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Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV]

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MessageSujet: Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Icon_minitimeVen 10 Oct 2014 - 17:02

Clairval, un simple petit village en banlieue de Gloria. Réputé pour ses terre fertile, ses champs dénudé de pierre et sa production de cuir de qualité. Situé littéralement à l'orée de la foret Est de Gloria, le village se positionnait à un emplacement stratégique parfait en terme de production. Agriculture, grâce aux très nombreux champs, chasse, grâce à la forêt, pêche, grâce à la rivière qui tranchait ces terres en deux, et évidement le commerce avec la grande ville et les autres villages avoisinant, grâce à sa proximité. En effet, il devait se trouver à un peu moins de deux jours de marche de la capitale. Et qui dit commerce dit voyageur. Par le passages fréquent de ces derniers, bon nombre d'auberge et de commerce similaires avaient été érigé afin de contenter les pèlerins en quête d'or. Aujourd'hui, cependant, le village semblait triste. A cause des trouble magique récent, les problèmes météorologiques et la lois anti magique en vigueur, bon nombre des villageois avait perdu le sourire, pour les plus chanceux, ou leur terre, pour les moins chanceux... Pour pallier au déficits de production, les habitants de Clairval s'étaient davantage penché sur le commerce, et pas toujours conformément à la lois. En effet, que se soit le vole de caravane, l'extorsion ou la contrebande, le village n'avait jamais été autant envahis de malfrat.

LEs patrouilles étaient fréquente, tant impériales qu'alayienne. Le temps de leur passage, le village semblait calme. Plusieurs se plaignait des crimes commis, mais sans preuve ou action prise sur le fait, la patrouille ne pouvait pas considérer les bandits comme ce qu'ils étaient. Certes, il y avait eu des arrestation, mais jamais le crime ne cessait. Alors la capitale envoyait toujours un peu plus de soldat à chaque patrouille, ce qui eu ultimement comme effet de calmé les ardeurs des contrebandiers se croyant tout permit. Cette journée précise, contre toutes attentes, il mouillait à siaux. Pas un déluge de quelques minutes, puis le beau temps. Non, un torrent intarissable, des traits diagonales dans le paysage, plus que froid, glacé. La pluie transperçait les vêtements, trempant tous et chacun jusqu'aux os. C'était un contraste de température assez marquant considérant la canicule habituelle qui sévissait sur Armanda. Le mois de Mars avait été des plus étrange, et déjà en mi avril, on constatait que la bizarrerie n'allait pas cesser de ci tôt. À l'Auberge du Passant, premier bâtiment surgissant des bois, annonçant la civilisation, la porte d'entrée ouvrit dans un grincement plaintif, camouflé par le bruit assourdissant de la pluie battant furieusement le toit de l'auberge. Quelques personnes se retournèrent afin de regarder le très grand homme entré, trompé comme tous ceux qui passait la porte. Trainant derrière lui, le corps d'un gibier gisant, fixé solidement à une branche. Un cerf mature, vidé, décapité et nettoyé.

La grande Ombre alla directement au comptoirs. Ses pas ne faisait point de bruit. Seule la branche raclait le sol derrière lui. Sur son dos, l'on pouvait voir un arc bien accroché, et un carquois garnis de flèches. L'homme portait une armure d'écaille en cuir noire. En fait, il était littéralement tout de noir vêtu, de ses bottes à ses gantelets, en passant par sa cape. Un léger murmure se leva aux tables près de l'entrée. Le visage de l'homme était dissimulé derrière un masque d'Acier lui couvrant la partie supérieur du visage, le nez et les joues. Un pas de sa cape à capuchon s'occupait de dissimuler le reste de son visage. Les odeurs... Oui les odeurs, la raison pour laquelle le Corbeau masquait son nez à l'aide d'un tissu. L'odeur du tissus mouillé et de sa propre sueur l'empêchait d'être envahis pas toutes les flagrances et les odeurs infectes qui se logeaient en ces lieux. L'endroit était bondé, constata l'homme masqué, mais cela n'y changeait rien. Après tout, il était là pour affaire, et il quitterait aussitôt son entente convenue. Il venait souvent à ce village depuis son retour... Auparavant, il allait vendre ses prises à Sinclinclin, l'ancien village de Luna, mais depuis sa destruction, il n'Avait pas eu autre choix que de se trouver nouveau preneur.

