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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
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Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile]

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MessageSujet: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeLun 4 Mar 2013 - 21:50

Lorenz Wintel, Prince des Vampires, et chef incontesté de ce peuple de la nuit sanglante. Cet être dont les Vampires qui étaient tombés sous sa main ne tarissaient pas d’éloge sur la puissance. A les entendre, rien ne pourrait le tuer, même une fois leur destinée accomplie. Tel était la personne que l’on l’envoyait tuer, elle, la Mort Blanche du Souffle de Circée. C’était un contrat donné par rien de moins que la Princesse Impériale Esmelda Kohan en personne.

Sa route l’avait mené vers ces terres désolées à l’extrême Est de l’Empire qui abritaient l’entrée du Royaume Vampirique. Yvia savait que plus aucun dentu ne s’y trouvait, et encore moins sa cible, mais elle espérait y trouver quelque chose qui faciliterait sa tâche, que ce soit un renseignement, une relique, un artefact, … N’importe quoi, en fait, qui aurait pu l’aider, et justifier son expédition en ces lieux où tout respirait l’agonie. Le Lac Noir, constitué d’eau, normalement liquide lié à la vie, semblait plutôt être fait de mort liquide, mais ténébreuse. Ce n’était pas la mort habituelle, celle qu’elle aimait et qu’elle donnait. Non, là, c’était absolument différent. Son amante n’était pas liée à cet endroit.

Au Nord-Est du Lac se trouvait une ouverture vers les profondeurs du continent, vers le monde souterrain qui avait été celui de la Race Vampirique avant son émersion vers la surface, se répandant sur le continent tel un odieux cancer dans le corps humain. L’Armée Impériale, malgré sa supériorité numérique, avait été incapable d’endiguer ce raz-de-marée funeste, et s’était contentée de protéger seulement certains lieux considérés comme stratégiques, laissant le reste à la merci des envahisseurs. Dans l’absolu, Yvia se fichait de ce qu’il se passait, car quelque soit le vainqueur, les affaires continueraient d’affluer pour sa Guilde ; et la présente guerre apportait plus de revenus que jamais, sa mission actuelle en était la preuve.

La nuit était tombée lorsque l’Assassine arriva à l’entrée de leur Royaume. Elle s’était reposée quelques heures auparavant afin d’être alerte pour sa pénétration dans ce territoire potentiellement hostile, malgré son apparente désertion. On ne savait jamais : il pouvait subsister quelques Vampires isolés, qui n’avaient pas voulu suivre le reste de leurs forces, et il devait très certainement y avoir des pièges dissimulés dans les galeries, afin de repousser les imprudents et trop curieux voyageurs indésirables.

Une profonde obscurité régnait, comme on pouvait s’y attendre, à l’intérieur. Ses pas résonnaient dans un écho lugubre, malgré tout le soin qu’elle mettait à faire le moins de bruit possible. Elle qui était si silencieuse d’habitude avait l’impression d’être plus bruyante que les cloches des gardes d’Elena. C’est ce qui la poussa à allumer une torche plutôt qu’à utiliser le sort Vampirique d’ultrasons, combiné à son totem de la chauve-souris, pour appréhender le monde qui l’entourait, et savoir où elle se dirigeait. Tant qu’à perdre de la discrétion, un peu plus ou un peu moins…

Galerie après galerie, salle après salle, Yvia arpentait cet univers abandonné, vide de toute vie, ou non-vie pour être plus précis. C’était… Etrange. Tout témoignait qu’une civilisation occupait ces lieux, et qu’elle avait tout abandonné d’un seul coup. C’était différent d’une maison délaissée par ses habitants. L’aura de l’endroit transmettait ce sentiment, à tel point que l’Assassine commençait à en avoir froid dans le dos. Rien ici n’avait à voir avec la surface, il n’y avait pas de comparaison possible. Comment les Vampires avaient-ils pu habiter ici ? Certes, il n’avait pas eu le choix, mais l’endroit aurait pu être un peu plus gai. Même sa demeure au Croc du Dragon était plus chaleureuse, même après plusieurs mois où elle n’y logeait pas.

