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[Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan]

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MessageSujet: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeLun 14 Oct 2013 - 0:34


Ère d'Argent - Fin 1752, Date exacte inconnue

    A perte de vue, du sable, du sable et encore du sable. Un soleil de plomb, une chaleur étouffante, suffocante, insupportable. La combinaison des rayons brûlants d'un astre enragé, du manque flagrant de nuages, d'un sol aussi aride que dur et d'un vent affamé, mordant chaire et traversant les vêtements, tout cela était une mixture hostile à la vie sous toutes ses formes, même les plus insolites. Pour des représentants de la non-vie, deux morts-vivants, aberrations notables, ce climat était presque aussi difficile à supporter que pour un être humain normalement constitué. Ces dunes de sable fin, miroitant, donnaient l'impression d'être liquide sous les illusions de la lumière et de leur surface surchauffée. Se rendre dans un lieu aussi dangereux et inhospitalier était une pure folie, seul un être dénué d'intelligence ou totalement malsain d'esprit s'y aventurerait sans craindre d'achever rôti. Pourtant, l'appât du gain demeurait un puissant producteur de motivation, suscitant des actes bien plus insensés et pas moins héroïques que ceux que l'on ferait en temps normaux.

    Ce désert était en réalité une mine intéressante d'objets de valeur, pour autant que l'on soit connaisseur, courageux et aventurier dans l'âme. L'organisation pour survivre en un tel endroit, même pour une, a priori, durée limitée devait être minutieuse. La discipline requise était stricte, au même titre que le rationnement des stocks de nourriture. Dans l'ensemble, il s'agissait d'un défi à réussir, car l'échec signifiait, fatalement, la mort. Et trépasser dans un tel enfer ne devait rien avoir d'agréable. Finir dévoré par le vent, les os polis par les fréquentes tempêtes de sable, pour finalement disparaître avalé par une dune mouvante, cela n'avait rien d'excitant ni même d'héroïque. En vérité, cet endroit tout entier n'était qu'un piège à aventuriers trop stupides pour se montrer raisonnables.

    C'était avec toutes ces considérations en tête que Cyrène s'était lancée dans cette expédition, résolue et déterminée. Ses objectifs étaient simples. Le premier était purement matériel: trouver une certaine pierre afin de se payer un enchantement. Le second était plus curieux: tenter de faire quelque chose de son faiblard de petit-fils, qu'elle avait embarqué de force avec elle. Il était chétif, sans aucune qualité physique ou presque, avec un caractère propre et paradoxal qu'elle ne pouvait guère comprendre. Mais les liens familiaux prédominaient envers et contre tout, et elle se retrouvait à l'apprécier tout de même, à l'encontre de presque tous ses principes moraux. Alors qu'elle marchait, devant lui, elle ne put retenir un regard par dessus son épaule, un rictus déformant son beau visage à la teinte d'ivoire. L'air hagard de son petit-fils la répugnait, par moments, lui faisait éprouver de la pitié, parfois voir de la compassion. Elle ne savait pas que faire de lui. Il semblait presque se complaire dans cette attitude de sempiternel vaincu. Il était niais, curieux, et paraissait avoir autant de combativité qu'un escargot ivre. Velours était irritée, car elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle pourrait faire de lui. Actuellement, elle le traînait avec elle, tel un boulet de fonte à l'extrémité d'une vieille chaîne d'acier rouillé et oxydé.

    Cyrène cherchait quelque chose d'une grande valeur, mais n'avait pas la moindre idée d'où elle pouvait le trouver. Son esprit clair et organisé avait dans un premier temps établi une série de faits strictes, de règles de survies et de toute une série de détails d'une grande importance. Dans un premier temps, elle avait jugé capital de ne pas sortir de jour, et elle avait monté un petit campement à l'abri d'un contrefort rocheux qui jaillissait du sable. Le peu d'ombre qu'il prodiguait être plus que bienvenue, et permettait la survie durant la journée. La froideur de la nuit par contre, bien plus supportable, leur permettrait de poursuivre les recherches. Ensuite, elle avait songé à d'abord explorer certaines zones, pour avoir une idée générale de ce qu'elle pourrait y découvrir. Plusieurs autres choses s'étaient ensuite mêlées à toute cette organisation, comme le rationnement, la gestion des quarts, la supervision de Zaphirel et bien d'autres choses.

