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L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE

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MessageSujet: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeDim 7 Déc 2014 - 19:23

An II de l’Ère d'Obsidienne, à la mi-juillet.


L'homme se réveilla en sursaut ; le corps luisant de sueur, le drap humide ne couvrant qu'une partie de son corps. Assis, les jambes pliées, les bras sur les genoux, il prit quelques longues minutes pour retrouver ses esprits. Lorsque sa respiration haletante, redevint presque normale, il passa une main un peu tremblante sur son visage mutilé, puis dans ses cheveux trempés. Quelques minutes passèrent encore avant qu'il ne se lève finalement de sa paillasse.

Nu comme un ver, mais avec le naturel de celui qui s'en moque éperdument, il se dirigea vers une petite table de fortune, sur laquelle était posée une bassine remplie d'eau fraîche. Un privilège dont il ne se plaignait pas. Il fit une toilette aussi consciencieuse que possible en de pareilles circonstances. Il avait besoin de se sentir propre, c'était important pour lui, peut-être une manière de compenser la crasse qui gangrenait l'intérieur de son être. Ce qui était invisible pour le plus grand nombre et qu'il cachait si bien derrière des sourires et des belles paroles.

Son visage borgne se reflétant dans l'eau agitée de la bassine, le monarque sourit. Un rictus désabusé, qui se transforma en rire, lequel gagna en force avant de s'éteindre dans un accès de violence. Le poing sur la table, la dite bassine volant à travers la tente. Un garde passa la tête dans l'ouverture, une lame noire. Elle ne montra aucune signe, ni de surprise, ni d'incompréhension. Elle vérifiait simplement que l'Empereur se portait bien. Lorsque ce fut fait, elle le laissa seul avec ses tourments.

Sans y avoir prêté attention, Fabius Kohan se redressa, maudissant sa propre faiblesse. il resta un instant comme ça, debout, seul, sans faire un mouvement. Puis, aussi soudainement qu'il s'était immobilisé, il se remit en mouvement. Sans faire appeler qui que ce soit pour l'assister, comme c'était le cas depuis le début de la campagne, il se vêtit. Sobrement, mais d'atours d'une telle qualité qu'on n'aurait pu se tromper sur son identité en y regardant de plus près. Son dernier geste fut de mettre son cache-œil, puis de sortir.

Dehors, les lames noires l'attendaient. C'était à la fois très agaçant et étrangement rassurant qu'elles anticipent ses moindres faits et gestes, et agissent en conséquence sans même qu'il n'ait un mot à dire. Le suzerain fit un signe de tête à Aaron, qui avait reprit sa place auprès de lui. Certes, le Roi lui avait réitéré sa confiance après sa capture, mais les guerriers avaient leur propre manière de fonctionner, de penser. Ce n'était probablement que depuis la mort des Svenn que l'Ombre du Roi avait véritablement reprit sa place, son honneur restauré.

Au loin, l'astre rougeoyant annonçait la naissance d'une nouvelle journée. Les tentes étaient démontés. Les paquetages faits. Les chariots chargés. Les hommes rejoignaient leur escouade, l'escouade la troupe, la troupe le régiment. Infanterie et cavalerie. Le suzerain monta sur son destrier impérial. Entouré des lames noires, suivit par les hauts-officiers. La colonne se mit en marche. Le Roi se mit à parler, tout seul ou à Aaron, peu importe, c'était la même chose, car Aaron était son Ombre.

Spectateur attentif de sa vie, réceptacle de ses pensées, protecteur silencieux, et, éventuellement, conseiller beaucoup plus fiable que tous les autres.


Mes cousins parlaient de guerre. Des combats épiques, des charges glorieuses, des discours enflammés. On y jouait. On en rêvait. La gloire, les médailles, la renommée. Les statues que l'on dressaient pour les héros de jadis. Celles que l'on dresserait pour nos exploits futurs...

Dites-moi, Aaron, combien faut-il de morts pour faire un héros ?


La voix était distante, pensive.

Un mois de préparatifs. Deux mois de voyage. Un jour de bataille. Finalement, je crois que les armées ont davantage besoin de bons logisticiens, d'estafettes, de cartographes et de comptables que de héros. Et pourtant, les gens se souviendront d'eux. Non des autres.

Le Roi haussa les épaules. Après tout, la vie était injuste. Que pouvait-on bien y faire ?
Quelques heures plus tard vint la pause de midi. La colonne s'arrêta, les cavaliers descendirent de montures, et chaque escouade se réunit pour partager ensemble un repas. Que des rations certes, mais celle-ci était néanmoins de qualité (l'Empire avait les moyens). Assis en compagnie des hauts-officiers, le monarque grignotait lorsqu'un soldat vint faire son rapport, accompagné d'un homme.


Voici Alford Gorder, Majesté, comme ordonné.

Merci soldat, rejoignez les autres à présent et profitez d'un repas bien mérité. Bourreau, mangez donc avec moi.

Les officiers comprirent qu'ils étaient congédiés. Ils saluèrent et allèrent se restaurer un peu à l'écart. C'était étrange que de voir le Roi vouloir manger en pareille compagnie, mais personne ne remettait sa volonté en question ; pas devant ses terribles gardes du corps, pas alors qu'il venait de piéger et de vaincre les touts-puissants alayiens. Par trahison certes, mais les résultats étaient là. Ne restât donc que le Roi, Aaron et les lames noires, ainsi que le mercenaire.

Je n'ai guère eu le temps de vous voir depuis la bataille. Vous vous y êtes bien comporté. Comment vous en êtes vous sortit ?


Dernière édition par Fabius Kohan le Lun 26 Jan 2015 - 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeSam 13 Déc 2014 - 14:51

Aaron dormait profondément, expérimentant pour la première fois depuis des mois entiers ce qu'on appelait communément "le sommeil du juste". Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes, il avait plutôt le sommeil léger et le réveil plus que prompt mais il avait accumulé tant de dette de sommeil ces derniers temps que la veille il s'était écroulé lourdement sur sa couche dès la fin de son service et s'était endormit aussitôt sans même prendre le temps de manger quelque chose. La bataille n'avait duré qu'une seule journée, il en avait connue de plus longues mais celle-ci avait été particulièrement dure et son combat avec Svenn avait laissé des traces. Sans compter l'horrible période pleine de frustration qu'il avait passée avant, se sentir enfin libéré de tout cela avait été une formidable délivrance. Et nul doute que la mort d'Havard n'y était pas pour rien.

Etait-il heureux de l'avoir tué ? Pas spécialement... Il n'était jamais heureux de tuer, cela faisait simplement partie de son travail et il ne s'en plaignait ou ne s'en réjouissait pas. Néanmoins il ne pouvait nier la satisfaction presque soulagée que l'issue de ce combat avait éveillée en lui. Havard mort, son honneur était sauf. Il avait remit les compteurs à zéro et s'était en quelque sorte lavé de l'affront qu'avait été sa capture puis le chantage imposé à son roi même si pour ce dernier point c'était plus les Alayiens qui étaient en cause. Il n'empêchait qu'Havard avait été son adversaire direct, l'être qu'il s'était juré d'éliminer. Et c'était chose faite... Il ressentait comme le sentiment de devoir accomplit, et l'impression diffuse qu'il avait eu de presque rendre service à sa victime ne venait pas gâcher cette sensation. Au contraire, il avait l'impression d'avoir fait quelque chose de juste. Quelque chose de nécessaire. Il n'oublierait pas Svenn, jamais. Ni le fils d'ailleurs... Leur souvenir resterait vif dans sa mémoire, mais il savait à présent qu'il pouvait à nouveau avancer sereinement.

