Le peuple vampirique est une société un peu, voire très différente des sociétés humaines et elfiques. Elle est de type princière et médiévale. Le peuple vampiririque s’était autrefois retranché dans les galeries et en est sorti en 1750 en entamant une guerre contre l’Empire humain. Il est désormais nomade. Leur population a beaucoup augmentée depuis 1750 et compte aujourd’hui environ 6000 individus. La strate sociale reprend le modèle commun en trois catégories : petit-peuple, bourgeoisie et noblesse. Cependant, la signification de ces rangs n’est pas tout à fait la même.

Le petit peuple représente une part importante de la race et réunit les plus humbles mais surtout les plus faibles individus. Ce petit peuple forme le gros de l’armée vampirique et s’étend également à beaucoup de solitaires. Ils sont pauvres et obéissent à leurs supérieurs ou sont éliminés sans merci. Ils sont en première ligne durant les batailles et périssent beaucoup plus vite que les autres. Il arrive souvent, également, qu’ils rejoignent ce rang car ils l’étaient déjà dans leur vie avant la transformation. Ils ont parfois du mal à se nourrir.

La bourgeoisie représente une part également conséquente de la race bien que moins importante que le petit-peuple. Elle réunit des individus pouvant se permettre une certaine aisance matérielle et politique mais ayant surtout la force de s’être élevé hors du petit-peuple pour se garantir une meilleure place. Elle regroupe les rares artisans de talent ainsi que les officiers de l’armée. Certains bourgeois l’étaient également de leurs vivants. En général, ils n’ont pas trop de soucis pour se nourrir.

La noblesse vampirique englobe une minorité privilégiée allant du prince en titre aux politiciens les plus influents ainsi que les hauts officiers de l’armée. Ils ont une aisance matérielle appréciable mais surtout, ce sont les plus puissants, les défier revient souvent à mourir. Parfois, les nobles humains le restent lorsqu’ils sont transformés. Ils n’ont en général guère de mal à se nourrir.

Ces classes sont peu imperméables, en essence du moins. En effet la principale valeur prisée par les vampires est la force. La seconde la débrouillardise, la ruse. Pour s’élever dans la strate sociale vampirique, un individu doit donc s’avérer fort et rusé, afin d’éliminer ses rivaux et se protéger. Personne ne méprisera un vampire s’étant élevé ainsi, car c’est une chose parfaitement normale pour eux. C’est qu’il en soit autrement qui serait étrange. Parfois cependant, une promotion est donnée par le prince, et celle-ci n’est pas contestée. Les libertés, là encore, vont en fonction du rang social de chacun, avec des impératifs pour tous lié à la justice.

Gouvernement : Le peuple vampirique est dominé par un Prince, autorité suprême qui ne répond de ses actes à personne. Il se déplace avec l’armée, afin de la diriger. Il existe également un conseil, fait des plus puissants politiciens vampires, mais son pouvoir varie en fonction de la liberté que lui octroie le prince en titre. Il est tout puissant quand il n’y a pas de prince. Mais à l’heure actuelle, son existence n’est qu’une figuration officielle et son avis consultatif. Cependant ses membres, souvent des officiers d’importance, ont de l’autorité dans leur rôle hors du conseil, il ne faut donc pas prendre ses membres à la légère pour autant. Comme ailleurs, la noblesse contrôle le reste du peuple, bien qu’il s’agisse d’une hiérarchie surtout militaire avec les sang-froid.

Il existe cependant des vampires ne répondant pas à l’autorité du prince, qui restent loin de l’armée et que l’on appelle des solitaires. Lorsqu’ils croisent un autre vampire, c’est la loi du plus fort qui prime et rien d’autre le plus souvent. Ils peuvent cependant choisir de ne pas se mesurer et parler en toute intelligence.



