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Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE

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MessageSujet: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeDim 19 Oct 2014 - 16:57



--- 20 Avril ---

Voilà plusieurs semaines qu’il séjournait à l’auberge d’Auphélie et cependant, il avait décidé, alors qu’elle était occupée, de faire une excursion prudente à l’extérieur, sous son déguisement d’humain, un haut col dissimulant le pendentif qui lui permettait de se dissimuler aussi parfaitement. Dans la rue, il n’avait l’air que d’un humain parmi tant d’autres. Rien qui n’éveilla l’attention. Il avait envie de voir comment cela se passait, à l’extérieur, ce que devenait cette ville… et surtout, il voulait pouvoir repérer ce qui pourrait être utile, dans la cacophonie d’une telle cité. Et il y avait également la course qu’il devait faire… il craignait d’ailleurs ce qu’il allait trouver, sans pouvoir réellement se dérober à son devoir. Rheryn avait eu une petite maison discrète, dans les bas quartiers, en plus de ses appartements au palais. Il fallait qu’il aille voir et mette tout cela en ordre, surtout si le chanteciel avait encore en sa possession des objets nécessaire à la Rhapsodie ou qui lui appartenaient. Après une matinée passée dans la foule du grand marché, où il pouvait aisément se perdre, il prit le chemin de la ville basse et d’une auberge, en particulier. Elle se nommait « le chat animé » et elle servait de planque pour certains membres de la rébellion. C’était des anciennes lames rouges qui avaient indiqués ce lieu, le jaugeant particulièrement discret et sûr, puisque jamais les tenanciers ne les avait vendus aux autorités. Là, il pouvait commander un menu végétarien sans risque d’être regardé avec méfiance et rapporté à l’ordre d’obsidienne. On l’installa dans l’arrière de l’auberge, une pièce réservée au ce que l’on pouvait appeler les quelques clients ‘viables’ de l’établissement et qui était donc à peu près tranquille, et il y grignota sa maigre pitance sans se plaindre, parfaitement conscient que c’était là ce qui pouvait se faire de mieux en ce lieu et que dans sa situation, avoir des goûts de luxe aurait été complètement stupide.

Une fois qu’il eut déjeuné, il reprit sa route, ayant payé le tenancier et l’avoir remercier. Marchant simplement dans le quartier, vers sa destination. Le quartier était en reconstruction, encore à l’heure actuelle, mais il restait des traces visibles des affrontements qui avaient eu lieu lors du siège. Il y avait, étrangement, moins de monde ici que dans le reste de la ville, comme si la misère des lieux en avait chassé l’agitation pour permettre un deuil bien mérité. Mais peut-être était-ce simplement l’horaire qui voulait cela. Dans tous les cas, il gagna la demeure qu’il cherchait, une maison humble et basse de plafond, qui formait un angle entre la fin du quartier pauvre accolé à la muraille, et une entrée discrète vers le quartier bourgeois, qu’il était bien difficile à repérer, dans un espace vert un peu surprenant, comme un parc miniature, rempli d’herbes en friches et sauvages. Certaines avaient terriblement poussées, et arboraient les couleurs et aspects étranges de la fin du monde. Pourtant, toutes le laissèrent tranquille, alors qu’il pénétrait à l’intérieur sans le moindre mal. L’intérieur était poussiéreux mais extrêmement ordonné, même si pas selon un ordre commun. On retrouvait bien là l’esprit rêveur du chanteciel qui avait habité là. L’atmosphère et l’écho de la vie passée ici le firent brièvement sourire, puis il referma la porte et entreprit de nettoyer un peu les pièces qui semblaient avoir été taillées pour lui. Mais il était vrai que Rheryn n’était guère plus grand que lui. Une fois que la demeure respira davantage et qu’il eut emballé et dissimulé ce qui pourrait l’intéressé, il s’installa dans la pièce à cuisiner, attablé sur un siège d’acajou brun. Il réfléchissait…

Alford se trouvait en ville, il connaissait assez bien son chant-nom pour le repérer n’importe où. C’était l’occasion ou jamais de lui parler et de tirer au clair ce qui s’était passé avec Korentin… Cela et puis… Il voulait revoir son ami, lui assurer que lui le soutiendrait et le savait innocent malgré tout. Mais était-ce prudent ? Difficile à dire. Peut-être pouvait-il faire en sorte de rendre le tout prudent, grâce au trop plein de magie qui saturait le continent. Il se concentra sur l’humain et modula sa voix pour la projeter à distance, comme un murmure dans son oreille. * Alford… * Il laissa un instant passé, puis poursuivis, pour éviter qu’il ne pense qu’il s’agissait d’une hallucination auditive. *Alford, c’est moi, Merithyn. Je vous contact par magie. Vous êtes le seul qui puisse m’entendre… Je me trouve à Gloria à l’heure actuelle, j’aimerais vous rencontrer si c’est possible… * Il lui transmit le lieu exacte et comment le rejoindre. *Si vous voulez et pouvez venir… j’y serais jusqu’au soir* Il cessa rapidement la communication pour ne pas risquer de fuites, puis attendit simplement en profitant de ce lieu à l’écart et presque protégé. Quand enfin des coups retentirent à la porte, il se leva et alla ouvrir. En découvrant là le mercenaire, un faible mais sincère sourire lui vint. « Je suis content de vous revoir… »


Dernière édition par Merithyn Shadowsong le Jeu 23 Oct 2014 - 16:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeDim 19 Oct 2014 - 23:43

Bon sang j'ai rien fait!

Encore un condamné à mort, un meurtrier qui avait tué l'homme pour lequel sa femme l'avait quitté d'après ce qu'il savait. Meurtrier, ou pas Alford rebutait toujours autant à exécuter toute ses sentences en tant que bourreau. Il exécrer ce travail, et s’exécrer lui-même de l'exercer pour tout dire... Surtout qu'une pendaison c'était pas une mort rapide, et sans douleur, et ce qu'il regrettait surtout après le fait de devoir tuer ce pauvre bougre meurtrier, c'était de devoir tuer comme ça. Ah il ce sentait mourir à chaque fois, et le seul point positif c'était qu'il endurer moins intérieurement que quand il administrait la sentence de la roue...

Désolé vieux, sincèrement désolé. Se contenta t-il de murmurer calmement à travers sa cagoule de bourreau. Il avait mit la corde de la potence autour de la gorge du condamné. Il s'assurait méthodiquement que tout était bon tout en sentant le vif désir de fuir tout ça. Cette potence, ce vêtement ignoble, cette cour de noble corrompus, et surtout cette foule qui semblait regardait la scène avec un mélange de dégoût, et de fascination morbide. C'était peut-être un meurtrier, mais reste que pour Alford personne ne mérite ce genre de mort. Quand vôtre exécution est rendu public comme un simple spectacle...

Libérez-moi, je vous jure que je le referai plus! Par pitié maman! Gueuler l'autre les larmes au bord des yeux en sachant que le moment fatal allait arriver...

Il prit avec sa main droite le levier qui permettait d'ouvrir la trappe sous les pieds du condamné, et après un effort qui lui semblait immense activer le mécanisme... Le pauvre homme arrêta bien vite de crier, il se balançait sur la corde, et on entendait assez bien les bruits qu'il faisait en s'étouffant... Alford n'osa même pas regarder le spectacle, et se contenta de partir quand on eu plus besoin de lui... L’exécution s'était déroulée à vrai dire sur une place publique devant le palais impérial, et elle était bien entendu ouverte au petit peuple. Bien entendu il aurait bien aimé décrocher le corps du condamné, mais la pratique voulait qu'on laisse malheureusement celui-ci pourrir sur la potence un petit moment comme un bien macabre trophée.

[...]

Il se contenta d'aller dans sa chambre de fonction au palais. Une vulgaire chambre de serviteur, mais sincèrement il ne méritait pas vraiment mieux au vu des derniers événements, et cela lui suffisait... Il s'assit sur ce qui lui servait de lit, et regarda en direction du petit coffret qui contenait sa dague. Et à côté l'arbalète de précision que quelqu'un avait eu l'idée de lui offrir quelques jours après son arrivé au palais... Un noble qui devait sans doute être ravis de savoir qu'il avait livré la cité rebelle, et qui l'avait abreuvé de questions sur celle-ci. Alford bien entendu pour ne pas paraître suspect avait été contraint d'y répondre, mais sincèrement il ce sentait un peu sale même si au final cela ne changeait pas grande chose, la seule consolation c'est qu'on lui avait offert une arme qui était d'assez bonne qualité...

C'est, alors qu'après avoir pensé cela, et qu'il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire aujourd'hui que le mercenaire entendit soudain une voix dans sa tête.

* Alford… *

Que!?! Pensa t-il en sursautant, et en se remettant debout tout en regardant avec nervosité les alentours. Qu'est-ce que c'était, il n'y avait personne dans sa chambre, et cette voix lui rappelait quelqu'un...

*Alford, c’est moi, Merithyn. Je vous contact par magie. Vous êtes le seul qui puisse m’entendre… Je me trouve à Gloria à l’heure actuelle, j’aimerais vous rencontrer si c’est possible… *

Merithyn? Pensa t-il quand soudain il su comme par magie l'endroit où se trouvait son ami...

*Si vous voulez et pouvez venir… j’y serais jusqu’au soir*

Il ne prit même pas le temps de réfléchir, ou de tirer de conclusion qu'il déboula hors de sa chambre, et se dirigea vers le lieu que lui avait indiqué son ami. Au passage il en profita pour emprunter son uniforme à un des gardes avec lesquels il avait pactisé pour ne pas trop se faire remarquer avant de changer pour une tenue de voyageur dissimulant son visage une fois arrivé dans le quartier marchand. Il ne savait pas s'il était suivit, mais pour tout dire il craignait plus de se faire reconnaître par des rebelles traînant dans la cité qu'autre chose...

Il ne pensait pas pendant tout ce parcours jusqu'au lieu, ou son ami l'attendait. Pour tout dire il avait vraiment du mal à y croire. Il ne savait pas quoi pensé, et c'est avec une certaine hésitation qu'il frappa à la porte de la résidence où il pensait que son ami se trouvait...

Merithyn lui ouvrit balayant tout ses doutes quand à une éventuelle hallucinations, et Alford resta abasourdi pendant quelques instants pendant que son ami lui souriait avec sincérité...

« Je suis content de vous revoir… »

Sans rien dire il s'élança soudain, et attrapa l'elfe dans ses bras pour l'étreindre pendant que les larmes lui montaient aux yeux pour dégouliner sur tout son visage... Soudainement un mélange de joie, et de profond regret lui labourait l'esprit en cet instant.

Merithyn!

Ah oui c'est vrai qu'il ne contrôlait pas sa force depuis le 10 Mars, il avait du brusquer son ami par accident néanmoins il n'avait pas fais trop fort, et il avait soulevé celui-ci pour le serrer dans ses bras pendant qu'il pleurer comme il n'avait jamais pleurer pour tout dire. Cela devait faire un bon moment que le mercenaire n'avait pas chialer comme cela, mais au vu des derniers événements l'on pouvait comprendre que ce n'était que ce qu'il avait enduré qui remontait soudainement à la surface...

Je suis désolé, désolé, tellement désolé. Je ne pouvais pas faire autrement, et je comprendrai si tu ne me pardonne jamais. Mais je sache que je regrette amèrement tout cela!

Dit-il, il avait arrêté de pleurer à peu près, mais les sillons crée par ses larmes se voyaient très bien sur son visage...

Je... Désolé. Dit-il finalement en relâchant sans étreinte maintenant que le flot d'émotion abrupte était passé. Alford se contenta par la suite de fermer la porte derrière lui avec précaution, et de regarder son ami pour voir ce que ce dernier lui dirait...
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeJeu 23 Oct 2014 - 16:26


Dire qu’il fut surpris serait sous-estimé la réaction qu’il eut, en vérité. En une charge enthousiaste, Alford venait de balayer le peu de sérénité qu’il conservait depuis quelques temps. Il fut immédiatement assaillit par les vibrations violentes provenant de ses sentiments, puis se sentit happé par les grands bras du mercenaire et paniqua totalement, le protégeant en catastrophe de sa chaleur un peu trop puissante, qu’il avait laissé ré apparaître en même temps que son apparence véritable. La panique fut suivit d’un soulagement encore tremblant en s’apercevant qu’il ne l’avait pas cuit à point… Puis vint la perplexité, et la gêne, en se rendant compte qu’on venait encore de le prendre dans les bras. Trois fois en un mois, plus qu’en des années, il ne savait pas trop comment le considérer. Devait-il s’estimer chanceux ou se vexer ? Ni l’un ni l’autre au final, et tant pis s’il se trompait. Cependant, au-delà de l’affolement qu’il lui avait provoqué, il devait bien avouer être triste et désolé pour l’humain. Ses pieds ne touchaient presque plus le sol, mais il parvint tant bien que mal à glisser ses bras autours de l’imposante silhouette aux épaules puissantes pour le serrer un peu timidement, mais sincèrement, contre lui. Pourtant, il restait sidéré, agissant comme dans un brouillard. Alford… pleurait ? La constatation, alors qu’il sentait le corps tressauter contre le sien, lui fit mal au cœur, terriblement mal. Beaucoup plus qu’il n’aurait pu le penser. Ça le touchait de plein fouet, d’autant plus parce qu’il était son ami. Et il aurait voulu s’excuser de le faire ainsi pleurer, s’il avait cru en être la cause réelle. Il n’était que la goutte d’eau faisant déborder le vase, mais il s’en voulait tout de même… Avec surprise, il sentit ses yeux picoter désagréablement, indiquant que des larmes stériles auraient bien voulues monter à ses yeux. Il cligna des yeux et les ferma finalement en le serrant de ses maigres forces, si ridicules en comparaison des siennes. Mais le geste était la preuve muette de son soutient. De sa présence.

