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Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis]

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MessageSujet: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 1:49

L'Empire était dans un état critique. Les ennemis de l'Empire avaient changés et été bien plus dangereux, ils avaient réussi à prendre d'assaut l'Armanda par surprise, mettant en déroute et les Humains et les Vampires. Il avait loupé tous les combats ayant menée à l'encerclement d'Elena et la tenue du siège de Gloria par les Alayiens. Les Trois quarts de l'Empire étaient occupé par ces monstres adorateurs du néant, l'armée Impériale en déroute. D'après les Rumeurs, les armées Vampires elles même avaient été défaites. Il semblerait que seules les armées Elfes avaient été relativement épargnées. Bref, Christophe avait loupé cette Guerre car il était en permission pour voir ses parents dans leur domaine ducal. Lorsqu'il apprit l'avancée des Alayiens, il quitta ses parents et se mit à préparer les défenses et les points d'appuis pour une éventuelle contre-attaque, les généraux de l'armée Impériale qui était en faction dans ces zones de l'Empire ainsi que les officiers tels que Christophe se devait de préparer la vengeance de l'Empire !

Christophe était en ce jour dans la dernière Grande cité Impériale encore totalement libre de l'Empire, Aldaria la Superbe. Il fallait maintenant organiser le rassemblement des armées Impériales, il avait fallu mettre à contribution les Hommes de toutes les villes, villages et bourg afin de reconstituer les pertes. A vrais dire, ni Christophe ni les généraux qu'il avait vus ne savait combien de soldats Impériaux avaient survécus, une poignée sans doute. Pour le reste, l'Empire avait mobilisé entre 40.000 et 50.000 Hommes pour constituer une "armée". La tâche de Christophe était de former les meilleurs afin d'en faire des soldats dignes de ce nom, voir des sous-officiers ou subalterne. Christophe aurait voulu être mieux gradé, afin d'obtenir plus d'infos et pouvoir être plus utile, mais les places supérieurs étaient chères et convoitée, et les plus grands seigneurs s'étaient déjà servis. Christophe, bien que fils d'un duc, n'était pas membres d'une des plus riches et plus influente famille et devrait compter sur sa seule valeur pour monter en grade. Enfin, il avait appris, par des bruits de couloirs, que l'armée ennemie avait concentrée une armée de 20.000 Hommes autour de la capitale, tandis que l'armée impériale en faction n'était que d'une dizaine de milliers d'Hommes, sans compter la population qui risquait d'être mise à contribution plus fortement. Le Lieutenant-Colonel de Capétie était à son bureau, regardant une carte du continent, surtout le domaine humain. Il avait grossièrement tracé les limites des territoires occupés, se basant sur ce qu'il avait réussi à glaner. D'après les dernières estimations, les armées ennemies était forte de moins de 70.000 hommes, en comptant les 20.000 tenant le siège de la capitale. Il faudra agir avec intelligence pour les vaincre. S'arranger pour avoir l'avantage numérique à chaque bataille, ainsi qu'un avantage de terrain.

Christophe ferma les yeux et mis son visage entre ses mains, ses ennemis étaient les plus dangereux que les êtres d'Armanda (Elfes et Vampires compris) avaient eu à affronter. Comment allaient-ils s'en sortir ? Des négociations avaient débuté dans la Grande Forêt d'après la rumeur, négociation incluant Elfes, Humains et Vampires. Une alliance des trois races ? Était-ce possible ? Christophe l’espérait, mais savait que quoi qu'il advienne, cette alliance ne serait que temporaire, tant que les trois races auraient un ennemis commun. Ironique n'est-ce pas ? Les Humains et les Vampires se faisaient la Guerre au moment même où les Alayiens avaient décidé d'asservir les peuples à leurs noirs desseins. L'Esprit supérieur du Néant les guidant et les aidants. Mais que faisaient les autres esprits supérieurs ? Allaient-ils laisser le Chaos les chasser du monde connus ? Apparemment oui, d'ailleurs, le Draco Honoris ne montrait pas signe de vie non plus, sans doute retenus par les esprits supérieurs. Christophe se leva et rangea ses affaires dans un coffre qu'il referma et cacha dans la chambre de la caserne où il était actuellement en faction. Il fallait qu'il sorte pour faire un tour.

Il sortit de la ville pour faire une promenade et réfléchir. Il passa deux longues heures à se promener dans les alentours de la ville, s'arrêtant ici et là afin de communier avec la nature avec laquelle il essayait d'entretenir un lien fort, peut-être à cause de son esprit totem, la Luciole. Il l'avait découvert étant enfant, cela l'avait rendu plus sûr de lui, il avait vaincus sa peur de l'obscurité grâce à elle, une ancienne peur qu'il n'avait jamais avoué à personne. Même si il savait que cet esprit n'était pas rare, il y était lié et avait ouvert totalement son esprit à lui, rien ne servait de lui résister, cela n'aurait fait que nuire aux pouvoirs que la Luciole lui conférait. Lorsque le couché de soleil commença, il passait les portes de la cité Impériale d'Aldaria, il se dirigea vers la taverne appelée "Au Saint Empire". Le meilleur endroit pour entendre des bruits de couloirs, certains généraux s'y réunissaient pour boire un verre, et les ragots venant de l'Empire entier y était brassé en continu.

Il s'installa à une table, proche de personne qu'il savait être des officiers généraux Impériaux, plus gradé que lui, donc plus informé. Il commanda un pinte de Bière et écouta ce que ce disaient les Impériaux dans leurs murmures à peines audibles avec le bruit alentour :


Officier Général 1 : Comment on va faire pour s'en sortir ? Ces monstres ont balayé les armées humaines et Vampiriques en ayant au plus une dizaine de milliers de pertes...

Officier Général 2 : L'Esprit qu'ils vénèrent les aident, c'est déloyale ! Peut-être devrions nous prier les esprits avec plus d'ardeur pour qu'ils viennent nous aider ...

Officier Général 3 : Tu crois au miracle mon amis, jamais les esprit supérieur ne bougeront, cela fait des siècles que nous vivons et jamais ils n'ont bouger le petit doigt... en admettant qu'ils en ont un.

Officier Général 1 : Mais jamais les trois peuples d'armanda n'ont été menacé ainsi, sans compter l'action d'un esprit supérieur. Peut-être que le Draco Honoris pourrait les convaincre de nous aider.

Officier Général 3 : Tu rigole ? Le Draco a atteint une forme supérieure d’existence mais il n'arrive pas aux chevilles des supérieurs. Les Alayiens sont fanatique, ce qui fait qu'ils sont forts, et en plus ils sont organisés. Il faut fanatiser le reste du peuple autour de l'Empereur et essayer d'organiser l'armée que nous avons rassemblée. Sans compter que si les négociations réussissent, nous ne serons pas seuls...

Officier Général 2 : Peut être devrions-nous continuer cette discussion autre part ? Retournons au quartier des officier généraux, évitons de donner des informations involontairement aux ennemis...

Puis ils s'en allèrent, Christophe était déçu, il n'avait pas appris grand-chose de leur part, hélas. Il sirota sa bière tranquillement, écoutant ici et là ce qu'il se disait, mais rien de bien intéressant, rien ne touchant à la famille Impériale, ou à l'avancé des Alayiens. Enfin, comme on dit, pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Christophe continua à écouter en sirotant sa bière sans se douter que quelqu'un allait bientôt le sortir de ses pensées.




