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Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé)

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Crissolorio Ostiz
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Régent de Gloria

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MessageSujet: Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Icon_minitimeJeu 13 Fév 2014 - 19:06

Il faisait faisait presque nuit en cette journée froide de printemps du début d'année d'un nouvel âge. Crissolorio avait quitté Aldaria depuis plusieurs semaine déjà pour aller faire quelques inspections dans quelques bourgades alentours, et surveiller la bonne application des taxes sur les marchands qui voyagent vers la cité d'Aldaria même si au final cela n'est pas parfait, car il est possible d'échapper à la surveillance des autorités quand on voyage par les chemins qui ne sont pas surveillés, mais cela veut qu'on accepte de s'exposer aux attaques des bandits, et sauf pour les rare marchands qui trouvent un avantage à se payer une escorte là plupart préfèrent se soumettre à l'imposition plutôt que risquer leurs vies sur les chemins abandonnés.

Il était maintenant entrain de voyagé pour retourner dans sa chère cité d'Aldaria d'autant plus vite depuis quelques temps par rapport à d'habitude, car il avait entendu parler de l'avancée récente des Alayens, et depuis que ses gardes du corps ont été réquisitionner pour aller partir vers Gloria dans le groupe armée qui devait aller renforcer la défense éventuelle de la capitale avant l'arrivée de renforts plus consistants plus tard. Il se retrouve maintenant seul pour le chemin du retour, et en pleine nuit! Mais bon il était à cheval, et au pire il n'avait qu'a faire partir sa monture au galop si des bandits venaient l'agresser pour une quelconque raison.

Il pensa au bout d'un moment, alors qu'il s'engager dans une clairière au milieu d'un bois paisible à l'évolution des événements liés à l'invasion qu'avaient débutés les Alayens sur le continent d'Armanda. Il avait entendu parler des grandes conversions à leurs cultes, et des révoltes populaires dans certaines bourgades en faveur des serviteurs du Néant. Il avait aussi entendu parler du fait préoccupant que l'armée Impériale s'était fait proprement écrasée par les envahisseurs, et que ceux-ci se rapprochaient dangereusement de Gloria de jour en jour. Il espère que ceux-ci finiront par être stoppés, et surtout que son fils qui est capitaine dans l'armée Impériale survivra à tous cela, car il n’apprécierait pas que l'un de ses enfants décède d'une mort aussi violente comme tour bon père de famille d'ailleurs...

Mais bon ce n'est pas le moment d'avoir ce genre de pensée pessimiste finit-il par se dire quand un courant d'air frais vînt le sortir de ces pensées dans lesquelles il s'était égarés de longs instants.. Heureusement qu'il était couvert sinon il serait en train de mourir de froid littéralement au passage! Il pensait encore à cette nuit il y avait quelque semaine peine, ou il avait rencontré la dragonne d'émeraude Ashy, et pendant laquelle il avaient tout deux longuement parler... Il se demandait comment aller cette jeune dragonne au passage. Peut-être qu'il la reverrait bientôt? Même si avec l'état actuelle de L'empire cela ne risquait pas d'être dans de bonne condition...

Il arrêta aussitôt son cheval au milieu de la clairière, après avoir réfléchit à cela. Il sentait une sorte de présence dans les buissons, à quelques dizaines de mètre lui dans la direction qu'il empruntait, et il n'y avait pas fait attention en étant dans ses réflexions par pure imprudence... Il n'eut pas longtemps à y réfléchit avec l'hérisson au fond de lui qui commençait à se mettre en boule. Il y avait un danger, et il se contenta juste de parler calmemment à voix haute pour s'en assurer, et surtout pour tâcher d'user de son atout qu'il a toujours maîtrisé. Ses mots!

Sortez je vous ai vu!

A peine finit-il de dire cela que cinq personne en arme qui s'étaient dissimulés dans les buissons de l'autre côté de la clairière sortirent de leurs cachettes. Deux d'entre elles le mirent en joue avec leurs arcs, et une autre leva la main en se rapprochant de quelques mètres avec les deux derniers qui l'accompagnaient.

Salutations voyageur je suis venu vous délester de vôtre argent qui doit vous peser vu vôtre grand âge. Contentez-vous d'obtempérer je n'ai pas envie d'égorger un vieillard cela ne serait pas glorieux. Finit-il en ricanant? Celui-ci était masqué, et l'inspecteur ne pouvait pas voir ses traits, mais il ne fallait pas être un génie pour savoir qu'il ne menaçait pas inutilement.

Crissolorio se contenta donc de descendre tranquillement de son cheval, et de répondre tranquillement surtout, car il renâclait à donner la moindre piécettes à un scélérat!

Qu'est-ce qui me prouve que vous n'allez pas m'égorger quand même après?

L'autre comme réponse se contenta de lever la main, et les deux archers derrière commencèrent à bander leurs arcs, puis le gugusse jugea bon sans doute de faire un dernier avertissements.

Absolument rien, mais cela vous prouve que je n'hésiterai pas...

Crissolorio ne savait pas quoi dire, et il ne voyait qu'une seule solution pour en sortir en un seul morceau donner son argent... Il allait s'y résoudre sans doute surtout qu'il était sûr que l'autre ne le tuerait pas au final sinon il ne ce serait pas donner la peine de la braquer. Mais bon ça lui fendait le cœur, et il pesta d'autant plus contre le fait qu'il avait été privé de ses gardes du corps...

Et ainsi il commença à sortit sa bourse, et a faire les premier pas pour rejoindre le bandit qui était à une trentaine de mètre de lui...


Dernière édition par Crissolorio Ostiz le Lun 3 Mar 2014 - 19:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Icon_minitimeLun 17 Fév 2014 - 19:58

¤ Rêve de destruction ¤

Tout d'abord, se fut l'air, il se mit à vrombir. Ce bruit était lointain et à mesure qu'il se rapprochait, l'atmosphère se faisait plus dense, plus lourde. Personne ne savait d'où cela pouvait venir, cet étrange sentiment, cette mauvaise impression qu'une catastrophe allait se produire. Ils étaient certes aux aguets avec la nouvelle de l'arrivée d'une armée étrangère et vraisemblablement hostile sur le continent d'Armanda. Et pourtant le sol ne tremblait pas sous la marche d'un millier de soldats, la mort ne s'annonçait pas par le bruit de tambours de guerre qui retentissaient dans les plaines. Non, seul un vrombissement dans l'air, violent, puissant, lointain, mais pourtant si proche ! Ils ne l'avaient pas remarqué dans l'immédiat, ses faibles créatures autant physiquement que mentalement ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Dans le ciel, oui haut dans le ciel une magnifie et terrible créature volait. Battant furieusement des ailes, elle maintenait son corps haut dans les cieux. L'air était balayé, les nuages se creusaient, s'écartant, se fendant à son passage.

Ses yeux chargés d'éclaire parcouraient depuis les hauteurs qui étaient siennes le monde d'Armanda. Cette terre qui était autrefois la-leur avant que ces viles créatures à deux pattes de viennent la souillé de leur présence. Avant que ces abominations ne la défigurent. Avant que leur folie ne pousse les dragons à l'abandonner, laissant ce continent corrompu, avili, profaner par la présence des bipèdes, emportant avec eux la magie qui autrefois inondait cette bande de terre. Ses ancêtres avaient-ils pensé que le simple fait de retirer la magie aux bipèdes serait une punition suffisante pour leurs méfaits ? Et dire que certains avaient toutefois choisi le parti de ses pitoyables créatures. Créatures qui lui avaient enlevé son frère !!