Il ne réouvrit les paupières qu’en entendant ses excuses et tourna légèrement son regard vers lui, presque choqué. La bile de l’amertume sembla lui emplir la gorge tandis que l’ombre du sérieux parcourait ses traits. Se laissant libérer, il le fit entrer et le laissa fermer la porte, le mirant sans ciller désormais, les yeux pleins de regrets et d’affection. « Désolé ? » fit-il enfin, en une question qui n’attendait nulle réponse. Un lourd, très lourd soupire s’arracha à ses poumons, évacuant une partie du poids qui comprimait soudain sa poitrine, puis ce fut un pâle sourire qui ourla ses lèvres, frêle et fragile. « Mais, désolé de quoi…. Je sais que tu n’avais pas le choix » Il fronça les sourcils, son visage arborant une expression concernée tandis qu’il osait lui prendre la main de la sienne, dégantée, mais qui ne respirait que d’une chaleur légère, confortable et affectueuse, qu’il contrôlait volontairement. Ses doigts ridiculement délicats se glissèrent dans les siens, fait pour manier les armes, et il le serra légèrement. « Je n’ai jamais cru que tu puisse être coupable. Ce n’était pas possible, si tu avais été un traître, si tu avais voulu cela… je l’aurais vu, je l’aurais senti. Tu n’es pas une mauvaise personne, Alford. Je le leur ai dit, jamais je ne pourrais te croire coupable » C’était la pure vérité, depuis qu’il avait soigné Korentin et appris ce qui c’était passé, il savait qu’Alford n’avait pas pu faire cela volontairement. Pas son ami. Et le voir comme cela, si accablé, si rongé de remords ne faisait qu’attester de la véracité de ses croyances. Non il n’était pas un traître. Cependant, il n’osa pas observer plus en profondeur, ne voulant ni rouvrir les blessures encore fraiches ni apprendre de choses que son ami ne voudrait pas lui confier. Le pauvre avait bien besoin d’un peu de confiance et de soutient, pour le moment. « Vient… » commanda-t-il sans brusquerie mais sans lui laisser le choix, ni de refuser, ni de répondre à ce qu’il lui avait dit.

Il le guida vers la cuisine, une belle petite salle toute de bois et de chaux, où le soleil rentrait mais où la magie ambiante régulait agréablement la température. Lui désignant une chaise solide, il lui fit signe de s’installer et se hâta de préparer quelque chose qui pourrait le soulager un peu. Tout en s’activant, il continuait de l’observer. « C’est moi qui devrais m’excuser, en réalité. Tu as vu l’état du monde… ? Si j’avais su… mais on va trouver un moyen de rétablir tout ça. Tu… » Il s’arrêta un instant, puis secoua la tête en faisant voltiger les mèches de ses cheveux. « Non pardonnes-moi… j’allais demandais si tu n’avais pas trop souffert à cause de tout ça mais c’est d’une stupidité sans borne » Soupirant à nouveau, il lui tendit une tasse fumante, contenant un liquide à la chaude couleur ambrée, et s’installa près de lui sans le quitter des yeux. Avec un temps de retard, il lui tandis un linge blanc, au cas où il pleurerait à nouveau. En revanche, il ne remarqua absolument pas la facilité avec laquelle il l’avait tutoyé… c’était…. Naturel. « Je voulais absolument te voir, avant de quitter la ville, m’assurer que tu étais sain et sauf… »
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeJeu 23 Oct 2014 - 19:55

Il le serrait lui aussi dans ses bras? Alford se sentit pleurer d'autant plus fort en voyant cela. Comme si le témoignage du fait que Merithyn compatissait à son sort l'aidait un peu plus à se purger de ses récents malheurs. L'étreinte de son ami était peut-être timide, mais elle lui faisait très chaud au cœur. Car si seulement venait de faire fondre le mur de glace dont il était obligé d'entouré son esprit pour paraître convainquant à la cour royale. Il ne pensait même plus à cette dernière pour tout dire, mais juste à ses retrouvailles.

Ah ce qu'il était heureux de revoir son ami en cet instant! Une compagnie amicale faisait tellement chaud au cœur d'Alford que ce dernier se laissa emporter par ses émotions. Mais bon au final ce n'est pas parce qu'un homme est fort sur le champ de bataille qu'il est fort partout, à l'exemple des chevaliers prudes, et chastes qui étaient hautement démunis devant les femmes, Alford se retrouvait démuni devant son ami après ce qu'il venait de subir en à peine plus d'un mois. Il aurait presque voulu partir avec lui loin de cette cité pour avoir la paix pour tout dire, et que tout ceci soit promptement fini...

Néanmoins l'idée lui sortit vite de la tête car il avait un devoir à accomplir. Edwyn lui avait confié le destin de tout Armanda en la chose de cette petite dague qui devait avoir son utilité dans les mains du passeur. Petite dague qu'il gardait sur lui en permanence par pure sécurité. Petite dague qui avait apporté le déshonneur à Alford d'un simple coup du sort, mais qui représentait un espoir pour le monde. Un si petit objet qui devait sauver tant de grandes choses. Et c'était à lui de faire ceci, il ne savait pas s'il en était capable, la peur de l’échec était vivement là, mais il le ferait quand même. Pour lui, pour Merithyn, pour Matis, et tout ce qu'ils aimaient, et les autres aussi qui méritaient sans doute de vivre il devait le faire... Et c'était vraiment dur pour un simple mercenaire sans souci avoir d'un coup autant de responsabilités sur le dos, mais il ne comptait pas s'en décharger sur quiconque car c'est à lui de le faire...

Néanmoins il ne savait pas pourquoi il avait pleuré... Sans doute sous le coup de l'émotion... Étrangement il n'en avait pas honte après tout Merithyn était quelqu'un de compréhensif, et sans doute le seul de ses ami qui ne voulait pas sa mort en ce moment. Oui il avait besoin de se libérer c'est tout, et il savait déjà ce qu'il ferait bientôt, il confesserait tout si possible à son ami. Il ne voulait pas quérir l'aide de ce dernier après tout c'était lui qui devait le faire, et il n'embarquerait personne avec lui là-dedans pour assumer les conséquences de ses actes avec lui, mais au moins il connaîtrait toute la vérité... Il n'aurait pas l'esprit moins lourd, sa culpabilité ne se ferait sans doute pas moins intense pour Alford. Mais Merithyn méritait de connaître la vérité.

Merithyn lui lançait un regard un peu surpris. Comme s'il ne s'attendait pas à sa réaction. Alford fut soudain gêné à l'instant de ce qu'il venait de faire... "Pauvre idiot de mercenaire tu viens sans le vouloir te poser des souci à ton ami" pensa t-il un peu énervé contre lui-même. Après avoir fermé la porte Alford détourna les yeux du regard de Merithyn, ne ce sentant pas vraiment le force de regarder celui-ci dans les yeux. La question de son ami le laissa silencieux tendit qu'il essayait de faire des efforts pour rester calme en attendant de voir commet Merithyn réagirait. Est-ce que celui-ci compatirait à ce qu'il ressentait? Ou bien il le répugnerait, ou l'insulterait? Il espérait que non car il ce sentirait presque mourir si c'était cela... Néanmoins le sourire qu'il vu se dessinait du coin de l’œil sur le visage de son ami la rassura sur ce point de mêem que les paroles de ce dernier...

Oui, mais je ne sais pas... Choix, ou pas je ne voulais pas arriver jusque là. Je ne suis qu'un fieffé imbécile, vous auriez étaient bien mieux sans moi, je... Dit-il sur le ton du regret avant de s'interrompre quand il sentit Merithyn prendre sa main...

Il sentit à travers les mailles de son gant la douce chaleur qui émanait de la main de Merithyn. C'était si réconfortant... La gentillesse dont faisait preuve son ami titillait beaucoup sa sensibilité. Il ne pensait pas du tout la mérité, mais était très reconnaissant envers son ami pour cela. Il esquissa un vague sourire maladroit en ne serrant pas trop fort sa main. Les paroles de son ami s'appliquèrent par la suite à le toucher toujours plus...

Je n'ai peut-être pas trahi par envie de le faire, je n'ai pas trahi car je n'ai pas voulu poignarder Korentin, mais j'ai quand même trahit d'une autre façon, et encore plus gravement. Ce que j'ai fait me hantera toute ma vie, j'aurai contribué indirectement aux massacres de centaines de personnes, et cela est entièrement ma faute. Dit-il pendant que les larmes lui coulaient encore des yeux même si cette fois il ne pleura pas...

Oui car le fait de tuer Korentin Kohan, ou non aurait cent fois moins une traîtrise à ses yeux que de vendre Aigue Royale, d'avoir vendu toutes les informations sur cette dernière au prêcheur, et si ce n'est contribué à la fin de la rébellion, des elfes, des vampires, et des dragons. Permettre la mort de centaines de personne. Il n'avait peut-être pas eu le choix, il faisait peut-être cela pour sauver le monde, mais il faisait quand même un acte horrible, le sang coulait bien trop à son goût sur ses mains...

« Vient… »

Aux mots de son ami Alford se contenta d'hocher passivement la tête. Puis il suivit calmement l'elfe sans rien dire, après tout on n'était chez lui, et Alford ne pouvait penser sincèrement son ami capable de la moindre malice. Merithyn était quelqu'un de très bienveillant, et bon. Il lui serait éternellement reconnaissant de la compassion dont il lui faisait part malgré ce qu'il avait dû faire...

Il s'installa calmement sur la chaise que lui désigna son ami. Non sans avoir auparavant ôté son casque, et ses gants, et sa cotte de maille pour pouvoir être un peu plus détendu... Puis au parole de son ami il se contenta de réfléchir calmement avant de dire d'un ton amical, et plein de bonne intentions.

Comment ne pas te pardonner pour cela? Merithyn... Je ne peux pas concevoir que quelqu'un comme toi puisse faire le mal sciemment comme cela. Je suis sûr que ce n'est pas de ta faute, et que tu avais les meilleurs intentions du monde à la base, mais que cela a par la suite mal tourné. Tandis que moi... Même si c'est pour le plus grand bien que je dois faire ceci le mal atroce que je suis obligé de semer me répugne! Si seulement Merithyn savait que Edwyn lui avait donné une tâche pour réparer les pots cassé. Il ne savait pas comment tout allait s'arranger en faisant tuer quelqu'un, mais le mercenaire voulait y croire, que tout le mal qu'il avait du causé contre son gré n'avait pas servit à rien...

Souffert... Je suis sûr que ce n'est rien par rapport à ce que tu as ressenti mon ami. Je suis désolé pour toi, et sache que tu aura toujours mon soutien... Quand à moi, disons que j'ai encore des choses à faire, et je dois te dire encore désolé pour les conséquences futur de mes actes...

Il prit dans ses mains la tasse que lui avait tendit son ami, et le linge blanc. Il s'épousseta avec la deuxième pour enlever les traces de larmes qui creusaient des sillons sur son visage, et regarda vaguement le contenu de la première avant de prendre une gorgé du liquide qu'elle contenait. C'était brûlant, mais goûteux. Il décidé de laisser refroidir un peu avant de continuer à boire le reste...

Il posa timidement son regard sur son ami qui s'était assit à côté de lui, et qui lui parlé avec bienveillance avant de lui répondre gentiment.

Je te remercie sincèrement de ton attention mon ami. Je n'oublierai jamais ce que tu viens faire pour moi. Matis quand à lui devait être choqué par ce qu'il avait fait... Cela lui faisait du mal, mais il espérait ne pas avoir trop faire de mal à Falkire aussi sans le vouloir... Comme à Merithyn, les deux lui étaient cher, et faisaient parti de ses bien rares amis.

Et je suis content de voir réciproquement que tu te porte bien Merithyn. Je m'en voudrai s'il t'arrivait quoi que ce soit par ma faute... Il regarda ensuite son ami dans les yeux d'un regard aussi compatissant, et dit par la suite calmement...

Je te raconterai tout Merithyn, tu mérite de connaître la vérité, et tu ai sans doute la seule personne en qui je peux faire confiance sur tout ce continent... Je suis prêt à écoute toute tes questions, interrogation, et promet d'y répondre au mieux. Après tout je n'ai rien à caché à un ami comme toi...

Puis il attendit calmement les questions que son ami allait lui poser pour tâcher d'y répondre de son mieux.
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeVen 24 Oct 2014 - 19:44


Choix ou pas, aucun d’eux n’aurait voulu en arriver là. Mais malheureusement, ils y étaient et ils allaient devoir faire avec. Ça ne retirait aucune justesse ou compréhension à ce qu’il pouvait ressentir et qu’il comprenait fort bien. C'était simplement… terriblement pragmatique. Tellement, qu’il se demandait encore parfois d’où pouvaient venir ses réflexions à ce sujet. Il avait l’impression, toujours diffuse, d’être un monstre se réveillant lentement à ses véritables couleurs, celle de la désillusion et du manque de foi en la vie et en les créatures censément intelligentes qui en jouissaient. Et pourtant malgré cette froide amertume désillusionnée, il restait en grande partie le lui qu’il connaissait, et qui jamais n’aurait pu sourire de la détresse de son ami. Non, il aurait préféré être capable de lui prendre son chagrin et sa souffrance et de les porter à sa place… au moins pour quelques heures, au moins pour lui permettre de respirer. Il aurait voulu être capable de chasser les regrets et le froid de la honte. Alford méritait tellement mieux que ces horreurs. Pas comme lui, qui avait failli à sa tâche de Gardien. L’observant depuis son siège, dans la cuisine chaleureuse, il ne put que s’en vouloir de lui imposer tout cela. Car qu’on se le dise, s’il était contraint de réparer les pots cassés, c’était lui qui avait causé la chute des pots en question, en premier lieu…. Il payait à sa place et cela lui laissait un affreux goût d’injustice dans la bouche. Pourquoi ? Alford avait pensé bien faire en l’aidant ! Rien de plus ! Pourquoi devait-il porter un tel fardeau, tellement énorme qu’il semblait l’écraser. Oui c’était terriblement injuste et ça ne faisait que nourrir sa rancœur, comme une pluie torrentielle aurait nourrie une rivière de montagne. Pourquoi devait-on l’accuser lui et l’exiler alors qu’il n’avait rien fait ? Non il ne pouvait comprendre…

« Me porter bien ? » fit-il d’une voix blanche, offrant un pauvre sourire un peu amer « Je suis anéanti, moi aussi. Ma santé physique n’est pas en cause certes mais… Il y a trop de tourments qui pèsent sur mon esprit et te savoir la proie de la haine des rebelles est une souffrance de plus. C’est tellement injuste ! » Se mordant les lèvres, il secoua un peu la tête. « Je te remercie… de ta franchise. Je ne trahirais pas tu sais. Jamais. Je sais… enfin, nous nous savons pour Aigue. L’armée se mobilise. Ils vont attaquer. Tu ne pouvais pas faire autrement, j’en suis certain. Tu ne l’aurais pas fait si ce n’était pas nécessaire… » Avait-il l’air si pathétique, à tenter de se convaincre lui-même ? Pas tant, il était convaincu en vérité. Il ne savait pas pourquoi Alford avait dû venir à Gloria et se mettre sous la coupe de Fabius, mais il devait y avoir une raison. « La partie n’est pas jouée… Aigue est imprenable, tant que les rebelles restent à l’intérieur. Il y a une chance pour qu’ils s’en sortent » Il ne voulait cependant pas tout dire. Si l’ordre d’obsidienne n’avait pas été de la partie, sans doute aurait-il était moins prompte à se déclarer en faveur des rebelles. Fabius… il l’appréciait et lui connaissait des qualités qu’un empereur recherchait, même s’il avait aussi des défauts. Il aurait presque eu envie de le voir et de lui parler, si seulement ça n’avait pas mis Alford dans l’embarras. C’était tellement compliqué, à l’heure actuelle. Il avait ses affinités, il avait son statut de force neutre et arbitraire… Il y avait trop de choses oui, et il en venait presque à se dire que les Alayiens simplifiaient les choses. Il reprit la parole, essayant de ne pas le blesser plus encore par ses mots.