[voilà voilà, désolé, pas terrible U_U j'espère que je vais dé-rouiller rapidement U_U]


Dernière édition par Christophe de Capétie le Sam 12 Oct 2013 - 14:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeSam 31 Aoû 2013 - 15:48

Une vie simple placée sous le signe d'une errance pitoyable. Beaucoup croyaient fermement que ce mercenaire-ci n'avait même jamais combattu lorsqu'il s'arrêtait des semaines durant dans une auberge, dépensant ainsi tout son pécule, pour y vivre paisiblement et s'offrir quelques fois les grâces de jolies filles de joie. Il en était ainsi, rien n'aurait pu changer le quotidien d'un Theis Maurimbath habitué à un tel train de vie. Il lui suffisait d'un contrat bien payé pour subvenir quelques temps à ses besoins, il ne servait à rien de se tuer à la tâche pour devenir richissime. Si bon nombre de mercenaires préféraient avant tout l'appât du gain, Theis était de ceux qu'il fallait se méfier car sa loyauté ne pouvait être achetée; et se retourner contre son client n'avait jamais été chose exclue, quoique cela n'arrivât pas. On pouvait s'octroyer ses services mais il n'était pas rare qu'il s'y refusait, pour peu qu'il y fut désintéressé. Pourtant, il se plaisait à être défier pour de singulières missions périlleuses, bien trop pour un être solitaire. Sa fierté sans borne le poussait alors à accepter le contrat et à revenir en un seul morceau toucher la récompense. Celle-ci se perdant bien évidemment dans des dépenses en vue de satisfaire des besoins charnels.

Ce fut ainsi que le mercenaire s'était retrouvé à marcher pour s'en aller plus encore pour le Sud Ouest d'Armanda, vers Aldaria la Superbe. Un client se trouvait dans un bourg non loin de la grande ville et lui avait demandé de se charger d'un problème de brigands. Profitant du chaos que suscitait l'invasion Alayienne, de fameux gaillards s'attaquaient aux réfugiés et mettaient en péril la bicoque de l'infortuné vieil homme. Au cours d'un combat mémorable, Theis put occire trois de ces malfrats avant que les trois derniers ne s'avouèrent vaincus, ne voulant pas goûter à la lame du mercenaire. Ils furent étonnés par la rapidité avec laquelle il avait tranché la main de leur chef, puis tailladé le torse d'un second homme avant de décapiter net le troisième. Maurim n'avait pas tardé à terminer le boulot en abrégeant les souffrances du chef de l'organisation. Ces hommes-ci étaient si peu organisés et manquaient cruellement d'un vrai entraînement militaire, d'autant que leur équipement était si pitoyable. Aucun doute qu'ils devaient être de simples gars de villes avant de se lancer dans la rapine, le banditisme et autres fripouilleries. Theis laissa les trois autres en vie leur faisant promettre de racheter leurs fautes, leur suggérant tout de bon de rejoindre les rangs de l'Empire pour cette guerre.

D'ailleurs, que pensait ce cher aventurier de tout ceci? En réalité, il cherchait à rester le plus neutre possible, même si intérieurement le Néant le dégoûtait plus encore que les autres divinités. Comment pouvait-on servir toute sa vie durant et même après celle-ci une cause purement religieuse? Comment pouvait-on passer dans un fanatisme si ancré, s'oubliant d'exister? Cela Theis ne le comprenait pas, tout en s'efforçant de ne pas prendre parti. Il avait simplement migré vers Aldaria lorsqu'il avait su que les forces Alayiennes s'étaient mises au siège de Gloria. Tout cela n'était pas de son ressort, lui préférait vivre dans une gloire relatée par ses soins, ne trouvant rien à tirer à participer à cette foutue guerre. Cela aurait pu aisément passer pour de la traîtrise aux yeux de n'importe quel Humain, mais qui aurait pu l'en blâmer? Il était mercenaire et il pourrait tout autant servir la cause des Alayiens pour peu qu'il en ressentît l'envie. Combattre un peu, s'entraîner, rester en forme en usant si nécessaire de la fornication, tout cela était son souci. Et pourtant, il se devait de rester fidèle et loyal à l'Empire, entité vide de sens selon lui. Que devait-il à l'Empire honnêtement? Pas grand chose. Il aurait même été meilleur qu'il fut scindé en plusieurs clans et que la guerre régnât. La paix n'était pas le pain du mercenaire.

Alors qu'il marchait seul vers Aldaria, une pensée lui traversa l'esprit. Un contrat auprès des Impériaux lui amènerait autant de gloire que de butin. Et combien d'histoires aurait-il alors à raconter? Des dizaines ! Ce fut son orgueil qui le poussa à aller de l'avant et peut-être offrir ses services à l'Empire, au peuple Humain. En déambulant dans la ville, il s'aperçut rapidement que la haine pour les Alayiens était palpable et certains s'animaient d'un désespoir total tandis que d'autres ne réclamaient que vengeance. Aldaria la Superbe était sur le pied de guerre. Il ne fut pas trop étrange que bon nombre de soldats examinaient avec attention le nouveau venu tandis que les non initiés dans l'art martial l'observaient avec plus moins d'insistance. Bien entendu, quelques demoiselles pâlissaient à sa vue et pis encore quand il les saluait d'un geste de la main. Elles sentaient alors leur poitrine toute entière exploser de bonheur.
Tout d'abord, Theis s'était décidé à dépenser l'argent nouvellement acquis avant même de se trouver un travail décent. Il se rendit donc dans une maison de passe et s'aperçut avec horreur que les prix avaient flambé. Nom de nom, mais où jusqu'où cette guerre irait? Elle était sur le point d'enlever à ce bon Maurimbath son seul plaisir ! Se payer une femme allait-il devenir un luxe si grand que même un mercenaire ne pourrait y parvenir au bout d'un contrat si juteux? C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Cependant, Theis dut pour une simple nuit dépenser une somme trop rondelette tandis qu'à son réveil, il se morfondait. Il se devait d'arrêter l'offensive au nom de la luxure et du plaisir charnel. Sinon... Cette nuit était-elle la dernière de cette espèce? Il refusait d'y croire et de se laisser aller au désespoir. Son moral avait pris un coup sévère et sa bourse avait à peine de quoi lui payer quelques nuitées en auberge. Les temps étaient durs...

Ce fut pour le midi que Maurim poussa la porte de la taverne « Au Saint Empire ». Il y trouva un nombre effrayant de soldats de l'Empire et gradés en plus. La plupart remarquèrent l'arrivée de cet homme bien équipé et certains d'entre eux levèrent un sourcil en apercevant la sublime épée qu'il portait dans le dos. Theis alla au comptoir et commanda une boisson, une simple bière. Puis, il entreprit de s'asseoir à une table centrale, où s'étaient déjà installés deux quadragénaires, à la cotte de mailles usée, et un homme aux cheveux courts, et au regard cinglant, armé simplement d'une épée courte. Le mercenaire détacha son épée et la déposa contre la table, tout près de lui, gardant un œil sur elle, en permanence. Avec son enchantement, il était plus qu'aisé de lui soutirer et ce serait une trop grosse perte pour l'aventurier. La salle était pleine d'hurluberlus, et les rumeurs allaient bon train. Theis les entendit mais ne porta jamais son attention sur elles, il avait préféré parler aux hommes lui faisant face. En réalité, il avait cru comprendre que l'homme mal équipé et plus jeune voulait s'engager dans l'armée et s'acquitter de ses péchés. En l'observant un peu plus, Maurimbath reconnut alors un des brigands appartenant à l'organisation qu'il avait démantelé plus d'une semaine auparavant. Celui-ci ne l'avait pourtant pas oublié et n'osait même pas le regarder droit dans les yeux. Theis s'en était amusé à plusieurs reprises, tandis que les deux officiers parlaient avec la nouvelle recrue. Maurimbath s'était alors mis à dénigrer l'ex-bandit, assurant aux officiers qu'il l'avait vaincu sans même combattre. La recrue était donc un lâche. D'un ton cynique, il racontait son combat et se vantait de chacune de ses actions effectuées, en optimisant le récit de certaines scènes. Tout de bon, il exagéra la reddition du brigand, qu'il l'avait soi disant supplié à chaudes larmes. Si les officiers avaient d'abord commencé à croire l'histoire du mercenaire, ils en furent bientôt dégoûtés et ne crurent même pas bon de lui demander de rejoindre l'armée impériale.