    La nuit venait de tomber, et ils avaient lancé leur premier jour de recherches. A priori, ils retourneraient au campement bredouilles, mais la motivation était présente, en tout cas pour la millénaire. Quand au rachitique vampire qui l'accompagnait, elle ne savait guère trop. Mais, au milieu de la mer de défauts qu'il possédait, sa curiosité pourrait s'avérer ici un précieux atout, car la moindre anomalie attirerait certainement son regard. Avec une pointe d'espoir au milieu de son amertume, Cyrène se dit qu'Achroma avait été un peu trop tendre, ou bien trop préoccupé par le reste de ses soucis et qu'il avait négligé son fils. Zaphirel avait du potentiel, bien caché certes, mais en possédait tout de même. voir ce qu'il serait capable d'en faire.

    Velours reporta son attention sur les recherches, ses grands yeux d'ambre scrutant tout autour d'elle, à la recherche que quoi que ce soit d'intéressants. Malheureusement, en dépit de toute son acuité visuelle, seules des dunes paresseuses s'offraient à son regard.

    " - Tu vois quelque chose, Zaph' ? " Lança la belle par-dessus son épaule.

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MessageSujet: Re: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeLun 14 Oct 2013 - 14:38

Il y avait, dans sa nouvelle vie, des aspects aussi curieux qu’éprouvants, aussi difficiles qu’étranges. Zaphirel n’avait pas pensé à refuser un seul instant, quand la Dame était venue le chercher. Elle était la mère d’Achroma. L’idée toute saugrenue pour un vampire d’avoir une grand-mère lui paraissait pourtant si limpide. Si doux. Quand il lui arrivait de passer quelques temps avec ses semblables, il lui arrivait de les plaindre. Pas trop souvent, mais parfois. Parce que lui, il avait des gens autour de lui. Pas toujours contents de lui, pas toujours enchantés de sa présence. Mais ils étaient là quand même. Et ce sentiment d’être entouré lui plaisait, et le rassurrait.
Il déchanta bien vite en arrivant devant le désert. L’astre brûlant déchaînait en ces lieux son feu le plus douloureux, et il n’avait guère envie de voir s’il était réellement aussi résistant qu’un humain dans ces conditions.

Il avait pourtant une tenue des plus utiles ; outre son uniforme abîmé, son épée et son arc, il possédait une sorte de cape, dont le capuchon avait été fermement remonté sur sa tête, afin de le protéger du Soleil pendant la marche. Il se montrait heureux de l’avoir emporté avec lui, et malheureux de penser qu’il serait bien plus que nécessaire dans les jours à venir. Traverser le désert… on n’avait pas idée. Il espérait également que ce voyage forcé ne dure pas ; déjà, la Soif, la faim sans fin taraudait ses entrailles. Installer le campement avait été source de soulagement comme d’angoisse : à la fois il s’agissait d’un abri protecteur, mais il signifiait aussi que leur aventure ne durerait peut-être pas qu’une seule nuit. Tel un enfant séparé de ses parents, il redoutait de passer trop de temps loin de Père… même s’il était en compagnie de sa Grand-Mère.

Ils étaient donc là, à la nuit tombée, debout sur une haute dune à contempler l’horizon. Zaphirel n’était jamais venu ici, et son instinct lui disait qu’il s’agissait d’un endroit qu’il n’était pas non plus venu visiter de son… vivant. Le sable s’étendait à perte de vue, et il fit quelques pas pour s’éloigner de Cyrène. Suivant où il se plaçait, tout paraissait différent. Chaque angle de vue révélait et cachait un peu de ce lieu arride.