« Tu as dit faire cela pour le plus grand bien, que veux-tu dire ? Que dois-tu faire exactement ? » Il sembla hésiter un instant, puis poursuivie. « Tu n’as pas poignardé Korentin, cela je le sais, mais que s’est-il passé ce jour-là ? Qui a fait ça ? Est-ce que tu en as une idée ? Ce poignard venait bien de quelque part après tout ! Et pourquoi voudrait-on t’accuser toi ? » Son regard se fit dur, comme de l’acier, pendant un bref instant. « Personne ayant un minimum de jugeote ne pourrait t’accuser, c’est tellement invraisemblable… » Et il fut sourd et aveugle au fait qu’il venait de traiter une majorité de la rébellion de crétins. Cependant, il fut gêné. « Je m’excuse… je suis désolé, je dois remuer le couteau dans la plaie… mais c’est tellement injuste, je n’arrive tout simplement pas à l’accepter. Quand tout ceci sera finit… quand tu auras fait ce que tu dois faire…. Sache que je me tiendrais à tes côtés pour affronter tes détracteurs. Je serais ton défenseur si tu le veux, je ne t’abandonnerais pas. Ma magie, mon vœux de vérité, seront à ta disposition. Nous prouverons ton innocence et nous rétablirons la vérité, aussi laide puisse-t-elle être parfois » Il inspira profondément puis soupira et reprit. « Je devais te le dire. Que tu ne chemines pas en te pensant seul. Je te soutiens moi aussi Alford. Je sais que tu feras ce qu’il faut » A nouveau il sourit, mais avec plus de fermeté et de conviction. « Et maintenant et bien… raconte-moi »

Des questions il en avait plein et il n’hésita pas à les poser. Elles concernaient autant ses raisons et son histoire que la situation ou encore Fabius et Aaron, pour lesquels il s’inquiétait également malgré tout. Lorsqu’il eut à peu près définit tout ce qui pouvait l’intéresser, il se reposa et s’attrapa une tasse également, en s’apprêtant à écouter.
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeSam 25 Oct 2014 - 12:12

Sincèrement Gorder était à la fois heureux de ses retrouvailles, et complètement triste de cela. Il était content de revoir son ami, et que ce dernier sache qu'il est en vie pour que Shadowsong n'est pas plus de souci que nécessaire, mais à contrario il avait l'impression que sa présence faisait mal d'une certaine façon à son ami. L'elfe était vraiment trop bon, tellement qu'il peinait pour lui, Alford lui aussi sans doute car il ne voulait pas que son ami prenne sa douleur à sa place. Il ne manquerait plus que cela après tout... Merithyn souffrait déjà assez sans en plus devoir en rajouter plus par sa faute.

Alors Merithyn comme il le craignait était miné. Sans doute par l'histoire avec dévoreuse, Alford lui ne pouvait pas lui en vouloir pour cela, de plus il était impossible de croire que Merithyn avait pu faire cela de façon intentionnelle, personne n'aurait pu le faire. ou peut-être juste qu'il pardonnait trop facilement, néanmoins pour Alford quand quelqu'un fait le mal avec de bonnes intentions, ou sans le vouloir il vaut mieux pardonner qu'accuser. Inutile de retourner encore plus le couteau dans la plaie après tout. Il aurait presque voulu être là le jour où Merithyn avait fait cela pour soutenir ce dernier, mais il n'avait pas eu cette chance avec les derniers événements...

Ne t'en fait pas pour moi mon ami. Ne te mine pas à cause de moi, ce n'est pas ta faute si j'en suis arrivé là, seulement celle des circonstances. J'ai joué de malchance c'est tout, pas besoin de penser que cela est ta faute. Si j'ai bien envie d'une chose en ce moment c'est ne pas de t'infliger encore plus de souffrance que tu en subit déjà. Mais tu va bien physiquement, et sache que j'en suis heureux, si jamais après tout cela tu voudra tu soutient sache que le mien t'es entièrement acquis. Je ne t'abandonnerait jamais.

Il hocha la tête par la suite, et dit calmement au baptistrel.

Oh j'espère que la rébellion arrivera au moins à tenir, je ne sais pas si elle est assez forte pour affronter directement les alayens, et l'empire, mais je pense qu'elle devrait tenir effectivement dans Aigue-Royale, malgré le fait qu'Aldakkin du Néant tu peux le croire ne c'est pas gênait pour me faire dire tout ce que je sais sur la cité souterraine. Je ne sais pas si j'aurai pu donner le change en donnant moins d'informations à l'ennemi, mais d'une certaine façon je regrette ardemment de ne pouvoir revenir en arrière pour corriger mes erreurs. Des fois un si petit détail peut changer tellement de choses. Dit-il amèrement. Après tout tout ceci était sa faute, même s'il le faisait pour sauver le monde. Des fois le choix était cruel, si Alford avait du ce sacrifier lui-même cela aurait été cent fois plus facile sans doute. Mais bon Merithyn lui disait qu'il restait de l'espoir, et le mercenaire avait sincèrement envie d'y croire de toute ses forces, l'espoir fait vivre après tout.

J'aurai voulu ma battre à leurs côtés, mais il semblerait que je sois bientôt dans l'armée loyaliste. Edwyn m'avait dit que je devait me rapprocher de Fabius Kohan à tout prix, mais aussi grande soit la cause, l'on peut toujours ce dire que si l'on avait mieux agit, qu'on avait fait moins d'erreur, plus de vie aurait étaient sauvés... Et il avait fait beaucoup trop d'erreur à son goût. Il en ferait sans doute d'autre, les hommes, les elfes, les vampires, les dragons font tous des erreurs néanmoins ces erreurs ont des fois des conséquences tellement désastreuses que tu ne peux t'empêcher de regretter tout cela. Pourquoi Edwyn l'avait choisi lui? Il ne savait pas, mais c'est sans doute car il était le seul à pouvoir le faire... Il essayerait donc de faire de son mieux si possible. Car cette fois-ci il y avait plus que la rébellion, ou Armanda en jeu d'après ce qu'il avait compris, et sincèrement s'il échouait il méritera cent fois ce qui allait lui arriver.

Edwyn m'a dit que je devais me rapprocher de Fabius Kohan. Que je devais convaincre celui-ci de faire poignarder quelqu'un avec la dague qui a poignarder Korentin Kohan. Que cela était nécessaire pour sauver le monde... Mais comme je l'ai bien vu Fabius Kohan est très méfiant, et même en vendant Aigue Royale je ne suis arrivé qu'a me fixer dans le palais, même pas à gagner la confiance du passeur...

Il dit cela calmement d'un ton amère. Oui c'était sans doute cela le plus frustrant, il avait déjà fais quelque d'impardonnable, et il n'était pas encore assez proche de l'usurpateur pour pouvoir accomplir sa tâche. Il restait sans doute tellement à faire, et il se demandait bien s'il serait capable seulement de le faire...

J'ai donné la pierre de prophétie qu'Edwyn m'avait légué à Korentin Kohan. Il y a eu soudain une lumière aveuglante, puis l'empereur c'est retrouvé avec un poignard planté dans le ventre, celui-ci m'a immédiatement accusé sans doute car j'étais la seule personne susceptible de l'avoir poignarde, pourtant l'on m'avait fait fouillé avant... Je ne sais pas après d'où venait ce poignard, et ni comment il est arrivé là, mais je l'ai récupéré pour une raison particulière...

Il regarda ensuite calmement son ami qui prit un regard qu'il ne lui connaissait pas. Alford fit une grimace d'appréhension, et dit par la suite.

Si je pense que j'étais le seul suspect valable, sur l'instant Korentin avait forcément pensé que c'était moi, puis pour donné le change... Disons que bon. Dans tout les cas je n'en veux pas à Korentin de m'avoir accusé, je peux le comprendre... Il était sans doute trop gentil, ou naïf, mais bon il comprenait bien que ce qu'avait fait l'empereur était tout à fait légitime. De plus même si je leurs ait demandés de te faire venir pour vérifier ma culpabilité, je savais qu'on m'aurait fait tuer bien avant, j'ai dû fuir, et j'y suis arrivé grâce à l'aide d'Edwyn...

Il regarde son ami, et lui fit un sourire plein de reconnaissance avant de lui dire.

Je t'en remercie mon ami. Je n'en te serai jamais assez reconnaissant, je ferai tout pour rembourser ma dette envers toi. Ne t'inquiète pas sinon je sais que tu ne pense pas mal, et je te comprend. Tout ceci a dû être tellement dur pour toi... J'aurai voulu être avec toi pour te soutenir après tout ça sert à cela les amis... Je serai heureux de ton soutien, et tu aura le mien en retour. Même si je ne sais pas s'ils accepteront cela, j'ai peut-être fait cela pour le plus grand bien, mais j'ai trahis la rébellion en vendant Aigue Royale. Je comprend s'ils n'acceptent jamais de me pardonner. Je ne le comprend que trop bien, je ne peux pas leurs en vouloir, et je ne pourrai t'en vouloir si tu en avais fait de même... Conclut-il. Il était dur avec lui même, et ouvert avec les autres, mais au final il est vrai qu'il n'en voulait à personne, juste à lui-même...

Oui ton soutien me fait chaud au cœur mon ami, sache qu'il en est de même. Qu'importe ce que tu as fait avec cette dévoreuse, je sais que tu voulais seulement la détruire pour le plus grand bien, le reste tu n'avais pas pu le prévoir. Sache qu'au moins quelqu'un te soutiendra toujours en retour.

Puis il écouta ensuite ce que son ami lui dit. Ce dernier lui dit fermement de raconter tout ce qu'il savait sur cette histoire. Il écouta calmement les questions de Merithyn, et commença d'abord par répondre aux plus simples.

Aaron Dessay va bien d'après ce que je sais. Fabius Kohan aussi même s'il semble plutôt de mauvaise humeur. J'ai l'impression que les rênes de l'opération impériale contre la cité d'Aigue sont entre les mains du prêcheur étrangement. J'ai l'impression qu'il a plus d'influence que l'on ne l'aurait cru. Je n'en suis pas sûr après, mais c'est une impression... La cour sinon semble être sous tension, je ne suis pas habitué à ce genre de choses, mais je suis sûr que cela a un rapport avec mes révélations sur Aigue Royale.

Puis ensuite il enchaîna sur ce qui l'avait poussé à faire cela, et pourquoi. Il essaye de raconter tout ceci calmement, et de son mieux malgré sa piètre qualité de conteur.

Lors du jour où tout est tombé, tu sais le 10 Mars. j'avais eu l'idée qu'on serait plus à l'abri à la surface que dans les souterrain, et je suis sortit. Je suis ensuite tombé sur Korentin qui m'a révélé qu'il savait pour Edwy, et la pierre de prophétie que ce dernier m'avait donné. Enfin je sais pas si je t'ai parlé de cette dîte pierre, et de cette histoire, mais si tu veux je te raconterai par la suite.

Dit-il calmement en se rappelant qu'il avait oublié sans doute de parlé de la prophétie à son ami...

Finalement Korentin m'a demandé de lui passer la pierre de prophétie pour pouvoir noter lui-même toute la prophétie Tarenth que j'ai fini par découvrir. Au moment où je lui ai donné la pierre, je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé. Il y a eu une lumière aveuglante, puis j'ai vu Korentin à genoux avec une dague plantée dans le ventre. Il l'a enlevé puis il s'est mit à m'accuser. J'ai bien essayé de me défendre... J'ai même demandé à ce qu'il te demande de confirmer mon innocence...

Il regarda son ami d'un air songeur avant de continuer distraitement.

Edwyn m'a soudain appelé. Le tarenth m'a expliqué qu'il fallait que je fuis, il m'a aidé à cela d'ailleurs avec un petit sort de sa conception. Il m'a aussi confié une tâche. Je devais récupéré la dague qui a poignardé Korentin, me rapprocher de Fabius Kohan. Avoir la confiance de ce dernier, et convaincre le passeur d'assassiner avec ce poignard une certaine personne. Je ne sais pas quelle personne, Edwyn m'a dit qu'il fallait faire cela pour sauver le monde. Il m'a dit qu'il m'aiderait après à regagner mon honneur. Néanmoins je savais qu'il fallait que je le fasse quel qu'en soit le prix. J'ai fais comme Edwyn me l'a dit.

Puis il acheva du ton du regret en se rappelant les derniers événements. Et en sortant la dite qu'il gardé entre les mains, mais qu'il voulait montrer à Merithyn.