Jusqu'au soir, alors même que ses compagnons de table étaient partis, remplacés par de nouveaux, Maurimbath racontait sans trop distordre la vérité, selon lui-même, divers combats et notamment la fois où il avait découpé un vampire en morceaux avant de rendre ses restes à ses compagnons d'armes qui avaient fui, bien trop lâches. Ceux qui étaient à portée de voix s'exaspéraient de tels racontars et d'un si fieffé menteur, et d'autres s'en amusaient, prenant cela comme un divertissement extraordinaire. A force d'user de la patience de ses voisins de table, Theis s'y retrouva seul, sans compagnie autre qu'une serveuse, animée d'une certaine ardeur. Il avait entendu parler trois généraux plutôt impressionnants qui s'étaient vite fait la malle, croyant être épiés dans leur paranoïa justifiée. Ne restait à cette table qu'un officier de moindre rang, vêtu d'un uniforme assez particulier mais dont Theis avait la connaissance pur en avoir déjà rencontré dans ses voyages. Cet homme blond était à n'en pas douter une Lame Noire, et cela le rendait assez exceptionnel, car beaucoup considéraient les hommes de cet acabit comme les meilleurs de l'Empire. Maurim s'en riait un peu, voyant comme les Alayiens écrasaient toute résistance Armandéenne. Même l'élite ne pouvait rien.

Dans un élan, il se leva de sa chaise, portant un de ses mains à sa fesse droite, sentant une soudaine crispation. Après une brève grimace, il prit son épée d'une seule main, prouesse qui finit d'exalter la jeune serveuse, le suivant encore jusqu'à sa nouvelle destination, une table non éloignée. L'homme semblait perdu dans ses pensées. Un homme solidement bâti, robuste et visiblement bon guerrier. Une chose sembla attirer l'attention de Theis, son regard, fascinant puisqu'il était sensiblement le même que celui du mercenaire.  A son côté, il portait une simple épée. En s'avançant, Theis eut un geste vers lui, tendant une main amicale, tout en posant sa gigantesque épée contre sa table, faisant attention à la placer dans une position ne nécessitant aucun équilibre. Maurim s'assit alors, avec un sourire entendu. Il était de moins en moins rare de rencontrer des officiers de l'armée impériale, et l'on voyait enfin sortir de leur grotte les plus hauts gradés. Cela était plutôt plaisant pour Theis car il préférait nettement ce genre de compagnie aux autres soulards de soldats de bas étage. Il porta un regard quelque peu insistant sur son armure, la détaillant au maximum, se demandant si le jeune officier bénéficiait d'un équipement somme toute enchanté. D'ailleurs, pour Theis, l'homme lui faisant face était extrêmement jeune pour un tel poste, fait qui accentuait encore le respect qu'il lui consacra. D'un autre côté, il ne devait être guère plus âge que lui et ne devait donc pas s'étonner qu'il fût un chef émérite, prouvant ses capacités sur le champ de bataille aussi bien que durant sa préparation. Après tout, Theis avait un niveau tout à fait enviable à l'épée, et il n'avait encore jamais connu l'échec de ce côté là.

Avec sympathie et un respect avoué, le mercenaire commanda deux boissons à la serveuse éprise de lui. Tout en fixant son regard quelques secondes sur les petites fesses s'en allant, il commença, avant de reporter son attention sur l'officier:


« Je vous souhaite le bonsoir, officier. Je suis Theis Maurimbath, et si vous n'avez pas encore entendu parlé de moi, c'est pour bientôt. Cette taverne semble le point de réunion de tous vos hauts gradés, n'est-ce pas? Il m'est rarement arrivé de rencontrer tant d'hommes de cette pointure. Tenez, il n'y a même pas quelques instants, trois généraux étaient à votre table discutant stratégie, pour le peu que j'ai pu entendre. Et au vu de votre attirail, je ne doute pas que vous soyez d'un rang plutôt élevé,  quoique inférieur au leur. Toujours est-il que ça chauffe... Vous lancerez-vous bientôt dans une contre-attaque? Vous avez plutôt intérêt si vous voulez reprendre vos terres. »

Le plus curieux dans son parler était que Theis paraissait profondément détaché de tout ce qu'il évoquait, comme si le sort de l'Empire lui était égal. Au fond, il jouait ce jeu là, car depuis que les prix flambaient, il ne pouvait qu'espérer que la lutte prît fin, que ce fut la victoire de l'Empire ou sa défaite. Il suffisait seulement que l'état économique se stabilisât pour qu'il pût enfin profiter à moindre coût des bienfaits des filles de joie et de nuitées plus longues aux auberges.
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeDim 1 Sep 2013 - 14:48

Christophe regarda l'homme qui venait de le sortir de ses pensées. Un mercenaire sans doute à en juger par son équipement, il lui tendit une main qui semblait être amicale en posant de l'autre main sa grande épée sur la table. Christophe saisi la main du mercenaire et l'observa attentivement. Chacun des deux hommes semblait analyser l'autre, de toute évidence, ils avaient à peu près le même âge. Christophe n'omis aucun détails, observant chaque bouton, le pommeau de l'épée, son tranchant et tout ce qui pourrait avoir une quelconque importance. De toute évidence, c'était un puissant guerrier, peut-être même plus fort que lui, du moins, au simple combat en épée, sa magie lui permettrait sans doute de prendre l'avantage. Enfin, le mercenaire n'était pas venus dans l'optique de commettre des délits dans l'enceinte de la ville, mais plutôt venus dormir, boire un verre et sans doute profiter des plaisirs de la chaire à l'en voir observer les formes généreuses de la serveuse qu'il envoya chercher deux nouvelles pintes.

Christophe eut un léger sourire en voyant le mercenaire quitter, non sans regret, la vision de l'arrière train de la serveuse (qui était réellement intéressant à dire vrais). Enfin, le Mercenaire prit la parole et se présenta, il s'appelait Theis Maurimbath, se nom lui disait quelque chose, le Mercenaire lui dit d'ailleurs que si il n'avait pas entendus parlait de lui, cela ne tarderait pas à être le cas, qu'entendait il par-là ? Allait-il rejoindre l'Empire ou le combattre ? L'étranger continua sa tirade, demandant à Christophe si cette taverne était le lieu de rencontre des hauts gradé, Christophe eut un sourire discret mais n’interrompis pas le guerrier. Il dit qu'il n'avait pas l'habitude de voir autant de monde de si haut rang, Christophe pensa sans le dire que la situation était loin d'être habituelle. Puis il dit à Christophe qu'il avait vus les officiers sortir de la taverne, et qu'il semblait avoir entendus ces mêmes généraux parler stratégie. Puis, sans doutes pour en savoir plus, il lui dit qu'il se doutait qu'il était bien gradé, bien que moins que les généraux. Il finit par conclure que cela chauffait et qu'il faudrait que les impériaux se bouges les fesses pour reprendre leur terre. Christophe finis sa bière tout en ne quittant pas l'homme en face de lui, comme toujours prêt à dégainer, si un effronté venait à s'enhardir et venir semer le trouble. Il savait que son interlocuteur était lui aussi prêt au combat, sur le qui-vive. Il sentait d'ailleurs que l'homme semblait surveiller son épée, il devait y être attaché, par ailleurs, Christophe sentait la magie dans cette arme, était-elle enchantée ? Cela dit Christophe comprenait tout à fait cet état d'esprit, lui-même tenant énormément à son arme enchantée. Bref, Christophe répondit enfin :


"Christophe de Capétie, honoré de faire votre connaissance Theis. Pour répondre à votre première question, on va dire que c'est la Taverne la plus fréquentable de la ville, et que les temps sont peu propices à la détente, donc les officiers essaient de profiter de quelques instants de "tranquillité". Cela dit, comme vous l'avez remarqué, même ce lieux de "tranquillité" ne suffit pas à sortir les ennemis de l'Empire de la têtes des généraux."