Le ciel s'embrasa. Un nouveau soleil naquit dans les cieux avant de s'éteindre aussi rapidement qu'il n'était apparu. Un hurlement suivi, un hurlement de rage, un hurlement de colère, un hurlement de peine ! Il retentit dans les cieux, il retentit dans l'air avant de franchir la barrière entre terre et ciel pour s'abattre sur la terre. Ce grondement magistral fit vibrer la terre. Les habitants de ce petit village en contrebas virent leurs maisons et autres édifices vibrer sous l'éclat du dragon.

Bientôt le plafond céleste se déchira. Bientôt l’ombre d’une calamité s’étendit sur le sol. L’esprit dominé par la haine la créature de légende joignit le ciel se posant à côté du village que ses pupilles gonflées de l’ire avaient choisi pour exutoire. Terrifier les petites gens fixaient de leurs yeux l’immensité rouge qui en atterrissant avait fait trembler la terre et les champs aux alentours. Le temps sembla se figer pour eux, mais pour le dragon, il passa excessivement vite. La gueule de la créature ailée s’illumina et en jaillit un feu destructeur qui mit le jeu en une seule salve au village tout entier.

La langue de feu bientôt s'étendit aux champs et dans un vaste incendie, la vie des bipèdes, leur maison, leur récolte, leur raison d'être disparurent. Réduit en cendre par la fureur d'un dragon en moins d'une matinée. Et dans ce jour qui s'éveillait, la mort déjà régnait. La lune serait rouge cette nuit, rouge du sang des morts. Étendant ces vastes ailes, alors que le ciel se voilant de nuages noirs formés par la chaleur des flammes, la pluie se mit à tomber, une pluie guérisseuse, une pluie bienfaitrice qui couvrit les flammes du colosse rouge et passa son baume sur la terre calciner, recouverte de cendre. Malgré cette destruction des plus violentes, la vie, une vie encore plus forte et plus belle renaitra. Le dragon poussa sur ses puissants muscles et décolla. Une fois de plus il avait semé la mort. Non ! Une fois de plus il avait fait faire un pas à la reconquête de cette terre qui est la leur !!


Paisiblement le dragon rêvait de son dernier carnage. Demain les deux créatures ronronnant contre son cœur, sa l’ire et son animosité demanderaient à nouveau à être contenté. À son réveil, un nouveau massacre aura lieu. Titanesque rocher au milieu de la campagne, durant son sommeil il pouvait presque passer inaperçu. Tant qu’il ne bougeait pas trop. Et tant qu’on ne prêtait pas trop attention à sa couleur rouge. C’est paisiblement qu’il dormait, Verith ne craignait nulle créature, c’était à elle de le craindre. Ayant choisi son lit, non loin des quelques petits et rares bois qui se trouvaient dans le royaume des hommes, il était assuré que personne ne viendrait le déranger à vouloir venir voir de plus prêt cette géante chose rouge qui hier encore ne se trouvait pas là.

Alors que son esprit demeurait dans le sommeil, il sentit du mouvement non loin de lui. Il s'éveilla sans bouger, son esprit tiré de monde des rêves s'étendit. Quelques bipèdes passaient non loin de lui discrètement dissimuler par les arbres. Toutefois, ils l'ignoraient continuant leur chemin. S'ils ne l'avaient pas sorti de son sommeil, Verith les aurait sans doute royalement ignorés, ne se dépensant pas pour un si petit attroupement d'hommes. Ouvrant les yeux, ses pupilles dorées remarquant que le soleil déclinait à l'horizon alors que pointait la nuit à son opposer. Immobile, son oeil suivit les mouvements dans les bois, les créatures à deux pattes se positionnaient dos à lui. Qu'est-ce que ces êtres saugrenus préparaient encore.

Ils étaient loin… enfin loin pour un bipède, mais à peine à deux pas pour lui. Silencieusement il releva la tête. Ils seraient un petit encas avant que le rouge ne décide de retourner se coucher. La voix d’une de ses créatures surgit alors, suivit peu après de celle d’une autre.

« Sortez, je vous ai vu! »


« Salutations voyageur je suis venu vous délester de vôtre argent qui doit vous peser vu vôtre grand âge. Contentez-vous d'obtempérer je n'ai pas envie d'égorger un vieillard cela ne serait pas glorieux. »


Verith se redressa tendit que les deux êtres plus loin continuaient à parler. S’avançant d’un pas vers l’agitation le dragon rouge fit légèrement trembler la terre ce qui n’échappa pas à l’un des bandits.

« Chef, la terre vient de trembler. »

Alors que celui-ci s’apprêtait à répondre, une voix grave et puissante résonna dans l’esprit de chaque bipède en présence.

« Hum, qu’avons-nous là ? Six pitoyables créatures et… oh, voilà qui me semble plus appétissant. »


Une gigantesque patte rouge fit son apparition sur le chemin, venant attraper puis soulever le cheval dans l’air.
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MessageSujet: Re: Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Icon_minitimeMar 18 Fév 2014 - 18:51

Pendant qu'il s'avançait vers le chef des bandits pour lui remettre à contre-cœur son argent si durement acquis. Crissolorio sentit que l'hérisson au fond de lui voulait le prévenir d'un danger alarmant, et il voulait voir ce que s'était exactement pour être si dangereux aux yeux du hérisson. Il éleva donc un peu le regard en direction de là où provenait "cette menace.", et l'inspecteur distingua vite une forme gigantesque qui s'élevait devant lui au loin. Il vit au bout d'a peine une seconde ce que s'était vraiment. Un dragon! Un dragon rouge gigantesque qui ne devait pas avoir des intentions très amicales aux passages si c'était bien ce qu'il croyait... Crissolorio ouvrait de grand yeux étonner pendant à peine quelques secondes quand la bête aller poser une patte à terre, car il n'avait jamais rien vu d'être vivant aussi grand!

Qu'est-ce que tu as le vieux? Tu as perdu ta langue, ou tu me prépare un sale coup?

Sa surprise se dissipa aussi vite qu'elle était apparu devant sa réflexion pragmatique habituelle de sa part, et l'inspecteur reprit vite un air calme, et neutre comme a son habitude. Néanmoins il avait aussi remarquer que la terre tremblait quand le grand reptile rouge avait avancer d'un pas vers-eux ce qui est plus que de mauvaise augure.

« Chef, la terre vient de trembler. »

« Hum, qu’avons-nous là ? Six pitoyables créatures et… oh, voilà qui me semble plus appétissant. »

Crissolorio n'était même pas surpris que le dragon parle par télépathie, car il avait appris qu'ils font cela pour communiquer quand il avait rencontré la dragonne Ashy il y a peu. Même si les bandits ne réagirent pas aussi bien en entendant cette voix dans leurs esprits, car Crissolorio doute que le dragon ce soit seulement adressé à lui. D'ailleurs le chef de la bande s'empressa de confirmer les pensées de Crissolorio

Que quoi qu'est-ce?

