Bienvenue !

« Venez et laissez votre Âme à l'entrée. »

Liens utiles

A noter...

La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version ...
Voir le deal
224.97 €

Partagez

Souvenirs souvenirs...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeVen 9 Aoû 2013 - 6:30

La semaine avait été longue. Le chemin avait été beaucoup plus ardu qu'elle l'avait anticipé. Non seulement avait-elle dû éviter l'armée Alayienne, mais aussi les brigands qui affluaient sur la route. Elle avait suivit la rivière, comme Fion lui avait indiqué, pendant quelques jours. Elle avait dû forcer Ai a changé ses habitudes, voyageant ainsi de nuit, afin de limiter les confrontations avec les gens. Oh et ne parlons pas de dormir, elle n'avait que quelques heures de repos. Après tout, elle était seule et donc persone ne pouvait porter garde lors de son sommeil. Elle faisait donc plusieurs siestes, ici et là, mais elle n'eut pas de réel repos. Disons qu'arrivé en Aldaria, malgré le stress, devenait de plus en plus intéressant avec les jours.

Par ailleurs, pendant son périple, elle ne put s'empêcher de s'inquiéter pour ses parents. Si elle avait la vie dure, eux aussi, probablement. Et puis, elle n'avait jamais été si seule, mais ce n'était guère le temps d'y penser. Ainsi donc, après, comme dit plus haut, une bonne semaine de route, Callie-Anne arriva finalement assez près de la ville pour en voir les murs. Elle était cernée et sâle, épuisée et affamée. Elle n'avait aucune blessure grave, mais des écorchures un peu partout. Mais la vue d'Aldaria la calma. Finalement, elle était là. Et bien que ses souvenirs étaient flous, elle ne put s'empêcher de sentir un vent de nostalgie, après, c'était sa ville natale.

Callie, qui portait son accoutrement de marchande, descendit donc d'Ai lorsqu'elle fut assez près de la forteresse. Elle marcha aux côtés de la bête, la nervosité prennant de plus en plus de place. Elle était à l'arrière de quelques personnes, la sécurité pour entrer dans la ville semblant un peu stricte, du moins, contrairement à lorsqu'elle se rendait en Gloria. Mais après, c'était avant la guerre et tout. Ainsi, à chacun de ses pas vers son objectif, elle pouvait sentir son coeur battre un peu plus fort dans sa poitrine. Elle prenait des grandes respirations et bientôt ce fut à son tour... et ce fut beaucoup moins alarmants qu'elle eut crut. Probablement car après tout, elle était humaine. On lui demande son nom, et elle trébucha presque.

" Callie-Anne V... delaForêt... " Avait-elle répondu.

À mi-chemin dans sa réponse, elle avait réalisé que son réel nom, elle était recherché (du moins, selon ses croyances). Mais les gardes ne semblaient pas l'avoir remarqué et donc, après une inspection rapide de sa charette et son contenu, la demoiselle était dans la ville.

Instinctivement, elle se dirigea vers le quartier marchand. Elle ne connaissant pas tant Aldaria, après tout dans sa jeunesse on ne la laissait pas se prommener à sa guise, mais elle connaissait ce chemin. Elle guida donc, lentement, son cheval. Le soleil était en train de se coucher et après sa brève visite de l'endroit, Callie se dit qu'elle devrait trouver un endroit où dormir. La nervosité revint. Elle ignorait comment trouver ces endroits, et même si elle pouvait se le permettre. Devrait-elle roupiller dans une ruelle insalubre? Non. Du moins, elle espèrait. Elle commença donc à tenter de se renseigner, mais sans succès. Lorsqu'elle aggripait les bras des passants, dans le but de les interpeller, ces derniers la repoussait. Il va de soi que la jeune femme, un peu naïve, ne réalisait pas qu'elle projetait l'image d'une mauvaise voleuse. Elle continua donc d'errer avec Ai, n'abandonnant pas. Après tout, Callie était tenace, elle n'abandonnait jamais. Ce n'était pas dans sa nature. Et ainsi, encore une fois, elle aggripa avec sa main droite un étranger par le bras, tennant les rennes de sa bête avec l'autre.


" Monsieur, s'il-vous-plaît... " Dit-elle en premier, dans l'espoir que ce dernier ne la repousse pas comme les autres.  " J'ai besoin d'aide... " Ajouta-t-elle d'une voix visiblement épuisée. Malgré sa persévérence, elle commençait à être à bout de souffle et d'énergie. Malheureusement (?) pour elle, en interpellant des étrangers de la manière, qui sait sur qui on peut tomber...  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeVen 9 Aoû 2013 - 8:17

Aldaria, Mélusine avait amené la Horde dans les parages, ne restait plus qu’à la retrouver. Si ce n’avait pas été de son ainé, Jeönyr serait assurément resté avec elle, l’assistant de son mieux, il avait d’ailleurs été déchiré quelques temps entre les deux, mais, certains de ses frères loups avaient besoin d’assistance à Gloria pour évacuer leur famille, ainsi, le voleur s’était porté volontaire pour coordonner les opérations dans les environs, faisant d’une pierre deux coups, mais il s’était promis d’aller à Aldaria une fois que tout serait réglé... Mais Saemon désirait le revoir, toutefois, le bandit avait été forcé de revenir, étant donné que le trio de loup qui l'accompagnait escortait quelques membres des familles de ses frères. Jeönyr avait donc fait tout son possible et il s’était donc attablé à retourner vers la Louve, pour repartir à Gloria dès que possible. Le petit groupe avait voyagé rapidement, connaissant le territoire séparant les deux villes, Selubror, guida ses compagnons de manière efficace jusqu’à ce qu’ils parviennent aux portes de la ville. Arrivés là, les camarades se séparèrent, Selubror créant une brève diversion pour laisser entrer Jeönyr et l’un des deux autres loups, préférant ne pas aller en ville et patrouiller, mais en restant, par prudence, en duos. Ainsi, le bandit se retrouva avec son compagnon à errer dans les rues d’Aldaria. Si Jeönyr ne mettait pratiquement jamais les pieds à Gloria, il se promenait encore ,moins souvent à Aldaria, mais enfin, avec le siège, les bandits n’avaient pas eu le choix que de changer de repère. Avançant la tête couverte par son capuchon, dissimulant son visage, tête baissé, les voleurs se dirigèrent vers une auberge bien connue par Hedras, le loup qui avait accompagné Jeönyr au-delà des portes. Avançant à l’aveugle, le bandit le suivit, jusqu’à ce qu’une main agrippe frénétiquement son poignet. Jeönyr se retourna, découvrant un visage sale, cerné, d’où provenait une voix allant de pair. Il était évident que cette demoiselle ne mentait pas lorsqu’elle affirma qu’elle avait besoin d’aide. Le bandit siffla un bref coup, attirant l’attention d’Hedras, qui tourna aussitôt les talons pour le rejoindre, tandis que Jeönyr agrippa l’autre main de la dame, libérant doucement celle-ci de son cheval et confia la sangle à son camarade en prenant la parole.

- Doucement, doucement. Nous allons vous amener vers une auberge, vous pourrez vous y reposer, y manger, boire, vous laver un peu peut-être. Laissez-moi vous aider.

Sa bonne nature prenant rapidement le dessus en voyant la misère d’autrui, Jeönyr prit la dame dans ses bras, la soulevant de terre et se remit en route vers le dit endroit, suivant les indications de son camarade.

- Alors, vous venez de loin? Le voyage semble avoir été difficile, vous voyagez seule? J’espère que nous sommes les premiers passants auxquels vous demandez assistance… Par le Dracos, ces gens n’ont-ils aucun savoir vivre?

Parlant plus pour lui-même que pour obtenir des réponses venant de la dame, surtout dans son état, il s’arrêta lorsqu’ils furent arrivés à l’auberge de La Choppe de Cuivre et jeta un regard à son camarade, qui hocha la tête. Le bandit pénétra donc, la porte ayant été ouverte au préalable par Hedras, qui se rendit à une écurie avec la monture de l’inconnue. Le voleur s’approcha, sous les regards surpris des clients, vers le comptoir.

- J’aimerais une table, un banquette, ou enfin, peu importe l’endroit, quelque chose où elle puisse se reposer, ainsi qu’un bon repas et quelque chose pour désaltérer la dame… et que ça saute.

Le barman fit signe à une serveuse, qui passa le mot en cuisine, puis il désigna une table libre au voleur, qui s’en approcha au plus vite afin de laisser sa cargaison se reposer. Il la déposa doucement sur une chaise et prit place face à elle, préparant une autre chaise pour le retour d’Hedras.

- Vous vous sentez bien? Mangez un peu, puis, si vous le désirez, vous irez vous reposer dans une des chambres. Enfin… Je…

Réalisant qu’il s’était un peu emporté, Jeönyr s’arrêta, balbutiant.

- Pardonnez-moi…je… Jeönyr, pour vous servir… Mon camarade est allé porter votre cheval dans une écurie où on en prendra soin pendant votre séjour dans cette ville. Votre monture doit être tout aussi épuisée que vous en ce moment, mais ne vous en faites pas…

En parlant de s’en faire, le bandit se retourna pour observer l’endroit. Pour une fois, il n’était pas dans une auberge miteuse au fond de la forêt, peut-être même que la nourriture serait comestible, avec un peu de chance. Il s’adossa et observa l’inconnue, quelque peu épuisé lui aussi par son périple et son voyage dans les rues avec cette dernière dans les bras. Il avait beau être assez fort, il n’était pas un surhomme non plus, il attendait donc avec impatience l’arrivée de ce qu’il avait commandé, espérant que cela redonnerait des forces à la  jeune dame devant lui.


Dernière édition par Jeönyr Methus le Sam 24 Aoû 2013 - 4:00, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeVen 9 Aoû 2013 - 21:47

La demoiselle de nature optimiste reste surprise lorsque l’inconnu se retourna pour l’aider. Elle devait bien l’admettre qu’elle s’attendait à ce qu’il s’enfuisse lui aussi, comme les autres. Elle resta tout en plus surprise lorsqu’il libéra sa main des rennes d’Ai. En fait, elle était un peu inconfortable de se faire séparer de son cheval, mais elle n’avait pas réellement l’énergie d’argumenter. De plus, la bête ne présenta aucune résistance, sûrement puisqu’elle se faisait vieille, et donc, Callie décida de ne pas intervenir. Après tous, les deux hommes lui semblaient sympathiques, bien différents de ce que sa maternelle lui avait dit. La jeune femme cessa d’errer dans ses pensées lorsque l’humain la souleva du sol. Elle eut l’impression que tout allait si vite, si bien que même si elle prit le temps de lui répondre, ses réponses étaient décalées.

Ainsi donc, elle n’avait rien répondu lorsqu’il lui dit :
- Doucement, doucement. Nous allons vous amener vers une auberge, vous pourrez vous y reposer, y manger, boire, vous laver un peu peut-être. Laissez-moi vous aider. Du moins, pas sur le coup. Elle y répondit après qu’il eut ajouté: Alors, vous venez de loin? Le voyage semble avoir été difficile, vous voyagez seule? J’espère que nous sommes les premiers passants auxquels vous demandez assistance… Par le Dracos, ces gens n’ont-ils aucun savoir vivre?.

" Je… Auberge… Oui… Je cherchais… ", dit-elle donc, ne faisant aucune phrase complète, dépassée par les évènements qui arrivaient si rapidement. Elle ne répondit pas d’où elle venait. Non pas qu’elle n’eut pas entendu la question de l’inconnu, mais elle ignorait quoi lui répondre. Si elle parlait la vérité, peut-être saurait-il qu’elle était bannie… Et Callie n’aimait pas mentir. Alors elle fit mine de ne pas avoir compris, se laissant porter jusqu’à la table. Finalement tout sembla reprendre des allures plus lentes, elle était encore un peu désorientée mais elle s’ajustait à la situation.

- Vous vous sentez bien? Mangez un peu, puis, si vous le désirez, vous irez vous reposer dans une des chambres. Enfin… Je…

" Je… Oui… Je crois…", Bafouilla-t-elle, portant à ses lèvres un verre d’eau qui avait été déposé sur la table. Il y a longtemps qu’elle n’avait pas usé d’un verre et elle ne put s’empêcher de sourire. Un sourire de quelqu’un épuisé mais tout de même. Après avoir brièvement renifler le liquide afin de s’assurer qu’il s’agit bien d’eau, elle en prit une bonne gorgée. Et puis deux. Trois. Et elle le vida dans le temps de le dire. Elle avait cessé de suivre la rivière il y a un bon quatre jours et bien qu’elle avait tentée d’apporter le plus d’eau possible avec elle, la majeur partie de ses réserves avait servie à abreuver Ai. Elle avait donc soif. Enfin, de retour à la situation, l’humain se présenta. Callie-Anne, pour sa part, semblait reprendre un peu plus présence d’esprit.

" Je… Callie… Je m’appelle Callie-Anne ", dit-elle en tendant sa main lentement vers Jeönyr. Après tout, elle n’était l’une de ses sauvages bien qu’elle n’était pas souvent en société. " L’écurie ", dit-elle à faible voix sans réellement le vouloir. Elle avait peine à se souvenir la dernière fois que son cheval n’avait pas dormis ailleurs que dans sa chambre…

Mais lorsque Jeö dit les mots votre séjour, la jeune femme sembla un peu nerveuse.
" Je… Je peux payer… " Dit-elle, n’étant pas réellement certaine que ses propos étaient vrais. Elle tâta sa taille de sa main droite avant de réaliser que sa bourse n’était pas sur elle." Dans ma malle, j’ai de l’argent…" Ajouta-t-elle, croyant naïvement que l’argent était priorité dans le moment. Par ailleurs, il devenait un peu plus évident que Callie se sentait un peu plus à l’aise, ayant recommencé à faire des phrases complètes. Réalisant qu’elle ignorait les tarifs pour une nuit, la demoiselle reprit la parole." Combien de pièces?", ajouta-t-elle, incertaine, mais avant qu’il ne lui réponde, elle parla de nouveau. Il faut croire qu’il était maintenant à son tour de s’emportée." Merci! J’allais oublié, merci ", s’exclama-t-elle, inclinant doucement le haut de son corps, faisant ainsi une sorte de révérence mais en restant assise. Elle se redressa assez rapidement et décida d’expliquer brièvement sa situation." Je viens de Gloria et j’étais perdue m… "

Elle allait continuer de discuter lorsqu’elle réalisa qu’elle devait laisser le temps à son interlocuteur de lui répondre lorsqu’elle lui posait des questions, elle eu donc un très bref rire nerveux puis sourit bêtement, réalisant la quantité d’information qu’elle venait de dire, sans réel arrêt. Elle n’ajouta qu’un " Désolée " très simple, laissant maintenant le temps à l’humain de lui répondre un peu. À ce point, elle n’avait pas réellement prit le temps de tourner la tête pour bien observer l’endroit, s’étant principalement consacrée à regarder Jeönyr mais elle avait remarquée une chose, l’odeur. C’était appétissant et Callie avait bien hâte qu’on lui apporte son repas, elle n’avait pas réalisé avant à quel point elle avait faim…  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeSam 10 Aoû 2013 - 5:20

C’est avec soulagement que le voleur vu la demoiselle reprendre ses esprits. Elle engloutit rapidement le verre d’eau qui lui avait été amené avant de se présenter à son tour. Callie-Anne… Il lui serra délicatement la main, ensuite, elle s’emporta dans un débit de parole incroyable vu l’état dans lequel elle se trouvait il y avait de cela à peine quelques secondes. La dame semblait nerveuse tant qu’à ses dépenses, mais le brigand n’eut pas loisir de dire le moindre mot qu’elle repartit de plus belle. Jeönyr attendit patiemment qu’elle reprenne son souffle avant lui répondre, plus calmement, maintenant que son interlocutrice avait meilleure mine.

- C’est un plaisir de vous rencontrer Callie-Anne. Ne vous en faites pas pour l’écurie, le patron de l’endroit est un ami… Enfin, l’ami de l’ami d’un ami… de Gloria dites-vous? La route a dû être pénible, êtes-vous blessée? Hedrus, mon camarade, pourra vous faire un examen rapide si vous le souhaitez… Et pour cette auberge, j’ignore le prix d’une nuit, mais je suppose que cela devrait être abordable…

En disant cette phrase, il jeta un œil à l’aubergiste, qui bavardait avec une cliente assez corpulente. Celle-ci riant à gorge déployée dans une longue plainte nasillarde qui provoquait un boucan épouvantable. Jeönyr, faisant fi de la chose, rapporta son attention vers la demoiselle qui était assise à sa table, ou était-ce lui qui était assis à sa table? Il réfléchit une seconde à la question avant de se rendre compte de son impertinence et de la balayer aussitôt, voyant du coin de l’œil, un bon repas se diriger vers leur table. Le brigand observa la demoiselle assise devant lui, tandis que le plat se posait devant elle, il lui fit un grand sourire en poursuivant.

- Bon appétit, profitez-bien de ce repas, vous l’avez bien méri…
- Hé bah, on ne m’attend pas pour le repas? Vous êtes impolis tous les deux, ah les jeunes!

Jeönyr se retourna vers le nouvel arrivant, surpris, mais se calma rapidement en reconnaissant Hedras, qui prit siège à la troisième chaise que comptait cette table. Décidément, le loup ne s’habituerait jamais à l’énergie débordante de son compagnon.

- Alors, notre demoiselle en détresse se sent mieux? Ton cheval se trouve chez une connaissance, il s’occupe généralement de mes chevaux lorsque je me balade avec. Un bon type.

