ne voulez pas vous séparer je vous prie, à part si vous vous sentiriez complimenter que je désigne ceux-ci malgré le fait que ce ne soit pas possible.

La belle elfe devinait aisément que l'homme en face d'elle venait de la bourgeoisie. Cela se trahissait dans sa façon de parler, mais elle ne dit rien. Elle préféra répondre, sur un ton calme et agréable :

Je vous remercie d'accepter, Monsieur. Ma méthode fonctionne, croyez-moi. Je l'ai essayée plusieurs fois, et elle fonctionnait toujours.

Elle sourit gentiment, brisant la barrière "affaires" pour tenter d'établir un début de quelque chose. Pas de relation amoureuse, mais pourquoi pas une amitié ? Après tout, elle n'avait pas beaucoup d'amis humains et en avait besoin.
Sur un ton toujours calme et agréable, mais plus chaleureux, elle l'informa :

Cette chouette, cette fouine et cette biche sont mes amies. Les autres animaux sont à donner.

Son sourire n'avait pas quitté son beau visage. Elle posa tour à tour sa main sur la tête des trois femelles, avant de reprendre la parole :

Si je puis me permettre, prenez votre temps. Rien ne sert de se précipiter, mieux vaut laisser les choses se faire lentement. Regardez comment je fais.

Lui montrant l'exemple, elle s'assit en tailleur à même le sol. Elle posa ses mains sur ses genoux, paumes vers le ciel, laissant les animaux s'approcher. Puis elle regarda Crissolorio, déclarant :

À votre tour.

Elle se plaça à l'écart, laissant l'homme avec les animaux.

Il voulait bien la croire, après tout il se disait que si la méthode de l'elfe était efficace il n'y avait absolument aucune raison de refuser. De plus il n'y avait pas non plus de véritables raisons que l'elfe lui « mente » à ce sujet-ci donc lui faire confiance était légitime.

« Je vois, vous considérez donc que sont vos amis, il est vrai que beaucoup oublient que les animaux doivent à leurs manières être dotés d'une certaine sensibilités. Pourtant nous ne sommes peut-être pas si différent d'eux que ça au fond... » Dit-il calmement avant de rajouter. « Au final nous avons même le même mode de vie qu'eux d'une certaine manière. La nourriture, le sommeil ce sont des besoins que nous en communs avec eux par exemple, et que nous cherchons autant à satisfaire. » Dit-il avec un peu de philosophie après tout ne le nommait-on pas le philosophe des fois. Et puis à bien y réfléchir ils avaient beaucoup de points communs avec les animaux malgré les différences, puis il regarda l'elfette faire.

Cette dernière se débrouillait à merveille, en même temps elle semblait très rassurante, et bienveillance. La méthode qu'elle employait allait parfaitement à sa personne en effet, et pour sa part il se dit que s'en inspirait un peu, pour faire à sa manière ensuite pourrait être une idée…

« Je vais tâcher de faire au mieux. » Dit-il calmement en hochant la tête avant de regarder les dits animaux, et il remarqua assez vite une sorte de jeune chien… Non ce n'était pas un chien c'était un louveteau, ou une louveteau peut-être mais à défaut de savoir il partirait du principe que c'était un louveteau… Curieusement il se décida à se rapprocher calmement de ce dernier, et posa un genoux à terre en regardant le jeune animal à la fourrure blanche avant d'essayer de grattouiller le museau de ce dernier pour voir sa réaction. L'animal ne mordit pas heureusement même s'il hésitait logiquement à ce qu'on pose la main sur lui, mais il accepta finalement courtement que l'humain l'approche, et Ostiz se releva suite à cela pour dire.

« Je sais que ce ne doit pas être un choix commun, mais c'est ce que semble me dire mon instinct. Qu'en pensez-vous ? » Demanda t-il calmement en pesant le pour, et le contre en réfléchissant avant de conclure par une question…

« Comment est-il arrivé sous vôtre garde d'ailleurs ? » Demanda t-il après tout un louveteau ce n'était pas forcément commun. Et cela l'intéressait pour tout avouer. Ce n'était pas la seule chose qu'il se demandait, mais les autres questions suivraient bientôt quand il aurait obtenu ses premières réponses, et puis l'elfe avait peut-être quelque chose d'autre à lui dire avant.

Je vais tâcher de faire au mieux.

