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[Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE]

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MessageSujet: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 13:32

Ça faisait déjà trois jours que le jeune Isaac Mazette était parti de chez lui avec sa charrette pour son premier vrai voyage d'affaire. La séparation avec sa famille n'avait pas été facile mais il était presque un homme désormais ! Quinze ans déjà, que le temps passait vite. Le petit blond avait largement le temps d'y penser sur les grandes routes qui séparaient Aldaria et Rochebrume. Le village était légèrement excentré mais était suffisamment grand pour s'apparenter à une ville de taille correcte. Le trajet était assez direct et il ne devrait normalement pas se perdre s'il suivait les grands axes.

Isaac n'était pas encore tout à fait habitué à la vie en solitaire et il se surprenait à pleurer au réveil en repensant à sa famille aimante. Même le brave Vigueur, beau percheron alezan, ne parvenait pas à guérir son mal du pays. Mal du pays ? En trois jours ? Il fallait dire que le fils Mazette n'était pas le plus courageux des garçons de son âge et la séparation avait été brutale ! Il savait qu'il en avait pour presque deux semaines loin de chez lui si tout allait bien. Seule la cause pour laquelle il se déplaçait lui permettait de raffermir ses convictions.
Il avait assez de provisions pour le voyage et sa carriole vide ne présentait pas une gène pour le cheval de trait. Les heures étaient longues mais Isaac les occupaient à chanter les chansons de sa famille à gorge déployée dans les plaines vides. Il n'avait pas l'air malin mais il se sentait moins seul ainsi. Crier toute la journée le fatiguait assez pour qu'il s'endorme le soir sans ressasser ses souvenirs familiaux. C'est ainsi que deux jours s'écoulèrent tranquillement au rythme des gigues rythmées d'Aldaria. Jusqu'à ce qu'Isaac, pris de fatigue, ne prenne pas la peine de dévier la roulotte de la trajectoire d'un vilain rocher qui abîma grandement la roue avant gauche de la charrette ! Il s'arrêta sur le coup afin de constater les dégâts et ne vit rien d'anormal au premier abord. La roue semblait toujours tenir et il ne fit pas plus de vérification que cela. Autant dire qu'il sursauta lorsqu'il sentit son siège s’affaisser quelques mètres plus loin ! Vigueur hennit également de surprise et Isaac sauta à terre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire afin de le calmer et de le détacher de la carriole désormais inutile.

Il ne savais pas quoi faire maintenant. Il n'était pas censé s'arrêter là cette nuit et le soleil encore bien haut dans le ciel lui signifiait que la journée serait longue s'il restait là jusqu'au lendemain. Et pourtant, il ne voyait pas quoi faire d'autre. Il était à moins de deux jours de marche de Rochebrume mais il se voyait mal arriver sur le dos d'un percheron sans son bagage dans une ville dont il ignorait presque tout. Perdu, il sentit les larmes essayer de se frayer un chemin au coin de ses yeux. Essayant d'être fort, il appliqua les conseils de son père : allumer un feu. Le feu créait de la fumée et la fumée attirait les gens ; le feu réchauffait aussi le cœur et les esprits dans les moments difficiles, il n'avait qu'à attendre en fixant les flammes jusqu'à ce que quelqu'un lui vienne en aide. Rassemblant quelques branches sèches trouvées dans les environs, il battit briquet jusqu'à ce qu'une flamme correcte s'élève dans les airs.

Il courut ensuite chercher son précieux grimoire de recherches qu'il ouvrit afin d'en relire une fois de plus le copieux contenu. Un bâton de fusain dans la poche, il entreprit ensuite de commencer à dessiner les environs. Il n'était pas très bon dessinateur mais savait comment passer le temps dans le pire des cas. Et ce cas était ce qu'il avait connu de pire depuis trois jours. Les larmes avaient coulées à trois reprises dans l'heure qui suivit. A cause de la peur ? De la honte ? De la fumée ? Peut être un peu les trois. Mais il ravala ses sanglots les trois fois. Il devait donner une bonne image du vendeur qu'il voulait devenir ! Une fois son deuxième panorama dessiné, il referma son grimoire et commença à sculpter son totem dans une branche épaisse. Le bois était vert et tendre mais pas assez solide pour le travail qu'il voulait exercer dessus. Il faillit casser à plusieurs reprises et Isaac oublia ses soucis le temps de finir son ouvrage. Ça partait mal. Les pattes de l'araignée devaient être fines et il ne parvenait pas à être satisfait de son travail. On aurait dit un gros boudin avec des tresses. Rageur, il le jeta dans les flammes avant de partir en quête d'un bout de bois de meilleur qualité. Il n'y avait pas grand chose et il se rabattit sur un bout d'écorce généreux et solide. Il ne ferait pas une sculpture cette fois mais il pourrait essayer de graver un motif satisfaisant s'il ne brisait pas la surface rêche.

Trop concentré sur sa tâche pour faire attention aux alentours, il ne remarqua même pas que Vigueur avait relevé la tête pour le prévenir de l'arrivée d'un nouveau venu. Doucement mais sûrement, une belle araignées semblait prendre vie dans l'écorce, tissant à son tour un cocon solide et unique en son genre.


Dernière édition par Isaac Mazette le Mer 12 Mar 2014 - 12:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 18:59

Le Mouton blanc, quartier rouge d’Aldaria. Quelques jours plus tôt.