Il laissa donc sa prise près du comptoirs, un regard lancé vers le propriétaire, un vieil homme légèrement bedonnant au front dégarnit et à la moustache épaisse, et alla s'asseoir à l'une des rares tables encore libre. Près d'un mur évidement, prudence l'exigeait. Les minutes passèrent alors que l'homme en noir balayait les lieux du regard. Des paysans, quelques marchant au vêtements plus coloré, quelques Ombres qui comme lui, n'aimaient pas avoir le visage découvert. Tous trempé, dégageant cette même odeur d'humidité et de sueur, cette odeur acre et salé planant dans l'air. L'Ombre réajusta le tissue devant son nez, grommelant intérieurement contre son totem divaguant. Au moins, maintenant qu'il avait enfin chassé, il serait ne paix pour que quelques temps... Ou plutôt quelques heures... Le patron de l'endroit passa finalement à sa table avec un bol de soupe chaude et un sac en toiles, qu'il laissa au pied de la table. L'assassin avait commandé quelques objets... Exotique lors de son dernier passage. Il n'était pas prudent d'ouvrir le sac à l'auberge, il décida donc de se concentrer davantage sur sa soupe et de remettre à plus tard son constat. Il baissa donc le tissu qui voilait son nez et sa bouche et commença à mangé. Un partie de sa peau pâle à l'air et déjà il se sentait à vif. La soupe avait une odeur exécrable, faute à son Gardien, mais l'homme commençait à s'y habituer. Cela faisait un mois déjà, mais malgré tout, cela restait tout aussi désagréable. Pareil à une prière, il mangea sans son, inspectant sans arrêt les personnes présentes, espérant pouvoir disparaitre sans mot dire ou geste posé.
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MessageSujet: Re: Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Icon_minitimeLun 20 Oct 2014 - 22:57


Depuis combien de temps errait-elle seule ? On a une perception différente du temps quand on vit seule, les routes paraissent beaucoup plus longues, beaucoup plus difficiles. Le temps s'écoule lentement faisant ressentir chaque seconde qui pèse sur les corps des mortels leur laissant ainsi tout le loisir à s'adonner à leurs plus noires pensées et les forcer à s'évader certainement dans un autre monde dont seul leur subconscient en possède les règles.
La chaleur étouffante des derniers jours, les incendies causés par cette dernière avaient finit par laisser place à de violents orages. Vivre dans la boue s'était révélé plus pénible que vivre dans les cendres. Cette boue qui se collait partout et s’immiscer dans les endroits les plus inaccessibles, une boue parfois cendreuse qui trahissait le passage d'un mur de flamme, parfois une autre plus argileuse était tellement collante que laver la moindre parcelle de peau était digne du parcours du combattant si bien que les rares arbres ayant survécu à ce traitement n'offraient pas des abris contre ces choses envahissantes. Dormir dans un arbre était un luxe et une sécurité face à une faune devenue folle et agressive qui traquait parfois les voyageurs seuls pour sustenter leur agressivité dévorante.

Elle ne devait sa survie qu'à de la chance, quelques plantes ayant survécu aux flammes et par elle ne savait quel miracle avaient réussit à pousser en dehors de leur saison habituelle. Des plantes qui utilisées correctement pouvaient faire de bons remèdes contre les blessures ou les maladies en ces périodes ou la magie Armandéenne montraient certains signes de dérèglement la rendant peu sure à utiliser par les moins expérimentés. Vendues aux bonnes personnes elles avaient apporté nourriture et protections pour quelques jours.