Le chef des bandits ainsi que ses hommes se retournèrent vers la gigantesque créature rouge d'un air tout a fait effrayé, puis terrorisé, et cela était totalement compréhensible, mais bon... Crissolorio lui restait tranquille comme une statue, car il savait que courir aurait juste pour résultat de se donner un air pitoyable avant de se faire griller sur place sans doute, et il n'avait aucune envie de mourir de façon misérable en paniquant inutilement, car de toute façon il n'avait pas peur de mourir même s'il n’appelle pas la mort de ses vœux. De plus il s'avait qui était ce dragon rouge... C'était "Verith" ce monstre sanguinaire pour qui il a un mépris plus sifflant qu'un serpent à sonnettes, et d'ailleurs c'était l'une des trois seules émotion qu'il ressentait en ce moment avec la frustration de voir que cette engeance rouge a jugé bon de transformer son cheval en en-cas surtout vu le bruit que cette monture lui a coûté! En plus d'un peu de peur contrôlé. Même s'il était bien trop vieux, et expérimenté pour se laisser aller bien longtemps a ce vain sentiment, car il savait que ça ne servirait pas à grand chose...

S'il ressort vivant de tout cela il va devoir prendre la peine de voyager à pied, de nuit, et dans un froid mordant vers la cité pensa t-il un instant avant de se dire que ce n'est pas le moment approprié pour penser à tout cela. "Analyse la situation" se dit-il, car la réflexion sera la seule chose qui lui permettrait de se sortir de mauvais pas, ou au moins de ne pas se faire avoir comme les bandits qui vont probablement être les premiers à y passer...

D'ailleurs il regarda ce que faisaient ceux-ci pendant que le dragon profitait de son repas acquis de façon indigne, et il vit que les bandits ne se firent pas prier pour s'enfuir à toute vitesse. Cela faisait un problème de résolu, et au moins personne ne toucherait à son argent, et cela rassurait l'avare au fond de lui. Personne! Même s'il a presque pitié pour ces vauriens qui s'enfuirent dans les bois derrière le dragon pendant que Crissolorio était devant...

Bon sang fuyez pendant que ce vieux défroqué va se faire bouffé en restant planté là comme un poteau!

Bouffé lui? Peut-être à vrai dire la perspective de voir la mort de près faisait que Crissolorio s'en fichait presque de savoir ce qui allait lui arriver dans l'instant vu qu'au moins il n'avait plus l'appréhension de ne pas savoir ce qui pourrait lui arriver.... Il regarda le sang dégoulinant de la bouche du dragon rouge, et se contenta de cracher par terre de dégoût de voir ce liquide immonde même si c'était moins répugnant que du sang humain pour lui. "Pauvre cheval" se dit-il un cours instant "il m'avait bien servit, et si ça se trouve j'aurai pu en tirer un bon prix plus tard." Il était vraiment irrécupérable sur ce point là ce n'était pas le moment de penser à l'argent, mais il y pensait quand même tout en vérifiant avec sa main si sa bourse était toujours là on ne sait jamais avant de revenir vite fait à la situation quand son appréhension monétaire avait était expié...

Du coup il se dit qu'il y avait une sale bête sauvage devant lui qui ne vaut pas mieux qu'un psychopathe, et lui est un vieillard faiblard qui n'a que pour seul atout son esprit pour sortir vivant de ce genre de situation... Pfff autant tuer un vampire a coup de caillou pendant qu'il vous fonce dessus. Négociez avec ce dragon rouge ne sert à rien. Le seul langage qu'il comprend est le feu, le sang, la douleur, et la guerre. Pile le genre de chose que l'inspecteur méprise le plus au monde. La violence, la guerre, et tout ce qui s'y apparente. Et il semblerait que ce monstre soit presque un avatar de tout ce que l'inspecteur haït, et méprise au plus profond de lui.

Le peu de peur qu'il avait encore se dissipa au moment, ou il s'en rendît compte, et il eu plutôt presque envie de rire intérieurement au vu de l'ironie divine de la situation! Lui qui avait voulu éviter la violence au cours de toute sa vie, et méprisait tous ce qui s'en approchait de près, ou de loin... Il pourrait mourir ce soir de façon brusque, et sauvage. "Ah ironie cruelle" se disait-il intérieurement de façon sereine, car tout a fait digne de quelqu'un de comme lui ce genre de mort digne d'un spectacle tragique. Mais bon tout n'est pas joué qui sait? Peut-être qu'il pourrait encore y échapper d'une belle façon, ou juste grâce a une intervention du destin.

C'est donc un Crissolorio calme, et tout a fait concentré qui regarda les bandits s'enfuir. Ceux-ci avaient presque d'ailleurs atteints les bois quand le dragon avait enfin finit son repas. Que se passerait-il? Il ne fallait pas être un génie pour savoir qu'il aller faire bien chaud ici dans quelques instants.

Lui se contenta de manière calme de regarder ce spectacle donc il était le spectateur, et dont il serait bientôt un acteur. Il le regarder calmemment comme s'il était sûr de ce qu'il aller se passait, et il se contenta entre-temps de sortir sa pipe de sa poche pour allumer l'herbe qui y avait déjà était placé quelques heures auparavant. Puis il regarda la scène comme s'il était un spectateur d'une pièce de théâtre grandeur nature... Quand la bête se retournerait pour lui faire face il la regarderait de manière calme avec son expression vide de toute émotion, et l'esprit presque indifférent à l'éventualité de sa mort prochaine... Il ne mourra peut-être pas ce soir sentait-il, mais quoi qu'il arrive il restera comme il l'a toujours était stoïque, froid, digne, et surtout calculateur face à son destin quel qui soit.

La soirée en tout cas promettait d'être amusante..
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MessageSujet: Re: Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé) Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 21:51

¤ Répugnance ¤


Sous le regard brulant et foudroyant du dragon de l'ire, de misérables, méprisables et pitoyables bipèdes s'activaient. Cinq d'entre eux semblaient menacer de molester le sixième si jamais celui ne lui donnait pas... Ne lui donnait pas quoi ? À oui, son or. L'or, la monnaie qu'utilisaient les bipèdes pour acheter les diverses choses dont ils avaient besoin. Il n'y avait que de pareille créature pour dépendre d'un vulgaire métal. Verith ne comprenait pas cela, et il ne voulait par ailleurs pas le comprendre. Il était un dragon, la plus noble créature qui puisse exister dans ce monde, s'intéresser à de telles choses ne seraient souillures dans son esprit. Silencieux, ne grondant pas il regardait les humains jusqu'à ce que ces derniers ne le repèrent. En même temps, Verith ne pouvait passer inaperçu, chacun de ses pas, sous sa force et son poids, faisant trembler la terre comme la marche d'un millier de soldats.

Le rougeoyant s'exprima, il aurait très bien pu les tuer, là tout de suite en un éclair, en une fraction de seconde. En brulant leur chair ou alors en les démembrant d'un simple coup de patte. Mais il n'en fit rien. Le colosse de flamme sortait d'un doux rêve il s'était revu mettre à feu et à sang campagnes et villages, massacrant les fourmis qu'était les humains. La voix du dragon retentit alors dans la trame magique, puis dans les esprits des six représentants de la race humaine. Sa voix était grave puissante, et pourtant, on pouvait presque dire qu'elle était calme malgré le fracas que celle-ci pouvait provoquer. Elle n'était pas perceptible pour les non-initiés, mais une certaine lassitude et dégout résidait dans le timbre de Verith.

Oui les bipèdes étaient la source de nombreuses émotions négatives pour Verith. Cependant la révulsion se faisait rarement entendre chez le rouge. Et pourtant oui pourtant, ce qu'il avait sous les yeux, l'affligeante situation, provoquait dégout et répugnance chez l'avatar de la l'ire. Plus il les voyait, plus les entendait, plus il les sentait, plus la volonté du colosse de voir ces êtres à deux pattes rayer de la surface d'Armanda était grande. Oui, ils, ces êtres, ces créatures, ne pouvaient être nulle autre qu'une épouvantable et effroyable erreur.

