Tobold des Mangroves voit la grande ville Aldaria pour la première fois. Il a vendu le matin dans un petit marché, deux sacs de champignons comestible, qui lui on rapporté douze pièces d’or. Trois jours pour les ramassé et une journée à les vendre, mais de quoi tenir un mois dans la grande ville à la recherche d’une chambre et d’un travail. La saison des champignons étant courte cela ne cons tue pas un travail régulier...
……………………………………………………………………………............................................
Apres avoir tourné quelques heures dans la ville Tobold trouve une chambre pas cher au « Mouton blanc » un café tenu par Alex, dans le cartier rouge de cette ville. Alex lui indique qu’il peut trouver du travail au caravansérail de la ville. Comme portefaix, travail peux rémunérateur, mais qui permet de voir venir la chose en attendant une occasion. Trois jours plus tard l’occasion se presente….

Notre homme apporte des caisses de vin pour une petite caravane devant partir le lendemain quand il entend des cris….
" - Comment cela plus de cuisinier ? Ce n’est pas possible nous devons partir pour Lyssa demain matin à l’ouverture des portes. La nuit va tomber et comment voulez vous que je…… "


" - Escusez moi mon Maitre Katfaïel m’a appris, comme tous mes frères, à faire la cuisine et on a été jusqu'à vingt …à la maison……. "

Le chef de la Caravane Cavendish Porridge, pose plusieurs questions à Tobold, comme :
comment allumer un feu, Tobold allume son brique amadou,
sait il vider un faisant ? Il attrape une pour lui coupe la tête la déplume la prépare…
peut il se libérer un mois ? Fait oui de la tête !
Pour six PO ? Tobold fait dix avec ses mains……….
…………………………………………………………………….........................................................

La nuit fut courte pour notre homme. Il a trouvé un petit travail , le temps de prévenir Alex , de prendre ses affaires…Il il se retrouve au caravansérail pour apprendre à gréer le cheval du nom de Znérol et a compléter le stock de nourriture de la petite charrette, cuisine, entrepôts que constitue son nouveau lieu de vie. Cinq sac d’haricots, et un tonneau de lard salé sera leur ordinaire complété par des fruits sec, Cavendish Porridge lui indique que tous les trois jours il passe par un village ou il peut préparer le soir un repas plus élaborée, avec une bouse de deux pièces d’or pour l'ensemble de la caravane par soir….. Et c’est déjà le départ…..Tobold ne connaît personne.

Aldaria! Une belle cité il faut le dire! Avec ses murailles blanches, ses mages, et surtout son ambiance bien différente de celle de la capitale, ce qui n'était absolument pas pour déplaire au mercenaire d'ailleurs. Dans tout les cas Alford n'allait pas se plaindre de pouvoir y faire une courte halte pour y chercher du travail, de préférence un travail qui ne soit pas trop fatiguant cette fois-ci, le mercenaire aimait bien les risques, mais pour le coup il ne serait pas contre un travail facile, du genre une escorte... En tout cas cela resterait plus facile que les autres travail que l'on offraient aux mercenaires ces temps-ci avec la guerre contre les vampires. Surtout que l'hiver approchait... Ouais de préférence un travail pas trop risqué. Ce serait parfait...

C'est donc après avoir passé une nuit dans une auberge pas trop mal famée dont le mercenaire ne se souvient plus trop du nom après coup qu'Alford alla chercher du travail, aux endroits où on le trouve habituellement dans une cité, les tavernes, les auberges, le bureau des gardes, et les lieux de rassemblement des marchands entre autres. Après avoir questionné quelques habitants de la cité, et surtout s'être bien renseigné le mercenaire a pu ainsi apprendre qu'une caravane cherché des gardes pour la protéger pour un voyage vers Lyssa... Cela serait une bonne idée! Pensa le mercenaire, déjà de un il ne s'était jamais rendu à Lyssa, et surtout de deux c'était loin de la ligne du front. Il pourrait donc en profiter pour se reposer, donc un travail serein ne serait pas pour lui déplaire pour une fois. Enfin il pensait cela pour le moment, mais plus tard il se plaindrait sans doute qu'il manque d'action, donc au final tant que c'était bien payé ça lui irait...

Il alla doncl discuter dans le quartier rouge de la cité avec un homme au nom assez comique, et le mercenaire arriva sans aucune difficulté à convaincre son employeur de sa qualité (en même temps quand on est musclé, qu'on fait 1 mètre 90, et qu'on manie un espadon, et que l'on porte une armure lourde ce n’est pas très dur), arrivant même à négocier une jolie paye. Au final les deux hommes se quittèrent, et se donnèrent rendez-vous le lendemain matin pour le départ prochain de la caravane.

[Le lendemain, premier jour du voyage]

Le mercenaire avait plutôt bien dormit pour le coup, et c'est donc un Gorder en pleine forme qui se présenta au poste, un peu plus tôt qu'a l'heure prévue d'ailleurs... Néanmoins le départ ne tarda pas à être initier, et la caravane sortit de la cité d'Aldaria sans aucun incident. Le mercenaire alla donc s'installer non loin de la diligence, et aussi de la cuisine, l'autre garde s'occupant des wagons de marchandises, dans tout les cas la caravane s'éloigna de la cité d'Aldaria sans trop de problème ce premier jour. Quoique avec toutes les patrouilles de gardes ruraux, et autres aux alentours proches de la cité cela aurait été assez étonnant, et surtout fort malvenu.

Enfin si il y eu un incident, mais de degré mineur pour tout avouer... Un passager en retard avait couru après la caravane, et après sa réception en urgence tout était rentré en ordre, cette journée se conclue donc plutôt tranquillement. Seul le temps dira si le voyage vers Lyssa perdurera sur d'aussi favorables auspices. Il faudrait peut-être qu'il trouve une occupation d'ailleurs sinon l'ennui deviendrait le pire danger qui guetterait le mercenaire pendant ce voyage...

[Hrp : Je pense que les galères vont par tarder à arriver. .]

Pour le moment le plus dure est de s'occuper de Znérol le cheval. C'est une première fois pour lui. On lui a montrer, comment le brosser, le soigner, le nourrir, le gréer, l'entraver, le conduire, en cinq minutes, mais Znérol est de bonne composition. C'est même plutôt lui qui conduit la cuisine. Et il en profite. Il eu le temps d'acheter pour pas cher quelques aliments pour le repas de midi.....

4 kg de blanquette de veau
13 carottes
6 gros oignon
Des champignons d'Aldaria
Un seau de crème fraîche
De la graisse d'oie
du jus de citron
6 jaune d’œuf
De la farine
Un litre de vin blanc de gloria
Trois Kilo de Riz

Pendant que la caravane quitte la ville, Tobold prépare le déjeuné, car la charrette est équipé de briques réfractaires permet de maintenir un foyer. Il allume le feu, puis découpe les légumes et la viande en cubes. Ceci fait il fait revenir la viande dans de la graisse d'oie jusqu'à ce que les morceaux soient un peu dorés. Saupoudrer de 12 cuillères de farine. Il remue bien l'ensemble. Il Ajoute quelques verres d'eau en continuant remuer. Il goute le vin et rajoute le reste puis couvre d'eau. A ce moment il ajoute les légumes. Tobold laisser mijoter à feu très doux en attendant l’arrêt du convoi en remuant. Il rajoute de l'eau de temps en temps.
Dans un récipient, il a mélangé la crème fraîche, le jaune d’œuf et du jus de citron, qu'il rajouter au dernier moment. Vers onze heure au soleil, il place sur les briques une gamelle d'eau pour le riz.............

Tobold surveille la route et remarque seulement qu'il ferme le convoi, derrière la diligence et qu'un garde en armure marche à coté de la cuisine à la même vitesse.. De Mangroves observe ce grand homme à la forte carrure. Il faudra qu'il songe à être plus prudent maintenant, avoir un œil sur son environnement.

Cavendish Porridge le chef de la caravane fait entendre les trois coups sec de son cor pour signaler la mise en cercle le temps du repas. Ceci fait on libère les animaux en les entravant.
Mais déjà quelques personnes se pressent devant la charrette de Tobold..........La blanquette de vaux dégage une bonne odeur!

En résumé il ne s'était pas passé grand-chose aujourd'hui pensa le mercenaire, mais l'avantage c'est qu'au moins le travail avait été facile pour le moment… Néanmoins il s'ennuyait il alla donc voir du côté de la caravane qui servait de cuisine, en profitant pour lancer quelques coups d’œils curieux à ce que faisait le chef lorsque l'heure du repas approché. A ce qu'il voyait l'autre savait un minimum cuisiner, en tout cas au moins aussi bien que les cantiniers des régiments impérial d'après ce qu'il avait vu pendant son cours contrat pour l'armée impériale… Dans tout les cas il se demanda si l'odeur de la nourriture aurait des chances d'attirer des meutes de chien sauvages, ou d'animaux dangereux… Il faudra sans doute y réfléchir, mais Alford ne paria pas là-dessus, le feu avait plus tendance à faire fuir les animaux qu'autre chose après tout…

Dans tout les cas arriva bientôt le moment où il fallu s'arrêter pour débuter le repas . Tout ce fit en bon ordre en un endroit assez facile à défendre en cas de problèmes… Et le repas pu commencer, Alford attendit patiemment que ce soit son tour pour manger, après tout il devait assurer la sécurité donc devait attendre un peu à l'écart tout en jetant un coup d’œil aux environs… Puis son tour arriva, et il alla se servir, une fois le repas qui n'était pas du tout mauvais terminé il fallait se remettre en route pour aller trouver un endroit, ou passait la nuit, cette première nuit où ce serait lui qui serait de garde au premier tour…

Comment on pouvait s'y attendre il n'y eu pas trop de problème cette nuit non plus, même si c'était un moment idéal pour les coupe-jarrets en temps normal.

Le lendemain arriva donc à son rythme, et ne se présenta pas plus mal, quoique c'était le moment qu'avait choisit l'un des membres de la caravane pour attraper une diarrhée carabinée, heureusement que la caravane disposait de potions pour soigner cela, mais il reste que même après le nettoyage l'odeur resta très présente pendant encore quelques heures ce qui n'était aucunement pour plaire à aucun membre du convoi en y pensant... Alford pour être un peu à l'abri de l'odeur alla donc se placer encore une fois à proximité de la caravane du cuisinier, à vrai dire il avait pour idée de regarder un peu le chef préparer ses plats, mais au final il se ravisa lorsqu'il vit quelque chose au loin.

En plissant légèrement les yeux il arriva à déterminer ce que c'était, des personnes à pied, et qui semblaient plus, ou moins pauvrement vêtus qui se dirigeaient vers la Superbe en transportant leurs affaires, sans doute des gens que la guerre contre les vampires avait transformés en réfugiés qui cherchaient à tout pris la sécurité derrière les murs d'une cité. Pauvre bougre pensa Alford sans pour autant ne pas redoubler de vigilance, après tout les désespérés font de formidable voleur, et il fallait sans doute se préparer à l'éventualité d'en bousculer, ou effrayer quelques-uns...

Une fois le repas finit pour Tobold, c'est le moment de couper de le bois, pour le le demain, de laver la vaisselle et les instruments de cuisine, en les dégraissant avec de la terre et en lavant abondamment, à l'eau d'une rivière, il faut aussi chercher de l'eau pour approvisionneuse les tonneaux pour la route du lendemain. Et il temps de s'occuper de Znérol, de retirer ses attaches, le brosser, le nourrir, le faire boire et de vérifier ses entraves. Les gents viennes le voir constamment pour parler, savoir ce qu'il fait, ce qu'il pense préparer pour le lendemain. Ceci fait le soleil dans est entrain de se coucher. Il est temps pour Tobold d'aller placer quelques collets, puis d'aller dormir sous la charette. Il dispose d'attaches sous la cuisine ou il installe un hamac. Le camps est établit en rond et les chevaux sont entravé à l’intérieure. Il y a quelque feux, dans le camps mais tout semble tranquille, le grand garde patrouillant tranquillement. La lune s’élève dans le ciel, blanche. De Mangroves s’endort tranquillement sa dague en obsidienne prête à être dégainé, on est jamais trop prudent. Bien avant que le jour s'annonce, Notre homme se lève et prépare le petit déjeuné, relance le feu pour faire bouillir de l'eau pour un thé corsé, avec des tranches gros de pains. Il va lever ses collets et ramène trois lièvres, bien pour une fricassé. La nuit a été calme est les gents se lève. Et le la vie reprend peut a peux. Il est déjà temps d’attraper les chevaux, et de les atteler. Puis le chef de la Caravane Cavendish Porridge, lance avec son cors le long signal du départ, repris par les conducteurs. Ils s'enfoncent dans les collines du sud Ouest. Aldaria est loin derrière eux et en respirant, on peut ressentir le gout iodé de la mer.........Tien non, il voit un peux de poussière désignant une colonne de réfugier en haillon.
Le chef de la Caravane Cavendish Porridge envoi Thirev, le garde au renseignement, pendant que la caravane ce regroupe, sur la défensive. Ce ne peut être des réfugiés de la guerre, pense Tobold, il n'y a pas de pont sur la Whylorel dans cette région. Thirev revient vite annoncer que leur village a subit un glissement de terrain et a disparue. Ils vont se réfugier à Aldaria.....Le cor du chef se fait entendre, le convoi part sans aider les miséreux......... Au grand désarroi et désapprobation de Tobold........

Finalement le passage à travers la colonne de réfugiés c'est fait sans aucun problème, Alford n'en était pas mécontent même si le fait de voir cette misère le peinait il n'était néanmoins pas vraiment en position de leur venir en aide de toute manière, de toute façon le reste de la caravane ne semblait pas vouloir s'attarder, Alford leur souhaita juste que le destin leurs soit plus favorable à l'avenir. Surtout qu'un glissement de terrain, c'est vraiment de la malchance à ce stade là bien plus que le guerre. Alford était des fois amer de constater que malgré la guerre, et ses malheurs le monde continuait à tourner dans son lot de catastrophes, et autres tragédie naturelle montrant bien que les affaires des hommes ne sont pas celles de la nature....

Restait à espérer qu'ils ne passent pas par le village où ait eu lieu ce glissement de terrain sinon cela allait faire son lot de difficultés imprévues, et des plus indésirables, mais bon vu qu'il y avait peu de chance que ce soit le cas autant ne pas s'en inquiéter.

Mais ce ne fut pas le cas car le reste de ce deuxième jour de voyage se poursuivit bien, Alford avait tout le loisir décidément de regarder la campagne alentour, où se succédait les champs, les mains de paysans, et de riche propriétaires terriens. Ma foi pensa t-il, il aurait fallu être aveugle pour ne pas s'apercevoir que l'on était encore dans la sphère d'Aldaria, et du plein développement de la civilisation humaine, à part les arbres fruitiers les arbres, les bois, et autres endroits uniquement dédiés à la nature étaient bien rares. L'avantage c'est qu'aucun bandit ne pouvait décemment les attaquer ici. Ce ne serait pas le cas dans quelques jours lorsqu'ils seraient trop éloignés de la Superbe. Ce serait à partir de là qu'il faudrait être le plus vigilant...