Heureusement le temps était passé et la nature avait repris une partie de sa vie paisible, les armandéens reprenant également leurs couleurs au sens propre du terme semblant ne plus être sous l'emprise parfois destructrice, parfois étrange de leurs esprits totems devenus complètement fous, pour une raison toute aussi mystérieuse que troublante. Était-ce ça cette fameuse fin du monde ? Ou plutôt les prémices de cette dernière ? Cette réflexion l'avait hanté, tout autant que l'énigme lancée par l'esprit "Vie". Aller là ou la couronne était enterrée... Que pouvait-il vouloir dire ? Pourquoi irait-on enterrer une couronne ou plutôt qu'elle était l'image derrière tout ceci ? Parlait-il du pouvoir impérial humain ? D'un quelconque dirigeant Alayien ? Ou bien pire encore était un vampirique pour lesquels les elfes paraissaient des enfants de cœur à côtés de ces derniers.

Ses pas avaient finit par la conduire dans un hameau, un village humain qui pataugeait dans cette même boue dans laquelle elle vivant depuis des semaines. Sauf que cette boue n'avait pas la propreté de celle de l'extérieur, une boue puante se mélangeant avec les excréments vidés depuis les bâtisses, avec le fumier des chevaux ayant foulé ce sol un nombre incalculable de fois. A côté de ce mélange immonde elle sentait bon la campagne ! Ou plutôt cette odeur de terre qui n'avait au final rien de désagréable pour ceux qui aimaient voyager.
La taverne locale lui offrirait pour ce soir là un abris temporaire contre ce violent orange qui battait la plaine, un peu de chaleur et de la nourriture car à ce rythme ce ne serait certainement par les Alayiens qui l'emmèneraient vers une mort certaine mais les maladies qui pouvaient courir avec ces changements brutaux de températures et elle ne devait sa résistance que par la chance. Chanceuse, dans son malheur elle l'était, au moins on pouvait le lui reconnaitre !

Elle pénétra dans la salle avec la discrétion habituelle de n'importe quel autre client. Ce n'était pas en cherchant à se faire discrète qu'elle le serait réellement mais plutôt en se comportant comme n'importe quel humain ci-présents, payant sa part de la tambouille locale en espérant se réchauffer et enfin se remplir l'estomac qui n'avait pas vu quelque chose de plus consistant que des racines et un morceau de pain humide depuis quelques jours. Manger, se reposer et repartir immédiatement voilà à quoi pouvait se résumer sa vie car rester trop longtemps au même endroit c'était risquer de s'exposer à être reconnue par un Alayien ou un chasseur de prime quelconque travaillant pour eux.
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MessageSujet: Re: Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Icon_minitimeJeu 23 Oct 2014 - 18:07

Après plusieurs lapé, l'Assassin compris qu'il n'y avait pas que l'odeur de sa nourriture qui était exécrable. L'appétit coupé, il poussa son bol et décida de se concentrer sur son pain plutôt que sur cet étrange bouillit au contenu inconnu. Il mâcha machinalement, dévisageant de ses yeux couleur miel la petite masse attroupé sous le toit de ce petit établissement. Il avait lu beaucoup de livre et d'histoire comparant l'humain au fourmis, et dans pareil circonstance, il ne pouvait qu'approuver pareil parallèle. Les vampires étaient des ombres ambulantes et de parfait tueur, capable de passer inaperçu au milieu des humain et de maitrisé l'Art de la magie sombre. Les elfes étaient des maitres mage né, des rôdeurs d'excellence, des musiciens hors pair. Ils étaient des soldats sans égales, puissant et gracieux. Et l'Armé noire avait le Néant comme meneur, le verre noire contre les elfe et les vampire, et contrôlait l'empire comme bon leur semblaient. Que restait-il au humain dans ce cas? La force du nombre. La détermination de se battre pour un même but, sans crainte de la mort... Pourtant, l'Assassin n'arrivait pas à avaler l'idée. Non, pareil à la soupe, elle laissait un mauvais présentement à la cuiller, et un arrière gout très amère une fois avalé. De quoi L'encourager à repousser cette idée et de rester contenter de chose qui lui paraissait plus intéressante, des certitudes sans désordres, loin de la guerre et de la misère des autres.