Je me suis enfui pas la suite vers Gloria. Me suis laissé capturé par des loyalistes qui m'ont conduit dans la prison du palais, au bout d'un certain temps le passeur a accepté de me donner une audience. Cela a été dur de le convaincre, et j'ai dû faire des choses que je regrette, mais j'y suis arrivé. Au moins mes efforts n'auront pas été vains, il ne m'a pas accordé sa confiance totale pour le moment, mais a accepté ma présence au palais. Je ne sais pas comment d'ailleurs, mais Aldakkin du Néant aussi n'y a vu que du feu. Ils sont convaincus que je suis vraiment un traître pur, et dur. Pourtant je sais que le plus dur, et déjà fait, mais cela a été tellement dur...

Puis il n'oublia de rajouter au passage.

En plus le passeur m'a nommé bourreau. J'ai envie de vomir... Je n'aurai jamais pu imaginer exercer cette profession, tu n'imagine même pas le genre de sentence que j'ai du appliquer pour continuer à jouer cette comédie. C'est horrible, je me déteste, et le pire c'est que je suis loin d'avoir finit, et si j'abandonne tout les sacrifices que j'aurai fait auront été vains, et je ne peux me le permettre...

Maintenant tu sais tout. Juge moi si tu le veux, accuse moi, pardonne moi, je te comprendrai quel que soit ton choix Merithyn.
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeMar 28 Oct 2014 - 16:31


Ne pas se sentir coupable et ne pas se miner ? Difficile ça tout de même ! C’était un de ses seuls amis dont on parlait-là… Mais enfin, ça ne servait pas de tourner autour du même sujet pendant des heures, ce n’était pas comme si l’un d’eux allait changer subitement d’idée et ils allaient finir par se faire vraiment plus mal qu’autre chose à retourner mutuellement le couteau dans la plaie. Pour ce qui était de la rébellion, Merithyn n’avait pas trop de soucis en tête, cependant. Il y avait les dragons et la magie pour eux, dans l’environnement fermé des cavernes, ils pouvaient ainsi tenir très longtemps, sans compter qu’un siège serait une perte de temps, avec les membres de son ordre à l’intérieur pour subvenir aux besoins vitaux des humains et des elfes, et soutenant ceux des vampires… A moins que Néant ne retire son toit de pierre, Aigue-Royale resterait imprenable. Sans compter qu’ils n’avaient rien à perdre. Acculés comme ils le seraient, ils n’avaient même plus le choix, il fallait vaincre ou périr. Ils vaincraient. Il avait foi en eux. La place forte, une fois qu’ils en auraient fini avec les préparatifs, serait plus forte que ce qu’Alford avait connu. Ce qui l’inquiétait, par contre, c’était de récupérer Alford en un seul morceau une fois qu’ils auraient vaincu et qu’ils marcheraient sur Gloria elle-même… Parce que si c’était Korentin qui mettait la main sur lui en premier, il se ferait envoyé à l’échafaud sans trop attendre, et c’était là tout ce qu’il ne voulait pas pour son pauvre humain. Il ne doutait pas qu’un tribunal recevrait son cas mais l’office serait expéditive… et il valait mieux qu’il soit présent à ce moment-là, pour rétablir une certaine harmonie. Korentin était un homme juste, mais il était convaincu de la culpabilité d’Alford, aux dernières nouvelles.

Edwyn, ce fameux voyageur dont Korentin avait parlé, et dont Alford lui avait conté quelques petites choses, voulait qu’il se rapproche de Fabius Kohan ? Pourquoi donc ? Et qui était-il, d’abord. Peu importe ce que Korentin en avait dit, il restait sceptique et plus encore que cela… méfiant. Si des individus qu’il connaissait étaient faillibles, et qu’il devait se méfier d’eux, qu’est-ce que cela devenait pour de parfaits inconnus ? Ce n’était pas mieux du tout. « Certes… » Il ne voulait pas s’avancer, et l’écoutait donc en parlant peu, se contentant de hocher parfois la tête légèrement, pour montrer qu’il suivait ce qu’on lui expliquait. Fabius Kohan devait poignarder quelqu’un ? Ça ne serait pas bien difficile ça. Ce n’était pas comme s’il n’avait pas le poignard facile. Mais qui ? Qui devait-il tuer ? Parce que ça l’étonnait beaucoup que Fabius doive simplement poignarder quelqu’un simplement pour l’acte de faire un trou dedans. Ça n’avait pas la moindre logique. Hors par logique quand on demandait à quelqu’un d’utiliser une arme pour faire un trou dans quelqu’un d’autre, c’était souvent pour faire un trou radical. Le genre de trou auquel on survivait rarement. Bon certes, de nombreux trous même moins radicales pouvaient le devenir, et la victime survivait rarement, mais si on spécifiait vraiment que l’on devait faire un trou alors c’était qu’on sous-entendait obligatoirement un trou radical. Bref, c’était une histoire de trou. Un trou devait sauver le monde… ça lui donnait envie de rire, nerveusement. Les nerfs qui lâchaient, certainement. Il n’aimait pas croire que le sort du monde reposait sur de la violence, aussi nécessaire pu elle sembler. Mais il était mal placé pour juger, après ce qu’il avait lui-même fait.

Fabius, méfiant ? Peu étonnant. Il aurait peut-être même dû lui dire la vérité. Ça aurait été plus simple, d’une certaine façon… Et s’il connaissait bien Fabius Kohan, il ne l’aurait peut-être pas tant pris à l’envers. Enfin, il n’était certain de rien, après tout. Mais tout de même. Fabius Kohan, empereur et sauveur du monde ? Oui, si tout ce que cela requerrait était de poignarder quelqu’un, il l’aurait sans doute fait. Mais ce n’était que sa conclusion personnelle. Quant au poignard, il semblait être d’origine magique… La curiosité l’anima soudain, et il dû se faire violence pour ne pas lui demander immédiatement s’il pouvait y avoir accès. C’était douloureux pour l’humain de lui raconter tout cela alors mieux valait le laisser finir, et chérir le cadeau qu’on lui faisait à sa juste valeur plutôt que d’en demander encore plus, comme un enfant gâté. Alford avait demandé à ce qu’il vienne ? Il en était soulagé. C’était sans doute passé par-dessus la tête de tout le monde sur l’instant mais, vouloir faire venir un baptistrel lorsqu’on ment était peu ou prou inviter le bourreau à abaisser sa lame. On n’en vient à cela que pour certifier la véracité de ses paroles. Non il doutait qu’on l’eut tué. Enfermé oui mais pas immédiatement tué. C’était bien trop tard, mais ça le soulageait quand même. Coi, il continua d’écouter les nouvelles qu’on lui donnait, les yeux rivés sur lui, sans ciller un seul instant. Il y avait quelques redondances, mais c’était sans nul doute l’émotion et le tourbillon inextricable qui en étaient à l’origine. Finalement, il soupira et laissa le silence prendre place alors qu’il écartait des mèches lâches de son visage pour se masser les tempes.

Inextricable était le bon mot, effectivement. Cet Edwyn se permettait d’influer la destinée entière du monde semblait-il, il devait avoir une sacrée assurance en lui-même… « Il n’y a rien à pardonner, Alford, parce que je ne t’en ai jamais voulu. Pas un instant. Et je ne suis pas bien placé pour te juger. Même si je l’étais, je ne m’en octroierais pas le droit, de toute façon. Tu as fait ce que tu as fait, pour de bonnes raisons. Je prie simplement les Esprits que tes actions trouvent leurs termes bénéfiques, comme cet Edwyn le suggère, et que tu sois alors reconnu pour tes actions. Le drapé du héros n’est pas toujours tout blanc… » Il baissa un peu la tête, soufflant doucement « Et… si je sais. Je me suis permis de jeter un œil à ton passé, j’espère que tu m’en pardonneras. J’ai vu les sentences que tu as appliquées et je regrette que tu aies à le faire » Il était tellement difficile, de se consoler en se disant qu’ils mourraient pour le plus grand bien. Cela n’évacuait pas la culpabilité. Bien loin de là. C’était même une autre forme de cruauté. Pourtant il aurait voulu avoir la force de le lui dire, de trouver des mots pour le soulager. « Cette pierre de prophétie… » Détourner un peu la conversation, ce n’était pas une mauvaise idée après tout. « Quel était le texte qu’elle contenait ? Tu t’en souviens ? Peut-être pourrions-nous l’écrire ensemble ? On ne sait jamais, il s’y trouve peut-être une information importante sur l’identité de la personne que Fabius doit tuer. Peut-être que l’on trouvera une trace de la suite ? » Pourquoi pas, après tout.

Il sortit de quoi écrire. Mais alors qu’il allait demander confirmation sur la volonté de l’humain de lui transmettre ce que lui avait montré la pierre, une vibration négative, singulière, vint lui vriller les tempes et il fronça les sourcils en relevant son visage vers la fenêtre la plus proche. « Alford ? » Il ne continua pas pendant plusieurs minutes, occupé qu’il était à pourchasser la vibration dans la ville. Quand il eut enfin saisit de quoi il retournait, il observa à nouveau son ami, préoccupé. « Tu te souviens, tu m’as parlé d’une vampiresse nommée Sylira ? Elle est ici, en ville… elle te pourchasse, elle veut te tuer. Je viens de sentir sa présence, lointaine, mais dans ce quartier. Je ne sais pas où exactement… Je t’ai protégé par magie, lorsque tu es venu, elle n’a donc pas repéré ta trace. Mais il te faudra faire très attention… Je peux te protéger de nouveau lorsque tu partiras d’ici également, mais lorsque je m’éloignerais de la ville, tu seras de nouveau vulnérable à sa présence. Dans le même temps cela pourrait t’aider, si tu te sers de ce levier correctement, et te faire gagner en crédibilité auprès de Fabius, tu ne penses pas ? » Quitte à ce qu’Alford doive vraiment faire tout cela, autant l’aider un maximum, non ? Il avait juré de le soutenir après tout. Il se concentra, les yeux dans le vide un bref instant, puis secoua la tête. « Je ne parviens pas à la localiser exactement… Elle est trop fondue dans la masse, malheureusement. Il me faudrait m’approcher du lieu où je l’ai repéré pour parvenir à un meilleur résultat. Dommage. Je me demande si elle est venue de son propre grès. » Korentin envoyant un traqueur ? Parce que Lorenz, lui, ne l’aurait probablement pas entendu de l’exacte même façon.

Il revint au présent. « Enfin, commençons par cette prophétie. Nous verrons ensuite. Je pense que je vais écourter plus encore mon séjour ici et repartir dans la journée, peut-être m’accompagneras-tu si cela t’es possible, au moins vers l’extérieur de la ville ? » Il soupira un instant plus tard « Non oublie ça… ce n’est pas une bonne idée, si on t’observe on te demandera qui je suis »
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeMar 28 Oct 2014 - 19:32

Sans doute. J'ai toujours pensé qu'il fallait toujours viser le bien quelles que soient les actions. Après si les dîtes actions sont immorales j'ai toujours eu du mal à m'imaginer en quoi cela pourrait avoir des conséquences bénéfiques... Dans tout les cas je vous remercie encore une fois de vôtre indéfectible soutien. Je suis peut-être optimiste, mais je suis convaincu que tout finira pour le mieux si je fais tout en mon pouvoir pour que cela soit le cas... Après si ma réputation est entachée au passage c'est sans doute un moindre mal, il y aura sans doute moyen de retrouver mon honneur, mais d'abord il y a des choses plus importantes à faire. Ensuite je pourrai me consacrer à ces considérations ci...

Puis il sourit d'un air doux, et dit calmement à l'elfe.

Je ne t'en veux pas mon ami, et merci... J'espère qu'au moins je n'ai pas fait cela en vain. Je ne suis vraiment pas fait pour mener ce genre d'existence, plus vite cela sera finit, et mieux je me porterai pour tout avouer. Moi, et mes amis qui ont du souffrir de croire que je les ai trahis... Ashy, Matis, Korentin, Sylira, et aussi Merithyn au passage en plus de quelques autres. Il s'en voulait de leurs avoir poser autant de souci même si ce n'était pas intentionnellement...

Dans tout les cas il préférait ne pas y penser, même si d'une certaine façon il était aussi préférable de le faire car il serait crime d'oublier ce qu'il avait fait. Après le meurtre, l'oubli du meurtre, et de sa victime est condamnable en lui-même. C'est comme une insulte à l'homme que l'on vient de tuer, une dernière façon de lui porter outrage. Dans tout les cas Alford essayera de ne pas y penser, mais il n'oubliera pas...

Oui? Dit-il à merithyn qui parlait de la pierre. Que ce soit volontaire, ou non le mercenaire apprécier d'occuper son esprit avec des pensées plus légères. Il réfléchit calmement aux paroles de son ami avant de répondre calmement à ce dernier, d'un ton plus joviale.

C'était un long texte parlant d'une prophétie visant à réunir les élu "les marcheurs" venant de toutes les races qui sauveraient Armanda en réunissant les artefacts des esprits. Je m'en souviens dans les grandes lignes, et dans les grand contextes car après tout il serait bête d'oublier cela. Et pour l'écriture... Disons que j'ai était prévoyant, comme j'avais la pierre à portée de main pendant un certain temps j'au l'idée d'écrire la prophétie en entière sur mon journal en prévoyance... Il aurait peut-être dû remettre le dit journal à l'empereur au lieu de lui passer la pierre, mais il n'y avait pas pensé sur l'instant pour tout dire... Et puis peut-être qu'il n'aurait pas pu aider Edwyn si il n'avait pas donné la pierre? Au moins cela lui évitait de ressentir trop de regret, il valait mieux éviter cela effectivement car sinon ça le rongerait... Mais je doute que cela m'aide en quoi que ce soit pour l'assassinat, même si pour tout avouer je n'en sais rien. Je vais voir si jamais cela vous donne une idée en vous la montrant, après tout peut-être que vous verrez mieux un éventuel message cacher là-dedans que moi...