Il n’y a pas véritablement de famille chez les vampires, du fait qu’ils ne se reproduisent pas comme les autres créatures du continent. La seule « reproduction » possible se fait par le venin, l’individu transformé étant le fils ou la fille de celui qui l’a mordu et qui fait office de parent. Les sentiments filiaux ne sont pas très présents, voire carrément pas du tout. Pour nuancer ceci, l’on peut affirmer qu’il s’agit d’un sentiment qui sera différent pour chaque vampire : certains reconnaîtront leurs fils et filles, d’autres pas du tout ; certains s’avoueront un devoir envers eux, d’autres pas du tout. La majorité des vampires ne fait absolument pas cas d’un lien potentiel avec ceux qu’ils transforment, les laissant se débrouiller par eux-mêmes avec leur manque de souvenir et tout ce qu’ils ont à réapprendre. Dans le cas où certains décident à reconnaître ce lien, ils prennent alors en charge le transformé afin de lui inculquer les bases de sa nouvelle société. Parfois, un vampire peut également prendre sous son aile un nouveau transformé sans que celui-ci l’ait été par son venin, mais lui apprend tout de même ce qu’il doit savoir. Il ne s’agit jamais vraiment de famille, mais d’un substitut aussi proche qu’il est possible de trouver chez ce peuple singulier. La seule strate familiale réellement semblable à celle des autres races correspond au couple mari et femme.

Il est à noter, tout de même, qu’il est possible de reconnaître qui à transformer les individus car ceux-ci gardent une trace magique et prennent parfois certaines caractéristiques de celui qui les a transformés.



L’éducation, chez les vampires, se base sur plusieurs critères. D’une part, il y a un socle conservé au travers de la transformation malgré l’amnésie causée par le venin. D’autre part, il y a un nouvel apprentissage, fait de différente manière par le nouveau-né vampirique. Le bain culturel est donc mixte, il contient beaucoup de la nouvelle société tout en conservant certaines choses propres à la race originelle du transformé. Cette éducation, comme chez les autres peuples, conditionne les réactions et façons de penser, mais dans une moindre mesure. Les vampires sont la race des nuances et des possibilités, ou une extravagance peut toujours apparaître bien que rien n’indique comment elle sera reçue.

Rapport aux relations interraciales

Une relation amoureuse avec un membre d’une autre race sera souvent mal vue du fait du mépris et de la haine que peuvent éprouver, souvent, les vampires envers eux. Ils voient les humains comme des repas sur pieds, et les elfes comme une race orgueilleuse qu’ils ont toujours rêvés d’éradiquer. Cela dit, du fait de la mixité des origines vampiriques et de la singularité de ceux-ci, ils seront moins promptes que les autres races à rejeter ces unions-là, les regardant simplement de travers sans toujours les comprendre. Il reste cependant qu’une relation vampiro-elfique passera beaucoup plus mal qu’une relation avec un humain du fait des antiques rapports conflictuels et de la haine viscérale que les deux peuples éprouvent l’un pour l’autre. Bien entendu, ces unions mixes sont très rares, elles sont loin d’être la norme. Ceux qui les entretiennent sont généralement perçus comme des originaux un peu étranges.

Rapport au travail

Le travail est perçu de différentes façons, chez les vampires. Du fait de la solitude de la majorité ainsi que de l’isolement et de la pauvreté des galeries souterraines, le travail n’était pas majoritaire chez la plupart des vampires pendant bien longtemps. C’est d’ailleurs la race qui regroupe le moins d’artisans, par exemple, se reposant sur des forgerons humains ou des vols pour obtenir des biens de qualités. De plus, les vampires n’ayant pas besoin de payer pour se nourrir, la richesse n’avait qu’un usage purement esthétique, les puissants prenant ce qu’ils veulent au détriment des autres.

Avec la guerre et la sortie des galeries, les choses ont quelque peu changées. Le peuple vampirique dans sa large majorité forme une armée nomade et mouvante, où il est nécessaire d’être utile à quelque chose si on désir survivre et voir une autre nuit. Dans ce nouveau contexte, le travail est donc synonyme de survie et la majorité se fait donc soldats.

Bien entendu, le travail est en rapport avec le rang social et la puissance de l’individu, les forts et membres de la noblesse seront donc plus facilement hauts officiers et conseillers que soldats. En s’élevant dans la hiérarchie, un vampire s’élève donc en puissance, s’assurant une meilleure survie. Il est à noter que la mixité est parfaite, sans discrimination de sexe, puisque les postes et donc les rangs sont basés sur la force et la puissance.

Rapport à la richesse

Là encore, le rapport à la richesse est un peu différent, entre autre par la pauvreté des galeries et de la vie miséreuse vécue jusqu’en 1750 par les vampires. Les vampires ce sont enrichis en pillant les terres humaines, et les richesses sont allées surtout aux officiers et nobles de diverses sortes, comme appareils esthétiques. Cependant la véritable richesse matérielle, pour les vampires, tient plus d’un armement de qualité ainsi que d’outils de bonnes factures, autant de choses nécessaires à l’armée et qui leur manquait, puisqu’ils comptent très peu d’artisans de talents. Le rang ne tient absolument pas de la richesse à proprement parler mais celle-ci peut y contribuer donc, par exemple lors des combats pour une place supérieure. Il est également à remarquer que la gestion des biens, chez les vampires, est donc beaucoup plus stricte et plus surveillée que chez les autres races.