Puis à une serveuse qui retournait vers le comptoir.

- Une bière pour moi, ma jolie! Et quelque chose à manger aussi, j’ai une faim de loup!
- Et pour l’autre monsieur?
- Rien pour le moment, merci.
- Alors, où en étions-nous? Ah oui! Hedras, l’homme de toutes les jolies demoiselles, à votre service, petite! Alors, dit-moi, c’est quoi ton joli nom? Un visage si charmeur se doit d’avoir un nom pour être glorifié! J’en composerais des mélodies plus suaves les unes que les autres, on chantera ton nom à travers les âges! Peu importe ce qui pourrait bien arriver sur ces terres, je vous le garantis!
- Hedras, Hedras, tout doux, Callie-Anne, ci présente, est encore épuisée, un peu de calme lui ferait le plus grand bien… Je crois que je n’ai plus besoin de vous présenter…
- Callie-Anne, enchanté, vraiment. C’est toujours un plaisir de rencontrer un si joli minois.

Le bandit observa Hedras, se demandant comment un être aussi énergique et plein d’entrain pouvait faire preuve de sérieux, malgré le fait qu’il l’ait vu plusieurs fois agir de la sorte. D’autant plus qu’il devenait des plus affectueux lorsqu’il avait un coup dans le nez, Jeönyr se promit donc d’être vigilant, puisque son camarade était déjà en train d’ingurgiter sa bière. Il se gratta l’arrière de la tête en rapportant son attention vers la jeune femme.

- Alors, qu’est-ce qui…

Réalisant qu’il connaissait déjà la réponse à sa question, Jeönyr se tut. Bien évidemment, si elle venait de Gloria, la cause de son départ était la guerre. Il avait décidemment une lacune dans l’art de converser avec d’autres êtres vivants. Il se creusa donc la tête pour trouver quelque chose d’autre à dire, mais heureusement, Hedras vint à la rescousse, ayant miraculeusement trouvé un deuxième verre à se mettre sous la main.

- Dites-moi, que dit la pomme mauve au raisin jaune?
- …Je… Aucune idée…
- Rien, les fruits ne parlent pas.

Jeönyr resta perplexe quelques secondes, tandis que son camarade retenait son fou rire. Apparemment, lui aussi était exténué par le voyage, toutefois, la grasse dame au comptoir, ayant entendu la blague, ne put se retenir, ayant probablement quelques verres dans le corps, et éclata de rire, rapidement suivie par Hedras. Et dire que le bandit avait proposé à la jeune femme un examen rapide venant de lui, quel idiot il faisait maintenant. Jeönyr eut toutefois le sourire aux lèvres en voyant son camarade s’esclaffer, couché sur la table. Mais il n’y resta pas longtemps, car dans son entrain, Hedras se précipita vers l’arrière, entrainant avec lui sa chaise, qui eut tôt fait d’être renversée et d’envoyer le loup au sol. Jeönyr étouffa un bref rire avant d’aller lui porter assistance, décidément, il n’avait pas été très vigilant, malgré la promesse qu’il s’était faite quelques instants plus tôt. Une fois qu’il fut remis sur pied, Hedras se calma un peu avant de s’assoir enfin, Jeönyr en faisant autant alors que le repas de son camarade faisait son entrée, celui-ci s’y attaqua aussitôt, mangeant avec appétit. Le bandit, une fois qu’il fut certain que son ami était sagement assis, eut un sourire gêné pour Callie-Anne. Que devait-elle penser celle-là? Si le patron de l’écurie était véritablement un ami d’Hedras, il ne restait qu’à espérer qu’il se trouve dans un meilleur état que ce dernier en ce moment.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeSam 10 Aoû 2013 - 6:53

Callie-Anne était encore un peu mal à l'aise d'avoir autant parler au paravant, alors elle se contenta de sourire doucement alors que Jeönyr répondait à ses questions. Lorsqu'elle se fit questionner sur son état de santé, elle dû bien s'admettre qu'elle n'avait pas porter attention à la gravité de ses blessures. Elle prit un moment pour y songer. Elle avait plusieurs coupures ici et là, principalement sur les bras et les jambes (ainsi que une plutôt petite sur sa joue gauche), mais aucune ne lui semblait alarmante. Elle en avait une sur le molet droit qui était un peu plus douloureuse, mais la demoiselle n'y crut pas besoin de s'en inquiéter. Mais bon, elle s'était fait posé une question et elle se dit qu'elle devait bien y répondre.

" J'ai voyagé de nuit... " expliqua-t-elle simplement, sachant fortement que ses blessures démontraient la situation. Elle s'en était tirée bien, chanceuse faut-il croire.

Lorsque le repas fut posé sur la table, l'humain n'était pas le seul à sourire puisque la jeune femme le joint, intriguée voir excitée de voir autant de nourriture dans l'assiette. Et surtout, ce n'était pas du serpent! Callie n'avait rien contre son alimentation des années passées, mais ce qui était devant elle lui rappella, vous l'aurez deviné, des souvenirs d'enfance. Elle se montra impatiente et lorsque son interlocuteur pronnonca " Bon appétit " elle avait déjà commencé à diriger ses doigts vers l'assiette. Elle pouvait sentir la volaille. Son estomac se faisait un peu plus bruyant. Juste au moment où sa main allait frôler la viande, une autre voix vient les interrompe, arrêtant le mouvement de Callie.

" Je... Désolée... " Dit-elle ayant, pour être honnête, oublié la présence d'une troisième personne. Pourtant, la chaise était devant elle, mais bon. Elle réalisa rapidement que le nouveau venu ne semblait pas réellement offusqué, à son soulagement. Néanmoins, sa main était de retour devant elle, voulant lui laisser le temps de s'installer avant de commencer à manger. Après tout, on lui avait enseigné à se tenir à table. Elle fut heureuse d'entendre dire qu'Ai serait bien traité, mais elle était un peu intimidée par l'énergie de l'inconnu. Elle se contenta donc de continué à sourire simplement. Elle fit de même à l'arrivée de la serveuse, ne voyant pas ce qu'elle pourrait vouloir de plus. Et bien qu'elle resta silencieuse, elle était un peu curieuse d'entendre le mot bière. Elle ne connaissait pas ça. Elle prit une bouchée de son repas, faisant attention de manger lentement pour ne pas sembler sauvage.

Hedras, qui venait tout juste de se présenter, lui demanda son nom, mais il ne cessa pas. Ça lui rappella elle, un moment plus tôt. Ce fut Jeönyr qui répondit à sa place, et elle ne vit aucun besoin d'ouvrir la bouche. Parlant de bouche, elle prit une autre bouchée. De retour à la conversation, elle lui tendit tout de même la main, bien qu'elle ne s'était pas concrètement présenté. Ma la curiosité fini par la gagné, et elle s'adressa à Hedras.

" Hum... Puis-je... hum... goûter? "
Dit-elle en pointant la bière, ignorant que le breuvage était alcoolisé. En fait, elle ignorait même qu'est-ce qu'était l'alcool. [ HJ: Je réagirai dans mon prochain message à sa réponse, ça devrait fonctionner Smile ]

Par après, ce fut Jeönyr qui commença à parler, mais il s'arrêta. Callie aurait pu remarquer que sa question n'était pas fini, mais pendant un bref moment, elle s'était perdu dans ses pensées. Elle venait tout juste de remarqué que l'humain partageais avec elle un trait rare; sa coloration d'iris. Elle voulu en faire un bref sujet de conversation, mais l'énergique Hedras reprit la parole, posant une question qui ne fit aucun sens pour la demoiselle. Les pommes mauves n'hexistais pas, c'était la seule chose qu'elle pouvait penser. Elle était tellement absorber par l'absurdité de la question qu'elle ne répondit pas, et lorsque l'homme indiqua que les fruits ne parlaient pas, elle resta bouche-bé.

Elle ne comprit pas qu'il s'agissait d'une blague, regardant de façon perplexe Hedras. De ce même fait, elle ne comprit pas pourquoi la dame, inconnue, s'exclaffa. Qui avait-il de drôle? Et la table se renversa. Callie ne ria pas très fort, mais elle laissa s'échapper un petit rire délicat et bref. Elle se sentit tout de même un peu inquiète pour la santé d'Hedras, et elle fut rassurée de voir Jeönyr l'aider. Et lorsqu'elle le vit manger, elle se dit qu'il devait bien être en état. Et sur cette note, elle décida de tenter d'alimenter la conversation. Après tout, les deux hommes semblaient s'être intéressés à sa situation, elle devait bien démontrer de l'intérêt.


" Et vous... Que faites-vous en Aldaria? Vous travaillez ici? " Dit-elle, portant toujours un petit sourire sur ses lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeDim 11 Aoû 2013 - 2:18

- Pas d’objection à ça.

Hedras tendit son verre vers Callie-Anne et le lui laissa finalement, ayant intercepté un autre verre du cabaret de la serveuse, au désespoir de Jeönyr, qui se consola toutefois, satisfait de voir la jeune femme manger avec appétit, tout comme Hedras. D’ailleurs, le voleur s’étonna de voir les deux êtres manger de façon assez similaire, se contraignant à manger de manière quelque peu civilisée, ralentissant heureusement le rythme auquel ils ingurgitaient leur nourriture. Après quelques secondes de silence, les deux camarades de tables de Jeönyr ayant la bouche pleine, la jeune femme prit la parole, leur demandant ce qu’ils faisaient à Aldaria.

- Je suppose qu’on peut dire cela… Nous sommes mercenaires… Avec tout ce qui se trame à Gloria, les affaires ne sont pas très bonnes.
- Vrai, ces moches du néant bousillent tout. Pas vrai, Jeö?

Il se contenta d’hocher la tête, dépité par l’état avancé de son frère. Comment, par tous les esprits, l’alcool pouvait s’être répandu si rapidement dans le corps de son camarade? Cette bière devait être incroyablement alcoolisée… Ou peut-être était-ce Hedras qui ne tolérait pas l’alcool? Jeönyr aurait préféré la deuxième option, d’autant plus que Callie-Anne avait dit vouloir y goûter, mais ayant vu son compagnon engloutir des quantités incroyables d’alcool, il opta pour la première.  Par le Dracos, heureusement pour les bandits, ils n’étaient pas supposés faire quoi que ce soit d’important ce soir, et déjà, le jour s’assombrissais à l’extérieur. Jeönyr opta donc, profitant du fait qu’Hedras divertissait Callie-Anne, de se lever pour aller louer des lits pour eux trois, écoutant d’une oreille distraite son frère raconter d’autres âneries.

- Quel est la différence entre l’empereur et une poule?

N’attendant pas la réponse de la dame, il poursuivit, tout en pouffant.

- Aucune idée, ni l’un ni l’autre n’ont accepté de me parler.

Sa plaisanterie n’ayant aucun sens, et ayant payé leur place pour la nuit, Jeönyr revint vers la table, découragé de voir Hedras faire le pitre de la sorte, mais après tout, il avait bien mérité un peu de liberté. Le voyage avait été long et il s’était acharné pour faire sortir sa famille de Gloria, un peu de repos ne lui ferait pas de mal, après sa soirée de célébration, bien entendu… En espérant qu’il puisse se rendre à son lit de ses propres moyens. Jeönyr l’observa quelques instants, âgé d’environ vingt ans, Hedras, malgré son apparence élancée, était assez costaud, maniant une hachette dans chaque main pendant les combats et il était même un archer passable. Ayant une fâcheuse tendance à prendre un coup, le bandit ne comptait plus les fois où il l’avait retrouvé avec un coquard, résultant d’une bagarre avec un autre client d’une quelconque taverne se trouvant en relation avec une certaine demoiselle. Le brigand espérait seulement qu’il ne tente rien avec Callie-Anne, Jeönyr aurait à intervenir pour l’empêcher de commettre tout acte stupide, mais avec un peu de chance, il n’en aurait pas besoin. Il regarda Hedras un moment, qui en était presque rendu à lécher son assiette, il allait le lui faire remarquer, mais il s’arrêta lorsque son camarade se leva, se contentant de murmurer un ‘’Hedras…’’ à peine audible. Chambranlant sur ses pieds, Hedras parvint toutefois à marcher sur quelques mètres en ligne droite avant de perdre équilibre. Il fut heureusement rattrapé par Jeönyr, qui s’était levé, voyant bien qu’Hedras ne pouvait marcher dans son état actuel. Se pouvait-il qu’il ait prit un coup à l’écurie? Avec son ami, le patron, peut-être? Le bandit fit rassoir Hedras, qui protesta faiblement avant de se résigner et de s’effondrer sur la table, ronflant rapidement, à quelques centimètres de son assiette, déplacée de justesse par le brigand.

- Je… Pardonnez-le, je vous prie. Il est lui aussi épuisé par le voyage… En espérant que cela ne vous aie pas trop mit mal à l’aise… Mais dites-moi, comment se fait-il que vous ayez du faire ce voyage seule? La route est dangereuse et longue d’autant plus… Mais bon, vous êtes arrivée saine et sauve… enfin, maintenant vous l’êtes… Je… S’il y a quoi que ce soit d’autres que je puisse faire pour vous venir en aide, n’hésitez pas… Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour satisfaire votre demande.

Sur ce, il se tut, quelque peu mal à l’aise et ne sachant plus quoi dire, Hedras n’étant plus en état de prendre la relève, Jeönyr ne pouvait qu’espérer avoir une inspiration soudaine, mais rien ne lui venait en tête. Il observa donc son interlocutrice et remarqua qu’elle avait, tout comme lui, les yeux ambre. Il tenta de formuler une phrase sensée pour amener le sujet et y alla comme suit.

- Je… J’ai cru remarquer que vos yeux étaient ambrés, c’est plutôt rare de rencontrer quelqu’un avec une teinte pareille. Cela vous vient de votre côté paternel ou maternel?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeDim 11 Aoû 2013 - 5:23

Callie-Anne prit à deux mains le verre de bière, perplexe.

"  Merci. "

Elle porta lentement le contenant près de ses lèvres, prenant la peine de bien le sentir. La demoiselle trouva l’odeur agressive et puissante, mais sa curiosité était piquée. Dans un tel cas, il n’y avait pas de marche arrière. Elle inclina donc le breuvage, laissant une bonne gorgée du liquide ambrée trouvée place dans sa bouche. Ses papilles réagirent bien rapidement à ce goût inconnu, et au début, Callie ne trouva pas l’expérience bien déplaisante. Elle avala donc le tout puis, un très bref moment après, grimaça. C’est que voyez-vous, l’arrière goût âcre prit place. L’humaine n’aima pas du tout, se demandant comment Hedras pouvait ingurgiter une boisson pareille. Elle déposa le verre devant elle, le plus loin possible. Par ailleurs, elle ne sût que penser de la sensation de chaleur qui descendit dans sa gorge, n’ayant jamais vécu cela par le passé. Mais elle savait que cette dite sensation, aussi plaisante fut-elle, ne valait pas de re-goûter à cette bière. Elle sourit tout de même à Hedras, espérant ne pas l’avoir blessé en n’appréciant pas le breuvage.

La conversation continua, Callie rassurée qu’Hedras ne sembla pas insulté par son expérience avec la bière. Ils continuèrent donc de manger tranquillement, après quoi la jeune femme s’informa sur les raisons de leur présence en Aldaria, ce à quoi elle eut une réponse qui la laissa confuse.


" Des… mercenaires? " Dit-elle. Voilà bien une autre chose qu’elle ignorait. Le peuple humain avait-il donc tant changé pendant son exclusion?

Elle ne fit néanmoins aucun commentaire sur les gens du néant. L’avis de Callie était divisé sur le sujet. Elle ne pouvait pas réellement concevoir qu’un peuple entier était mauvais, et donc, elle ne voulait pas juger le néant sur les soldats présents ici et là. Et puis, des guerres il y en avait avant eux. Mais elle pouvait comprendre les sentiments généraux des gens l’entourant, d’où son refus de se prononcer. Elle fit donc comme Jeönyr et hocha bonnement la tête. Enfin. Qu’importe.  Dans le temps de le dire, Hedras changeait de sujet, avec une autre de ses affirmations et questions à la fois. Et cette fois, elle ne fit toujours aucun sens. L’unique différence étant que cette fois, Callie-Anne pensa à voix haute.

" Mais… les poules ne parlent pas… " Avait-elle dit, dans un ton incertain. Elle ne comprenait définitivement pas le sens d’humour de son interlocuteur, et ne le comprendrait sûrement jamais. Mais l’absurdité la fit tout de même sourire. Si jamais, pendant que j’y pense, ceci n’est pas clair; Callie souriait souvent, presque tout le temps. Même épuisée et les yeux cernés après une semaine pénible, elle restait souriante. De retour à la scène, la demoiselle vit Hedras péniblement marcher, et ne put retenir un faible rire. Elle se sentit néanmoins un peu mal lorsqu’il s’effondra. Elle ne réalisait pas que l’alcool était ici coupable et se demande si rire de l’être avait été approprié, mais puisqu’elle n’avait eu aucun commentaire négatif, elle en déduit que la situation n’était pas alarmante. Surtout lorsqu’Hedras commença à ronfler. Elle tenta donc de l’ignorer un peu, se concentrant sur Jeönyr qui lui parlait.

" Non, ça va. " Commença-t-elle avec un autre petit rire, " Il semble heureux, c’est ce qui compte. " Ajouta-t-elle au sujet de l’homme qui dormait maintenant. Mais dans ses paroles et sûrement sans le savoir, l’interlocuteur de Callie s’approcha d’un sujet dangereux. Immédiatement après qu’il lui eut demandé pour son voyage seul, une lueur d’inquiétude transparut sur son visage, bien qu’elle la chassa bien vite avec un autre de ses sourires. Restée positive, c’est ce qu’elle voulait.

