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Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé]

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MessageSujet: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeVen 9 Aoû 2013 - 1:31

Non, ce n'était pas possible. Il n'avait pas pu faire ça. Pas comme ça... Ils l'avaient toujours reporté, écarté... Pourquoi là ?? Comme ça ?? sans son avis, sans l'avoir consulter ? Juste donnée, offerte à un peuple différent du sien.
L'annonce de son mariage venait de lui être donné officiellement par son empereur, son frère. Autrefois son confident, il devenait là son bourreau. Comment avait-il put ne pas le lui en parler avant, chercher une autre solution que marier sa sœur.

Mais voilà, la princesse n'était plus sœur ou famille, mais un statut. Un beau parti, que tant de nobles humains avaient désiré et qu'elle avait refusé. Elle regrettait presque. Car au moins, la jeune femme n'aurait pas eu à subir l'affront de quitter ses terres de naissance.

Les jours suivant l'annonce sonnèrent comme une fête au palais. Un repas festif était même prévu pour cette grande occasion. Les nobles, la famille Kohan au grand complet, du beau monde à féliciter la princesse de son futur bonheur. Mais Esmelda ne le voyait pas comme cela. La future fiancée s'était enfermée dans sa bulle, sa chambre, son jardin privatif, où seule Ninna avait un droit de visite accueillant.

Et Kyllian, comment lui dire ? Comment annoncer à la personne qui rempli votre cœur d'un amour immense que ce n'est pas lui qui deviendra celui que tous reconnaîtront comme tel. Et que vous lui serez retiré sans plus autre cérémonie. Que venait faire l'amour dans tout ceci. Rien, aucune place aux sentiments. On lui retirait même le droit d'aimer. Elle ne pourrait jamais donc être libre ? La princesse avait peut être tout ce qu'elle voulait, s'acheter presque un palais pour elle seule, mais à quoi bon quand le simple fait de disposer de vous même vous est retiré. Esmelda avait le monde a ses pieds, mais voulait-elle de ce monde ??

C'est en tout cas parée de ses plus beaux atouts que le princesse fit son apparition dans la salle de réception, richement décorée pour l’occasion. Des tentures, aux services en or, des musiciens installés dans le coin de la pièce aux costumes des serveurs. Tout était mis en place pour montrer la grandeur de l'empire et le faste du futur mariage. Esmelda, quand à elle, n'y voyait qu'un luxe ravageur et tape à l’œil qui la menait vers des chaînes.
A peine entrer, plusieurs lèche bottes arrivèrent pour la féliciter. La moitié ne pensait pas leurs mots, la réalité aurait été plus comique ou dramatique, entre ceux la plaignant et ceux désirant la voir loin de son frère.

En parlant de ces derniers, Fabius arrivait vers elle, sourire faux et mielleux. Esmelda ne l'avait jamais aimé. De ses cousins, il était celui qui avait à ses yeux que bien peu de crédit. Même enfant. Il avait un petit quelque chose de faux qu'Esmelda n'arrivait pas à saisir et qui la menait pas ne pas apprécier cet homme, pourtant au combien talentueux et fin diplomate. Enfin à sa manière. Et ce n'était pas à cause de la colère de Fabius à l'égard de Korentin qui animait cette sensation de fausseté. Bien au contraire, Esmelda la trouvait légitime au regard des cicatrices encore présentes. Même si pour elle, c'était le passé. Gregorist ne la comprenait pas, et Korentin mettait ça sur le compte de son passé. Mais pour la princesse, il y avait autre chose. Et elle trouverait quoi. Voilà pourquoi quand ils se trouvaient l'un face à l'autre, une curieuse mascarade se cheminait.

Surtout là, car il devait se réjouir, et ô combien, qu'elle quitte le palais, Gloria et même l'empire. A cette annonce, il avait dû fêter ça de tout son saoul dans une taverne. Qu'il jubile, qu'il en profite. Ça ne durerait pas.

Et c'est avec un bien large sourire qu'elle l'accueillit, le saluant avec une politesse de polichinelle. Car si tous croyait à leur manège, eux deux n'était pas dupe. Bien loin de là.
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeDim 11 Aoû 2013 - 17:48

La première était plutôt enveloppée, quoiqu’élégamment vêtue et faisant preuve d’une culture presque étonnante venant du sexe faible. La seconde était beaucoup plus mince, trop peut-être, si bien que sa robe ne dévoilait rien, car il n’y avait rien à voir. Toujours cassante, elle était aussi dénuée de scrupules qu’avide d’argent, presque vorace. La dernière quant à elle, était d’une beauté stupéfiante, qui compensait sans mal son accablante stupidité.

"De belles formes, peu de vêtements pour les couvrir et le cerveau d’une poule. Je plains son amant."