Malgré cela il avait néanmoins laissé son ami sortir son matériel d'écriture pour une raison précise. Alford écrivait très mal... Et cela ne serait sans doute pas une mauvaise idée de laisser quelqu'un copier à nouveau la prophétie, mais au moins avec une écriture lisible pour le commun des mortels... Surtout que maintenant le prophétie avait disparu avec la pierre, ce journal était la dernière trace de l'existence de cette dernière...

Oui Merithyn? Dit-il avec curiosité en entendant son ami qui semblait vouloir toute son attention. Sans doute qu'il avait quelque chose d'important à dire. Le mercenaire pour tout dire endura les quelques minutes de patience avec une certaine appréhension, quand Merithyn était concentré comme cela c'est qu'il y avait une bonne raison derrière, et l’instinct d'aventurier d'Alford lui disait que ça sentait le danger...

Oui Sylira. Elle est en ville? Bon sang! Elle doit être venu pour moi effectivement. Elle veut ma mort, je ne me laisserai pas faire, je dois rester en vie sinon je ne pourrai pas finir la tâche qu'Edwyn m'a confié. merci Merithyn de me dire cela, et de ta protection après tout il aurait était de mauvais ton qu'elle me prenne en chasse dans ce quartier, alors que je suis seul, et pas assez sur mes gardes... Je n'avais même pas pensé au fait que cela était hautement imprudent de venir par ici tellement j'étais heureux de pouvoir te retrouver. Il va falloir que je me montre plus vigilant maintenant... Ne vous inquiétez pas, quand je serai revenu incognito au palais grâce à vous je me montrerai presque paranoïaque niveau sécurité personnelle. A ce stade là ma mort ne concerne même plus ma petite personne, mais le destin du continent. N'est-ce pas ironique de penser qu'il faut aussi rester en vie a tout prix pour sauver le monde, alors que normalement l'inverse serait plutôt attendu? Trop à mon goût, mais néanmoins merci du conseil, elle pourrait effectivement s'avérer utile dans son désir de me voir mort... Cela me fait du mal de devoir éventuellement l'utiliser à son insu, mais si c'est nécessaire...

Néanmoins il ne savait pas comment faire à vrai dire. Au pire il pourrait s'en passer, mais le fait d'éventuellement risquer sa vie lui semblait idiot. De plus il sentait bien qu'elle ne lui réservait pas une mort douce dans le pire des cas. Non il ne voulait absolument pas mourir comme cela. Le peu d'orgueil qu'il possédait lui hurler qu'il méritait une mord plus digne, et il était disposé à l'écouter. Il ne tenterait Néant avec Silyra que s'il y avait une façon de faire cela sans risquer sa vie.

Je vois... Au pire ce n'est pas si grave mon ami, disons que ce ne sera peu être pas un moindre mal si je ne la revois pas avant que tout ceci soit finit, et que mon innocence soit prouvée grâce à vôtre inestimable soutient. Et sinon je ne connaît peut-être pas très bien l'empereur, mais je sais que celui-ci n'a pas l'air d'être le genre à employer ce genre de méthode pour tout avouer, après au vu de ce que j'ai fait je pense que ça peut se comprendre... Je suis une source d'information un peu trop compromettantes pour la rébellion...

Puis il en profita au passage... Pour demander avec innocence.

Si cela ne vous gêne pas pourrais-je vous demander quelle est le vrai nom, et prénom de Sylira? Disons que je lui avais promis de le découvrir un jour, et je tiens toujours mes promesses. Puis il ne comptait pas révéler son identité au grand jour de toute façon, il demandait juste par simple curiosité...

Ensuite ils se remirent à parler de la fameuse prophétie, et d'un éventuel départ de Merithyn auquel Alford répondit sur le ton d'un léger regret après avoir amicalement tapoté sur l'épaule de son ami comme pour lui dire que ce n'était pas grave

Malheureusement je ne peux pas venir avec vous mon ami. J'aurai beaucoup apprécié cela, mais je n'ai pas envie de vous mettre en danger par ma seule présence. Je m'en voudrai s'il vous arrivez quoi que ce soit par ma faute...

Puis il redit calmement d'un ton moins triste, mais plus sérieux.

Bon. A propos de la prophétie...

Alford sortit la journal contenu dans sa besace qu'il avait conservé soigneusement sur lui. Il ne l'avait récupéré que depuis peu après avoir caché celui-ci quelque part. Pour éviter que d'éventuels gardes de Fabius ne le lisent, pas qu'il y avait une quelconque informations compromettante dedans pour lui, mais juste que certains pourraient lui poser des question gênants sur ses gribouillis étranges... En tout cas ceux qui arrivaient à lire car même s'il était lettré ce qui est bien rare pour quelqu'un de sa condition, il avait pour tout dire une écriture de cochon. Il faudrait sans doute qu'il pense à perfectionner cela s'il avait le temps... D'ailleurs pour ne pas faire perdre de temps à son ami au lieu de tendre le journal à celui-ci pour qu'il s'abîme les yeux à déchiffrer la prophétie. Alford énonça les différents pan qu'il avait pris soigneusement le temps de noté en entier à voix haute. Heureusement qu'il avait pensé à lui-même tout noté d'ailleurs au vu de ce qui est arrivé à la pierre... Il avait gardé au moins un vestige de la prophétie qui pourrait lui survivre s'il lui arrivait quelque chose...

Je vais tâcher d'énoncer calmement, et lentement la prophétie. Si vous voulez la copier ne vous gênez pas mon ami. Après tout ce serait bien plus facile de vous relire ainsi, disons que pas grand monde arrive à me lire... Après tout Merithyn devait être meilleur écrivain que lui, c'était évident. Un baptistrel comme lui était véritablement un érudit, dans un certain sens il l'enviait sur ce point là, mais surtout était admiratif...

"Un temps éloigné verra venir une ère sombre. Et au cœur même de cet ère lorsque tout espoir sera perdu et que Néant dévorera les terres Armandéenne, viendra la compagnie des marcheurs. Ceux qui longtemps auront cherché et enfin rassemblé les huit reliques sans valeur. Ceux qui en elles verront la clé.

Ils seront de toute race et tout horizon mais dans leurs rangs devra marcher le premier des peuples selon les croyances de cette époque, celui qui règna et régnera sur les cieux. Car le mur d'opale ne cède que devant ses flammes puissantes et parce qu'aucune autre magie ne vainc l'obscurité de ce lieu.

Longtemps le peuple premier marchera, mais de cette quête il ne connaîtra le terme. Le pont lui sera clôt, pour son plus grand désespoir car c'est à cet endroit précis qu'il laissera ce à quoi il tient le plus. Il fera don de ses ..."

"Il fera don de ses flammes alors, afin que vers eux les marcheurs reviennent et que jamais ils ne s'égarent dans les profondeurs insondables du labyrinthe de glace. Le temps leur sera long, mais le plus léger d'entre eux ne pourra lui-même affronter la gracilité de l'arche.

Ce premier sacrifice ne sera qu'un début pour les marcheurs, ils protégeront la flamme qui les guide au péril de leur vie car aucun espoir n'est permit à qui s'aventure dans la noirceur du labyrinthe. Nulle créature de lumière n'y rode, aussi nulle menace ne pourra les atteindre tant qu'ils possèderont la lumière de leurs torches. Mais dussent-elles s'éteindre et plus aucune magie, plus aucune arme ne sauraient les protéger de la mort. Car les morts eux-mêmes résident en ce lieu, et s'y nourrissent...

Dans la lumière protectrice, les marcheurs iront toujours en direction de la main d'honneur, jamais ils ne se détourneront de la direction de la main d'épée, ceux qui l'ont fait veillent à présent sur ce labyrinthe. A jamais..."

"... Aucune prophétie ne peut dire quel sort attendra la compagnie qui s'aventurera dans le labyrinthe, mais qu'elle en sorte seulement et ce sera pour se jeter dans un torrent de feu dont chaque marcheur aura dû se prémunir au préalable. Des capes écarlates et des affinités élémentaires pourront les sauver d'une mort atroce, et leur laisser le temps de trouver les barques de pure magie qui seules peuvent voguer sur ce flot tumultueux. Ainsi continuera leur voyage, et milles périls se dresseront encore sur leur chemin mais lames affutées et magies puissantes pourront affronter ces dangers, animées de courage.

Des cascade en cascade, ils descendront dans les profondeurs de la terre. Là où plus aucune vie n'existe et où seule la peur règne en maître. Passé la glace et le feu, ils passeront par une épreuve plus difficile encore, car rien ici ne pourra plus les protéger. Flamme et capes ne seront d'aucune utilité face à leur propre esprit, pas plus que le courage. Constance et discipline seront les deux barrières qui protégeront leurs âmes de la folie et qui méneront leurs pas plus bas, encore plus bas. Car aussi grande que soit la tentation, s'élever signifierait leur perte.

Ici bas, au plus profond du coeur du monde, les marcheurs toucheront au but de leur quête. Huit reliques il leur faudra assembler, dans un ordre précis et sans appel. Car la porte n'admet qu'une unique combinaison et se ferme pour des siècles en cas d'erreur. Poussières et ossements témoignent ainsi des erreurs du passé, car nul retour en arrière n'est tolérable en ce lieu sans clémence... Huit artefacts, une seule clé. Et l'ordre logique de la création du monde comme combinaison. Le premier de tous étant le rien. "

... Ainsi s'ouvrira la porte, et milles trésors émerveilleront alors les yeux des marcheurs. Mais la déception les prendra car c'est là la seule chose que la salle aux illusions peut offrir... Mirages et fumées resteront insaisissables pour leurs mains avides.
Alors, ils avanceront encore pour les voir. Les sept ainés qui ne furent pas mortels mais qui en prirent l'enveloppe dans l'espoir de ramener parmi eux leur soeur égarée. Immobiles et majestueux pour le flot des millénaires, ils resteront impassibles devant cette visite depuis longtemps prévue et leurs sceptres brilleront à leurs mains de puissance, offerts à ceux qui oseront seulement s'en emparer.

A tort ou à raison, nul ne saurait le dire mais quoi qu'il en soit, ils continueront vers le fond de la salle et trouveront enfin celle qu'ils sont venus chercher. Belle à pleurer dans sa blancheur d'albâtre, elle reposera sous leurs regards et l'étonnement les prendra devant l'apparence de ce fragile ennemi à la poitrine déchirée. Horreur ou pitié se disputeront selon le caractère de chacun d'entre eux et ils ne pourront faire autrement que de se tourner vers le mur d'énigme qui protège le voleur. Celui qui par ruse et par cruelle traîtrise happa les espoirs de celle qu'il aurait dû vénérer et qui en vérité s'était laissée prendre à inverser les rôles. Derrière le mur il patientera comme il patiente depuis toujours et lorsque enfin l'accès s'ouvrira alors débutera la bataille. Car Vraorg le blanc ne connaît que fracas et fureur et parce que déchirer sa chair demeure à jamais l'unique moyen de rendre à Armanda sa lumière. "


Il avait énuméré tout ceci calmement d'un ton clair pour que Merithyn puisse facilement le comprendre... Puis ensuite il dit calmement à son ami après avoir un peu soufflé. Après tout c’était un effort, même léger de se concentrer ainsi.

Bien obscur que cela vous ne trouvez pas? En tout cas rien là-dedans selon moi n'indique qui je dois faire assassiner par Fabius Kohan. Edwyn doit penser que j'aurai assez de jugeote pour le deviner moi-même. En espérant qu'il a raison... Dans tout les cas qu'est-ce que vous en pensez mon ami? Après tout vous y voyez peut-être plus clair que moi.

A l'instant il avait fixé son attention totale sur les prochains mots qui sortiraient de la bouche de son ami.
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeVen 31 Oct 2014 - 15:12


Il s’en voulu un peu de l’avoir sous-estimé ainsi… il avait été effectivement prévoyant en notant la prophétie. Ce serait sans doute déjà plus facile d’avoir une trace écrite, qui ait été faite directement après la découverte du contenu de la pierre. Il allait pouvoir étudier tranquillement son contenu pour essayer de le comprendre. Etre Baptistrel avait cela de positif qu’on avait souvent affaire à des allégories et des images métaphoriques… Oh il ne voulait pas crier victoire trop tôt, si c’était vraiment une création des Tarenth, mais on ne pouvait jamais vraiment savoir après tout. Une fois qu’il aurait le texte sous la main, il pourrait mieux en juger. Néanmoins avant d’en arriver là, il devait se faire un devoir de prévenir Alford correctement, et c’était ce qu’il avait fait. Et il devait avouer que l’humain prenait les choses comme un champion… Il s’attendait à pire en le sachant si fragile, mentalement parlant, mais n’allait certainement pas regretter de le voir supporter la nouvelle supplémentaire ainsi. L’observant attentivement, il se refusa à lui couper la parole tandis qu’il lui répondait. « Elle choisit son destin, tout comme nous. Ce serait certes une bien mauvaise chose que de l’entraîner dans quoi que ce soit, mais si elle désire te tuer, elle doit bien s’attendre à un certain nombre de complications et de conséquences probable » C’était difficile de penser ainsi, mais il le fallait bien. Il apprenait à s’endurcir, lui aussi. Porter son cœur en bandoulière n’était bon pour personne, même si c’était admirable… Alors si cette vampiresse devait servir à gagner Fabius à sa cause, elle servirait, c’était dit. Etait-ce ainsi que raisonnait Lorenz ? Si c’était le cas, alors il commençait aussi à comprendre. Même si ça ne lui plaisait pas forcément. « Tout dépend de ce que vous appelez son vrai nom. Elle s’est donné un nom vampirique qu’elle utilise depuis longtemps, mais ce n’est pas son nom de naissance lorsqu’elle était humaine. Apparemment c’est une proche de Korentin, c’est sur lui que j’ai découvert son identité. Et sans vraiment le vouloir en vérité. Elle se fait appeler Veren Sarjaa » Et son nom d’humaine, lui, était plus compromettant encore, mais peut-être que cela suffirait à Alford ? Il n’en savait rien.