Christophe marqua une pause, regardant toujours son interlocuteur dans les yeux, réfléchissant à l'endroit où il avait bien put entendre ce nom. Bien que ses yeux fussent rivés sur son interlocuteur, il n'ignorait rien de ce qu'il se passait dans la taverne. Depuis que son père et lui avaient choisis de le destiner à entrer dans l'armée Impériale, il avait appris à ne jamais baisser totalement sa garde et à ouvrir tous ses sens, magique ou pas, à l'environnement qui l'entourait (autrement dit, depuis son enfance). Certes, son niveau d'ouverture dépendait des circonstances, aujourd'hui, il était dans Aldaria, seule grande ville en "paix", il n'avait donc pas besoins de se mettre en alerte maximale. Enfin, Christophe repris :

"Pour ce qui est de mon grade, vous dites vrais, je suis Lieutenant-Colonel au seins des Lames noires." Il marqua une courte pause "Pour ce qui est de la contre-attaque, je ne peux en dire plus à qui que ce soit étrangers à l'armée Impériale, sans compter que mon grade ne me permet pas d'être au courant de tout ce qu'il se passe, ni d'agir avec suffisamment de poids ..."

On sentait l'amertume dans la voix du soldat, une frustration profonde, presque de la colère. Son estomac se contracta, il aurait tellement voulut faire plus, pour aider à défendre et à reprendre l'Empire ! Christophe resta quelques instants silencieux, en regardant l'homme en face de lui. Theil Maurimbath, ce nom, il lui semblait l'avoir entendus précédemment dans la journée, mais où ? Mais oui !!! Il en avait entendus parlé à l'entrée de la ville quand il était rentré, les gardes parlaient de lui avec un recruteur de l'armée impériale, un mercenaire du nom de Theil Maurimbath avait mis en déroute des pillards, pillards qui avaient essayé de se faire enrôler dans l'armée d'après ce qu'il avait compris.

"Je suppose que vous êtes le mercenaire dont j'ai entendus parlé à l'entrée de la ville ? N'auriez-vous pas mis en déroutes des brigands récemment ? Qu'est-ce qui vous amène par ici en ces temps troublés ?"

Christophe sentit la jolie serveuse revenir avec les deux boissons commandée par le Mercenaire, il détacha donc temporairement son regard de son interlocuteur pour regarder celle-ci. Il se douté que Theis devait faire de même puisque non seulement elle avait les bières en mains mais une poitrine des plus attirante, Christophe remarqua par ailleurs qu'elle semblait avoir retiré un bouton sur son chemisier, qui formait désormais un décolleté des plus tape à l'œil. Christophe eut un léger sourire, apparemment, le second métier de la serveuse venait empiéter sur le premier. En effet, occasionnellement, la serveuse faisait la prostitué pour arrondir les fins de mois. Christophe reporta son attention sur Theis tandis que la serveuse quittait la table à contre cœur car elle était appelée à une autre table. Christophe dit avec un sourire :

"Pour utiliser une petite métaphore, ce temple magnifique a été exploré par beaucoup d'explorateur, et ça leur a tous coûté un bras, voir une Jambe selon la résistance de leurs bourses !"

Il fallait bien sur comprendre que les tarifs de la femme était assez cher et il était persuadé que son interlocuteur comprendrait totalement ce qu'il venait de dire. Christophe souriait en se rappelant ses compagnons d'armes qui avait dépensé la moitié de leur solde (voir plus pour certains qui avaient succombé aux charmes de la serveuse). Christophe lui avait rarement recours aux prostitués, seulement quand il  ne pouvait plus contenir ses besoins animal. Et ce n'était surement pas dans des moments aussi critique qu'en ce moment qu'il allait se laisser aller à batifoler. L'Empire était pour le moment sa seule priorité. Enfin, il resta les yeux fixé sur Theis, l'observant toujours minutieusement afin d'être sûr de n'avoir loupé aucuns détails. Christophe prit sa bière et en but une gorgé, puis attendis les réponses qu'il attendait de sa nouvelle connaissance.
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeDim 1 Sep 2013 - 22:54


    Azrune retint un bâillement. Elle avait passé la journée à voyager et venait seulement d'atteindre Aldaria. Oh, elle connaissait déjà la ville, mais elle était sortie effectuer un boulot, et le lieu de la mission était assez loin de la ville, si bien qu'elle s'était dépêchée afin de rentrer avant la nuit. Après tout, d'accord elle était quand même un minimum de taille à se défendre, mais voyager de nuit par les temps qui court, et seule, ce n'était pas vraiment une super idée, autant l'éviter. Cela ne faisait pas très longtemps qu'elle voyageait ainsi seule, qu'elle voyageait tout court en fait, il valait mieux se montrer prudente pour le moment.

    Heureusement, elle était moins sujette aux ennuis que les autres personnes du même sexe qu'elle pour une raison très simple : depuis qu'elle était mercenaire, elle s'était fait couper les cheveux. Or, depuis toute petite, Azrune était très garçon manqué, elle n'avait quasiment jamais porté de jupe et traînait souvent avec des garçons, se battant même parfois, si bien qu'une fois ses cheveux courts, elle ressemblait à s'y méprendre à un garçon. Ses vêtements étant ceux d'un mercenaire, plus son armement, et le fait que son attitude, ses manières et sa voix, tout cela portait à confusion car sa voix pouvait très bien être prise pour celle d'un jeune homme. Et côté forme, elle était très peu pourvue, ce qu'elle bénissait, ainsi elle faisait encore plus garçon.

    Car en devenant mercenaire, Azrune avait vite comprit l'utilité d'être prise pour un garçon. Les autres mercenaires la prenaient plus au sérieux, ses employeurs aussi, et surtout, cela lui évitait les regards et propositions douteuses de ses collègues. Des hommes en général aussi d'ailleurs, pas seulement des mercenaires! Et même quand ils apprenaient qu'elle était une fille, certains se désintéressaient alors d'elle en la voyant si peu féminine. Pas tous cependant, et elle avait déjà du en dissuader certains. Heureusement, les rares idiots qui s'y étaient risqués s'y prenaient généralement à mains nues, ignorant qu'elle excellait en la matière. Autant dire que ce genre d'événement ne s'était jamais très bien terminé pour eux.

    Il y avait de l'activité dans la ville, et surtout une certaine tension qui régnait. Au début, Azrune n'avait rien contre les Alayiens, se disant que chacun croit ce qu'il veut du moment qu'il ne fait pas chier son voisin, mais les récents événements avaient carrément changés son point de vue sur la question! S'ils cherchaient à faire la guerre au Royaume Humain, c'était différent, Azrune leur était plutôt hostile dans ce cas! Enfin!

    Elle bâilla à nouveau. Elle était fatiguée mais ne se sentait pas d'aller se coucher maintenant. L'ambiance était telle qu'elle se demandait si quelque chose de nouveau n'était pas arrivé, et de toute façon en ce moment elle avait du mal à s'endormir pour une raison mystérieuse, alors pourtant que ses journées étaient généralement bien remplies! Aussi décida-t-elle d'aller faire un tour avant, se dirigeant vers l'auberge fétiche des soldats, la seule qu'elle connaissait, les autres ne lui ayant pas vraiment inspiré confiance. Lorsqu'elle entra, elle se retrouva rapidement face à face avec la serveuse qui revenait d'une table où étaient assis deux hommes, un soldat visiblement, assez gradé, et... un mercenaire? Tandis qu'Azrune les observait tout en essayant d'observer de la même manière tout le reste de la salle, comme à son habitude, la serveuse sourit en la reconnaissant et la salua en conséquence, la surnommant Az.