Ces trois nobles étaient amies. Ou du moins faisaient-elles semblant de l’être. C’était toujours difficile à savoir dans ce monde d’illusions et de paillette qu’était la cours de Gloria. Une façade sublime cachant un cœur pourri jusqu’à la moelle. Mais tel était le lot d’un Kohan célibataire, au moins sur le papier. Sans intérêt.

Fort heureusement sa cousine était là.

Après avoir salué courtoisement le dit trio (qui à peine remis de sa déception, fondait sur une autre proie), il se dirigea vers elle. Cette histoire de mariage était pure folie, mais la folie en question l’arrangeait bien. Les nobles se méfiant des elfes (voir les détestant par principe) se tournaient non pas vers Korentin (qu’ils ne voyaient que rarement, puisqu’il était Duc d’Aldaria), ni vers Esmelda, qui pour eux était déjà partie, mais bel et bien vers lui.

Une aubaine. Il n’en demandait pas tant.

Mais revenons-en à cette chère cousine, qui sous son apparence soignée, ses beaux atours et son grand sourire devait probablement enrager. Si n’importe qui d’autre l’avait poussé à une telle union, elle se serait déjà enfuie. Fabius lui faisait confiance sur ce point. Mais son frère avait toujours été son point faible. Elle ne lui refusait rien. Pas même une vie misérable, loin des siens, sans enfants, à se flétrir devant un mari qui ne changerait pas.

Le Borgne faillit ressentir une pointe de pitié, avant de se rappeler cette peste qui lui avait pourri la vie, persuadée (certes à raison, mais tout de même) qu’il était responsable de tout ce qui n’allait pas dans le palais.

Ni l’un ni l’autre ne croyait à ce masque qu’ils abordaient. A ce sourire aussi faux que les soi-disant liens familiaux qui devraient normalement les unir. Non, Esmelda était un obstacle à son ambition. Et voilà que l’empereur lui-même l’en débarrassait. C’était presque trop beau pour être vrai…


Chère cousine ! Toutes mes félicitations ! Tu dois êtres a-bso-lu-ment en-chan-té de ce qui t’arrive !

"Tu dois surtout avoir envie de mordre quelqu’un, héhéhé…"


Il posât ses mains sur ses épaules, dans une parodie d’embrassade familiale. Le contact ne dura que quelques secondes avant qu’il ne la lâche.

En tout cas, je suis très heureux pour toi. Je commençais à m‘inquiéter que tu ne trouves jamais chaussure à ton pied…

"Comme si c’était elle qui l’avait choisie, tiens."

J’espère que nous ne te manquerons pas trop… Les elfes sont très isolationnistes…

"Et hop ! Rajoutes-en une couche !"
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeJeu 15 Aoû 2013 - 20:53

Oui il fallait se douter que son cousin prendrait un malin plaisir à la voir partir, marier, loin de la capitale. Il pourrait ainsi mieux distiller son venin, sans Esmelda a toujours remettre en cause ses paroles ou mettre en garde Greg face à lui. Car contrairement à sa cousine, son frère aimait bien le comte borgne. Sûrement leur histoire commune, élever ensemble, ayant le même tuteur, les mêmes maîtres d'armes, deux garçons. Il fallait sûrement une certaine solidarité, un soutien. Car pour la cousine, les choses étaient autres. Esmelda ne marchait pas dans son jeu de belles paroles. Il pouvait la caresser dans le sens du poil, la princesse n'était pas dupe.

Alors quand ce cher Fabius Kohan arriva face à elle, la bouche en cœur, avec ses paroles de bienveillance, Esmelda avait bien envie de lui dire de se les garder. Mais voilà, la vie est un jeu, et entre eux d'eux, depuis qu'ils étaient en âge de le comprendre, se jouaient des mots.

« - Un mariage, n'est-ce pas là l'ouverture au bonheur dans une famille ? En tout cas ta sollicitude me touche, surtout quand on connaît ton amour pour ce genre de cérémonie. »

Et bim, à ton âge toujours sans femme. Pourtant un bon parti. Il pouvait dire d'elle, il n'était pas mieux loti. Pas d'héritier, pas de famille, un homme seul. Il y avait de quoi se poser des questions. Esmelda se demanda même s'il préférait pas être avec les hommes.

« - Il faut croire que tes prières ont enfin été entendue. J'espère que le Dracos finira bien par allouer les miennes. Un homme de ton statue, Fabius, il y a de belle veuve dans l'empire. »

La princesse n'avait pas envie de relever l'isolationnisme de ce peuple. Elle demeurait libre, pas prisonnière. Ce que beaucoup semblait oublier. Elle la première. Mais pour Esme c'était son cœur qui était prisonnier de ne pouvoir aimer librement le seul qui le faisait battre à chaque instant. Mais elle ne laisserait pas Fabius gâcher ce voyage. Elle y arrivait bien toute seule.