« Tu vois quelque chose, Zaph' ? » Demanda-t-elle, alors qu’il se concentrait sur le paysage.

Il scruta avec plus d’entrain encore. Au loin, il discernait à peine comme une petite forme sombre – peut-être un arbre désseché, ou un petit oasis d’eau pure. Mais rien qui lui paraisse suffisamment sûr. Il nia donc doucement de la tête, et ajouta :

« Je ne sais pas. Je ne connais pas cet… endroit, mais tout me parait… normal et paisible. Enfin… je crois… »

Il avança sur le haut de la dune, se rapprochant de la Dame Vampire. Il ferma les yeux doucement, secoué par une brise fraiche, et il laissa ses perceptions magiques s’étendre, tout autour de lui. Si quelque chose d’intéressant était près d’eux, il y avait peu de chances qu’il lui échappe. Sauf s’ils cherchaient de l’Or, ou bien quelque chose qui n’était ni magique, ni vivant. Encore que, il devait être capable, en forçant un peu, de savoir ça aussi. Il n’avait jamais essayé, avec Achroma. Mais ce dernier respirait tellement la magie qu’il semblait souvent impossible de se concentrer sur autre chose – même pas sur lui-même. Ici, le lieu était grand, immense, grandiose. Il pouvait étaler ses perceptions comme il ne l’avait sans doute jamais fait – et cela lui coûtait un réel effort.
Il rouvrit les yeux.

« Je crois… Peut-être, là bas. Quelque chose. » Il pointait un endroit un peu éloigné, sur dune, ou peut-être derrière. « Je ne suis pas sûr… pas certain mais… Pas du tout non. J’ai peut-être rêvé. Imaginé ? Cet endroit est bizarre, je ne l’aime pas. »
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MessageSujet: Re: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeMar 15 Oct 2013 - 20:27

Intervention du Maître de Quête :


Dans cet univers de mortelle lumière, la moindre imprudence peut coûter la vie aux braves, ou inconscients, qui ont osé naviguer sur la mer de sable. Le jour, la chaleur est telle que l’eau tombée de la gourde d’un maladroit voyageur n’a même pas le temps d’atteindre le sol avant de s’évaporer. Mais sitôt que disparaît à l’horizon le Soleil, les températures tombent jusqu’à l’extrême opposé : un intense froid, qui vous saisit jusqu’aux os si vous n’avez pas de quoi vous couvrir. Et même encore, vous en regrettez la fournaise des heures précédentes.

Une ombre courait dans la nuit. Derrière elle, les vents soufflaient de plus en plus fort. Une tempête de sable se préparait, mais elle ignorait quand elle éclaterait. Un abri ? Elle doutait que n’importe quel rocher en ces lieux soit suffisant, mais elle n’avait rien à perdre à essayer. Ah, pourquoi avait-elle quitté sa cache cette nuit-là ? Couchée sur une dune, la contrebandière prit quelques instants pour souffler, et regarder autour d’elle. Il lui semblait voir une silhouette, à quelques centaines de mètres. L’avait-elle vu ? Probable, elle n’avait pas été très discrète dans ses déplacements.

Le vent s’accentuait, et déjà le sable commençait à voler en tourbillonnant. Mais, porté par le sirocco, une douce et fragile musique, qui semblait pouvoir disparaître n’importe quand, vint caresser les oreilles des deux êtres de la Nuit. Ce son, mélancolique, semblait demander, implorer, que l’on vienne à sa source. Point de danger ne semblait émaner de lui, plutôt une intense et ancienne lamentation.


Quel sera votre choix, voyageurs ?