Le réveil fut agréable, pas très tardif car ce n'était ni dans ses habitudes ni dans la logique d'une armée en campagne mais il se sentait reposé. Son service allait commencer, et avec lui la longue chevauchée vers Gloria qui ne s'arrêterait qu'au soir suivant pour une nouvelle nuit de repos. Ils avaient encore pas mal de route à faire avant d'arriver à la capitale. Ce qu'ils y trouverait ? Mystère... Les rapports des messagers avaient été pour le moins étranges. Qu'est-ce que c'était que cette histoire de sphère magique dotée de tentacules ? Cela avait-il un lien avec les rumeurs venues de l'ouest et concernant ce qui avait chassé les elfes ? Il y avait de fortes chances que ce soit le cas et alors ce n'était pas du tout une bonne nouvelle... L'inquiétude prédominait parmi les hommes, surtout ceux qui avaient laissé femmes et enfants derrière eux. Mais Aaron restait serein, il avait retrouvé sa confiance en lui-même et surtout n'avait jamais perdu celle envers son roi. Fabius réglerait tout ça. N'avait-il pas prouvé sa valeur déjà ? La façon dont il avait réglé le cas des Alayiens emplissait encore Aaron de joie admirative. Le sang Kohan n'admettait aucun chantage, il était fait pour régner et ceux qui en avait douté était à présent férocement détrompés. Le simple fait de savoir le Prêcheur entre les mains des rebelles fut suffisant pour illuminer la journée du commandant.

C'est donc avec beaucoup de bonne humeur qu'il s'équipa pour la journée, enfilant sa sombre tenue dotée des signes distinctifs de son ordre et de son rang puis enfilant la cote de maille et l'armure plus légère que celle qu'il avait portée pendant la bataille. Il s'agissait de se protéger d'une possible embuscade et d'être ainsi efficace pour protéger le roi, pas de s'épuiser totalement à porter bêtement un équipement trop lourd. Fidélité sagement rangée dans son fourreau, il acheva ses préparatifs en fixant sa cape noire à son col et quitta sa tente juste au moment où un jeune novice de son ordre s'apprêtait à y entrer. Prit au dépourvu, il le salua avec un temps de retard :

"Bonjour mon commandant. L'empereur est éveillé, nous attendons sa sortie."

Aaron hocha la tête, satisfait. Il avait toute confiance en les hommes qu'il avait lui même sélectionné pour l'honneur de faire partie de la garde royale mais il préférait tout de même faire les choses lui même. Cela incluait d'être présent dès l'éveil du roi et de ne plus le lâcher d'une semelle jusqu'au soir. Une tâche qu'il accomplissait avec son sérieux coutumier et qu'il comptait mener à bien encore fort longtemps.

La tente royale était évidemment toute proche de la sienne, il ne fut donc pas long à arriver devant. La garde de nuit lui fit un rapport rapide, il n'y avait rien de bien spécial à signaler. Le roi semblait nerveux ces derniers temps, on le lui signala sans véritable insistance. Ses Lames n'ignoraient pas à quel point il détestait tout ragot ou indiscrétion au sein de l'ordre noir. Ils étaient les protecteurs de l'empereur, et ça n'incluait pas que sa protection physique. Quand il sortit enfin, les hommes étaient prêts et le dispositif bien huilés se mit aussitôt en branle pour le veiller avec une sévère efficacité. Aaron pour sa part avait déjà prit sa place dans l'ombre du Kohan.

Il n'avait pas dit un mot, respectueux de sa place et de l'étiquette. Ce fut comme toujours Fabius qui prit la parole juste après qu'ils soient tous montés à cheval, s'adressant à son Ombre comme si elle n'était pas tout à fait là et jouissant malgré tout d'une oreille attentive et respectueuse. Si Aaron ne répondait pas forcément à tout ce qu'on lui disait (d'ailleurs ça ne nécessitait que rarement une réponse), il prenait néanmoins grand soin de tout écouter et de tout retenir même si rien ne sortirait jamais du tombeau qu'était sa mémoire. C'était une question de principe que de respecter l'honneur que lui faisait le roi en l'écoutant avec attention. Une question directe l'atteignit pourtant soudainement et il se permit une réponse sombre :

"Beaucoup. Mais c'est parfois nécessaire majesté, pas pour le plaisir d'ériger des statues mais simplement parce que c'est ainsi... Parfois les batailles sont inévitables."

Et même salutaires, lorsqu'elles ne tournaient pas au désastre. Après tout ça n'avait pas été le cas de celle-ci pour leur camp, même si cette histoire de perle était pour le moins inquiétante. La remarque de Fabius sur la suite était néanmoins fort juste et le garde royal ne pu réprimer le léger sourire appréciateur qui demeura à moitié caché par l'ombre de sa capuche. Tout être devait apprendre, y compris le roi, et il était certain qu'il retiendrait cette découverte et saurait s'en resservir.

Ils s'installèrent pour le repas du midi, une pause bienvenue après ces heures de chevauchée. Aaron se restaura lui aussi malgré qu'il soit de garde, n'ayant pas vraiment la possibilité de le faire à un autre moment de la journée. Il ne lâchait pourtant pas vraiment son protégé des yeux même lorsqu'un soldat vint faire son rapport, tirant une légère grimace à l'ombre du roi. Aaron n'aimait pas beaucoup cet Alford, avoir trahit une fois prouvait uniquement que l'on pouvait le refaire, il était donc clair qu'il ne pouvait pas faire confiance à ce gars là. Néanmoins Fabius semblait lui accorder une attention particulière et ce n'était pas à son Ombre de juger de si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Il se contenta donc de poser son regard scrutateur sur le nouveau venu et de le saluer sans chaleur :

"Bourreau..."

La question de l'empereur résonna entre eux, fort intéressante. Aaron se demandait lui aussi comment le mercenaire avait pu se sortir de ses ennuis, il avait été capturé après tout d'après ce qu'on lui avait dit... Comment s'était-il échappé ? Qu'avait-il fait entre deux ? Une flamme méfiante continuait de briller dans les pâles prunelles du commandant...
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeDim 14 Déc 2014 - 11:07

Encore une belle journée qui s'annonçait en perspective pensa Alford, enfin pour là plupart car pour lui ça commençait déjà mal dans le fait qu'il avait légèrement cauchemardé cette nuit. il a rêvé d'araignée, de dragons squelettiques, et aussi de cadavres rongés par les vers, les cadavres de ses anciens ami. Enfin un cauchemar en résumé, sans queue ni tête, et sincèrement Alford préférait ne pas approfondir trop sur ce sujet-ci, surtout quand il se rappelait d'une vision de lui pendu tout en haut de cette sinistre scène avec une expression de terreur figée sur le regard... Ouais il avait du boire trop d'hydromel hier soir...

Dans tout les cas le mal de tête qu'il avait au réveil ne tarda pas trop à se calmer, mais il abandonna tout simplement l'idée de mettre sa cagoule de bourreau aujourd'hui, ou un casque en acier. Pour la simple, et unique raison qu'il avait l'impression qu'avoir la tête découvert était presque une question de vie, ou de mort vu son insistant sentiment d’oppression au crâne... Sentiment qui accepta de passer après seulement 2 heures de mal de tête, il s'était réveillé plus tôt que tout le monde pour le coup, et sentait qu'il allait finir épuiser ce soir, et à vrai dire la seule chose qu'il avait fait pendant ses deux heures c'est essayé de se rendormir malgré son mal de crâne, et comme ce dernier avait décidé finalement de passer assez tard Alford abandonna la perspective de dormir, et se leva après s'être légèrement gratter les yeux...