« - Allons cher cousin, ne soyez pas triste, vous serez toujours le bienvenu dans ma demeure, même elfique. Mais ne parlez pas de chose triste que sera de ne plus vous voir. Allons danser pour cette nouvelle qui ravit notre peuple. »

D'un geste élégant, la princesse lui prit la main et l’entraîna vers la piste de danse improvisée pour l’occasion. Au son des violons, autres tambours, et instruments à corde, quelques robes voletaient au gré des pas des danseurs. Si Fabius n'était pas un adepte des danses, Esmelda en serait plus que ravie, mais une chose était sûre, danser avec sa cousine serait une plaie.

« - Alors donnez-moi des nouvelles de votre petit comté ??? Malgré les récentes attaques, j'ai cru entendre que vos terres en étaient saines ? Car vous voyagez beaucoup, notamment pour accompagner notre empereur chez notre cousine Korentin. »
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeMar 20 Aoû 2013 - 14:42

C’était très amusant, il devait bien l’admettre. Esmelda avait toujours eu l'art de la répartie et contrairement aux crétins qui l’entouraient, elle comprenait le véritable sens de ses propos et les sous-entendus parfois nombreux qu’ils impliquaient. Quel dommage et quel gâchis ! Elle demeurait une peste imbuvable, un problème heureusement en passe d’être réglé, dû moins pour un temps.

Car contrairement à son empereur de cousin, il ne nourrissait pas l’absurde espoir de la voir obéir très longtemps. Non, une brève accalmie, c’est tout ce qu’ils auraient, et rien de plus.

Le coup de la veuve était bien joué, et le Borgne grimaça une seconde avant de reprendre son sourire de courtisan. Il ne ressentait guère le besoin de se marier, ses besoins étaient satisfaits et surtout il devait rester célibataire pour quand il serait intronisé empereur. De manière à lier tout de suite des alliances.


Oui, il est vrai que les mariages féconds sont heureux, ils permettent à la famille de s’agrandir et il est toujours agréable d’avoir sa progéniture…

"Ce qui en l’occurrence, ne sera jamais ton cas…"


Bien qu’ignorant à quel point il pouvait avoir raison, Fabius se réjouissait d’avance de la réaction de sa cousine. Il était bien connu que les femmes, mêmes nobles ne juraient que par les enfants. Bonheur qui resterait inaccessible à la princesse car les unions mixtes étaient stériles.

Il éclata d’un rire aussi bref que faux à la proposition de danse. Comme tous les Kohan, il savait le faire, on le lui avait enseigné, mais il préférait de loin œuvrer dans les coulisses. Sans compter que l’idée même de rester collé à cette femme plus que de raison le mettait mal à l’aise.

Mais il était impossible de refuser. C’eut été un signe de faiblesse.


Triste ? Voyons, cousine, je me réjouis pour vous ! Je vous en prie, allons-y !

Finalement danser avec elle n’était pas aussi cauchemardesque qu’il l’envisageait. Elle se débrouillait plus que bien, et entraînait le mouvement qu’il suivait volontiers quoiqu’avec une point de méfiance. On n’était jamais à l’abri d’une tentative d’humiliation : comme le pauvre borgne maladroit s’écroulant sur la piste de danse…

"Petit comté… je t’en mettrai des petits comtés."

Subtilement, elle lui rappelait leur différence de rang, une attaque qu’il eut du mal à encaisser.

Le Landain est l’un des domaines parmi les plus riches de l’Empire… Et il heureux qu’il soit à l’abri, bien à l’intérieur de nos frontières, car autrement Gloria perdrait l’un de ses principaux greniers.

"Hop ! Petite leçon de géographie au passage, ça t’apprendra, sale peste !"

Pour ce qui est de mes voyages… Que puis-je dire… Altesse
(il insista fortement sur le terme), si ce n’est que mon opinion compte beaucoup aux yeux de votre frère.

Le Comte lui rappelait ainsi qu’elle n’avait pas été conviée, alors même qu’il avait été question de son propre mariage.

Quant à notre cousin Korentin… Eh bien, je suis sûr que ce faux-jet…. Heum, qu’il était absolument ravi de me voir.

Un sourire mauvais céda la place à une expression plus contrite, comme désolé de s’être fait avoir aussi facilement. Mais dès qu’il s’agissait du Duc, il perdait son masque.
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeVen 23 Aoû 2013 - 21:51

Oh non, Esmelda n'allait pas laisser le plaisir à son cher et tendre cousin le plaisir de la blesser avec son mariage stérile. Déjà parce que la princesse s'était faites une raison à ce sujet en choisissant un vampire comme amant, mais aussi parce que la jeune femme ne le laisserait pas la toucher dans ce qui lui tenait à cœur. Devenir mère.

Alors le visage serein, dansant avec grâce et légerté, la princesse répondit :

« - Une chose pour laquelle je suis bien heureuse de me marier à un elfe. Je ne pense pas avoir la fibre maternelle. Un peu comme vous. »

Il fallait dire qu'il courait le cousin, non il galopait dès que l'on s'attaquait à son petit duché. C'était facile. Et inutile. Mais rien que pour le plaisir. Surtout que la princesse aimait bien ce duché, moins le duc. Comme chaque ville, chaque comté, chaque duché, il y avait un charme bien définit, notant la caractéristique de ses habitants. Et Esmelda avait toujours été très bien accueillie.