Néanmoins la halte du midi puis celle du soir après une confortable avancée vînt à son rythme, après le repas du soir tout le monde eu l'idée raisonnable d'aller se coucher bientôt, Alford avant proposa à ce qui le voulaient bien un petit entraînement à l'épée, mettant en avant le fait qu'il fallait s'exercer un peu surtout en cas d'ennui futur, et puis un peu d'exercice ne faisait jamais de mal après tout...

La routine comme à s'installer dans le camps et Mallaw Nailyk le conducteur de la diligence vient lui parler souvent en prenant un thé amélioré pendant les pauses .. (4/5 de Thé, 1/5 d'alcool de Myrtille) en oubliant de mettre le thé! Il raconte qu'ente Mademoiselle Mathyldaën Eonic qui est entraineuse au Cabaret le Frou-Frou à Lyssa et Madame Leiëllires Riwoile la veuve du Général Riwoile, cela chauffe. Il est gentil Mallaw mais il se trimbale partout avec un arbalète chargé et le doigt sur la détente. Il y a le garde Alford Gorder comme il sait présenté, qui cherche un escrimeur pour s'entrainer, mais cela n’intéresse pas grand monde et après son service notre homme lui propose de faire un peu de lutte, notre homme ne force pas, et il se fait battre en cinq minutes. Mais il apprend les ruses du garde.
Ce qui inquiète le plus De Mangroves c'est le temps, les nuages se font de plus en plus nombreux et leurs couleurs...... Et soudain, il pleut. Il a juste le temps d'enterrer un pain qui va cuire sous des cendre la nuit, et il se plonge dans son hamac au sec. La dernière chose qu'il voit c'est Nerev Aajras le conducteur du wagon de tête qui quitte le camps en compagnie de Mademoiselle Mathyldaën Eonic.
Le lendemain, il pleut, une bruine tenace et le plafond bas, indique une mauvaise journée plein de boue qui se prépare. Tobold rajoute à sa tenue une cape munie d'une capuche, sombre. Il se met aussitôt au travail, relance le feux de la cuisine, sort de terre le pain cuit, et gratte la croute, mais la mie est encore chaud. Il se prépare a partir, attelle le cheval et lui met une vielle couverture, pour le proteger. La route va être dure aujourd'hui. La boue, est en train de transformer la route. Les gents s'activent mais ce n'est pas comme la veille, tous semble plus dure... plus brouillé, plus humide!
Le cor de Porridge annonce le départ. Les Wagons s'arrachent à la terre avec difficulté.....

Finalement il semblerait que pas grand monde veuille se mesurer à l'épée avec lui dû constater le mercenaire avec une certaine déception, peut-être que sa grande taille, et ses gros biceps avaient quelque chose de bien trop intimidant ? Néanmoins une âme courageuse, le cuisinier se proposa pour se battre à main nue, Alford accepta, mais néanmoins il fit très attention lors du combat, déjà qu'il était trop maladroit s'il cassait un membre à ce vieillard ce serait vraiment regrettable, néanmoins il gagna sans trop de mal. Il mentionna d'ailleurs après coup au vieil homme quelques petites techniques qui pouvaient être efficaces face à un adversaire plus fort que soit comme le croc en jambe, et surtout d'éviter de tenter de se faire un soldat en armure lourde au pugilat même si ce dernier se battait aussi à main nue, généralement ce genre de personne avaient une solide expérience dans ce domaine car il est incroyablement plus facile de tuer quelqu'un en armure lourde lorsqu'on arrive à le mettre à terre.

Puis la nuit un peu plus tard s'annonca pluvieuse, Alford déteste la pluie sincèrement, pas pour l’inconfort, mais surtout car cela est très mauvais pour quelqu'un qui porte une armure lourde en acier comme lui, des heures à devoir lutter pour empêcher la rouille d'atteindre son armure, quoique vu qu'il l'avait recouverte d'un drap cela serait moins préoccupant pensa t-il... Donc il s'endormit ensuite d'un seul-œil en attendant que ce soit l'heure de son tour de garde.

Le lendemain la pluie continue vaille que vaille, annonçant déjà des ennuis futures de l'ordre logistique, c'était clair que en allant vers l'Est cela n'allait aucunement s'arranger surtout en cette fin d'Automne, ce ne serait qu'en début d'hiver que cela se calmerait à ce sujet, et encore... Il paraît que les hivers sont particulièrement précoces, et surtout rudes à l'Ouest. .

Néanmoins l'ennui du moment était la pluie, et c'est avec de belles difficultés que la caravane arriva enfin à se mettre en route, heureusement que ce soir l'on fait halte dans un village comme tout les 3 jours... La route d'ailleurs se poursuivit dans une certaine ambiance, Alford, et Thirev étant de temps en temps obligé de venir en aide à un, ou deux des wagons qui serait arrivé à s'empourprer. Vivement que l'hiver arrive ! Pensa le mercenaire.

Il remarqua d'ailleurs aujourd’hui tout le monde semblait s'intéresser à dame Mathyldaën, surtout un passager ou deux dont un honnête marchand qui se faisait nommer Solata Latourte encore un nom bien comique, et un deuxième passager qui disait qu'il voulait ç tout prix acheter un navire à Lyssa pour pouvoir naviguer, un certain Nikkadla Sorrovij, c'était un rêve comme un autre pensa Gorder...

D'ailleurs il fit aussi la connaissance de l'un des conducteurs qui rencontrait de nombreuses difficultés, à croire que les esprits l'avait choisit lui en particulier pour être l'homme qui aurait le plus de difficulté avec son chariot aujourd'hui. Un certain Dlobot Noenarrem. Gorder était rarement tomber sur une telle concentration de nom aussi peu fréquents, mais il devait avouer que c'était assez original, tant que personne ne l'appelait Alfrod . Car cela était fréquent des fois, et pas du tout volontaire d'après ce qu'il savait...

La pluie les accompagne sans discontinuer pendant toute la journée. Znérol n'a pas de difficulté, pour tirer la charrette, de plus Notre homme marche à ses cotés pour lui éviter un poids supplémentaire. Il alimente le four en brique réfractaire pour le thé, le vin chaud, et pour les fayots aux lards et oignons. Tobold n'a pas envie de faire de cuisine plus élaboré avec ce temps... La recette est simple des fayots, du lard en languettes et des oignons coupés en rondelles que vous faite chauffer toute la journée, il faut penser à mettre de l'eau de temps en temps et remuer avec sa belle cuillère. Il en a fait une bonne ration et il a bien fait, on viens souvent, pour boire du thé, du vin chaud et des fayots.......
Sïalac Nymot le deuxième conducteur vient lui demandé une [Censure] de ration, avec une [Censure] de vin chaud dans laquelle il rajoute une [censure] d'alcool de [Censure] Myrtille.
Mallaw Nailyk le conducteur de la diligence continue de raconter les aventures de Mademoiselle Mathyldaën, et que Madame Leiëllires Riwoile en est a sa troisième lettre de réclamation aux chef du convoie.
Tobold remarque que Nikkadla Sorrovij passe un long moment sur le banc du wagon de tête en train de discuter avec le conducteur.
La journée traine en longueur, la pluie redouble, le paysage s'efface devant les trombes d'eau, mais Cavendish Porridge l'annonce aux passagers la diligence l'on atteindra le village de Mons en Brousse dans la soirée. Un village ou se trouve aussi une auberge, pour ceux qui en on les moyen de ce payez une nuit au chaud. Le regarde noir que Porridge fait à une remarque de Nerev Aajras, le conducteur du premier wagon, pour faire comprendre à ses employés, qu’eux doivent garder le convoie. Oui sous la pluie. C'est vrai qu'il pleut, qu'il fait froid, mais notre homme à la chance de pouvoir dormir prêt d'un four chaud......

Et au final la journée s'acheva bien sans trop d'accident, et ce n'était pas pour lui déplaire, même si le mercenaire commençait déjà un peu à s'ennuyer. Son envie d'un voyage tranquille s'était décidément bien vite dissipée en faveur de celle d'un peu d'action. Décidément mercenaire un jour, mercenaire toujours. Néanmoins la perspective de voyager vers Lyssa le contentait car après tout il était un voyageur, et voir une belle cité comme celle-ci n'était aucunement pour lui déplaire. Par contre il savait qu'il ne pourrait pas y rester longtemps, malheureusement les contrats les plus juteux pour les mercenaires étaient plus à l'Est, mais bon à l'avenir il ne serait pas contre de revenir à Lyssa pour y rester plus longtemps surtout si sa première impression sur cette cité s'avérer bonne. Peut-être qu'un jour il tenterait de naviguer sur un bateau, il n'avait jamais eu aucune idée de ce que s'était, mais ça devait sans doute être une expérience qui devait être tenté au moins une fois dans son existence ?

Eh bien ! S'il s'était attendu à cela pensa Alford. Au final il aurait sans doute du s'y attendre pensa t-il un peu amère. Il n'avait vraiment aucune envie de garder le convoi sous la pluie, mais bon au pire il pourrait s'abriter sous le toit de l'un des wagons pensa t-il. Et au pire un peu de pluie n'a jamais tué qui que ce soit n'est-ce pas ? Enfin après cela finirait bien par passer, comme d'ailleurs il ferait nuit il faudrait encore une fois organiser le tour de garde, malheureusement c'était lui qui avait le premier tour, m'enfin au moins pour le deuxième tour il pourrait dormir sur ses deux oreilles vu que l'on n'était pas trop loin d'un village... Sauf s'il y avait une attaque de vampire, mais bon sûr que l'on ne peut pas être à l'abri de tout...

Le lendemain matin arriva donc sans trop se presser, Alford se demandait bien s'il allait se passer quelque chose de particulier ce jour là surtout sachant que l'on sortirait de la zone d'influence, et de sûreté de l'une trois grandes cité humaine pour aller sur les chemins moins civilisés. Sans doute que les choses sérieuses allaient commencer pour lui... Surtout qu'avec la guerre, et la monopolisation par elle de l'armée impériale les bandits se comportaient encore plus comme des rapaces sur les civils, dit-on que quand le chat n'est pas là les souris dansent après tout. Surtout sans compter les milliers d'autres danger possible sur les routes, qui vivra verra après tout, on ne sait jamais de quoi l'avenir est fait.

Bizarrement beaucoup de personne de la caravane allèrent manger à l’ « Auberge du Haut Befroie ». A par le second garde Alford, pratiquement tous le monde passa un moment à cette auberge. Tobold y alla pour négocier des marchandises et des aliments et réussit a échanger quelques lapins et la fin des « haricots, lards, oignions », contre des légumes et des saucisses et il vend au tanneur Lapodvache, ses peaux de lapins. Il achète au meunier Tudor un sac de farine. Au négocient en vin trois litres de rouge pour faire du vin chaud. Ceci fait, il range sa charrette remet un peu de bois dans four, et cajole le cheval. Il jette un œil à la diligence conduite par Mallaw Nailyk, le brave homme lui dit qu’il aura des renseignements de première main le lendemain matin sur la jolie Mathyldaën en faisant un clin d’œil à notre homme. Avant de se coucher il lui semble voir une faible lumière vacillante dans la première caravane…Le ciel est toujours couvert et il bruine……la nuit est calme. Il dort du sommeil du juste. Le lendemain matin il se lève tôt et commence à préparer le petit déjeuné et le repas.
Il va préparé trois tourtes. , Il façonne six pâtes, 450 g de lardon, quatre courgettes, quatre carottes de l’eau, du sel de Lyssa et du poivre de Gloria. Tobold lave et coupe en dés les courgette, épluche les carottes découpées en dés aussi .Il met un fond d'huile d'olive d’Aldaria dans une poêle et faire dorer les lardons avec les légumes. A part: il fouette les œufs, y ajouter l’eau, le sale, le poivre, puis il incorpore les légumes. Il pique les pâtes puis étaler une des deux dans un récipient en terre cuite en laissant les bords dépasser. Notre homme verser la garniture en l'étalant bien. Il poser par dessus le deuxième disque de pâte en rabattant et pressant bien les bords. Avec le jaune d’œuf et il badigeonner la pâte et fait des petits trous avec sa Dague en obsidienne pour laisser évacuer la vapeur....quand soudain il entend des Au voleur, provenant de la première caravane.......

Comment ça des "Au voleur"? Pensa Alford qui réagit au quart de tour en prenant en main son espadon lorsqu'il entendit cela. Si c'était un voleur il y avait urgence, pensa t-il d'ailleurs il aurait sans doute du prendre son arbalète, mais il se dit qu'au final il n'aurait pas eu le temps de recharger que le voleur serait loin. De plus un peu d'action ne faisait pas de mal, même si Gorder ne comptait pas tuer le malandrin. Juste le molester, et l'attraper... Sauf si Thirev l'attrapai auparavant, car à ce que savait le mercenaire il était plus proche de l'endroit d'où venait les cri.

Mais il semblerait finalement que ce ne soit pas un voleur vit-il médusé en rentrant dans la diligence d'où venait les cris, et il vit que Mallaw, et Mathyldaë sont en train de jouer... Au tournepied! Ils sont sérieux? Pensa le mercenaire en voyant qu'en plus ils n'étaient pas seul... Le voleur venait de Mallaw qui semblait mauvais perdant, comme plusieurs hommes d'ailleurs qui semblaient déçu que la femme n'ait pas perdu ses vêtements... Alford avait presque envie d'en rire, mais la scène le surprenait trop pour cela.

Alford qui était bien tenté pour tout avouer de jouer, ou bien de parier au final conclu qu'il valait mieux retourner à son poste... Quoique qu'une partie allait recommencer, et que Thirev se proposer pour aller prendre le tour de garde à sa place (pile au moment où Mathyldaë lui propose une partie étonnamment). Alford lui dit donc merci, et s'assit à la place de Mallaw pour débuter une petite partie de tourne-pied.

En résumé cela a duré tout la nuit, après bien entendu que chacun ait bu son lot de boisson. Alford a finit lui aussi déshabillé, mais bon au final ce n'était pas vraiment désagréable, quoique l'alcool a sans doute beaucoup aidé à faire en sorte que l'expérience ne soit pas trop gênantes pour lui. La nuit se passa donc dans une certaine humeur paillarde, le lendemain arriva, et Alford béni son totem de s'apercevoir qu'il n'avait pas la gueule de bois, il n'aurait plus manqué que cela après tout...

Le camps revis maintenant, peut a peut. Les gents viennent prendre des boisons chaudes et manger, pendant que d’autres vont rattraper les chevaux, les préparer et les attacher, mais très vite il apparaît que pour le troisième wagon rien ne bouge..les deux chevaux sont toujours entravé aux milieux du cercles et que Dlobot Noenarrem ne sait pas encore montré.
Cavendish Porridge pousse une gueulante et envoi Alford Gorder aller le chercher dans l’Auberge du Haut Befroie avec des mots haut en couleur que dédaignerait pas le capitaine Haddock….le brave garde revient bien vite, car le conducteur n’est pas dans l’établissement…. Et fait signe que non de la porte. Cavendish Porridge : fait signe à Thirev Nahok d’aller voir dans la caravane….