Les gens entraient et sortaient de l'établissement. Parfois les même, comme ces deux gaillards qui devait sans doute travailler non loin, voir sur le bâtiment en soit. Une silhouette encapuchonné, puis une autre, une paires, un homme seul, un gamin passant sous le comptoir pour aller voir son père... L'action était constante, et l'assassin tentait de ne rien perdre de vu. Il était techniquement assit au fond de l'auberge, contre le mur. Il n'aimait pas devoir surveillé plusieurs angle a la fois. Même si cela était risqué d'être ainsi coincé contre un mur, il pouvait se consoler en se disant que personne ne l'agresserait sans qu'il ne le voit venir. Il tâta précautionneusement le sac avec son pied, tentant de sentir à travers la botte les objets qu'ils avaient commandé à l'aubergiste, deux semaines plus tôt. L'assassin s'était aperçu lors de son adhésion au Souffle qu'il n'était plus aussi bien outillé qu'il l'avait un jour été. dans son métier, manqué d'une ressource ou d'un outil pouvait se montrer fatal. Il avait donc décidé de pallié à ce problème en remettant son équipement à jour. Fin forgeron, il avait déjà entamé son projet, mais il y avait certaine chose qu'il ne pouvait tout simplement pas créé, faute de connaissance, d'installation et de ressource.

Le regard de l'assassin fut attiré une fois encore part le bruit de la porte qui ouvre. Il s'Attendait à voir entré les même deux hommes, mais ce ne fut pas le cas. Pareil à un serpent, la petite trainé d'homme se glissa à l'intérieur du bâtiment. Sept hommes au total. Un petit corps de garde. Leur armure et les couleur abordé ne laissait aucun doute quant à leur affiliation. Néant. Six soldat et un lieutenant sans doute. à leur arrivé, l'Ambiance changea aussitôt. Les rires firent place à quelques murmures étouffés. Les gens avaient soit le regard fixé sur les nouveau arrivant, ou bien contrairement perdu contre un mur ou le plancher, devenu soudainement très intéressant, à croire que ces dernier avaient quelque chose à se reprocher... Les clients près de la porte se levèrent et quittèrent aussitôt l'endroit sans demander leur reste. L'aubergiste quant à lui alla débarrasser rapidement la table afin de laisser l'endroit aux sbire du Néant. L'assassin soupira. Il n'y avait qu'une porte accessible par les clients et voila qu'elle était gardé par la présence des hommes en armure de verre. Peut-être ne feraient-ils rien à son passage, mais il en doutait fortement. Il était tr;es grand, vêtu en noir et portait un masque. Dans l'obscurité et dans une foule, ce n'était pas très remarquant, mais ainsi analysé individuellement, il risquait d'attisé la curiosité de ces hommes. Il prit donc son mal en patience, sirotant son verre d'eau. Regardant autour de lui à la recherche d'une excuse.

Quelques personne quittaient, ci et là, scruté méticuleusement par l'un des soldats. En moins d'une minutes une dizaine de personnes avaient quitté les lieux. Profitant d'une nouvelle vague, l'assassin se leva nonchalamment. Il prit son sac et le pendit à son épaule avant de marcher tranquillement vers la sortie. Il lâcha un coup d'œil en direction des soldats du Néant, une mou dégouté au visage, bine malgré lui. Il s'Approcha de la porte et saisis la poignée.

-Un problème, l'Ami?

L'assassin figea son geste. Il laissa un faible juron sortir entre ses dents. Sans même se retourné, il lanca:

-Non... Aucun problème... Température... de merde... C'est tout...

La voix de l'Ombre était creuse, sombre, enroué et pratiquement inhumaine. Ses cordes vocales étaient très usées et parler était à chaque fois difficile pour ce dernier. Rauque, il pouvait rappelé la voix profonde d'un vieillard, le problème était qu'il n'était âgé que de vingt neuf ans... L'assassin sentit le soldat se levé. Il n'Avait toujours pas bouger, plus découragé qu'autre chose.