Boum, boum boum.
Des coups à la porte, de la chambre qu’il loue à Alex le tenancier du bar.
Boum, boum boum.
"Lève-toi..."
"qui y a"
"Il y a un client pour toi!" Bruit de pas qui décrois dans l’escalier.

Tobold se lève et s’habille rapidement, en regardant la forme toujours endormie dans le lit…..Cela fait deux jour qu’il est revenu de courir la campagne que déjà…… Il descend dans le bar, Alex lui désigne un homme assit à une table........ Personne d'autre dans le bar.

L’affaire est normale, depuis que des percepteurs se fond de plus de en plus oppressants. Les notable s’envoient d'une région à une autre des lettres de changes codées. Ces transaction se font par porteur, et est à remettre en main propre contre signature. Celle là, il doit la remettre à Maitre Barbès à Rechebrume.
Le mots de passe est "Barbès Rechechoire" et le Notaire doit répondre 'Montparnasse Bienvenüe" Mots de passe qui ne veulent rien dire.
10 PO au retour pour quelques jours de marche, de plus Tobold peut cueillir quelques simples le long des routes, tout bénéfice.
Alex les Grandes Oreilles de son coin lui dit d’accepter, le négocient est régulier. De Mangroves tape dans la main comme signe d'acceptation.

.............................................................................................................................

Tobold marche rapidement, mais la prudence est de mise. La lettre se trouve cacher dans une outre entre les doubles parois de tissus étanche. Il faut vider l'outre pour espérer sentir l'enveloppe. Le départ d'Alderia c'est bien passé, il faut dire que prendre la sortie ldu collecteur des égouts cela aide à ne voire personne. Il y a très peu de monde, et par prudence, notre homme évite, les villages et les auberges. Parfois il voit et cueille un simple négociable.
Sa progression est rapide. Il lui reste plusieurs heures avant de dormir à la belle étoiles quand il sent une odeur de bois brulé. Il se met aussitôt en alerte et avance prudemment.

Notre homme écarte quelques fougères et voit une charrette à la roue avant gauche cassé, un superbe cheval de trait roux, et un jeune homme en train de graver une arachnide sur de l’écorce, près des restes d'un feux. Tobold fait le tour de la scène pour voir si cela ne dissimule pas un piège.

Il sort de sa cachette, seule le cheval réagit.

"Bonsoir, jeune homme, vous semblez avoir un problème?"
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 20:27

Quelqu'un ! Il y avait quelqu'un ! Et pas n'importe quel quelqu'un, le plus quelqu'un de tous les quelqu'un ! Bref, il y avait un vieux. Isaac avait l'impression qu'il n'avait pas vu d'êtres humains depuis une éternité et il posa son morceau d'écorce sans douceur lorsque la voix masculine et bourrue lui parvint. Il eut à peine le temps de le dévisager qu'il commençait à répondre comme s'ils étaient amis de toujours. Pour Isaac, le jugement était vite fait : c'était un allié. De toute façon, contre un vieux, il ne s'imaginait même pas perdre en rêve !

"Bonsoir monsieur ! Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis soulagé de voir enfin quelqu'un dans les environs ! J'ai effectivement un gros problème, ma carriole a roulé sur un rocher malencontreusement placé pile sur la trajectoire et malgré mes vérifications, elle a cédé sans que je m'en rende compte dès que j'ai tenté de repartir. Ça fait au moins trois heures que je suis coincé et que j'attends de l'aide. Je dois absolument me rendre à Rochebrume pour la fin de la semaine et je ne peux ni abandonner ma chariote, ni mon cheval, mon père me tuerait !"

Trois heures ? Au maximum la moitié plutôt ! C'était à croire que toute l'envie de parler du jeune homme venait de s'échapper d'un coup, libérant un flot de parole qu'il maîtrisait difficilement. Cependant, il ne se faisait pas de fausses idées : qu'est-ce qu'un vieux pouvait bien faire pour lui ? Il avait certes l'air d'un bouseux robuste mais il ne devait pas être en état de réparer une roue ! Cela dit, ça ne coûtait rien de poser la question, juste au cas où...
Il avait marqué un temps d'arrêt entre ses deux tirades et semblait à présent chercher ses mots. Ses yeux semblaient d'ailleurs les chercher aussi tandis que ses mains se tordaient en cherchant du soutien là où il n'y en avait pas.

"Je ne veux pas paraître désobligeant, monsieur, j'apprécie énormément l'effort que vous avez fait pour venir me demander si j'avais besoin d'aide mais... Mmh, vous voyez, jeee n'aaarrive pas vraiment à concevoir que vous puissiez m'apporter l'aide dont j'ai besoin pour le moment. Loin de moi l'envie de refuser votre aide, loin de là ! Il serait d'ailleurs fort aimable de votre part que vous alliez chercher quelqu'un en meilleur état-enfin quelqu'un qui pourrait m'aider à réparer ma carriole, vous voyez ? Mais je vous remercie beaucoup ! Vous me seriez vraiment d'une aide précieuse si vous pouviez faire cela."