" Monsieur Porridge, nous avons un problème...Je crois. " Annonce le premier garde. Thirev est pale, quand il annonce cela. Tobold est l'un des premiers à arriver au niveau du wagon. Il voit dans l'allée entre les caisses, une forme humaine allongé. Il monte à la suite du chef de la caravane. Dlobot car c'est bien lui est allongé sur le ventre. Une flaque de sang sous son corps. De Mangroves s'agenouille, tâte la température du corps, froid au moins six heures, cela a du ce passer après que je me soit couché pense notre homme. Porridge demande qu’on retourne le corps, ce qu'il fait avec Thirev Nahok. On voit qu'il a une superbe coupure au niveau de la carotide. La coupure est net mais elle a projeté du sang sur les caisses. Tobold remarque une chose bizarre , il y a une tache de sang sur une caisse, mais pas sur le couvercle. Tobold ouvre discrètement la caisse et voit qu'il y a un peu de sang à l’intérieur. Cela veut dire que quelqu'un fouillait les caisses quand Dlobot Noenarrem est renter dans le wagon mais il n'a pas surpris le fouilleur mais c'est lui a été surpris, et tué. Apres le tueur à refermé la caisse.

Il semblerait bien vite lorsque l'heure de repartir était arrivée qu'il manquait un conducteur. Qu'est-ce que Dlobot faisait? Pensa Alford, mais dans tout les cas il ne faut pas attendre trop longtemps pour que le chef du convoi l'envoi aller voir dans l'auberge, et visiblement Dlobot n'y était pas pas constata le mercenaire quelques minutes plus tard. Gorder commença d'ailelurs à se demander si le pauvre bougre ne ce serait pas fais attraper par un vampire, et emmener dans les bois, ou plutôt s'était évanouie dans un buisson après avoir trop bu hier soir...

Mais bon ces suppositions se révélèrent très vite invalide quand Thirev finit par le trouver dans la caravane. Alford se disant au passage que l'on aurait sans du commencer par chercher là, mais bon... Gorder se précipite pour aller voir surtout lorsque Thirev annonca qu'il y a un problème, généralement cela n'est jamais bon quand on annonce les choses comme ça... Surtout avec un air aussi pâle.

Le pauvre Dlobot est mort pensa Alford, en voyant le conducteur allongé sur une mare de son propre sang... Alford reste silencieux, et observe ce qui se passe tout en écoutant les conclusions du cuisinier. Cela a été commis il y a 6 heures, il a été égorgé, et il semblerai que ce soit pour les caisses...

Qu'il y a-il, ou avait-il dans cette caisse à l'origine? Demanda le mercenaire dans une interrogation tout à fait légitime, après tout il semblerait que le contenu de cette caisse ait justifier un meurtre, et puis savoir ce qui a été volé donnerait une idée du coupable.

Il se rapprocha de la scène, et examina tout ceci avant de faire preuve de ses réflexions.

Soit c'est quelqu'un de l'auberge, ou du village, ou bien un membre de notre convoi. Si ce n'est pas un bandit, ou un vampire errant. Quoique l'hypothèse du vampire ne me semble pas plausible, les vampires ne volent pas les humains, ils préfèrent de plus vider leurs victimes de leur sang. Je penserai donc pour les deux premières solutions car les bandits sont rares dans les environs...

Il frappa un peu son poing ganté droit dans sa main gauche avant de conclure.

Il faudrait commencer par vérifier si cela vient de l'auberge, et du village, et ensuite se concentrer sur le convoi histoire de ne pas trop perdre de temps. Surtout assurez vous que aucun membre du convoi ne s'éloigne on ne sait pas si cela pourrait recommencer, et puis il faudrait que quelqu'un s'occupe de poser quelques questions...

Porridge intervient en se moment. Nous partirons en début d’après midi. Il faut préparer un bûcher et que je trouve un remplaçant. Il demande à Tobold de faire acheter du bois pour une pièce d’Or et de fait transporter le corps au lieu de crémation du village.

Notre homme trouve facilement un fermier qui fera le bûcher et le transport de bois pour la somme fatidique. Puis il s’occupe de nettoyer le visage de Dlobot Noenarrem. Il va chercher Znérol le cheval de la cuisine, et avec deux longue perche fait un travois, et avec l’ide d’un boute il fait un hamac. Puis il prend le corps et le dépose sur le travois. Le lieu de crémation est a cinq minutes du village et le fermier et déjà entrain d’installé le bûché. Vers dix heures quelques personnes du village et de la caravane sont présentes. Dlobot est maintenant installé, sur le bûcher. Porridge fait un long panégyrique de quarte mots finissant par …Boutez le feu maintenant. Le bûché n’est pas gros mais suffisant et Tobold fait démarrer une forte combustion. En dix minutes tous est jouer. Porridge annonce que le départ est imminent car il a trouvé un conducteur…. Edairt Noradla, un charretier.

C’est en revenant vers la caravane que Tobold parle avec Mallaw Nailyk, qui lui dit qu’avec Nerev Aajras qu’il trichait pendant une partie de la nuit pour pouvoir voir Mathyldaën Eonic dans le plus simple appareille……..Qui a allumé une lumière dans le premier wagon au moment ou notre homme c’est endormi ?. Discrètement notre homme fait le tour du premier chariot et ne trouve pas grand-chose, sauf une trace de marcassin de petite taille….le reste étant les trace de sabots de Nerev Aajras. C'est déjà l'heure du départ et bientôt, au signal de Cavendish Porridge, ils commencent à avancer. Une bonne chose malgré tous, la pluie c'est arrêté.

Au final zut pour le projet d'Alford d'enquêter dans le village, mais de toute manière il fallait bien se rendre à l'évidence que l'on avait malheureusement pas le temps, le mercenaire lui-même avait dit qu'il ne valait mieux pas perdre de temps après tout car il faudrait bien repartir à un moment donné. En espérant que le responsable de ce meurtre soit, ou non l'un des membres du convoi sinon le coupable avait de forte chance de rester impuni pour le coup, mais s'il était membre du convoi il y avait danger pour tout le monde...

Au final l'on fit quand même la crémation pour le malheureux après tout c'est bien le minimum, qu'il retourne à la terre par feu. Alford par respect y assista même s'il ne connaissait aucunement Dlobot, il ce sentait tout de même même un peu coupable. Peut-être que s'il avait été de garde cette nuit là au lieu de jouer au Tournepied il aurait pu sauver Dlobot? Il en savait rien, cela le laissait perplexe, mais il finit par se dire que ce qui est fait a été fait. Il est un peu tard maintenant pour rattraper une éventuelle erreur, le plus important est de repartir, et si possible de trouver le coupable pour éviter qu'il y ait d'autres victimes. Gorder compte bien faire sa petite enquête de son côté au passage, après tout on ne sait jamais...

D'ailleurs au passage il surprit une conversation sans vraiment faire exprès. Le cuisinier semblait s'être fait prendre à partir par Mallaw, une histoire avec Nerev à propos d'une triche pour observer Eonic sans ses vêtements. Une histoire d'homme en résumé, Gorder se demandant si Eonic l'avait su pour pouvoir gagner la partie de garde au passage... Puis aucun constat vraiment avancé sur qui avait allumé la lumière du wagon, et pas vraiment de preuve à part les traces du cheval de Nerev si ça peut compter comme une preuve ceci-dit.

Puis le départ arriva peu après. Au final la mort de Dlobot n'avait pas ralentit le convoi de plus de quelques heures. C'était à la fois cynique, mais soulageant. Personne n'avait envie après tout de rester trop longtemps sur les routes avec l'hiver qui approchait à grand pas, et cela pouvait parfaitement se comprendre.

La route repris donc, l'après midi avançait à son rythme, Alford entreprit lorsqu'il jugea que ce n'était pas un mauvais moment pour, d’entreprendre d'aller poser quelques questions au passage à quelques membres de l’expédition. Comme il s'y attendait tout le monde avait un alibis pour cette nuit, il ne prit donc pas la peine d'ailleurs de poser la question à Porridge car ce dernier n'aimerait sans doute pas en plus de ne pas vraiment avoir le profil du coupable selon le mercenaire, et pas aux deux trois personnes qui avaient finit en presque coma alcoolisé hier soir, mais pour le moment il n'avait questionné que deux personnes, les deux autres conducteurs de convoi...

Désolé messire Tobold, mais permettriez-vous que je vous pose quelques questions? Demanda ensuite Alford calmement au cuisinier lorsqu'il jugea que cela ne dérangeait pas trop ce dernier dans son exercice.

Alors qu'il s'apprêtai à enchaîner sur d'autres mots il aperçut non loin sur la route un chariot renversé avec quelques traces de sang, mais pas de cadavres. Sans doute quelques personnes imprudentes, et sans défense qui ont été pris à parti par des coupes jarrets. Alford pensa qu'au moins ils avaient eu la crémation, mais que tout de même cela donnait une idée de l'ambiance qui risquait de régner sur ces chemins...

Ceci pensait il reporta son attention sur le cuisinier une nouvelle fois.

Connaissiez vous personnellement Dlobot? Même si cela l'étonnerait, cela valait le coup néanmoins de demander.

La caravane démarre, le temps s’améliore, mais les nuages gris passent dans le ciel. Notre homme voit le deuxième garde, aller de droite à gauche, poser des questions. Lui réfléchit, quelqu'un semble chercher quelque chose dans une ou plusieurs caisses, cette personne c'est fait dérangée par Dlobot Noenarrem et le dérangé l'a proprement tuer, le dérangé aurait un petit pied? L'assassin ferait il partie de la caravane? On a fouiller le première et le deuxième wagon, mais l'assassin à t'il eu le temps de fouiller la troisièmement caravane ou à t-il trouver ce qu'il cherchait?

La caravane avance vite, sur une route à travers les ajoncs d'une lande desserte. Porridge, semble vouloir rattraper son retard. si il ne pleut plut, la route est gadouilleuse et défoncé avec des charnières. Ils passent à coté d'une carriole renversé. Cela semble ancien et il n'y a personne. Tobold regarde le ciel et ne voit pas de voles d'oiseaux caractéristique, tourbillonnant autour d'un blessé ou d'un cadavre. Porridge fait le signe de continuer et de ce méfier. Encore une fois le chef de la caravane ce montre froid et distant. C'est peut être comme cela que l'on réussi. Mais peut t'on se raser proprement après cela? C'est le moment que choisit le second garde pour venir discuter. Il lui demande si il connaissait la victime? " - Non, non, je le connais pas juste bonjours, vous avez du sel, ce genre de chose." On dirait que le garde, joue au détective. Si il veux cela ne fait de mal à personne. Le garde marche à la même vitesse que la cuisine. Notre homme lui propose du thé, et une tranche de pain, avec du saindoux.

Tobold repart dans ses réflexions. Les wagons transportent des marchandises d'une ville à l'autre. Porridge doit avoir quelque part avec lui les connaissements des colis avec le non de l’expéditeur, du destinataire, avec ce qu'il contient et sa valeur.

Le cuisinier disait qu'il ne connaissait pas Dlobot, comme beaucoup de gens de cette caravane pensa Alford. Gorder se dit que cela ne l'avançait pas beaucoup malheureusement surtout qu'il ne savait pas si quelqu'un mentait dans tout ceux à qui il avait poser des questions, sans doute, mais c'est pas comme si Alford était un enquêteur des plus expérimentés pour pouvoir cerner le vrai du faux.

Bonjour, et non je n'ai pas de sel désolé. Il ne voyait pas pourquoi il en aurait d'ailleurs. Néanmoins j'ai de la gnôle si cela vous intéresse. Finit-il calmement, sûr que cela faisait toujours du bien de boire un peu d'alcool pour se détendre.

Dans tout les cas Alford ne refusa pas le thé, et la tranche de pain même s'il n'a quasiment jamais bu de thé auparavant, c'est plus l'alcool, et la soupe qui ont la préférence du mercenaire, sans doute à cause de ses origines paysannes. Il en profita d'ailleurs pour réfléchir un peu...

Si quelqu'un est allé fouiller dans les caisses c'est que soit il cherchait un objet de valeur soit qu'il y a quelque chose dans l'un des wagons d'une valeur telle que cela n'a pas froid au yeux de tuer pour cacher ce vol. Alford devrait se renseigner sur cela sans aucun doute, mais aussi sur d'autres petites choses.

C'est vraiment une sale histoire tout de même, on a maintenant un mort sur les bras, alors que ce n'est que le début du voyage. Alors qu'avec la guerre il y a sans doute d'autres choses à penser. Dit-il calmement au cuisinier.

Dans tout les cas il envisageait que c'était quelqu'un étant membre du convoi le coupable, après qui aurait pu assassiner Dlobot comme cela? Sans doute un homme bien portant avec une force musculaire importante, ou du moins bonne pour avoir pu égorger le pauvre homme sans grande difficulté, il fallait donc éliminer tout les faiblard, et gringalets du lot. Quoique Alford avait déjà vu une femme arrivait à de beaux résultats, sous le coup du stress n'importe qui peut faire très mal. Il vaudrait mieux se montrer plus vigilant dorénavant la nuit...

J'ai l'impression d'ailleurs que ça ne les inquiète pas plus que cela, si ça se trouve l'assassin est parmi nous, et Dlobot ne sera peut-être pas sa première victime, si j'étais eux je ferai tout pour mettre un terme à cette histoire pour avoir l'esprit tranquille pour la suite...

Avant de poursuivre.

Après avec l'hiver qui sera là très bientôt l'on a peut-être pas le temps si ça se trouve... Un assassin fera sans doute beaucoup moins de mal que l'hiver si l'on s'attarde trop.

Et de conclure pour poursuivre sur un ton un poil plus léger.

Dîtes moi Tobold. Avez vous déjà vu de près la cité de Lyssa la Vagabonde? L'on m'a dit que là-bas ils pratiquaient les arts navals de feu nos ancêtres, mais surtout qu'il valait mieux éviter de rentrer dans la ville pour ne payer de taxes prohibitifs, personnellement je ne pense pas y rester longtemps, même si visiter la ville me tente mes économies ne survivront pas aux taxes pour y entrer.