Mais qu'allait-il faire? Il ne savait pas, mais il avait faim, et il avait aussi envie de se soulager un peu pour le coup, et il alla donc s'assurer que personne n'était dans les environs avant de remplir un besoin naturel derrière sa tente dans un buisson où personne ne pouvait le voir...

Ceci fait le mercenaire vérifia où était son chien, car c'est vrai qu'il avait trouvé une bête il y a quelques temps, et sincèrement même si celle-ci semblait savoir qu'il s'occupait d'elle, elle n'arrêtait pourtant pas de vadrouiller toute seule là où ça lui chantait. En même temps il aurait du s'y entendre en recueillant un animal sauvage, ou tout juste abandonné par son maître sans doute... Mais au final cette brave bête faisait ce qui était naturel pour elle, et Alford n'y connaissait pas grand chose en dressage de chien donc il se contentait de laisser faire l'animal.

Animal qui d'ailleurs attendrait un peu car au moment où Gorder allait partir à sa recherche avant d'aller manger un soldat se ramena, et lui dit que le roi Fabius l'avait fait quérir. Le mercenaire qui ne savait pas s'il devait s'en réjouir, ou s'en inquiétait se contenta acquiescer, et de suivre le soldat...

[...]

Une fois arrivé devant sa majesté, Alford vit que la table était déjà mise pour que son altesse festoie, le mercenaire se demandait bien pourquoi l'on l'avait fait conviait pour le coup... D'ailleurs le monarque était déjà en train de manger, Alford espérait que ce ne serait pas pour lui demander de faire une exécution pendant le repas du roi pour divertir ce dernier, ce serait d'un comment dire?. glauque...

Mais la réponse du roi fut tout autre, et c'est un Gorder surpris qui se fit inviter au repas du roi, le mercenaire qui se demandait pourquoi conclut que Fabius voulait juste se montrer sympathique envers lui, ou bien qu'il voulait montrer qu'il n'était pas un mauvais bougre de façon plus, ou moins désintéressé. C'était peut-être pas ça, mais le mercenaire voulait croire que le souverain était un homme avec un côté parfaitement humain dans le bon sens du terme. Et il essayait aussi de croire qu'Aaron était un brave type malgré l'accueil froid que lui fit ce dernier. Comme quoi l'espoir fait vivre...

Salutations Ombre. Dit-il poliment, et calmement à l'encontre du chef des lames noires. Ce dernier avait l'air assez glacial à vrai dire, mais Alford en conclut que c'était pour des raisons professionnelles, surtout de la part d'un garde du corps dévoué d'un roi qui a autant d'ennemi que Fabius Kohan...

Alford s'installa donc à table calmement, et alors qu'il prenait une part de bœuf, ou d'une viande proche le roi lui posa une question particulière. Le mercenaire un peu surprit réfléchit un peu avant de dire calmement d'un air nonchalant.

Mon altesse je dirai que c'est une sacrée histoire! Vous savez des fois je me dit que j'ai une bonne étoile qui veille sur moi, ou une chance de cocu sans en être un... il mordit dans la part de bœuf mâcha un peu, et reparla après avoir avaler.

Pour tout dire je me suis fait emmené par le dragon bleu qui m'avait capturé dans les galeries où se trouvaient les rebelles, celui-ci m'a ensuite livré aux hommes de la rébellion qui après m'avoir plutôt bien molestés m'ont emmenés voir le régicide. Alors qu'on m'emmenait la dragonne du régicide m'a fait savoir à quel point elle avait apprécié que je tente de poignarder Korentin Kohan en me disant déjà ce qu'elle comptait me faire, et par la suite le régicide m'a dit lui-même qu'il ne laisserait pas sa dragonne se souillait avec mon sang, et me pendrait haut, et court à la fin de la bataille si les rebelles l'emportaient sinon deux hommes étaient chargés de m'étrangler si les rebelles perdaient le combat. Il était pensif d'une certaine façon. Il se dit qu'effectivement il y avait échappé belle avant de rajouter.

En faîte je serai sans doute mort si les alayiens n'étaient pas venu me sauver, un petit groupe de l'ordre d'Obsidienne avait débarqué, et pris par surprise les rebelles qui me gardaient prisonnier, les alayiens après avoir tué les rebelles m'ont laissés par la suite me débrouiller tout seul. Déjà pour le coup j'ai eu beaucoup de chance, par la suite j'ai tâché de profiter du chaos environnant dans les galeries pour sortir de ces dernières, j'ai tenté de passer par les lignes alayiennes. D'ailleurs j'ai eu la chance de tomber nez à nez avec le régicide, alors que ce dernier était en un moment de faiblesse, alors que les alayiens causaient beaucoup de pertes chez les rebelles... Il raconta cette histoire comme il l'avait vécu, puis il commença à légèrement altérer les faits réels tout en miment le mouvement d'un homme qui recharge son arbalète.

J'avais donc pris mon arbalète en main, après avoir rechargé cette dernière. le régicide qui était tombé au sol avait tenté dans la précipitation de me donner un coup de pied dans les jambes que j'ai prestement esquivé avant de pointer mon arbalète sur ce misérable mécréant, au moment où j'allais enclencher le mécanisme, et planter un carreau d'arbalète dans le front de Korentin Kohan une vampire est intervenu, mon carreau a manqué sa cible de peu, et j'ai du m'enfuir précipitamment. Par la suite après quelques errances je suis tombé sur l'escouade que vous aviez envoyé vôtre altesse dans vôtre grande clairvoyance pour me sauver, et je suis sortir vivant de cette histoire. En résumé cela a été assez intense... Et je dois vous remercier vôtre altesse car sans vous je n'en serai peut-être pas sortir vivant... Dans tout les cas je m'excuse d'avoir raté une deuxième fois ma tentative de meurtre sur le régicide, de peu en plus... Acheva t-il calmement en mimant le regret de son mieux même s'il n'était absolument pas sincère...

« D'ailleurs vôtre altesse, j'ai vu en personne Aldakkin du néant se faire capturer par les vampires au cours de la bataille, le serviteur du Néant c'est bien battu, mais c'est finalement fait avoir. Je suppose que cela fait une épine en moins dans le pied de sa majesté. » Dit-il calmement en faisant à moitié semblant de s'en réjouir lui même. car il était à moitié sincère pour le coup.

Il alla ensuite dire autre chose quand son chien de chasse (un golden retrevier) choisit ce moment là pour venir le voir... Alford, alors qu'il tendit la main pour caresser le chien vit que ce dernier peu après se dirigea vers l'ombre du roi, et lui fit la fête dans le sens qu'il lui saute les genou comme s'il réclamer de l'attention. Alford prit un air un peu gêné, et dit calmement.

« Veuillez m'excuser pour cela mon altesse, j'ai trouvé cette brave bête il y a peu, et elle n'en fait qu'a sa tête... » Alford appela le chien, ou plutôt tenta de faire revenir ce dernier, mais la brave bête n'en fit qu'a sa tête. Il faudrait vraiment qu'il se concentre sur le dressage à l'avenir... Surtout qu'il ne savait absolument pas comment Aaron Dessay allait prendre ce genre de choses...
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeVen 19 Déc 2014 - 15:56

Que la guerre soit inévitable Fabius n'en doutait plus. Il avait bien essayé de s'entendre avec les alayiens mais n'avait récolté en retour que mensonge et trahison. Voilà ce qu'il en coûtait d'être arrangeant ou faible. Aucune récompense, juste de la désillusion. Et pourtant, le monarque ne pourrait régler tous les problèmes de l'Empire par l'affrontement. D'abord parce qu'il disposait de trop peu d'épées pour ce faire. Mais aussi et surtout parce que cela finirait par le mettre en porte à faux avec la population. Ce même peuple qu'il s'était donné tant de mal pour conquérir.