Rapport aux voyages

Les vampires sont longtemps restés dissimulés dans les galeries, près du lac noir, et ne sortaient que pour se nourrir. Si l’on omet les solitaires vivant en nomades et loin de leurs pairs, les vampires ne sont donc pas de très grands voyageurs, sauf rares exceptions. Ils n’ont pas vraiment d’opinions tranchées sur ceux-ci. Ils peuvent être bon comme ils peuvent être mauvais, chaque individu est libre de faire ce qu’il désir. Cependant, avec la guerre et la formation d’une armée, les mouvements sont beaucoup plus contrôlés et quitter le groupe sans ordre équivaux à une désertion sévèrement punie.

Il est à noter que les montures classiques n’acceptent pas les vampires, se montrant effrayés par leur présence. Les créatures nocturnes voyagent donc plus souvent à pied, ou avec l’aide d’un cheval vampirique, une race spécialement élevée pour servir à leur usage. Ils ne voyagent souvent que de nuit, sauf cas de force majeur.



Les vampires étant immortels, leur rapport au temps est quelque peu singulier. Ils ne craignent nullement de disparaître ou de mourir à proprement parler, puisqu’ils sont déjà mort, mais craignent de perdre ce qu’ils ont et d’être détruit par plus fort qu’eux. La société vampirique se basant sur la force, ils utilisent leur immortalité afin de chercher des moyens de devenir plus fort et de pouvoir se tailler une meilleure place parmi les leurs. Pour eux, rien ne sert de chercher à graver son nom dans l’histoire ou à se glorifier, mieux vaut la puissance terrestre et tangible et une place à l’abri. Pour eux, l’immortalité est un acquis. Cependant, ils n’oublient jamais qu’ils peuvent tout perdre en raison d’un rival plus puissant, aussi ne restent-ils jamais vraiment figés et inoccupés. Un très vieux vampire est un vampire puissant qui se trouvera certainement beaucoup plus ennuyé des querelles des plus jeunes tout en gardant un œil ouvert afin de ne pas être prit en traitre. En général, plus un vampire est vieux et moins il trouve de goût au monde alentours tout en se montrant particulièrement cruel si quelqu’un a le malheur de venir les chatouiller comme il ne faut pas. Avec le temps, un vampire est également davantage capable de contrôler son envie de sang et ses pulsions sauvages, de ce fait, il n’en sera que plus dangereux. A ce titre d’ailleurs, la mémoire est, pour un vampire, importante, car en plus de contenir tous les savoirs pouvant avoir été recueilli au cours d’une longue existence, elle est également le moyen de se souvenir de chaque rival et ennemi et de pouvoir fomenter une vengeance sur le long terme. Car après tout, un immortel n’ayant rien à perdre à attendre peut patienter des années. Il n’existe pas de culte de la mémoire commune à la race comme chez les elfes ou les humains, les vampires se transmettent une base et chacun est ensuite libre d’y ajouter ce qu’il veut et possède. Ils sont des élèves plutôt rapides, lorsqu’ils veulent apprendre quelque chose, à peu de choses près comme les humains.



La race vampirique est née d’une malédiction. Les vampires sont des êtres de magie. Il est donc naturel que, comme les elfes, ils placent la magie sur un piédestal. Non seulement car elle est part intégrante d’eux, mais également parce qu’elle leur permet d’arriver à leurs fins et les aides dans leurs entreprises. C’est un art souvent maitrisé et qui préfigure certains des plus puissants vampires même si tous ne sont pas de très grands mages. La magie vampirique est très utilitaire et tend vers le maléfique, ce qui explique qu’on l’appelle parfois magie des ténèbres. Mais ils se servent également de la magie humaine sans mal. Puisque la magie est une part intégrante de leurs êtres, les vampires la défendent même si certains n’apprécient pas vraiment ses vecteurs, les dragons. Ils ne rechignent jamais à en faire usage dès que cela peut les aider et apprécie énormément tous les objets magiques sur lesquels ils peuvent mettre la main.