1- Partir à la poursuite de la contrebandière ?
2- Braver la tempête et partir en quête de l’origine de la mystérieuse musique ?
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MessageSujet: Re: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeVen 18 Oct 2013 - 22:59

    Ce désert était purement et simplement hostile à toute forme de vie. C'était un lieu mort, sans la moindre trace de vie. Un royaume dédié à la chaleur écrasante, aux pierres surchauffées, où le vent avide de chaires régnait en maître. L'étendue de sable était vaste, une mer de dunes disparaissant à perte de vue, titillant l'horizon de ses ondulations capricieuses. Outre son inhospitalité meurtrière, le désert avait comme caractéristique de n'offrir que très peu de points de repères, ce qui avait comme cruelle extension d'être un lieu où l'on pouvait se perdre après moins d'une lieue parcourue. Les sempiternelles bourrasques effaçant les traces de pas sitôt après avoir avancé d'une demi-douzaines de mètres, il devenait impossible de s'y retrouver sans un sens de l'orientation des plus développés. Même si Cyrène n'était de loin pas la plus douée en ce domaine, elle avait suffisamment confiance en ses capacités pour s'y retrouver, et le cas échéant, elle comptait également sur l'instinct de survie vraisemblablement poussé de Zaphirel pour s'en sortir. Enfin, cela était dans l'éventualité où quelque chose ne tournerait pas rond.

    Et c'était précisément ce qui arriva. Velours ne croyait ni au destin, ni au hasard, mais reconnaissait parfois que certains événements semblaient être mystérieusement liés les uns aux autres, comme par une magie indécelable et pernicieuse, dont le but était de tisser des liens étroits entre les trames de différentes aventures. Ce genre de concours de circonstances tombaient la plupart du temps bien trop à propos pour n'être que de pures coïncidences innocentes. Cyrène n'aimait guère ce genre de situations, car elles amenaient la plupart du temps sur des noeuds désagréables et laborieux à démêler. Ces histoires là n'étaient en général que des nids à ennuis qu'il valait mieux éviter, si on en avait la possibilité. Mieux, fallait, dans un premier temps, peser le pour et le contre, réfléchir posément, et agir dans un second temps. C'était en général ce qu'appréciait faire Cyrène, quand elle en avait le luxe.

    Quand son regard perçant vu une forme bouger, au loin, dans un lieu supposément désert, son intérêt s'éveilla. Ladite forme, en dépit de la distance et des petites tornades de sables qui tournoyaient, paraissait humaine, humanoïde à coup sûr. Cependant, aucun moyen de deviner l'identité de la silhouette, ni la race ni même ses vêtements. Au mieux était-il possible d'apercevoir une cape dissimulant bras et visage. La nuit était claire, pour le moment, mais derrière l'ombre mouvante, une tache d'une noirceur d'encre, dissimulant les cieux étoilés sous un rideau de sable: un début de tempête. Cyrène jura. Cela n'augurait rien de bon. Elle n'aimait pas ce genre d'imprévus, qui pouvait totalement perturber ses plans. Le fait d'être accompagnée ne la rassurait à cet instant pas le moins du monde, au contraire, ce n'était que des troubles supplémentaires. Tenter de prévoir comment Zaphirel allait réagir était perturbant et inquiétant. Ce dernier pouvait aussi bien paniquer que rester stoïque, ou simplement rester tétanisé par la peur.

    Puis vint la musique...

    C'était une mélodie aérienne, douce et entêtante, qui restait facilement dans la tête. Son origine était inconnue, semblant émaner du sol lui-même. Pas la moindre indication de direction, ni même d'idées de sa provenance, elle était lancinante, entraînante et envoûtante. Elle exprimait une profonde tristesse, une mélancolie non dissimulée, qui touchait les coeurs, invitait les larmes et suscitait les souvenirs. Mais Cyrène n'avait point de coeur, plus depuis longtemps. Seuls quelques sentiments étaient restés présents, à propos de certains sujets particulièrement chers à ses yeux. Pour le reste, elle n'était devenue qu'une chasseresse inflexible sans la moindre pitié. Son esprit acéré lui donna une bonne indication de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Dans son cas personnel, être submergée par une tempête de sable aurait été une ironie du plus mauvais goût, elle, la dame au totem scorpion.