Le second garde est un grand bavard…… " - Pour le moment on ne peut savoir ce que le voleur recherche, même les connaissements que doit posséder Monsieur Porridge ne nous dira rien, Le mots machine agricole, par exemple peut représenter n’importe quoi….Une arme comme une faucille ou un marteau. Pour le moment il vaut mieux surveiller et récolter des renseignements. Quand à l’assassin, soit il ne fait pas partie de la caravane et il est déjà loin, soit il fait partie de la caravane et il peut encore commettre une erreur, surtout si il n’a pas trouvé ce qu’il recherche. Quand à la blessure, couper la carotide, n’importe qui peut le faire avec de la détermination et du sang froid." Notre homme pense à se moment à Mademoiselle Yvia….Le pauvre Alford n’aurait pas fait le poids face à cette faible Demoiselle…Ou es tu Yvia Aujourd’hui !." - Non Monsieur Alford, je ne connais pas Lyssa, j’ai été projeté hors de mon bateau par une déferlante avant d’avoir atteint ce port. C’est la première fois que je vais dans cette ville. J’ai vu le bateau plus tard couler." Le second garde fini par aller voir ailleurs s’il y était……
Il fait presque nuit quand la caravane se met en cercle. Tobold prépare à manger, aujourd’hui Fayot au Lard, pour changer, avec plein d’oignions, de l’ail et des échalotes…….Puis c’est la routine du rangement, préparation du lendemain, La nuit est noir principalement à causes du front nuageux. C’est à ce moment, juste avant d'allé dormir, que Tobold remarque pendant une seconde fuguasse une lumière rouge comme si une personne fumait une pipe en attendant ! En attendant quoi ?
Il prévient le second garde qu’il fait une sortie, seule. " - Laissez moi y allez seule au renseignement Monsieur Alford, mais rien ne vous empêche de prévenir Monsieur Porridge et de vous préparer à toutes éventualités, pendant ce temps. Si je ne revient pas dans une heure c’est qu’il y a un problème."
Notre homme part, en direction de la lumière en ayant pris la précaution de partir dans l'autre sens, puis en faisant le tour du camps, ombre parmis les ombres . Il avance à travers les ajoncs, avec prudences pas à pas, en laissant le moins de trace de pas possibles.....Il finit par distinguer une forme, en se rapprochant il voit un homme en train d'observer la caravane...en se reprochant il aperçoit derrière dans un creux, une dizaine d'hommes armés en train d'attendre. C'est à ce moment qu'il entend distinctement : " - Encore trois heures à attendre, comme nous a dit la Mangouste, et on ira les saigner........." Notre homme prend la précaution de voir si il n'y a pas d'autre groupe autour, mais il semble pas......De Mangroves retourne prévenir. Dans deux heurs ils subiront un asseau.....Le mieux serait de les attaquer avant, mais ils sont trop peux nombreux et légèrement bruyant.

Les paroles du cuisinier étaient très sensés pour le mercenaire. Dans tout les cas il est vrai que pour le moment ils ne disposaient pas vraiment d'indice particulièrement utile pour faire avancer cette enquête malheureusement, et surtout qu'ils allaient avoir du mal à avancer plus avant cette dernière vu qu'ils avaient autre chose à faire. Alford avait déjà vaincu des assassiner, et roser des voleurs, mais à ce stade là il est vrai que cela risquait d'être compliqué s'il ne savait pas qui ils cherchaient, et sans indice pour de plus, voir même sans temps pour. Ma foi pensa le mercenaire il avait bien tout son temps, soit le voleur était déjà loin soit il faisait partie de cette caravane. La vigilance suffirait sans doute pour le début même s'il faudrait essayer d'en savoir plus sur cette histoire plus tard s'il en avait l’occasion...

« Il est vrai qu'il vaut mieux prendre son temps, et rester vigilant, maintenant que l'on sait tous qu'il y a un éventuel meurtrier ici tout le monde va se méfier... » Finit-il calmement avant de rajouter à propos de Lyssa. « A ce que je vois dans ce cas-là nous serons deux à faire connaissance avec la Vagabonde lorsque cette expédition s'achèvera, bonne continuation messire. » Acheva t-il enfin avant de quitter pour le moment la compagnie du cuisinier.

Puis par la suite la journée se poursuivit calmement avec le repas, et le moment d'aller se coucher qui arriva bientôt ce qui était bien d'ailleurs car le premier tour de garde est celui de Thirev pensa Alford. Quoique tour de garde, ou non il sentait qu'il risquait de ne pas pouvoir beaucoup dormir car le cuisinier voulu soudain aller voir quelque chose... Alford accepta, et alla prévenir le chef de la caravane, et Thirev d'un éventuel problème. C'est sûr que la nuit est un moment propice aux problèmes pour tout fauteur de trouble pensa le mercenaire fortement enquiquiné par cette histoire.

Puis peu de temps après Tobold revint pour donner des nouvelles assez inquiétantes, une dizaine d'homme a peu près aller les attaquer dans deux heures... C'était très mauvais surtout sachant qu'il y avait seulement deux gardes, et aussi qu'il fallait protéger à la fois la cargaison, et les civils. Alford pouvait bien croire qu'ils pourraient y arriver face à 4 hommes à l'extrême limite en les attendant bien sagement, mais dix c'était beaucoup trop. Il fallait trouver un plan. Un plan pour éviter d'avoir trop d'ennui, est-ce que repartir immédiatement serait une bonne idée ? Alford pensa que non car les coupe-jarrets les verraient faire à l'avance, et les attaqueraient alors qu'ils sont vulnérables. Puis il eu une idée qu'il exposa calmement par la suite.

« Je pense qu'il faudrait sans doute se fortifier discrètement d'abord, si cela se trouve ces bougres ont des arcs, Thirev, et moi on a des arbalètes, de un c'est bien plus précis, et de deux on peux viser de plus loin avec ces armes là. On pourrait monter chacun sur un cheval, et les harceler ainsi tout en les criblant de carreaux à distance raisonnable, si cela ne les incite pas à fuir devant cette résistante soudaine, et inattendu pour eux nous n'aurons qu'a nous replier vers les wagons, les passager n'auront qu'a chacun s'armer d'arc, et de fronde, et nous en profiterons pour leurs tirer dessus depuis la protection des wagons. Cela m'étonnerait que ces coquins veuillent nous attaquer jusqu'à tous mourir, la logique voudrait qu'ils fuient après les premières pertes, et si mon plan marche bien nous en sortirons relativement indemne. Que pensez vous ? »

Acheva Alford calmement, après tout le mercenaire était un ours il avait un sens de la stratégie naturel assez poussé, il avait d'ailleurs pensé à la possibilité de répandre un peu d'huile pour la faire flamber, et effrayer les pillard avant de se dire qu'il y avait aussi des chances de provoquer un feu de forêt. Au final il repassa son plan en tête, et en conclut qu'effectivement il serait idéal, ils étaient en position de faiblesse donc autant se montrer à la fois agressif prudemment, puis défensif.

Tobold revient raconter ce qu’il a vu, et à partir de ce moment c’est un peut la pagaille dans le camps, chacun décide ce qu’il veut……Le chef de la caravane Porridge demande de se préparer à subir un assaut, Il se déplace avec une épée, Alford lui veut prépare un harcèlement à cheval et en tirant avec son arbalète, c’est une belle organisation qui se forme, Mallaw NailyK le conducteur de la diligence prépare derrière son véhicule des carreaux de son arbalète et grimpera sur le toit quand l’action commencera, Sïala Nymot a sa dague et surtout son [Censure] de fouet, Nerev Aajras, sort de sous son wagon un vieux casque, une épée ébréchée et un bouclier rouillé. Edairt Noradla, ne semble avoir qu’un bâton, et il tremble sous son wagon. Quand à Thirev Nahok, il écoute les ordres de son chef. Seul les voyageurs de la diligence ne semble pas bouger……En deux mots : ordre efficacités…….

Que faire, pense notre homme, en combat à l’intérieur du camp je ne vau pas grand-chose, mais à l’extérieur……..Tobold sort son petit pot de maquillage, et bientôt le rose de snt visage disparait, à la place, une peinture guerre, ou plutôt un maquillage de combat, comme notre homme avait l’habitude dans faire dans les mangroves. Personne ne fait attention a lui et il se glisse ombre parmi les ombres à l’extérieur du camp, de façon à ne pas être visible par le guetteur ennemie…….. Il contourne les positions hostiles puis se dirige dans le sud. A environs un kilomètre de la caravane, De Mangroves trouve un autre camp ou se trouve trois hommes, des chevaux et une charrette. Le camp de base, et de regroupement, mais pourquoi une charrette? Ils veulent piller la caravane? Une charrette ne conviendrait pas! Ils viennent peut être pour une chose? Alors cela aurait un rapport avec le meurtre? Peut être....cela voudrait dire que ce que cherche les brigands s'aurait volumineux, ou il y aurait plusieurs caisses? Intéressant !

Alford est content de voir que sa petite idée passe assez bien, après il n'est pas dit que les choses se passeraient formidablement bien, mais c'était cent fois mieux que le fait de se faire surprendre par ces brigands dans son sommeil, ou non préparé. Gorder pensera d'ailleurs à remercier Tobold pour sa clairvoyance car pour le coup ils auraient couru à la catastrophe. Alford dans tout les cas se prépara calmement pour la suite.

Le mercenaire mit son armure en plaque d'acier, et complète sur lui . Après tout avec de la chance cela le sauvera d'une éventuelle flèche, et les coups rebondiront facilement dessus. On verra si ces bandits apprécieront d'affronter un soldat en armure lourde, ce n'est jamais agréable après tout.
Il prépara ensuite son arbalète lourde, arma cette dernière avec un carreau après avoir vérifier que la corde, et le mécanisme étaient en bonne état. Il regarda de plus le nombre de carreaux d'arbalètes qu'il avait sur lui. Environ une bonne dizaine ce qui était très bien. Puis il vérifia aussi son espadon en bonne acier pour voir si ce dernier était encore en état, et son épée de lumière. Cette arme magique pourrait sans doute lui servir après tout…

Puis il alla chercher le cheval qu'on lui avait prêter pour la durée de son contrat, la monture semblait en assez bonne état somme toute. L'heure allait bientôt arriver, Alford jugea qu'il vaudrait mieux attaquer avant l'ennemi. Histoire de pouvoir profiter de l'effet de surprise, mais tout d'abord attendre que tout le monde soit prêt. Le mercenaire alla voir si c'était déjà le cas de Thirev, ce dernier avait fait comme le mercenaire l'avait demandé ce qui était un bon point. Les deux hommes étaient prêt en tout cas, le mercenaire attendit un peu histoire que les choses se calment autour du convoi, et ensuite ils passèrent à l'action…

Les deux hommes s'avancèrent calmement à cheval en faisant attention de ne pas avoir l'air trop suspect comme s'ils faisaient une dernière patrouille avant d'aller se coucher. Puis Alford fit un geste, les deux hommes se retournèrent en direction des bandits, armèrent leurs arbalètes, et tirèrent sur les formes sombres. L'une d'entre-elles poussa un cri de douleur, et s'effondra. Les autres surprissent se mirent à charger peu après. Alford arriva à profiter d'un temps de repos grâce à l'effet de surprise pour tirer un autre carreau d'arbalète dans la jambe d'un bandit avant de fuir alors que deux flèches passèrent non loin de lui. Il comptait tirer encore une salve, ou deux avec Thirev avant de tenter d'aller sur le côté pour prendre les bandits par les flancs. Pour le moment tout se passait bien pour eux...

Tobold est camouflé à coté des trois hommes dans la bruyère. Il a mit du temps pour arrive, progressant en avançant, ventre à terre, tel un serpent, sur le coté de leur position, sa dague en obsidienne dans sa bouche. De Mangroves n’est pas passé exprès au milieux des chevaux de façon à ne pas effrayer les animaux et donc de ce faire repérer. Ils regardent constamment la lune pour savoir l'heure. L’action doit être proche maintenant tellement ils sont nerveux. Et soudait ils entendent vers le nord, des bruits, le combat semble commencer. Deux des gardes semblent exciter et sortent leurs épées. Ils s’avancent un peu vers le combat, s'enfonce dans la nuit…. Il ne reste plus qu’un garde, et notre homme en profite. Il se lève et en trois pas parvient silencieusement derrière le planton qu’il assomme avec le manche de son arme. Tobold n’a pas fait de bruit Il retire la bure de l'homme et traîne dans les fougères le corps, qu’il ligote avec de la garcette, qu’il a en réserve dans ça gibecière. Au loin on entend des bruits et quelques râles. Mais pas de bruit de batailles. Un des hommes revient, et appelle le garde, ne le voyant pas. Tobold qui a enfilé la bure, arrive, en prenant soin, de montrer qu'il revient de faire un besoin pressant. L'homme soulagé, le voyant s’approcher, se retourne pour observer le combat au loin. Ce permet à Tobold de l’assommer et de le neutraliser, comme le premier. Puis il cherche le troisième, qu’il trouve et traite comme les deux premiers.
Que pourrai t'il faire pour gêner les assaillants? Notre homme regarde le camp de base vide, avec les chevaux et la charrette. Les chevaux?
Bientôt notre homme a détaché les bêtes et prenant deux branches dans le feu des brigands, il affole les chevaux avec les torches qu’il fait tournoyer et les incite au galop dans le dos des ennemies, en poussant de grand crient.

Alford arma à nouveau son arbalète, et ficha son premier carreau de cette prochaine série qui rata de peu la tête d'un de ses ennemis, néanmoins Thirev rattrapa le coup en touchant un autre en plein dans le ventre, les bandits leurs tirèrent en retour quelques flèches dessus, Thirev s'en reçut une en plein dans la jambe ce qui le fit grimacer, il se replia du coup vers les chariots pour se mettre plus à l'abri, Alford décida quand à lui de tirer une nouvelle volée, et s'éloigna des assaillants, réarma, et plante un carreaux en plein entre les deux yeux de l'un d'entre-eux. L'homme s'écroula sous le sol sans aucune résistance, il devait être mort sur le coup pensa le mercenaire qui se replia plus en arrière du coup.

Bon le côté harcèlement de la chose maintenant devrait sans doute s'arrêter là car les ennemis seraient bientôt sur le convoi remarqua le mercenaire assez inquiet, sans doute qu'il risquait d'y avoir du dégât du coup...

Tout se déroulait remarquablement bien néanmoins pour le moment, les deux gardes avec l'aide des passagers armés d'arme à distance étaient arrivés à neutraliser en tout 4 assaillants avant que ces derniers n'arrivent bientôt au contact. Alford réfléchit. Et se dit qu'il valait sans doute mieux tenter d'harceler les ennemis par les flancs sans aucun doute pour lui que de les attendre bien sagement...

Mais cela restait périlleux, Alford ne savait pas s'il allait ressortir en très bonne état surtout que Thirev aurait du mal avec sa jambe blessé, il devrait charger seul face à six ennemis. Même à cheval cela restait très risqué tout de même.

Mais un événement l'encouragea à faire ainsi, des chevaux paniqués qui venaient de derrière les bandits vinrent foncer sur ces derniers. Renversant deux hommes au passage, et désorganisant les autres, le mercenaire profita donc de cette occasion pour charger les ennemis. Alford fit charger le cheval au galop, dégainant son épée de lumière dont la lumière soudaine, et intense aveuglée tout le monde dans la nuit obscure Alford inclus, et avec laquelle il porta plusieurs coups, du sang gicla, un homme tomba à terre blesser. Le mercenaire voulut faire un deuxième tour, et fit rentrer son cheval dans l'un des bandits pour renverser ce dernier, puis le mercenaire se replia quand il vit que les ennemis gueulèrent.

Bon sang! On se replie! Alford se dit que pour le coup effectivement il y avait des raisons de se replier au vu de leurs échecs cuisants, il était même étonné que les bandits ne ce soient pas repliés bien avant. Alford pensa qu'il valait mieux les laissez se replier pour le coup à part que... Ils pouvaient tout de même voir s'ils pouvaient avoir un blesser pensa le mercenaire qui profita de cela pour tirer jusqu'au convoi l'un des bandits encore vivants au passage...