Et déjà la peur, la couardise et la faiblesse des humains emplissaient l'air. Mais cela ne pouvait être autrement, car ces choses faisaient partie de leur nature profonde, tout ce qu'il y avait d'infect en ce monde se composait et jaillissait de leur être. Ils n'étaient que nuisibles rependant peste et corruption sur ce monde. L'escalade d'émotions de Verith ne cessait de croitre, comment un tel être pouvait ressentir de telles choses sans en perdre la tête, sans en devenir fou. La réponse était simple, en les exprimant, en les extériorisant. Et déjà les bipèdes fuyaient, et déjà la colère, le dégout et la haine du dragon se transformait en un rire, qui s'échappa doucement d'entre ses crocs.

Ils courraient espérant pouvoir fuir. En un mouvement la queue du dragon rouge s'éleva dans les airs, au-dessus des cimes des arbres des plaines des humains. Les écailles hérissées sur celle-ci vinrent se contracter, se resserrant, se plaquant les unes contre les autres. La queue autrefois masse de mort, se transforma en plus affuté des lances, en plus destructeur des fouets. L'air claqua violemment alors qu'une série d'arbres tombèrent au sol écrasant les fous qui espéraient fuir. Un second claquement eu lieu suivit d'un hurlement. Les deux archers se retrouvèrent empaler, devenant brochette que Verith porta à sa gueule pour l'avaler. La viande des bipèdes s'ajouterait à celle du canasson. Bien qu'ils ne soient que d'effroyables erreurs, une chose pouvait être portée à leur crédit. Ils calaient bien l'estomac.

Alors que la queue de Verith s'apprêta une fois de plus à fendre l'air, le dragon qui jubilait doucement s'arrêta. Quelque chose n'allait pas. Son regard doré pivota, se baissant, ses pupilles s'arrêtant sur l'homme, le vieillard qui n'avait pas bougé depuis son arrivée. Oui il ne bougeait pas, était-ce une preuve d'intelligence à quoi le colosse de flamme assistait ? Ou bien à de la stupidité pure ? Le vieil homme n'avait bougé laissant ses congénères se faire tuer. Espérait-il que le dragon ne l'ait pas vu, ou ne l'ait oublié ? Attendait-il que la céleste créature ne se repaisse de leur chair avant de prendre la fuite en s'éclipsant discrètement ? Ou alors peut-être était-il tétanisé par la peur, priait-il les esprits dans l'espoir qu'il ne sauve sa vie ?

Vésanie, démence que cela. Déjà l’appendice écailleux de l’écaillé se préparait à une ultime attaque qui signerait la tombée de rideau de cette fantaisie entre deux sommes du dragon. Toutefois le rougeoyant se figea alors que ses pupilles détaillaient le faciès du bipède. Il était laid certes comme tous les bipèdes, Verith ne supportait pas le visage de ses hérétiques, non ce fut l’expression de ce dernier qu’il l’arrêta, jetant le doute dans le cœur du colosse. Le doute entre un gonflement de sa colère ou un gonflement de sa haine. Les deux étaient certes étroitement liés, mais le cas en présence fut suffisamment apparent pour interpeler le dragon rouge. Oui jamais il n’avait regardé l’expression d’un bipède ou du moins prêter attention à celle-ci lorsque celui-ci était sur le point de mourir… non… ce n’était pas cela… c’était la première fois qu’il voyait cette expression face à la mort, face à lui sur le faciès d’un bipède.

Silencieusement il se positionna face au bipède faisant trembler la terre, écrasant et déracinant arbre qui croisait la route de ses pattes. Lentement il baissa le museau, l’approchant du vieillard. Il expulsa une bourrasque par ses narines pour voir si cela chasserait cette mimique. Mais il n’en fut rien, le bipède restait immobile son objet étrange à la main alors qu’il en recrachait de la fumée après chaque inspiration. L’esprit de Verith gronda alors qu’il percuta celui de l’humain, retentissant de celui-ci.

« L’arrogance des bipèdes est bien plus outrageante que je ne l’aurais cru si tu n’éprouves aucune peur à ma présence et l’approche de ta mort imminente… À moins que cela ne soit l’acceptation, de la résignation et donc la reconnaissance de ton crime. »

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Crissolorio Ostiz
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Le dragon entama ensuite son massacre envers les vils gredins pauvres bandits qui couraient pour leurs vies. Ceux-ci ne firent pas long-feu bien sûr, et goûtèrent à une mort violente qu'ils ne méritaient sans doute pas malgré leurs viles activités. La sang coula d'ailleurs abondamment de la gueule de l'engeance... Du sang humain! Crissolorio eu bien du mal à refréner une grimace de dégoût à la vue du liquide funeste, mais il y arriva, et se concentra sur sa pipe en attendant que le dragon en est finît avec son festin si l'on pouvait qualifier ce genre de cruauté comme un festin... Il n'eu heureusement, ou malheureusement pas longtemps à attendre, et le dragon se concentra dorénavant sur sa personne en particulier.

Le moment funeste allait arriver se disait-il l'espace d'un instant... Il allait se faire massacrer de manière violente, et rapide, et déjà la queue effilée du dragon s'éleva dans les airs pendant que lui se contenter de regarder, et de rester calme comme une statue pour ne surtout pas perdre sa dignité dans ces derniers instants. Ce serait sans doute la dernière chose qu'il laisserait dans ce monde, et ce serait aussi tout ce auquel aurait le droit son meurtrier... L'indifférence pure, et ensuite le rideau s'abaisserait comme pour toute histoire qui s'achève.

Mais non au final! L'attaque du dragon rouge s'arrêta net dans l'instant même où elle aurait du partir, et celui-ci commença a regarder la trogne inflexible de l'inspecteur qui pour tout dire ne s'attendait pas vraiment a cette réaction. Il aurait plutôt penser qu'il allait finir en tas de viande sanguinolente dans l'instant... Reste à savoir pourquoi le dragon rouge s'était arrêté aussi soudainement. Était-ce le calme de Crissolorio qui avait interloqué la créature? Ou juste le fait que cette dernière n'avait jamais vu un humain qui ne hurle pas de terreur à sa simple vue? Qu'importe! Il le saurait sans doute bientôt de toute façon...

Ensuite le dragon rouge commença à se rapprocher de lui silencieusement sans omettre bien entendu de détruire quelques arbres alentours par inadvertance. Ce dernier se positionna face à l'inspecteur qui continuer d'afficher son calme olympien tout en assistait à la scène pendant qu'il fumer sa pipe... Le dragon expulsa une bourrasque de ses naseaux sur l'inspecteur, et ce dernier se contenta de cligner les yeux devant cette bourrasque mal odorante vu qu'elle charriait encore l'odeur de la charogne fraîche. Puis il continua à fumer, et observer bien sûr ce que l'écailleux comptait faire dans l'instant...

« L’arrogance des bipèdes est bien plus outrageante que je ne l’aurais cru si tu n’éprouves aucune peur à ma présence et l’approche de ta mort imminente… À moins que cela ne soit l’acceptation, de la résignation et donc la reconnaissance de ton crime. »

Crissolorio devina immédiatement de quoi voulait parler Verith quand celui-ci parla de "crime". Ashy la dragonne d'émeraude lui avait parler auparavant des raisons de la colère de ce dernier. Qui serait légitime si c'était tourné contre une seule personne, mais pas quand il s'agit d'un peuple entier sauf si vous êtes assoiffés de sang... L'inspecteur se contenta donc de répondre au propos du dragon rouge comme si sa réponse était une évidence.