    " - Tu as vu Zaph ? Je crois qu'on est pas tout seul...T'en penses quoi, on y va ?" Cyrène se retourna vivement vers son petit fils, baissant les yeux vers ce visage juvénile qu'il possédait. " Tu crois qu'il fuit la tempête de sable ?"

    Elle posait toutes ces questions uniquement pour le sonder, le faire réagir, agir, bouger. Pour susciter quelque chose, une simple réaction qui ne soit pas amorphe. Elle-même avait déjà répondu à ces interrogations mentales avant même de les formuler à voix haute. Elle allait lui donner un choix, auquel il serait forcé de donner suite. Cyrène décida de ne point lui laisser de choix, ou plutôt, de lui offrir deux possibilités. La suivre ou se battre pour sa survie tout seul. Dans sa tête, Velours avait déjà fait abstraction de la musique, car elle ne pourrait que les perdre et les confondre. Cet air qui flottait n'était guère naturel ni tangible, alors que la silhouette semblait l'être bien plus. C'était une raison suffisamment valable à ses yeux pour se lancer à sa suite.

    Sans le moindre mot, la séculaire se lança en direction de l'ombre glissant le long du versant d'une gigantesque dune. La vampire millénaire démarra sa course, sans même regarder par-dessus son épaule. Zaphirel n'aurait qu'à la suivre, ou rester et affronter la tempête tout seul. Cette présence était intrigante et pouvait s'avérer pleine de surprise, bonnes ou mauvaise. C'était là prendre un risque énorme, mais mieux valait cela que rien. La chance pouvait être de leur côté, ou les fuir, mais au final, ils auraient avancé, au moins un petit peu. L'ombre pouvait disparaître, les semer, ou même les attaquer. Cyrène ne savait guère. Cependant, quelque chose lui disait qu'elle était bien moins dangereuse que la tempête de sable. Elle avait pris le choix de la sécurité relative, car elle n'était pas persuadée que son petit-fils puisse survivre aux bourrasques. Elle-même avait l'habitude de ce genre de climats, grâce à son esprit-totem, mais ce faible vampire n'avait probablement jamais vécu un violent orage.

    Après avoir dévalé la première pente à toute vitesse, elle cria à l'attention de Zaphirel.

    " - Alors tu viens ou pas ? L'autre ne nous attendra pas ! Dépêche-toi un peu !"

    Se concentrant sur sa propre course, elle visualisa les dunes devant elle, et le chemin le plus court pour intercepter sa cible. Si elle parvenait à l'atteindre, elle n'aurait plus qu'à attendre son petit-fils. Actuellement, il n'était qu'un boulet pour elle, et elle espérait vraiment que ce problème-là soit résolu à son retour, ce dont elle doutait.

    La tempête s'était dangereusement rapprochée, et la millénaire accéléra encore sa course. Son compagnon devrait pouvoir suivre le rythme, ou affronter les vents violents et les tourbillons de sable.


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MessageSujet: Re: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeJeu 31 Oct 2013 - 19:31

Bingo. Il y avait bel et bien une silhouette qui se trouvait sur la dune. Le juron de la Dame Vampire le fit sursauter, et Zaphirel prit alors conscience de la tempête approchante. Le jeune vampire resta figé un instant, avant de reculer progressivement. Plus vite ils seraient dans leur abri, plus vite… plus vite ils y seraient.
Puis vint la musique... Douce, légère. Il l’écoutait, et elle semblait réveiller en lui quelque chose de curieux, bien au contraire de sa Grand-Mère, qui semblait l’ignorer royalement. Puis enfin…

« Tu as vu Zaph ? Je crois qu'on est pas tout seul...T'en penses quoi, on y va ? Tu crois qu'il fuit la tempête de sable ?
- … Peut-être » se contenta-t-il de répondre.