La jeune femme sourit de délectation de le voir ainsi défendre son lopin de terre.

« - Et nous vous en remercions. En espérant que vous ne faites pas trop travailler les paysans de votre duché? Mais rester prudent l'intérieur des terres ne restent plus aussi sûres qu'autrefois. Hélas, pour nous tous. »

Une pointe de vérité, une larme de désespoir, saupoudré de sincérité, ajouter à cela une légère déception que son cousin s'en sorte alors que ses soldats luttent au front et voilà vous obtenez une mine un peu déconfite, mais toujours royale.

« - Pour ce qui est de mon frère, je trouve qu'il se fie à bien trop de personne. Des avis trop contradictoires souvent et peu d'une bien grande qualité. Mais je ne parle pas pour vous mon cher cousin. Nous savons tout deux à quel point vous avez à cœur la bonne santé du royaume. »


Esmelda ne put faire semblant de ne pas entendre le lapsus que Fabius allait lâcher. Il ne cachait que trop peu son animosité envers son jeune cousin. Du moins face à Esmelda, il se gardait bien plus de le faire devant l'empereur. Mais devant la princesse, que de laisser aller. Voilà ce qui allait encore amener de l'eau à son moulin. Mais bon comme à son habitude, on remettrait ça sur le compte de sa blessure et de son déchirement face à cela. Korentin serait même le premier à dire qu'il n'y a rien de mal à ça. Foutaise !! Esmelda le savait bien.

« - Et en effet, c'est toujours un plaisir de vous avoir auprès de nous. Même pour notre cher cousin de comte. Vous vous faites bien trop désirez à rester bien loin de nous. Il est loin le temps où vous viviez tout deux en temps continue au palais. A croire que vous nous fuyez??
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeJeu 29 Aoû 2013 - 16:20

Elle était parfaite. Son rôle joué de main de maître. Ni son visage, ni sa voix, ni même sa danse ne furent troublé par l’attaque du Comte. C’était à la fois frustrant et fascinant. Car si l’on jugeait un homme à ses ennemis, nul doute qu’il remportait ici la palme. Néanmoins Fabius ne se laissa pas leurrer, à ses yeux, il était évident que pour elle la maternité était un sujet sensible. Tout bonnement parce que c’était le cas de toutes les femmes. Oui, il était parfois un peu macho sur les bords.

Un défaut parmi tant d’autres.


Voyons ! Ne soyez pas modeste ! Vous aurez fait une mère formidable, j’en suis persuadé. Enfin, si les enfants ne vous plaisent pas, nul doute que vous serez à votre place chez les elfes. Il est dit qu’ils en ont très peu. Je gage que leurs rires et leurs jeux ne vous manqueront pas.

Le Borgne en rajoutait trois couches avec une délectation qu’il avait grand peine à cacher.

Quant à son comté : le Landain, il n’appréciait guère de recevoir des directives à ce sujet. Ces terres lui appartenaient, de même que tous les gens qui y vivaient. De plus ils étaient bien traités. Non pas par altruisme, Fabius s’intéressant plus au rendement qu'à leurs petits problèmes, mais parce qu’il savait que des hommes et des femmes bien nourris et bien traités travaillaient mieux et plus longtemps.

Bref ce n’était là qu’une question stratégique.


Ils font leur devoir, cousine, nourrir la machine de guerre de l’Empire.

Ainsi, il rappelait indirectement à Esmelda que l’heure n’était pas franchement à plaindre les pécores qui vivaient en sécurité. De son coté, il ne sut pas vraiment interpréter cette mine déconfite… Était-elle vraiment attristé de la situation ou était-ce une menace voilée ? Non, pensa-t-il après une seconde de réflexion. La princesse était trop intègre pour jouer à ces petits jeux…

C’était d’ailleurs à cause de cette intégrité qu’elle ne ferait jamais une bonne souveraine. Car celui qui règne n’avait jamais que deux choix devant lui : celui du pire et du moindre mal. Une amère vérité que Fabius avait depuis longtemps comprise, mais qu’une partie de sa famille refusait à croire, s’enfonçant dans un idéalisme stupide qui les conduiraient tôt ou tard à la ruine.


Vraiment, ma chère ? Voilà un point de vue des plus… original.

Bien évidemment elle faisait surtout référence à lui, quelle peste ! Il ne croyait pas un mot venant d’elle, particulièrement lorsqu’il s’agissait de dire du bien de sa personne.

Il est vrai que certains conseillers abusent de leur position… Mais dites-moi, que feriez-vous si vous étiez au pouvoir ?