Le sujet ne resta pas longtemps, fort heureusement, et ils revirent à la prophétie. L’elfe laissa l’humain sortir ses notes et déboucha son flacon d’encre, y trempant la plume avec délicatesse, de sorte que seul l’embout soit couvert de la précieuse coloration. Puis, il lissa une feuille de qualité sur la table et attendit qu’il se décide à énoncer le contenu de la divination. « Bien sûr, je t’en prie, fait » Il se prépara, prêt à tout noter avec le plus grand soin. Il avait déjà été surpris d’apprendre qu’Alford savait lire et écrire, mais il ne s’en réjouissait pas moins cependant… son ami était plein de surprises. Et ainsi, il était un peu moins gêné de sa propre éducation, qui incluait de nombreux arts écrits. Le mercenaire se mit finalement à l’ouvrage, et lui avec. Il traçait d’une écriture stricte, sans fioritures ou arabesques comme il pouvait en créer pour des copies d’ouvrages dans lesquels ce genre de style était usité. Néanmoins, son écriture était franche et claire, les lettres bien tracées et le découpage du texte parfaitement harmonieux, les lignes bien droites et les marges respectées, tout comme la ponctuation naturelle de la prophétie. Elle était plus longue que ce qu’il avait imaginé, mais elle ne fut pourtant pas une torture à copier, aussi arriva-t-il au bout au moment où Alford cessait de parler et il déposa sa plume nettement de côté, afin qu’elle ne tâche rien et ne tombe pas. Puis, il lissa un angle de la feuille et laissa sécher en observant le contenu d’un œil attentif. Il resta interdit, relisant les phrases les unes après les autres pour s’en imprégner, fronçant les sourcils… C’était plus clair que ce qu’il avait d’abord imaginé, bien que certaines choses restaient très obscures. Puis finalement, au bout de ce qui aurait pu être des heures entières, il secoua la tête et sortit de son état pensif. Il observa gravement Alford, sans rien dire, dans un premier temps, puis s’approcha de la fenêtre pour contempler le jardin à l’extérieur. Il ne pouvait mentir bien entendu, mais sans mentir, sans doute valait-il mieux qu’il taise certaines choses.

« Il y a des passages obscures, et d’autres moins… Une prophétie, somme toute » Il soupira avant de poursuivre « Je ne peux émettre que des suppositions évidemment… mais peut-être est-ce ce Vraorg ? Après tout, la prophétie dit que déchirer sa chair est l’unique moyen de rendre à Armanda sa lumière. Je ne sais pas qui est exactement Vraorg, mais il apparaît comme un bon candidat » Ce n’étaient que les mots exactes de la prophétie, après tout… « Et pourtant il y a bien des choses, là-dedans, qui donnent à réfléchir. Les sept ainés qui ne sont pas mortels, cela ressemble fort aux esprits, et la huitième, Néant, le seul esprit féminin ? Et ces fameux sceptres… Je n’aimerais pas voir quelqu’un s’en emparer, si quiconque parvient là-bas comme c’est suggéré. Tu imagines, toi, des mortels maniant la puissance des esprits ? Non, ce n’est pas une agréable pensée, loin, très loin de là même… » Secouant la tête, il s’interrompit un instant, le temps de déglutir puis repris « Huit reliques… les huit objets que ce fameux Edwyn voulait trouver, non ? Les objets des esprits. L’ordre de création du monde donc. L’ordre logique, pas celui du dogme… » Et sans en avoir l’air, il était repartit à l’assaut de la prophétie pour la dépiauter. Grognant il secoua plus fort la tête pour chasser l’attraction que le texte provoquait en lui. C’était avec une véritable fascination qu’il tentait de décrypter le moindre mot. Mais ce n’était pas entièrement le moment. « Pardon… L’attrait de l’exercice intellectuel en plus des enjeux, ça n’aide pas à rester concentré sur l’instant présent. Mais oui si je devais à l’heure actuelle nommer une victime potentielle pour Fabius Kohan, ça serait effectivement ce Vraorg. Cela dit j’ai quelque réticence à me faire moi-même confiance après ce qui est arrivé avec Dévoreuse… » Il n’avait pas du tout confiance en lui en fait, en lui-même. Heureusement que ce texte ne venait pas de lui. Il vint rouler la page et la noua d’un fin ruban avant d’hésiter. « Tu en veux une copie au propre, peut-être ? Je peux en faire une, on ne sait jamais… »
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeVen 31 Oct 2014 - 20:14

Je vois, je comprend après tout je n'ai aucun désir de mourir. Tant qu'elle ne meurt pas elle-même cela me convient. Il y a d'autres moyens après tout de neutraliser quelqu'un que le meurtre, surtout qu'elle ne sait pas la vérité, et qu'elle aurait agit autrement si elle avait su. Au moins elle le fera pour une juste cause je suis sûr qu'elle me le pardonnera, de plus j'estime que nous n'irons pas la précipiter au devant de la mort? Il était naïf peut-être sur le dernier point, mais il voulait y croire. Surtout qu'il valait mieux croire que cela servirait une cause juste, la plus juste des cause qui justifie tout les sacrifices...

Eh bien ces derniers temps il en avait subit beaucoup pensa le mercenaire. Sans doute qu'il en sortirait endurci de toute ses choses, et salit. Mais bon un homme ne peut pas forger son caractère en ayant une vie douce, et sans problèmes. Pour se forger une volonté il faut endurer, le mercenaire trouver donc d'une certaine façon une sorte d'avantage dans ses malheurs. Il fallait bien qu'il y en ait un après tout... Il n'était encore qu'un jeune homme après tout au fond. Il n'a que 26 ans, cela ne fait que 8 ans qu'il ait sortit de sa petite vie de paysan. Il est peut-être un guerrier très doué pour son jeune âge, mais pas un vétéran. Le temps aura bien le loisir de l'endurcir aussi bien mentalement que physiquement, en tout cas s'il survit jusque là. Mais endurci, ou pas il regrette ce qu'il avait du commettre pour arriver à ses fins. Avoir de la volonté n'implique pas pour autant d'être blasé de tout... Merithyn lui au moins arrivait à allier les deux, Alford avait entendu parler des aventures qu'avait déjà menés le baptistrel, et il devait clamer qu'il en était impressionné. C'était en quelque sorte un exemple à suivre pour lui.

[color=#FF0000]Veren Sarjaa est donc son nom vampirique? Merci beaucoup mon ami, je ne vais pas vous demandez son nom humain après tout je n'avais envie de savoir que son appellation vampirique. Sinon le fait qu'elle soit proche de Korentin m'inquiète un peu... Pensez-vous que c'est ce dernier qui l'a envoyé me faire assassiner? Ou bien quelle soit venue car j'ai soit disant tenté d'assassiner Korentin? Je ne sais pas, mais dans tout les cas je pense qu'il vaut mieux me méfier d'elle, elle veut sans doute faire plus que me tuer si c'est le dernier cas.../color] Dans tout les cas cette affaire ne le rassurerait pas. Il appréciait Sylira pour tout dire, et ne voulait pas du mal, mais elle, elle voulait sa mort, et lui devait sauver le monde. Non il ne se laisserait pas faire, de plus il est trop jeune pour mourir, trop à faire, il voulait réaliser ses rêves, et revoir certaines personne... Il espère un jour revoir son père, il n'a après tout jamais eu de nouvelle de ce dernier depuis qu'il est partit du hameau natale, et avec tout ce qu'il s'est passé récemment il est légitimement inquiété par ceci ça peut se comprendre...

Puis ensuite on passa à la fameuse prophétie, une fois qu'Alford eu finit de réciter celle-ci il était satisfait de voir que son ami avait pensé à tout noter, même si à la limite cela ne l'aurait pas gêner de répéter. Il avait l'impression de réciter un conte en parlant à voix haute du passage prophétique, c'était enthousiasmant... Bon il ne s'est pas non plus amusés à essayer de reproduire les voix qu'il avait entendu dans sa tête lorsqu'il avait utilisé la pierre car cela aurait été assez compliqué pour tout dire, mais il avait essayé de prendre un ton approprié, et qui collait bien avec la citation de cette prophétie.

Si jamais on a le temps après toute cette histoire mon ami. Cela vous dérangera de m'aider à améliorer mon écriture? Je pense que ça vaut la peine de s'y attarder un peu... Dit-il d'un ton badin en regardant son écriture, et en montrant celle-ci à Merithyn. Même le mercenaire avait eu du mal à décrypter, il avait du s'y reprendre deux, trois fois lorsqu'il avait copié la prophétie car il avait de quelques fois tâchés accidentellement les pages...

D'ailleurs pendant que son ami était concentré sur ce qu'il avait écrit. Alford profita de sa grande taille pour regarder par dessus l'épaule de ce dernier. Fallait le dire Merithyn écrivait bien mieux que lui. Bon fallait pas se plaindre non plus car un mercenaire du petit peuple c'est pas censé lire, ou écrire en temps normal, et même s'il écrivait mal c'était déjà un grand plus, il avait de la chance... Le prophétie était ombreuse pour lui en certains points aussi comme le disait son ami, mais quand il disait que c'était compliqué c'est surtout car il s'attendait à ce que ce ne soit pas aussi simple que ça en avait l'air...

Pour tout dire c'est obscure, mais surtout j'ai l'impression que c'est tellement clair, disons que je m’attendais à plus évasif... Que j'ai l'impression qu'il y a un piège là-dedans... Dit-il calmement d'un ton réfléchit. Oui il était méfiant, après tout il devait y avoir un sous-entendu dans tout ce texte... Vraorg? Je ne pense pas sincèrement si vous voulez connaître mon avis. Disons que Edwyn vous expliquera sans doute mieux que moi, je ne sais pas grand chose sur ce fameux Vraorg, mais il faudra plusieurs des "marcheurs" pour le terrasser, et de plus si ma mission avait le moindre rapport avec la prophétie... Edwyn me l'aurait sans doute dit, et il ne l'a pas fait... Dit-il calmement comme pour faire transparaître ses doutes. Il espérait que son ami ne soit pas vexé de son scepticisme, mais il préférait cela qu'un non dit...

Pour tout dire j'y avais pensé moi-même lorsque j'avais découvert la prophétie... Pour les esprits, pour Néant c'est vrai que cela semble fort logique, peut-être que c'est elle qu'il faut délivrer pour sauver le continent? Faut-il la sauver pour sauver Armanda? Cela m'a l'air bien étrange, et malgré tout le mal qu'elle a causé elle mérite sans doute son sort, mais je suis trop indulgent sans doute. Je suis prêt personnellement à la pardonner, si pour sauver le continent il faut mettre son animosité à son égard de côté je suis prêt à le faire... Puis il dit calmement. Merithyn ce Vraorg est un redoutable adversaire comme il est mentionnait dans cette prophétie, est-ce un mage d'une puissance redoutable? un dragon gigantesque? Un monstre comme nous n'en avons jamais connu, ou autre chose de pire encore? Je ne sais pas, mais en tout cas s'il faut le vaincre pour sauver le continent les sceptres ne seront pas de trop. Les esprits eux-mêmes doivent l'avoir prévu comme mentionné dans la prophétie... Espérons juste que ceux qui mettront la main sur ses sceptres accepteront de se départir de toute cette puissance... En tout cas moi j'y crois, je pense que l'on peut faire confiance, si les marcheurs sont les élus choisit pour sauver Armanda nous devons leurs faire confiance... Finit-il d'un ton engagé comme pour convaincre son ami de réfléchir à cela.

Oui ces 8 objets là... Si on rajoute Néant avant l'ordre cité dans la légende sur la création du monde cela fait. Néant, Océan, Terre, Vent, Végétal, Vie, et enfin Mort. Dit-le moi si je me trompe, mais c'est bien cet ordre là?Demanda t-il avec attention, après tout au moment fatal il faudrait ne faire absolument aucune erreur sinon il condamnerait un monde que ce soit lui, ou un autre qui assemble les 8 artefacts des esprits...

Puis il attendit calmement que son ami en ait finit avec le texte puis il écouta calmement ce dernier, avant de lui répondre.

Tu es entièrement pardonné de cela après tout au vu des enjeux la réflexion n'est pas une vaine chose même pour un léger impatient comme moi. Je garderai le nom de Vraorg en tête mon ami même si un doute à ce sujet me pèse surtout qu'il n'est pas dit que Fabius Kohan sera l'un des marcheurs... De plus à propos de Dévoreuse... Arrête de te ronger l'esprit avec cela Merithyn, c’était une erreur, peut-être grave, mais une erreur. Tout le monde fait des erreurs, et je suis sûr que quelqu'un arrivera à les réparer que ce soit toi, moi, ou quelqu'un d'autre qui sera l'un des fameux marcheurs...

Puis à la proposition suivante de Merithyn il dit calmement avec un petit sourire approbateur.

Excellente idée mon ami. Si jamais je perd mon journal, au moins j'aurai quelque chose d'autre à portée de main pour remplacer...

Puis après un cour moment de silence il prit sa tête entre ses mains, et dit calmement.