" Les chemins se séparent parfois. " Dit-elle simplement, ne voulant pas s’aventurer sur le sujet sensible. Après quoi l’humain lui offrit plus d’aide si elle en avait le besoin. Incertaine, la jeune femme ne voyait pas pourquoi elle refuserait. " Je ne connais pas Aldaria " Dit-elle, sachant que ses souvenirs étaient trop vagues pour lui être utiles. Par contre, son ton de voix trahissait son léger mensonge, bien que Callie ne le remarqua pas. Elle ne mentait jamais en temps normal après tout. " Demain, vous pourriez m’aider à m’y retrouver un peu? " Finit-elle par demander, sachant qu’en cette soirée ils ne feraient rien de productif, la demoiselle étant beaucoup trop épuisée pour se promener.

Oh et pauvre Jeönyr, lui qui semblait vouloir cassé la glace se mit les pieds dans les plats avec son questionnement sur la génétique de Callie. Et pauvre de elle, qui tentait de ne pas penser à sa famille.


" Je… oui... Et je… " Elle respira profondément, tentant de mettre au clair les mots avant de les prononcer. " Ma mère avait les yeux bleus… " Commença-t-elle, la voix un peu émotionnelle, " A… Ma mère a les yeux bleus. " se corrigea-t-elle subitement, avalant lentement. Pourquoi avait-elle usé du passé, elle l’ignorait. Elle n’était pas pour commencer à considérer sa maternelle décédée. " Et hum… mon père… Je ne me rappelle plus… " Ajouta-t-elle, après quoi elle réalisa le climat tendu qui pourrait s’installer. Penser à son géniteur était douloureux pour Callie qui tenta de chasser ces idées avec un sourire qui cette fois était forcé, et c’était évident. Et puisqu’elle refusait de s’acharner sur la question, elle la renvoya à son poseur.

" Et vous? C’est votre père ou votre mère? " Étonnement, par ailleurs, la pointe de tristesse semblait avoir disparue dans la voix de Callie. Elle savait contrôlée ses émotions, après tout, c’est ce qu’elle avait fait toute sa vie. Elle souriait et tout allait mieux. Un fort ronflement fit dévié le regard de Callie-Anne sur Hedras.

" Il s’est endormis rapidement, c’est normal? " Se décida-t-elle à demander, histoire d’être certaine que ce dernier ne nécessitait aucune aide extérieure. Par ailleurs, une autre question vint à son esprit et il n’était pas dans sa nature de garder sa curiosité pour elle. " Vous voyagez souvent ensemble? " Dit-elle, laissant échapper un baillement. La fatigue faisait tranquillement son chemin dans le corps de l’humaine qui n’avait pas dormis depuis les dernières 24 heures afin d’arriver en sécurité le plus rapidement. Et la vision d’un être roupillant ne l’aidait pas, pas du tout.

Elle se frotta les yeux délicatement.
" Je… J’espère ne pas sembler impolie… " Ajouta-t-elle, un timide sourire sur ses lèvres. " … mais est-ce que cela vous dérangerai si je vais me reposer? "

Une part de Callie ne voulait pas couper court à la discussion avec Jeönyr, après tout, il lui semblait gentil et il pourrait l’aider à s’installer pour son nouveau futur. Une autre part n’avait pas l’énergie d’entreprendre ces discussions et voulait les reprendre au levé du prochain jour. Et si elle avait bien comprit, les deux hommes dormaient eux aussi à l’auberge. Qui plus est, ils devraient l’accompagner à l’écurie le lendemain, sans quoi elle ne saurait pas où trouver Ai. Elle espérait seulement que ses possessions, principalement sa malle, n’était pas resté la bas. Après tout, c’était tout ce qu’elle avait.



( HJ: Je te propose de laisser nos personnages dormir une bonne et le lendemain, tu pourra rencontrer une Callie-Anne un peu plus normale, soit enjouée et énergique. Smile)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeDim 11 Aoû 2013 - 6:36

La jeune femme allait déjà beaucoup mieux que tout à l’heure, maintenant qu’elle avait l’estomac remplit, et heureusement, elle n’aimait pas la bière. Contrairement à Hedras, qui, pour une fois, avait réussi à passer une soirée dans une auberge sans offenser quelqu’un.  Callie-Anne sembla même amusée de le voir s’endormir si rapidement, toutefois, le bandit aurait peut-être dû ne pas lui demander pourquoi elle voyageait seule car cette question semblait avoir touché une corde sensible. Son interlocutrice se rattrapa rapidement d’un grand sourire en lui répondant à la manière d’un dicton, elle accepta toutefois de l’aide pour se retrouver en ville le lendemain. Jeönyr se devait d’admettre qu’il ne connaissait pas tellement la ville non plus, toutefois, Hedras la connaissait comme le fond de sa poche, c’était d’ailleurs pourquoi il l’accompagnait, ainsi, il ne restait qu’à espérer que son camarade ne se réveille pas avec un mal de tête incroyable.

- Ce sera un plaisir de vous accompagner dans la ville… Nous en reparlerons demain.

Puis, dans sa maladresse, Jeönyr n’avait pas réalisé que sa question sur sa famille pouvait se révéler un sujet dangereux. Avec la guerre, sait-on jamais, elle pourrait avoir perdu ses parents dans le siège, expliquant pourquoi elle voyageait seule. Le brigand se maudit intérieurement tandis que la demoiselle répondait à sa question. Elle ne semblait définitivement pas à l’aise d’en parler, Jeönyr tenta de s’excuser, mais il fut pris de court par son interlocutrice, qui lui renvoya une fois de plus sa question.

- Ce… Ma mère, selon mon père, elle avait de magnifiques yeux emplis de bonheur… Je ne l’ai pas connue… Mais bon, je… Pardonnez-moi, je n’avais pas pensé que cela aurait pu être un sujet sens…

Il fut interrompu par un magistral ronflement en provenance de son camarade, même endormi, il parvenait à le tirer des embuches de la conversation, attirant l’attention de Callie-Anne, qui s’interrogea sur le sommeil précoce d’Hedras.

- Oui, nous avons l’habitude de dormir peu, il ne faut pas perdre de temps lors des courtes nuits que nous avons ces temps-ci… D’autant plus que l’alcool peut aider… Ça ne vous a pas plu d’ailleurs?

Il avait demandé la dernière phrase d’un ton amusé, sachant bien la réponse. Après tout, il n’aimait pas vraiment l’alcool non plus, cela réduisait les capacités et avec les embuches, les traques et autres affrontements du genre, il se devait d’être en pleine forme…

- Et oui, nous voyageons souvent ensemble, Hedras est comme un frère pour moi. Un peu turbulent, je dois l’admettre, mais un compagnon de choix pour les longues escapades…

Il remarqua qu’alors qu’il parlait, la demoiselle somnolait devant lui. C’est à peine si ses yeux ne se fermaient pas d’eux-mêmes. Elle se frotta doucement les yeux, tentant de raviver sa vision probablement embrouillée par la fatigue avant de s’excuser en lui demandant si elle pouvait aller prendre du repos.

- Mais bien entendu, votre chambre est la troisième à gauche à l’étage. Ne vous en faites pas, Hedras et moi sommes juste en face, la quatrième vers la droite… Montez, je m’occupe d’aller chercher votre clé.

Joignant l’action à la parole, le voleur se leva, aida la demoiselle à se mettre sur pieds, et alla quérir les clés au comptoir. Il les reçu assez rapidement et accoura à l’étage, dévérouillant la porte pour Callie-Anne, découvrant une petite chambre simple, à peine meublée, un lit, une commode et un tabouret. Il lui donna ensuite la clé et prit la parole.

- Dormez-bien Callie-Anne, nous vous reparlerons au matin…

Il se tourna pour descendre, mais ayant un soudain éclair de génie, il rapporta son attention vers la demoiselle, et détacha le fourreau de son arme, l’accotant au pied du mur, dans la chambre de son interlocutrice.

- Tenez, en gage de notre bonne volonté, ne vous en faites pas, vous récupérerez tous vos effets dès demain.

Sur ce, il tourna les talons, refermant doucement la porte derrière lui et redescendit. Il était normal que la jeune femme, malgré les bons soins procurés par le duo de voleur se méfie d’eux, Jeönyr aurait assurément été méfiant s’il avait été dans une situation pareille, ainsi, prévoyant le coup, il avait laissé son épée à Callie-Anne, bien qu’elle n’eut rien de particulier, ni grande valeur, c’était plutôt la symbolique qui importait. Bref, même si elle leur faisait confiance, elle apprécierait surement l’attention, non? C’est avec cette idée en tête qu’il agrippa Hedras, passant son bras par-dessus son épaule, mais il fut rapidement aidé par l’aubergiste, qui avait assisté à toute la scène. Encore une fois, Hedras n’était pas en mesure de regagner son lit par lui-même. Une fois arrivés à l’étage, les deux hommes étendirent le poids mort que représentait le bandit sur une des deux couchettes de leur chambre, un peu plus grande, mais similairement meublée, et Jeönyr remercia le propriétaire avant de se coucher lui aussi, tout aussi épuisé que ses camarades. Il dormit d’un sommeil sans rêve, se réveillant à de nombreuses intervalles au courant de la nuit, habitué de se réveiller au beau milieu de la nuit. Ainsi, lorsqu’il aperçut l’aube paraitre à l’horizon, il décida qu’il était grand temps de se lever. Jeönyr se rhabilla en vitesse, rassemblant tous ses effets dans la chambre, accompagné d’Hedras, qui vivait au même rythme effréné. Les deux brigands descendirent l’escalier et prirent siège à la même table. Attendant patiemment que Callie-Anne se réveille à son tour en jouant aux dés. Il y avait bien peu de circulation en cette heure et les camarades prévoyaient rester assis à cette table un bon moment, n’envisageant pas que la demoiselle soit aussi matinale et discutèrent de la veille, faisant le point et planifièrent leur occupation de la journée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeLun 12 Aoû 2013 - 4:00

Callie fut soulagée d’entendre qu’ils l’accompagneraient en ville le lendemain. Elle ne connaissait pas réellement d’autres personnes après tout. Puis vint le temps de la question sur les yeux. La demoiselle se sentie un peu stupide, avait-elle réellement crut qu’elle était la seule à avoir eu un passé difficile? En ces temps, il va de soi que la souffrance devait être assez répandue, malheureusement, mais son interlocuteur semblait tout de même en paix avec la situation, ce qui rassura la demoiselle.

" De… L’alcool? ", dit-elle, incertaine. "Je ne connaissais pas " ajouta-t-elle, " Et c’est un peu trop… hum… " Callie ne savait comment décrire ce goût qu’elle avait décelé dans la bière. Elle n’avait jamais expérimenté une telle saveur dans son passé, et donc, elle ne pouvait mettre le doigt sur mot juste. " Fort? " ce contenta-t-elle donc de dire, ignorant si un autre mot aurait été plus approprié.

Et de retour à l’éternel sourire, qui est ce que la jeune femme fit lorsqu’elle apprit que les deux hommes voyageaient souvent ensemble. Ça devait être plaisant d’avoir quelqu’un à ses côtés, surtout en ces temps précaires. Mais Callie n’était pas seule, elle avait Ai. Sauf que n’empêche, un autre être, qui vous répond de surcroît, ce devait être bien dans les moments plus ardus. Elle bailla de nouveau, et il maintenant de se glisser au lit. Elle se leva donc, comme Jeönyr, et suivit ce dernier dans l’auberge. Une part d’elle observait le tout avec une attention particulière, tentant de mémoriser les étapes effectuées. N’ayant jamais dormis dans une auberge, et sachant qu’elle devrait refaire l’expérience dans le futur, elle voulait connaître le processus normal. Monter à l’étage, soit dit en passant, s’avéra douloureux pour les muscles épuisés des jambes de la demoiselle, qui gravit les marches en pensant au lit. Jeönyr ouvrit la porte et elle prit la clé de la chambre. Elle resta bouche-bée.

Les yeux de Callie-Anne s’illuminèrent à la vue de la pièce, tel un enfant chez un fabricant de jouet. Elle y fit un pas, sans refermé la porte, se regard sautant de meuble en meuble. La pièce, qui pouvait sembler petite pour certain, était tout ce que la demoiselle espérait. Commençons d’abord par le lit. Un lit. Pas un tas de fourrures empilées maladroitement dans un coin sur le plancher, non, un vrai meuble dont la seule et vraie fonction était d’accueillir des gens dans leur sommeil. Et n’oublions pas la commode! Quelle était la dernière fois que ses possessions n’avaient pas été sur le sol? Elle ne pouvait même pas s’en rappeler et même si elle n’allait pu en user, elle était excitée d’y avoir accès. Oh, j’oubliais. L’odeur. Il n’y avait pas d’odeur relié à la présence d’un cheval dans la chambre, et Callie adorait Ai mais elle aimait aussi l’air frais pour une fois. Elle était encore à l’entrée de la pièce lorsque Jeönyr revint, lui tendant son fourreau. Callie le prit, à deux mains, incertaine de ce qui se passait.


" Je… Parfait. " Dit-elle, regardant l’homme quitter. Elle posa l’arme sur la commode puis ferma la porte. Enfin, elle ne lui restait plus qu’à dormir, n’est-ce-pas? Non. Aussi fatiguée et endormie soit-elle, Callie ne voulait pas se glisser dans les draps en étant tout aussi sale et terreuse. N’allait-elle pas tâcher les couvertures? Et même si elle ne le faisait pas, une personne devrait nettoyer excessivement la chambre, sans raison valable. Ainsi donc, avant de s’assoupir, la demoiselle était allé chercher un seau d’eau, froide, ainsi qu’une poignée de lambeaux auprès de la serveuse du rez-de-chaussé. Elle s’était dévêtis et rapidement lavé avec les guenilles, ne manquant pas de rincer ses cheveux dans le contenant. Elle avait ensuite grossièrement nettoyé ses vêtements, commençant par son corset qu’elle n’avait qu’éponger pour ne pas qu’il rouille puis ses pantalons. Lorsqu’elle eut finit, l’eau étant brunie de saleté, elle étendit à sécher ce qui le devait puis elle s’empressa de s’installer dans le lit. Le tout lui avait prit environ trois quarts d’heure et bien des efforts pour empêcher ses yeux de se clore. Elle s’endormit très rapidement, pour une fois n’ayant pas à s’inquiéter d’attaques ou autre.


" Bon matin Ai… "

Le réveil fut étrange, comme tous ses réveils de la semaine qui venait de passer. Chaque matin elle devait se remémorer qu’elle n’était pas à la maison, mais ce matin précisément, elle n’était pas avec son cheval. Elle s’étira et se glissa hors du lit. Elle jeta un bref regard par la fenêtre. Il y une semaine, se lever alors que le soleil avait déjà fait la moitié de son chemin vers le zénith aurait été se lever très tard pour Callie, mais avec les temps et les situations récentes, elle n’avait plus vraiment d’heure de lever. Et donc, environ neuf heures lui sembla assez tôt. Elle prit ses vêtements, maintenant secs, et les secoua afin de les assouplir avant de se vêtir. Maintenant qu’elle n’avait plus les membres ternis par la terre, elle pouvait voir que ses coupures diverses étaient plus nombreuses qu’elle avait crut. Et la fameuse blessure de sa jambe plus profonde qu’elle avait estimé. Mais elle pouvait marcher sans problème et le tout ne semblait pas infecté. Après tout, même si ce l’aurait été, la demoiselle savait comment traiter une telle blessure et donc, ce n’avait rien d’alarmant.

Par la suite, elle démêla ses cheveux rapidement, du bout de ses doigts, puis regarda ce qui lui restait à ranger avant de quitter la pièce. Elle ignorait si elle devait quitter avant une certaine heure ou non, mais elle se dit qu’elle se préparait en conséquence. Elle avait toutes ses possessions, il ne restait que l’épée de Jeönyr et le seau d’eau souillée. Elle dû prendre un court moment pour évaluer comment elle s’y faire pour apporter les deux objets, lourds, dans ces mains, mais elle finit par trouver une solution. Elle passa le fourreau dans la poignée du seau et quitta la pièce. Son premier reflex fut d’aller à la porte où les deux humains étaient sensés dormir. Elle posa au sol le contenu dans ses mains et y cogna par trois fois. Et encore deux. Sans réponses. Avait-il quitté sans elle? Avec son collier et son cheval? Non. Du moins, elle ne voulait pas croire qu’ils auraient fait un tel acte, pas après l’avoir aidé et hébergé pour une nuit. Ils étaient sûrement aller prendre une marche et donc, l’aubergiste devait bien savoir où ils seraient. C’était du moins ce que Callie-Anne se dit, optimiste. Elle saisissa donc à nouveau l’arme et l’eau puis descendit maladroitement les marches, le tout étant encombrant. Rendu en bas, elle alla directement au comptoir pour s’alléger du seau, ne remarquant pas donc les deux voleurs discutant à une table, du moins, jusqu’à ce qu’elle les entende parler. Elle reconnut, par ailleurs, la voix d’Hedras avant Jeönyr. Parlait-il toujours plus fort? Qu’importait en fait. Elle sourit simplement à la personne à l’arrière du comptoir, la remerciant brièvement puis se dirigea, d’un pas plutôt énergique contrairement à la veille, vers les deux hommes.