Puis, elle partit, sans guère lui laisser le temps de s’étaler en d’autres considérations. Ne pouvaient-ils pas tout simplement se cacher dans leur abri le temps de la tempête, et le renforcer avant qu’elle n’arrive ? Non, bien sûr que non… Il laissa échapper un soupir presque désespéré et se prépara à se lancer à sa suite, certain qu’il n’avait aucune once de chance de survie s’il ne lui filait pas le train. Voyant qu’elle s’impatientait, il bondit dans le sable et dévala maladroitement la pente jusqu’à elle. Elle ne l’attendait pas, il se contenta de trottiner derrière, quitte à mettre un peu de distance entre eux. Elle avait pris la silhouette pour cible, alors même que la musique ne cessait pas.
Il voulait en savoir plus, mais le danger de quitter Cyrène était bien trop important.

Et puis, finalement, alors qu’il était toujours sur ses talons, il ralentit. Quelque chose n’allait pas, ne lui convenait pas. Pouvait-il rester sur ses talons indéfiniment, ou devait-il faire quelque chose de lui-même ? La tempête arrivait, et il n’avait qu’une envie : s’enfouir dans un abri et ne plus en bouger. D’un autre côté, si la silhouette appartenait à un homme, une femme ou même un(e) elfe… il aurait été ravi de pouvoir boire un coup. Et enfin… cette musique.
Non.
Quelque chose n’allait pas.

Arrivé en bas de la pente, alors que Cyrène se précipitait pour intercepter la silhouette, Zaphirel s’arrêta de courir sans but. Il leva le nez, comme s’il pouvait trouver quelque chose juste au-dessus de lui. Il marcha un petit moment, distrait et attentif à la fois. Distrait, parce qu’il ne prêtait guère attention à là où il marchait, et attentif, parce que l’entièreté de ses sens étaient fixés, acharnés, sur cette musique qui l’envoutait. D’où venait-elle ? Pourquoi ? Etait-ce un message, une complainte ? Un cri de désespoir ou une coïncidence météorologique ? Aucune réponse ne le satisfaisait, tant qu’elle ne se muait pas en certitude. Et cette musique qui l’entêtait, telle une obsession impulsive, semblait être à-même de le tirer de son corps et de lui en faire oublier la menace pressante de la tempête de sable.
Etait-il soudainement devenu fou, plus encore que d’être naïf ?
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MessageSujet: Re: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeDim 3 Nov 2013 - 11:09

Intervention du Maître de Quête :


Lorsqu’elle se retourna, la contrebandière vit qu’elle était poursuivie, cela ne faisait aucun doute. Misère de misère, c’était bien sa veine, car il ne lui semblait pas que les deux silhouettes avaient des intentions louables à son encontre. Quoique, avec un peu de chance, ils ne s’agiraient que de deux voyageurs égarés et apeurés par la tempête. Mais si elle courait après cet espoir, elle risquait de se faire tuer rapidement.

La tempête, elle, progressait de plus en plus rapidement, recouvrant le Désert comme l’on recouvrirait une tartine de confiture. Les vents se renforçaient, soulevant tant des pierres que du sable. Telle une promesse de mort, le sirocco balayait tout sur son passage, se rapprochant des trois bipèdes qui tentaient de fuir à son approche.

Courir sur du sable n’est pas chose aisée. Le sable est traître, et se dérobe toujours sous vos pieds, vous faisant dévaler les dunes plus vite et moins sûrement que vous ne le souhaitiez de prime abord. Et c’est ce qui arriva à la contrebandière, dont le pied dérapa et l’envoya rouler-bouler au pied d’une dune haute de plusieurs mètres. Maintenant, elle ne pourrait plus échapper ni à la tempête, ni aux deux silhouettes : sa cheville foulée l’empêcherait de progresser trop vite. Et bientôt, surgissant au sommet de la dite dune comme un spectre venu du passé, l’une de ses poursuivantes la regardait, tandis qu’elle essayait de se relever.