Finalement, les gens pensaient que l'Empereur pouvait tout faire, que ses droits étaient illimités. Qu'il n'y avait pas plus belle vie que la sienne. Mais elle allait avec des responsabilités dont le commun des mortels se passerait volontiers. Cela ne dérangeait pas Fabius, qui s'était battu pour cela, qui le voulait, qui y aspirait. Par ambition ou masochisme, peu importe. Mais il se demandait parfois qu'est-ce qui poussait son cousin Korentin à se battre pour l'obtenir. Lui qui ne cherchait finalement qu'à être heureux. Une gageure s'il pensait vraiment obtenir ce bonheur en conquérant un trône.

Les salutations entre le Bourreau Royal et l'Ombre du Roi furent aussi courtoises que glaciales. Cela ne dérangeait pas le Roi qui se fichait pas mal que ses sujets s'entendent bien du moment qu'ils lui obéissent. C'était évidemment le cas pour Aaron, lequel aurait préféré se trancher la gorge plutôt que le contraire. Et petit à petit, le mercenaire gagnait aussi sa confiance. Après tout, il était clair à présent que les rebelles voulaient sa peau, sinon, il serait resté parmi eux, non ?

Le Borgne mordit dans une pomme tout en observant son interlocuteur. Celui-ci avait du culot, mais cela ne l'étonnait plus. N'était-il pas venu de son propre chef dans sa cité pour se rendre de lui-même et finalement lui faire allégeance ? Une histoire abracadabrante. Il fallait y avoir assister pour y apporter ne serait-ce que l'ombre d'un crédit. C'était son cas à lui, et il se demandait encore quel Esprit avait mit Alford Gorder sur sa route et surtout dans quel but...

Le récit en lui-même fut assez complet, quoique franchement rocambolesque. Si Fabius n'avait pas déjà eu l'occasion de voir de ses propres yeux l'étrange destin de cet homme, il aurait ordonné qu'on exécute sur le champs cet infâme menteur. Captif des rebelles, sauvé par les alayiens, en fuite et se retrouvant une fois de plus dans la position de pouvoir tuer le Régicide. En fuite de nouveau puis miraculeusement sauvé de cet enfer.

Au moins avait-il maintenant une confirmation de la capture d'Aldakin. Même s'il ne croirait à la mort du Prêcheur que le jour où il aurait son cadavre devant les yeux. Il ne faisait confiance à personne, pas entièrement, et surtout pas aux gens pour rester morts et en dehors de son chemin. C'était apparemment beaucoup trop demander.

L'ombre d'un sourire effleura le visage pensif du Roi devant l'arrivée du chien de chasse. Il avait lui-même un molosse de guerre, tenant pour le coup plus du monstre que du chien, mais une brave bête loyale et affectueuse (enfin avec lui, pas vraiment avec les autres...). C'était un chien pour la guerre et pourtant il l'avait laissé au Palais Impérial, par peur de la perdre dans le chaos des combats. Une décision dictée par ses émotions plutôt que par la raison, mais qu'il ne regrettait pas.


Ce n'est rien.

Première fois qu'il prenait la parole depuis la longue réponse du mercenaire. Sa voix était froide, maîtrisée, comme lorsqu'il était dans sa salle d'audience et jugeait ses sujets.

Donc vous me dites que vous avez eu une deuxième chance... mais que vous avez échoué. Encore. Un... vampire, vous a empêché d'agir.

Son ton n'était pas violent mais dégageait une tension réelle et dangereuse. S'il ordonnait la mort de cet homme, ici et maintenant, les lames noires s'exécuteraient sans un mot, et le Borgne reprendrait son repas aux côtés d'un cadavre.

Plusieurs choses me gênent dans votre récit Gorder. Pourquoi, par tous les fichus Esprits que compte ce monde, un vampire aurait-il voulu sauver Korentin Kohan, alors même qu'ils ont trahis les rebelles durant cette bataille ?

Pourquoi un vampire qui a été suffisamment rapide pour empêcher un carreau d'arbalète, aurait-il échoué à vous capturer, vous, qui aux dernières nouvelles, êtes un simple humain ?

Et enfin, pourquoi ais-je l'impression que vous n'éprouvez qu'un regret de façade devant la survie de mon cousin ?

J'ai grandi au milieu des plus grands menteurs du continent, mercenaire, il serait bon de vous en souvenir. Maintenant répondez, et soyez sincère avec moi, c'est le seul chose qui vous sauvera.


Il n'avait pas besoin de regarder du côté d'Aaron pour savoir que celui-ci était prêt à bondir dans la seconde en cas de dérapage.
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeVen 26 Déc 2014 - 17:12

Gorder avait eu l'air surprit en arrivant, sans doute ne s'attendait-il pas à être invité au déjeuner du roi. Et peut-être même était-il assez malin pour penser que ce n'était pas forcément une très bonne nouvelle que Fabius le fasse venir... Ou peut-être pas d'ailleurs, de toutes façons cela n'avait pas d'importance, on ne refusait pas une convocation royale si on voulait garder sa tête sur les épaules. Et Aaron ne doutait pas que ce mercenaire le voulait, il s'était assez battu pour rester en vie après tout... Une certaine forme de lâcheté quelque part, du point de vue de l'Ombre en tout cas. Oui vraiment, cet homme ne lui revenait pas. Mais il était vrai qu'il y avait beaucoup de gens qui ne lui revenaient pas... Il n'était pas réputé très sociable, et s'en fichait comme d'une guigne.

La réponse à la question du roi fusa, interminable. Le début avait déjà fait tiquer quelque peu l'Ombre. Comment çà « Mon » Altesse ? Qu'est-ce que c'était que cette formule bancale ? Il se crispa plus encore pendant la suite du récit et l'arrivée du chien ne vint pas arranger les choses. Suf erreur de sa part, ce sac a puce n'avait pas été invité... Il s'apprêta à le chasser d'un magistral coup de pied, pas du tout intéressé par ce genre d'avances et totalement imperméables à cet espèce d'attachement que certaines personnes semblaient ressentir pour leurs animaux. Mais la réaction du roi et une simple seconde de réflexion lui rappelèrent que celui-ci faisait effectivement parti de ces amis des bêtes... Il retint son geste pour cette seule et unique raison mais grogna sans concession pour Alford qui peinait à rappeler sa bête :

« Si vous ne vous faites pas obéir c'est moi qui vais lui apprendre la discipline... »

Et autant dire que l'animal se souviendrait longtemps de l'idée qu'un Aaron Dessay, commandant des Lames Noires, pouvait bien se faire du niveau de discipline indispensable de la part d'un chien. Par chance celui-ci sembla comprendre ce qui se disait à son propos et choisit de rejoindre son maître, une bien sage décision...