Ouaip, Isaac et les préjugés, c'est un peu comme les elfes et la salade ou les vampires et le sang : on associe les deux et c'est toujours une bonne surprise quand on les voit pas avec ça dans le bec ! Cela finirait forcément par le mener à sa perte... Mais serait-ce forcément aujourd'hui ?
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 22:14

Tobold écoute le jeune homme, puis va inspecter le chariot. L’essieu n'est pas cassé, c'est un choc qui a déformé la roue cassant un rayon et en déboitant un autre. Il peut tenter de faire une réparation de fortune.

"Pouvez vous décharger le chariot?"

Il faut l'occuper, pour qu'il ne soit pas dans ses pattes. Notre homme retire les goupilles qui retiennent la roue à l’essieu, puis déboite la roue. Il remet en place le rayon déboité. Il sort sa dague en obsidienne, choisit une branche solide de la même longueur que le rayon cassé, puis il sort de sa gibecière de la garcette, Il consolide avec la branche et la garcette, le rayon cassé. C'est une réparation de fortune mais cela tiendra quelques heures le temps de trouver un village avec un forgeron. Il remet la roue puis les goupilles.

Il a regarder du coin de l’œil, le jeune homme décharger comme il peu le charriot. Il semble maladroit, mais il a une bonne volonté, il a un don pour le dessin. C'est un artiste. Il est encore jeune, un peu exubérant et volubile. Il est comme le cocon qui attend sa transformation en papillon. Mais il faut qu'il poursuive sa mission.

"Laissez moi maintenant remettre en place le chargement."

C'est enfin de compte le plus délicat. Il faut soulager au maximum la roue cassée, sans compromettre l'équilibre. Bientôt Tobold est satisfait. "Il faut gréer le cheval maintenant, allons jeune homme vous pouvez rejoindre un village d'ici la nuit tombé. Ne vous installez pas sur le charriot vous risqueriez de briser la réparation. Je vais vous laisser jeune homme , car je dois rejoindre au plus vite Rochebrume."

En disant cela il a rassemblé ses affaires et se prépare à partir, Le temps est beau et il peux encore avancer.
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 22:38

Décharger le chariot ? Ce n'était pas le plus dur à faire en considérant qu'il transportait une trentaine d'objets de moins de cinq livres chacun. Cependant, cela demandait de faire un certain nombre d'allers-retours, tout en prenant garde de ne pas faire tomber, ni cogner, ni salir les petites figurines ! Ajoutons à cela qu'il avait également avec lui des pantins fantoches qui nécessitaient un trajet chacun, il sentirait la tête lui tourner avant d'avoir fini sa mission ! Bienheureusement, le vieillard semblait plein de ressources et avait eu le temps de réparer la carriole avec Isaac qui en montait et en descendait toutes les trois secondes. Après cela, il l'avait même aidé à tout réinstaller ! Constatant seulement après coup que non seulement le vieillard n'avait pas appelé d'aide mais qu'il comptait le planter là, Isaac se retrouva perdu dans ses pensées. Regardant à son tour la charrette, le brave cheval et le vieux qui s'éloignait, il dut se répéter en boucle ses dernières paroles avant de s'élancer à sa poursuite, lui coupant la route quelques mètres plus loin. Son ton était plein d'espoir et d'énergie que seuls les jeunes gens ont et son regard, bien qu'implorant un peu de compagnie, était sincère.

"A-Attendez ! Moi aussi je dois aller à Rochebrume rapidement ! En-En plus je ne connais aucun village dans les environs, j'étais pas censé m'arrêter là, je devais descendre jusqu'à Marchelac ce soir ! Je... Nous pourrions faire la route ensemble, non ? Vigueur est un bon cheval, il pourra marcher quand la nuit tombera. Et puis comment je ferai si jamais la réparation casse de nouveau ? Je ne sais même pas comment vous avez fait ça."

Il était réellement en train de paniquer. Il ne s'abaisserait pas à implorer de vive voix un vieux pécore mais ses yeux ne mentaient pas. Il était seul, loin de chez lui et il avait peur. Il n'atteindrait pas Marchelac avant que la nuit ne tombe et s'il s'écartait du sentier pour un village hypothétique, il ne saurait pas quel route reprendre le lendemain. Aussi étrange que cela soit possible, il avait besoin de l'aide de cet homme. Son moral en avait besoin.
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMer 12 Mar 2014 - 21:15

Tobold regarde le jeune homme, fait une piètre grimace en levant les yeux aux ciel.

"Je peux rester avec vous jusqu'au prochain village. Mais nous devrons passer la nuit a la belle étoile. Nous pouvons encore marcher deux heures avant que la nuit tombe"

Bientôt après que le percheron soit attelé le charriot s’ébranle.

"Monsieur, je m’appelle Tobold , et je viens d'Alderia, la route semble sur actuellement, mais on dit que des brigands sévissaient, ils n'y a pas si lentement. Les milices villageoises ont suffi à les écarter des grands chemins. Rien ne nous empêche, d’être prudent, n'est pas?. ...."

Tobold parle , de la pluie et du beau temps, mais il observe.
Il observe les signes d'activité sur la route, comme le chant des oiseaux, les traces de pas.... Il regarde attentivement les plantes et parfois vas en examiner une, mais la plus part du temps, il ne la cueille pas. Seules les simples de bonne qualité sont vendable. Le temps est beau et ils avancent plutôt bien, le bricolage tient. Le jeune homme mène son cheval, sans problème, mais il manque de pratique. Heureusement pour son maître cette bête est de bonne composition. La route est relativement bien entretenue, et le jeune échaudé par son accident fait maintient très attention aux obstacles qui se prestent. La route est peut fréquente, et les quelques rencontres est l'occasion de s’échanger des informations.