Où était Tobold? Pensa d'ailleurs le mercenaire d'ailleurs en voyant les bandits qui fuyaient dans la direction d'où provenaient les chevaux.

Les chevaux s'enfoncent dans la nuit Il reste la charrette et son cheval apeuré, toujours attaché à un pieux. En vitesse De Mangroves défait les attaches du cheval, le libère, et le fait partir. Il jette les torches dans le véhicule. Il ne reste plus qu'a repartir en contournant la scène de combat. Ce n'est pas le moment de tomber entre les pattes des assaillants. Il se passe des choses mais notre homme ne sait quoi, la bas vers la caravane. Il entend toujours des crie et des bruits. Contourner l'ensemble de la zone lui prend du temps, Tobold fini par apercevoir la caravane. Il y a plusieurs feux, en trait de mourir, éclairant faiblement l’intérieur du camp retranché. Il distingue tenant fermement leurs positions Thirev, Alford, Porridge, Sïala, Nerev, même Edairt et son bâton, et sur le toit de la diligence il y Mallaw couché avec son arme prêt à tirer. Seul le premier garde porte un bandage. La caravane est intacte. L’ennemie ne semble pas être parvenu à franchir l'obstacle des wagons. Il remarque qu'il y a maintenant deux chevaux de plus dans le cercle. Tout est calme, il est temps de se faire entendre, pour pénétrer à intérieures des défenses. Il reste cinq heures avant que le soleil ne se lève, autant être a l’intérieur du cercle en sécurité. Les ennemies ont subit des pertes, et sont désorganisés, ils ne reviendrons plus, maintenant. Mais notre homme voudrait savoir si celui qui les commande, le dénommé, la Mangouste, était présent ce soir. S’il ne fait pas partie de la caravane. Le danger est parti pour cette nuit. Tobold émet un long sifflement crescendo qui finit par les notes que lance Porridge au moment du départ. Tous l'ont entendu et sont aux aguets.
" - C'est moi Tobold, j'arrive par le nord, ne tirez pas." chuchote t'il.
Cela serait bête d’être blessé maintenant, et pas par les ennemis.

On soigne les rares blessés du convoi, Alford ramena le bandit blesse d'ailleurs , et ligota ce dernier, ce dernier ne semblait pas être dans un état inquiétant, il serait donc en assez bonne état pour qu'on lui poser quelques questions. Et de toute manière il serait toujours bon de livrer ce genre de vermine aux autorités, le mercenaire n'appréciait après tout aucunement que des coupe-jarrets tuent des innocents sur les routes. Sans doute qu'ils pourraient au passage poser des questions sur les routes qu'il est déconseillé de fréquenter, et autres, après tout il est étonnant de constater à quel point un bandit peut vous renseigner sur ce genre de choses...

En tout cas tout s'organise, et le calme revient vite même si la tension reste, personne ne va sans doute arriver à fermer un œil cette nuit. Et cela est tout à fait compréhensif, d'ailleurs l'idée de faire repartir le convoi dès maintenant ne serait pas forcément mauvaise en y réfléchissant. Peut-être que Porridge y avait pensé, après tout s'ils s'étaient fait attaquer, rien ne disait que ces bandits ne reviendraient pas, ou bien qu'ils ne reviendraient pas plus nombreux encore. Tout était possible, il fallait sans doute pas trop s'attarder dans tout les cas, généralement il ne fais pas bon de faire ainsi après une telle attaque.

D'ailleurs avant qu'il ne se demande où était Tobold, et aille à la recherche de ce dernier, ce dernier eu la gentillesse de revenir, Alford alla calmement à sa rencontre peut après pour lui demander calmement.

Où étiez-vous passer messire Tobold? On commençaient à s'inquiéter... Puis il réfléchit calmement, et enchaîna.

Dans tout les cas on a fait un prisonniers, je pense qu'on va pas trop s'attarder ici sinon... Alford regarda les environs avant de dire au cuisinier.

Vous désirez sinon venir interroger le bandit avec moi avant nôtre départ prochaine messire Tobold? Je doute qu'après tout ce soit une bonne idée de dormir ici maintenant...

Il arrive dans le camps et aussitôt le second garde Alford Gorder lui pose pleins de questions...." - Une seconde, Monsieur Alford , je vais m'occuper de la jambe de Monsieur Thirev. Vous devriez laisser Monsieur Porridge, interroger le prisonnier, demandez d’ailleurs à Monsieur Porridge de poser cette question qui et ou trouver la Mangouste! On pourra aussi demain matin faire une battue, j’ai attaché et caché trois brigands on aura peut être la chance de les retrouver, de plus on peut encore récupérer des chevaux, je les ai tous lancé dans la nature. Tous ne reviendront pas dans leur écurie. Et puis j’aimerais bien dormir un peux. Vous me raconterez demain matin l’interrogatoire. " Notre homme, ayant dit cela, se dirige vers le premier garde, pour le soigner. Il voit dans un coin sombre le prisonnier contre une roue de wagon. chaque bras bien attacher à un rayon. Tel qu’il est là, il ne risque pas de se détacher. Notre homme regarde la plaie du à la flèche, elle est propre et l’os n’a pas été touché. Notre homme lave puis désinfecte la blessure. Il applique une pâte à base de propolis, cette substance antibiotique que l'on racle à l’intérieure des ruches de mouche à miel. Il fait un bandage serré. " - je regarderais se soir à l’étape si il n'y a pas de problème. Pour le moment elle est propre, Monsieur Thirev Nahok." Notre homme revient vers la cuisine, voit que le prisonnier est toujours à la même place, ils n'ont pas encore commencé l’interrogatoire. Tobold relance le feux, met du thé pour que les gents ai une boison chaude , pour qu'ils ne se déshydrate pas. Notre homme met à chauffer un restant de de haricot au lard, pour ceux qui comme lui on faim! Il temps temps de dormir. Il jette un denier regarde au camps, les passagers de la diligence on maintenant ouvert la porte et doivent dormir à droite, à gauche. Il voit Monsieur Alford faire une ronde, à l'autre bout du camps. Il aperçoit Monsieur Porridge seule s’avancer vers le prisonnier. Il est temps de fermer les yeux.....

Alford se contente acquiescer la tête aux paroles de Tobold, effectivement Thirev avait besoin de soins même si d'après ce qu'avait vu Alford la blessure n'était pas si grave, il fallait au moins la traiter pour éviter une éventuelle infection . Il ne trouva d'ailleurs rien à redire à la question que Tobold voulait que Porridge pense au bandit, après tout ils auraient bien les réponses bientôt à cela…

Néanmoins Alford pensa calmement que pour le cout cela voulait clairement dire quele cuisinier savait quelque chose que lui ignorait, il faudrait qu'il lui demande… Quoique cela avait un rapport avec les bandits. D'ailleurs Alford n'était pas mécontent de voir que Tobold n'avait pas chômé entre-temps, et s'était chargé de trois bandits. Alford se contenta donc calmement de laisser le cuisinier aller se reposer.

Puis il alla parler à Porridge, et dit ce que Tobold voulait qu'on pose comme questions au prisonnier, ceci fait Alford vit Porridge qui voulait y aller seul, et qui s'apprêtait à aller débuter l'interrogatoire de ce pas, le mercenaire pour aller se changer les idées à l'idée de ce qui allait se passer, décidé d'aller patrouiller un peu plus loin.

Dans tout les cas Alford commença à profiter du calme, et de la fraîcheur de la nuit à nouveau. Décidément cette histoire était étrange, un meurtre, puis une attaque de bandit… Bon rien ne disait que les deux étaient liés, mais Gorder commençait à se demander si ce voyage serait marqué par le sceau de la poisse car ça pourrait bien être le cas en faîte…

Néanmoins avant qu'il ne puisse poursuivre ses réflexions le mercenaire fut interrompu par un cri poussait visiblement par Porridge, le mercenaire qui craignait le pire accourra vers ce dernier pour tombé sur la bandit qui devait être initialement être interrogé, et qui avait tout à coup la gorge tranchée…

« Bon sang ! » Dit le mercenaire en examinant la blessure...

Puis il reprit calmement après quelques réflexion, et avec une pointe de colère.

« Malpeste ! Bon maintenant on peut-être sûr que l'un de nous dans ce convoi est un complice des bandits, peut-être le meurtrier de Dlobot ? Dans tout les cas on vient de perdre une source d'information précieuse... Diantre les choses se compliquent... »

Puis Alford en vînt à une conclusion, et dit calmement aux membres du convoi qui étaient venu se regrouper autour de la scène.

« Bon sang ! Que quelqu'un aille chercher l'un des bandits que Tobold est arrivé à ligoter ! » Sauf si ces derniers avaient eux aussi la carotide tranchait commençait à penser Alford avec un certain agacement.

Tobold dort depuis cinq minutes quand des cries et de l’animation le ramène sur Armanda. Il sort de son hamac sous la cuisine et il voit pratiquement tous le monde autour du prisonnier. Que ce passe t’il ? Il arrive en vitesse regarder ce qui ce passe et découvre l’affreux spectacle. La main de notre homme touche la peau du mort, chaud, le corps n’a pas eu le temps de refroidir, donc moins de quinze minutes. Qui a put faire cela ? Il est vrais qu’un tueur pouvait facilement se dissimulé parmi les ombres des Wagons…..Que lorsque il est revenu de son expédition, il avait remarqué que les feux n’étaient plus que braises n’éclairant plus grand-chose…..Mais il reste une chose à faire. De Mangroves lève sa main droite, et des petites flammèches apparaissent au bout de ses doigts, lui permet de pouvoir voir si il reste des traces exploitables. Il faut se rendre à l’évidence, il y a trop de monde dans cet endroit et tous indices si indices il y a, a été complètement et irrémédiablement…..piétinés..." - Par la tonsure congénital de Lorenz,..." jure notre homme. C'est a ce moment qu'un petit groupe revient de l'endroit ou la charrette finie de se consumer. Ils montrent à tous les bouts de garcettes, et notre homme comprend, que les brigands sont libres. Tobold se précipite et regardes les morceaux de garcettes...... " - Coupure...." Dit-il à haute voix. La garcette a été coupé, et les trois ont été coupés par quelqu'un qui devait être présent quand il en a parlé, mais qui a quitté le camp, Tobold regarde et compte les gents autours de lui....mais tous le monde est là...Et cela fait une petite heure qu'il est revenu.... Il reste une chance, il indique à Monsieur Porridge qu'il vat voir si il n'y a pas de danger autour du camp, ça c'est la version officiel, le véritable plan c'est de repérer des trace et là bingo!!! Il retrouve des traces de mocassins.. Les mêmes traces que lors de l’assassina de DloboT... qui font l'allée retour jusqu'au au camp de base des brigands. Il trouve une trace parfaite. Avec l'aide de sa dague en obsidienne De Mangroves découpe proprement la meute de terre qui porte la trace, dans l'intention dans faire un moulage......avec les moyen du bord.

Du coup on alla voir ce qui était advenu des trois bandits que Tobold avait ligoté, avec un peu de chance ces derniers seraient disponible pour l'interrogatoire ce qui ne serait totalement pas du luxe. Mais le mercenaire se dit qu'étrangement ce ne serait pas aussi simple, si celui qui avait tué ce bandit ci avait eu le temps d'agir il aurait peut-être eu le temps de…

Il vit avant de finir sa réflexion que les hommes revinrent les bras ballants pour le prévenir que les 3 bandits s'étaient échappés, visiblement on les avaient libérés comme il le craignait.

Les 3 bandits avaient été libérés ? Frichtre ! Pensa Alford avec colère, cela ruinait du coup tout les indices qu'ils étaient arrivés à obtenir, bon sang… Dans tout les cas maintenant on savait que le tueur devait être parmi-eux, et le bougre était malin ! Pensa le mercenaire… Du coup les choses se compliquaient…

Le mercenaire décida donc de fouiller le bandit, non pas pour le piller, mais pour voir s'il avait des affaires qui pourraient l'avancer. Mais non à part une bourse, et une dague le bougre ne portait rien de spécial.. Ah si ! L'homme avait un pendentif qui n'avait pas l'air enchanté, et dont le bijoux de médiocre qualité semblait avoir la forme d'une mangouste. Peut-être une objet personnel, ou un truc pour qu'ils se reconnaissant entre bandits ? Pensa Alford qui se rappelait avoir vu les autres bandits en porter d'autre, ce serait un indice même si bien maigre en y réfléchissant…

Alford va en parler avec Porridge, pour voir si l'on maintient, ou pas l'idée de la battue. Car sans doute que les bandits sont déjà loin, et pour faire une battue disons qu'il ne sont pas bien nombreux… Et cela serait laissé le convoi sans défense pendant ce temps, vraiment tout se complique, néanmoins si ce tueur est parmi eux, et aide les bandits il faut lui faire son compte avant qu'un événement dramatique ne se produise pour eux tous.

« Je propose que l'on vérifie déjà qui possède une dague en tout premier lieu, ou une arme qui aurait pu servir à cela dans ce convoi... » Cela permettrait au moins peut-être d'éliminer d’éventuels suspect, sauf si l'un des passagers avait soit disant « perdu sa dague » ce qui risquait forcément de compliquer les choses dans ce cas de figure…

Mais non, il apprit que la seule personne parmi tout ce monde qui ne possédait pas au moins une dague, ou un poignard c'était Nailyk qui préférait plutôt une sorte de gourdin, et encore ça ne l'avançait pas beaucoup car ce dernier s'il l'avait voulu aurait pu emprunter un couteau à la cuisine… La cuisine, Alford alla voir pendant que Tobold était ailleurs, il fouilla dans le wagon sur lequel le cuisinier s'exerçait, pour y trouver un couteau de cuisine ensanglanté, et visiblement il avait servit il y a pas longtemps... Peut-être une menace à l'égard de Tobold? Alford n'en savait fichtrement rien...

" - Non ce n'est pas du sang..J’ai oublié de nettoyer ce couteau." dit Tobold en riant au éclat mais de la gelée de Myrtille…. " - Vous pouvez goûter, c’est pas mauvais et même très bon Monsieur Alford ! Ce n’est pas tous! J’ai du travaille. Mais vous pouvez rester, j’ai trouvez des empreintes de mocassins qui sortent du camp puis qui y reviennent. J’ai prélève cette belle trace. " Il joint le geste à la parole et montre ce qu’il a trouvé. " - Je vais faire un moule en plâtre de cette trace pour la conservé. , je crois qu’il y a un fond de plâtre dans un coin de la cuisine pour réparer les joints des briques réfractaires, oui, voila." Notre homme sort une boite en bois et dedans protégé de la pluie et de l’humidité il y a une poudre blanche. De Mangrove en prélève un peut avec sa cuiller en bois. Il rajoute de l'eau, mélange et il dépose le la pâte sur la trace. " – Il ne reste plus que le plâtre durcisse, on pourra le manipuler et on pourra comparer avec les chaussures des gents. La preuve sera alors imparable, Bon il reste encore deux heures pour dormir je vous laisse continuer votre ronde Monsieur Alford. ."
Tobold va pouvoir enfin se reposer.....Il réfléchit à toute les possibilités des traces ? et si c’était un briguant qui avait pénétré dans le cercle? Il aurait du s’infiltre deux fois avec le premier crime. Sans se faire prendre et écouter les indications que donnait notre homme. Il devait être prêt pour écouter les explications, ou caché dans un wagon......??? Oui c'était possible. De Mangroves s’endore puis finie par ce réveiller difficilement, mais se remet au travail bien vite. Il y a de la route à faire.....Le second garde vient lui demander si le moule est utilisable.. Et notre homme lui annonce qu'il faut encore la journée pour que cela durcisse et soit solide....on verra cela se soir.