Et soudain, l’air changea. Oh bien sûr, c’était une manière de parler, mais disons que quelque chose dans l’air changea. Alors que tout tendait vers le néant, que tout semblait stérile, un souffle vint caresser sa joue. C’était le souffle si subtil qui trahissait une présence dans un lieu clos. Pressentant un possible danger, Yvia réagit au quart de tour, et jeta loin derrière elle sa torche, avant de se recouvrir de la Brume des Morts, de la Magie Vampirique, et de se jeter dans la pièce obscure dont elle occupait précédemment l’entrée. Ainsi, elle était ténèbre dans les ténèbres. Silencieusement, respirant à peine, Yvia dégaina une de ses dagues à lame de diamant, et attendit. Elle avait clairement perçu quelqu’un, et toute son ouïe était concentrée à déceler le moindre bruit qui pourrait trahir celui-ci à nouveau. L’Assassine raffermit sa prise sur son arme, et se tint prête à bondir à tout nouveau signe.
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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeJeu 7 Mar 2013 - 21:20

La lune formait un fin croissant dans le ciel. Elle en était à son premier quartier, mais la lueur blême qu'elle diffusait suffisait à nimber le paysage d'un voile d'argent qui lui donnait un aspect fantomatique. Cela faisait un moment que la nuit était tombée, Ortie ne savait pas combien de temps exactement. 

Combien de temps il s'était écoulé depuis qu'elle avait quitté sa grotte pour venir ici? Elle n'en avait aucune idée. Elle était partie au coucher du jour, sans savoir pourquoi ni comment elle allait là-bas. 
Pourquoi? Peut-être pour contempler ce qui restait du royaume souterrain, pour récupérer un objet qu'elle aurait laissé là-bas, dans la précipitation,  pour dire définitivement au revoir à cet endroit. Peut-être tout cela à la fois, peut-être complètement autre chose. 
Et comment...eh bien, à pied, guidée par son seul instinct -et un peu par ses souvenirs, aussi. Elle avait donc marché, marché, pas si longtemps finalement, juste assez pour avoir un peu mal aux pieds si elle avait été humaine -ce qui n'était pas le cas d'ailleurs.

 Bref, elle était maintenant à l'entrée de ces souterrains puants dans lesquels elle avait vécu...un certain temps. Bon, peut-être pas puants. Pas jolis-jolis en tous cas. Après, chacun ses goûts hein...mais bon. Elle ne voyait pas vraiment qui, même parmi les vampires, avait pu apprécier son séjour ici. Et elle comprenais encore moins comment des vampires avaient pu rester là de leur plein gré. Elle-même n'y serait jamais restée plus d'une journée -deux si c'était vraiment nécessaire- sans que cela relève d'une nécessité absolue. Il faut dire que là, c'était une question de vie...de non-vie ou de mort. L'entrée était donc là, comme une bouche ténébreuse grande ouverte qui attendait qu'elle s'y engouffre.

Elle se glissa donc dans le souterrain, avec la furtivité propre à sa race. 
À l'intérieur, nulle étoile pour éclairer, nulle lune pour diffuser sa lueur d'argent. Non, c'était le noir, un noir absolu qui la mettait finalement à l'aise, de part son statut de vampire: elle était dans son élément. Elle se figea quelques instants pour que ses yeux s'habituent à la luminosité -ou son absence plutôt- à l'intérieur.

Elle observa les galeries autour d'elle. Certaines lui étaient complètement inconnues, quasiment toutes en fait: comment reconnaitre un chemin là-dedans?
 On aurait dit qu'elles étaient toutes identiques, et il en allait de même pour les salles, vides et ternes, toutes ressemblantes. Oui, tout était semblable, des roches taillées pareil, par le temps et quelques vampires de passage.
Dans ce silence absolu, elle s'attendait presque à entendre le "plic-ploc" de l'eau qui glisse le long d'une stalactite et tombe sur le sol. Mais non, il n'y avait pas un bruit.