    Azrune avait l'habitude que sa famille et ses amis la surnomment Azru, mais la serveuse lui avait choisi un autre surnom car Azru faisait un peu féminin pour elle. La jeune mercenaire lui rendit son salut, amusée au souvenir de la 1ère fois qu'elle était venue ici. La serveuse, comme tous le monde dans la salle, pensait qu'elle était un garçon, et agissait en conséquence. Sauf que se faire draguer par une fille qui vous croit du sexe opposé, c'est un peu gênant. Azrune n'avait rien contre les filles qui étaient ainsi, elle avait juste du mal à les comprendre, et elle n'était pas contre l'idée d'une aventure avec une femme - ça lui était même déjà arrivé, elle était bi - mais la situation était gênante, aussi lui avait-elle dit en privé qu'elle était une femme mais en lui demandant de garder ça pour elle, la majorité des personnes présentes étant des hommes. La serveuse avait accepté, et avait gardé l'ancien surnom. Az.

    Azrune aimait bien ce genre de situations, parfois c'était très amusant qu'on la prenne pour un garçon. La serveuse l'invita à s'asseoir, disant qu'elle allait revenir bientôt prendre sa commande, et la jeune femme avisa alors la table qu'elle venait de quitter.

    Un soldat. C'était intéressant pour discuter ça. Sa mère était soldat, elle était donc assez à l'aise. Et l'autre était un mercenaire. Il avait l'air de faire une fixette sur les fesses de la serveuse, ce qui ne lui plaisait pas, mais bon, ça restait un collègue en quelque sorte. Pourquoi pas? Après tout, elle n'aimait pas beaucoup être seule, quitte à rester dans son coin de table à écouter la discussion des autres. Elle s'approcha donc.

    - Bonsoir. Je peux me joindre à vous?

    Azrune avait enlevé son arc en entrant et attendait que les deux hommes réagissent positivement à sa demande pour s'installer et le poser à côté d'elle, assez près pour veiller dessus. D'accord, ce n'était pas un arc extraordinaire, néanmoins elle y tenait, il lui convenait très bien pour son niveau, et le garder sur soit en entrant dans une taverne n'est ni très poli, ni très pratique!
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeLun 2 Sep 2013 - 21:51

Le brave mercenaire venait de croiser les bras, l'air ailleurs. Il n'avait plus grand chose à l'esprit, hormis une conviction faiblarde de mettre fin à la guerre. Après tout, la guerre pouvait se terminer soit dans quelques dizaines de jours soit dans des années plus tard, Theis devait se parer à toute éventualité et donc se trouver plus aise en effectuant un nombre bien plus conséquent de contrats, et en essayant tant bien que mal de retenir l'ardeur qu'il témoignait au sexe faible. Et ce n'était pas chose facile, car tandis que le dénommé Christophe parlait d'une pseudo tranquillité, Maurimbath s'assurait de ne perdre aucune miette du déhanché remarquable de la ravissante jeune femme. Cela pouvait paraître désormais plutôt gênant pour son interlocuteur même si Theis s'efforçait de ne pas le quitter du regard plus de trente secondes. En vérité, le mercenaire faisait tout autant attention à son arme qu'il se concentrait sur un divin fessier vagabond. Mais vas-tu donc t'arrêter et venir plus près? A n'en pas douter, ce furent probablement les pensées qui traversaient Theis de part en part alors que Christophe, l'officier, annonçait qu'il n'avait pas le rang nécessaire pour agir directement contre les Alayiens.

Theis s'en étonna un moment. Le grade de Lieutenant-Colonel n'était-il pas élevé? Selon ses propres connaissances, Maurim en était certain. Soit cet homme avait une ambition démesurée qui le poussait à vouloir le grade qu'il convoitait, soit avouait-il seulement son impuissance face aux tout puissants généraux, bien supérieurs à lui. Si le premier cas plaisait fortement à Theis chez une personne, le second le rendit assez méfiant, reportant alors bien plus d'attention sur Christophe. Il lui fit un mince sourire et lui répondit sans cacher une pointe d'ironie :


« Si un homme de votre stature ne croit pas avoir lui-même les moyens de pouvoir défaire l'offensive, qui le pourrait? Vous n'êtes certes pas général ou tout autre grade plus glorieux encore mais votre rang vous confère une autorité non moindre, non? N'êtes vous pas seulement apprécié de vos hommes, pour moi, ce serait le principal. »

Il n'était peut-être pas très avisé de vouloir courroucé l'officier chez qui l'on sentait déjà poindre une once d'âcreté. Vraisemblablement, cet homme faisait tout son possible pour sa patrie qui le remerciait fort mal ou bien ne se sentait-il réellement pas un pilier de la contre offensive. En effet, il n'était pas très ardu pour le mercenaire que de deviner que tout ceci cachait un futur guerrier. Les Armandéens avaient leur fierté, nul doute qu'ils riposteraient, et fort les connaissant. C'était le moins qu'ils pouvaient faire après la déculottée qu'ils avaient pris. Bien entendu, tout en y repensant, Theis ne se figurait jamais avec les autres humains, non, il était à part, sans loyauté éternelle. Pas même l'or ne parvenait à l'asservir, il tenait de trop à sa liberté et son ancien maître d'armes lui avait suffisamment bourré le crâne avec cela pour qu'il fût réellement empreint d'une volonté de rester sans contrainte. Évidemment, la luxure, me direz vous, était une sorte de prison de l'âme, affaiblissant l'être de plaisir en plaisir, lui retirant tous ses biens pour se sentir par la suite rejeter de tous. Un tel argument faisait exploser de rire Theis qui ne pouvait même pas concevoir que l'on pût placer luxure et prison dans la même phrase. Pour lui, au contraire, c'était une délivrance, une promesse d'un meilleur jour, un espoir sur ces champs de bataille. Certains juraient de revoir absolument leurs enfants, Theis se promettait de retourner aux bordels. Plutôt singulier mais efficace étant donné qu'il tenait encore sur ses deux jambes et en bonne santé.

Vint une tournure pour la discussion que menaient les deux compères. Christophe eut le malheur (ou la sottise) de reparler de l'histoire qui l'avait fait connaître dernièrement, le démantèlement d'une troupe de brigands. Theis arbora un large sourire, puis prit une profonde inspiration car il savait lui-même que sa tirade serait longue mais la fatigue ne l'atteignait pas, dût-il répéter cette histoire quarante fois dans la soirée. Non, rien ne le dérangeait et surtout pas ça. Theis était déjà un homme dont on sentait se dégager une certaine confiance en soi voire même une haute opinion de lui-même. Son orgueil se décuplait alors si on le provoquait pour atteindre un point où la méprise devient la seule arme viable contre cet énergumène si hautain:


« Ne vous l'ai-je point signalé tout à l'heure? Je vous l'ai dis, vous avez forcément entendu parler de moi et je gage encore que ce contrat a fait plus d'écho encore. L'homme dont vous avez parlé, ce brave héros, c'est bien moi. Un client, fort gras, n'avait pas la force de pouvoir se défendre contre une bande de misérables forbans, aux bras pourtant vigoureux. Je me suis donc attelé à cette tâche, vous vous doutez bien que la récompense m'importe assez peu, voyez-vous, j'ai juste plaisir à punir ceux qui échappent à la justice... Bon, de vous à moi, j'aime assez voir ce que donnent mes entraînements, c'était une bonne occasion.
Rapidement, j'ai retrouvé leurs traces près d'un ruisseau, ces incapables ne savaient même pas effacer leurs traces si visibles. Tout à fait risible ! Je suis donc apparu dans leur dos avec une grâce féline et soulevant mon admirable épée, je les voyais trembler comme des feuilles, et aisément, j'entendais leurs dents claquer. Pourtant, je ne sais par quels moyens ils se remirent d'aplomb mais l'un deux se jeta sur moi sans que je ne pus faire grand chose à part éviter le coup sévère qu'il tentait de m'administrer. Ce malfrat eut la main coupée alors que j'effectuais un moulinet de ma seule dextre. Ces hommes, bien plus sauvages qu'à l'accoutumée, redoublèrent de barbarie et deux d'entre eux vinrent me sauter à la gorge alors que je tentais de parer le coup avec grande difficulté. Leurs armes étaient petites mais je peux vous affirmer qu'elles étaient suffisantes pour m'occire.
De ma longue lame, je pus repousser l'un d'eux tandis que l'autre recevait un coup savamment administré. Ah si vous saviez avec quelle adresse j'avais placé ce coup mémorable ! Je ne saurais le refaire aujourd'hui même, me trouvant pourtant dans une forme épatante. Et donc, un quatrième s'avança, pensant que je ne l'avais pas vu. Le misérable eut la tête tranchée et dans mon élan, un autre fut pitoyablement tailladé de quelques gestes non moins précis. Vous vous imaginez quelle fut l'horreur qui se peignit dans les yeux des survivants. Ils n'eurent d'autre choix que de se rendre, et je leur accordai mon pardon... Et voilà que je vois l'un d'eux il y a moins de deux heures, tentant d'intégrer votre bonne vieille armée impériale. Ma foi, un lâche de leur espèce ne tiendrait pas bien longtemps sur un réel champ de bataille pour peu qu'il connaisse la signification de ce mot ! »