"Oui, je suis curieux de savoir…"'


Et il l’était sincèrement. Bon, sa retraite « anticipé » dans son comté avec interdiction d’en sortir… Disons qu’il devinait déjà cette partie du programme, mais la suite était un mystère.

Vous fuir ? Diantre ! Jamais !

"Il va passer ce mensonge ? C’est quand même un peu gros… même pour moi. Mais bon, paraît que plus c’est gros plus ça passe…"

Votre présence illumine mes journées, princesse, et si cela ne dépendait que de moi, je vous inviterai volontiers à prendre une collation.


"Et un somnifère… vous vous réveillerez dans une auberge malfamée en compagnie de deux ou trois rufians tout nu, le cri de stupeur de votre frère scandalisé pour tout réveil… Je vois déjà les gros titres : "la princesse débauchée" … Non mieux encore : « Esmelda fait le tapin pour payer l’armée de son frère »… Héhéhé, mais elle part déjà, alors inutile d’en rajouter."

Cependant, nos emplois du temps ne semblent guère s’accorder.

Une excuse qui en valait bien une autre.
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 19:49

Il était inutile de s'attarder sur ce sujet. Esmelda savait que de toute façon, elle ne serait pas mère. Un choix accepté du moins, elle essayait. Car même si son mariage stérile avec Elrond était dans les têtes de tout le monde, sa relation avec Kyllian, elle prédominait dans son esprit.

« -Leurs pleurnicheries et piailleries, je ne vous le fais pas dire. Mais vous me paraissez sentimentale sur le sujet cher cousin ?? Il n'y aurait pas là un petit quelque chose qui commence à vous manquer ?? »

Esmelda ajouta alors que la danse prenait un rythme plus rapide, avec l'entrée en fanfare des violons.

« -Je cesse de vous taquiner. Nous savons tout deux que trouver la bonne personne ne nous ait pas allouer. »

A peine ou si peu, ne le faisait-elle pas depuis le début ? D'ailleurs il fallait lui souligner un fait bien réel. Mélanger la plaisanterie au concret, rien de tel que de louvoyer dans sa pensée auprès de son cousin. Elle n'avait rien à lui prouver : ni son intelligence ni sa façon de penser de lui.

« - Nous avons là un peuple courageux, qui mérite à sa juste valeur les attentes et les espoirs qu'il nourrit. Hélas beaucoup pense à leur profit et pas à celui des autres. L'argent et le pouvoir font tourner bien trop de tête des proches de notre empereur. »

La princesse ajouta avec la plus grande des ironies, pincer cependant d'une cruelle vérité quand à la gente féminine.

« -Quand à ce que je ferai ? Depuis quand les hommes s’intéresse à la façon de gouverner des femmes ?? Nous le savons bien, nous sommes juste bonnes à faire un bon mariage et à savoir converser pour divertir ces messieurs. Chose étrange quand on sait ce que les femmes ont fait quand elles ont eut les rênes de l'empire. »

La régence de son arrière grand-mère, d'une autre ailleule et la sienne n'en furent pas la preuve. En temps de drame familiale, souvent assimilé à un temps tout aussi dramatique politiquement, ces femmes avaient su garder l'empire à flots, souvent en apportant une touche bien plus humaine. On les voyait dépensières, au contraire, elles se révélaient être de parfaite économe à faire pâlir l'intendant du royaume. Plus pragmatique, les femmes allaient au cœur des choses, ne s'entourant pas des fioritures qu'on leur attributs bien trop souvent. L'habit ne fait pas le moine et les belles tenues d'apparat ne sont là que pour épater ses messieurs.
Esmelda n'avait-elle pas exigée en toute hâte la construction de lieux de soins permanents dans les principales villes et villages. Non plus un guérisseur mage allant de villages en villes, et voyant ses malades tous les mois. Des dépenses oui, mais utiles et qui ont aidé à enrailler l'épidémie qui sévissait sur le continent.

Derrière l'attente de son cousin se cachait son avenir au sein de l'empire de la princesse. Et il était inutile de répondre qu'il n'aurait pas une place auprès d'elle.

« - Mais la véritable question est plutôt de savoir ce que vous vous feriez... »

Elle laissa planer le doute quand au réel sens de sa question. Ce qu'il ferait si elle était sur le trône ou ce que lui ferait s'il y était. Esmelda le regarda d'ailleurs avec un regard bien soutenue, passant devant lui au gré des pas de cette danse. La princesse laissa aussi un petit moment de silence avant de reprendre avec joie l'invitation non proposée de son cousin. Mais pouvait-on dire non à la princesse ? Elle le savait et en abusait avec grâce. Fabius le valait bien, lui qui aimait tant se retrouver avec sa cousine dans les pattes.

« -Eh bien je prends note de votre invitation. Nous passons par chez vous (enfin je sais pas où il est ton comté, il n'est même pas sur la carte) lors de mon voyage au pays elfique. Ce serait alors pour moi le plus grand des plaisirs de vous voir et profiter de l'hospitalité connue de votre domaine. »

Et hop une petite révérence pour la forme, enfin c'est surtout la danse qui le voulait, et un sourire faussement enjôleur.