Elle avança dans le noir. Nul besoin de s'éclairer, elle voyait parfaitement où elle mettait les pieds. Soudain, elle entendit un bruit, plus loin. Elle tendit l'oreille. C'était des bruits de pas. Elle s'avança silencieusement du côté d'où venait le bruit, en tachant de rester la plus discrète possible. Elle glissa la tête par l'ouverture, puis entra doucement dans la salle. Elle distinguait parfaitement l'intrus, ou plutôt l'intruse, car c'était une femme. Elle la détailla rapidement. De grande taille et de stature athlétique, les cheveux blonds coupés courts, et des yeux verts aux teintes marrons, elle avait une torche à la main et un certain nombre d'armes sur elle. Soudain, la femme jeta sa torche au loin, se recouvrit de la Brume des morts (ce qui faillit faire crier à Ortie "De la magie vampirique! Maiiiis! Espèce de copieuse!". Mais elle se retint. Ce ne serait pas une très bonne idée), puis Ortie entendit le léger chuintement d'une lame que l'on sort de son fourreau, surement de petite taille car le bruit n'était pas très long. Zut zut zut, elle ne la voyait plus à cause de la Brume des morts. 

La femme avait réagit comme si...comme si elle avait sentit sa présence. Ortie était vraiment impressionnée. Elle qui se pensait indétectable, elle allait devoir réviser son opinion. Elle se rendit compte qu'elle s'était figée, tendue, quand l'humaine (ça devait être une humaine puisque qu'elle avait une torche, inutile pour un vampire, et les oreilles rondes) avait réagit.

Que faire maintenant? Elle réagit à toute vitesse. Utiliser de la magie vampirique? Mauvaise idée, elle n'y était pas si douée, rechignant à travailler, et puis, ce serait perçut comme une attaque, ce dont elle n'avait certainement pas besoin. En plus, l'humaine maitrisait aussi la magie vampirique. Se glisser silencieusement derrière l'humaine et crier "Coucou!"? Non, non, non, il y avait peu de chances qu'elle comprenne l'humour. De toute façon, elle était cachée dans sa Brume des morts. Alors quoi? L'humaine se demandait surement qui elle était. Se dévoiler en disant "Bonsoir"? Risqué. Être bizarre et étrange, comme d'habitude? Qu'avant elle à perdre? 
...
Beaucoup. Tant pis.
Ortie de mit à fredonner la chanson. Celle que sa maman chantait. C'était idiot, tant pis. Ses notes n'étaient pas emplies de magie comme celles des Baptristels, elles étaient simples et tristes. La mélodie résonnait étrangement dans le lieu clos. Ortie se demanda comment l'humaine allait réagir. Au moins si elle mourrait, ce serait sur la mélodie de la chanson de sa maman. 

[HJ: Désolée du temps de réponse. Et pour la fin un peu bizarre aussi, j'ai rien trouvé d'autre.^^']
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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeDim 10 Mar 2013 - 15:56

[HRP : J'espère que ma répons ete conviendra Smile Si cela ne va pas, n'hésite pas à me le dire ^^ ]


L’esprit humain est conditionné pour toujours s’attendre au pire. Cela est inscrit profondément en lui ; après tout, le corps n’est-il pas mortel ? Chaque Vie voit à son terme venir la Mort, et l’Homme passe son existence parfois dans le bonheur, parfois dans la douleur, mais toujours en sachant que cela cessera un jour. La Mort peut venir de différentes manières : un accident, une dague, la guerre, l’amour, … Mais elle est une constante de l’existence, quelque chose qui ne peut pas ne pas exister sans remettre en cause l’équilibre du monde, l’équilibre du Tout, l’équilibre du Rien.