On dit que le crime ne paye pas, et je ne fais jamais rien gratuitement.

Il se contenta ensuite après cette petite phrase toute a fait ironique d'humer un peu la fumée de sa pipe, et de l'expirer doucement. Quel était l'herbe qu'il fumait d'ailleurs se demanda t-il? De l'Iroll! C'est vrai au passage qu'il n'utilisait pas souvent cette plante pour sa pipe, mais elle avait un effet assez relaxant sur l'esprit, et au moins il n'avait pas fait la gaffe de faire la même chose avec de l'opium... Bon ce détail n'était sans doute d'aucune importance au moment présent, mais au moins il ne fumait pas quelque chose de mauvaise qualité pendant ce qui serait peut-être ces derniers instants...

Puis il reparla ensuite sur un ton plus réfléchie pendant qu'il regardait la lune avant de rediriger son attention vers son interlocuteur.

Résignation? Non... A quoi servirait-il de fuir quand les cartes sont déjà abattues? Car la mort rattrape toujours ceux qui la fuient un jour, ou l'autre. Bien entendu je ne veux pas mourir plus qu'un autre, mais je sais que la vie est un long voyage qui a donc naturellement une fin... Peut-être est ce aujourd'hui, ou non? Au final il faudra juste savoir se désister le moment venu.

Finit-il en regardant dans les yeux le dragon furieux tout en fumant... Il voyait la colère infernale qui émanait de chaque pore de la créature titanesque, et il était facile de remarquer la forte nuance entre le calme de Crissolorio, et la colère du rouge qui est a peu près comme l'inspecteur s'en faisait l'idée... Crissolorio après cette légère réflexion poursuivit sur un ton toujours aussi neutre.

Et puis il est facile de deviner que vous n'allez pas décemment me laisser partir sans rien dire, car je ne suis ni dupe, ni désespéré... Tentez de vous convaincre de faire preuve de la moindre once de bon sens serait comme parler à un sourd. Les mots sont prononcés, mais il n'y a aucune oreille attentive pour les écouter. Aussi inutile qu'un coup de bâton dans l'eau. Pourquoi faire ce qui est inutile?

Finit-il avant de continuer à profiter de sa pipe, et de regarder ensuite comment la dragon réagirait, ou quelle serait sa réponse... Il savait déjà à l'avance que tout cela était mal partit, mais bon au moins il n'allait pas perdre son amour-propre.
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¤ L’instance ¤

L'odeur du sang s'élevait dans l'air, agressive et amère, le vent la portait dans le bois, les bourrasques provoquées par les mouvements du dragon étalait cette douce effluence le petit bois. Telle une vague tempétueuse, tel un navire au voile gonflé par le zéphyr, cette douce émanation de charogne qui jaillit des entrailles de ses victimes, traversa le lieu, faisait fi des arbres qui se dressaient sur son passage, répandant encore et toujours, l'odeur du sang, l'odeur du carnage, l'odeur de la mort. Les deux archers bandits, empaler sur le bout de sa queue agonisait entre l'entre deux mondes. Vivant, mais à demi mort, n'attendant qu'une chose que le spectre de faucheuse ne viennent les prendrais pour les libérer de leur souffrance. Malheureusement pour eux, il n'y avait point de faucheuse, point d'esprit de la mort en cet instant. Verith menait la danse du début à la fin, Verith menait l'orchestre, Verith décidait quand ils seraient libérés de leur souffrance ou combien de temps ils devraient encore l'endurer. Leur cri d'agonie retentit dans la nuit alors que le colosse hérissa ses écailles pour maintenir sa prise et ne pas voir sa brochette s'envoler au premier coup brusque. Son appendice valsait dans l'air répandant une pluie de sang sur son passage. Celle-ci vint éclabousser le grand rouge. Verith sous la lune naissante se revêtait de son plus bel apparat. Celui d'un donneur de mort, d'un maître du carnage, d'un vengeur... d'un juge Draconique !

Le sol trembla sous ses pas. Facilement il aurait pu noyer cet endroit sous un raz de marée de flamme dévastatrice, mais il avait suffisamment senti l’odeur du feu et de la cendre pour cette journée. De plus, il ne voulait pas voir cet endroit qui était son lit détruit. Oui il devait rester tel quel pour passer inaperçu. L’expression de sa colère avec tant de passion était épuisante. Mais c’était cela ou connaitre le chaos mental. Lui qui part une fois avait été plongé dans ce mode ou toutes les pensées transcende l’âme et le corps pour répondre à l’expression de ses sentiments quitte à en mourir, ne voulait pas s’y retrouver plonger une fois de plus pour de telle broutille. Non il gardait cet atout, cet honneur pour son dernier et ultime combat ou sa colère et sa rage le consumerait littéralement.

Sous cette valse macabre, un seul être restait de marbre. Le vieil homme que ces voyons comptaient soulager de son argent. Face à ce calme, face à cette inflexibilité, face à ce dédain, face à cette arrogance, face à ce mépris, le géant rouge ne put rester impassible ! Ce vieillard, avait-il tant vécu, qu'en l'instant présent il s'octroyait le droit de se résigner, d'accepter la mort en amie ? Baliverne, sottise, folie ! Le dragon rouge ne saurait permettre cela. Il devait trembler, son âme devait trembler, devant ce jugement qui allait être exercé. Il devait s'apitoyer, il devait supplier, se tortiller comme le vers, comme le bipède qu'il était !

Mais non, l'humain ne faisait rien de cela. Accrocher à son instrument il attendait que l'inévitable se produise. Cela, cet agissement, cette expression, Verith devait la tirer au clair. Arrogance ou résignation de son pitoyable sort. Qu'est-ce que c'était ?! S'il s'agissait d'arrogance alors le rouge lui ferait connaitre une mort des plus atroces, il lui ferait connaitre la douleur, il lui ferait connaitre la folie, il l'embraserait d'un feu intérieur qui marquera à jamais son être d'une torture éternelle qui s'attachera à lui et traversera ses âges et ses vies, brûlant à chacune de ses réincarnations. Oui, il lui ferait connaitre la damnation éternelle. Mais pas seulement à lui, il la ferait connaitre à tout son peuple, à toute sa race, à la totalité des bipèdes ayant souillés de leur présence Armanda !! Le jugement du dragon ne s'en verrait que plus dure, les poids dans la balance se multipliant, il dépasserait le stade d'une simple condamnation à mort, d'une simple extermination.

Cependant ! S'il s'agissait de résignation, cela provenait-il des évènements ? C'était-il résigné à mourir face aux bandits et voyants que son sort ne serait pas différent avec l'arriver du dragon il cessa totalement d'espérer ? Où alors, cette résignation venait-elle d'autre chose, venait-elle comme l'espérait Verith de la reconnaissance de son crime, du crime que chaque bipède c'étaient vus reconnaitre coupable et qu'il attendait que la sentence ne tombe, qu'il paye pour celui-ci ? Le flamboyant voulait savoir, il devait savoir afin d'ajuster son jugement, ou plutôt d'ajuster les causes de son jugement. Cette résignation restait elle aussi une profonde arrogance aux yeux de l'avatar de la l'ire, mais cette différence de source avait une importance notable.