Il finit par un éclat de rire, même si son discours tout entier était morcelé de touches d'humour, assez spécial dirons nous. La serveuse revint bientôt et le mercenaire vit que les boissons étaient apportées mais en réalité ce ne fut pas la première chose qui attira son œil. La ravissante créature venait de dévoiler une poitrine généreuse et ô combien séduisante. Des hormones agissaient à l'intérieur de Theis et il dut un moment détourner le regard pour ne pas tout faire pour se procurer du plaisir avec elle, d'autant plus qu'elle l'aguichait. Le malheur résidait dans le fait qu'il n'avait plus un sou ou du moins rien à lui consacrer, car ses économies avaient déjà brûlé la veille pour une nuit pour le moins succulente. Theis ne remarqua pas le sourire de Christophe et ne devina pas ses pensées. En effet, même si Theis doutait du fait qu'elle soit prostituée, cela ne l'aurait pas empêché de faire sa demande pour la nuit si tant était qu'il eût de la monnaie. Elle les servit puis repartit, peut-être un peu à regret, appelée à une table d'à côté. Sans trop se déconcentrer de la jeune femme, Maurim écouta la remarque pour le moins amusante de Christophe et Theis ne put s'empêcher de lâcher un rire plutôt sonore. Il était bon vivant après tout. Cet officier n'avait pas tort en réalité, car les prix flambaient comme l'avait regretté plus tôt l'infortuné Maurimbath, contraint à vider ses bourses. Il but un coup, se détendant un peu, tout en s'assurant que l'épée était toujours à son niveau. La réponse de Theis ne se fit pas plus attendre et ceci avec amusement:

« Eh bien, je n'ai moi même jamais pu le faire moi-même pour ce temple-ci mais je vous assure que je suis pourtant l'un des plus grands explorateurs de notre temps ! »

En fait, Theis se refusait d'avouer que sa bourse lui faisait défaut et surtout pas après avoir généreusement voulu payer un verre à son invité. Il prit celle-ci et sortit quelques piécettes qu'il déposa au coin de la table attendant que la serveuse passât pour les récupérer. Il se retint de lui faire un clin d'oeil, elle aurait cru avoir un client et payer en nature était tout ce qu'il restait à Theis, cela ne contentait que rarement une fille de joie. Ce fut alors qu'un mercenaire, habillé à l'accoutumé ne se différenciant que de peu de cette catégorie sociale, fit son apparition. Prestement, Maurim vit qu'il s'adressait à la serveuse. Il ne douta alors pas à un seul moment que cet homme-ci négociait un prix avec la charmante femme. Peste fût de ce malpropre ! Il courtisait en un rien de temps une femme que Theis avait mis au moins... une journée pour approcher de si près ! Et ce mercenaire était du type « archer qui se planque bien en arrière en attendant que les autres fêlés se soient faits étripés comme des bleusailles », une race que Theis exécrait. Enfin bon, ce n'était que supposition. Toutefois, il n'avait pas vraiment d'empêcher ce gaillard-là de s'asseoir auprès d'eux, les blagues seraient plus grasses ainsi. Il observa cet homme, en fronçant les sourcils. Quelque chose d'étrange semblait flotter autour de cet être. Était-il anormalement gorgé de magie? Theis ne pouvait l'affirmer. Ou bien était-ce autre chose encore?

« Bah, rejoins nous, mon beau. Y a pas de mal à ça tu vois mais dis nous c'est quoi ton p'tit nom? J'aime bien à savoir à qui je cause surtout quand c'est de la sorte des mercenaires. Les surnoms se gagnent vite dans le milieu. »

Il accompagna ses paroles d'un geste plutôt accueillant de la main et hochant quelque peu la tête. Rien n'aurait pu le faire penser que ce personnage là inspirait bien plus la féminité. Ce n'était pas le genre de gars bien baraqué mais de là à s'imaginer que ce put être une dame, non, Theis en était bien loin. Il reportait juste son attention tantôt sur Christophe tantôt sur un certain fessier. Ses yeux étaient satisfaits, mais seulement la vue jouissait d'un tel plaisir, cet homme qui était si tactile !
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeMar 3 Sep 2013 - 22:42

Christophe regarda le Mercenaire, il lui fit une remarque ironique quant à sa capacité d'action. Christophe le regarda sans dire un mot, il était vrais que Christophe avait plus d'influence qu'il ne voulait l'admettre, mais son ambition le poussait à vouloir plus, beaucoup plus. Mais il avait réussi à réunir beaucoup d'information, en piochant par ci, par-là, en manipulant les généraux pour qu'ils en disent plus qu'ils ne le devraient à leurs subordonnés tant que les plans n'étaient pas totalement arrêtés. Christophe avait cependant eut plus de mal qu'autrefois à obtenir ses infos, l'Etat-major devenait un petit peu paranoïaque depuis que des villages et petites villes avaient ouvert leurs portes aux ennemis. Enfin, Christophe après un petit silence dit :

"Oh, ne vous inquiétez pas pour moi. L'art d'être dans l'armée est obtenir les promotions nécessite de l'intelligence et un certain doigté. Les places de généraux sont cher, ce qui fait qu'elles sont farouchement défendus. Enfin, ce que je peux vous dire, c'est que l'Empire ne laissera pas les Alayien l'emporter, l'effet de surprise est passé, désormais, les Alayien paieront leur perfidie ! Quand à ce qui est de mes Hommes, je pense que je puis assurer que ma troupe m'est loyal et que je lui suis loyal."

Christophe semblait flamboyer en disant cela, son patriotisme était exacerbé. Ces monstres allaient payer, Christophe allait y veiller. Le Mercenaire se lança ensuite dans un interminable discourt de son combat contre les brigands, Christophe ne doutait pas qu'il était brodé de fils blanc afin de paraître plus glorieux. On sentait que le Mercenaire avait une haute opinion de lui-même, légèrement (voir énormément) prétentieux. Encore plus arrogant que Christophe, ou du moins beaucoup moins habille pour le cacher. Christophe ne put cacher son sourire en écoutant le récit de son interlocuteur. Peu de personne pouvait avoir des chevilles aussi enflée et pouvoir mettre des chaussures à sa taille. Enfin, après plusieurs minutes, pleine de mort et d'auto satisfaction, le Mercenaire ce tut, ou plutôt éclata de rire et Christophe préféra ne faire aucune remarque, le mercenaire aurait été surement capable de faire une nouvelle tirade sur ses talents d'exterminateurs de mendiants paumés. Une fois la servante Partie, Theis décida de lui répondre avec humour en sous entendant qu'il était un explorateur et que cette merveille n'avait pas encore été fouillée par ses services.