" Bon matin! " s’exclama-t-elle, déposant d’un coup sec le fourreau sur la table. Elle avait tenté de le faire plus délicatement, mais le poids de l’arme s’était avéré plus fort que Callie. Par ailleurs, outre sa tenue un peu plus propre (comme sa peau), la demoiselle semblait beaucoup plus présente d’esprit. Qui eut crut qu’une simple nuit lui ferait autant de bien, ses cernes n’étant pratiquement plus visibles. Callie avait une voix enjouée et motivée, enthousiaste face à la journée qui s’annonçait. Elle s’était décidée, le matin en regardant par la fenêtre, qu’elle ferait de son mieux. Le soir avant, elle avait laissé des émotions sombres prendre le dessus, et ce n’était pas comme elle. Non. Elle qui avait voulu, pendant maintenant plus de deux ans, revenir en ville. Certes les circonstances auraient pu être mieux, mais il n’était guère le temps de s’apitoyer sur son sort, elle devait profiter de ce qu’elle avait et de ce qui était. Et son sourire en était plus radieux, étant de ce fait plus sincère. Elle sentait son cœur plus léger.

" On commence par quoi? " Dit-elle avec une teinte enfantine dans ses paroles. " L’écurie? Ou bien un tour de la ville! Oh ou le palais… Non je sais, les bouti… "

Et voilà qu’elle s’emportait déjà devant les possibilités pour leur journée lorsque, très rapidement, elle réalisa qu’elle n’avait pas laissé la chance aux garçons de lui proposer leurs plans. Après tout, s’ils étaient levés depuis un moment, ils avaient sûrement des idées. Et à cette pensée, Callie réalisa qu’elle avait sûrement été impolie.

" Je… Désolée. Hum… " Et un petit sourire maladroit ici. " Quelles sont vos idées? " Finit-elle par demander, s’assoyant à table, tentant de calmer un peu son énergique soi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeMar 13 Aoû 2013 - 6:33

Jeönyr prit une bouchée de sa miche tandis qu’il observait Hedras brasser les dés. N’ayant rien mangé la veille, le brigand avait faim.

- Ah! Mais j’y crois pas! C’est pas possible un truc pareil.

Le voleur jeta un œil aux dés disposés sur la table, remarquant le fort mauvais résultat obtenu, il souria à son camarade.

- On dirait bien que c’est toi qui paie la note.

Après une partie très serrée, Jeönyr avait enfin obtenu la victoire, satisfait que la chance ait tourné en sa faveur, il enfila une autre bouchée de pain, riant de bon cœur devant la mine déconfite d’Hedras, qui au bout d’un moment se joignit à lui.

- Alors, quel est le plan?
- Je propose d’aller voir à l’écurie, récupérer les effets de la dame… Nous verrons par après si elle veut toujours nous suivre. Si c’est le cas, je suppose que tu peux te changer en guide touristique…
- Ah! Pourquoi pas, ce n’est pas tous les jours que je peux mettre mes fines compétences d’orateur à l’œuvre… Et si non, tu as des nouvelles de…
- Non… J’espérais peut-être que nous croisions un de nos frères, mais on dirait que la chance ne nous a pas sourie.
- Parle pour toi, tu n’as pas à débourser une fortune pour payer notre passage!
- Allons, ne soit pas mauvais joueur, j’en paierai la moitié.
- Haha! Je savais bien que tu accepterais. Laisse, je m’en charge, ce n’est pas cher payé.
- Si tu le dit… Et si non, tu sais où se trouve le point de repère, non?
- Tu parles à un expert d’Aldaria, qu’est-ce que tu crois?
- Bien, alors, nous irons y faire un tour, lorsque la demoiselle ne sera plus en notre compagnie… Malgré nos bonnes actions, je doute qu’elle réagisse bien à notre appartenance, alors, pas un mot, compris?
- Bien entendu.

Entendant soudainement des pas dans les escaliers, Jeönyr se retourna pour découvrir Callie-Anne qui venait vers eux, portant son épée. Dracos, il avait oublié ce détail, à force de la manier, il en avait oublié son poids. La demoiselle s’était lavée apparemment, dévoilant des coupures plus nombreuses que la veille sur son corps. Maintenant qu’il était en état, Hedras pourrait peut-être y jeter un œil. La jeune femme se dirigea finalement vers le comptoir, se débarrassant d’un sceau, qui lui semblait lourd pour sa porteuse, avant de se retourner vers eux, ayant entendu quelques phrases sans importance qu’ils s’étaient échangés pour un peu plus de subtilité.

- Bon matin!

Puis, le fracas de son fourreau sur la table. Jeönyr lui  rendit timidement son sourire, après tout, il l’avait, sans le vouloir, forcée à transporter un poids considérable. Bien que Callie-Anne lui sembla bien plus énergique que la veille, peut-être même autant qu’Hedras, qui lui répondit d’un bonjour tout aussi énergique avant que leur interlocutrice ne s’emporte devant les possibilités d’activités qu’elle envisageait. Toutefois, elle le réalisa bien assez tôt et leur demanda ce qu’ils avaient de prévu.

- Hé bien, nous en étions venus à la conclusion que vous apprécieriez de débuter par l’écurie. Hedras nous y mènera, c’est lui, le spécialiste d’Aldaria.
- Et oui! En plus d’être incroyablement charmant, j’ai aussi ce titre. Ainsi, si vous voulez bien me suivre, nous débuterons la visite.
- Oui, oui… Mais tout d’abord, tenez…

Jeönyr tendit une miche à Callie-Anne.

- Il vous faut bien manger un petit quelque chose avant de se mettre en route.

Sur ce, Jeönyr se leva, suivant l’exemple d’Hedras qui s’était levé dès qu’il avait adressé la parole à la demoiselle, il empoigna son fourreau, le remettant en place sur lui, et se dirigea vers la sortie, laissant Hedras payer au comptoir, tel que convenu. Le brigand ouvrit la porte, s’assurant d’être suivit par Callie-Anne, et sortit, refermant derrière la demoiselle.

- Vous avez bien dormit j’espère… Enfin… Si ce n’est pas le cas, vous me semblez bien plus reposée qu’hier… Cela vous va à ravir.

Le voleur observa rapidement les alentours, il n’y avait pas beaucoup de passants, et encore moins de gardes, ils pourraient donc être ne relative paix, Jeönyr redressa tout de même son capuchon sur sa tête, par précaution, et lorsque Hedras sortit enfin, le trio se mit en route. Le connaisseur ouvrant la voie, suivit par la demoiselle et le bretteur fermait la marche. Ils marchèrent sans encontre et parvinrent rapidement à l’écurie, où Hedras s’engouffra rapidement.

- Balin! Balin! C’est moi! Je viens chercher le cheval de la dame!
- Entrez! Entrez! L’est là-bas! Dans le fond à gauche!

Jeönyr suivit donc son compagnon dans l’écurie, découvrant une dizaine de chevaux, tous attachés dans de petits enclos, Hedras en était déjà à être devant la monture qui les intéressait.

- Et voilà, le cheval de madame! Faites ce que vous devez faire avec lui, je vais aller glisser un mot à Balin.

Sur ce, il décampa rapidement vers une petit pièce aménagée sur le côté de l’écurie, d’où on put rapidement entendre s’élever des rires. S’approchant du cheval, le voleur s’adressa à Callie-Anne.

- Tout en en place j’espère…  Si ce n’est pas le cas, ce Balin, malgré son air sympathique, aura affaire à moi.

Il avait lancé la phrase à la blague, il savait bien qu’il n’était pas très effrayant, malgré l’arme qu’il portait, mais son affirmation était tout de même vraie. Enfin, il espérait de tout cœur ne pas avoir besoin de confronter le patron de l’endroit.

(HRP: Je te laisse choisir notre prochaine destination :PTant que ce ne soit pas le palais, deux bandits essaient normalement d'éviter les endroits pareils)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeMer 14 Aoû 2013 - 3:31

Callie-Anne prit dans sa main le pain. Il y avait un moment qu’elle n’en avait pas mangé, environ trois mois, car elle s’en offrait que rarement.

" Merci " Dit-elle, prenant une bonne bouchée de la miche.

Elle suivit donc  Jeönyr, l’air particulièrement joyeuse. Après tout, ils allaient rejoindre Ai et Callie voulait être certaine que la bête aille bien. Elle n’avait pas réellement observé si le cheval présentait des blessures lorsqu’elle était arrivé en Aldaria, la journée précédente. Par ailleurs, dans le peu de temps qu’il fallut à l’humain pour la questionner sur sa nuit de sommeil, la jeune femme avait eu le temps d'engloutir le pain. Callie aimait bien le pain...


" Oui! " S'exclama-t-elle au sujet de sa nuit, un grand sourire aux lèvres, " Il y avait longtemps que je n'avais pas dormis dans un vrai lit " Ajouta-t-elle. Callie parlait souvent sans réellement penser et ne réalisa pas, du fait même, que les gens normaux dormaient normalement dans des lits, rendant son affirmation étrange.

Sa joie était d'ailleurs très visible, sa marche ressemblant presqu'à une personne gambadant. Ses enjambées étaient plus petites certes, mais le mouvement était le même. En fait, Callie était assez excitée qu'elle avait envie d'avancer en tournoyant, pour le pur plaisir, mais elle se retenu afin de ne pas trop attirer l'attention. Que dire, la petite brise qui jouait dans les cheveux de la demoiselle l'appaisait, lui rappelant le vieux bois. Elle était, par ce fait, heureuse du peu de gens dans les ruelles, sachant que si le tout aurait été peuplé, le vent n'aurait pu réussi à faire son chemin jusqu'à elle. Elle était si préocuppée à observer les alentours qu'elle se trouva devant l'écurie plus tôt qu'elle ne l'avait estimé, à son plaisir. Elle s'engouffra elle aussi assez rapidement dans la bâtisse, emboîtant avec une pointe d'impatience le pas d'Hedras. Il va de soi qu'elle reconnut la bête arrivé à sa hauteur, s'empressant d'aller serrer le cheval.

" Ai! " Dit-elle en flattant doucement le cou de son vieil ami. Elle ferma brièvement les yeux, semblant particulièrement calme pour le bout d'entrain qu'elle était un instant plus tôt... Mais ça ne dura pas. Elle fit rapidement le tour de la bête, s'assurant de son état. Elle y remarque plusieurs coupures mineures, comme sur son propre corps.

" Ce ne sera pas long  " Dit-elle, se retournant vers Jeönyr. Elle regarda dans le box et y vit sa malle. Faute d'espace, elle traîna cette dernière à l'extérieur, soit dans le couloir. Le coffre n'était pas réellement lourd, seulement encombrant. Elle l'ouvrit aisément, puisqu'il n'était pas cadenassé.

Sur le dessus trônait son arc et quelques flèches, exactement comme elle les avait laissé. Elle entreprit donc de vider sa malle et, par le fait même, en vérifier le contenu. Elle sorti donc un peu de vêtements (plus des lambeaux que des vêtements en fait) puis bien des herbes séchées. Au moins la moitié du contenu était des plantes de tout genre. Puis elle arriva au fond, constitué majoritairement de fioles. Elle en souleva quelques unes, les ouvrant et les sentant, puis les refermant. Elle en cherchait une précisément. Elle était facile à discerner des autres par son odeur poignante, ce qui explique l'expression de dégoût qui s'empara de son visage lorsqu'elle trouva le petit pot contenant la crème. Elle s'approcha de son cheval, son flanc droit pour être précise, puis en appliqua généreusement.


" Mon pauvre... " Dit-elle doucement, massant dans une blessure l'onguent. Elle tentant néanmoins de se presser, ne voulant pas faire trop attendre les deux compagnons qu'elle s'était faite pour la journée. " Voilà qui devrait t'aider " Murmura-t-elle à l'oreille de son cheval, tout en fermant le pot. Elle le déposa dans son coffre puis en sortie une petite boîte, un coffret pour être précise. N'étant lui aussi pas vérouillé, elle l'ouvrit simplement. Elle déplaça son collier qui s'y trouvait puisqu'elle cherchait ce sur quoi il trônait; des pièces d'or.

" Tout est là " Répondit-elle à Jeönyr, laissant échapper un petit rire suite à la phrase de ce dernier. Callie prit ensuite quelques pièces, du peu qu'elle avait, puis les tendient à son interlocuteur. Il devait y avoir six ou sept piècettes. " Pour la nuit et le repas " Expliqua-t-elle " Bien que j'ignore si c'est assez... "

( HJ: Je vais ici ignorer ta réaction, y répondant dans le prochain message, afin de pouvoir continuer un tout petit peu )

Callie avait maintenant fini de tout ranger, rapportant en place sa malle. Elle avait hésité à prendre avec elle son bijoux. Certes elle avait peur de se le faire voler, mais elle finit par se dire qu'il était tout autant en sécurité avec qu'elle qu'avec Ai. Enfin, elle passa sa main dans sa chevelure, rapportant à l'arrière les mèches qui étaient tombées dans son visage. Elle fit une seconde étreinte à sa bête, la flattant encore doucement.

" Je reviens plus tard pour toi Ai " Dit-elle doucement, en marchant vers Jeönyr. " Vous croyez qu'on pourrait visiter les boutiques? " Demanda-t-elle, ignorant toujours les plans des deux hommes. " J'aimerai voir les différences avec Gloria. " Ajouta-t-elle, son ton la trahissant encore et toujours lorsqu'elle mentait. Après tout, elle ne voulait rien de mal, simplement voir si son paternel possèdait toujours sa bijouterie. Non seulement Callie-Anne avait envie de s'assurer, de loin, qu'il allait bien mais elle voulait savoir s'il était encore en Aldaria, ce dernier étant la personne la plus suceptible de la reconnaître. Un père sait quand son enfant est devant lui après tout, surtout quand le dit enfant est roux et a des yeux ambres. [/color]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeJeu 15 Aoû 2013 - 4:54

Décidemment, la Callie-Anne qui se tenait devant lui était bien loin de celle qu’il avait secourue la veille. Gambadant presque, la demoiselle débordait d’énergie et d’entrain, et cela sembla lui faire un plaisir fou de revoir son cheval, Ai, de son nom. Elle en prit soin quelques instants, appliquant une crème sur les blessures qu’avait l’animal et lorsqu’elle en eut terminé, la jeune femme décréta que tout y était. Elle laissa un petit rire tant qu’à sa récente affirmation et lui tendis quelques pièces, s’expliquant brièvement. En voyant cela, Jeönyr lui souria et s’approcha d’elle, tendant la main vers la sienne, mais lorsqu’il fut un peu plus près, il se contenta de lui faire fermer la main sur son argent et, lui répondit en un clin d’œil amical.

- C’est Hedras qui paie.

Hedras, qui revint vers eux, tout sourire après sa conversation avec le patron de l’écurie.

- C’est tout bon, Balin va en prendre soin.

Le brigand hocha la tête, heureux de savoir qu’ils n’auraient pas à trainer le cheval avec eux, il allait donner le signal du départ, mais l’enjouée demoiselle le prit de court, demandant la permission d’aller faire les boutiques, afin de voir les différences avec Gloria. La dame sembla incertaine en posant cette question, qu’avait-elle derrière la tête? Peut-être qu’après tout, c’était une voleuse comme eux. Les bandits échangèrent un regard, confirmant leur pensée.

- Je n’y vois pas d’objection…
- Parfait! Alors, direction, les boutiques d’Aldaria.

Son frère se dirigea donc vers la sortie, enthousiaste à l’idée de faire plaisir à la dame et les guida à travers les rues, s’arrêtant quelques fois pour lancer une phrase ou deux.

- Alors, à notre gauche, vous pouvez voir l’auberge du plus gros escroc que j’ai jamais vu. Des prix dingues pour des services qui n’en valaient pas du tout la peine… À droite, la meilleure boulangerie de tout Armanda, mais il faut être prêt à payer.

C’est ainsi, qu’au fur et à mesure des diverses indications d’Hedras, le trio arriva au quartier marchand, où s’activaient divers commerçants, qui montaient leurs étalages, le bandit aperçu également, par leurs fenêtres, certains marchands plus aisés installer leur marchandise dans leur boutiques. Bien qu’à leur sortie de l’auberge, il y avait eu peu de passants, avec le temps prit pour s’y déplacer jusqu’à l’écurie, puis jusqu’ici, le jour avait pris place et il y avait maintenant un bon nombre de clients qui circulaient devant leurs yeux, accompagnés, bien entendu de gardes. Les bandits firent donc une pause avant de s’engouffrer dans la foule, le guide se retournant vers la dame et Jeönyr.

- Alors, quel genre de boutique intéresse notre touriste aujourd’hui? Des parures? Des vêtements? Peut-être une bijouterie? Hmmm…

Étant soudainement bousculé par un passant, Hedras se tût, se retournant vers l’individu, qui poursuivait son chemin.

- Hé oh! Mais fait attention!

L’inconnu, semblant réaliser qu’il avait bousculé le bandit, se retourna, visiblement insulté par sa remarque, et revint vers lui.

- Pardon?
- J’ai dit : Fait attention. N’as-tu pas remarqué que tu m’as bousculé?
- Si. Mais une vermine comme toi ne devrait pas m’adresser la parole. Maintenant, écarte-toi du chemin, mes hommes doivent passer.

Hedas allait répliquer, mais Jeönyr posa une main sur son épaule, le faisant taire tandis que le passant poursuivait son chemin, rapidement suivit par deux gardes, qui bousculèrent le trio et disparurent rapidement, se frayant un chemin dans la foule.

- Ah, mais quel abrutit celui-là. Ça va, vous?