Verith devait-il simplement raser chaque bipède de la surface du continent pour venger chaque dragon qui avait péri de leur folie comme un simple retour des choses. Ou au contraire, devait-il revoir son jugement et transcender la haine et la colère et transformer ce surplus en cruauté pur ? Le rouge tuait les bipèdes, car il les haïssait, car sa colère grondait comme mille orages contre eux, car il devait les tuer pour préserver son propre peuple ! Il ne les tuait pas par pure cruauté, par pur plaisir sans aucune raison précise comme un vulgaire meurtrier.

« On dit que le crime ne paye pas, et je ne fais jamais rien gratuitement. »


Le dragon fut parcouru d’un frisson de folie, ainsi il avait eu sa réponse, ainsi il s’agissait ici de pure arrogance et de dédain envers sa race.

« Résignation? Non... À quoi servirait-il de fuir quand les cartes sont déjà abattues? Car la mort rattrape toujours ceux qui la fuient un jour, ou l'autre. Bien entendu je ne veux pas mourir plus qu'un autre, mais je sais que la vie est un long voyage qui a donc naturellement une fin... Peut-être est-ce aujourd'hui, ou non? Au final il faudra juste savoir se désister le moment venu. »


Un grondement des plus violent et terrible secoua le poitrail du dragon rouge. À quoi jouait-il ? À quoi cela rimait-il ? Maintenant il reconnaissait le crime dont il était coupable. Cherchait-il à gagner du temps, un peu de répit pour faire ses dernières prières envers l’esprit qui l’accueillerait une fois son corps disloquer d’un simple coup ?

« Et puis il est facile de deviner que vous n'allez pas décemment me laisser partir sans rien dire, car je ne suis ni dupe, ni désespéré... Tenter de vous convaincre de faire preuve de la moindre once de bon sens serait comme parler à un sourd. Les mots sont prononcés, mais il n'y a aucune oreille attentive pour les écouter. Aussi inutile qu'un coup de bâton dans l'eau. Pourquoi faire ce qui est inutile? »


Le rouge frappa le sol de son avant patte gauche, faisant trembler la terre, les arbres et même l’air environnant. Son regard d’or se mit à flamboyer sous sa rage grandissante.

« Tu es le seul bipède qui jusqu’à présent reconnait le crime dont il est coupable. Mais tu es aussi le seul à ne pas chercher à te défendre de celui-ci. Est-ce de la violente colère qui se dégage de moi ou de la supériorité de la race Draconique sur vous pitoyable bipède que provient cet abandon ? Réponds ! La rapidité et la douleur que tu éprouveras à ta mort s’en verront influer. »

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Il semblerait que le dragon rouge soit furieux du fait que Crissolorio ne tremble pas de peur devant lui comme l'on faits les bandits, et comme le font sans doute la majorité des personnes qui le croisent. Néanmoins lui n'en avait a peu près rien à faire du caprice colérique de cette engeance rouge, et il se contenta donc de rester calme en toute circonstance. Après tout l'expérience du vieillard lui avait déjà bien souvent montré que dans des situations désespéré il valait mieux rester calme, et faire confiance à la logique, et à la raison pour s'en sortir. Cédé à des émotions telle que la peur, et la colère ne sert à rien surtout quand on a pas vraiment la condition physique pour se le permettre.


En plus au vu de ce à quoi il avait affaire il valait encore mieux jouer la garde du calme stoïque, et de l'indifférence froide. Céder à une peur idiote ou faire ce que ce dragon Verith désire de sa part serait juste le meilleur moyen de mourir, et de perdre toute dignité au passage. Crissolorio avait bien plus de chance de survivre avec sa propre méthode, et si jamais il devait périr des griffes de cette engeance il le ferait en conservant son amour-propre au moins... Après tout un Ostiz, ou un Eris ne peut pas mourir de manière déshonorante pour la famille...


Néanmoins le dragon avait sans doute mal compris ce que voulait dire Crissolorio quand celui-ci disait que "le crime ne paye pas!". Après tout Crissolorio savait de quel crime le dragon l'accusait... La mort du frère de Verith donc lui a parlé Ashy? Non il n'avait rien à vois là-dedans... Le départ des dragons d'Armanda? Il n'en était aucunement responsable, et puis les autres dragons d'Armanda ne sont surement pas du même avis que Verith... En plus! Peut-on vraiment accuser quelqu'un d'une faute de ses ancêtres? Décemment non.


Mais bon il pourrait bien rétorquer cela à ce monstre ce serait comme parler à un sourd! Et Crissolorio n'apprécie vraiment pas de faire des choses inutiles, et puis il risquerait juste d'énerver le dragon rouge plus que nécessaire. En plus il n'avait vraiment pas envie de se lancer dans un débat où l'un des deux interlocuteurs serait complètement hermétique aux propos de l'autre.


La terre trembla bien entendu quand le dragon s'énerva. Crissolorio arriva à garder de justesse son équilibra à ce moment là tout en conservant son calme bien entendu pour pouvoir répondre à ce que lui lui avait dit le dragon.


Oui j'avoue mon crime qu'est l'avarice qui m'a guidé pendant une grande partie de ma vie, mais je pense que nous ne parlons pas du mêmes crime vous, et moi... Enfin a la limite ce ne sont pas mes affaires. Il n'y aucun intérêt pour moi à savoir cela que je survive, ou que vous me tuer. Dans le premier cas je n'en aurai aucune utilité, et dans le deuxième cas je serai mort...


Crissolorio après avoir dit cela expira de la fumée, après avoir repris une plus grande inspiration de la fumée de sa pipe, et il continua sur un ton encore plus neutre, mais réfléchit.


La raison de cette "résignation" comme vous le dîtes ne vient absolument pas des raisons que vous explicitez. Cela vient tout simplement d'une logique pure comme 1+1 font 2. Vous êtes un dragon rouge, et je suis un vieillard. Je ne peux ni m'enfuir, ni vraiment vous tenir tête. Les cartes sont donc joués d'avance, alors autant s'y résoudre, et je n'ai pas peur de mourir car la mort fait partie du cycle de la vie. Une vie que j'ai déjà bien vécu. Je ne suis pas le genre de personne qui se laisse aller à la moindre émotion inutile. Je préfère largement les calcul froid, et la réflexion neutre, et la réflexion me dit que j'ai peux de chance de survivre donc je ne vais pas la contredire.


Finit-il de dire avec un calme irréprochable tout en continuant à fumer sa pipe, et a observer tranquillement la créature géante, et furieuse qui se tenait juste en face de lui.
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¤ L’appel ¤

Pourquoi ? Oui pourquoi ! Pourquoi Verith posait-il de telles questions, pourquoi chercher à parler avec des créatures qui vous sont en tout point inférieures ? Il fallait simplement, oui tout simplement les ignorer, ne pas prêter attention à eux, ne pas prêter attention si on les écrase ou non. Après tout, la fourmi n'est pas en guerre avec la botte, il y a juste une indifférence totale en provenance de la botte vers l'insecte qu'elle écrase. Que signifiait cela dans ce cas ? Est-ce, que... cela signifiait-il, que... que la botte était entrée en guerre avec la fourmi ? Impossible, improbable, fable et fantasque que cela ! Folles pensées d'un esprit fou. Et pourtant... Et pourtant Verith parlait en ce moment même avec cette aux combien pitoyables créatures... Et ne dit on pas, pour combattre un ennemi, il faut tout d'abord apprendre à le connaitre ?