-Moi je pense que t'a un problème l'Ami.

L'assassin soupira. Il avait vraiment exaspéré pouvoir quitter l'endroit calmement, mais visiblement, ce ne serait pas le cas. Il sentit quelque chose de dure le frapper sur le mollet gauche. Il serra les dents, résistant à l'envie d'épingler le soldat contre un mur.

-Je te parle, le gueux!

L'Ombre lâcha la porte et se retourna lentement. Il se redressa de toute sa taille. Il ne peut s'empêcher de sourire en voyant que le soldat devait avoir deux tête de moins que lui. Pareil à un petit chien. Mauvais, bruyant et ridicule. Il laissa ses yeux fuirent un moment vers les autres soldats, amusé par la scènes et le comportement de leur frère d'arme.

-Et moi... Je ne vous... Écoute pas...

Oui, il était provocateur, mais il n'avait pas l'intention de se laisser marcher dessus par un chien du Néant. Il n'avait pas l'intention de tuer le soldat, mais personne ne le frappait impunément. Personne.
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MessageSujet: Re: Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Icon_minitimeJeu 30 Oct 2014 - 7:55



La vie allait et venait entre ces quartes murs abrités d'une toiture, comme d'habitude, comme partout et comme ailleurs. Les poivrots se roulaient sous les tables ou ne tardaient pas à y finir à cause du désœuvrement dans ces périodes au climat instable et n'emmenant pas le moment propice pour passer la journée dehors à travailler la terre - ou dans notre cas plus précis, la boue - alors autant s'occuper d'une manière pas trop stupide et qui attirait certainement moins d'ennuis que de rester le faire à la maison. Enfin, malgré le climat maussade, la vie ne s'était pas arrêtée.

Sauf qu'elle finit par le faire et l'ambiance retomba sans plus de combat face à l'entrée d'une patrouille Alayienne dans la taverne du coin emmenant les réactions habituelles face à ceux qui font régner leur loi par la force ou sans le consentement des "administrés" qui étaient gérés par administration de baffes et autres sanctions typiques de ces fanatiques face à ceux qui se rebiffaient. Le sol devint une vue magnifique pour beaucoup, et l'orage qui battait les fenêtres de la bâtisse devint attirant pour beaucoup d'autres qui s'aperçurent que c'était, comme par hasard, l'heure de prendre leur douche annuelle. La déserteuse resta à sa place, comme beaucoup, se concentrant sur son repas qu'elle finissait paisiblement comme le faisaient d'autres personnes. Il fallait attendre que la tempête passe et avec un peu de chance ils ne la verraient même pas ! Depuis le temps qu'elle avait déserté, les traqueurs de déserteurs la considéraient certainement comme morte en ces périodes de conflit et au pire fallait il qu'ils la reconnaissent sous ses allures de mendiante.

Les premiers clients étaient partis attirant l'attention sur eux, puis les suivant et enfin l'un deux qui offrit aux troupes Alayienne un regard suffisamment hostile pour attirer leur attention pour de bon. Se dernier se mettait dans la panade tout seul et devrait s'en sortir certainement par lui même, car ce ne serait certainement pas la fugitive qui viendrait l'aider à ce sujet, les conséquences pour elle seraient bien plus graves que les quelques baffes de ce dernier, et à choisir... A choisir elle profita donc de cette légère cohue pour tenter de se faufiler vers la sortie alors que les regards se portaient vers l'homme en prétextant un départ vers les latrines, dont elle demanda le chemin, qui se situaient à l'arrête du bâtiment et ou l'on pouvait y accéder par une autre issue ce qui ne posait pas grand problème au patron vu que cette dernière avait déjà payé son dû à ce dernier.