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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeVen 6 Sep 2013 - 18:31

Fabius éclata d’un rire volontairement faux. Il n’était pas dupe des défenses de sa cousine à ce sujet et sur son visage se lisait ce petit sourire supérieur, celui qui l’on aborde lorsque l’on sait avoir touché un point sensible. Il avait gagné cette manche et il s’en réjouissait. Après tout, ne battait-elle pas en retraite ? Elle semblait soudain très pressée de changer de sujet, ou de le rabattre sur le Comte. Lequel n’avait aucun problème avec ça. Les enfants ça viendraient en son temps ou ça ne viendrait pas du tout : il s’en moquait comme de sa dernière paire de chaussettes.

Par le Dracos, ma chère ! Il ne se passe pas un jour sans qu’une quelconque paysanne ne vienne me réclamer de l’argent, soi-disant pour notre fils ou notre fille… l’une d’elle a même eue le culot de quémander pour des triplés ! Dans quel monde vivons-nous, je vous le demande…

Évidemment il grossissait le trait exprès pour choquer la princesse. En vérité, cela lui été arrivé bien sûr, mais pas aussi souvent. La plupart du temps ce n’était d’ailleurs que des escroqueries, même s’il était vrai qu’il tapait dans son cheptel de paysannes et de servantes de temps à autre (eh bien quoi ? Elles lui appartenaient, non ?), il n’avait encore que très peu de bâtards. Par ailleurs et n’étant d’aucune utilité politique, c’était comme s’ils n’existaient pas.

En effet… en effet… Nous sommes les jouets de l’Empereur, et de l’Empire, rien d’autre. Et si c’est dans Son intérêt, alors c’est un faible prix à payer, n’est-ce pas ?

Il était étonnement sincère sur le sujet. Partisan convaincu du pragmatisme et du machiavélisme, pour lui, l’idée même du mariage d’amour était saugrenue. Un sourire aux lèvres, toujours le même : désagréable et un rien supérieur, le Borgne était en revanche persuadé que ce n’était pas le cas de sa cousine. Pourquoi ? Tout bonnement parce que c’était une femme. Prête à sacrifier l’Empire et le reste du monde pour son petit bonheur personnel.

Certes, Valentine était différente, mais ce genre de femme était rare. Une main d’acier dans un gant de velours, forgé dans les intrigues et les trahisons. Rien à voir avec la petite vie bien tranquille de sa partenaire de danse. Oui, Fabius en était fermement persuadé. Au-delà des clivages sexistes et raciaux, ce qui comptait vraiment c’était la souffrance.

Elle endurcissait. Elle rendait fort. Impitoyable.

Le Comte redescendit sur terre, la musique ayant accompagné sa rêverie, il avait loupé une partie des propos d’Esmelda. Néanmoins son ton ironique lui fit comprendre qu’elle était passée à la contre-attaque. Il n’en attendait pas moins d’elle.


Ah ! Décidément vous jouez votre rôle à la perfection cousine. Jouer les ingénues tout en sous-entendant le contraire. Qui sait, après tout ? Peut-être que ce double discours vous portera sur le trône… Acquérir le pouvoir n’est pas le plus difficile. L’exercer en revanche est une autre paire de manche.


L’idéalisme, le pouvoir de l’amour et de l’amitié, la confiance et toutes ces âneries… Tout cela n’était pas bon lorsqu’on obtenait des responsabilités. Certes des femmes s’en étaient très bien sorties, mais c’était grâce à leur pragmatisme et à leur sang froid. Au final le débat restait le même. Fabius était fermement convaincu d’avoir raison, et rien, pas même un séjour au cachot, n’aurait pu le faire changer d’avis.

Ce que je ferais ? Hum… Je commencerai par l’unité de l’Empire. Je tisserai des alliances par le biais des mariages politiques. Le mien, le vôtre, les gamins de Korentin. Avec nos ennemis internes mais aussi avec les nobles qui pourront nous apporter une réelle puissance… les nordiques par exemple. Quelque soit ce que le futur nous réserve, nous aurons bien besoin de leurs soldats et de leurs généraux…

Son expression se fit plus froide, plus calculatrice, plus dure. Sa main appuyant sur le bassin de la jeune femme, il se rapprocha d’elle jusqu’à qu’ils soient collés l’un à l’autre. Ceci fait, et alors que pour le reste de la salle ils avaient simplement l’air de deux cousins en pleine embrassade, il chuchota à son oreille d’une voix coupante :


Mais si c’était toi au pouvoir, alors j’attendrai. J’attendrai de voir ce que tu vaux, petite fille. Si tu es à la hauteur, j’accepterai volontiers une place dans le cachot de ton choix, mais dans le cas contraire… (sa voix devenue murmure tomba tel un couperet) Je te tuerai.