La jeune elfe le regarda s'intéresser aux animaux autour d'eux. Elle remarqua bien vite qu'une sorte d'intérêt réciproque se formait entre lui et un louveteau. Cela la fit sourire car ce n'était pas commun.
Elle les observa en silence. L'homme posa un genou à terre et tendit la main. L'animal croisa le regard de l'elfe, qui ne fit aucun geste. Elle n'allait certainement pas intervenir.
Le petit loup avança son museau vers la main d'Ostiz. Ce-dernier lui gratta les poils avant de se tourner vers Eledhwen. Il lui demanda, curieux :

Je sais que ce ne doit pas être un choix commun, mais c'est ce que semble me dire mon instinct. Qu'en pensez-vous ?

L'elfe ne savait pas vraiment quoi en penser. Après tout, c'était son choix, son instinct. Elle réfléchis donc un instant, avant de répondre, sûre de ce qu'elle avançait :

Je pense que votre instinct ne s'est pas trompé. Si vous avez été attiré par lui, c'est que vos instincts vous y poussaient. Je n'ai pas à penser quoi que ce soit à ce propos.

Il lui posa alors une question, il était vraiment curieux :

Comment est-il arrivé sous vôtre garde d'ailleurs ?
Eh bien, c'était un été. Je me rappelle que je m'entraînais à tirer à l'arc. Cela faisait un moment que j'étais là, quand j'ai entendu une sorte de couinement. Je me suis retournée et il était là. C'était le seul de sa portée, les autres avaient été attaqués par des vampires, qui ont été tués. Je l'ai recueilli.

C'est vrai qu'une histoire pareille était difficile à croire, mais c'était la réalité. Il s'était caché dans un coin, tellement il était petit, il n'avait pas été découvert. Il était allé la trouver.
Elle sourit, le laissant continuer de poser ses questions.

Tout de même, instinct.. S'il n'avait pas entendu un elfe lui dire cela il n'aurait sans doute pas prêter foi à l'efficacité de quoi que cela se basant dessus. Mais bon au final cela ne lui coûtait rien de toute manière… Un louveteau, oui ce n'était pas forcément habituel, mais quelque chose lui disait que c'était un bon choix. De plus il était le seigneur d'une forteresse ce n'est donc pas comme s'il n'avait pas les moyens de gérer ce genre d'animal. Après les loups n'avaient pas forcément bonne, ou mauvaise réputation selon les peuples, les loups vampiriques l'avaient noirci certes mais les glacernois par exemple considéraient les loups comme l'égal des hommes, et les hommes des autres peuples avaient sans doute bien eu plus de raisons d'avoir peur d'autres choses que des loups qui au final faisaient partit de la nature que les armandéens vénéraient en partie. Un animal qui suscitait donc quand même la crainte, mais aussi le respect pour beaucoup.

Mais cela ne l'étonnerait pas que les elfes ne considèrent pas avec crainte les loups par contre, oui il sentait qu'il ne s'était pas trompé, choisir un loup était peut-être hasardeux c'était un animal qui n'était probablement pas aussi facile à dresser qu'un chien, mais quelque chose lui disait que ce serait tout de même le meilleur choix à faire, c'était probablement cela que l'elfe appelait l'instinct.

« Si vous le dîtes. » Dit-il pensif en pensant au fait que les loups ne devaient d'ailleurs plus être très nombreux sur Armanda. Car avec l'apparition des loups vampiriques il y a quelques années de cela, et même si ces derniers ont disparu peu il n'y a pas si longtemps nombre de loups ont dû tout de même être tué par ces derniers… Car les loups vampiriques avaient en faîte prit leurs places avant de disparaître quand Vraorg le blanc est mort...

Quand à l’histoire que lui raconta l'elfe, effectivement cela était difficile à croire, mais de un l'elfe n'avait encore une fois aucun réel intérêt de lui mentir, et de deux un politicien comme lui savait souvent quand quelqu'un lui mentait, et cela ne semblait pas vraiment être le cas, donc il la cru parfaitement.

"C'est donc le dernier de sa meute... Dite moi madame, les loups ressemblent à des chiens, mais ce n'en sont pas vraiment des chiens je suppose, auriez vous donc quelques conseils à me donner aux sujets de ces derniers?" Il doutait franchement qu'un quelconque dresseur humain puisse le conseiller efficacement à ce sujet de toute manière... Et il conclut avec sérieux.

"Dans tout les cas je pense que mon choix est définitivement fait, si vous ne voyez rien à ajouter en tout cas, puis-je donc faire quoi que ce soit pour vous récompensez du temps que vous m'avez généreusement accordé" Acheva t-il cordial comme toujours.