Jeönyr se contenta d’un signe de tête et jeta un œil vers Callie-Anne, s’assurant qu’elle allait bien elle aussi, avant de regarder Hedras, qui se serait volontiers lancé à la poursuite du mécréant, si ce n’était pas de la foule et des gardes… et de Callie-Anne.

- Enfin, passons… Alors, je propose de s’avancer dans cette jolie masse humaine, j’ouvrirais le chemin, Callie-Anne derrière moi, et Jeönyr fermant la route. Si jamais quelque chose retient votre attention, guidez-moi… Et restons groupés.

Sur ce, il pénétra dans la foule, se faufilant habilement entre les clients mécontents, les acheteurs frénétiques et les réfugiés malheureux, surveillant une éventuelle apparition de gardes, Jeönyr surveillant leurs arrières de manière discrète, afin de ne pas éveiller de soupçon chez leur accompagnatrice.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeJeu 15 Aoû 2013 - 22:07

Callie-Anne resta un peu surprise d'apprendre qu'Hedras allait payer. Elle n'avait pas pour habitude que les gens refusent son argent. Fort probablement qu'elle payait souvent trop cher pour ses biens, n'étant pas du genre à négocier. Enfin, qu'importait, l'humaine était heureuse de savoir qu'elle aurait un peu d'argent pour la nuit qui suiverait. Elle déposa donc les pièces dans la boîte où elle les avait prises puis rangea sa malle.

L'idée d'aller voir les boutiques étant lancé, Callie emboîta le pas avec les deux hommes. Elle fut impressionnée des connaissances de leur guide. Par ailleurs, elle resta surprise de la quantité de gens dans l'allée. Une partie d'elle fut rassurée, elle pourrait faire de bonnes ventes dans le futur, du moins, c'est ce qui semblait. Elle se sentait à l'aise dans cette foule, à sa place. Après tout, elle avait habitude avec Gloria, du moins, avant l'arrivé des Alayiens et tout. C'est avant de se joindre à la masse qu'on la questionna sur ce qu'elle voulait visiter, plus précisément. La demoiselle ne pouvait pas répondre bijouterie, elle devait donc trouver une façon de s'y rendre sans s'y rendre. Espérant que les boutiques n'avaient pas trop changées depuis sa jeunesse, elle décida de tenter sa chance.


" Hum... Une boutique de chaussures... " Dit-elle, ignorant combien de boutiques de ce genre pouvait se trouver en Aldaria.

Avant qu'ils ne puissent donc se diriger, Hedras se fit bousculer. Callie ignorait si c'était coutume commune dans les grandes villes, mais elle ne tenta pas de s'interposer. L'inconnu lui semblait imposant, trop imposant. Qui plus est, elle ne réalisa que lorsqu'il continua son chemin, il était avec des gardes et la demoiselle voulait à tout prix éviter l'armée. Mais bon, encore chanceuse, elle avait pu éviter la confrontation, hochant elle aussi la tête lorsqu'on lui demanda si elle allait bien. Enfin, après tout ce temps, ils étaient pour s'engouffrer finalement dans la foule. Callie était à la fois excitée et nerveuse.

Elle suivit donc Hedras, de près tout de même. Aldaria était plus peuplée que dans ses vagues souvenirs, mais après tout, avec la guerre, il y avait sûrement beaucoup de réfugiés. Et ça devait aussi expliqué la pauvreté visible chez certain gens présent. Quoi que, Callie semblait parfois encore plus pauvre qu'eux, ne la mettant donc pas en position de juger. Ils marchèrent donc dans les ruelles, Callie observant à gauche, puis à droite. Elle regardait partout, son regard sautant d'endroit assez rapidement. Il y avait tant à voir et elle n'avait malheureusement que deux yeux. Par ailleurs, il me semble pertinent de préciser que la jeune femme ne remarqua même pas que ses accompagnateurs tentaient de rester discrets. C'est sûrement pour cette raison qu'elle n'y pensa pas lorsqu'elle s'exclama à voix haute.


" Là! " Dit-elle, particulièrement fort, avec l'anticipation d'un enfant. Elle n'avait pas trouvé la boutiques de chaussures qu'elle cherchait, ciel elle ignorait même où ils étaient dans le moment, mais elle avait vu quelque chose qui l'intéressait maintenant beaucoup plus. Ses fameux souvenirs avaient beau être flous et incertains, elle se rappelait qu'elle adorait les confiseries. Et il va de soi que ça dernière expérience avec les sucreries dataient d'un bon moment. Ainsi, sans même attendre que les deux hommes cessent leur avancée, elle accourut et se colla le nez à la vitrine. Ses yeux étaient grands alors qu'elle observait l'intérieur de la petite boutique.

" On peut entrer dites? On peut? " Ajouta-t-elle, très excitée alors qu'elle tourna la tête vers Hedras. Après tout, c'était lui le guide et donc Callie l'avait questionné pour cette raison. Oh et, il va de soi qu'elle souriait. Un sourire bien grand, probablement le plus grand que les deux amis avaient dû voir sur ses lèvres depuis leur rencontre. En ce moment, l'idée même de savoir ce qui advenait de son géniteur n'avait plus de place dans sa petite tête, ne pouvant penser qu'au goût mielleux et sucré qu'elle pouvait sentir.



[ HJ: Si tu veux que je continu le RP et entre dans la boutique en courant partout, émerveillée, tu n'as qu'à m'envoyer un mp et j'éditerai avec plaisir Smile ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeVen 16 Aoû 2013 - 8:53

Une boutique de chaussure, c’était donc ce qui intéressait la jeune dame, enfin, Jeönyr ignorait si une telle chose existait, mais Hedras se dirigeait à travers la foule dans une direction précise, alors il devait être au courant. Le bandit observa la demoiselle, rassuré de voir que la bousculade d’un peu plus tôt n’avait pas affecté sa bonne humeur lorsqu’elle s’écria, de vive voix, pareille à une enfant.

- Là!

Hedras rebroussa brusquement chemin, voyant Callie qui quittait dans une tout autre direction. Les loups la rejoignirent rapidement, curieux de savoir ce qui pouvait avoir attiré son attention pour la faire réagir de la sorte.

- On peut entrer dites? On peut?
- Je…

Une confiserie, Jeönyr n’en croyait pas ses yeux, leur compagne était définitivement un petit quelque chose d’enfantin, mais rien de malsain, bien qu’en ce monde, le bandit jugeait que biens des gens abuseraient de la chose, heureusement qu’elle était tombée sur eux. Et son sourire, par le Dracos, il lui montait jusqu’aux oreilles.

- Bien entendu, il y a longtemps que je n’ai pas eu le bonheur de déguster une pomme au miel. Entrons.

Hedras n’eut pas le temps de terminer sa phrase que l’enthousiaste jeune femme avait déjà franchie la porte de la boutique de sucrerie, se précipitant en direction des divers produits présentés, allant de l’un à l’autre avec un air émerveillé, suivie du regard par les voleurs qui s’amusèrent de la voir si enjouée. Cela attira bien assez tôt l’attention de la propriétaire, qui se révéla, par surprise, à être la grasse femme qui riait au comptoir de l’auberge la veille.

- Bonjours mes jolis, alors, la petite m’zelle va mieux? Rien de tel qu’une bonne gâterie au miel pour bien débuter la journée, pas vrai? Alors, qu’est-ce qui ferait votre bonheur?

Hedras ne lui répondit pas, trop occupé qu’il était à tenter de déterminer d’où il la connaissait, ne se souvenant que de manière très vague la soirée d’hier et lorsque cela lui revint, il avait déjà une pomme au miel dans le gosier, l’empêchant de parler. Son compagnon fit tout de même un charmant sourire à la patronne en lui donnant quelques pièces, payant sa sucrerie, tout comme l’achat de Callie-Anne, qui mangeait déjà. Jeönyr ne prit rien pour le moment, n’ayant pas vraiment une envie sucrée en cette matinée, il empocha toutefois un petit sachet de pastilles au miel, donnant le montant à son camarade par après pour simplifier la transaction avec la patronne. Une fois leurs emplettes effectuées, enfin, principalement les achats de Callie-Anne, le trio regagna la foule, la découvrant plus éparse qu’un peu plus tôt, mais combien de temps avaient-ils passés dans cette confiserie? Seul le Dracos le savait…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeSam 17 Aoû 2013 - 22:51

Il ne fallut qu'un instant pour que Callie-Anne se retrouve dans la boutique. Pour être honnête, même si les deux hommes auraient refusés d'y aller, elle s'y serait rendu quand même. À l'instant où elle avait posé ses yeux sur la vitrine, son choix était fait.

" Merci! " S'exclama-t-elle, le plus rapidement possible, franchissant la porte avec énergie. Elle alla tout d'abord à gauche, observant l'étalage de bonbons durs. Elle se pencha, se releva, scrutant tous les produits offerts avec envie. Elle était absorbée par la sélection devant ses yeux, ne se retournant même pas pour répondre à la dame.

" Oui, beaucoup mieux " Dit-elle, emboîtant le pas pour aller plus loin dans la boutique, ayant fait le tour de l'étagère sur la gauche. " Je veux tout! " Ajouta-t-elle, suivit d'un petit rire. Ce n'était cependant pas une blague, si ses moyens l'auraient permis, Callie aurait tout acheté. Mais bon, elle n'était pas si aisée et se contenta de ce qui trônait devant elle. Il s'agissait d'une sucette au miel, soit un bonbons durs comme plus tôt, mais cette fois enroulé sur un bâtonnet de bois. Elle tendit sa main vers la sucrerie, et dès qu'elle put la saisir, elle la posa dans sa bouche. Certes, ce n'était très poli, mais la demoiselle ne réalisa pas, n'ayant pas pensé avant d'agir. Les confiseries, c'était comme une pulsion apparemment. Enfin, qu'importe. Elle était maintenant satisfaite bien qu'elle se serait remplis les poches si elle en avait eu et si elle avait était adepte du vol.

La jeune femme s'approcha donc de la propriétaire, dans l'intention de payer son achat. Comme à l'auberge, elle ignorait bien ce que le tout allait coûter, mais qu'important. Le doux goût du miel, fondant sur ses papilles, valait à ce moment tout l'or du monde pour la demoiselle. Malheureusement, c'est à cet instant qu'elle réalisa qu'elle était loin d'avoir tout l'or du monde, n'ayant même pas ses propres pièces d'or, les ayant ranger dans le coffre sans réaliser, par automatisme. Gênée de son oubli, et ayant le bonbon entre ses lèvres, Callie se dit qu'elle pourrait demander à l'un de ses compagnons de la journée de la dépanner. Une part d'elle se sentait mal-à-l'aise, surtout après qu'ils lui aient payé l'auberge, mais une plus grande par d'elle ne voulait pas se défaire du suçon. Elle allait ouvrir la bouche, pilant ainsi sur le peu d'orgueil qu'elle avait, lorsque Hedras paya tout, incluant ce qu'elle mangeait déjà.

" Merciii! " Répliqua-t-elle de plus belle, sautant au cou de l'homme pour lui faire un étreinte. Il va de soi qu'il ne passa une seconde à son esprit que la proximité ainsi exprimée n'était fait normal pour les gens ... normaux... Mais que voulez-vous, Callie avait toujours été ainsi avec ses parents, et ne voyait donc pas de mal à démontrer son appréciation de la sorte. Elle remercia aussi la dame, ajoutant un grand sourire, puis suivit les deux hommes à l'extérieur. Elle aurait aimé passé sa journée entière dans la boutique, mais d'un autre côté, il y avait encore bien des choses  à voir. Et puis, trente minutes, c'était déjà beaucoup.

Ils étaient donc tous les trois devant la boutique, n'ayant pas entammé de se diriger dans une nouvelle direction dans le moment. Callie était, par ailleurs, un peu inconfortable dans la foule grandissante. Elle n'avait rien contre les masses en général, sauf qu'elle devenait trop étouffante, et disons que dans cette situation, sa limite approchait. Mais elle n'allait pas se laisser abbatre par si peu, non, pas elle. Et pendant que j'y penses, visiter son père était maintenant si loin dans ses idées, comme si ça n'était plus important. Elle avait envie de voir des jouets, des fleurs, des couleurs... De la vie quoi. Mais elle devait se calmer (le sucre dans sa bouche était peut-être une mauvaise idée finalement), après tout, ses guides ne seraient pas tout le temps là. Et elle devait être autonome en Aldaria sans les deux hommes. Où devrait-elle aller alors?

Elle savait où trouver un toit, une écurie, des gâteries... Elle pourrait se nourrir à même l'auberge et ne voyait pas le besoin d'agrandir sa garde robe, bien que cette dernière était déficiaire. Les gardes. C'étaient bien la prochaine chose que Callie devait connaître. Où était donc le palais? Ils devaient s'y tenir près, et la demoiselle devait le savoir afin de l'éviter, c'était que pure logique. De plus, avec la foule, elle ne pouvait pas le voir d'où elle était. Et si elle jouait la carte de la curiosité, ils la guideraient n'est-ce pas? Elle était tout même déçue d'elle même, elle allait mentir, mais elle le devait. Ils étaient pourtant si gentils... Et généreux... Et elle allait les décevoir pour son bien... Non. Elle ne pouvait pas. On oubliait donc le palais. C'était une mauvaise idée de toute façon, bien trop risquée pour elle, du moins, c'est ce qu'elle croyait. Elle eut donc une nouvelle idée.

" Sauf l'entrée près d'ici,  " Commença-t-elle, parlant des portes qu'elle avait franchises pour arriver dans la ville, " Il y a-t-il d'autres sorties? " Demanda-t-elle à Hedras. Callie n'avait aucune mauvaises intentions, bien que cette question semblait étrange. Après tout, elle allait devoir travailler dans le futur et aller à l'extérieur cueillir des plantes pour les vendre, c'était tout ce qu'elle savait faire. Elle se devait de savoir par où elle pourrait passé, voulant éviter les allées aussi achalandées avec son cheval.  


[ HJ: J'aurai continué un peu plus mais je dois quitter, alors j'espère que ça fera comme ça. Comme à l'habitude, s'il y a quoi que ce soit, envoie moi un MP et j'éditerai Smile ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeMar 20 Aoû 2013 - 8:44

Apparemment, Callie-Anne était assez gourmande côté confiserie, fort heureusement pour la bourse d’Hedras, elle se contenta d’une sucette au miel. Cette seule sucrerie suffit toutefois à la combler et elle s’accrocha au cou d’Hedras quelques instants, le remerciant énergiquement, semblable à une enfant qui aurait reçu un poney pour son anniversaire. Le loup en profita pour serrer la demoiselle, sous le regard perplexe de Jeönyr, qui n’eut qu’un sourire à leur égard tandis qu’ils sortaient de la boutique. Le trio se retrouva bien assez tôt de retour dans la foule, mais avant que les individus ne choisissent leur prochaine destination, la demoiselle interrogea les deux hommes d’une étrange question. Enfin, pas si étrange, mais suspicieuse, car la jeune femme s’interrogeait tant qu’au nombre de sorties que comptait la ville. Jeönyr haussa un sourcil, mais son camarade lui répondit rapidement, ne se questionnant pas sur les intentions de leur accompagnatrice, jusqu’au dernier instant.

- À ma connaissance, cette entrée est la seule. Elle est directement reliée à l’artère principale de la ville, menant ici, à la grande place. Si jamais tu es perdue, je te conseille vivement de te rendre ici. Comme tu peux le remarquer, on retrouve de tout ici et on peut se rendre pratiquement partout dans le citée à partir de cet endroit. Mais pourquoi donc? Envisagerions-nous de s’éclipser par la porte de derrière par hasard?

Les loups s’observèrent quelques instants, se demandant comment réagir à une éventuelle réponse venant de la touriste. Si elle se trouvait à être, comme eux, une criminelle, cela compliquerait un peu les choses, pas que Jeönyr ne veuille pas l’aider, mais pour le bien de la Horde, ils ne devaient pas attirer l’attention. Hors, si cette jeune femme était recherchée par la loi, cela les rendaient bien plus visibles, d’autant plus que son enthousiasme débordant risquait de ne pas passer inaperçu et après tout, Callie-Anne était en bien meilleure forme qu’hier. Quoi qu’elle ne semblait pas malhonnête, le brigand doutait même qu’elle fasse mal à une mouche, mais sait-on jamais, au cours de sa vie de bandit, il avait été surpris de maintes fois par l’apparence d’autrui, ainsi, prudence était de mise. Le voleur porta nonchalamment les mains derrière sa tête, les rapprochant subtilement de son épée. Bien qu’il espérait sincèrement qu’il n’aille pas besoin de cela, après tout, Callie-Anne ne pouvait pas avoir de mauvaises intentions, si? Quoi qu’au final, cela ne changeait pas grand-chose pour les bandits, leur compagne pouvait bien être recherchée par la loi, mais elle devrait s’expliquer aux deux hommes, moyennant le fait qu’elle ne tente rien ayant à l’encontre des frères d’armes. D’autant plus que la demoiselle leur avait semblée réellement dans le besoin et après tout, n’y avait-il pas un dicton disant quelque chose ressemblant à : ‘’ L’ennemi de mon ennemi est mon ami’’ ? Si cette jeune femme était recherchée par l’empire, l’ennemi de la Horde, cela faisait d’elle leur amie, non? Quoi qu’il y avait un bon nombre d’assassins travaillant contre la famille impériale et contre la Horde, toutefois, la demoiselle devant leurs yeux ne ressemblait en rien à une assassine. Ainsi, Jeönyr tenta de s’en convaincre et soupira doucement, parlant à voix réduite, presque inaudible par-dessus le brouhaha de la masse humaine qui les entouraient.