Comme si elle sentait que l’on lui accordait de l’attention, la musique retentit un peu plus fort, mais son origine se précisa. Elle semblait émaner du cœur même de la tempête de sable, qui était maintenant sur les créatures terrestres, se montrant attirante comme pouvait l’être le corps d’une femme pour un homme, l’appât du gain pour un chasseur de primes, … Promesse ou menace, impossible de le définir, mais y résister difficile il était.


Aucun choix ne vous est proposé ce tour-ci, vous pouvez agir comme bon vous semble.
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MessageSujet: Re: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeMar 7 Jan 2014 - 23:57

    Un choix s'offrait à elle désormais. Elle s'était aventurée trop loin, trop rapidement, avec un rythme bien trop soutenu pour qu'elle soit rattrapée. La situation devenait gênante, particulièrement à cause d'un fait simple qu'elle n'avait guère voulu admettre au départ. Zaphirel s'avérait être un poids à traîner, sans qu'aucune aide ne vienne en retour. Son sans le regretter légèrement, elle ressentit surtout une peine qui l'affligeait, qui la blessait. Ce garçon était d'une faiblesse rare. Avec le recul d'une guerrière âgée de douze siècles, Cyrène réalisa qu'il n'avait survécu que grâce à d'heureux concours de circonstances et à de l'aide venant d'êtres bien plus puissants que lui. Sombre, Velours songea à ces injustices qui parfois peuplaient le monde, exceptions incompréhensibles dans la sélection naturelle. Mais que pouvait-on bien y faire, au final ? Si c'était là la volonté du Dracos, alors personne ne pouvait aller à son encontre. Cependant, forcer le destin demeurait possible.

    Le choix se résumait d'une manière extrêmement simple, en deux possibilités bien différentes l'un de l'autre. La plus bienveillante consistant à attendre Zaphirel et l'embarquer de force avec elle, et le porter si nécessaire. Cette optique cependant avait de forts inconvénients. Cyrène perdrait la trace de la silhouette qu'elle poursuivait, d'autant que son avance sur la tempête de sable fondait à vue. L'autre option, bien plus cruelle et indépendante était sa préférée du lot. Laisser son petit-fils se débrouiller seul. Il s'agirait là d'un bon test pour cet avorton, pour enfin découvrir ce que ses tripes dissimulaient au monde. De fait, il s'agissait plus d'un service que d'une punition ou de la méchanceté gratuite. Mais à un certain moment, Cyrène considérait qu'il fallait arrêter de se moquer du monde, de se voiler la face. Cet enfant avait la malédiction de la non-vie, d'avoir potentiellement une existence d'une durée infinie. Il ne pouvait rester ce petit garçon niais et faiblard durant tout ce temps.

    Cette décision fut entérinée quand, du coin de l'oeil, Velours aperçut la silhouette trébucher dans les replis traîtres du sable. Reconnaissant à la trajectoire de la silhouette une torsion anormale de la cheville, la vampiresse comprit que ce n'était pas naturel. La chute était une aubaine pour rattraper l'inconnu. Dans un unique mouvement fluide, elle tourna la tête en direction du petit vampire. De toute ses forces, elle hurla, en espérant que le vent porterait ses paroles plutôt que les dissiper dans la tempête.

    " - Zaphirel ! Je te laisse te débrouiller tout seul ! Fais pas l'idiot et tout ira bien ! Je te retrouverai !".

    Puis elle dévala la dune à la poursuite de sa cible. Ignorant complètement la musique, la millénaire fusa sur le sable instable, qui se dérobait sous elle, rendant sa cavalcade bien plus difficile et dangereuse. toute son attention était tournée vers cette unique personne, énigmatique ombre qui s'était enfuie aussitôt qu'elle avait aperçu les deux vampires. Tant de questions se bousculaient dans la tête de Cyrène. Qui était-ce ? Pourquoi prendre ainsi la fuite ? Cette personne avait-elle simplement eu peur de deux voyageurs pouvant potentiellement être hostiles ?