Cette petite mise au point faite, la conversation continua. Enfin si on pouvait appeler cela une conversation évidemment, Aaron venait de terminer son repas et n'avait pas grand chose à dire. Il avait tiqué sur les mêmes éléments que Fabius mais celui-ci n'avait franchement pas besoin de son aide pour les souligner avec fermeté. Lui était d'ailleurs occupé à méditer sur tout autre chose. La sentence de Korentin vis à vis du mercenaire... Elle était plutôt expéditive, tout à fait juste évidemment selon lui et proportionné à la gravité de la trahison mais ça ressemblait si peu au Korentin qu'il avait connu... Et cette histoire d'étranglement... Décidément le jeune homme qu'il avait vu grandir à la cour avait beaucoup changé, ce qui était assez naturel quelque part mais ça n'en restait pas moins perturbant. Il faillit le souligner, songea que ce serait hors de propos, et se reconcentra brusquement lorsque le roi termina sa phrase. C'était un ultimatum ou il ne s'y connaissait pas, la santé du mercenaire était à présent suspendue à ce qu'il allait répondre, et il n'avait pas l'intention de lui laisser le temps de réfléchir à une échappatoire :

« Répondez à l'Empereur messire. »

Il ne le quittait plus des yeux, rigide et féroce dans son attente. Il était resté assit mais sa main reposait malgré tout sur le pommeau de son épée et les lames noires autour ne s'y trompaient pas, leur vigilance était devenue plus lourde et sinistre.
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeVen 26 Déc 2014 - 21:12

Son chien se sortit plutôt bien de cette histoire pour tout avouer, et ce n'était pas vraiment pour déplaire au mercenaire. Il faudrait vraiment qu'il se mette une bonne fois pour toute en tête de tout faire pour dresser cet animal un jour car sinon ce dernier pourrait devenir légèrement enquiquinant à force. Et bien trop pour la santé du chien, ou même pour la sienne... Chien qui d'ailleurs alla s'asseoir non loin du mercenaire, et semblait mendiait un peu de nourriture, Gorder se sentit donc obligé de lui offrir un peu de pain... Brave bête pensa t-il en lui caressant franchement la tête avant de répondre à Fabius Kohan.

Merci vôtre majesté. Puis à l'ombre du roi.

Tiens je ne me doutai pas que vous saviez dresser un chien... Dit-il distraitement plus par hésitation qu'autre chose. A vrai dire il ne connaissait rien de l'ombre du roi, mais savoir que celui-ci savait quoi que ce soit dans le domaine canin l'étonné franchement malgré tout. Comme quoi il ne fallait jamais se fier aux préjugés...

Mais merci de me proposer vôtre aide c'est gentil! même si j'arriverai à me débrouiller. Finit-il calmement à l'adresse d'Aaron pour essayer de finir l'échange sans qu'il n'y ait trop d'éclair dans l'air. Il n'avait aucune envie après tout de s'effaroucher sans raison avec l'ombre du roi. Mieux valait des fois avoir l'air d'un idiot, mais un gentil idiot quand cela vous évitez les problèmes...

Oui c'est bien ce que j'ai dit vôtre grâce. Dit Alford à Fabius alors que ce dernier reprenait la parole, et engageait un sujet qui n'allait sans doute pas plaire au mercenaire pensa ce dernier. Rien que dernières paroles qu'il avait entendu c'était même certain...

Puis le roi au grand dam du mercenaire ne tarda pas à souligner ce qui cloché dans son histoire que ce soit les mensonges apparents du mercenaire, son piètre jeu d'acteur, ou bien les gaffes qu'il avait commis sans le vouloir dans son discours. Ok pour le coup il fallait sans doute qu'il réfléchisse à quelque chose à dire, mais la tension de la conversation s'alourdissait telleemnt... Comme le prouvait les dernières paroles e l'ombre du roi, et de l'empereur qui se firent sommes toutes assez menaçantes...

Et Alford dans son grand talent devant toute cette pression se mit sans s'en rendre à éclater de rire... Et zut! Par la peste il venait d'éclater de rire au moment le moins propice pour cela comme si son rire allait détendre la situation, alors qu'il allait sans doute plus froisser ses interlocuteurs, ou surprendre au mieux ces derniers...

Néanmoins avec un certain effort il arriva à se calmer vite, et reprit calmement en voulant s'expliquer même s'il restait encore quelque soupçon de la grande hilarité précédente qui étaient restés dans sa voix...

Désolé vôtre altesse... Cela me fait rire car pour tout avouer je n'ai jamais était un bon conteur d'histoire, je me rend compte que j'ai raconter les choses en oubliant les détails, et tout. Et puis j'ai éclaté de rire sans raison! Vraiment désolé vôtre altesse ce n'était pas voulu... Et oui j'avoue d'une certaine façon je n'avais pas vraiment envie de tuer le régicide. Puis-je expliquer pourquoi? Dit-il calmement en affichant le sourire le plus aimable qu'il était capable de faire avant de poursuivre comme si de rien n'était.

La vampire en faîte se trouvait avec moi un an auparavant lorsque j'étais aller sortir Korentin Kohan de prison avec une escouade sous mes ordres, je sais pas vraiment à vrai dire pourquoi elle s'est impliquée dans cette histoire, mais dans tout les cas elle a aidé à sa façon à sauver le régicide. J'en conclu que cette dernière a voulu se rapprocher de Korentin pour une raison, ou une autre. Pas que je fréquentai pas un peu cette vampire, mais à vrai dire elle était pas causante dans le sens où je l'aurai désiré, et puis maintenant elle veut ma mort cette petite teigne. Donc quand à la raison du pourquoi je ne peux faire que des suppositions vôtre grâce. car je ne suis pas vraiment doué du don de télépathie... Puis il enchaîna ensuite calmement.

Et d'ailleurs non! Elle n'a aucunement arrêté le carreau d'arbalète, elle m'a tirée en arrière, alors que je mettais la régicide en joue, et quand au comment du pourquoi je suis arrivé à m'enfuir disons que la mêlée était furieuse, et un alayien s'est interposée entre moi, et elle tuant dans l’œuf tout affrontement possible, et d'autres alayien sont vite venus la prendre à partie elle, et Korentin ce qui fait que j'ai pu me tirer en douce sans aucun souci. A croire que j'ai vraiment une bonne étoile! Il se tapote légèrement les mains comme pour dire que ça avait presque été un jeu d'enfant. Même si au final ça survit avait était plus dépendante pour le coup de sa chance de cocu que de son talent...

Puis il reprit d'un ton plus sérieux, et pratique.

Quand à Korentin disons que même si je voulais vraiment sa mort j'éprouvai un peu de regret au moment d'appuyer sur la détente. J'avais beaucoup d'ami parmi les rebelles quand j'y pensai, sans doute la nostalgie ma foi... Et puis bon, après je sais pas. J'ai jamais aimé tué un homme de sang froid, la dernière fois lorsque je l'ai poignardé c'était sous le coup d'une impulsion sans réfléchir car j'avais eu une tentative inespérée, mais là j'avais le doigt sur la détente, je pouvais le regarder dans les yeux... Je pouvais pas, si ça avait était un combat à l'épée j'aurai pu l'éventrer sans problème cela aurait était une façon honorable de le tuer... Mais là je pouvais pas, je suis pas fait pour tuer de manière froide, et calculée ça ne me ressemble pas... Dit-il un peu dépité, mais franchement sincère sauf pour le fait qu'il voulait tuer Korentin car ce n'était absolument pas vrai.

Dans tout les cas pourquoi vous mentirai-je vôtre altesse? je mens comme un pied, et vous me semblez d'une perspicacité sans limite. Ah non je ne fais pas le poids face à vous héhé. Dit-il avec un certain humour. Avant de rajouter ensuite après avoir bu un verre de vin somme toute assez fort.

Mais je vous assure que je vous rapporte là la vrai, et stricte vérité, c'est bien ce qui c'est passé, si vous voulez vous pouvez même allé demander à un... Ah non, mais je suis vraiment stupide les baptistrels il y en as pas vraiment beaucoup dans les parages... Dit-il en se prenant la tête entre les mains avant de rajouter.