As-tu déjà rencontré Edwyn? t'as t-il déjà parlé mon ami? Et aussi... Comment vont les autres? Matis? Korentin? Shaynar? Isyndar? Ashy? Se portent-il bien au moins? Dit-il d'un ton mêlé d'une certaine inquiétude qui ne démordrait sans doute pas surtout avec la future bataille d'Aigue Royale qui serait pour bientôt...
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 19:07


Un simple non de la tête ponctua sa question au sujet de la vampiresse. Non, il doutait que ce soit Korentin qui l’ait envoyée. Cela ne lui ressemblait pas, tout simplement. Mais après tout, chacun faisait des choses qui ne semblaient pas dans leurs caractères, surtout en ce moment. Pourtant, de tous, il était celui qu’il aurait vu le moins changer dans le mauvais sens. Estimait-il trop Korentin ? Possiblement, mais il avait besoin d’estimer certaines personnes ou il déprimerait encore davantage. Il avait besoin d’espoir et plus le temps passait, plus cet espoir semblait disparaître, étouffé dans les rets de la dépression… du fatalisme. C’était difficile, de rester droit et de continuer d’avancer, lorsque la fatigue vous donnait envie de mourir, simplement, de s’éteindre en silence. Et peu importait si son totem aidait cette déprime. La vérité était qu’il méritait bien pire mais qu’il était encore assez égoïste pour souffrir de ce qui lui arrivait. Il avait besoin d’espoir oui, de croire que cela finirait un jour. Qu’il y avait un ‘heureux pour toujours’ à la fin de ce conte invraisemblable qu’était Armanda, et sa propre vie. Sinon quoi ? Il ne savait pas. Quand il y repensait, peu de ses ancêtres avaient bien finit, depuis les jours de Tisserêve. Pourtant, fixe comme il l’était, et aussi désespéré qu’il puisse l’être, il affirma tout de même. « Si nous devons gagner le futur d’Armanda, je doute que ce soit avec le pouvoir des esprits. Ils ne veulent pas intervenir, même par intermédiaire. Non, ces sceptres… ne nous sont pas destinés. Et même s’ils l’étaient, je ne veux plus construire mon futur sur leurs promesses éphémères. Je veux le bâtir de mes mains, avec mes propres forces… » Non, il ne prendrait pas le sceptre de feu, si on le lui offrait. Et puis, il savait qu’être élu n’engageait à rien. Il le savait personnellement. C’était une fausse certitude, ses yeux désillusionnés ne se laissaient plus prendre dans ces pièges-là. Il hocha la tête. « Oui c’est le dogme. Mais est-il exacte ? Nous n’avions pas conscience de Néant jusqu’à présent, pourquoi le reste serait-il juste. Le Tarenth saurait mieux que nous, je pense. Et n’est-il pas issu du premier des peuples ? » Certes, la précision était, selon les croyances de leur époque, mais elles avaient déjà changée avec sa venue, non ?

Les affirmations de l’humain lui tirèrent un sourire amer. « Merci » Il savait qu’Alford tentait de le réconforter. Mais il était bien au-delà de toute aide que l’on pouvait offrir. Ce n’était pas grave, le geste ne le touchait pas moins pour autant. Sa proposition sembla trouver preneur aussi hocha-t-il la tête et déplia-t-il une autre feuille pour en faire une seconde copie, de tête, ce qui n’était pas très difficile. « Non, je n’ai pas rencontré Edwyn, je ne pense pas que ce soit indiqué pour le moment, d’ailleurs… même si Korentin s’entête à m’affirmer que je le rencontrerais et qu’il sera ma rédemption. Je ne crois plus à cela, et je ne crois pas non plus qu’il pourra réellement m’aider. Mais qui sait, après tout. Qui vivra verra, n’est-ce pas ce que les humains disent ? Autant attendre. Aujourd’hui je suis ici, demain nous verrons bien… » Il s’appliquait sur sa copie afin de la rendre particulièrement agréable. C’était un peu idiot, mais qu’au moins, ce petit présent à son ami soit impeccable et agréable pour lui. « Ils vont tous bien. Sauf… » Il hésita et laissa sa main en suspend un bref instant avant de poursuivre « Ton ami Matis était à Gloria, il voulait sauver Nolan Kohan, le fils de Korentin. Mais apparemment c’était un piège. Il n’a pas été attrapé cependant, je suppose qu’il est en route pour Aigue, cela semblerait le plus logique. Si je peux l’aider, je le ferais, mais je ne préfère pas le promettre, on ne sait jamais. J’ai soigné Korentin juste après votre rencontre, il ne garde aucune séquelle physique de la tentative d’assassinat, j’y ai veillé. Cependant il est débordé, nous préparons les cavernes à un siège. Tu imagines aisément ce que cela peut être… Ashy est égale à elle-même, elle le soutient. Isyndar, je ne l’ai pas revu mais on m’a dit que son temps de ponte approchait, elle est certainement allée trouver un lieu pour dissimuler son œuf, ou alors elle court encore après Wallam avec son dragonnier…. Mais elle est forte, elle survivra ne t’en fait pas. Shaynar tente de me soutenir moi mais… enfin, ce n’est pas une tâche facile. Il va bien, cependant » Il eut un sourire sans pour autant lever la main de son ouvrage.

Une fois qu’il eut finit, il laissa le tout à sécher et tourna à nouveau la tête vers Alford… « Tu te souviens, de ma promesse de te faire visiter les terres des elfes ? » Il soupira « Je crains que ça ne soit impossible à tout jamais désormais. Néant… a détruit, ou détruit à l’heure actuelle, je ne sais quelle terminologie est la meilleure, les bois. Mon peuple, les elfes, sont des exilés. Ils vont rejoindre la rébellion, très probablement… Même le domaine de mon ordre a été détruit…. » Il baissa les yeux « Tout ce que j’espère c’est que le reste du continent soit sauf » Secouant la tête, il se releva. « Enfin… ça n’a plus d’importance. Ta copie sèchera rapidement… Je vais te laisser les clefs de ce lieu. Cela te fera une retraite plus paisible si tu as besoin de t’éloigner du palais et puis… je saurais où te trouver si je dois revenir » Il eut un geste montrant les environs, vague, mais avec un léger sourire. « C’était la maison de Rheryn… il n’en aura plus besoin désormais et, je pense qu’il apprécierait si quelqu’un d’autre parvient à y trouver un peu de paix. Dracos sait combien Rheryn savait ce que pouvait être la cour Glorienne… Fait moi plaisir, accepte. Si je ne reviens pas… au moins seras-tu là, en plus, pour t’occuper des lieux. C’est une jolie maison tu sais ? C’était tout ce qu’il possédait en fait, il y tenait beaucoup même s’il ne venait pas souvent… »
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeLun 3 Nov 2014 - 17:57

Le non de Merithyn lui confirmait que ce dernier ne pensait pas que ce soit Korentin qui ait envoyé Veren à la poursuite du mercenaire. Pourtant c'est ce qui semblait être le plus indiqué malgré le fait que Merithyn, et même Alford puissent être étonne que Korentin puisse employé de tels méthodes au lieu de simplement traîner Gorder en justice... Ou peut-être que Sylira était venu d'elle-même ? Il ne savait pas, mais si c'était le cas c'était encore pire car elle en faisait une affaire personnelle. Et Alford lui-même savait à quelle point une femme pouvait être cruelle quand elle le voulait...

Néanmoins il ne s'en faisait pas. Tout irait pour le mieux, il suffirait qu'il se montre prudent . La vampire serait tout simplement incapable de rentrer dans le palais impérial même si elle le désirait de tout son cœur, ou s'évertuait à le faire. Il serait en sécurité là-bas tant qu'il y serait. Alford virerait donc casanier au dernier degré pendant un certains temps. Au pire il tenterait de s'occuper en lisant dans la bibliothèque impérial, au moins il ne perdrait pas son temps à tourner en rond, et en oisiveté. Cela, et le fait qu'il devrait gagner la confiance de Fabius Kohan ce qui risquait de s'avérer compliqué...

« Peut-être, ou peut-être pas ? Qui peut prétendre avoir toujours juste, et faire toujours les bon choix ? Je ne pense pas qu'au final il soit utile de discuter de cela. Peut-être sera tu l'un des marcheurs ? Peut-être que j'en serai un ? Voir nous deux, ou aucun de nous deux ? En tout cas c'est à eux qu'appartiendront ce choix qui qu'ils soient... De toute façon une fois Vraorg vaincu ces sceptres n'auront plus aucune utilité peut-être... »

Dans tout les cas à ses yeux cette petite discussion était stérile pour tout avouer. Élu, ou pas élu le choix appartiendrait aux marcheurs, et à personne d'autres. Dans tout les cas mieux valait peut-être ne pas s'attarder sur ce sujet. Il ne tenait pas vraiment spécialement à se disputer avec son ami pour une raison stérile. Même si Merithyn devait avoir plus d'expérience dans ce domaine là, Alford était vraiment une tête de mule...

« Oui le dogme. Mais justement je rajoute Néant en tout première car c'est elle qui était là avant toute chose. Logiquement en tout cas. Mais dans le doute... Effectivement il vaudra mieux demander au Tarenth, mais je suis sûr que ce dernier sera là pour nous conseiller le moment venu. Il était effectivement issue du premier des peuples, et d'après ce que j'ai compris il avait même connu les esprits en personne lorsque ceux-ci enveloppèrent une forme mortelle sur Armanda. » Ce qui faisait qu'effectivement Edwyn était automatiquement la meilleur personne sur ce continent pour les conseiller à ce sujet.

« De rien. » Se contenta t-il de dire sans sourire en voyant le sourire de son ami. Eh bien Merithyn devait être complètement démoli avec ce qui s'était passé, Alford aurait apprécié pouvoir l'aider, mais il semblerait que ce soit trop tôt pour le moment. Avec le temps sans doute son ami aura un peu adoucit son regret, et les autres leurs rancœurs injustes envers sa personne. A ce que la vie pouvait être dur des fois sans qu'on le veuille. Mais bon il fallait faire avec, et continuer à avancer malgré tout dans l'espérance de jour meilleurs. C'était sa maxime depuis qu'il avait quitté son village natal. Ne jamais perdre espoir, et continuer à avancer résolument, voilà bien la seule façon d'obtenir ce que l'on souhaite, et de vivre heureux .

« Je vois eh bien je suppose qu'il viendra lui-même te voir quand le moment sera venu. Et sincèrement mon ami, je partage le point de vue de Korentin si tu veux le savoir. Cela ne pourra te faire que du bien. Mais tu a raison ne presse pas les choses. Tu le rencontrera bien à un moment, où à un autre. Puis oui les humains disent cela, tu vois mon peuple aussi sait démontré une grande sagesse quand il le désire. Et puis... Crois moi il n'y de cas irrécupérables que ceux qui ont abandonné toute possibilité de rédemption . Essaye juste de te donner un espoir mon ami, un simple espoir je t'en prie... » Acheva t-il calmement d'un ton pensif en regardant son ami qui copiait d'une assez belle écriture la prophétie sur une feuille. Effectivement il avait bien fait de lui demander, de plus ainsi il n'y aurait pas seulement deux exemplaires de la prophétie, mais trois. Néanmoins une autre question taraudait l'esprit d'Alford . Et disons qu'elle était tout a fait légitime...

« Sauf ? » Dit-il avec une légère part d'inquiétude dans sa voix qu'il eu du mal à ne pas trahir. Il espérait que tout allait pour le mieux pour tout le monde... Néanmoins les propos de son ami arrivèrent à la soulager, du moins un peu...

« Je suis content pour Matis. Disons que je le reconnais bien dans son héroïsme, heureusement qu'il n'a pas été attrapé, et dommage qu'il ait échoué. Mais bon dans tout les cas je suis heureux qu'il aille bien, j'aurai au moins une chance de le revoir quand toute cette affaire sera terminé, je ne sais pas comment cela se passera, mais j'espère qu'il n'est pas trop endolori par ce qui s'est passé avec moins, et Korentin. » Finit-il calmement au sujet de Falkire. Avant de reprendre d'un ton plus distrait à propos de Korentin.

« Je vois. Au moins il se porte bien, et la rébellion a toujours un dirigeant, bon sang je ne suis pas impatient de le revoir surtout avec ce qui va bientôt se passer... Mais faudra bien subir son regard, et son jugement quand tout cela sera finit. En tout cas c'est moi sans doute qui ai le plus souffert de cette tentative d'assassinat ironiqueemnt... » Conclut-il avec une certaine auto-dérision. Sale histoire que tout ceci...

« Je suis aussi content qu'Ashy aille bien aussi. Et Isyndar disons que je suis content pour elle. On ne s'est vu qu'une fois, mais cette dragonne m'a rendu admiratif par sa noblesse, et puis si elle arrive à pondre son œuf il y aura de nouveaux dragon sur Armanda. C'est plutôt une bonne nouvelle... Ah, et Kylian... J'aurai du te demander de ses nouvelles aussi, mais j'en conclu qu'il va bien aussi. Et pour Shaynar. Content de savoir qu'il va bien, et qu'il te soutienne. » Il sourit lui aussi. Effectivement avait besoin de quelqu'un pour le soutenir... Shaynar était tout indiqué pour cela...

Puis Merithyn eu finit son travail. Enfin il arrêta d’écrire d'après ce que vu Alford. Puis Merithyn lui posa une question auquel le mercenaire répondit calmement.

« Oui pourquoi ? Tout va bien j'espère là-bas ? Ne me dit pas que les alayens ont tenté à nouveau de détruire la forêt elfique ? » Dit-il sur le ton de l'appréhension surtout en entendant le soupir de son ami.

« Mon ami... » Dit-il d'un ton profondément atterrés, et compatissant. Il faudrait vraiment être un monstre après tout pour ne pas ressentir de la pitié, et de la compassion envers le peuple elfique au vu de comment avait finit leurs forêts natale . « Je ne sais pas quoi dire. Juste désolé, mes paroles sont sans doute bien futile ainsi que mon soutient au vu du grand malheur qui vient d'affliger ton peuple. Je ne sais pas si un terme équivaut pour décrire une telle infamie, mais... Je ne peux que compatir. » Conclut-il en se prenant quelques instants la tête entre les mains.

« Je ferai tout pour que ce soit le cas. Nous ferons tout, tout les Armandéens pour que ce soit le cas. M'enfin qui vivra verra comme tu le disais avant. » Dit-il en haussant les épaules. Oui il ne fallait pas se mettre à se lamenter sur ses malheur, alors qu'il fallait encore se battre pour sauver ce qui peut l'être encore. Le temps de pleurer ce qui a été perdu viendra après.

« Je vois merci. Et pour les clés je t'en remercie de tout mon cœur même si je risque malheureusement de ne pas pouvoir venir souvent avec Sylira dans les parages. Ce serait trop risqué... Mais je garderai précieusement les clés. Qui sait cela me sera sans doute utile. Et puis cela nous fera un endroit où nous revoir. » Conclut-il calmement tout en regardant les environs attentivement quand son ami les montra. C'était plutôt une belle maison, pas du grand luxe, mais cela suffirait largement à Alford.

« Rheryn. Je vois eh bien je ne sais pas quoi dire. Je pense effectivement que ce serait là une bonne façon de lui rendre hommage comme il le mérite. Je tâcherai de prendre grand soin de ce lieu, et des objets qui y sont. Et si j'ai l’occasion de m'y reposer sans trop de risque j'en profiterai, dommage que Rheryn ne soit plus là pour le lui dire à lui aussi, mais merci. »

Il jeta un autre regard aux alentours calmement. Puis dit d'un ton distrait.