Non ! Un grognement sourd secoua les écailles du dragon de l’ire. Il n’y avait là aucune guerre, aucun souci d’apprentissage, simplement une extermination à sans unique. Non, un simple retour des choses. Oui ! Un simple effet rétroactif, un bond en arrière pour corriger les erreurs de l’histoire. Exactement ! Verith déchirait les pages de l’histoire d’Armanda pour oublier à jamais la première qui n’était qu’erreur et en recommence une nouvelle, une meilleure, une resplendissante !

Dans ce cas à quoi cela était-il dû ? À un manque de sommeil, un caprice, une fantaisie ? Ou simplement un nouveau passe-temps ? Qui sait … Après tout, Verith n’avait pas eu l’occasion de se retrouver seul à seul avec un bipède, d’habitude, lorsqu’il attaquait ceux-ci, ils étaient généralement groupés, aussi lorsqu’il exerçait son châtiment, aucun ne parvenait à survivre, ou plutôt à être le dernier debout parmi les siens. Oui était-ce là simplement un coup du destin ? Quel drôle de coup dans ce cas. Et pourtant, ce n’était pas là la première fois. Étrange que cela, une œuvre mystique opérait-elle dans l’ombre ? Comment le savoir ?

Non ce n’était là que fable ! Le colosse rouge avait tout bonnement été intrigué, exactement, ce n’était que pur caprice. Aussi avait-il transformé cela en jeu, en interrogatoire. Mais qui sait combien de temps cela durerait-il ? Combien de temps, cela amuserait-il Verith, ou plutôt, combien de temps avant que cela ne l’agace.

« Tu es le seul bipède qui jusqu’à présent reconnait le crime dont il est coupable. Mais tu es aussi le seul à ne pas chercher à te défendre de celui-ci. Est-ce de la violente colère qui se dégage de moi ou de la supériorité de la race Draconique sur vous pitoyable bipède que provient cet abandon ? Réponds ! La rapidité et la douleur que tu éprouveras à ta mort s’en verront influer. »


« Oui j'avoue mon crime qu'est l'avarice qui m'a guidé pendant une grande partie de ma vie, mais je pense que nous ne parlons pas du même crime vous, et moi... Enfin à la limite ce ne sont pas mes affaires. Il n'y aucun intérêt pour moi à savoir cela que je survive, ou que vous me tuer. Dans le premier cas, je n'en aurai aucune utilité, et dans le deuxième cas je serai mort... »


L’avarice, dans ce cas cela ne serait pas pure avidité que les bipèdes de sa race auraient tué des dragons. En plus de souiller ceux-là par un lien ignoble, ils avaient en plus décidé de les tuer et garder comme trophée, ou faire du commerce sur eux ? Ainsi donc les considéraient-ils comme de simples animaux que l’on pouvait domestiquer et tuer ? « Je pense que nous ne parlons pas du même crime vous, et moi » non, un instant, cet être c’était moqué de lui, jouant des mots pour le fourvoyer. La réponse à sa première question n’était donc toujours pas élucider. Ce petit spectacle venait de perdre son attraction. Cela suffisait à présent. Verith avait eu tort de chercher à converser avec ces créatures assassines, disgracieuses et corruptrices.

« La raison de cette "résignation" comme vous le dîtes ne vient absolument pas des raisons que vous explicitez. Cela vient tout simplement d'une logique pure comme 1+1 font 2. Vous êtes un dragon rouge, et je suis un vieillard. Je ne peux ni m'enfuir, ni vraiment vous tenir tête. Les cartes sont donc jouées d'avance, alors autant s'y résoudre, et je n'ai pas peur de mourir, car la mort fait partie du cycle de la vie. Une vie que j'ai déjà bien vécue. Je ne suis pas le genre de personne qui se laisse aller à la moindre émotion inutile. Je préfère largement les calculs froids, et la réflexion neutre, et la réflexion me dit que j'ai peu de chance de survivre donc je ne vais pas la contredire. »


Le dragon centenaire frappa une fois de plus le sol de son énorme patte. Une idée venait de poindre dans son esprit. Oui le verdict était tombé. Lui aussi userait de la logique implacable dont l'homme venait de faire l'exemple. Il était un dragon, une créature majestueuse, d'une grâce et d'une puissance sans égal, il était un monarque sur la terre et ce qui vivait, il avait tout droit, Armanda était la terre des dragons délaisser trop longtemps par ceux-ci, la mauvaise herbe avait poussé il était désormais temps d'entretenir le jardin. Les nuisibles qui s'y étaient accumulés seraient dorénavant exterminés ! Et ceux sans la moindre sommation !! L'oeil doré lorgna légèrement sur le vieillard. Sans sommation ? Non, autant rendre la chose amusante, après tout il fallait faire payer l'outrageante arrogance des bipèdes avec la plus grande sévérité certaine, mais également cruauté. Oui il allait faire de ce vieillard, un message un Pilates. Un grognement terrible secoua le dragon rouge alors qu'il se redressa de toute sa hauteur pour pousser un rugissement qui déchira le calme de la nuit, résonant à travers la plaine, sur des lieux et des lieux, tel un appel afin d'obtenir l'attention et concentration de son auditoire.

« Détrompe-toi bipède, je vais te laisser en vie du moins, il te faudra gagner cette vie. Si tu as le moindre amour envers ta pitoyable race, tu endosseras le rôle que je vais te donner ! Je vais faire de toi un messager, un messager de ma colère. Voit donc ! »


Verith vint percuter de son esprit celui-ci Crissolorio. Il contrôla celui-ci afin que sa voix intérieure ne détruise pas celle de l’humain. Le dragon rouge lui fit parvenir des images, une série d’images. C’était Gloria, la capitale des hommes, celle-ci brulait, elle était dévastée et en son sein se tenait une gigantesque créature qui la piétinait avec rage et puissance. Il s’agissait là des souvenirs qu’il avait reçus de sa mère, les souvenirs de son attaque vis-à-vis de Gloria. Qui aurait pensé qu’elle serait un jour utile au dragon rouge. Déchainant cette vision d’horreur et de destruction dans l’esprit du malheureux, Verith se retira finalement. Déployant ses ailes il fit résonner sa voix.

« Votre fin, votre destruction, elle est écrite, inévitable ! Je réduirais chaque bipède d’Armanda en cendre ! Cependant… »


Le dragon rouge concentra dans sa gueule les flammes qui rugissaient en son sein et cracha une série de boules de feu dans le bois, déclenchant des incendies ça et là. Sous peu ce petit bois serait couvert par les flammes.