Avec un peu de chance les soldats du néant seraient trop occupés à s'amuser avec l'homme pour vérifier une femme allant satisfaire ses besoins primaires dans un des coins dont on parle généralement le moins en public...
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MessageSujet: Re: Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 0:16

De toutes les auberges sur le continent, et de toute les patrouille alayienne existante, l'assassin était tombé sur le mauvais lieu et la mauvaise personnes comme lui seul avait le don de le faire. En temps normal, en tête à tête, l'Ombre n'aurait pas hésité à battre l'homme jusqu'à ce qu'il tombe sans connaissance, au mieux, ou à le tuer, au pire. Les gardes en général, ainsi que les patrouilles et les autre "homme de loi", c'est à dire des chiens sans capacités de réflexions, n'avaient pas le respect de l'assassin de leur côté. Et lorsque l'Ombre ne respectait pas une personne, et que cette dernière le provoquait, elle se retrouvait généralement troué par ses flèches, ou bien la gorge tranchée...

Son commentaire avait eu l'effet escompté alors que l'assassin entendit le son caractéristique d'une lame sortie de son fourreau. L'assassin pivota aussitôt sur lui même, en garde. Le garde sembla soudainement hésitant. Peut être que provoquer un inconnu aussi sombre et singulier pouvait être dangereux... Si tel avait été la réflexion de l'Alayien, l'Armandéen venait de perdre ce qui pouvait bien rester d'espoir en la race humaine à ce moment précis. Métaphoriquement parlant bien sur... L'assassin n'avait pas envie de rire, pas plus qu'il ne voulait s'attirer d'ennuis.

"Qu'est ce qu'il y a dans le sac?"

Celui qui semblait être le chef de cette petite division venait de parler. Lentement, ce dernier se leva et se planta près de la porte, forceant l'Assassin à reculé légèrement.

-Des vivres... Et de l'alcool...

L'officier ne sembla pas convaincu de ce mensonge mal envoyé. L'assassin se dirigea lentement vers le comptoir a recullons, frôlant l'une des rares clientes encore présente, qui quitta sous le nez de l'officier sans grande misère. Il regarda le comptoir, puis le mur près de la table ou se trouvait les Alayiens.

"J'aimerais voir le contenu de ce sac de mes yeux. Si c'est ce que vous prétendez, vous pourrez partir, sans regard sur votée conduite irrespectueuse..."

L'homme qui rappelait à l'assassin un petit chien asocial tendis sa main libre pour s'emparer du sac, il n'en eu pas le temps. L'assassin s'élança vers le comptoir et s'empara d'un coup de main de deux bouteille, qu'il lança en direction de la torche accrochée au mur. Elles explosèrent en répandant l'alcool qu'elles contenaient en une large flaque dans les airs. Cette dernière s'enflamma dans sa chute, avant d'aller généreusement se répandre sur les tables et chaises près du mur, et par extension, sur les hommes assit encore à cette table. Des chaises de bois, une table, non DES tables de bois... Une auberge entière fait de se matériel. Séché par les années et la récente canicule... C'était peu commode, le bois, quand il s'agissait de me PAS prendre en feu... Profitant de la confusion générale, l'assassin disparut du champs de vision des soldats du Néant. Ils allaient sans nul doutes aller attendre le fautif à l'extérieur du bâtiment en proie des flammes, mieux valait-il pour lui de sortir le premier. Et ça recommençait! Le monde a ses talons alors qu'il n'avait essayé que de quitter l'endroit sans embrouille. Certain objets contenu dans son sac auraient fait tomber une peine de mort sur sa personne après tout, mieux fallait il risquer gros afin de ne pas perdre davantage, une tête par exemple.