« J'accepte bien entendu. Je dois avouer que cet endroit me plaît beaucoup, bon ce n'est pas une résidence de noble, mais sincèrement qui a besoin d'autant de faste ? Rheryn avait l'air de savoir à quoi il tenait, je le comprend. Cet endroit me rappelle la maison dans laquelle j'avais grandit à mon hameau natal. Il devait y avoir en tout, et pour tout que quelque dizaines d'habitants... Cela fait entre 6, à 8 ans que je suis partit sans me retourner. Ma maison étant dorénavant partout où je faisais halte... Je n'ai jamais revu mon père, je le regrette d'ailleurs, je ne sais pas ce qui a bien pu lui arriver depuis tout ce temps. J'étais un peu tout ce qui lui restait depuis que ma mère est morte, s'il faudra que je revois quelqu'un quand tout sera finit, ce sera lui. Du moins avant d'aller voir les rebelles en ta compagnie... »

Puis il reprit d'un ton moins triste que celui qu'il avait pris quand il s'était mis à parler de son hameau natal.

« Mais bon ce n'est pas vraiment le moment pour les regret. Que compte tu faire mon ami par la suite ? Lorsque tu sera partit ? En tout cas si cela ne te dérange pas de me le dire bien entendu. »

Puis il rajouta calmement.

« Ne dis surtout rien à Korentin sur le fait que je ne suis pas coupable, ne leurs dit rien à ce sujet. Tu doit être le seul à savoir que je ne suis pas un traître. Du moins jusqu'à ce que j'ai terminé, si tout mes anciens ami doivent me cracher dessus qu'il en soit ainsi. J'ai consenti à ce sacrifice là pour accomplir la mission que m'a confié le tarenth. Puis comment le moment sera venu nous leurs dirons la vérité, et je serai près s'il le faut à assumer les conséquences de mes actes. Je ne suis pas innocent Merithyn, ni lâche. Je ne suis pas plus infaillible qu'un autre j'en suis bien conscient, mais sache que je te soutiendrai moi aussi. Le moment venu nous nous soutiendrons mutuellement s'il le faut face à l'adversité, et je te promet que la justice triomphera. » Il était peut-être un peu trop optimiste de dire cela, mais il voulait y croire. Pour lui, et pour son ami. Il voulait croire qu'il y avait une certaine sorte de justice intrinsèque en toute chose...
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeJeu 6 Nov 2014 - 23:09


Le pauvre devait être à cran pour ainsi voir des tensions et des frictions n’importe où et plus particulièrement quand il n’y en avait pas, mais il ne servait de toute façon à rien de poursuivre dans cette voie, autant parce que ça n’aurait été qu’une perte de temps si l’humain continuait de croire à une controverse et autant parce que, tout simplement, il était plus têtu et plus rhétorique encore, surtout quand il était persuadé d’avoir raison, comme c’était le cas. Et quand on était têtu comme lui, cela pouvait rapidement devenir gênant pour ses interlocuteurs. Aussi gênant que ces sceptres hypothétiques. Mais il en discuterait sans nul doute avec ses pairs et avec Lorenz, que cela intéresserait au plus haut point. Quoi que soit cette prophétie et son contenue, il était certain que son prince de frère voudrait en être… qu’on le désigne comme un marcheur ou non, qu’on veuille de lui ou non et lui-même se disait que sa philosophie n’était peut-être pas si mauvaise que cela. Serait-il capable d’en faire autant ? Oh, au pire il suivrait dans le sillage de Lorenz, ils seraient tous tellement occupés à se récrier contre lui qu’un petit elfe passerait complètement inaperçu. Oui, ça lui plaisait bien comme solution, parfois, avoir un tyran sanguinaire pour frère avait du bon, même s’il ne soutenait pas son côté sanguinaire pour un sous. Bien entendu, il n’irait pas jusqu’à dire qu’il aurait voulu lui ressembler mais comme il l’avait exprimé autrefois, le vampire était quelqu’un que l’on gagnait à connaître. Quant à savoir si rencontrer cet Edwyn aurait le moindre effet bénéfique sur lui… En vérité, ce n’était à aucun mortel de le dire, mais il en doutait très fortement. La plus simple des théories aurait été qu’il se contente de lui affirmer qu’il était fort mal placé pour s’adjuger le droit de quoi que ce soit à son propos. Et puis, qui disait que lui voulait le voir, hein ? Ils se conduisaient tous comme s’ils étaient persuadés qu’il voulait effectivement le voir, ou alors simplement que la rencontre était inéluctable. Mais lui n’avait franchement pas envie de devoir encore subir la présence de quelqu’un dont il porterait les fautes par substitution. Il n’avait pas d’espoir à l’heure actuelle, mais il n’en dit rien. Là non plus, cela ne servait à rien d’en parler. Il avait de bonnes intentions après tout, c’était ce qui comptait.

Il y avait trop à dire en vérité, trop pour une soirée. « C’est déjà beaucoup » répondit-il à ses condoléances au sujet de la forêt et de l’exile de son peuple. Il aurait voulu lui dire de ne pas s’inquiéter, mais ça aurait été un presque mensonge. Lui-même s’inquiétait beaucoup. Il s’inquiétait mais il était également satisfait et cela le ramenait à ses manquements, et donc à ses inquiétudes. Un cercle vicieux avec lequel il devait vivre et survivre. Pas le choix. Il ne retint pas non plus le sujet, il n’en avait pas envie. Et d’ailleurs, l’acceptation de son cadeau changea radicalement le train de la conversation. Merithyn sourit brièvement, d’un sourire sincère quoi que lassé. « Oui, nous saurons où nous retrouver » Et ainsi il n’embarrasserait pas non plus Auphélie. Elle prenait déjà tellement de risques pour lui permettre de séjourner dans son auberge pour ces quelques temps… ça aurait été bien mal la remercier que de ne pas trouver de moyens de ne plus être un fardeau. Il allait de toute façon repartir en cette journée, ce qui règlerait définitivement la question. Il écouta ses paroles en silence, l’observant en cillant parfois. La famille, une belle histoire, et une triste histoire tout à la fois, mais au moins avait-il encore un parent en vie. Lui ne savait pas si c’était le cas, ou si les siens avaient décidés de rester dans le royaume coûte que coûte, avant d’y mourir. Finalement, il répondit. « Je ne dirais rien alors, enfin rien de plus que ce que j’ai déjà dit. Mais soit conscient que je ne te laisserais pas aller à la mort, même si je dois demander à Dracos en personne d’intervenir dans ton procès » Et bien quoi ? Il le lui devait bien, l’esprit dragon, non ? Et puis il n’allait certainement pas laisser un innocent se faire condamner pour un crime auquel il était étranger. Il y avait des limites au ridicule et à l’auto corruption, hors c’était précisément de quoi il s’agissait. Non mais… « Quant à ce que je vais faire et bien… je vais retourner à Aigue, et aider à préparer la défense, les soins… c’est là ma place, je suis l’instigateur de l’alliance, je me dois de la suivre jusqu’au bout »

Et il ferait en sorte que l’alliance survive, surtout. Il n’avait pas du tout l’intention de laisser les rebelles perdre et savait d’avance que ses pairs étaient tous du même avis. Chanteterres, chanteciels, chantebrises… ils étaient tous prêts à s’engager et mettre leur maîtrise au service de la rébellion. « Mais ne parlons plus de cela. Nous verrons en temps et en heure » Il se mit à ranger son matériel de copie « J’espère que tu pourras retourner voir ton père, une fois que ce sera possible. Malgré tout, la famille c’est important » Très important même, son frère lui manquait plus qu’il n’aurait cru. Il finit par tout ranger dans le sac de toile puis se tourna vers lui. « Pour l’instant, je te propose de profiter du temps qu’il nous reste, avant que je ne reparte… »

Nul ne savait quand ils se recroiseraient, mais ça, ils pouvaient l'oublier pour un moment.
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MessageSujet: Re: Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Une amitié vaut plus que tout l'or du monde [PV Alf]TERMINE Icon_minitimeSam 8 Nov 2014 - 22:15

Sincèrement il ne savait pas pourquoi il avait préféré couper sur le sujet des sceptres, sans doute qu'il n'avait aucune envie de se disputer avec son ami, surtout qu'Alford était du genre à très vite ce sentir gêné lorsqu'il y avait un désaccord dans la conversation, ou bien au contraire à se vexer facilement lorsque quelqu'un disait quelque chose qu'il pouvait interpréter comme une insulte. De plus maintenant qu'il pouvait voir quelqu'un à qui il tenait, et que ce quelqu'un n'avait sans doute pas envie de l'étriper heureusement. Le mercenaire préférait ne pas gâcher cette occasion, et il était reconnaissant envers son ami de voir que ce dernier se montrait compréhensif. Même si l'inverse était aussi vrai à vrai dire, Gorder est sans doute l'une des rares personne à vouloir essayer de comprendre quelqu'un plutôt que de les juger. Tout les points de vues ont des fondements logiques, et des vérités. Rien ne sert de faire la morale, ou de miner quelqu'un. c'est en instaurant une certaine harmonie, et empathie entre les êtres, et non en leurs imposant un point de vue, et une façon de vivre que le monde deviendrait meilleur.

Plus beau, et magnifique dans toute sa diversité. Sans se laisser marcher sur les pieds pour autant bien entendu... M'enfin c'était sans doute un peu naïf de penser ainsi, que tout le monde finirait forcément par devenir meilleur, mais Alford voulait croire qu'il y avait un meilleur. Que sans cesse l'avenir avançait vers un mieux que l'histoire ne cessait d'apporter ce qu'il appelle progrès. La rébellion, les alayens, les loyalistes, les dragons, les vampires, les elfes. Y participent tous sans le savoir, et qu'un mal engendre toujours un bien. Sans les alayens après tout... Les vampires, et les rebelles ne ce seraient pas alliés. Les alayens même s'ils sont d'effroyables conquérants fanatique tentant de détruire la magie ont apportés de belles choses en Armanda. Sans compter leurs technologies, et leurs ingéniosités ils ont bien malgré eux permis à l'impensable de se produire. Une alliance entre les races Armandéennes. Comme quoi il y avait de bonnes choses à tout. De quoi facilement garder une touche d'optimisme là où d'autres s'évertuent à ne voir qu'un avenir sombre, lui voie un potentiel espoir pour tous de vivre des jours meilleurs...

Pourtant j'aurai voulu dire bien plus. rajouta t-il calmement, sans doute que son ami devait être miné par cela. De plus Gorder lui-même ressentait de la tristesse, et de l'empathie. Envers son ami, envers le peuple elfique. Et envers Armanda elle-même, et ses habitants dont il faisait partie. Car la forêt elfique, le bois le plus grand de ce continent venait d'être détruit. L'un des refuges d'une nature paisible, et toujours indemne. C'était d'un ignoble... Il n'y aurait sans doute pas moyen de sauver ces bois, mais Alford d'une certaine façon espérait que lorsque tout-ceci serait terminé. La forêt elfique puisse renaître. Sans doute pas d'un coup, cela serait trop demandé sans doute, mais que le temps puisse apporter son ouvrage à la terre. La nature après tout avait la faculté de pouvoir se développer partout, et de ne jamais tarder à reprendre ses droits lorsqu'on la laissait faire. Encore une autre belle chose en ce monde...

Bonne nouvelle. Dit-il à la suite de son ami. Même si le fait qu'il vienne ici plusieurs fois risquerait de porter un peu à curiosité, Alford savait que cela ne serait pas son problème, de toute façon au pire il y aurait moyen de pallier ceci. Il avait une maison, et cela lui faisait un certain effet. Bon en tant que voyageur, et éternelle nomade dans l'avenir il ne risquait pas souvent de la fréquenter, mais lorsqu'il se ferait vieux, s'il était toujours vivant, et gracié il pourrait sans doute y prendre une paisible retraite avec tout ce qui l'accompagnait...

Eh bien disons que ça vaudrait sans doute le coup d'être vue. Dit-il avec un sourire pour détendre la situation. Il manquerait plus que le dracos tient. A croire qu'une quelconque puissance cosmique s'amuse avec le mercenaire, ou bien que sa bonne étoile était plus qu'une bonne étoile. Néanmoins si Merithyn arrivait à faire apparaître le dracos Alford serait prêt à manger ses bottes... Déjà qu'il était pas du genre à prier tout les jours, ni à penser aux esprits toute la journée, si l'un d'entre-eux s'intéressait à lui il commencerait à se demander sérieusement ce qu'il a fait pour mériter cela...

Tu as raison je suis sûr que ta contribution jouera grandement. Dit-il calmement, et en espérant personnellement que la sienne ne joue pas grandement dans l'autre sens. Car Alford ne s'enthousiasmait pas vraiment aux conséquences de ses actes sur la rébellion même si cela irait au final pour un plus grand bien lorsqu'il aurait accompli sa mission...

Sans doute mon ami. Effectivement il était peut-être temps de parler d'un sujet moins sérieux, et surtout moins grave. Moi aussi j'espère, surtout qu'il est tout ce qu'il me reste côté famille, je suis fils unique, et ma mère je ne l'ai jamais connue, enfin j'étais trop jeune lorsqu'elle est morte. Bah c'est du passé, il faut penser à mon père maintenant pour essayer de sauver ce qui peux encore l'être. Conclut-il calmement.

J'aurai bien une idée mon ami. Alford se lava courtement, et alla chercher quelque chose traînant sur une armoire avant de le poser sur une table basse entre eux-deux, et de se réassoir.

Vous accepteriez de jouer aux échecs? Un ancien client m'avait appris les règles du jeu il y assez longtemps... Je suis sûr que vous êtes un bon adversaire mon ami... Acheva t-il calmement. Sans doute qu'il y avait moyen de discuter plus paisiblement, et de façon détendu autour de ce genre de divertissement tout simple.

[Hrp : Tu me dira si tu veux qu'on concluent là^^.]
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