Puis je ferai en sorte que l’Empire légué par nos aïeuls survive à cette génération d’enfants gâtés et de doux rêveurs. Quel qu’en soit le prix à payer.
Pour moi.
Pour les autres.


Fabius s’éloigna alors que la musique changeait de rythme, ce qui donna à tout le monde une allure parfaitement naturelle à ce petit jeu. Souriant de toutes ses dents, adressant des signes de tête à droite et à gauche, il reporta finalement son attention sur la princesse.

Je doute que cela soit possible, Altesse. Les évènements actuels me poussent à rester à Gloria, pour conseiller votre frère. Mais si vous souhaitez tant visiter mon comté, mon intendant se fera une joie de vous accueillir.

Et hop ! Une fin de non-recevoir à la fois glaciale et rondement menée.
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeMar 10 Sep 2013 - 11:18

Quel abject personnage ! Elle n'arrivait pas à comprendre qu'il puisse être de la même famille. Que le même sang puisse couler dans leur veine. Et rien qu'à cette idée, Esmelda en avait la nausée.
Car, elle se doutait bien, que ce goujat devait bien s'amuser avec les jeunes paysannes ou servantes de son domaine. Pauvres filles !!! D'un type pareil !!!
Et le savoir graviter dans l'entourage de son frère, encore plus actuellement, rendait la jeune femme malade.

« -Si le prix à payer est le bien être du peuple et de l'empire alors je ne me considère pas comme un jouet mais un maillon. Mais notre rang diffère, il faut bien l'avouer. Tout comme notre lien par rapport à l'empereur. »

Mais sous la carapace de méchanceté qu'il se revêtait, Fabius avait bien raison sur un point. Il avait besoin d'une unité solide. Et même si lui se cantonnait aux nobles, Esmelda voyait plus loin, plus large. Chaque groupe humains, chaque partie, tous devrait avoir droit à une parole sage et à une écoute particulière. La pouvoir aux mains d'une personne mais pour une large représentation de groupe. Pas que l'argent dominant. La différence se faisait là. Esmelda accordait son oreille au plus pauvres, à ceux qu'on n'écoutait, pensant qu'ils n'avaient rien à dire. Et pourtant, ils représentaient la plus grande partie de l'empire humain.

« - Mais vous avez raison quand à une unité bien solide. Avec tous ses composants, car chacun à un rôle à jouer. Nous différons juste sur les moyens à utiliser. Si je suis prête à accepter de nombreuses chose, je ne le ferai pas pour d'autres. »

Oui, elle connaissait le prix de se résigner à un mariage non consenti. Alors jamais elle ne l'imposerait. Il y avait bien des moyens d'unir des familles autrement que par la force. Peut être une douce utopie, mais Esmelda y voyait là l'assurance d'une unité durable et définitive si la violence n'y entrait pas.

Quoiqu'il en soit, Esmelda ne reviendrait pas dessus pour le moment. Elle sourit avec un brin de naïveté voulue à son cousin.

« - Jouer les ingénues me permet d'avoir une relative liberté de penser et de ne voir en moi qu'une jolie jeune fille juste bonne pour le mariage, faisant oublier que je sais voir, entendre, et parler. Et surtout réfléchir.»

Puis Fabius fit le pas de trop. Il prononça les mots de trop, se dévoilant comme il ne l'avait jamais fait. Toujours sur la brèche mais retenu. Pas là. Erreur ? Ou en profitait-il car Esmelda quittait la cour ? Fut-elle surprise ? Si peu, elle le savait prêt à beaucoup pour assouvir sa force et son pouvoir.
Esmelda ne dit rien pour le moment, le laissant dire, sans un mot, ne bougeant pas. Son cœur battait fort contre sa paroi, car Fabius menaçait, certes, mais lui, était capable de le faire. Pas que des mots en l'air et Esmelda le savait. Mais le doute maintenant n'était plus permis et elle saurait mettre sur son cousin, les yeux qui fallait.

Mais la mielleuserie revenue de Fabius ne changea pas pour autant l'attitude froide qui s'était glissée sur le manteau de la peau de la princesse. Alors que son cousin se remettait à fanfaronner comme un paon à assommer les danseurs qu'ils croisaient de sourire, Esmelda en profita pour sortir sa dernière carte de son jeu. Ah oui la petite princesse était adorable. Gentille, souriante, un être sans défense, mais il y avait bien une chose pour laquelle le petit chaton était prête à sortir ses griffes et ses crocs.
Et elle userait même de la fourberie s'il le fallait, car là Fabius touchait au point sensible : les siens, sa famille, son peuple. Il pouvait dire ce qu'il voulait sur elle, Esmelda s'en moquait bien. Il ne l'aimait pas et elle non plus. Quoi de plus normal alors que de se planter des couteaux dans le dos. Mais menacer la prunelle de ses yeux, la princesse devenait une louve protégeant ses petites au prix de crocs acérés et puissant.