- Si vous avez des soucis avec l’empire, rassurez-vous… Vous ne serez pas dénoncée par l’un de nous… Toutefois, vous devez savoir que cela inclue certains risques… Mais… Je… Vous ne me semblez pas… malveillante…  C’est pourquoi je vous fais confiance.

Hedras souria, satisfait du verdict de Jeönyr, étant donné qu’il partageait le même avis. Callie-Anne resterait innocente de tout crime et donc, les voleurs conserveraient les leur jusqu’à nouvel ordre.

(HRP: Libre à toi de nous faire arriver où tu le veux, Hedras suivera les instructions de Callie :PEt si jamais cela te chante, tu peux employer Hedras. Tu commence à comprendre un peu le Pnj x) )


Dernière édition par Jeönyr Methus le Sam 24 Aoû 2013 - 4:06, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeMar 20 Aoû 2013 - 22:39

Callie était déçue de la réponse d'Hedras. Elle devrait donc forcé son cheval agoraphobe à marcher dans la foule à chaque semaine. Il s'y ferai, avec de la chance. Elle espérait du moins, il n'était pas question de changer de monture et elle voulait éviter de devoir quitter Aldaria avant l'aube lorsqu'elle irait cueillir des plantes. Par ailleurs, elle devient perplexe lorsque ce dernier lui demanda si elle cherchait à s'éclipser. Pourquoi ferait-elle une chose pareille? Était-ce sa question qui leur avait sembler étrange? Il semblerait bien que oui, vu ce que Jeönyr lui dit ensuite.

De la perplexitude à la crainte en un instant, voilà ce qui se produit chez Callie. Son sourire se dissipa instantanément, sa respiration se fit plus rapide et forte, son regard devint fuyant et elle tenta d'ouvrir la bouche, ne trouvant pas quoi dire. Elle paniquait, en court. Savaient-ils? Comment pouvaient-ils? Son nom. Elle le savait, elle n'aurait jamais dû usé de Callie-Anne. Elle aurait dû s'en tenir à Iris, comme en Gloria. Comment avait-elle pu faire une telle erreur? Et qu'allait-elle faire maintenant? Des risques? Devrait-elle se cacher? Ou encore retourner dans la forêt? Non, elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas retourner dans cet endroit éloigné, seule de surcroît. Impulsivement, elle empogna la main de Jeönyr avec sa gauche, car il était le plus près d'elle, puis celle d'Hedras avec la droite. Elle les entraîna rapidement vers l'avant et une batisse plus loin tourna sèchement à gauche, dans une ruelle sombre. Ses paumes suaient, elle ne se calmait toujours pas. Elle lâcha les deux hommes et se retourna pour leur faire face.

" Comment?! " Dit-elle, sa voix portant plusieurs émotions confuses. Une pointe de soulagement car elle n'aimait pas mentir, mais beaucoup plus d'effroi  et de douleur. Voir plus de douleur et que d'effroi. L'imagination de Callie allait de bon train, elle en avait du coup éclipsé que l'homme lui avait dit qu'ils ne la trahirait pas. Elle se pensait déjà sur le bûcher pour être entrer en Aldaria.

" Vous m'avez suivi depuis Gloria, c'est ça? " Ajouta-t-elle, prenant de grandes inspirations rapides. " Ou bien vous m'avez vu en tant qu'Iris? " Elle tenta de se calmer, elle pouvait sentir ses yeux s'humidifier. Elle ne pleurait pas normalement, elle ne voulait pas pleurer. Elle avait envie de voir sa mère pour se blottir dans ses bras, elle voulait que cette dernière l'aide à régler ce conflit, mais c'était maintenant impossible. Elle ignorait quoi faire, mais elle se dit qu'il ne lui restait qu'une option à ce point.

" Êtes-vous comme moi? " Commença-t-elle. Son coeur s'affolait encore dans sa poitrine mais sa voix démontrait que la demoiselle reprenait un peu contrôle de ses pensées. La joie usuelle n'était pas présente, laissant place à un sérieux étonnant pour l'enfantine humaine. " Vous êtes bannis de l'Empire vous aussi? "

Tout se déroulait tout de même très vite pour la jeune femme, qui laissait à peine le temps aux deux compagnons de réagir à son énervement. " Je peux tout expliquer " Déballa-t-elle, après une autre grande respiration. " Je n'avais pas le choix.. " Dit-elle, baissant le regard. " Je devais quitter la forêt, à cause des Alayiens " Finit-elle par avouée.

La tristesse était encore là, et Callie à la pensée de sa mère et Fion pouvait sentir une pression sur son coeur, comme si quelqu'un empoignait ce dernier, le pressant dans sa main. Avec tout ça, le pire, c'est que la demoiselle n'expliquait pas aux deux hommes pourquoi elle était bannie. Elle tentait de dire tellement de choses à la fois, ses idées étaient mélangées dans sa tête. Mais d'une part, elle était soulagée qu'ils soient dans la même situation qu'elle.

Il est ici important de faire le point sur une chose. Pour Callie-Anne, Hedras et Jeönyr ne pouvait être autres que bannis comme elle. Ils étaient généreux, peut-être avaient-ils aider un elfe et mérités par le fait même ce sort. Après tout, pour reprendre les mots du loup, ils avaient des soucis avec l'Empire, et elle ne pouvait pas concevoir quelconque autre genre de soucis. Voleur? Non. Assassins? Non.

[ HJ: Je prend pour acquis que vous n'allez pas lui faire plus peur ]

À ce point, ses efforts pour se calmer portaient fruit. Callie essuya du revers de sa main l'unique larme qui avait tenté de quitter son oeil gauche, avant qu'elle ne se rende à sa joue. Elle souria. Un petit sourire, forcé qui plus est, mais elle souria. Ses émotions l'avaient prises de court, la surstimulant. Elle avait laissé des pensées sombres la gagner, et ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle était l'éternelle optimiste après tout. Son sourire devenait moins tendu, plus naturel. Une chose était sûre, Callie possédait une excellente capacité à se recentrer.

" Je... Désolée... Je... Je me suis emportée. Viel, c'est mon vrai nom... Callie-Anne Viel pour être précise... " Dit-elle, voulant être honnête avec ses deux compagnons du moment. Après tout, à ce point, il ne lui servait à rien de ne pas le dire. " Je... " Elle prit une autre de ses lentes inspirations. " J'ai été bannie pour avoir sympathisé avec un elfe... " Avoua-t-elle donc.

Certes, je vous ai parlé du sourire de Callie, mais je vous ai aussi bien souligné la présence de sa tristesse, refusant de la quitter. Cette tristesse devenait, peu à peu, une simple lourdeur. Très présente, mais simple. Un mal, un inconfort. C'était d'ailleurs ce que le langage corporel de la jeune humaine transpirait. Une bataille interne entre le mal et le bien, qui se soldait de ce fameux sourire. Elle avala une bonne fois, bien ce sembla pénible.

Revenons-en sur son nom. Si Hedras y portait attention, il va de soi que le lien de famille qui unissait Callie à Jonathan Viel était évident. Il ne serait pas aisé de deviner qu'elle était progéniture du joaillier, mais ils étaient reliés. Après tout, les Viels ne courraient pas les rues et la boutique de son paternel en portait le nom. Enfin, tout ceci si le compagnon de Jeönyr s'y penchait, et s'il connaissait les recoins d'Aldaria comme prétendu. Mais il faut dire que Callie, après son nom, avait donné une information beaucoup plus... prenante, disons.

Que voulait-elle dire par sympathiser? Ce terme pouvant être utilisé comme euphémisme par la grande majorité des gens laissait croire que la demoiselle de dix-sept était coupable de plus qu'elle ne l'était. Après tout, rappelons-le, elle était l'innocente victime dans cette histoire, enlevée et non bannie. Mais la Callie ignorait ceci. Callie usait du mot sympathiser, car elle croyait son crime d'être d'avoir été amicale avec un elfe. Ses termes étaient donc les bons, projetant malheureusement une image fausse de délit de la jeune femme, qui attendait maintenant, encore nerveuse, la réaction de ses comparses présents.



[ HJ: Je ne vais pas continuer au sujet de la boutique de chaussures, car dépendant la voix que la discussion prendra, j'ignore si Callie voudra encore aller à la boutique de chaussures avec vous. Et tu connais la chanson, si y'a un trouble, tu m'en parles Smile]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeJeu 22 Aoû 2013 - 8:43

Pour en ajouter aux suspicions des bandits, la demoiselle se précipita dans un flot de paroles qui ne faisaient aucun sens à leurs oreilles, les larmes lui montant rapidement aux yeux, bien qu’elle parvienne à les contrôler, tandis qu’elle amenait les deux hommes à l’écart. Et c’est ainsi, que dans une petite ruelle d’Aldaria, Hedras et Jeönyr découvrirent ce que leur cachait. Callie-Anne Viel, de son nom complet était une de celles qui avaient été bannis de l’empire, et pour avoir…’’ sympathisé’’ avec un elfe. Jeönyr n’avait jamais vraiment compris les règles de l’empire sur les relations entre les hommes et les êtres sylvains, mais ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait se mettre à faire des recherches sur le sujet. Non, pour le moment, il se tenait devant une jeune femme, bouleversée, maladroitement par sa faute, qui attendait son jugement. Le loup inspira doucement et s’avança vers la demoiselle, appuyant délicatement sa main sur son épaule, tentant de la rassurer.

- Callie-Anne Viel… Je… Pardonnez-moi… C’est que… Nous… C’est un sujet quelque peu… délicat, voyez-vous? Nous… Nous sommes… dirons-nous recherchés par certains… individus à la tête de l’empire… pour certains actes pouvant… pouvant être nuisibles aux biens d’autrui… Et c’est donc… la raison pour laquelle votre question nous sembla… étrange… Vous devez comprendre qu’il est… nécessaire de prendre certaines précautions… Mais loin de là l’idée de…de vous nuire… Résumons simplement cela en… en affirmant que pour notre sécurité commune, une information pareille aurait pu être intéressante à obtenir plus tôt… Je…

Il réalisa ensuite qu’eux aussi lui avait caché leur vrai nature et c’est donc d’un air plus terre à terre qu’il poursuivit.

- Pardon, je n’aurais pas dû… Je…

Le voleur jeta un coup d’œil vers la place du marché, puis à la ruelle. Ils étaient relativement à l’abri des regards en ce lieu et les quelques passants qui circulaient dans cette rue ne semblaient pas s’intéresser le moindre du monde à eux. Fort heureusement.

- Si… si je vous… Si je vous révélais nos origines… Promettez-vous de ne pas crier, de ne pas fuir ou de tenter quoi que ce soit de stupide? Je vous préviens d’avance… Je ne souhaite pas vous faire de mal, mais… Mais pour notre sécurité… Je…
- Ah! Viel! Bien sûr.
- Que?

Jeönyr se tourna vers Hedras, relâchant l’épaule de la demoiselle et observa, perplexe son camarade. N’avait-il pas réalisé que Jeönyr discutait avec la demoiselle? De toute apparence, non, puisqu’il semblait complètement fasciné par une découverte que lui seul semblait comprendre. Il observait le ciel, tentant de conclure sa déduction, ses doigts cliquant tel des marques de ponctuations frénétiques.

- Ah, mais je me souviens… Viel…Viel…comment se fait-il que ce nom me semble si… familier… Je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Viel… Ah! Il tient boutique il me semble… Que vendait-il déjà? Pas des chaussures, ni des confiseries…
- Hedras… Je ne crois pas que cela soit bien important pour le moment… Si notre compagne ici présente est belle et bien bannie de l’empire, nous devrions changer notre plan… De plus, les trois fugitifs que nous sommes commenceront bientôt à attirer l’attention en restant dans cette ruelle… Bougeons.

Et c’est ainsi que les bandits se remirent en route, s’éloignant provisoirement de la place du marché pour s’enfoncer dans la ruelle, mais avant de tourner les talons, le bandit s’adressa à la demoiselle, empoignant doucement sa main pour l’inciter à les suivre, mais lui laissant la chance de s’éclipser.

- Libre à vous de nous suivre, bien que je vous le conseillerais… Nous trouverons un autre endroit afin de s’expliquer…

Et s’en suivit une nouvelle marche dans les rues d’Aldaria, toujours dans leurs positions habituelles, le bretteur ayant fait passer la demoiselle devant lui. Les bandits avancèrent rapidement, Jeönyr vérifiant toujours leurs arrières, s’assurant qu’ils étaient bel et bien suivit… Et il ne tarda pas à voir apparaitre au bout de la dite ruelle le sympathique personnage qui les avait bousculés un peu plus tôt. Les loups pressèrent donc le pas, ne voulant pas croiser à nouveau l’individu hautain,  qui trouverait un assurément un prétexte quelconque pour se rendre nuisible aux fugitifs. Heureusement, Hedras connaissait les détours de ces ruelles comme le fond de sa poche, si non plus, et au bout d’un tournant, il les fit pénétrer dans une boutique, refermant rapidement la porte derrière Jeönyr, qui poussait doucement leur accompagnatrice pour la faire avancer. À peine la porte refermée, le trio put apercevoir par-delà la vitrine leurs poursuivants qui continuaient leur chemin. Car ils étaient bel et bien plusieurs, mais ils ne portèrent toutefois pas la moindre attention à la vitrine, qu’Hedras avait déjà quitté, s’enfonçant dans le magasin. Soulagé, Jeönyr soupira doucement et se rapprocha à nouveau de Callie-Anne, lui murmurant à l’oreille pour ne pas se faire entendre par d’autres qu’elle.

- Hedras et moi-même sommes des loups de la Horde… Des bandits de grands chemins… Fourbes et mesquins… Voleurs et menteurs… Voici pourquoi l’empire nous recherche.

Il s’éloigna sur ce, laissant une poignée de seconde à la dame pour qu’elle enregistre l’information reçue et poursuivit, sur un niveau de voix plus habituel cette fois.

- Maintenant que vous êtes au courant… Libre à vous… Mais promettez-moi de faire atten…

Le loup fut interrompu par une toussotement qui s’éleva d’un peu plus profondément dans la boutique, il se tourna donc pour en découvrir la source, se demandant s’il était possible que son aveu ait été entendu par autre que Callie-Anne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeSam 24 Aoû 2013 - 5:47

Lorsque Jeönyr posa sa main sur l'épaule de Callie-Anne, elle ne put empêcher un petit sursaut. Non pas qu'elle fut surprise, mais ce contact l'aide à revenir sur terre. Encore quelques respirations profondes et rapides, mais la nervosité se dissipait à un bon rythme. Ainsi donc, puisque tel était son but, on pouvait dire que l'humain avançait dans la bonne voix.

Mais avec Callie, que voulez-vous, on était pas longtemps sur terre. Et voilà, elle comprenait à peine qu'elle ne sera pas immolée qu'elle retourna dans la confusion. Cette fois, encore chanceuse, elle ne se sentait pas en danger. Actes nuisibles aux biens d'autruis? Que voulait-il dire par ça? Parlait-il de ces gens qui empruntaient sans l'intention de rapporter? Et si oui, pourquoi ne le demandait-il pas, simplement? Quoique, maintenant qu'elle y pensait, peut-être les gens diraient simplement non. De ce qu'elle avait vu, les gens dans les villes n'étaient pas toujours les plus généreux. Et ces actes, n'étaient-ils pas illégaux? Probablement en fait, sans quoi, pourquoi serait-il recherché par l'Empire?.. Alors, au final, les deux hommes étaient-ils bons ou mauvais?

Si vous vouliez vraiment un avis sage sur le bien et le mal, vous ne demanderiez pas à Callie, et avec raison. Son point de vue serait sûrement trop biaisé. Après tout, elle était bannie sur des bases qu'elle ne trouvait pas valable, et donc, les lois lui semblaient souvent d'un ridicule. Tout acte, à ses yeux, pour la survie d'autrui était ni bien, ni mal. Dans cette optique, si l'homme volait pour se nourrir, Callie n'y voyait aucun trouble. Elle ne pensait, évidemment, pas aux répercussions sur le volé, mais elle ne vivait pas en société depuis longtemps. Elle ne pensait pas non plus aux cas plus extrêmes, entre autres ceux où le meurtre était impliqué. Non. Elle ne pensait qu'aux situations innocentes et bénines, après tout, c'était Callie. Mais assez sur le bien et le mal, nous n'allons pas philosopher sur le sujet.

Bien que sa tête tentait de faire des liens, cela n'empêchait pas la demoiselle de suivre la conversation qu'elle avait avec Jeönyr. Après tout, elle était une femme et pouvait faire deux choses à la fois. Elle remarqua donc que son interlocuteur semblait mal à l'aise, ce qui la fit sourire de plus belle. Si l'homme pensait l'avoir rassuré en posant sa main sur l'épaule de Callie, rien n'équivalait ce moment. De voir que ce dernier était tout aussi maladroit qu'elle la calma, lui volant même un petit rire concis lorsque l'homme s'excusa. Observant toujours Jeönyr, elle ne manqua pas son regard vers l'allée marchande, bien qu'elle n'y trouva rien d'usuel .


" Je... Oui. " Dit-elle simplement à l'étrange, et multiple, question de l'humain. Elle le suivait depuis le début de la journée et il n'avait pas tenté de lui faire de mal, pourquoi refuserait-elle rendu à ce point. S'il avait voulu la dérober, il l'aurait fait plus tôt. Et s'il avait voulu la tuer, il l'aurait aussi fait plus tôt. Mais que voulait-il dire par ne rien faire de stupide? Courir pour aller observer de près une boutique de confiseries, était-ce stupide? Ses actes pulsifs, était-ce ce qu'il voulait qu'elle évite? Espérons que non, puisqu'elle ne se contrôlait pas réellement.