Je sais pas comment vous prouver que tout ceci est vrai, je peux juste vous dire que c'est peut-être abracadabrant, mais vrai. Pas ma faute vôtre altesse si les faits sont aussi comment dire... Saugrenue? A croire qu'un esprit s'amuse à jouer avec moi depuis un petit moment à me mettre dans des situation invraisemblables comme celle-ci d'ailleurs que je suis en train de vivre là, et qu'il rigole en me regardant me dépatouiller de mon mieux de mes problèmes. C'est ça, ou bien c'est le destin je n'ai rien d'exceptionnel, et pourtant tout ce que je vie est assez remarquables ces temps-ci... Je sais pas quoi dire moi je vis juste sur l'instant présent vôtre majesté. Acheva t-il un brin philosophique pendant qu'il réfléchissait.
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeMar 30 Déc 2014 - 13:19

Tout en piochant dans son assiette, grignotant son repas d'un air absent, Fabius remarqua à peine son Ombre renvoyer le chien du mercenaire. Non pas qu'il s'en désintéressa, mais son esprit était tout accaparé par la présente affaire. Avait-il fait une erreur d'appréciation ? C'était peut-être sa paranoïa habituelle, mais il n'arrivait pas à s'ôter du crâne l'idée qu'Alford était l'âme damné de quelqu'un d'autre, probablement son cousin.

Cependant, une telle hypothèse impliquait l'idée farfelue que ce lourdaud était devenu un habile intriguant, ce qui revenait à dire que les poules volaient ou que les vampires étaient végétariens. Risible. Cela étant dit, la petite histoire du Bourreau n'était pas assez satisfaisante pour calmer les angoisses du souverain en matière de sécurité. Particulièrement de sa sécurité personnelle. Ce qu'il lui fit remarquer et sans prendre de gants. Aaron ne se gêna d'ailleurs pas pour y mettre sa patte, rendant l'ambiance générale pour le moins étouffante.

Quelle réaction susciterait pareille pression ? Voilà qui intriguait le Borgne, sans toutefois s'attendre à ce que le bougre éclate tout simplement de rire. La nervosité sans doute, à moins qu'il ne soit tout simplement fou. Quoiqu'il en soit c'était un flagrant manque de respect. Quand l'Empereur parlait, on pouvait réagir de bien des façons, mais certainement pas en riant. Le suzerain leva une main, pour empêcher l'inévitable, son Ombre ayant probablement déjà décidé de corriger l'impertinent, dans le meilleur des cas de figure.

Mais Fabius Kohan voulait entendre sa réponse. Fort heureusement pour Alford, celui-ci se reprit très vite et lui répondit. Le monarque arqua légèrement les sourcils devant l'aveu. Monsieur ne voulait pas tuer le Régicide ? Mais qui lui avait demandé son avis à celui-là ! La suite fut tout aussi abracadabrante. Une vampiresse du côté de Korentin ? Comment son "noble" cousin en était-il arrivé là ? Difficile à croire. Il se répétait, mais c'était bel et bien le cas.

L'utilisation des alayiens... Comme c'était pratique ! Vu les circonstances, personne n'irait leur demander ce qu'il en était réellement. La nostalgie, l'honneur, la franchise... Soit cet homme était le pire hypocrite du continent, soit l'homme le plus naïf. Il n'avait besoin ni de l'un ni de l'autre. Mais il était indéniable qu'Alford Gorder était aussi l'homme le plus chanceux qu'il ait jamais rencontré. Nul doute qu'un Esprit veillait sur lui ou s'amusait à ses dépens. Quoiqu'il en soit il ne le tuerait qu'en dernier recours. Pour l'heure, il devait juste... l'améliorer.


Dites-m'en plus sur cette vampire... A-t-elle un nom ? Qu'elle est sa relation exacte avec mon cousin ? Vous avez bien dû entendre des rumeurs... Supposez.

Le dernier mot était un ordre, personne ne s'y serait trompé.

Quant au reste... De deux choses l'une : soit vous êtes un menteur et je dois vous faire tuer, soit vous êtes un incompétent et alors je dois vous punir. Par chance ou par malchance, j'aime que mes punitions servent aussi de leçon et celle-ci vous sera utile.

C'est visiblement votre sens moral qui vous empêche de faire votre devoir. Nous allons donc y remédier. Je n'ai pas besoin d'un bourreau incapable de lever la main sur un Régicide. Comment traiterez-vous les simples criminels autrement ? En leur offrant des fleurs ?


Un sourire dur illustra cette blague au demeurant minable, mais le monarque n'était pas d'humeur.

Commandant Dessay. Comment géreriez-vous le cas de ce mercenaire ? La mise à mort étant pour l'instant exclue. Il a visiblement besoin qu'on lui enseigne l'importance du devoir. Et personne n'est plus conscient de son devoir qu'une lame noire. Sans compter qu'il aurait grand besoin d'apprendre à faire un rapport à la fois concis et comportant tous les éléments importants.

Fabius avait délibérément appelé son Ombre par son grade militaire, mettant l'accent sur l'instructeur qu'il était.
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeDim 4 Jan 2015 - 14:46

Il riait...
Coincé dans une situation qui pourrait bien lui valoir sa tête, ce butor trouvait le moyen de rire au nez de l'Empereur et d'ainsi empirer son cas au delà de ce qui était possible de le faire... Ah ça, mais si il voulait que la question soit réglée en un éclair alors Aaron allait lui donner satisfaction, qu'il ne s'y trompe pas !

Il s'était levé d'un seul bond, abandonnant cette place assise qui n'était décidément pas pratique quand on entendait égorger quelqu'un. Mais Fidélité eut à peine le temps de crisser et de sortir à moitié de son fourreau qu'elle dû se résoudre à s'y immobiliser, arrêtée par le seul être au monde qui en avait le pouvoir. Les pâles prunelles du commandant se posèrent un instant sur la main levée du roi, sa mâchoire se crispant tandis qu'il se faisait violence pour obéir et il revint poser un regard meurtrier sur l'impudent. Au moins Alford Gorder était-il fixé sur sa situation actuelle, il ne devait plus sa vie sauve qu'au roi et cette protection s'avérerait plus que vacillante si il ne lui donnait pas entière satisfaction dans ses réponses.

Le mercenaire avait reprit la parole, s'excusant de son éclat comme si cela pouvait changer quelque chose. Aaron rongea son frein tandis qu'il parlait, parlait, et parlait encore... Espérait-il noyer la méfiance de Fabius sous toutes ces informations ? Il rêvait ! D'ailleurs la ton du roi ne laissait aucun doute, il n'avait que très moyennement confiance en la parole de ce mercenaire. Celui-ci allait devoir donner plus de preuves de sa bonne volonté, comme le nom de la vampiresse par exemple. Et il semblait bien que cela ne pourrait même suffire, le mot punition avait été prononcé et Aaron connaissait désormais assez bien l'empereur pour savoir ce que cela signifiait . Ce à quo il ne s'attendait pas par contre c'était qu'on lui demande son avis sur la question... Mais il répondit tout de même avec l'automatisme efficace des soldats de carrière :

« Majesté, n'importe quelle Lame Noire vous dirait qu'en riant des paroles de son roi un homme sacrifie sans nul doute sa vie, ou à défaut sa langue. Mais celui-ci l'a agile, il vous servirait sans doute moins bien sans cela... Et ses autres membres lui sont utiles en tant que bourreau. Sauf le nez peut-être... Ou les dents. Vous n'avez qu'un mot à dire pour que je vous rapporte l'un ou l'autre. »

Il observa un moment le concerné, semblant soupeser mentalement quelques sérieux calculs puis reprit :