Les vampires sont des créatures puissantes, aussi puissantes que les elfes et tout aussi résistante, voir plus du fait de leur état de ‘non morts’. Ils ne ressentent pas d’inconfort face aux températures les plus froides, mais craignent les trop grandes chaleurs, comme celle du désert d’Esfelia. Ils peuvent donc s’adapter à de nombreux environnement sans le moindre problème. Ils vivent de nuit car le soleil les affaiblit mais ils peuvent se forcer à agir de jour s’ils le veulent et qu’ils le supportent, ce qui n’est pas le cas de tous les vampires. Du fait qu’ils ne dorment pas, il leur faut trouver des lieux où ils peuvent exister sans attirer l’attention et la méfiance.

Avant 1750, les vampires vivaient dans les galeries souterraines proches du lac noir, dans les plaines de l’est, et ne sortaient que pour se nourrir (sauf les solitaires nomades). Aujourd’hui, formant une grande armée, ils vont là où leur Prince les conduit et n’ont donc pas de lieu de vie fixe. Ils ne sont de toute façon pas du genre à vraiment s’attacher à un lieu et sont plus facilement des créatures d’extérieur, surtout après un long enfermement dans les galeries. Cependant, du fait de leur régime alimentaire sanguin, ils se doivent de garder des proies à portée de crocs et donc de ne pas s’isoler dans des lieux trop loin des habitations humaines.





Des esprits : cette fête est célébrée tous les 5 ans aussi bien par les elfes, les hommes ou les vampires. Elle a lieu le premier jour de l'année et est constituée d'une succession de petites cérémonies. Il s'agit d'honorer chaque esprit supérieur l'un après l'autre dans un ordre strict (océan, vent, feu, terre, végétal, vie et mort) censé représenter la naissance du monde. Entre chaque petite cérémonie les convives doivent faire la fête et partager le sang d’un même corps humain. Elle dure entre 3 et 4 jours pendant lequel une trêve totale est respectée entre tous les ennemis. Les peuples ne peuvent se faire la guerre, les adversaires ne peuvent se battre ni se disputer.

C’est une fête très importante et qui est très attendue, et fêtée avec liesse et enthousiasme. Moment fort marquant le début d’un nouveau cycle quinquennal, de nombreux vampires participent, quel que soit leur rang social. C’est l’occasion pour les vampires les plus faibles de manger à leur fin et de pouvoir se montrer sans rien risquer. Les vampires les plus puissants prennent généralement l’occasion pour faire un festin. C’est également un moment propice à sceller des ententes et des alliances de toutes sortes.

Il y a trois cérémonies par jour, dont une chantée et suivit de la nourriture et des jeux pour amuser l’assemblée. Il est d’usage d’ailleurs de porter ses plus beaux habits pendant les fêtes, en général dans les tons de chaque esprit que l’on honore. Femmes et hommes portent également une petite broche de fer portant l’inscription runique de la fête des esprits. Elle est généralement confectionnée sur mesure et suit la personne le reste de son existence sauf si elle se brise. Personne ne la vole, elle est sacrée.


Du pardon : Cette fête a lieu tous les ans au premier jour du printemps. Elle est censée honorer le renouveau afin de porter chance pour le nouveau cycle de la nature qui commence. Il n'y a pas de cérémonie ce jour-là et il serait considéré comme offensant de faire le moindre signe ostentatoire pouvant prouver qu'il s'agit d'une fête. La tradition consiste pour tous les peuples à aller offrir un cadeau à une personne que l'on aurait offensée afin d'obtenir son pardon, la personne se doit alors de l'accorder sous peine de s'attirer les foudres des esprits. Cette tradition mise à part, c'est un jour comme les autres.

De la Terre : Cette cérémonie a lieu sur les plages de tous les royaumes, ou sur les rives du lac noir au milieu de l'hiver de chaque année. Il s'agit d'honorer l'esprit de la terre afin de l'encourager à lutter contre son frère Océan. La tradition veut que les participants, pour la race vampirique, se réunissent sur les berges et chantent à voix basse tout en mettant à l’eau une corolle chargée d’une bougie spéciale appelée bougie bleue, émettant une lueur de même couleur et qui ne brûle pas.
La musique est souvent jouée par des des flutes, rarement par des instruments à cordes. Les participants chantent tous la même et unique chanson, et en changent chaque année. Il y a des jeux également mais en petite quantité. Les vampires mangent pendant la fête et il est d’usage de répendre une partie du sang de chaque victime dans la terrre.
Lorsque le soleil se lève il faut jeter un panier de fleurs marines à la mer afin de calmer la colère de l'esprit Océan.