"Bien jeune homme, nous n'arriverons pas avant demain midi, dans un lieu ou on pourra réparer votre véhicule. Au temps s'installer dans ce petit vallon, il y a de l'eau, et du bois sec, je vais faire une ronde, je reviens bientôt.''

Notre homme voit des traces de lièvres et pose un collet. Il fait un grand tour, trouve des champignons comestibles. Aucune traces suspecte.

Mais sur le chemin du retour, il remarque que le feu allumé par le jeune homme, produit de la fumé qui doit se voir de très loin.

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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMer 12 Mar 2014 - 23:45

Isaac jubila intérieurement alors que le vieil homme acceptait sa compagnie le temps du trajet. Se dépêchant autant que possible de préparer l'attelage de Vigueur, il répondit en hâte à sa succincte présentation. Il avait retrouvé sa bonne humeur et son enthousiasme légendaire.

"Enchanté M'sieur Tobold, merci M'sieur Tobold ! Appelez moi Isaac, fils du mage Mazette d'Aldaria ! Vous devez e connaitre si vous venez d'Aldaria aussi ! Quel hasard, je n'aurais pas pensé voir quelqu'un de là-bas ici. En tout cas vous avez raison, il ne vaut mieux pas s'attarder ici trop longtemps. J'ai un plan de route pour signaler les rondes des milices et les heures dangereuses, on approche des temps difficiles. Heureusement que vous êtes passé dans le coin juste à temps en tout cas ; encore merci !"

Il était sincère et s'était même courbé poliment à chaque remerciement. Bon bavard qu'il était, il était pourtant resté silencieux en voyant le vieil homme regarder fréquemment autour d'eux des choses que ses pauvres yeux d'adolescent ne voyaient pas. Se contentant de surveiller le chemin pour ne pas se faire larguer en cours de route, il se laissa guider jusqu'à un vallon où coulait un cours d'eau tranquille. Au moment où il allait poser les questions, le vieil homme prit la parole pour expliquer la raison de cet arrêt. Isaac hocha la tête en signe d'approbation.
Voyant Tobold s'éloigner, il prit l'initiative de détacher et panser le brave alezan qui brouta pendant toute la durée du soin. Une fois terminé, il entreprit de faire le feu de camp qui leur serait bien utile à la nuit tombée. Il ramassa les branches mortes qu'il trouvait à portée et battit le briquet pour la deuxième fois de la journée. Couvant la flammèche ainsi formée, il souffla longuement sur la langue de feu qui s'étira petit à petit. Une fois satisfait, il s'en éloigna et commença à dérouler sa couverture en chantonnant. Il courut ensuite au cours d'eau en voyant Vigueur s'approcher vers lui tête baissée mais les oreilles en avant et revint avec deux sceaux remplis. C'est à ce moment que le vieux Tobold revint. Isaac lui fit un grand signe de la main en criant pour se faire entendre.

"M'sieur Tobold ! J'ai installé le camp ! J'ai même ramené de l'eau bien comme il faut !"

Fier de lui, il ne se rendait pas compte qu'il allait bientôt déchanter. Il attendit d'être à nouveau à un distance correcte pour reprendre sur un ton plus posé.

"Vous étiez allé faire quoi ? Vous en avez mis du temps juste pour faire le tour..."

Curiosité. Voilà sans doute ce qui lui permettait d'en apprendre toujours plus sur la vie. Et Isaac brûlait d'impatience de connaître les astuces d'un étrange réparateur de roulotte. Toujours son grand sourire benêt sur le visage, il attendait patiemment la réponse de son aîné.
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeJeu 13 Mar 2014 - 13:05

Tobold arrive auprès du jeune homme.

"Bien Monsieur Isaac, vous avez préparé le camp. C’est bien allez chercher maintenant les couvertures que vous avez, ainsi que vos instruments de cuisine. Vous irez chercher du bois pour la nuit. Je reviens dans cinq minutes."

En faisant sa ronde Tobold avez remarque à quinze mètre du foyer un terrain propose. Son Maitre Katfaiel disait toujours dans ce cas. « Quand le mal est fait, il ne faut plus l’écarté, la probabilité que quelques chose se passe augmente, alors autant si préparer. S’il il ne se passe rien tant mieux, sinon on ne part pas de zéros. Il refait un tour prés de leurs camps. Tout semble tranquille. Il va jusqu'au collet, et surprise un lièvre s’est fait attrape.

Ce soir Lapin aux champignons….
Pour commencer, il faut couper le lièvre, faire revenir les morceaux jusqu'à coloration a la poêle. Enlevez les morceaux et faites sauter les champignons. Remettez le lapin, laissez réduire cinqminutes. Couvrez et laissez cuire 1 heure près du feu Touillez de temps en temps.

Quand Tobold revient près du feu il y a un gros tas de bois, et les affaires qu’il a demandés.
Pendant qu’il prépare le lièvre, Il dit au jeune homme ce qu’ils vont faire pour la nuit.
………………………………………………………………………………………………..