Christophe vit alors que le Mercenaire avait reporté son intention sur la serveuse, mais il sentit comme un air de jalousie, Christophe quitta donc son interlocuteur pour regarder la serveuse, elle parlait avec une personne, un jeune Homme à première vue, ou du moins cela lui semblait être un jeune homme, après tous les vêtements amples et les cheveux court pouvaient cacher tellement de choses, enfin, à vrais dire, Christophe s'en moquait que ce soit un Homme ou une femme. Theis quand à lui sembla être dégoûte, comme si il voulait absolument que la serveuse ne s'occupe que de lui, et pas des autres. Enfin, Christophe avec un sourire s'apprêtait à lui dire qu'il trouverait d'autres prostitués aussi bien faites lorsqu'il sentit un aura magique s'approcher. Il ferma donc la bouche avant même de l'ouvrir, et se tourna doucement tandis que la personne qu'il avait vus précédemment était en train d'avancer vers eux. Un Magicien (ou magicienne) ? Enfin, la personne s'arrêta devant leur table et ne leur demanda de se joindre à eux. Christophe eut quelques doutes quant-au sexe de cette personne qui semblait elle aussi mercenaire. Loin d'être la voix d'un Homme d'âge adulte, elle pouvait cependant correspondre à la voix d'une femme, ou d'un jeune homme qui n'aurait pas totalement mué. Peut-être son prénom leur en dirait plus sur son sexe ? Et ce fut Theis le Pervers (x) ) qui prit la parole le premier et lui dit qu'il était d'accord pour l'accueillir à sa table, mais qu'il voulait savoir son nom, histoire de mieux faire connaissance. Enfin, là, Christophe donna la formule littéraire, la véritable formulation était bien moins recherchée. Christophe nota cependant que pour lui, la personne était clairement un Homme, peut-être avait-il raison ? Cela expliquait par ailleurs le comportement de Theis quelques secondes auparavant. Christophe dit :


"Oui bien sûr, tu peux t'installer avec nous. Je te poserais la même question que ce cher Theis, quel est ton nom ? Pour ma part, je suis Christophe de Capétie, humain au service de sa Majesté l'Empereur."

Christophe sourit à l'arrivant tandis que la nouvelle personne venue posa son arc à côté d'elle. Christophe repris :

"Peut être viens-tu d'arriver dans la ville et que tu aimerais que l'on t'informe sur celle-ci ?"



[Désolé pas terrible U_U :sad: ]
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 13:14


    Azrune avait remarqué l'expression du mercenaire alors qu'elle parlait à la serveuse : carrément peu amicale. Sans doute qu'il s'était fait des idées, sachant la serveuse prostituée et prenant Azrune pour un garçon, sinon, elle ne voyait vraiment pas pourquoi il l'aurait regardée avec une telle expression.

    En s'approchant, elle vit aussi que le soldat, qui lui avait jeté un coup d’œil en remarquant que son compagnon regardait vers elle, s'était interrompu pour la regarder arriver. Pourquoi? Parce qu'il s'apprêtait à dire quelque chose qu'il ne voulait pas qu'elle entende ou bien c'était pour une autre raison? Azrune se souvenait avoir entendu des gens lui dire qu'elle avait une aura, peut-être ce qu'était ça qu'il avait senti. Azrune assimilait cette aura à la magie, qu'elle pratiquait comme le reste non seulement à cause de sa curiosité mais aussi parce qu'elle s'était vite rendue compte que finalement ça pouvait être utile dans son métier! D'ailleurs, il semblait à Azrune discerner aussi quelque chose de magique chez le soldat mais elle n'en était pas sûr, elle n'était pas encore très douée pour ressentir les aura magique, à sa grande déception!

    Elle fut heureuse de voir que le mercenaire l'accueillait plus amicalement que son regard de tout à l'heure ne l'aurait laissé présager! Lui aussi avait eu l'air de tiquer. Maintenant qu'elle y pensait, peut-être qu'ils avaient remarqué ce petit quelque chose chez elle qui gênait parfois les personnes ayant un minimum d'intelligence et un certain sens de l'observation : une certaine hésitation, parce qu'elle ressemblait vraiment à un homme mais que quelques détails pouvaient laisser planer le doute, certains détails que notre inconscient remarque et qui donne cette impression étrange.

    « Bah, rejoins nous, mon beau. Y a pas de mal à ça tu vois mais dis nous c'est quoi ton p'tit nom? J'aime bien à savoir à qui je cause surtout quand c'est de la sorte des mercenaires. Les surnoms se gagnent vite dans le milieu. »

    Il accompagna ses paroles d'un geste plutôt amical et Azrune sourit. "Mon beau"! Cela la faisait toujours rire quand les gens se trompaient, certains hésitaient un peu. Dommage qu'il lui ai demandé si vite de se présenter, même si ce n'était pas rare, il aurait été amusant de continuer un peu.

    Alors qu'elle s'installait, elle vit le regard du mercenaire repartir du côté de la serveuse, et cette fois, elle y fut insensible. Bah, elle avait l'habitude et la serveuse devait apprécier, elle était juste un peu à fleur de peau parce qu'elle était fatiguée.

    "Oui bien sûr, tu peux t'installer avec nous. Je te poserais la même question que ce cher Theis, quel est ton nom ? Pour ma part, je suis Christophe de Capétie, humain au service de sa Majesté l'Empereur."


    Alors qu'Azrune posait son arc près d'elle, elle tourna la tête vers le soldat, qui lui adressait maintenant un sourire. Il avait eu la gentillesse de non seulement lui donner son nom, mais aussi celui du mercenaire! Et ça, Azrune trouvait cela pratique car le dit Theis n'avait pas parut gêné de demander à quelqu'un de se présenter sans le faire soit-même.

    "Peut être viens-tu d'arriver dans la ville et que tu aimerais que l'on t'informe sur celle-ci ?"

    Elle s'apprêtait à répondre aux deux questions mais la serveuse l'interrompit pour lui demander ce qu'elle souhaitait boire. Une fois sa commande passée, elle se tourna à nouveau vers les deux hommes.

    - Eh bien enchantée! Je ne pense pas avoir de surnom encore, je débute dans le milieu! Fit-elle avec un regard vers Theis. Je m'appelle Azrune Maen.

    Autant elle n'était pas sûr que Christophe la prenne pour un garçon, autant pour Theis, vu la façon dont il avait parlé, c'était une certitude! Elle observa donc leur réaction à tous les deux avec un petit sourire avant de continuer :

    - Je suis arrivée ici il y a déjà plusieurs jours mais je veux bien écouter des choses à dire si tu en as! Il y a sans doute des choses que je ne sais pas encore. Aussi, j'étais absente aujourd'hui pour un boulot, et l'atmosphère m'a semblé plus tendue à mon retour, il s'est passé quelque chose de nouveau ou c'était juste moi?


      ( Tu parles Chris Razz Ton RP il est très bien, surtout comparé au mien! )
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeSam 21 Sep 2013 - 15:07

Azrune, tel était son prénom. Elle était donc une femme comme Christophe l'avait pressenti, il regarda Theis qui eut fit une tête bizarre, surement dut au choc, une femme mercenaire qui mettait des vêtements amples pour, sans doutes, cacher sa féminité, ce n'était pas le type de Femme que l'Homme devait avoir l'habitude de voir, et encore moins à essayer de les mettre dans son lit. Christophe reporta sont attention sur Azrune, il l'écouta tandis que Theis buvait sa choppe en observant les formes de la prostitué/servante, surement rêvant de pouvoir se l'offrir. Elle répondit qu'elle était nouvelle chez les mercenaires, et qu'elle n'était surement pas très connue. Puis elle se concentra sur Christophe, et lui dit qu'elle était arrivée il y a peu dans la ville et qu'elle serait ravis d'avoir des informations supplémentaires. Christophe resta quelques instant silencieux, des fois que Theis ne se ré-intéresse à eux. Mais apparemment l'appel des miches de la serveuse l'avait totalement lobotomisé. Christophe prit donc la parole :

Et bien, je suis enchanté de te rencontrer Azrune !

Christophe avait un beau sourire dessiné sur son visage, il repris rapidement afin de répondre à la jeune femme :

Et bien, tout d'abord, il faut savoir que l'Auberge du fou frétillant est à éviter, c'est un lieux mal famé, lieux de rencontre des prostitués les moins scrupuleuse, quelques bandits de grand chemins, et des pecno prêt à tout pour assouvir leurs désirs ...