Mariage

Il existe une cérémonie du mariage chez les vampires mais elle est très courte, ne durant qu’une seule journée, ou plutôt une seule soirée. La veille, les invités, en nombre réduit, offre une victime fraîche aux mariés. Cette victime doit être en vie bien entendu. Il n’y a aucune préférence quant au sexe de la victime en question, cependant il est mal vu d’offrir un enfant ou un nourrisson en raison du peu de sang qu’ils possèdent en comparaison d’adultes en bonne santé. On n’offre pas de victime malade. Cette victime est alors consommée par le couple en privé. La nuit même de la cérémonie, il est d’usage de sortir des galeries afin d’être à l’air libre. Là, le couple s’échange ses vœux. Usuellement, les deux mariés restent en noir, ou en pourpre à la limite, et ne portent aucuns ornements particuliers en dehors d'une ceinture ou d'un lacet pour cheveux dans le cas de la femme, où est accroché une plume ou un morceau de tissu teint à la couleur de chaque esprit. Un officiant, choisit par le couple, leur lie les poignets ensemble avec de la menthe, de la sauge et du lierre. Une fois les vœux échangés, le couple se mord mutuellement au cou pour boire quelques gorgées du sang ingéré la veille, c’est d’ailleurs le seul moment où se geste est apprécié. Une fois cela fait, les invités peuvent faire la fête. Cette fête se compose en général d’épreuves physiques et magiques, parfois d’une chasse ou d’un petit voyage dans les plaines de l’est. Finalement, le jeune couple s’esquive afin de consommer l’union seuls, en général près du lac noir ou d’une plage.

Cérémonie des morts

Il n’existe aucune croyance particulière au sujet de la cérémonie des morts, pour les vampires. Ils brûlent ou enterrent leurs défunts. Si le décédé est important il existe une cérémonie sobre, après une préparation du corps. Les proches se réunissent auprès de la dépouille et observe un temps de silence avant d’entonner un chant particulier dont les autres peuples ne connaissent rien. Une fois le chant finit, on offre un présent simple, comme une bande de tissu, à la couleur de chaque esprit en demandant de veiller sur l’âme du défunt. On place également avec le corps un brin d’amarante, symbolisant l’immortalité, censé aider à la réincarnation. Le défunt est ensuite mit en terre, en général dans un lieu isolé où la dépouille ne sera pas dérangée. Pour les décédés n’ayant pas beaucoup d’importance, notamment le petit-peuple, les corps sont simplement enterrés avec un brin d’anthémis lorsque c’est possible. Les vampires, comme les autres races, appellent les esprits à veiller sur leurs proches disparut. En général, un glyphe est placé près des sites où des vampires sont enterrés, afin que les autres puissent les repérer et visiter si ils le désirent.

Les vampires ne sont pas un peuple à proprement parler ; prédateurs par nature, ils auraient plutôt tendance à adopter un comportement solitaire ou en groupe très réduit. Cependant, leur instinct de survie est plus fort que tout le reste. Pour résister aux humains et aux elfes, ils sont donc restés unis pour rester forts. Ainsi, durant la guerre puis leur "exil", ils ont vécus ensemble dans le Royaume Soutterain : des galeries labyrinthiques se perdant dans les profondeurs de la terre. Un endroit sûr, à l'abri du soleil et de l'attention des autres races. Ils n'ont rien bâti, s'accaparant simplement cet endroit alors désert. Ils vivent sur deux très larges niveaux de galeries suffisemment vaste pour qu'ils puissent rester ensemble sans déclencher de guerre civile, leurs relations étant presque uniquement basées sur des rapports de force. Depuis le début du conflit, ils vivent en tant qu'armée en campagne, régit d'une main de fer par leur Prince ; leur nature chaotique transformée en machine de guerre bien huilée.



Les vampires sont immortels au sens le plus large du terme. Tant qu'ils assurent leur besoin régulier en sang, la magie alimentent leur corps de mort-vivant. Celui-ci ne vieillit pas et reste en quelque sorte figé dans le temps, au stade où il a reçu le venin vampirique. Les fonctions biologiques sont encore actives mais très ralentie. Le vampire peut toujours avoir des rapports sexuels mais il est stérile, et le seul moyen de reproduction de l'espèce est le venin vampirique. En "vieillissant", le vampire ne change donc pas physiquement, mais peut toujours évoluer par le biais de l'entraînement ou en accumulant des connaissances. Il gagne donc en sagesse, rédécouvre son passé d'humain (ou d'elfe) et apprends de mieux en mieux à maîtriser ses pulsions et son besoin de sang. En effet, plus il est vieux, moins un vampire en a besoin régulièrement.