De la gelée de myrtille ! Pfff soit il était tellement monopolisée par ces histoires qu'il voyait du sang dans toutes les substances y ressemblant à peine, ou bien c'était la fatigue dû au fait qu'il n'avait pas dormir, après une journée de voyage, ou encore un mélange des deux… Dans tout les cas pensa t-il en poussant un soupir, cela valait peut-être mieux car sinon ça aurait voulu beaucoup dire.

Néanmoins bien qu'il ne fut pas du tout intéressé par le fait de goûter la gelée de myrtille, il l'était plutôt par les empreintes de mocassins qu'il regarda avec une certaine attention. C'était plutôt du joli effectivement !

« Vous avez bien fait mon ami, cela pourrait effectivement faire beaucoup avancer cette petite enquête, je vais d'ailleurs vérifier quelque chose vu que vous parlez de mocassins... »

Avant néanmoins de quitter la compagnie de Tobold, Gorder regarda ce que ce dernier faisait, et acheva de dire calmement.

« Je vais donc vérifier si quelqu'un a des mocassins, et si ce n'est pas le cas voir qui a des pieds qui pourraient correspondre à cette empreinte… Enfin je ferai ça demain matin, d'ici là passez une bonne nuit. »

D'abord avant d'aller se coucher il alla finir sa ronde puis se coucher quand elle fut terminée…

Le lendemain matin il vérifia donc avant le départ pour cette affaire, personne n'avait de mocassins ! Et visiblement il n'y avait que 5 personnes en tout qui avaient des pieds correspondants eux empreintes, Tobold, le second garde, les deux demoiselles du convoi, et Solata Latourte , ces cinq là avaient une taille de pied qui correspondaient a peu près à l'empreinte… Bon au moins ça faisait des potentiels suspect en moins pensa le mercenaire, il faudrait ensuite réfléchir au tout, il alla donc voir Tobold pour faire part à ce dernier de ses résultats avant le départ prochain. A ce qu'il avait compris le moule pour les empreintes ne serait sec que ce soir...

Mais d'abords allons vérifier que personne n'est venu casser le moule, on ne sait jamais...

Monsieur Porridge lance très vite le départ du convoie….. et bientôt alors que la nuit n’est pas tous a fait partie, le colonne s’élance vers le soleil levant. Il parait que ce soir on fait étape à coté d’une grosse ferme fortifié, qui est situé non loin d’une rivière. Comme cette région est faiblement peuplé le chef de la caravane veux absolument atteindre ce lieu avant la tombé de la nuit. L’étape sera longue. Notre homme à relance le feu et pour la journée : cela sera Fayot aux lards, qu’il met en route de thé. Si le temps n’est pas beau, il ne pleut pas.
Monsieur Porridge, a autorisé les deux gardes à monter les deux chevaux supplémentaires.
Le cheval de la carriole des brigands suit la caravane, et Monsieur Alford va le récupérer. Il l’attache à l’arrière de la cuisine. Mais c’est tous ce qu’il trouve le matin de cette triste histoire. L’astre du jour se lève, entres les collines noire couverte de bruyères. Un armée pourrait se caché qu’on ne la verrait pas, c’est la raison pour laquelle Monsieur Porridge autorise aux deux gardes de faire des incursions sur les sommets des mamelons. A une pause Tobold vérifie la blessure de Thirev Nahok, il la nettoie, applique son baume à base de Propolis, et refait un bandage propre… La blessure est saine et en voie de guérison. Tobold rajoute dans ses fayots, des carottes sauvages, une courge, quelques myrtilles, de l’eau, du vieux fromage dure en petit morceau, un peu de ce qu’il trouve pour varier un peux ce menue. Et c’est souvent que des personnes viennent à ses cotés pour boire du thé, ou manger une ration de Fayot au lard. Monsieur Alfort passe le voir, il a vu la mer au loin, loin au sud, Le soldat annonce avoir vue le triangle blanc d'une voile latine navigant sur la mer..... On devrait être à Lyssa dans dix jours.... C'est vrai que l'on gagnerait un temps fou si ou pouvait aller à la voile vers la vagabonde, mais un tronçon de la Whylorel ne permet pas la remonter du fleuve.....

Une ferme fortifiée, voilà bien une bonne idée pour une halte. Sûr qu'avec l'attaque de la nuit derrière il valait mieux arrêter de dormir à la belle étoile. Il fallait maintenant veiller au grain, après si l'assassin était un membre du convoi la ferme ne les protégeraient pas de cela, mais au moins ils ne se feraient pas à nouveau attaquer par des bandits. Sauf si ces dernier bien entendu étaient sérieusement suicidaire.

Dans tout les cas pour le moment la journée se déroulait plutôt bien… Alford avait pu maintenant profiter de l'un des deux chevaux qu'ils étaient arrivés à acquérir grâce à Tobold. S'était assez sympathique sachant qu'au moins il aurait ainsi une plus grande liberté d'action comme cela. D'ailleurs cela permit de rapidement vérifier de temps en temps si il y avait une éventuelle embuscade, on sait jamais avec ces routes loins des grandes cités. Les patrouilles ont plus se font rare avec la guerre, les troupes sont surtout monopolisés pour la guerre contre les vampire ce qui est bien normal, mais dangereux pour les voyageur…

Dans tout les cas par la suite il alla faire ses observations à Tobold, et Porridge, les bateaux étaient en vue sur le fleuve non loin, le mercenaire qui n'en avait quasiment jamais vu de toute sa vie était encore assez impressionné par ce genre de choses. Il reste qu'il ne devaient pas être trop loin de Lyssa ce qui était bien car l'hiver était déjà là. L'hiver rude de l'Ouest, il n'y avait pas de neige, mais le froid sec se faisait présent, et ne manquait pas de faire frisonner lorsqu'il y avait du vent, et cela empirerait au fur, et à mesure que l'on se rapprocherait de Lyssa…

Mais la journée finit pas bien se passer, l'on arriva après une journée de marche forcée presque à arrivé à la fameuse ferme fortifiée. Si elle était fortifiée c'est qu'il devait y avoir une raison pensa Alford, sans doute que le propriétaire de et endroit devait souvent accueillir les voyageurs, et aussi que ce n'était pas du tout une région sûr, m'enfin dans tout les c'était sans doute plus sécuritaire pour le convoi que le couvert de la forêt.

Donc on arriva à la fameuse ferme, tout le monde se prépara, Alford décida d'aller faire une ronde pour voir si tout allait aux alentours de la ferme… on ne savait jamais après tout. C'est alors qu'il tomba pendant sa patrouille sur une scène incongrue.

« Euh mademoiselle Mathyldaën Eonic. Que faîtes vous ici ? » Dit-il en voyant cette dernière, à l'égard du campement, et qui semblait près d'un buisson, et assez occupé avec… Euh ouais ce n'était pas ses affaires pensa Alford en s'éloignant en rougissant...

" - Et Bien pourquoi il est parti si vite Monsieur Alfort ? vous comprenez pourquoi vous Mademoiselle Mathyldaën???? "

La ferme fortifier est composé d'un corps principale de trois étages compris entre une petite tour et une tour beaucoup plus grosse et haute,accolé à une autre tour, le long de la rivière. Une porte munis d'une herse permet le passage de charrette. Il n'y a pas de fenêtres seulement des meurtrières. Le rez de chaussé est composé de l’étable et de l'écurie, fermé de lourde porte. Le centre de la ferme est composé de la cour et de mur avec quelques hangars. L’ensemble est massif et fort laid, mais est fait pour être défensif et efficace. Il y a en tous avec les vieux et les enfants une trentaine de personne dans cette bâtisse. A coté de la ferme se trouve un pont à octroi. Il cultive principalement la vigne. De Mangroves échange un sac de farine de blés et un sac de haricots contre des légumes frais, du vin et des œufs. ce soir il fera un une omelette au lard. L’échange à lieu à la porte, les habitants de la ferme refusant la circulation des personnes de la caravane. Porridge a fait positionner la caravane en demi cercle devant la porte, comme une barbacane. La nuit se passe tranquillement et le lendemain, le départ se fait calmement, il faut passer le pont, un véhicule à la fois en acquittant le péage que réclame la ferme. C'est un pont en bois étroit sur le quel manque une partie du tablier, que les fermiers on rajouter une fois les sous dans leur poche. Les planches étant dans les hangars dans la cour. Porridge leur explique que la région est marécageuse, que de l'autre coté il y a un bon chemin, et que si il ne passait pas part la faudrait la contourner en perdant trois jours. Il faut deux heures pour traverser l'ouvre d'art. Puis la caravane part à travers des marais, sur une route sur élevé. Le pont une fois franchit, les fermiers démontent le tablier.

Eh bien il devait avouer qu'il fallait s'incliner devant les talents de séducteur de Tobold, ce dernier arrivait à emballer à son âge ! Alford ne pouvait pas se vanter d'autant de succès pour sa part… M'enfin à la limite ce ne sont pas ses affaires…

Il se demandait décidément si c'était vraiment une ferme, où plutôt une forteresse que le lieu où ils faisaient halte pour cette nuit. Si toutes les fermes ressemblaient à cela disons que l'efficacité des attaques de bandits, et de vampires serait d'un coup considérablement amoindries.

Néanmoins le fait qu'on ne leurs permettent pas de dormir à l'intérieur n'était pas forcément des plus agréables, après il y avait pire, au moins ils pouvaient se reposer juste à côté ce qui permettait tout de même une assez grande sécurité… Aucune bandit ne serait assez fou après tout pour attaquer ce genre d'endroit, même une bande bien équipée car les pertes seraient bien au dessus des potentiels gains…

Et c'est grâce à cela d'ailleurs qu'ils passèrent une nui tassez agréable à vrai dire, Alford lui même avait pu ainsi rattraper le manque de sommeil dû aux événements de la nuit précédente. Le lendemain matin ils passèrent le pont sans problème après s'être acquitté un petit paiement. Ce passage par le pont permettra au moins de gagner un certain temps avec un peu d'effort…

La route continua donc calmement dans les terres marécageuses… Que de joie ! Les insectes, le froid, tout est fait pour le confort des voyageurs visiblement. Gorder se disait qu'ils n'étaient pas du tout bien loties ici, m'enfin au moins il éviteraient de s'attarder longtemps en plein hiver…

Puis l'une des voyageurs, visiblement la dame avec laquelle Tobold ne traînait pas hier se plaignait d'avoir mal à la tête, de la douleur dans les muscles, et elle s'était même mise à vomir… Houlà… Alford regarda, elle semblait avoir la fièvre…

« C'est la paludisme… Quelqu'un aurait pas une potion de guérison des maladies par hasard ? » Demanda t-il calmement aux membres du convoi qui en avaient peut-être, sinon il faudrait voir si l'on pouvait en acquérir une assez vite...

Il alla d'ailleurs voir si à part les piqûres de moustiques d'autres membre du convoi avait le même genre de problème que madame Leiëllires, décidément la journée commençait très bien...

A la pose le second garde demande à … au hasard à Tobold d’aller voir Madame Leiëllires Riwoile, la veuve du Grand Général Riwoile, la vielle rombière. La Dame refuse que notre homme l’ausculte, mais, il la voit de près, elle n’a pas de fièvre, de tremblements intermittents, elle est bien en chaire avec un Léger embonpoint, elle ne fait pas de convulsion, elle n’a aucun signe clinique de paludisme, mais son vieux Maître Katfaïel lui disait toujours de recherche peut être une autre cause…d’analysé les signes cliniques, en regardant la vielle rombière si on fait abstraction des vêtements de deuil, plutôt lâche, et du fond de teint blafard qui fait que…en tenant compte des vomissements, et d’un état de lassitude du à la fatigue cela veut dire, oui donc !…..Quand le Vieux revient, le seconde garde lui pose aussitôt la question sil la Dame est malade….Notre homme lui répond, " - Non Monsieur Alford, Madame Riwoile, n’est pas du tout malade !O n ne peut pas appeler cela une maladie." Il retourne aussitôt à sa cuisine, laissant le garde avec des yeux ronds. Dommage qu'on ne soit pas dans une grande ville pense De Mangroves, j’aurai bien aimé avoir des renseignements, peut être à Lyssa! Mais là si il commence à poser des questions, il y a trop peut de personnes pour que cela arrive très vite à l'assassin. Dans la tête de notre homme, les pièces du puzzle commence à s’emboîter..... Il lui manque des éléments, et surtout pas de preuve tangible......
La caravane repart sur le chemin digue. Le vent du sud leur apporte l’aire salé du large. Les marais sont immense et ils traversent des zones désolée ou on contemple des joncs à pertes de vue il y a aussi des sites boisées, de peupliers, signe qu'il y a des gents qui vivent dans la régions. Dans un tournant il voie que Monsieur Solata Latourte et assis avec l’homme qui d’après les ragots allait acheter un bateau à Lyssa, ce brave homme jusque là très discret tiens en ses bras, l’arbalète de Monsieur Mallaw Nailyk, le conducteur de la diligence.

Si ce n'était pas le paludisme c'était quoi alors ? Se demanda intérieurement Alford qui se demandait encore dans quoi ils étaient embarqués, m'enfin si le cuisinier s'y connaissait dans ce domaine autant le laisser faire si possible, après tout lui-même n'était pas un guérisseur… Enfin dans tout les cas Alford se dit que ce n'était plus son affaire de toute manière il fallait continuer à avancer pensa t-il en repoussant de quelques mouvement les moustiques autour de lui, il n'avait aucune envie plus qu'un autre membre du convoi de s'attarder ici…

Dans tout le cas le voyage se poursuit, plus vite l'on sera sortit d'ici après tout, mieux l'on se portera, et pas qu'un peu. Décidément c'était peut-être plus rapide, mais aussi bien plus enquiquinant, comme quoi l'on ne peut pas tout avoir dans la vie, en y réfléchissant aucun bandit ne les attaqueraient ici sans doute, les bandits ne voulaient pas généralement attraper le malaria juste pour piller quelques convoi… Enfin malaria, ou pas des fois la misère poussaient certains hommes tellement à bout qu'ils étaient prêt à tout...