Lorsqu'Hedras tenta de trouver le métier de son paternel, Callie prononça à demi-voix un petit
" Bij..." Mais fut interrompue par Jeönyr. Il semblait inquiet et donc, elle décida de ne pas insister plus. Elle allait suivre ce dernier qui avait l'air de savoir ce qu'il faisait... Du moins, beaucoup plus que cette dernière. Lorsqu'il lui prit la main, elle serra un peu pour ne pas perdre le dernier. Elle ne connaissait pas les ruelles, il n'était pas le temps de s'y perdre. De plus, par cet acte, elle confirma silencieusement ses intentions. Oh et, vous l'aurez deviné, lors de leur petite marche de santé dans les ruelles, la demoiselle ne réalisa pas qu'ils étaient suivis. Elle sembla même s'amuser des tournants qu'ils prirent, et du rythme énergique.

Pop. Et voilà qu'ils étaient dans une boutique en un instant. Callie avait peine cligner ses yeux qu'elle était passé d'une ruelle à horlogerie. L'endroit était d'ailleurs bien tranquille, si ce n'était que des tics et tacs incessants. Elle eut à peine le temps de regarder les mécanismes, intriguée, que Jeönyr s'approcha d'elle pour lui dire des mots insensés. Et voilà qu'elle ne pensait déjà plus à tout l'incident de plus tôt, l'ayant déjà réprimer au fond d'elle, et lui, il en reparlait! Non mais! Menteurs? Mesquins? S'était-elle trompée sur le compte de l'homme? Avait-elle manqué de jugement? Mais pourtant, il lui disait la vérité. Ce n'était donc pas un menteur. Peut-être avait-il, certes, omis de dire la vérité à d'autres, mais elle n'était pas les autres et n'allait pas le juger sur des actes commis ne la concernant pas. (Encore une fois, il fallait éviter de pousser à l'extrême les questions sur les principes de Callie.). Non. Elle ne regrettait pas. Pas pour le moment.

Enfin, Jeönyr fut interrompu par une toux. Un son sec, venant de profond, produit par un vieil homme derrière le comptoir. Sans prévenir, une mauvaise manie chez la jeune femme, Callie s'approcha de l'inconnu, propriétaire apparemment.


" Votre toux, vous devriez là soigner... " Commença-t-elle, un peu d'Iris en elle en ce moment. " Une tisane à la menthe et un peu de gingembre vous aide... " Mais elle fut interrompue par l'homme derrière le comptoir, grognon. Il leva les yeux vers Callie, irrité.

" La jeunesse d'aujourd'hui, c'est impoli. " Dit-il, tout d'abord. " Vous voyez pas que j'travaille?! " Ajouta-t-il, agressivement.

" Je voulais simplement aider... " Tenta de justifier la demoiselle.

" J'connais les p'tits d'votre genre, v'voulez m'vendre de quoi! Ben j'en ai pas d'argent pour toi! " Ajouta-t-il en se levant.

Callie ne comprenait, elle n'avait pas envie de lui vendre des herbes, du moins, pas en ce moment. Elle voulait simplement que l'homme sache comment soigner son mal de gorge. Il marcha vers le trio, sa canne à la main.
" Si vous acheter rien, sortez! " Grommela-t-il, agitant sa canne vers les gens, menaçant de les frapper avec. Malheureusement, la jeune femme n'emboîta pas le pas assez rapidement et donc, reçu un coup du bâton sur le mollet. Les trois compagnons sortirent donc et se retrouvèrent de nouveau dans une ruelle. Chat! Elle vit une chatte calicot et voulu accourir pour la flatter, mais en faisant un mouvement pour s'étirer la jambe, elle réalise que cette dernière lui était douloureuse. Elle descendit son regard le long de sa jambe droite. La cloque qui couvrait sa coupure avait été fendue, probablement par la canne plus tôt. Ainsi donc, la blessure qui semblait bénine était maintenant exposée. Il devenait évident, surtout basé sur la douleur stridente qu'elle ressentait, qu'elle avait mal jugée la veille.

" Je... " dit-elle, ne sachant pas comment s'exprimer. " J'ai besoin de retourner à l'écurie. "

Elle n'était pas des plus heureuse de devoir les faire rebrousser chemin, mais elle ne pourrait clairement pas marcher beaucoup sur sa jambe. Elle voulait traiter la plaie avec des onguents afin de calmer la douleur et aussi, du coup, d'empêcher le tout de s'infecter. Et si elle aurait pu préciser aux deux hommes pourquoi elle voulait rentrer, le liquide clair qui suintait l'arrière du molelt la demoiselle parlait de soi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeDim 25 Aoû 2013 - 9:53

Fort heureusement, Callie-Anne avait suivi les brigands sans résister. Et, ce fut, fort soulagé, que Jeönyr découvrit une demoiselle confuse de connaitre l’identité des deux hommes qui l’accompagnaient, une demoiselle confuse, mais pas effrayée, ce qui était une bonne chose. Toutefois, elle n’eut pas vraiment le temps de réagir, étant donné que le propriétaire de la boutique la grondait, elle qui lui avait naïvement proposé de prendre quelque chose pour sa toux. De toute évidence, l’âme bien intentionnée n’avait pas compris que le vieillard n’avait pas mal à la gorge, mais attirait l’attention, probablement pour leur dire quelque chose, cette remarque remit en perspective sa dernière conclusion, la demoiselle avait-elle ne serait-ce compris en quelle compagnie elle se trouvait? Le brigand n’eut pas le loisir de se questionner davantage que le propriétaire de leur abri temporaire ne chasse le trio hors de son établissement. Heureusement, leur poursuivant était déjà bien loin. Jeönyr passa sa main derrière sa tête, où la canne de l’horloger l’avait touché, heureusement, le bandit avait connu pire et ce coup ne l’ébranla pas tant que ça. Le dernier à sortir fut Hedras, qui se chamaillait contre son assaillant, agrippant la canne et la chassant fermement en bougonnant. Les trois êtres se retrouvèrent donc une fois de plus dans les ruelles d’Aldaria, ne sachant plus vraiment où aller. Les loups se tournèrent vers leur compagne lorsque celle-ci pris la parole, manifestement gênée, tandis qu’elle leur demandait la permission de retourner à l’écurie. Un seul regard sur sa jambe expliquait bien assez le pourquoi. Par le Dracos, elle était blessée et elle n’avait rien dit. Peu importe ce qu’il venait de lui dire dans la boutique, le côté serviable de Jeönyr reprit le dessus, après tout, il ne lui avait raconté que la version ‘’officielle’’ des choses et elle avait pu voir par elle-même qu’il n’était pas si mauvais. Les deux bandits s’échangèrent donc un bref regard  et hochèrent mutuellement la tête, ils s’approchèrent de la demoiselle et travaillant pour elle, ils la firent grimper sur le dos de Jeönyr, qui agrippa délicatement les jambes de la dame, ne voulant pas empirer sa blessure, tandis qu’Hedras l’aidait, ils firent passer les bras de Callie-Anne autour du cou du bandit, qui se redressa, levant une fois de plus de terre la jeune femme.

- Alors, quel chemin pour l’écurie?
- Suivez le guide, suivez le guide.

Et c’est ainsi que débuta une nouvelle marche dans les ruelles, évitant de passer par la grande place pour faciliter leur trajet, Hedras guida son frère par mille-et-un chemin et ils débouchèrent dans une ruelle annexe à leur auberge. Revenu en territoire déjà visité, Jeönyr soupira de soulagement, après tout, Hedras connaissait véritablement les moindres recoins de cette ville et apparament, il était connu, car ayant découvert son visage, les passants s’écartaient devant lui ou peut-être était-ce à la vue de la demoiselle perchée sur le dos de son camarade qui les incitait à dégager le passage. D’une manière ou d’une autre, ils parvinrent bien assez tôt à l’écurie, d’où il était possible d’entendre des cris de rage et quelques bruits de planches fracassées.

- Balin! Montre-toi sale rat! Je sais que tu es là! Tu ne quittes pas ton écurie au beau milieu de la journée! Balin!

Une nouvelle planche fracassée, c’est donc avec prudence qu’Hedras pénétra dans l’écurie, suivit de Jeönyr, qui laissa la demoiselle à l’extérieur, ne voulant pas l’exposer à un danger quelconque, il la déposa au mur de l’écurie, lui donnant un support afin qu’elle n’use pas de sa jambe blessée. Ce que les bandits découvrirent à l’intérieur fut assez surprenant. Au sol, les détritus de multiples planches de bois, composant les boxs, les murs et quelques clôtures additionnelles étaient éparpillés, gisait un peu partout du grain et les chevaux se démenaient, paniqués devant le spectacle qui s’offrait à eux. Au centre de l’écurie, un homme, assez costaud, vêtu d’une lourde armure de plaque, leur faisait dos et lorsqu’il se tourna, quelle ne fut pas la surprise des bandits lorsqu’ils reconnurent le passant qui les avaient bousculé puis poursuivis dans les ruelles et apparament, lui aussi les avait reconnus.

- Alors, vous êtes des complices de cet imbécile de Balin?
- Je… Non… De quoi par…
- Silence! Je sais qu’il est ici et il va devoir se montrer sur le champ s’il ne veut pas que je mette son écurie en pièces!

Sur ce, il donna un grand coup de masse, qu’il avait à la main, sur une clôture, fracassant facilement les barreaux de celle-ci alors qu’il s’approchait des nouveaux arrivants.

- Dites-moi où est Balin et je vous laisserai décamper comme la vermine que vous êtes. Ou ne me le dites pas et je broierais vos os jusqu’à ce qu’il se montre.
- Doucement… Doucement… Il y a surement une façon de s’en sortir sans employer les armes… Que voulez-vous à Balin?
- Ah! Un négociateur! Que cela ne tienne! Je n’ai pas de temps à perdre! Je ne veux pas négocier! Je veux qu’il me rende e qu’il m’a volé!

Jeönyr soupira, il fallait bien que le patron de l’écurie où ils avaient laissé la monture vole l’homme qui les poursuivait depuis le début de la journée, il se tourna vers Hedras, lui parlant les dents serrées.

- J’espère pour lui que Balin traine dans les parages.
- Je dois admettre que je l’espère aussi.

Puis, en s’adressant à l’homme en colère.


- Que vous a-t-il volé? Il se trouve que nous ayons aussi une monture sous sa garde… cette monture transporte certains objets essentiels pour une jeune demoiselle… Elle attend dehors pour récupérer…
- Je n’en ai rien à faire! Vous ferez bien ce que vous voudrez lorsque j’aurais mes propres possessions!

L’homme qui se tenait devant les loups était une véritable boule de nerf, le moindre geste risquait de le provoquer et il exploserait assurément d’une rage incontrôlée. C’est donc dans cette tension grimpante que Jeönyr tentait de trouver une solution à leur conflit…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeMer 28 Aoû 2013 - 19:33

Callie-Anne voulut protester lorsqu'elle fut, de nouveau, soulevée du sol. Elle pouvait marcher... Je crois. Mais les deux jeunes hommes avaient emboîté le pas si vite, elle n'avait pas réellement pu réagir. Et puis, devait-elle s'admettre, ce n'était pas déplaisant de ne pas devoir subir la douleur infligée par le poids de son corps sur sa jambe. Enfin bref, le trio était en route pour l'écurie et Callie pensait déjà à sa malle. Où était la fiole d'anesthésiant? Laquelle était-ce? La ronde ou l'hexagonale? Celle plus petite à la gauche, ou bien celle dans le coin supérieur droit? Et l'antibiotique lui? Définitivement, il faudrait qu'elle note le contenu des fioles sur les bouteilles, pour futures références, au lieu d'y aller toujours à la couleur et l'odeur. Surtout l'odeur, ce n'était pas toujours des plus pratique. Qu'importait en fait, elle en ferait à son habitude et reniflerait ses potions afin de trouver la bonne. Après tout, pourquoi changer une méthode fonctionnelle...

Ainsi donc, Callie avait passé le voyage la tête dans ses pensées, et elle fut brutalement tirée hors de celles-ci par un son fort provenant de l'écurie. La voix qui en provenait sonnait agressive, inquiétant la demoiselle. Après tout, Ai était dans la bâtisse. Et comble du malheur (ou était-ce réellement?) elle fut laissée à l'extérieur. Elle pouvait comprendre, surtout sans son arc, elle ne pouvait pas réellement être utile. Sans oublier sa blessure, mais elle voulait aider. Malgré tout, elle décida de rester sage, adossée contre un mur de l'écurie, et écouta simplement la conversation qui se déroulait. Elle entendit donc le lourd bruit de la clôture qui se fracassa, et elle entendit un cheval hennir, apparemment énervé. Callie-Anne connaissait ce cheval. Après tout, il n'y avait que peu de chevaux plus nerveux qui le sien...

Elle ne pouvait pas laisse sa pauvre bête s'énerver, et elle ne pouvait pas aller la rejoindre par l'intérieur. Par l'extérieur ce serait alors! Elle s'appuya avec sa main droite sur le mur, progressant le long de la bâtisse. Elle était tout de même chanceuse, de cette façon la majeure partie de son poids n'était pas sur sa jambe droite, la blessée. Elle croisa, par ailleurs, plus d'une monture. Elle put aussi croiser du regard les hommes, grâce aux fenêtres des box. Elle pouvait donc entendre la conversation qui se déroulait. Ça n'augurait pas bien, mais en ce moment, son attention était portée à la tête d'Ai qui dépassait doucement par l'ouverture devant elle. Elle serra doucement son ami, qui était crispé et agité.


" Chuuuttt " Dit-elle doucement, sans réel succès. L'animal sembla pourtant la reconnaître, mais la présence de l'intrus à la masse l'énervait toujours. À mi-voix, elle commença à murmurer un air, sans paroles concrètes. Il s'agissait plus d'une suite de "La" qu'autre chose, mais ce eu l'effet escompté. Malgré l'agitation dans le couloir, Ai se calmait sous la mélodie de sa maîtresse. Bien qu'elle ne le réalisait pas, il faut dire que le totem de Callie y était pour beaucoup. Par ailleurs, sa voix portait assez bien dans la bâtisse qui était tout de même ouverte. Peut-être était-ce pour cela que l'inconnu sembla se calmer, un peu. Cela n'empêcha pas qu'il était encore agressif, mais il semblait plus réceptif. Du moins, c'est ce que la jeune femme aurait remarqué si elle n'avait pas été aussi absorbée par ce qu'elle chantonnait.




[ HJ 1: Cliquez ici pour l'air de la "chanson". Évidemment, il faut imaginer sans les paroles.

HJ 2: J'espère que c'est assez de contexte pour t'aider :/ J'ai un peu peur, c'est court, mais c'est le mieux que Callie peut faire pour donner un coup de main. Mais bon, si jamais, tu sais que t'as qu'à me le dire et je trouverais quelque chose d'autre. Smile]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 4:02

Jeönyr ne détourna pas son regard de l’homme en colère, les mains en l’air et bien en vue, il tourna lentement autour de lui, s’approchant du cheval de Callie-Anne, qui semblait s’affoler.  L’individu en armure lourde le fixa du regard quelques instants, et croyant qu’il voulait le prendre à revers pendant qu’il regardait Hedras, il fit un geste brusque dans sa direction, fouettant l’air de son arme et stoppant le mouvement du bandit.

- Pas un pas de plus! Je ne me laisserais pas tromper par vos fourberies. Tous les mêmes ces voleurs!
- Du calme, du calme, je viens simplement récupérer la malle de la demoiselle qui nous attend à l’extérieur, je ne sais pas ce qui se trouve dans ce coffret, mais elle en a besoin.
- Mensonges! Je ne laisserais personne s’approcher de ces chevaux avant d’avoir récupéré mes biens!
- Pas…

Le brigand se tut, incertain. Une voix douce faisait écho dans l’écurie, chantonnant avec tendresse un air mélodieux, bien qu’il n’y ait aucune parole, Jeönyr se sentit étrangement touché par ce chant. Il écouta plus attentivement, tout comme l’homme en colère, et cru reconnaître Callie-Anne. Était-elle magicienne? C’était possible, il entendit également la monture de la jeune femme hennir, apparemment, lui aussi avait entendu.  Le loup profita de cet instant de calme afin de s’adresser au personnage armé.

- Maintenant que vous avez repris votre sang-froid, pouvons-nous converser comme deux personnes civilisées sans crier et sans s’entre-tuer?
- Je…
- Nous sommes, tout comme vous, des clients de cette écurie… Je… Balin devait prendre soin de la monture de notre camarade. Elle y avait laissé la majorité de ses biens, je voudrais simplement m’assurer que tout est encore à sa place d’accord?

L’homme hocha sèchement la tête, laissant le bandit passer sur le côté. Il put donc s’approcher de la monture et constater, avec soulagement, que la mallette y était toujours. Le bandit se tourna donc vers son frère et hocha la tête, Hedras se dirigea donc vers l’extérieur de l’écurie pour amener la demoiselle à l’intérieur, mais il constata qu’elle n’était plus où Jeönyr l’avait laissée. Il se précipita donc dans les alentours de l’écurie, se demandant bien où elle avait pu filler puisqu’il ne l’avait pas vue tourner le coin de l’écurie afin de rejoindre sa monture à l’extérieur.