Le territoire revendiqué par les vampires pendant longtemps se cantonnait à l'est du continent armandéen. Toute la zone des marécages et du lac noir, comprenant bien évidemment les galeries de leur Royaume Souterrain, était sous leur influence. C'est toujours le cas aujourd'hui. A ceci près qu'ils sont repartis en guerre pour conquérir le reste du continent et imposer leur domination. Un projet récemment stoppé par l'arrivée des Alayiens, mais les vampires sont des créatures patientes et qui vivent très, très, longtemps.



Les vampires sont des prédateurs, leurs relations entre eux mais aussi avec tous les autres peuples sont basés sur une logique de rapport de force. Il y a le prédateur et la proie.

• Les humains : ce sont des proies, leurs proies favorites même. Ils sont utilisés pour se nourrir, se reproduire, ou se divertir. Cela étant, il peut arriver qu'un vampire s'attache sentimentalement parlant à un humain. Néanmoins ce genre de relation finit généralement mal. Soit l'humain finit par mourir, ne serait-ce que de vieillesse, laissant son homologue vampire seul face à l'éternité, soit il sera transformé... et oubliera pendant des decennies voir peut-être des siècles son expérience humaine. Si tant est, bien sûr, qu'il survit au processus de transformation et à sa vie parmi les vampires, qui est loin d'être une sinécure. Bref, sauf attachement spécial, les humains sont des inférieurs, des êtres à la vie si brève qu'elle mérite à peine d'être considérée.
  
  
• Les elfes : leurs ennemis naturels. La guerre qui les oppose remonte à si longtemps que plusieurs générations de vampires se sont succédés depuis son commencement, ce qui n'est pas peu dire pour des immortels. Ils sont aussi forts qu'eux ou presque, mais préfèrent le jour à la nuit, les forêts aux soutterains. Pour d'autres raisons, ils sont aussi peu nombreux que les suceurs de sang ce qui rend n'importe quelle escarmouche très meutrière pour les deux peuples. Si les vampires veulent des humains comme esclaves, les elfes, en revanche, seront exterminés.
  
  
• Les alayiens : des humains, sauf qu'ils veulent détruire la magie, sans laquelle les vampires ne survivraient pas. Ils seront donc anéantis, d'une manière ou d'une autre. Les vampires ne font jamais dans la demi-mesure.
  
  
  
• Les dragons : des créatures légendaires méritant le respect, même venant d'une race aussi... difficile que la leur. Ce qui n'a pourtant pas empêcher leur Prince d'en tuer un. En d'autres termes : si vous êtes avec nous, vous serez nos égaux, si vous êtes contre nous, vous serez détruits avec les autres.

Issus des peuples humains et elfique (pour un tout petit nombre), leur physique est donc le même à quelques différences près en plus de leur immortalité. La pâleur de leur teint, les cernes autour des yeux, et leur température glacée. A noter aussi qu'ils sont aussi, si ce n'est plus, forts et résistants que les elfes. En plus de cela ils disposent d'une rapidité et des réflexes hors du commun.
C'est sur le mental que les vampires sont extrêmement différents des deux autres espèces. En effet, celui-ci ne laisse que peu de place aux sentiments et fait la part belle à une rationalité et à une froideur d'analyse qui entrainent des réactions aussi impitoyables que soudaines. Certes, ils ont tout de même des sentiments, mais ils les considèrent différemment et ils sont donc moins naturels chez eux.



Les vampires sont des parasites, une espèce vivant au dépend des autres. En dépit de quelques spécificités propre à leur peuple (un artisanat utilisant des matières premières dont ils sont les seuls bénéficiaires par exemple) leur niveau de technologie est semblable à celui de l'espèce humaine pour la simple et bonne raison qu'ils en sont largement issus. A cela s'ajoute une sagesse et des connaissances acquises par les ancestraux et des siècles d'apprentissage. Cependant celles-ci ne sont pas vraiment partagés, car les vampires sont individualistes par nature, mais il faut prendre en compte cette petite élite dont le savoir est probablement bien supérieur à celui du reste des armandéens.



L'immense majorité étant issus de l'humanité : ils parlent le langage commun. Seuls les ancestraux et quelqu'uns des plus vieux parlent aussi la langue elfique.