Sur son élan vers un lieux tout autre qu'une auberge en flamme, il sentit quelque chose de relativement... Non, plutôt Extrêmement massif l'atteindre douloureusement au poitrail alors qu'il sentait son corps projeté sur le coté. Il sentit son dos percuté quelque chose de dur, qui éclata sous le coup, puis quelque chose de plus tendre... En occurrence, l'inconnue de tout à l'heure. Mais l'homme ne remarqua rien de tout cela sur le moment. Le choc, aussi violent avait-il été, n'avait pas réussit à lui faire lâcher prise sur son sac contenant ses acquisitions. Il avait encore toutes ses choses sur lui, chose qui relevait du miracle en soit. L'assassin balaya rapidement la zone afin de trouver la raison de sa douleur. Il s'était tellement concentré sur les Alayiens qu'il avait oublier que le propriétaire risquait de ne pas apprécier que l'on brule ses avoir, et le bâtiment qui les contenait... et Sa maison de surcroit... Son héritage.... Bref... L'homme se tenait là, marteau d'arme à la main, et un air qui voulait tout dire. Aux coté du bois de plus en plus consumé par les flammes, il n'allait pas tarder à être encerclé par l'ennemis, il devait faire vite... Néanmoins, soucieux de l'état de santé de celle qui avait servit bien malgré elle d'amortisseur, l'Ombre prit le temps de se remettre sur pied, de la remettre debout, sans toutefois quitter la menace des yeux. Il avait le souffle encore plus court qu'à son habitude, joins à une cuisante douleur à la poitrine.

-Est ce que... Vous allez bien?... J'espère... Que vous n'avez... Rien... Mademoiselle...
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MessageSujet: Re: Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Rôdeur et maraudeur (Clairval)[PV] Icon_minitimeLun 24 Nov 2014 - 23:15


L'affaire dégénérait et les mains ne tarderaient certainement pas à voler aussi haut les unes que les autres. Attendre était une solution, la solution pour laquelle elle avait opté d'ailleurs avant de tenter l'esquive discrète et se fondre dans l'obscurité nocturne aidée par des trombes d'eau qui se déversaient à l'extérieur du bâtiment emmenant une visibilité presque nulle, comme beaucoup d'habitués qui préféraient rester le nez enfouis dans leur bouillie plutôt que de prendre la poudre d'escampette et de risquer d'être pris à partis dans cette dispute alors qu'ils n'avaient strictement rien demandé à personne. Enfin, sauf peut-être combien pouvait couter la serveuse pour la nuit, mais ce genre de demande n'était rattaché qu'aux hommes seuls en manque de considération de la part de la gente féminine et ce genre de considération ne touchait absolument pas la fugitive.

Mais sa tentative d'esquive discrète se solda par une sorte d'échec quand les individus incriminés et responsables de ce qu'il se passait actuellement dans cette taverne finirent pas en arriver aux mains ! Les individus, tout feu - tout flamme venaient littéralement d'incendier la taverne dans cette dispute qui devait porter sur quelque chose en rapport avec la rébellion ou la magie, offrant ainsi une opportunité aux gens restés de fuir en paniquant comme s'ils avaient le feu aux fesses alors que les flammes grignotaient le reste de leur repas.

Ce fut l'occasion en or pour la fugitive, mais malheureusement elle fut percutée par un projectile inattendu qu'était le responsable de toute cette situation. Ce dernier, bien que gentilhomme en s'inquiétant de son état de santé après l'avoir écrasé sans aucune douceur ne lui attira pas vraiment de la sympathie en faisant attirer sur elle un peu trop d'attention de la part des soldats Alayiens. Sans ménagement, elle se dégagea de cette "étreinte" non souhaitée avec une sorte de grognement de douleur et de mécontentement d'une demoiselle que l'on prend à partis sans qu'elle n'ait donné son avis avec une sorte de "Mais lâchez-moi !" étouffé et accompagné d'une tentative d'éloigner d'elle le fameux individu.

La demoiselle effarouchée, car tel était le rôle plus ou moins involontaire qu’elle venait d’adopter, ne se fit donc pas prier pour rejoindre le reste de ses petits camarades que les flammes avaient poussés vers l’extérieur pour disparaitre dans l’obscurité – mais surtout – loin des ennuis qu’aurait pu lui causer l’individu en rappelant aux patrouilles Alayienne son existence en ces contrées perdues.
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