« Cependant je vais vous laisser vous préparez, afin de rendre le tout plus distrayant. Afin que, lorsque l’inévitable se produira, dans votre cœur naisse le plus profond des désespoirs puisque vous êtes incapable de saisir le crime que vous tous avez commis !! »


Le colosse rouge battit par la suite des ailes pour s’élever au-dessus du sol décoller, prendre de l’altitude alors que son regard restait braquer sur le bipède en bas, qui piéger par les flammes devrait se débattre pour survivre.
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Crissolorio s'aperçoit qu'il avait encore raison sur ce point là. Il était absolument inutile d'essayer de converser raisonnablement avec cette créature immonde. Ce dragon méprisant, et hautain qui mérite juste le mépris froid, et implacable de l'inspecteur. Après tout parler avec lui était a peu près comme quand on converse avec quelqu'un qui n'entend pas raison, et qui se conforte dans son propre point de vue sans s'enrichir de celui des autres. Il avait presque l'impression de parler à une pierre, mais bon au moins la pierre aurait la politesse de ne pas lui gâcher sa journée. Sincèrement il avait plus envie de compter son argent durement gagné que de se tenir en face de ce monstre rouge. Surtout que les pièces ont l'avantage au moins de lui servir à quelque chose. Oui il voyait vraiment mal comment l'on pouvait tirer la moindre chose utile de ce Verith. Il était comme un loup ayant la rage... Juste bon à abattre! Il ne donnerait pas dix pièces d'or pour ce dragon si quelqu'un lui demandait la valeur de la vie de ce dernier, et ce devait être bien plus que ce que donnerai le rouge pour l'inspecteur. Bon de la part de Crissolorio c'était un peu de mauvaise foi de dire cela car dans tout les cas il ne voudrait pas donner d'argent pour quoi que ce soit qui ne lui en rapporte pas plus d'argent, ou qui n'a pas un véritable intérêt pratique pour lui.

De toute façon il y avait véritablement peu de chance qu'il ressorte vivant de cette histoire, et surtout il n'y avait aucune chance qu'il en tire quoi que ce soit d'utile pour sa propre personne. Il avait rencontré la dragon rouge Verith, et en était sortit vivant? Cela pouvait faire une bonne anecdote à la limite, ou une histoire mais ça ne servirait juste qu'a caresser l’ego du vieil homme. Au final il n'en tirerait rien de pratique sauf peut-être un autre sujet de conversation avec la dragonne Ashy quand il la reverrait... Oui il pourrait débattre longuement de cela avec la dragonne d'émeraude, et sur un pied d'égalité d'une certaine façon vu qu'il avait lui-même rencontré le fameux Verith. Bon il garderait cela dans sa tête uniquement pour cela. Un sujet de conversation éventuel sans doute un peu plus intéressant que de débattre de la naïveté du duc Korentin Kohan, ou des cours actuels de la monnaie d'après le prix de l'orge au kilo.

Néanmoins l'inspecteur préférerait plus se vanter d'avoir une grosse fortune que d'avoir croiser le dragon rouge, et d'y avoir survécu! Même si ce dernier point était quand même assez rare pour être mentionné, mais surtout que pour un avare gagner de l'or.... C'est quand même un but essentiel de l'existence!

d'Ailleurs c'était à y réfléchir une bien étrange coïncidence qu'il rencontre l'engeance rouge quelques mois à peine après qu'il en ait parlé avec Ashy. Est-ce que les dragons savent ce que font, et disent les autres dragons? Non peut-être pas, mais néanmoins cela reste une sacré coïncidence comme si l'un des esprits supérieurs avait décidé de s'amuser un peu à enquiquiner le vieil homme. Non ce n'était sans doute pas cela, mais juste une coïncidence. Eh bien lui qui commençait à croire qu'il pourrait finir ses vieux jours au milieu de sa maison familiale... Vieux jour? Bon sang il se rappelle qu'il n'a que 49 ans ce n'est pas parce qu'il a l'air d'en avoir 60 qu'il faut dire cela. Il lui reste encore un bout de temps à vivre sans doute, et il aimerait le passer à lire, et augmenter sa fortune. Pas en grillant comme une saucisse...

Il se demanda si pendant qu'il parlait le dragon avait compris que Crissolorio l'avait discrètement tourné en dérision pendant une seconde.... Sans doute, mais bon au moins cela restait quand même assez distrayant de parler en sous-entendu... Bon il n'avait pas non plus était très piquant en disant juste cela, mais bon vu la susceptibilité de ce dragon cela ne pouvait que faire du mal à l'ego de ce dernier, et s'était toujours bon à prendre.

Le dragon jugea bon encore une fois de faire trembler le sol comme si ce que venait de dire l'inspecteur l'avait vexé, mais pas au point de faire griller ce dernier heureusement. Comme quoi Crissolorio avait gardé son talent pour bien dosé ses paroles. Ce dragon avait vraiment l'air de vouloir l'intimidé. Il n'en avait à peu près rien à faire, car après tout quelle considération plus frivole que le désir de dominer son prochain juste pour le dominer? Non il fallait l'exploiter dans ce cas-là, mais de façon a peu près gagnant-gagnant pour convaincre le dominé de ne pas se rebiffer... Enfin à y réfléchir ce n'était pas vraiment le bon moment pour réfléchir à ce genre de choses.

Le dragon rugit ensuite avant de la regarder Crissolorio avec ses yeux d'or comme s'il avait quelque chose à lui dire.

Spoiler:

Intéressant le dragon lui propose un marché! Bon il n'est sûrement pas obligé de l'honorer même s'il va feindre de l'accepter pour survivre.

Crissolorio vit ensuite une série d'image de Gloria en pleine destruction. Puis juste après le dragon rouge s'envola après avoir montré tout cela, et Crissolorio ne retira de toute ces images mentales que du dégoût pour cette ébauche de violence pure. Il trouvait cela à la limite inquiétant pour les Gloriens, mais bon lui vivait à Aldaria, alors à la limite... Au passage son mépris pour le rouge atteint à ce moment-là des sommets jamais égalé auparavant.

Pendant que le dragon s'envole dans le ciel, et enflamme à ce moment-là le bois alentour. Crissolorio était dans la clairière, et il devrait sans doute se démener pour en sortir vivant. Le dragon lui dit ensuite bien entendu. Mort, tout ça! Destin écrit blablabla, et des propos faussement prophétiques.

Crissolorio était surtout préoccupé par l'idée de profiter de tout cela pour ressortit vivant de cette histoire. Le bois allait s'enflammer bientôt, et l'inspecteur se voit mal courir comme un sourd avec sa robe.. Il regarda d'iun rapide coup d’œil l'endroit où les flammes ne ce sont pas encore propagés, et il s'y engouffra en courant à vive allure enfin une allure qu'il pouvait se permettre... Il courra pendant quelques bonne minutes, et voyant qu'il s'était assez éloigné des flammes il continua en marche rapide pour ne pas se fatiguer, et sortir vite d'ici.

Quand il fut enfin sorti d'affaire il ne pu s'empêcher de se dire à voix basse.

Bon j'en était où sinon?

Il ne fallait pas être un génie pour savoir qu'il y avait bien d'autre dragon que Verith sur ce continent, et a ce qu'il savait les autres dragons ne sont pas aussi destructeurs que le rouge comme Ashy par exemple. Si celui-ci ne se faisait pas tuer par les humains ce seront ses frères d'écailles qui en finiront avec lui s'il continue dans sa folie. Gloria ne brûlera sûrement pas, et maintenant il fallait que l'inspecteur rentre à Aldaria de nuit dans le froid, et c'était son seul souci du moment. Le dragon voulait qu'il survive pour porter un message? Bien il survivrait, mais il n'apportera aucun message, et il gardera juste le dégoût d'avoir vu cette vision d'horreur. Il se rendait aussi compte au passage qu'il aurait tout simplement pu regarder sa pièce du passeur en s'engouffrant dans la clairière pour éviter tout ce petit manège...

ps : Tu veux qu'on conclue-là, ou tu veux encore poster une fois avant^^?
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Flaschback Début de Printemps de l'An 1 d'Obsidienne : "La colère est autant fatal à la raison que l'est la justice aveugle." (terminé)

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