Au même moment, Balin, le propriétaire, observait, agité, la scène qui se déroulait dans le bâtiment. Le bracelet qu’il avait dérobé dans les effets de l’homme était tout à fait séduisant, richement décoré de pierres précieuses et portait de nombreuses gravures. Son éclat doré avait captivé le patron de l’écurie, qui s’en était emparé dès que son propriétaire avait le dos tourné. Il regardait maintenant l’objet de sa convoitise, dissimulé dans une petite ruelle derrière son écurie. Que faire? Que faire? L’homme en armure briserait toute son écurie s’il n’obtenait pas son bracelet, mais il ne pouvait pas se présenter en ce moment, si non, ce serait lui qui serait brisé. Ses doigts tapotaient le bijou à une vitesse folle tandis qu’il réfléchissait. C’est à ce moment qu’il aperçut une jeune femme longeant l’écurie. Elle ferait l’affaire, si? Le patron se redressa donc et profitant du fait qu’elle soit en train de chanter pour se glisser derrière elle. Dès qu’il fut à portée, il passa le bracelet autour du poignet de la demoiselle et s’éloigna rapidement, lui disant en disparaissant que c'était un cadeau. Il revint quelques minutes plus tard et jouant la scène, il entra dans l’écurie, l’air stupéfait.

- Mais bon sang! Que s’est-il passé ici? Par tous les esprits, quel fouillis!
- Balin! Voleur! Rends-moi le bracelet!
- Le bra… Quel bracelet?
- Oh! Par le Dracos, épargne-moi tes mensonges!

L’homme à la masse s’approcha du patron, arme en l’air. Il fut heureusement stoppé par Jeönyr, qui posa fermement sa main sur son poignet, le forçant à redescendre son arme.

- Doucement, doucement. Laissons-le s’expliquer. Il serait bien difficile pour lui de redonner tout ce qu’il a volé sans membres valides.
- Parle alors! Où se trouve mon bracelet!
- Je, je, je, je l’ignore! Mais j’ai cru apercevoir une jeune femme derrière l’écurie. À mon avis, elle m’avait l’air bien louche!

Jeönyr fronça les sourcils, il avait laissé Callie-Anne au-devant de l’écurie, se pouvait-il qu’une voleuse se trouve au derrière? En ce cas, la jeune femme était peut-être en danger. Il n’eut pas le temps de réagir que l’homme en armure se précipitait à l’extérieur, prêt à s’emparer de quiconque croiserait sa route. Bien évidemment, il vit Callie-Anne et en l’aperçevant, il se mit à crier.

- Hé! Toi! Ne bouge surtout pas! Je t’interdis de faire le moindre mouvement sans mon autorisation!

Et sur ce, il se jeta vers la jeune femme, ne se doutant pas l’espace d’un instant qu’elle puisse être innocente. Pendant ce temps, dans l’écurie, le loup jetait un regard mauvais vers le propriétaire.

- Vous avez tout l’intérêt du monde à ne pas mentir…

Sur cette brève phrase, il poursuivit l’homme en colère, espérant qu’il n’arriverait pas trop tard.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeMar 3 Sep 2013 - 23:08

Callie-Anne était soulagée de voir sa bête se calmer. Elle était avec Ai depuis son enfance et de le voir s'affoler ainsi ne lui était pas très plaisant. Elle laissa échapper, un soupire
de soulagement puis sourit. C'est alors qu'elle entendit des mots qui la ramenèrent à la réalité. Elle s'était laissé absorbée par son chant semblait-il. Cadeau? C'est la seule partie qu'elle put comprendre, se retournant trop tard pour voir le visage de son mystérieux interlocuteur. Elle ne put vu qu'une silhouette s'éloignant. Mais que voulait-il dire par cadeau? Callie regarda furtivement autour d'elle, rien n'était au sol. Elle porta sa main gauche à son visage, afin de replacer lui des mèches de sa chevelure, lorsqu'elle remarqua finalement l'objet qu'elle ne possédait pas. Avec sa main droite, elle toucha délicatement au bracelet à son poignet. Il brillait, comme son collier, et elle pouvait donc en penser qu'il valait une bonne somme. Évidemment, ça aurait aussi bien pu être du faux qu'elle n'aurait pas su.

Elle roula délicatement les pierres entre ses doigts, observant. Il est vrai que l'objet était de toute beauté, mais était-ce réellement approprié de lui avoir donné ainsi? Peut-être y avait-il encore des gens bons en ces terres. Que dis-je, il devait y en avoir non? Sans quoi, pourquoi quelqu'un lui aurait offert un tel bijou sans rien demander en échange? Elle devait le montrer à Jeönyr! Peut-être pourrait-elle ainsi lui montrer que de voler, ce n'est pas nécessaire.


[color=plum]" Attends moi Ai, je reviens. " Dit-elle tout bas à sa monture, flattant tendrement le peu de tête que le cheval pouvait lui offrir. Et la voilà qui retentait de marcher, à la même façon que plus tôt, jusqu'à l'entrée afin d'aller rejoindre les deux loups. Callie était heureuse et avait hâte de voir les hommes, mais alors qu'elle se dirigeait, elle fut interpellée par un nouveau venu. Il était devant elle, bien loin, et elle ne pouvait pas réellement discerner de détails chez l'homme à la masse. Elle n'aurait même pas pu dire qu'il avait une masse en main, seulement un objet. Elle fut étonnée de la distance que la voix de ce dernier pouvait parcourir. Elle comprit qu'elle lui demandant de ne pas bouger, ce qu'elle fit.

" Hum... D'accord... " Répondit-elle d'un niveau normal, et donc probablement inaudible pour l'homme qui s'empressait de se rendre à elle.

Après tout, il voulait sûrement lui parler. Peut-être était-ce l'homme qui lui avait remis le cadeau et il voulait s'expliquer? Dans tous les cas, il semblait pressé. Il accourrait vers elle non? Plus l'inconnu faisait d'enjambées, mieux Callie pouvait le voir. La jeune femme commença à douter. Ce n'était pas de la gentillesse qui dominait les traits faciaux de son interlocuteur et il était beaucoup trop tard, surtout avec sa blessure, pour qu'elle puisse se sauver.


" Je ... Écoutez... Je... Que?... Pour? " Baffouilla-t-elle maladroitement, tentant de reculer alors que l'être fonçait toujours dans sa direction. Allait-il la frapper avec cette arme?! Était-ce son intention? Mais qu'avait-elle fait? Il était maintenant rendu très près d'elle, si bien qu'il leva sa masse pour bien prendre un élan.

La jeune femme voulut courir dans la direction opposée, mais lorsqu'elle tenta de pivoter, pour faire face à la bonne direction, son mollet l'abandonna, n'aimant pas la rapidité du mouvement. Ainsi donc, la demoiselle tomba au sol, péniblement. Fort heureusement pour elle, sa chute n'était probablement pas prévue pour l'attaquant qui ne parvint pas à l'atteindre, mais bien le sol juste à ses côtés. Elle mit donc ses mains devant elle, montrant ainsi le bracelet à son poignet sans le réaliser, tentant de se montrer la moins agressive possible.


" Je... Écoutez! " Tenta-t-elle de redire, ne comprenant toujours pas ce qui lui arrivait. " Que voulez-vous? J'ai... J'ai des pièces d'or! " S'exclama-t-elle. Elle cherchait ce que l'inconnu pouvait bien vouloir. Elle devait trouver un moyen de le calmer vite, après tout, il relevait sa masse... À ce point, Callie ferma simplement les yeux, anticipant le prochain coup, elle savait fort bien qu'elle ne pourrait l'éviter, elle espérait simplement qu'il ne causerait aucune blessure fatale.


[ HJ: Voilà Smile Juste pour te prévenir que je ne sais pas quand je pourrai te répondre la prochaine fois, mais je fais de mon mieux ^^ (C'est pas facile sans internet Q.Q ) ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeDim 8 Sep 2013 - 6:57

L’homme en armure se redressa, prêt à frapper de nouveau lorsqu’il réalisa qu’il avait raté sa cible. Jusqu’à ce que cette dernière se mette à genoux devant lui, montrant son bracelet en lui offrant des pièces d’or.

- Je ne veux pas de ton or, gamine! Je veux mon bracelet! Mainte…

Il ne put finir sa phrase, interrompu par Jeönyr qui le plaqua sèchement sur le côté, entrainant dans sa chute et le désarmant du même coup. Le bandit lutta contre l’homme quelques temps, essayant de lui faire entendre raison, bien entendu, il ne voulut rien savoir et il lui fallut attendre qu’Hedras ne lui vienne en aide afin de maitriser l’individu, qui reprit son souffle lorsqu’ils le remirent sur pieds, s’adressant fermement à lui.

- Calmez-vous! Par le Dracos, cessez de lutter. Il y a assurément une solution plus pacifique à ce conflit!
- Je… Mon bracelet!
- Oui, oui, bien compris.

Jeönyr se retourna vers la demoiselle, lui faisant signe de retirer le bijou qu’elle portait au poignet et tandis la main vers elle, retenant de son mieux l’homme colérique de l’autre.

- Si vous le voulez bien, nous rendrons ce qui revient à cet homme et toute cette histoire ne sera qu’un mauvais souvenir… Sauf pour un certain patron d’écurie.

À ces mots, l’homme en armure se calma et cessa de se débattre.

- Lachez-moi.
- Vous promettez de ne pas attenter à nos vies?
- Par le Dracos! Je réalise bien mon erreur maintenant. Balin! Ce fourbe a dû donner mon bracelet à cette jeune femme afin de s’innocenter. Je vais lui montrer, moi!

Les deux loups relâchèrent l’homme en armure, lui remettant son bijou et il disparut aussitôt dans l’écurie, s’écriant à nouveau à pleins poumons. Les compagnons purent entendre les protestations de Balin tandis qu’il était amené par les gardes qui accompagnaient l’homme en armure, qui revint vers le trio, maintenant beaucoup plus serein.

- Pour votre agression contre ma personne, je devrais vous arrêter, tous les trois. Mais… Je…m’ex... Ah! Et puis, filez. Voyous!
- Merci, monsieur…

Sans attendre davantage, Jeönyr agrippa doucement la demoiselle, la remettant sur son dos tandis qu’Hedras prenait les rênes de sa monture et le trio se retira dans une ruelle dégagée afin d’enfin s’occuper de Callie-Anne.

- Cet homme vous a-t’il blessée? Je suis sincèrement navré… Tout…. Tout cela n’aurait jamais dû se produire.
- C’est ma faute… Balin a toujours eu tendance à voler une babiole ou deux… Mais jusqu’à maintenant, il avait toujours eu assez de jugeote pour ne pas se faire attraper…
- Enfin… Je… Pardonnez-nous… Nous vous avons mise en danger pour rien…

Jeönyr déposa la demoiselle auprès de sa monture tandis qu’Hedras en prenait le coffret, le mettant aux côtés de la dame et l’ouvrit.

- Si jamais nous pouvons vous être d’assistance quelconque, n’hésitez pas…

Les loups s’échangèrent un regard, la situation avait dégénérée et ils se savaient bien chanceux de ne pas être en compagnie de Balin en ce moment même. Mais heureusement, l’homme en armure, peu importe son identité avait eu la bonne conscience de réaliser son erreur. Jeönyr soupira doucement, ne sachant quoi ajouter, ce qui arrivait bien trop souvent à son goût.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeVen 13 Sep 2013 - 22:54

Son bracelet? Que voulait-il dire? Quel bracelet? Le cadeau? Callie-Anne voulut s'informer sur le dit bijoux, mais Jeönyr apparut. Elle fut soulagée de le voir, après tout, c'était un visage plus que rassurant après l'homme à la masse. Alors que les deux bandits mirent au sol l'inconnu, la jeune femme se releva, péniblement. Elle fit bien attention de ne pas mettre trop de poids sur sa jambe blessée, car ce n'était pas le moment de tomber à nouveau.

La demoiselle voulue expliquer à son compagnon la provenance du bracelet, mais elle décida d'attendre à plus tard. Elle défit donc doucement le fermoir puis posa dans la main tendue l'objet de dispute. Certes elle avait été flattée de recevoir un tel cadeau, mais elle n'avait pas réellement de besoin d'une telle parure, alors s'en défaire ne la dérangeait pas.


" Je? Balin? " Tenta-t-elle de dire, afin d'aider les trois hommes à comprendre la situation. Mais elle n'en dit pas plus, ni plus fort d'ailleurs. Ce ne fit qu'un bref murmure pour soi au final.

Lorsque l'homme revint vers la jeune femme et les deux loups, leur offrant de fuir, Callie n'eut toujours pas le temps d'interagir avec les hommes, à qui elle voulait s'excuser. Elle se laissa donc prendre, soulagée de voir Hedras prendre Ai avec eux. La demoiselle laissa un petit sourire gagner ses lèvres lorsqu'elle remarqua que le cheval coopéra. Après tout, la bête n'avait pas souvent été en contact avec des étrangers, elle ignorait comment il réagirait.

L'important était qu'ils étaient maintenant en sûreté, dans une petite ruelle tranquille.


" Non, pas blessée. " Répondit-elle tout d'abord, toujours souriante. En regardant Callie, il aurait été difficile de dire qu'elle venait de quitter une situation aussi dramatique il y peu de temps. " Ça va. " Ajouta-t-elle aux excuses des hommes. " C'est moi qui suit désolée " Dit-elle " J'ai quitté l'endroit où vous m'aviez demandé de rester... " Elle plaça l'une de ses rares mèches qui s'était déplacée à nouveau en place, soit derrière son oreille gauche.

" Merci " Dit-elle lorsque Jeö la déposa près d'Ai, et près de sa malle. Elle s'assoya au sol. Comme plus tôt lorsqu'elle cherchait de l'or, elle dut sortir des objets de la boîte. Notamment des feuilles et fleurs séchées qui ne lui seraient pas utiles dans cet état, non préparées. Puis, instinctivement, elle souleva une fiole carrée, pas plus grande que six centimètres. Elle la déboucha et la porta à son nez, pour être certaine du contenu. Elle aurait été étonnée que la mixture soit autre, mais elle voulait être sûre. Elle versa donc la gelée verte lime sur ses doigts et l'étendit sur la blessure. Il s'agissait simplement d'un anesthésiant. De cette façon, sa douleur se calmerait. Puis, elle sortit une autre fiole, hexagonale cette fois. Le contenu, transparent, était très liquide, comme l'eau. Elle en aspergea amplement une bandelette de tissus, aussi trouvée dans le coffre, anciennement une blouse. Il s'agissait d'un antibiotique, en quelque sorte. Elle enroula le tout à son mollet.

" Je " commença-t-elle, se relevant en s'appuyant sur la malle. " Je vais retourner à l'auberge avec Ai... " Ajouta-t-elle. " Je vais me reposer. " Elle leur souria, encore et toujours. " Je devrai être correcte, mais si vous repassez en Aldaria, vous viendrez me voir? " Demanda-t-elle, une teinte d'espoir dans sa voix. Elle avait apprécié sa journée avec les deux hommes et ne serait pas contre recommencer l'expérience, occasionnellement.

[ HJ: Je te propose de clôturer le topic sur ça. Après tout, je ne sais pas quoi faire si on continue ^^" Par contre, on s'en refera un dès qu'on peut Smile ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitimeDim 29 Sep 2013 - 15:29

Fort heureusement, la demoiselle ne semblait pas plus blessée qu’elle ne l’était déjà. Jeönyr l’observa tandis qu’elle s’appliquait des soins, ne sachant pas comment lui venir en aide. Cela ne prit que quelques instants et elle leur adressa la parole en se relevant. Leur compagne leur annonça qu’elle allait retourner à l’auberge pour se reposer, ce qui semblait tout à fait logique, après ce qu’elle venait de vivre, elle le méritait bien. Jeönyr hocha la tête et prit à son tour la parole.

- Vous l’avez bien mérité. Reposez-vous et remettez-vous de vos blessures… Nous repasserons probablement en ville… Un jour… Mais pour l’heure, il serait plus sage de se séparer… Nous ne vous avons déjà attiré que trop d’ennuis… Mais lorsque la poussière sera retombée, des retrouvailles seront envisageables.

Sur ce, il se tourna vers Hedras, qui s’était approché de la dame et, doucement, lui avait pris la main, y déposant un baiser.

- En espérant que notre prochaine venue soit moins mouvementée.

Les brigands, suite à cela, s’éclipsèrent rapidement. La dernière victime de Balin ne leur inspirait pas confiance et le Dracos sait que les loups n’étaient pas désirés en ville et qu’ils ne désiraient pas attirer l’attention, chose qu’ils n’avaient déjà que trop fait. De plus, ils se devaient de retrouver le reste de la Horde. Pas qu’ils n’avaient pas voulu côtoyer Callie-Anne, mais leur rencontre était imprévue et, maintenant qu’elle les avait congédiés, ils se devaient de se remettre à leur objectif initial. C'est ainsi qu'ils retrouvèrent le point de rencontre fixé au préalable par Jeönyr et ils n'y restèrent que très brièvement étant donné qu'ils furent bien assez tôt rejoints par un autre loup, qui suite à une accolade, les amenas plus loin, disparaissant des regards inopportuns pour de bon.

(Hrp: Fin du rp x_x)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Mon identité
Mes compétences


Souvenirs souvenirs...  Empty
MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs... Souvenirs souvenirs...  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Souvenirs souvenirs...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Souvenirs, souvenirs - PV Eliowir
» (Poésie) Souvenirs
» Souvenirs Amères [Livilith]
» Retour aux origines, une rencontre qui réveille les souvenirs... [PV Merithyn]
» Rêve et souvenirs [PV Ryukah; Grey. Inscription à la guilde Le Souffle]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Armanda, terre des dragons :: Rps terminés-