"Hou, hou" dit la chouette, quand l’astre lunaire est au plus haut. Il y a aussi les braises rougeoyantes du qui indiquent clairement l’emplacement des corps des deux hommes enveloppé dans leurs couvertures. Tous est calmes quand un carreau d’arbalète atteint le premier corps, puis vingt secondes plus tard, venant du même endroit un deuxième carreau transperce le deuxième corps. Alors d’un autre endroit, une ombre se principe pour achever nos amis.
Il s’acharne à genoux à coup de couteau sur la couverture de Tobold, quand l’ombre dit "Mais, c’est du bois… Yohan?" l’ombre se lève surpris et se retourne vers son complice, qui d'ailleur s’approche tranquillement, en train de réarmé l’arbalète. Mais le complice n’est pas son complice. L’ombre se précipite sur De Mangrove, qui appuis sur la détende de l’arbalète.

……………………………………………………………………………………………

Quand le soleil se lève, Tobold réveil le jeune homme, caché sous une autre couverture, dans les broussailles. Tout le terrain est nettoyé, il ne reste que deux tas de terre fraiche.
"Monsieur Issac il faut vous lever, il est temps de partir, si vous voulez faire réparer votre roue."
Issac n’a rien entendu de ce qu’il sait passé de la nuit..
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 14:11

Il obéit aux ordres, un peu vexé de se sentir ainsi ignoré. Le vieux Tobold semblait ignorer le pauvre marchand de long en large, donnant ses ordres et menant la soirée à son aise. Isaac avait pourtant envie de parler mais sa dernière tentative l'avait quelque peu refroidi. Il dut donc se contenter de déplacer le camp qu'il avait mis du temps à monter jusqu'à un autre endroit et attendre que le vieux fasse tout de lui même. Il avait mis du temps pour trouver les branches, triant d'un côté le bois souple et simple à sculpter avec le bois sec et cassant facile à brûler. Il avait fait de nombreux allers-retours en silence, triste et déçu de voir que le vieux l'ignorait à ce point. L'odeur du lièvre qui cuisait lui chatouillait les narines, lui rappelant les bons plats de chez lui tandis que pour la première fois de la soirée, le vieux Tobold lui adressa la parole.

Le plan était astucieux et l'aîné des Mazette acquiesça sans discuter sur l'utilité du plan. Il comprenait les précautions qui étaient prises et l'étendue de son inutilité dans ce genre de situation. Les rondins de bois bien insallés, ils partirent se coucher. Du moins, Isaac partit se coucher. Il mit du temps à trouver le sommeil cette nuit là mais ne se réveilla pas. Ni le bruit des carreaux d'arbalète, ni ceux des cris d'agonie des agresseur ne vinrent le déranger dans sa léthargie.

Le lendemain matin, le vieux Tobold le réveilla et ils se préparèrent à partir en silence. Isaac se doutait que quelque chose était arrivé mais ne voulait pas poser de questions. Les trous dans les couvertures qu'il repliait en disaient assez long sur les événements. C'est de nouveau en route pour Rochebrume que le blondinet reprit la parole d'un ton dont on ne pouvait ressentir aucune bonne humeur. Il était triste que cette rencontre n'ait pas pu lui être plus profitable. Triste que ce vieil homme ne cherche pas à dialoguer ni à transmettre ses connaissances, triste de voir qu'il était le seul à vraiment s'intéresser au côté "humain" de l'autre.

"Merci M'sieur Tobold. Je pourrais vous demander... De m'enseigner ? Je ne parle pas de vous retenir plus que nécessaire mais juste de me transmettre un peu de votre savoir pour que je puisse me défendre aussi quand vous ne serez plus là. Ce que vous avez fait hier... Je pourrai le refaire tout seul vous pensez ?"

Il en allait de sa propre sécurité. S'il avait été seul, il serait sans doute mort. La chance ne lui sourirait pas toujours et il devrait apprendre à s'en sortir par lui même. Toutes ces petites astuces seraient les bienvenues s'il pouvait les appliquer. Mais il anticipait déjà la suite : le vieux l'ignorerait et ils arriveraient à la prochaine ville où il le laisserait seul. Il sourit intérieurement face à sa propre impuissance.
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 20:53

Ils marchent le long de la route quand Monsieur Isaac lui dii :

"Merci M'sieur Tobold. Je pourrais vous demander... De m'enseigner ? Je ne parle pas de vous retenir plus que nécessaire mais juste de me transmettre un peu de votre savoir pour que je puisse me défendre aussi quand vous ne serez plus là. Ce que vous avez fait hier... Je pourtai le refaire tout seul vous pensez ?"

Tobold sourit intérieurement.