Le masque de la gentillesse laissa place à celui de la mère protectrice. Fabius ne s'attendant sûrement pas à une réaction de la princesse aussi active paierait cet affront.
La princesse décala un de ses pieds lors du mouvement de leur danse, le faisant trébucher, en toute innocence. Esmelda se baissa faussement désolée, la main secourable, et approcha sa tête de son oreille et lui murmura entre les dents :

« - Mais menacer encore une fois l'empire, MA famille, et je te promets que le cachot ne sera qu'un passage de santé en vue d'une potence. Et je n'attendrai pas à votre différence.»


Esmelda se releva bien droite tandis que la danse se termina.

"-Ce fut un plaisir de danser avec vous, cher cousin."

La princesse fit une petite révérence polie à son cousin et déjà, une jeunes noble venait près d'elle pour lui présenter sa fiancée et qui sait l'introduire à la maison de la princesse.
La jeune femme regarde une dernière fois en coin son cousin, avec un regard bien polie, mais Fabius,lui, savait ce qu'il signifiait. Elle l'avait à l’œil autant que lui rêvait de la voir étendue.

*******************

hj: Tu me dis si la fin te va. Je détaille pas trop, te laissant le choix de la "chute": Une simple bousculade, un genou au sol, étalé^^
Comme je te disais dans le mp, je vois là la conclusion, sauf si t'as encore à me menacer Razz
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MessageSujet: Re: Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Au commencement était la fin [ Fabius] Flash back année 53 [terminé] Icon_minitimeSam 14 Sep 2013 - 12:08

hrp : petite conclusion, merci pour ce rp ^^

***

Fabius grinça des dents, nul doute que c’était là une pique à peine voilée. Elle avait le don de mettre son rang en avant dès que cela l’arrangeait. En l’occurrence, c’était le cas, car le Comte n’aimait guère l’idée d’être à un rang inférieur qu’Esmelda, pire encore, d’être (sur le papier en tout cas) inféodé à Korentin. Cela lui était tout bonnement insupportable.

Vous êtes… clairvoyante, comme à votre habitude, princesse…

Gniah, gniah, gniah… qu’est-ce qu’elle pouvait l’agacer par moment ! Enfin, mieux valait ne rien en montrer, sinon il ne pourrait échapper à la mine triomphante qu’elle ne manquerait pas de faire. Car Fabius ne pouvait concevoir une relation -familiale ou autre, sans rapport de force qu’il soit physique ou intellectuel. Et puis, après tout, la vie n’était pas beaucoup plus intéressante ainsi ?

Mais si les nobles utilisent les mariages arrangés, c’est justement pour éviter la guerre, très chère.

On liait les familles les unes aux autres pour éviter la haine, la rivalité et la jalousie. Pour lier durablement des gens qui autrement se percevraient avec doute et suspicion. Certes ça n’avait rien d’un conte de fée, mais la réalité était cruelle. Les hommes étant à son image, il était déjà formidable qu’ils aient réussit à trouver un moyen d’établir une paix durable entre eux.

Il s’inclina devant la perspicacité de la jeune femme. Il ne s’était pas trompé sur son compte.

Fabius ne prenait guère de risque en révélant ses véritables sentiments à Esmelda. Non pas parce qu’elle partait, mais bel et bien parce que même si elle allait tout de suite raconter la vérité à l’empereur, ou même à Korentin, aucun des deux ne la croirait sans preuve. Et des preuves, elle n’en avait pas, étant donné qu’elle était l’unique témoin de ce « dérapage contrôlé ».

Le choc fut rude. Non pas physiquement, mais psychologiquement. Il ne s’y était pas attendu, et surtout il avait espéré qu’ils n’en arriveraient pas là. Le pauvre borgne, l’handicapé de la famille s’écroulant à même le sol devant les petits rires et les sourires ironiques de l’assistance. Le rouge lui monta aux joues alors que l’humiliation imprégnait chaque pore de sa peau.

Cependant, contrairement à beaucoup de gens, le Comte avait une certaine expérience des humiliations publiques. Son cousin « préféré » ayant passé son adolescence à lui plonger le nez dans ce goût des plus amer. Il se contrôla, reprit son sang froid, analysant méthodiquement la scène et notant dans un coin de son esprit, tout ceux qui osait ouvertement le railler.

Il se releva tout sourire, prenant la main d’Esmelda et acceptant ses menaces. Elle ripostait, et elle avait bien raison. Il comprenait cette manière de faire, à vrai dire, il ne la comprenait que trop bien.


Vous me ressemblez bien plus que vous ne l’imaginez, cousine. Mais jouter avec vous ne serait pas aussi intéressant si tel n’était pas le cas.


Il s’inclina à son tour lorsque la danse s’acheva puis se dirigea vers le buffet. Il avait bien mérité un bon verre de rouge. Voir deux ou trois…
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