Il fut interrompus par un bruit de choc et un tremblement provenant du coté de Theis. En effet, le Mercenaire venait de s'effondrer sur la table et semblait dormir comme un bébé, pourtant il n'avait pas tant but que ça, deux chopes à ce qu'avait vus le soldats, et il ne semblait pas être ivres au début de leur conversation. Ou alors cet Homme était très sensible à l'alcool, ou alors il était très fatigué. Christophe le secoua un peu et n'eut comme seule réponse qu'un ronflement sonore, christophe dit :

Theis, on se réveil !!

et une voix vint lui répondre :

Serveuse : Oh, il ne se réveillera pas avant une à deux heures je pense !

Christophe tourna la tête et vit la serveuse lui souriant :

Comment ça ? pourquoi il ne se réveillera pas ?

Serveuse : Parce qu'avec la dose de somnifère que j'ai mis dans son godet, il ne peut physiquement pas se reveiller avant au moins 2 heures, vous m'excuserez, mais j'en avais assez qu'il me reluque à chaque fois qu'il venait prendre un verre.

Puis elle s'éloigna pour servir d'autres clients, Christophe rigolait dans ses moustache en imaginant la tête de Theis quand il sortira du sommeil profond dans lequel il était, Christophe se reconcentra sur Azrune :

Bien, où en étai-je ? Ah oui, l'Auberge du fou frétillant, sinon, la ville est assez paisible, bien qu'exposé à la Guerre à cause des serviteurs du Néant.

Christophe arrêta de parler pour reprendre son souffle, puis il proposa :

Peut être pourrions nous visiter la ville ?


[désolé de pas avoir fait plus long, mais j'ai pas eut le temps cette semaine U_U et tes Rps sont très bien !! :o]
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MessageSujet: Re: Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis & Azrune ][finis] Une rencontre autour d'un verre (de limonade) [pv Theis  & Azrune ][finis] Icon_minitimeSam 12 Oct 2013 - 14:30

Christophe resta silencieux quelques instant, attendant la réponse d'Azrune qui regardait maintenant Theis d'un air amusé. Elle reporta ensuite son attention sur la lame Noire elle resta silencieuse quelques dixièmes de seconde puis elle lui répondit :


Azrune : "J'éviterais donc cette auberge ! Je serais ravis de visiter la ville mais... Ne devrions nous pas surveiller la belle au bois dormant ?"



Christophe sourit, en effet, Theis n'était pas en bonne posture pour se défendre en cas de vol , Christophe récupéra donc ses objets de valeur et ses objets personnels et les apporta au comptoir, il dit au Bar Man :


Mettez ceci à l'abris, rendez les à l'Hommes qui c'est endormis à notre table des son reveil !


Le patron de la Taverne inclina la tête et répondit :


Patron de la taverne : "Bien excellence !"


Christophe regarda son interlocuteur et dit :


Attention, je vous déconseille d'essayer de voler quoi que ce soit, cet homme est ce qu'on pourrait appeler un bourrin, et de ce que je semble voir, il tape plus qu'il ne réfléchit, à bon entendeur...


Christophe retourna ensuite à sa table, évitant les gens qui se levaient pour commander un verre, les ivrognes titubants et autre paysans cherchant la compagnie d'une bouteille d'alcool pour oublier qu'à leurs porte, une horde d'humains déchaîné s'approcher un peu plus d'eux chaque jour et risquaient d’entraîner l'empire dans le Néant. Christophe parvint enfin à atteindre sa table ou Azrune l'attendait, Christophe lui tendis une mains qu'elle saisi pour se relever. Puis il sortir du "Au Saint Empire"  et commencèrent à arpenter les rues, Christophe décrivait chaque endroit :


C'est l'apothicaire le plus prestigieux de la ville, ses produits sont réputé à travers le royaume. Ils venaient de passer à coté d'Anistos- Apothecarius. Et vous voyez ce palais au loin ? c'est le coeur de la cité, le chateau du duc d'Aldaria, le puissant Duc D'Aldaria et Dragonnier de l'Empire, actuellement, il n'es pas là, j'ai d'ailleurs le commandement de la garde de sa famille tant qu'il n'es pas revenus... Là c'est la bibliothèques principale de la ville, enfin, si on exclus la bibliothèque privée du chateau qui rassembles beaucoup d'ouvrage de grande qualité, il faudrait trois vie pour tout lire ....

Christophe resta silencieux, avec la déception d'avoir une vie si courte, tant de livres et même pas un siècle de vie à vivre ! Pourquoi de toutes les espèces intelligentes était il nait Humain ? Christophe resta silencieux continuant à avancer, Azrune à coté de lui, il arrivèrent devant l'armurier "Mithril d'argent" Le soldat dit :

Voici l'armurerie principale d'Aldaria, l'armée y est le plus gros acheteur, mais beaucoup de mercenaires et autres guerrier indépendant y viennent dépenser leur or pour s'acheter un équipement performant. 

Christophe resta silencieux, se demandant si il avait eut raison en soupçonnant la jeune femme d'être magicienne, on entendait le bruit des dernières personnes se pressant dans les rues pour ne pas louper le couvre feu, Christophe finis par lâcher :

Nous avons encore un peu de temps avant le couvre feu, j'ai crus déceler de la magie en vous, êtes vous magicienne ? Ci oui, je peux vous montrer où se trouve la principale boutique de Magie ...

Azrune le regarda Christophe silencieusement, puis, elle finis par dit :

Azrune : "En effet, je suis magicienne. Je suppose que vous l'êtes également non ? "

Christophe sourit à la mercenaire et acquiesça d'un mouvement de tête, puis il tendis son bras à Azrune afin de l'inviter à poursuivre leur route, ils traversèrent quelques rue, passant par les petites ruelles afin de raccourcir le temps de voyage, Christophe connaissait cette ville par coeur, chaque rue, chaque ruelle, chaque cul de sac, rien ne lui était inconnus, même les égouts .... Ils arrivèrent enfin devant l'édifice à la façade blanche. Christophe repris :

Voici "l'Oeil Magique", c'est là que j'ai acheté mes premiers grimoire lorsque j'étais enfants, ma mère y achetait et achète toujours tout son matériel ici. Si vous avez besoins de conseil, ou de faire examiner un objet magique inconnus, je vous recommande de venir ici, dites que vous venez de ma part, le mage qui gère cette boutique est un amis de ma mère et un amis à moi. 
Le sujet Impériale regarda le ciel et dit :

1000 Esprits! Il est temps pour nous de rentrer, je vous raccompagne à votre auberge, le couvre feu viens de commencer et vous devriez déjà être rentrez ! 

Christophe raccompagna donc la femme à son auberge, puis lui souhaita la bonne nuit. Puis il repris rapidement le chemin du château pour passer en revus sa troupe et s'assurer que tout aller bien. Surveiller la famille de Korentin ne lui plaisait pas particulièrement, il n'aimait pas beaucoup la femme de Korentin en réalité. Elle lui semblait froide, manipulatrice et faire peu de cas de la loyauté, mais ce n'était qu'un pressentiment et son rang de lame Noir l'obligeait à respecter la volonté des Kohan, ors, la volonté de Korentin avait été de le nommer responsable de la surveillance de la famille tant que lui était à Gloria. Il arriva afin aux portes, on lui ouvrit, un de ses soldat s'approcha de lui et lui fit son rapport, rien d'anormale, la routine, la femme avait vaqué à ses occupations habituels, les enfants avaient suivis leurs cours, quelques chamailleries entre frère et soeur, rien d'autres n'avaient troublées la tranquillité de la famille. Christophe entra donc dans le château et alla présenter ses Hommages à la famille de Korentin avant de tourner un peu dans le château pour voir ses soldats et surveiller les couloirs...
 



FIN !
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