    Elle ne savait pas, mais de toute les façons, elle désirait obtenir ces réponses bien assez rapidement. Finalement, elle parvint à sa hauteur, d'un ultime bond. Elle l'attrapa de ses deux bras, et hissa le corps jusqu'à le remettre debout, l'appuyant sur son épaule.

    " - Je te tiens ! "

    Sans même tenter d'observer le visage de la personne qu'elle aidait, Cyrène lui dit:

    " - On va tenter de se trouver un abri, sinon on va pas être bien tout à l'heure." Elle marqua une courte pause. " Vous pouvez marcher ?"

    Au loin, Zaphirel n'avait pas bougé. Si elle avait eu des yeux dans le dos, peut-être que la millénaire Velours, la dame scorpion, aurait peut-être ressenti un élan de pitié. Mais aussi bonne que sa vue puisse être, elle ne pouvait observer ce qui se passait dans son dos. A cet instant, ce fut dommageable, car la tempête de sable semblait dangereusement proche désormais.

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MessageSujet: Re: [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] [Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Icon_minitimeSam 25 Jan 2014 - 20:55

Intervention du Maître de Quête :


[Quête]D'une pierre, deux coups [PV Zaphirel Breaan] Pnj_ya10
Yavaelia du Sable Ocre, Contrebandière Indépendante


Yavaelia n’arrivait pas à se relever, paralysée qu’elle était par la douleur de sa cheville foulée, voire brisée, elle ne savait pas. Mais puisqu’elle n’arrivait pas à la bouger, sans doute que le verdict ne serait pas très réjouissant. Et pourquoi avait-il fallu que cela lui arrive maintenant, alors qu’elle essayait d’échapper et à des inconnus, et à une tempête d’une rare violence ? Fichues lois du pessimisme général. Dire que, si elle avait pu courir, elle serait loin devant, car nul ne rivalisait avec elle dans le désert. Elle avait appris à s’y déplacer, à s’y mouvoir, comme un poisson dans l’eau.

Allongée sur le côté, essayant de ramper tant bien que mal, la contrebandière sentait le sable et le vent fouetter les plis de sa tenue et du foulard qui protégeait sa tête. Si elle ne trouvait pas rapidement un abri, c’en serait fini d’elle, car elle pourrait très bien finir ensevelie sous des tonnes de sable. Mais soudain, une personne la saisit, une femme, à en juger la voix, mais quelle force ! Arriver à la soulever comme si elle était aussi légère qu’un plume d’oie ! Il devait s’agir de l’une des personnes qu’elle avait vues, mais celle-ci ne semblait pas lui vouloir de mal pour l’instant, aussi l’écouta-t-elle sans trop paniquer… En essayant de ne pas trop paniquer.



« Oui, je… Je peux marcher… Je crois… Mais je connais un abri. Continuons tout droit, et l’on devrait arriver à un jaillissement de rochers ; ceux-ci nous protégeront du plus gros de la tempête. »


Cet endroit était l’une de ses planques, mais le moment était bien mal venu de s’en soucier. Si elle mourrait, elle ne pourrait de toute façon plus en profiter, alors autant risquer de divulguer son existence à une inconnue. Alors, s’arcboutant pour lutter contre la force du vent, les deux femmes marchèrent, marchèrent, et furent bientôt prises au milieu d’un tourbillon de sable dont la force augmentait de plus en plus.

Enfin, enfin, elles arrivèrent, et s’abritèrent entre les rochers qui formaient une sorte de petit abri plus ou moins circulaire. Ainsi, elles entendaient les violentes rafales de vent, mais celui-ci ne venait plus les gifler, et la température était bien moins froide qu’à l’extérieur. Lorsqu’elle eut repris son souffle, Yavaelia se tourna vers l’inconnue, et lui demanda :



« Je… Qui êtes-vous ? Et que venez-vous faire en ces lieux ? Ignorez-vous donc que le Désert d’Esfelia est l’endroit le plus dangereux de tout ce damné continent ? »





Vous devez attendre que la tempête se calme. Sortir maintenant vous exposerait à de grands dangers.
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