"Monsieur Isaac, ce que j'ai fait hier? mais ce que j'ai fait, je l'ai fait toute ma vie. Tous les jours être prêt a réagir, a la moindre alerte, passer mon temps , à chasser, à cueillir, à construire, à réparer, et cela tous les jours sans arrêter. Vous apprendre quelques choses? moi? Mais je ne sait rien, enfin rien d'important. Ce que je peux vous dire et cela sera ma seule véritable leçon, Monsieur Isaat, il faut réfléchir, et observer, et surtout agir avec du bon sens. Si devant vous une montagne se dresse, contournez là, mais avancer. Vous voulez apprendre, mais tout est à apprendre, mais c'est à vous de les digérer, c'est à vous jeune homme de faire vos propres leçons. La leçon de la vie. Vous êtes un artiste, et je vous envie, pouvoir réaliser vos rêves, de les concrétiser. Moi mon seule but et de survire encore un jour. Mais je suis heureux comme cela, le soleil qui se couche dans, le vole d'une abeille, me rende heureux, mais j'aime comprendre la course du soleil, son mécanisme.....Et observer, apprendre et les mouches à miels, c'est à vous d’être votre propre professeur. A vous d’être votre propre destin. Nous sommes deux hommes différent et c'est normale que nous fassions les choses différemment. Prenez votre vie en mains, avancer à votre rythme, mais façonner votre destin à votre image. Si la montagne ne peut se contourner, alors transformé là!"


Le temps est beau, et de tenir ce discours, n’empêche pas Tobold de surveiller le chemin et de s’arrêter de temps en temps à cueillir un simple.
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 15:25

Isaac avait l'impression d'avoir pris une douche froide. Il s'était attendu à tout sauf à ça. C'était bien la première personne qui lui disait de tout découvrir par lui même. Son père lui avait toujours dit "tire avantage de ce que les autres peuvent t'apprendre car c'est du temps économiser pour améliorer par la suite leurs recherches" et voilà qu'il se retrouvait à devoir tout reprendre du début ? C'était nul ! Ca, Isaac, il n'aimait pas du tout ! Et puis, cette façon de dire qu'il fallait qu'il façonne le monde à son image le rendait bougon. Il était sculpteur ! Bien sûr qu'il taillait son monde tel qu'il l'imaginait ! Mais ce n'était pas avec du bois qu'on apprenait à chasser le lièvre ou qu'on pensait à utiliser des leurs pour ne pas se faire tuer la nuit ! Il s'était replié sur lui même, vexé des insinuations du vieil homme.

"Un homme mort ne peut plus avancer. Si le monde veut bien attendre que j'ai expérimenté mes techniques de survie avant de m'éliminer, ça m'aiderait quand même beaucoup."

Il continua à marmonner à voix basse après cela. Être son propre professeur, cela impliquait d'avoir déjà des connaissances à exploiter ! Et à part la magie que son père lui avait transmise, il n'avait pas énormément de connaissances concernant le monde ! Il n'approuvait pas le vieil homme pour le coup. Un homme est incapable de s'en sortir seul face aux dangers de la vie. Tout homme doit acquérir des bases dans un groupes afin de s'élever par la suite et d'éventuellement défier le destin. Sinon, à quoi serviraient les familles ? Les villes ? Les pays ? Les hommes sont dépendants les uns des autres jusqu'au jour où ils trouvent leur propre voie et qu'ils deviennent maître de leur destin. A ce moment, ils peuvent faire le choix d'emmener leurs secrets dans leur tombe ou de les partager avec les générations futures. Tobold devait avoir fait le choix de tout garder pour lui. En tout cas, une chose était sûre : si Tobold n'avait pas été là cette nuit là, Isaac n'aurait jamais eu à apprendre quoi que ce soit de la vie.

Marchant au rythme des pas lourds de Vigueur, Isaac se tu pour le reste du trajet. Bientôt, ils arriveraient à Chantebrume et Isaac devrait se débrouiller de nouveau seul.
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 18:28

Le jeune Issac se tait, il a du être vexé pense Tobold. Pourtant notre homme n'a jamais mit les pieds dans une école. Ce qu'il sait il le doit à son vieux Maitre Katfaïel, il faut apprendre à apprendre. Rien n'est définitif. Il n'y a pas de sciences absolut, il y a toujours quelque chose à apprendre même quand nous croyons tous savoir sur un sujet......

Pour le moment tous ce passe bien, ils n'ont croisé personne sur le chemin. Les oiseaux chantes, et Tobold ne vois pas de signe suspecte.

"Monsieur Isaac, le soleil est au plus haut dans le ciel, il fait beau, nous devrions nous arrêter près de ce cour d'eau. Il faut faire reposer votre cheval et s’en occuper. Moi je ferrais un petit tour pour voir si tout vas bien, je vais vers cette butte boisé pour observer la région. Je ne serais pas long."

A grand pas, il se dirige vers la butte et il s’aperçoit que le paysage est plus abrupte qu'il ne le pensait. Ce n'est pas à vache, mais le sommet n'est pas loin. Il devrait l'atteindre en cinq minutes. Bizarres ses gros rochers les uns sur les autre, comment ont ils put prendre cette configurations? quels phénomènes naturels sont entrés en jeux pour obtenir ce résulta? Tous cela était caché par les arbres. Cette endroit serait un abris défensif naturel en cas d'attaque.

Tobold atteint le sommet et peux observer la région. Il voit un petit bourg dans le sud ouest cela doit être Chantebrume. Sinon la région semble déserte. Pas de fumée, pas de poussière, pas de vole de rapaces tournoyant dans le ciel signe de charogne. Il repart vite. C'est en passant sur une pente rocheuse moussu que De Mangroves glisse. Il n'arrive pas a s'agripper. Il est entrainé vers le bas. La glissade se poursuit sous un rocher, et il tombe dans une cavité............