Dans tout les cas il gardait son arbalète en main, plus se rassurer lui-même, et rassurer les passager du convoi qu'autre chose, l'arme était déchargée, mais il ne lui faudrait qu'une quinzaine de seconde pour la recharger, et tirer. Ouais en somme il fallait espérer qu'ils ne subissent pas une attaque éclair, l'arbalète est plus une arme de défense après tout que d'attaque, par contre il est dur de rater sa cible avec...

Puis il vit par la suite une scène assez étrange lui aussi, l'un des passager de la caravane avait dans ses mains une arbalète qui est censée appartenir à l'un des conducteurs de la caravane ce qui est fort suspect, Alford par sécurité recharga mine de rien son arbalète en faisant attention de ne pas être vu puis attendit calmement en gardant un œil discret sur cet homme car on ne savait jamais. Il tâchait néanmoins de continuer à surveiller les alentours en même temps...

Quoique un problème attira son attention immédiate, ailleurs l'un des cheval derrière lui hennit lorsqu'un piège à loup abandonné que personne n'avait vu se referma sur sa patte, le mercenaire alla voir ce qu'il pourrait faire car sinon cela risquait de bien ralentir le convoi. Avec de la chance le piège à ours n'aurait pas trop gravement blesser la patte et ils pourraient vite repartir. Néanmoins il gardait en main son arbalète on savait jamais, et puis Thirev aussi semblait sur le qui vive du coup...

Il se passe quelque chose, dans ce huis clos en pleine nature. Tobold conduit la cuisine que d’un œil, avec l’autre il regarde, pour pas changer, les fayots aux lards, en pensant à remettre un peux d’eau de temps en temps et à remuer…….Qui est et que cherche l’assassin dans les caisses ? Qu’elle était le but de l’attaque des brigands ? Qui est la Mangouste ? L’état de Madame Leiëllires Riwoile fait il partie des paramètres de cette histoire ? Encore beaucoup de question. Tobold sait ou ce trouve une partie des réponses. ......... Le terrain autour se transforme et devient bientôt herbeux… Des hautes herbes, une sorte de savane avec un arbuste maigrichon penché de temps en temps, à cause du vent, qui vient de la mer. La route serpente entre des dunes de sables.
La caravane progresse rapidement dans cette région semi déserte, il apprend que le soir ils seront à un embranchement de chemin ou ce trouve une auberge. Il pourra alors acheter de la viande, car dans ce secteur il y a quelques fermes d’élevages extensif de vaches, et de grand troupeaux sont amener par ce même chemin de temps en temps vers Aldaria, pour la nourrir.
La nuit va bientôt tombé quand ils débouchent au rond point. La caravane se forme en cercle. Il y a une petite auberge, au doux nom de « La lande Fleurie », on peut y manger, dormir et se laver avec de l’eau chaude. Ce que font la plus parts des gents. Rare sont les personnes qui viennent manger le plat du jour de la caravane. Des fermiers arrivent avec un veau, pour quatre pièces d’or, six abattage et découpage comprit. De Mangroves a apprit par son vieux Maitre Katfaïel à tuer et prélever les morceaux de viandes sur des animaux lors de chasse. Aussitôt l’achat effectuer notre homme se met au travail. Il exécute l’animal, garde le sang pour faire du boudin, et se met a découper à l’aide de sa dague en obsidienne de grandes portions de viande, nettoie les boyaux, et garde le maximum de chose, comme la peau qu’il tannera et revendra plus tard….Il finit son travail tard le soir quand il remarque une bagarre à la sortie de l’auberge. Monsieur Cavendish Porridge est en lutte avec Monsieur Solata Latourte. Notre homme voit les gardes les séparer, que ce passe t’il donc ?

Finalement comme il l'avait pensé au final le problème avec le cheval n'était pas du tout grave, le piège à loup était mal réglé, il n'aurait même pas pu arracher la patte d'un chien, pour le coup le convoi avait eu de la chance car si ça avait été un piège à ours le cheval n'aurait même plus de jarret. Enfin dans tout les cas autant en profiter pour enfin en finir avec ces satanés marécages, mais il continuait ce gars-là avec son arbalète ! Pensa Alford qui le regarda par derrière de manière inquisitrice, c'était louche, très louche que cela… M'enfin pour le moment on avait d'autre préoccupation, mais néanmoins le mercenaire continuerait à garder un œil sur ce gars-là, car cette histoire puait un peu pour le coup.

Dans tout les cas il ne serait pas contre de faire un petit somme à l'auberge pensa t-il, car même si son armure protégeait la plupart de son corps des piqûres de moustique il reste que tout ceci était salement inconfortable, un bon somme dans un lit d'auberge lui ferait du bien, quoique… S'il dormait dans un lit, l'assassin en profiterait peut-être pour frapper à nouveau ? Il n'en savait rien, mais tout ceci était salement préoccupant.

Finalement le convoi arriva à cette auberge, et Alford contrairement à la plupart des gens de même que Thirev décida de faire la garde pour cette fois-ci . Après tout on sait jamais, finalement au bout d'un peu de temps ils décidèrnt de se relayer, Thirev va manger à l'auberge puis il reviendra prendre le tour de garde d'Alford qui ira manger à son tour, mais on dirait qu'au final ils n'ont même pas eu le temps de faire ainsi que deux bougres se mettent déjà à se bagarrer…

Thirev, et Alford surprennent Porridge, et Solata qui sont en pleine bagarre, le mercenaire voit que Porridge semble dominer au début jusqu'à ce que Solata sorte un gourdin, et donne un coup sur le tête de Porridge qui étourdit ce dernier… Les gardes se précipitent pour mettre fin au combat, Thirev écarte Porridge de la mêlée pendant qu'Alford attrape Solata par les bras pour le maîtriser, le bougre remue, mais le mercenaire tiens bon. Alford voit du coin de l'oeil Tobold.

« Messire Tobold ! Vite ! Aidez moi à lui mettre des menottes ! Ce bougre se débat comme un jeune vampire ! » Tout les gens alentours accouraient pour voir la scène, Solata continuait à se débattre avec rage, Alford le plaque contre un arbre pour le calmer, et laisser de la marge à quelqu'un pour lui enfiler des menottes.

Tobold a dans les mains son pot, avec le plan de citronnelle, qui lui permet d’éloigner les moustiques et de ne pas avoir de soucis avec ce petit insecte. Il le pose délicatement cette précieuse plante et se dirige vers le lieu de la bagarre.....Monsieur Porridge utilise ses bagues comme coup de poing Armandéen et fait fort mal à la mâchoire de Monsieur Solata, qui pour ce défendre utilise une matraque et parviens à frapper son adversaire à la tête..... " - cela t'apprendra Sifak.." dit le voyageur de la diligence....Déjà le second garde le maîtrise, le force à lâcher l'arme contondante, pendant que le premier garde retient le chef de la caravane.
Monsieur Alford demande de l'aide à De Mangroves qui arrive sur ses entrefaites.....mais les choses semble se calmer et il n'est plus besoin de garder les deux hommes qui partent chacun de leurs cotés. " - Bientôt je te ruinerais.." bougonne Monsieur Solata, en se massant la mâchoire....... Pendant que Monsieur Porridge rentre dans l’auberge…….
Le calme revient dans le camp. Monieur, Mallaw Nailyk, Mademoiselle Mathyldaën Eonic et Nikkadla Sorrovij, qui était sortis de l’auberge retourne à l’intérieur. Notre homme finit d'arroser sa plante contre les moustiques, ranger son stock, relance un petit feu, prépare du thé pour la nuit avec un peut de fayot aux lards si quelqu’un par hasard à toute fin. Il est temps de dormir. Peut de voyageur dorme à la caravane, de plus le brouillard se lève…Notre homme voit Monsieur Solata dormir dans la diligence, et la veuve aller dormir à l’auberge…… Les gardes et les conducteurs des wagons restent au centre du cercle en alimentant un feu qui illumine tous le camp. La nuit est calme. Tobold dort du sommeille du juste, les gardes se relayent toute la nuit, tous est calme. Avant que le soleil ne décide à penser à illuminer Armanda , Tobold se réveille et commence à préparer sa journée…..Il distingue dans la brume un garde faisant sa ronde et le conducteur de la diligence sortir de l’auberge, arrive pour s’occuper de son véhicule…. Monieur, Mallaw se met à hurler et pour cause, en arrivant à la diligence, a travers la porte que vient d’ouvrir le conducteur, il distingue à l’intérieur, le corps de Monsieur Solata, légèrement mort la gorge proprement ouverte. Le second garde Monsieur Alford arrivant à son tour.......

Sérieusement Alford commença à se demander si l'assassin n'était pas Solata, et si ce dernier n'avait pas une dent contre Porridge ce qui était visiblement le cas d'ailleurs. A ce qu'il entendait visiblement l'un voulait ruiner l'autre, sans doute qu'il y avait un litige tenace entre les deux hommes, dans tout les cas voilà un bon moyen de pourrir l'ambiance de l'expédition pensa le mercenaire assez furieux. Et si Solata n'était pas l'assassin ce qui était probable, même si ce qu'il venait de faire faisait de lui le principal suspect il restait que cette petite inimité entre lui, et Porridge n'allait aucunement faciliter la vie à qui que ce soit dans le convoi, bien au contraire.

Bon au final le plus urgent est fait, la bagarre est stoppée sans trop de blessures c'est déjà ça, et Porridge sera sans doute en état pour le départ de demain ce qui est très bien car Gorder aurait moyennement aimé que le convoi reste immobile car le chef ce serait fait blessé suite à une agression. L'on retourne ensuite veiller sur le camp, l'on fait un feu pour se reposer, on mange, on boit un peu. En résumé les trucs habituels maintenant que le calme est revenu, en particuliers maintenant Alford garde un œil sur Solata on ne sait jamais, ce dernier lui a l'air très louche…

Le lendemain matin après une nuit de sommeil qui somme toute c'est plutôt bien déroulée, Alford prend le tour de garde matinal, et commence sa patrouille. Décidément il est en forme pour une nouvelle journée de voyage, rien de mieux après tout qu'une petite nuit à la belle étoile pour se requinquer après tout. La patrouille disons se passa assez bien jusqu’à ce que tout le monde entende les cris de Mallaw.

Alford accourra donc pour tomber sur une scène assez déroutante. Solata est mort… Bon le premier suspect de l'affaire est mort, soit ce n'est pas lui l'assassin, et il a été tué par ce dernier, soit l'assassin vient d'être tué, mais par qui ?

« Bon du coup l'un des cinq suspect de l'affaire vient d'y passer… Il en reste 4 du coup… Vous Tobold, deux femme, et un garde, on peut garder les dexu femmes je pense… Sauf si messire Porridge aurait eu quelques envies vengeresse... » Réfléchit calmement Alford en regardant le cadavre ensanglanté.

Bon sang j'ai l'impression que ça concerne cette foutue histoire de bateau d'une certaine façon, ou bien un compte que des membres du convoi ont à régler entre-eux, et vous? Conclut-il avec réflexion. Au moins l'enquête avançait à sa façon...

Monsieur Cavendish Porridge le chef de la Caravane sur son cheval Remmus arrive et ordonne d’établir au plus vite un bûcher funéraire….Établir un bucher dans une zone ou le bois est rare semble difficile, mais pour pas cher l’auberge fournit de la tourbe sèche…..cette matière est un piètre matériau pour brûler, mais il convient à peut prêt. Il existe un petit terrain a cent mètres de l’auberge ou on établit à la hâte le bûcher….. Tobold encore une fois vas transporter un corps vers un bûcher en quelque jours. Des traces autour de la diligence il y en a des dizaines, mais rien d’exploitable. Avec l’aide de Mallaw Nailyk il transporte le corps sur la charrette.et commence à le nettoyer, a l’arranger. La blessure est net. Monsieur Solata Latourte ne s’ait rendu compte de rien et est mort pendant son sommeil, c’est à se moment que notre homme pense à quelque chose,…… Prétextant un besoin pressant il quitte le camp et commence à faire le tour de la caravane……notre homme remarque qu’une personne a du contourner la caravane, il n’y a que des trace partiels, et cela mène à l’auberge…. Il finit par trouver une trace avec une marque de couture et sort le moulage de sa gibecière la marque partielle correspond. L’assassin a agit beaucoup plus prudemment. Notre homme prélève la trace. Il en fera un moulage plus tard. Il revient au corps. Il va chercher la veste et les botes de Monsieur Solata, dans la diligence. C’est à ce moment qu’il remarque un papier coincé sous la banquette, c’est en faite une carte sommaire mais quesque cela veux dire ?


Monsieur Alford arrive, pour prévenir que le bûcher est prêt et qu’il faut y aller. Notre homme montre la carte au garde et explique ce qu’il a trouvé. De Mangroves montre même la motte. Le temps presse. Bientôt le corps arrive sur la charrette pour la dernière cérémonie de Monsieur Solata Latourte.

Finalement avant qu'on n'ait fouillé le prisonnier pour voir s'il avait quelque chose d'intéressant sur lui pour l'enquête, il faut déjà aller établir un bûcher funéraire pour Solata . Alford se dit qu'au final il n'aurait sans doute rien trouvé, mais le fait qu'on fasse brûler le mort aussi vite est tout de même un tantinet suspect… Après c'est sans doute au moins en l'honneur du mort, mais l'on avait même pas eu le temps de faire des fouilles plus complètes, et puis ce pauvre bougre est mort si peu de temps après la bagarre avec Porridge, il reste que c'est assez suspect. Oui toute cette histoire était louche, vraiment très louche.

Dans tout les cas le bûcher se mit vite en place, ce n'était pas l'idéal, mais la crémation pourrait se faire sans aucun souci à vrai dire… Décidément les morts se multiplient ces temps-ci, il se demandait bien qui serait la prochaine victime après Solata si l'assassin n'était pas stoppé dans ses forfaits. Enfin dans tout les cas il fallait d'abord procéder à la cérémonie, où se trouvait Tobold d'ailleurs ? Pensa le mercenaire, alors que tout était prêt pour le feu funéraire. Dans tout les cas il part lui-même à la rechercher de Tobold pour trouver ce dernier en pleine affaire dans la diligence, et non en train de se soulager dans un buisson.

« Qu'est-ce que c'est que cela ? » Dit calmement Gorder en regardant ce que lui montra Tobold. Une motte, puis en entendant l'explication de Tobold, et en voyant la garde que ce dernier lui tendait. « A quoi diable cette carte corre… Est-ce que ce ne serait pas la tracé de routes, ou de fleuves ? » Dit-il en regardant cette dernière, à vrai dire dur de savoir si c'était bien ça car c'était bien peu explicatif comme dessin… « Et ce moulage… » Puis Alford déduit calmement. "Bon sang cela voudrais sans doute dire qu'il y a quelque chose de prévu, peut-être que ce sont les bandits, Solata était sans doute de mèche avec eux, et sur cette carte il est indiqué à quel moment les bandits devaient revenir, où bien autre chose... "

Alford se retourne en entendant qu'on les appelle assez vite, sans doute que leurs absences est gênante.

"Dans tout les cas si vous avez quelque chose en tête il faut faire vite..." Acheva t-il calmement. Après tout on n'allait pas les attendre éternellement.