« Quand à son sens du devoir, mon expérience m'a apprit qu'un homme a parfois besoin d'un châtiment corporel digne de ce nom pour se souvenir à qui il appartient. Certains de mes hommes ont l'habitude de demander eux même à passer sous le bâton lorsqu'ils ont mal servit. Ils estiment eux même le nombre de coups qu'ils méritent et remercient votre dynastie à voix haute entre chaque coup le plus souvent jusqu'à la perte de connaissance. Ils se sentent mieux ensuite. »

Il avait parlé calmement de ce qui n'était ni plus ni moins que le cours naturel de la vie des membres de son ordre. C'était un fait inconnu de beaucoup, même des Kohan et ceux qui l'avaient su n'avaient jamais vraiment cherché à s'y opposer. On ne changeait pas une épée en une assiette, les gardes royaux étaient ainsi et c'était tout. Sans s'y attarder, il continua son raisonnement :

« Bien sur votre bourreau n'est pas une Lame Noire. Vous pouvez donc daigner lui pardonner de ne pas demander son châtiment lui même et vous ne devez pas compter sur lui pour établir un chiffre juste à la hauteur de ses fautes. Cinquante coups seraient je pense un bon début, qu'il soit menteur ou incompétent. »

Il soupesa à nouveau le mercenaire du regard, le fixant avec la froideur presque terrifiante du fanatique qui était et confirma avec un hochement de tête satisfait.

« Oui, cinquante coups seraient très bien. »

Plus que suffisants en tout cas pour lui bleuir le dos tout entier, les Lames étaient des hommes durs mais ne s'infligeaient en général pas plus d'une trentaine de coups. Le bâton était choisi plutôt que le fouet car il répartissait mieux les dégâts qu'un fouet qui les rendraient inaptes pour les service pendant des semaines, voir des mois. Ou plus d'ailleurs car il n'était pas rare qu'un supplicié ne survive pas lorsqu'ils étaient fouettés jusqu'aux vertèbres. Le bâton avait cela de particulier qu'il faisait tout aussi mal, éclatant la peau aussi bien mais sans creuser comme le ferait la lanière du fouet. Mais Gorder devait savoir tout cela après tout... Il était devenu bourreau. Cela ne lui ferait pas de mal de se retrouver une fois du mauvais côté du châtiment. Aaron termina tout de même sur une note tranquille :

« C'est ainsi que je ferais Altesse. Mais cet homme n'est pas sous mon commandement. Et c'est à vous qu'appartient la justice. »

Il avait tourné la tête à nouveau vers le mercenaire en prononçant ces mots pas forcément très rassurants. Nul doute qu'il devait s'estimer plus heureux de ne pas être sous les ordres de l'Ombre du Roi évidemment, mais faire face à la justice du roi n'était pas forcément une meilleure place... Aucune chance pour autant qu'il ne trouve la moindre clémence dans les prunelles d'Aaron, la lueur de réflexion qui s'y était allumée venait de s'éteindre, il attendait paisiblement ses ordres...
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeDim 4 Jan 2015 - 18:31

Il vit l'ombre du roi qui se levait sans doute pour agir comme le fanatique qu'il était devait pensé devoir faire, Alford qui avait failli réagir à son tour par réflexe fut soulagé de voir que Aaron Dessay était stoppé par Fabius Kohan. Alford pour le coup était passé près de la catastrophe, juste après cela il se contenta donc de replacer son attention sur Fabius Kohan.

Ce dernier lui pose ensuite plusieurs questions sur Veren. Alford qui savait qu'il n'avait pas le choix répondit donc calmement. En essayant au passage de ne pas trop compromettre Veren après tout il ne manquerait qu'il donne la vraie identité de cette dernière au lieu de son identité d'emprunt, ce serait une belle façon de se mettre définitivement à dos la vampire. Mais s'il était vraiment obligé de le faire il n'aurait pas d'autres choix...

Cette vampire se nomme Sylira... Je suppose que c'est un nom d'emprunt car elle a l'air de en pas tenir à donner sa vraie identité à qui que ce soit... Quand à sa relation avec Korentin je ne sais pas... Elle pourrait avoir décidée d'être son garde du corps pour une obscure raison? Son amante? Même si ce serait improbable, ou bien elle a besoin de lui pour quelque chose? Et pour les rumeurs disons qu'elle se fait discrète, trop discrète. Je plancherai plutôt pour le fait qu'elle ce soit prise d'affection pour Korentin Kohan si vous voyez ce que je veux dire... Il n'était sûr de rien pour le coup, et émettait ses suppositions en espérant qu'elles ne soient pas trop boiteuses au goût de Fabius Kohan...

Puis les autres paroles e Fabius Kohan furent bien moins... Comment dire? Sympathique à son goût... Alford qui ne pouvait pas vraiment émettre d'objections, ou autre se contenta juste d'écouter calmement en observant où tout ceci allait le mener, sans doute pas à un résultat qui lui plairait...

Le faire punir? Pour le coup il était soulagé d'avoir échappé à une éventuelle exécution même si à vrai dire l'idée de se faire châtier d'une manière, ou d'une autre ne lui plaisait pas forcément. Ce n'est pas vraiment comme s'il appréciait particulièrement qu'on le frappe...

Son sens moral? Y remédier? Il se demandait comment Fabius Kohan comptait faire cela... Dans tout les cas il se rendit compte qu'a l'avenir il ne devrait plus jamais faire ce genre d'erreur, sinon il risquait de le payer très cher... D'ailleurs il ne ricana pas à la fausse blague du roi, cela aurait été très malvenu... Bon sang pourquoi on l'avait nommé bourreau? il n'en savait rien, mais plus le temps passé, et moins cette fonction lui plaisait décidément...

Gorder grinça d'ailleurs légèrement des dents quand il vit que l'empereur loyaliste demandait son avis à l'ombre du roi. Pour le coup c'est sûr qu'il ne ferait plus jamais deux fois la même erreur. Dans tout les cas ça ne sentait décidément pas bon pour lui...

Comment ça son nez, ou ses dents? Comment un homme comme lui pourrait entretenir son corps s'il ne mangeait que de la soupe? Dans tout les Alford n'appréciait pas vraiment cette idée, au pire ce n'est pas comme si c'était le plus grave car il y avait des moyens de refaire pousser des membres par magie, mais quand même. Personne n'aime se faire arracher une partie de son corps à vif, et c'était largement compréhensif.

Puis l'ombre du roi continua à parler d'un éventuel châtiment corporel... Mais bon sang! Qu'est-ce qu'il fait là...? Cinquante coups de bâton? C'était quand même beaucoup, mais entre la corde, et le bâton il choisissait le bâton. Ce n'est pas de toute façon comme s'il était en état de négocier sa peine, et puis au final il devait y avoir pire que cinquante coups de bâton. Non? Bien sûr qu'il y avait pire en tant que bourreau il était bien placé pour le savoir! Pensa t-il avec un grand agacement.

N'empêche ce n'est pas comme si un mercenaire comme lui était habitué à ce genre de punition. Son père ne l'avait jamais frappé petit en plus... Les punitions corporels ce n'est pas trop son truc, mais bon la vie de voyageur l'avait rendu endurant, et puis on l'avait déjà frappé en combat, et pendant les entraînements, Gorder n'était pas non plus quelqu'un de douillet, par contre il doutait que le douleur se stoppe miraculeusement après la séance de bastonnade, il se demandait même s'il allait pouvoir s'asseoir avant ne serait ce qu'un bon mois...

Puis l'ombre du roi conclut finalement que la décision appartenait à Fabius Kohan. Alford ne savait pas vraiment s'il devait se considérer comme mieux loties, mais cela restait mieux que rien au final...