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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 0:01

Il en mettait du temps cette fois là ! Isaac commençait à faire les cent pas le long du cours d'eau tandis que Vigueur broutait l'herbe environnante sereinement. Le jeune marchand avait pourtant pris son temps pour s'occuper de son attelage et panser son percheron mieux qu'au petit matin. Pourtant, le vieux Tobold avait bien dit qu'il ne serait pas long ! Fallait-il monter le camp ? Regarder dans la direction où il était parti ne le mènerait à rien. Aucune silhouette n'était visible au sommet de la butte et le soleil commençait à tourner. Ça devait faire une petite heure qu'Isaac attendait le retour de son mentor et il fallait avouer qu'il commençait à s'imaginer des choses. Des choses peu rassurantes, inquiétantes. L'avait-il laissé là, perdu en pleine nature, confronté à son destin ? S'était-il fait attaquer par une troupe de brigands ou... De vampires ? Il regardait autour de lui d'un air inquiet mais retrouva son aplomb dans le calme de son bel alezan. Pas de bruit, pas de réaction, pas de danger. Finalement, l'inquiétude le rattrapa et il plaça une rune de feu à côté de ses bagages avant de partir en direction de la fameuse dune boisée.

"M'sieur Tobold ? M'sieur Tobold ! Hey hoooo ! M'sieur Toboooold ! Vous m'entendez ?!"

Il attendait que l'écho d'une voix grave lui vienne en retour et il ne dut pas attendre très longtemps avant de percevoir les signes qu'il attendait. Pourtant, il dut le chercher des yeux longtemps avant de penser à regarder sous ses pieds. Une trace de dérapage le poussa à s'aventurer prudemment vers la faille et c'est avec l'écho de la cavité ainsi crée qu'il se fit entendre sans peine.

"M'sieur Tobold ? Z'êtes là dedans ? Vous allez bien ? Ne bougez pas, je vais vous sortir de là !"

Plus facile à dire qu'à faire ! Il n'avait pas de corde et de toute façon pas assez de force pour le hisser hors de là. Il regardait en paniquant partout autour de lui à la recherche d'une solution et c'est en se mettant à quatre pattes à côté de la fissure qu'elle le heurta. Elle était pourtant si simple, si évidente ! Isaac se maudit intérieurement de ne pas y avoir pensé avant ! Désormais les mains au sol, il ferma les yeux et se concentra de toutes ses forces. Une dernière phrase à l'adresse de Tobold marqua le début de l'enchantement.

"Quoi qu'il arrive, ne bougez pas ! Au pire, tenez vous au mur !"

C'était la première fois qu'il essayait d'utiliser ce sortilège de cette façon et n'était pas sûr qu'il durerait très longtemps. Créant un mur d'environ un mètre carré sous les pieds du vieux roublard, il tenta de créer son mur en hauteur. Il ne dépasserait pas les trois mètres mais ça serait sûrement suffisant pour qu'il puisse se hisser grâce aux racines et lianes qui dépassaient. Fronçant les sourcils sous l'effort. Isaac n'avait plus aucune notion du temps. Lentement mais sûrement, le mur se dressait au centre de la caverne entre lui et son camarade. Pourrait-il s'en extirper désormais ? Il ne pouvait s'en assurer de ses propres yeux fermés par la concentration.
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 18:27

Tobold glisse, il n'arrive pas à s’arrêter, et soudain se retrouve sur du sable, et est freiné, en s’écorchant la peau. Il se retrouve dans une sorte de grotte très sombre.Il voit la lumière du jour à quelques mètres de haut. Il fait apparaitre des flammèches au bout de ses doigts. Il voit qu'il ne peut repasser par cette endroit, seul.

Le jeune Isaat pourra t'il venir jusque ici? et pourra t'il l'aider a sortir de cette endroit?

Et si il explore cette endroit? Tobold remarque que le sol est constitué de graviers sur lequel il c'est rappé la peau. Ces particules viennent d'en haut, et tapisse le fond, de la cavité. Il touche les parois avec sa main gauche et se met a avancer doucement. La paroi est lisse. Il avance prudemment. Il sent un courent d'aire sur ses chevilles et regarde à ce niveau, il y a un trou qui s'enfonce dans la paroi. Il a le temps d'explorer ce passage, Monsieur Issac ne doit pas encore s’inquiéter. Il part le bras en avant, pour voir. Le goulet n'est que de quelques mètress et il débouche dans une grotte, il entend de l'eau, c'est un lac souterrain, il est sur une gréve, au milieux de stalactites et de stalagmites, l'endroit est magnifique. Tobold pour ne pas se perdre, coupe des petits bouts de garcettes et en dépose un morceau tout les deux mètres. Il fait le tour du lac et trouve un déversoir, l'eau s’écoule tranquillement en suivant un passage, qui s'enfonce dans la parois. Il quitte la grotte. Il doit met les pieds dans l'eau, heureusement le fond n'est que de trente centimètres. Il progresse en faisant attention de ne pas glisser, le fond est constitué de galets. Le passage est tortueux et le plafond baisse, il baisse à tel point il doit se mettre à quatre pattes. Sa main droite toujours hors de l'eau. C'est a ce moment là qu'il glisse, il perd sa concentration et il se retrouve dans l'obscurité. Il aurait du attendre le jeune homme. C'est alors que ses yeux s’habitue à l'obscurité qu'il voit la lumière du jour au dessus de sa tête. Lumière étouffé par de la végétation. c'est une cheminé qu'il parviens à franchir facilement. Il se retrouve dans une ronceraie. Avec difficulté il parvient à s'en extraire. Le jeune homme doit s’inquiéter maintenant. Il monte rapidement vers l'endroit ou a eu lieu sa chute. Il entend..
"Quoi qu'il arrive, ne bougez pas ! Au pire, tenez vous au mur !"