Notre homme regarde la carte, " - oui peut être… des villes, des fleuves , des chemins, mais de quels continuant de quels régions de quel endroits……..Vous avez raison Monsieur Alford il faut y aller……"
La cérémonie est rapide quelque mots banal du chef de la caravane se terminant avec par un départ dans une demi heure. Notre homme revient à la caravane avec Monsieur Mallaw Nailyk, qui raconte la soiré dans l’auberge… un détaille retient l’attention de Tobold Monsieur Cavendish Porridge et monter dans sa chambre avec Mademoiselle Mathyldaën Eonic toute la nuit….Il aurait donc un alibi! Si la plus pars des personnes sont resté au chaud dans la pièce commune, à dormir sur les table ou certain dessous…il y a Madame Leiëllires Riwoile qui a prit une chambre, celle du fond de la salle. Elle n’est pas sortie de la nuit, de sa chambre, Monsieur Mallaw en est sur. La porte grince et l’aurait réveillé. Tobold est prêt rapidement et va voir si l’aubergiste veux faire des échanges de nourritures ou si il peut acheter quelques victuals……. Notre homme parvient à échanger des œufs et du lard contre des choux….. Aujourd’hui choux au lard pour changer….Il va ouvrir la porte du fond qui grince affreusement et regarde la chambre sombre à cause du volet fermé, un lit une armoire, une table, une chaise, un pot de chambre. Tobold sort de l’auberge et en fait le tour. Pas de trace vraiment intéressante autour mais notre homme regarde les gonds d’un volet, ils sont huilés……..
Il est temps de rentré et la caravane part bientôt, direction Lyssa, qu'ils atteindrons dans quatre jours. Ils passent devant le bucher, qui finit de ce commsumerr et ils prennent résolument la route l’Ouest…. Tobold prépare son choux au Lard.......
- 5 gros choux
- 18 oignons
- 20000 g de lard salé
- 1000 cl de vin blanc
- 15 carottes
- des clous de girofle d’Aldaria
- 5 céleri

Préparation de la recette :

1) Dessaler le lard en le coupant en morceaux et en le laissant dans l'eau environ 1/2 heure.
2) Couper les chou en 4, enlever le trognon et blanchissez-le (20 mn dans une grande casserole d'eau bouillante).
3) Pendant ce temps là, il faut mettre un gros morceau de beurre dans la marmite pour faire revenir les morceaux de lard + les oignons coupés en deux et piqués de 3/4 clous de girofle d’Aldaria chacun.
4) Rajouter les carottes et le céleri, puis le chou, le tout arrosé de vin blanc.
5) Versé 1/2 l de d’aux.
6) laisser glouglouter 1/4 heure puis rajouter le reste du vin et de nouveau un bon morceau de beurre.
7) laisser cuire environ 3 h (en tout) dans la marmite à moitié couverte.

A manger avec un verre de rouge……

Au final cette carte même si elle n'était pas forcément très explicative à elle seule au premier abord semblait au moins faire avancer les réflexions d'un certain côté… Oui maintenant l'affaire prenait une tournure légèrement différente pour le mercenaire qui n'était pas mécontent d'être moins dans le brouillard qu'avant à ce niveau-là...

Alford trouvait cela fort louche, mais au vu de la carte Alford en déduit que cette histoire avec la mangouste atteindrait son terme à Lyssa, si cela se trouve Solata avait un rendez-vous avec elle à Lyssa, mais comme ce dernier s'est fait avoir il est devenu un élément gênant donc à éliminer. Ou bien c'était Porridge, où un autre membre du convoi qui était l'assassin qui aurait un rendez-vous à Lyssa, et dans ce cas-là… Eh bien Solata était innocent, et sans doute un bouc émissaire, on le fait passer pour l'assassin, on le tue, et ensuite peut-être que l'on essaye de mettre son meurtre sur le dos de Porridge ? C'était très malin, c'était peut-être pas cela, mais Alford commençait à déjà y voir un tantinet plus clair, et ce n'était pas un mal surtout que l'on arrivait à Lyssa seulement dans quatre jour, si il en croyait ses conclusion cette affaire trouverait son terme à Lyssa dans tout les cas…

Dans tout les cas l'on du vite revenir à la cérémonie, cette dernière se passa plutôt rapidement pour ne pas dire qu'elle était expéditive puis l'on annonca peu après le départ. Avant cela Alford alla poser quelques questions, si ce n'est pas Porridge car ce dernier aurait peut-être était un simple bouc-émissaire, alors qui ? Eh bien disons qu'il n'y avait pas grand-chose pour aider, beaucoup avaient un alibis, les seuls personnes qu'il pouvait soupçonner c'était celles qui ne se trouvaient pas dans le seule commune, deux femmes, Mallaw, et Porridge… Décidément ! Les femmes ! Déjà que leurs empreintes étaient bonne par rapport au moule ! Oui c'était peut-être l'une des deux femmes… La veuve du général ? Ou la danseuse de froufrou ? Rien n'était moins sûr pour le moment, mais Alford du coup avait deux suspects pour cette histoire, les deux femmes, il faudrait qu'il garde un œil sur elle…

Dans tout les cas le départ prochain est bientôt annoncé pour le convoi de voyageur. L'on repart avec une humeur assez sombre, Alford a maintenant quelques idées en tête pour l'éventuel coupable… Il profite d'ailleurs d'une halte providentielle en cours de chemin pour fouiller distraitement la diligence des femmes, histoire de voir s'il pouvait trouver quelques chose d'intéressant.

Quelque chose ne collais pas dans la carte, Tobold ne savait pas quoi, son vieux Maître Katfaïel leur avait donné de courts de géographie, et ils avaient du apprendre par cœur à dessiner des cartes d'Armanda sur le sable, notre homme ne voyait pas à quoi pouvait correspondre ce dessin, et puis il y avait se nom étrange qu’avait affublé Monsieur Solata Latourte avant de mourir à Monsieur Cavendish Porridge. Encore des questions sans réponses qui s'ajoute au autres. le chemin ce faisait maintenant plus facile, et ils trouvent des hameaux. La région ce fait plus fertile. Ils cultivent le blé noir et les choux fleures. Ils longent la mer, qu'ils aperçoivent parfois au loin c'est dans cette endroit que notre homme a abordé Armanda après son naufrage. Il est remonter très vite en quelques jours vers la Wylorel. Arriver sur le grand fleuve, il a prix une gabarre, ce petit bateau, a fond plat, seule apte à la navigation très difficile sur ce fleuve capricieux, et ses bancs de sable mobile, il a atteint en trois jour Aldaria. Tobold a beau rassembler les éléments du puzzle ils ne s’emboîtent pas. La caravane atteint en fin d’après midi, la clairière ou ils vont passer la nuit. Apres avoir formé le cercle chacun vaque à ses occupations. Tobold prépare ses fayots aux lards de grandes réputations, puis une fois les gents rassasier, il range la cuisine et va dormir, il remarque Monsieur Alford faire ses rondes, c'est lui qui débute les gardes de la nuit. Il y a un grand feu au centre du cercle qui inonde de lumière la caravane, même que c'est le chef du convois qui à mit la main à la patte. Puis le camps se calme....... Tobold dort quand soudain un cri déchire la nuit, " - HIIIIIIIIIIIIiiiiii" La voix d'Alfort, c'est la voix de Monsieur Alfort.... Notre homme ce lève et aperçoit un corps, c'est celui du deuxième garde,.... qui..... qui se relève, se tenant la tête, De Mangroves ramasse le casque du soldat avec une belle éraflure de carreau d’arbalète..... Monsieur Alfort s'en sort un peux sonné.

Au final sa petite fouille n'a rien donné de particulièrement intéressant à vrai dire… Enfin à bien y réfléchir ce n'est pas vraiment de plus étonnant, si l'une des deux femmes était l'assassin elle n'aurait sans doute pas caché des élements compromettants ici cela aurait été bien trop facile de la démasquer, dommage…. Néanmoins il n'abandonna pas cette idée qui lui effleurait l'esprit. Alford ressortit donc de ce wagon ci, et retourna faire le garde après tout la journée n'était pas encore terminée, et il restait décidément du chemin à faire avant que la journée n'atteigne son terme définitif.

Et cela arriva bien plus vite qu'on aurait pu le penser aux premiers abord, la garde du soir bien entendu échue en premier lieu à Alford après le repas. Ce dernier se contenta de prendre une lanterne avec lui, et commença son premier tour du camp, arbalète chargée en main car on ne savait jamais, il pouvait facilement y avoir une mauvaise surprise qui rôde, le désavantage étant qu'il faudrait penser à enlever le carreau, et désarmée l'arme après le tour de garde pour éviter d'abîmer davantage le mécanisme, et la corde de l'arc que ce qu'il est réellement nécessaire, après il doutait que des bandits attaquent à nouveau le convoi après tout.

Et il avait raison, ce n'était pas des bandits… Alford entendit un cliquetis, et le bruit que fait une arbalète lorsque la corde projette le carreaux après l'activation du mécanisme. Alford d'instinct tourna la tête tout en tentant de se jeter à plat ventre, les réflexes guerriers s'activent. Sans doute que cela lui a sauvé la vie car son casque se retrouve projetté un demi mètre plus loin avec une belle éraflure. Alford tente de voir qui a fait cela, mais n'aperçoit personne. A part Tobold qui visiblement a accouru à cause du bruit, le mercenaire frappe le sol, et demande à Tobold immédiatement après s'être relevé.

« Bon sang ! Réveillez tout le monde messire Tobold, pendant que je rassemble en rang les deux femmes du convoi, et les heureux possesseurs d'une arbalète ! Pendant ce temps on va organiser une petite fouille rapide du convoi . Si on fait vite on va l'attraper ce saligaud foi d'Alford. » Dit avec une certaine hardiesse le mercenaire, mais tout d'abord il alla jeter un rapide coup d’œil à l'endroit d'où semblait lui être venu le tir, non pas sans une certaine prudence cette fois-ci. Dans tout les cas il savait maintenant qu'il était sans aucun doute la cible de quelqu'un, si ce n'est l'assassin.

Notre homme lève le bras et aux bouts de ses doigts appariait des flammèches. Il ramasse et tâte le casque, il aperçoit le carreau dans la terre. Il regarde la tête du deuxième garde. " - Vous n'avez pas de blessure une chance, vous en serez quitte pour avoir un sérieux mal de crane Monsieur Alford. Si vous avez mal je vous donnerez de la sauge réduit en poudre, cela vous calmer. Vous avez une idée d'ou venait le carreau ? par là?" Sans écouter ce que dis le deuxième garde, Tobold l’entraîne vers le lieu théorique d'ou on a du tirer. De Mangroves augmente l'intensité des flammèches. Peut a peut l'agitation réveille la caravane. Nerev Aajras, Sïala Nymot, Thirev Nahok, et Edairt Noradla, se réveillent prêts du feu. Mallaw Nailyk, Nikkadla Sorrovij et Madame Leiëllires Riwoile sortent de la diligence, ensommeillés..... et... de sous un Wagon, à l'exacte opposé de la position de tire, sortent à moitié habillés donc à moitié déshabillés, Cavendish Porridge et bien sur Mademoiselle Mathyldaën Eonic. Tout le petit monde est là! Pendant que monsieur Alford voit que tous les voyageurs ne pouvaient tirer, et avaient un alibie.... Tobold regarde l'endroit, et trouve une grande coupure dans une toile d'un wagon coté extérieur au cercle. On pouvait facilement tirer d'ici et quitter le wagon, faire le tour et se mélanger au dernier moment avec tous le monde....et faire semblant de se réveiller. Il lui reste une chose à vérifier, le carreau! Il cherche dans sa gibecière un chiffon, et prélève le carreau. L'objet fait partie de l'armement de Mallaw Nailykn et le conducteur de la caravane possède une arbalète. Cette arme, Tobold la trouve à sa place sur la diligence. Soit elle a servit à tirer, le carreau et on l'a remit, soit on a emprunté le carreau on la tiré avec une autre arme. Mais le plus important c'est que le tireur était mauvais car la cible était seulement à vingt mètres et qu'à cette distance un bon tireur ne peut pas rater! De son coté, Monsieur Alford à fait rassembler tous les engins de tire.....

Alford se gratta la tête, effectivement il y avait échappé de peu ! Mais ce n'était vraiment pas si mal à bien y réfléchir. Il se fichait bien de savoir si c'était son ours qui veillait sur lui, ou bien si c'était un quelconque esprit supérieur, car il était vivant, et c'est tout ce qui comptait pour le moment. Et il pourrait ainsi avoir le fin mot de l'histoire.

Puis l'on alla dans la direction d'où provenait le tir, étonnamment il n'y avait personne, ce n'était pas vraiment étonnant en faîte car si l'assassin avait été assez stupide pour les attendre il n'y aurait aucune doute qu'on l'aurait attrapé bien avant.

Ensuite encore plus étonnant tout le monde confirmait qu'il n'avait pas pu tiré par quelques alibis, bon sang ! Alford s'en doutait bien pour coincer l'assassin il faudrait des preuves solides, néanmoins comme tout le monde ne possédait pas une arbalète dans ce convoi cela pourrait permettre de réduire le nombre de suspect, quoique… Théoriquement il pouvait aussi être possible que l'assassin est emprunté une arbalète, même si cela voulait dire qu'il savait manier ce genre d'arme ce qui n'est pas du tout donné à tout le monde. Tout les paysans de l'empire savent comment manier un arc, mais une arbalète absolument pas, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les mercenaires comme Alford sachant l'utiliser ont une solide paye en échange de leurs services.

Dans tout les cas après avoir appris que c'était l'arbalète de Mallaw qui avait servit au tir, Alford en déduit que c'était aussi celle que Solata avait piqué à ce dernier lors du dernier jour où il avait été encore en vie… Hum c'était vraiment bizarre, mais pour le coup cela faisait assez souvent que l'arbalète de Mallaw se retrouvait entre les mains de quelqu'un d'autre...

Enfin à la limite au moins cela lui permet d'en savoir un peu plus sur quelques détails de cet affaire dont pas des moindres que le fait qu'il était maintenant la cible de l'assassin, c'était vraiment enquiquinant d'une certaine façon… Et lui qui craignait que le voyage soit ennuyeux …

Enfin dans tout les cas bon gré, mal gré le voyage se poursuivit, ils furent même rejoint sur la route par un sergent de l'armée impériale, enfin un courrier à cheval. Le bougre avait décidé de suivre quelques temps le convoi jusqu’à arriver dans les environs proches de Lyssa où il pourrait ensuite calmement poursuivre son chemin vers Lyssa sans crainte.

Alford profita d'un moment de calme pour lui poser quelques questions. Du genre s'il connaissait l'un des membres du convoi par exemple, quel genre d'affaire l'entraînait à Lyssa, dans combien de temps pensait-il que le convoi arriverait au terme du voyage. Ce genre de choses a peu près anodines, Alford décida à la fin de lui faire part de ce qui se passait en ce moment au sein du convoi avec l'assassin, et lui demanda son avis sur cette histoire. Au moins le courrier à cheval serait prévenu de ce qu'il risquait pensa t-il...