Alford après tout ceci se contenta de rester silencieux pour ne pas aggraver son cas, pour le coup il espérait juste qu'on en finisse vite avec cette histoire.
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeLun 12 Jan 2015 - 18:06

Sylira... Cela ne lui disait rien du tout. Il en toucherait cependant un mot à Crissolorio. Quoiqu'il en soit, il serait toujours bon de répandre la rumeur que son Régicide de cousin couchait avec une vampire. S'il n'avait pas trop changé, son honneur l'empêcherait de nier une fois que cela arriverait aux oreilles des rebelles. Qu'en penseraient-ils ? Peut-être le savaient-ils déjà. Peut-être s'en moquaient-ils. Mais Fabius en doutait, ça et la trahison des vampires. Il y avait toujours une chance que ça affaiblisse sa position.

Cette information sera croisée avec nos autres sources, j'espère pour vous que vous n'avez pas menti.

Mais il en doutait, c'était vraiment trop gros pour un mensonge.

Le nez ou les dents... Assurément, Alford Gorder avait besoin du reste pour pouvoir encore le servir avec efficacité. Mais était-il efficace tout court ? Beaucoup trop sensible pour être bourreau, il n'avait réchappé à sa mission durant la bataille que d'extrême justesse. Cela étant, il restait fidèle (certes, il n'avait pas le choix, personne d'autre que lui ne lui ferait bon accueil) et sa chance semblait toute entière tournée vers sa survie. Pas le meilleur des soldats, ni le plus assidu à ses devoirs... Mais c'était un survivant, et cela faisait une différence pour le Borgne.

Ne sachant pas si son Ombre était sérieuse ou non, le monarque préféra garder le silence. Un léger signe d'assentiment et le bougre y aurait probablement perdu quelque chose. Les lames noires avaient un sens de l'humour plutôt particulier. D'aucuns diraient même qu'elles n'en avaient pas du tout. Peu importe, ça n'aurait pas fait grande différence pour le nez du mercenaire. Ou les dents.

Fabius resta impassible devant l'explication d'Aaron, mais il était surpris. Il savait bien sûr la discipline implacable parmi cet ordre à la dévotion sans égale, mais il ignorait que les gardes allaient jusqu'à demander eux-mêmes leur punition. Maintenant qu'il le savait, il ne doutait pas que la punition demandée soit toujours sans complaisance. Ils étaient comme ça. Ah ! Que ne pourrait-il pas faire avec toute une armée de soldat à leur image ? Conquérir le continent tout entier ne serait plus qu'une question de temps. Mais ce n'était là qu'un fantasme.


Il l'est à présent.

Il poursuivit presque immédiatement, ne voulant pas que le Commandant des lames noires s'inquiète plus que de raison.

Il n'intègre évidemment pas votre ordre, mais il doit être formé à obéir sans discuter. Deux occasions de mettre fin à la rébellion se sont offertes à lui et voyez où il en est. C'est intolérable. Vous le ferez punir puis vous le formerez. Non pas à devenir l'un des vôtres, je doute qu'il en est l'étoffe, l'instruction le tuerait probablement. Mais simplement à accomplir son devoir. Les mercenaires ont peut être une certaine liberté en la matière, mais il n'en est plus un à présent. Il serait grand temps qu'il en prenne pleinement conscience.

Se tournant vers Alford Gorder, il ajouta d'un ton froid mais dénué de cruauté. Il ne se réjouissait pas de la situation, il annonçait simplement des faits.

Peu importe votre sens moral, votre vision du bien et du mal et autres qualités du même genre. Où irait le monde si les gens se mettaient à faire ce qu'ils veulent et non ce qu'il doivent faire ? Désormais Bourreau, vous accomplirez votre devoir. Vous pourrez pleurer autant qu'il vous plaira, cauchemarder la nuit, vous sentir nauséeux constamment ou vous confier à des prostitués sur votre temps libre... Peu importe vous dis-je. Nous en sommes tous là. Mais nous faisons ce que nous avons à faire. Pas parce que c'est juste, pas parce que c'est bien, mais parce que c'est nécessaire.

Certes, c'était sûrement différent pour les lames noires. Pour elles, ce que faisait l'Empereur était non seulement juste, bien mais aussi nécessaire. Et le Borgne parierait son œil restant qu'ils dormaient tous comme des bébés.

Vous me donnerez tout, et à travers moi, vous vous sacrifierez pour l'Empire, pour tous ceux qui y vivent et tout ceux qui y vivront. Pour l'humanité. Ceci n'est pas négociable. Prenez-en conscience car c'est mon premier et dernier avertissement. Ce qui en fait déjà un de trop.

L'armée repart bientôt. Vous serez donc puni ce soir. Ce sera tout Gorder.
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MessageSujet: Re: L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE L'Art de la guerre (Aaron, Alford) TERMINE Icon_minitimeDim 18 Jan 2015 - 18:50

Le nom de Sylira n'éveillait aucun écho chez lui, mais il fallait dire que les vampires ne faisaient pas vraiment partie de ses fréquentations... Il était donc demeuré de marbre face à cette information mais par contre il ne parvint pas à réprimer son sursaut face à la réponse du roi. Il fut fort heureusement aussitôt rassuré mais l'idée même fugitive de devoir intégrer ce gars là à sa guilde était pour le moins désagréable. Oh certes le physique aurait sans doute suivi, du moins aurait-il fait en sorte que cela suive quoi qu'il en coûte, mais l'épine dorsale de la garde royale était la loyauté aveugle dont elle faisait preuve envers l'empereur. Autant dire donc que le garçon ne pouvait pas faire l'affaire, Aaron l'aurait plutôt tué de sa main plutôt que de lui accorder l'honneur de garder l'empereur ne serait-ce que pendant trois secondes...

Mais la décision de Fabius était tout autre. Elle n'arrangeait franchement pas Aaron qui avait autre chose à faire que de prendre en charge un bourreau mercenaire loyaliste par obligation, mais il n'y avait aucune discussion à opposer. La voix de l'empereur faisait loi, et quand bien même il aurait décidé de faire d'Alford une lame noire qu'Aaron aurait suivi sans sourciller. Bon ils étaient au moins d'accords sur le point que ça aurait certainement signé l'arrêt de mort du concerné mais ce n'était de toutes façons pas la question puisqu'il s'agissait simplement de lui apprendre à obéir. Voilà un domaine dans lequel le commandant excellait, l'affaire était donc entendu :

« Il en prendra conscience majesté. »

Une promesse sous forme d'engagement, autant dire qu'aucun autre chemin ne serait plus possible pour Alford Gorder. Il marcherait droit, ou il ne marcherait plus du tout, tel était désormais son seul destin et Aaron en serait le garant. Ce qui n'était évidemment pas une bonne nouvelle pour le mercenaire, mais cela n'avait pas d'importance. Ce qui comptait c'était les mots de l'empereur, chacune de ses paroles était, comme toujours, écoutée gravement par les lames noires présentes et seraient certainement retranscrite plus ou moins fidèlement afin d'alimenter le fanatisme du groupe entier. Aaron de son côté ne lâchait plus le mercenaire des yeux, et c'est sans la plus petite trace d'ironie qu'il le salua en ces termes lorsqu'il fut congédié :

« A ce soir... »

Aucun plaisir dans ses yeux, pas de réjouissance. Mais la dureté implacable de ses prunelles ne laissait aucun espoir quand à la rudesse avec laquelle la peine serait exécutée. Et l'attente elle-même ferait certainement partie du châtiment. Il fallait qu'il s'imprime profondément, et il s'imprimerait...
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