"Monsieur Isaac, je suis derrière vous."
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MessageSujet: Re: [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] [Flashback printemps 1752] Dites à mes amis que je m'en vais. [Tobold] [TERMINE] Icon_minitimeVen 21 Mar 2014 - 12:14

Comment avait-il fait ça ? La concentration d'Isaac s'était dissipée avec la logique des événements. Il était en bas, il avait fait une chute de trois ou quatre mètres et il avait réussi à s'en sortir tout seul sans blessure ni rien ? Isaac commençait à trouver cet homme louche. Trop louche. Pour une personne d'un certain âge, il se sortait beaucoup trop bien de toutes les situations délicates. Et puis comment avait-il pu arriver derrière lui alors que trente secondes plus tôt il lui parlait au travers du trou ? Isaac commençait à ne pas aimer la tournure des événements. Sans doute Tobold n'était-il pas ce qu'il laissait paraître. Le fils Mazette se redressa en regardant le vieil homme d'un œil nouveau. Ce n'était plus de l'admiration, ça devenait de la crainte. Sans doute était-il un de ces rebelles qui menait une double vie ou un vampire qui possédait le pouvoir d'arrêter le temps. Trop de coïncidences, trop de bon dénouements. C'était juste trop parfait pour être réel. Il tenta de dissimuler son trouble mais sa voix avait changé d'intonation. Il était plus fermé, moins apte à discuter avec lui.

"Quel heureux hasard de vous voir là. Content de voir que vous n'avez rien."

Son ton était presque tranchant. Il se força à sourire pour faire bonne figure mais sitôt le dos tourné, il disparut aussitôt. Il ne voulait pas s'attarder avec cet homme, il se passait des choses étranges depuis qu'il avait croisé sa route. Une agression de bandits, une faille dissimulée, il ne manquait plus qu'un dragon ! Isaac tenta de faire accélérer les choses pour fuir cet homme étrange aux pouvoirs surnaturels.

"Si vous êtes prêt, je pense que nous pouvons repartir. Je ne voudrais pas vous ralentir plus que nécessaire, vous êtes déjà bien gentil d'accepter ma présence."

Il se força de nouveau à sourire poliment, mettant à profit toute l'éducation bourgeoise que ses parents lui avait transmise. Normalement, même s'il parvenait à percevoir le changement d'attitude d'Isaac, il ne devrait pas être en mesure d'en connaître la cause. Sans doute s'imaginerait-il que c'était la fatigue liée au sort. Isaac retourna au ruisseau où il récupéra harnachement de Vigueur. Il fallait qu'ils se remettent en route rapidement pour Rochebrume. Ils ne devaient plus être très loin désormais.
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Tobold est déçu de la réaction de Monsieur Isaat. Il aurait bien volontiers raconter comment il avait put sortir de ce piège naturel. Le peu qu'il a vu des grottes et du lac, est tellement beau, que notre homme est prêt a y retourner, mais cela ne semble pas intéressé le jeune homme. Il semble blessé dans son âme. Pourquoi? qu'a t'il fait? Pourtant ils auraient put admirer un lieu magnifiques et trouver peut être une géode avec des minéraux dedans .... Mais pour cela il faut un minimum de matériel et aussi avoir des provisions....Cela ne s’improvise pas.
Ils descendent de la butte en faisant attention.

Ils retournent vers la charrette en silence. En cinq minutes, ils sont prêt a partir. Le jeune homme est toujours silencieux, mélancolique.
Le soleil est au plus haut, dans le ciel. La route devient meilleur. Tant mieux, Tobold a regardé son bricolage avant de partir, il faut réparer le plus vite possible, mais cela semble encore tenir. La région est dessolée, et légèrement boisée. Elle pourrait facilement être peuplé et mise en valeur. Il y a des l'eau et la terre semble bonne.

Ils croisent des passants et apprennent qu'ils pourront atteindre Rochebrume dans la soirée. La campagne commence peut à peut,à être cultiver et ils voient les premières fermes. Ils passent dans un petit bourg ou il y a de l'animation. Ils s'approchent. C'est un petit marché. Un maraîcher vend ses légumes, Un fromagé expose ses fromages. Il y a un stand de gâteau. Mais plusieurs personnes vendes des vêtements et des outils. Il y a aussi une auberge, Au Joyeux Sanglier. Ce n'est pas très grand comme village, mais il y a peu être d'autre artisans et par miracle une forge....

"Monsieur Isaac, vous pourriez peut être vendre quelques choses ici. je peux vous aider à vous installer. Puis j'irais voir si par hasard quelqu’un pourrais faire une réparation pour votre roue?"

Quand Tobold reviens quelques temps plus tard, Monsieur Isaac était partie. Un gros client voulait le voir.
Tobold repartie seule vers Aldaria une fois la remise de lettre effectuer.

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