Aussi n’y avait-il rien d’étonnant à ce que, coincée au fin fond des galeries Vampiriques, dans le noir le plus total, Yvia s’attendait à ce que l’origine du bruit perçu un peu plus tôt soit porteuse de mauvais présages. Peut-être restait-il quelques dentus dans le coin, et son entrée dans leur ancien Royaume les avait-elle tirés de leur sommeil, aiguisant leur instinct de prédateur.

Aussi, lorsque la mélodie parvint à ses oreilles, triste et mélancolique, Yvia se retrouva sans savoir de quelle manière agir. Etait-ce un piège ? Depuis quand les Vampires chantonnaient avant d’attaquer ? Ils devraient normalement être le plus silencieux possible avant de frapper, pour ne pas laisser à leur cible de chances de s’échapper. L’Assassine avait également l’impression que la « voix » appartenait à une femme, du moins était-ce qui lui semblait. Mais, de par sa douceur, celle-ci ne pouvait pas appartenir à un homme.

Maintenant se posait une importante question. Devait-elle considérer la présence comme hostile ou non ? Sa paranoïa habituelle lui disait que oui, et qu’il valait mieux la tuer pour ne prendre aucun risque. Mais si elle commençait à semer des cadavres derrière elle, il y avait le risque que cela mette la puce à l’oreille de celui qu’elle devait tuer. Face à ce dilemme, l’esprit de la Mort Blanche tournait à plein régime, cherchant ce qui serait le moins dommageable à long terme, et qui ne lui coûterait pas la vie dans l’immédiat, causant de facto l’échec de sa mission.

Et cette musique. Elle ne la connaissait pas, ne l’avait jamais entendu, et pourtant, elle lui parlait, parlait à son passé, remuait des souvenirs. Certains heureux, d’autres moins, certains beaucoup moins, mais tous teintés de nostalgie, au goût doux-amer. Adryne… Grey… Comme elle aimerait les revoir ; l’un son grand amour, l’autre son fils et son élève. Deux personnes qui avaient eu leur place dans son cœur pourtant fait de glace. Se sentant partir loin de cet endroit, Yvia reprit le contrôle de son esprit, et réétudia la situation présente, et prit cette fois une décision. Tant pis, elle prenait le risque de ne pas tuer dans la minute suivante cette inconnue qui chantait. Peut-être pourrait-elle lui être utile. L’Assassine fit jouer ses doigts sur le manche de sa dague avant de nouveau les serrer sur elle, et dissipa lentement la Brume des Morts, attentive au moindre mouvement qui pourrait trahir une attaque. Elle se fiait plus à son ouïe et son odorat qu’à ses yeux, car le noir était total, mais cela ne l’empêchait pas de garder ces derniers ouverts, juste au cas où.



« J’ignore qui tu es, mais au moindre mouvement agressif de ta part, je n’hésiterai pas à te planter ma dague dans le cœur pour goûter ton sang. »


Sa voix était froide, aussi glaciale que le baiser de la Mort pour les non-initiés. Aucune autre émotion n’avait percé, si ce n’était une intense méfiance. Maintenant, elle devait s’assurer de ce qu’elle était. Peut-être n’était-ce au final qu’une Humaine qui se serait perdu en voulant jouer à l’exploratrice. Yvia avait repéré, juste avant de jeter sa torche, des tentures et des couvertures au sol, ou quelque chose dans le genre. Cela ferait un assez bon combustible pour commencer. L’Assassine fit donc apparaître une boule de feu dans la paume de sa main gauche, et tira dans la direction supposée de la « torche » improvisée, si elle se fiait à ses souvenirs. Et si l’inconnue se trouvait malencontreusement sur le trajet, eh bien, cela ferait une victime collatérale de plus ; rien de bien grave, en somme.

Lorsque le tas de matière prit feu, une lumière orangée se répandit dans la salle circulaire, dessinant d’inquiétantes formes tremblotantes sur les murs. Yvia tourna rapidement sur elle-même, balayant tout ce qui l’entourant du regard, avant de s’arrêter en direction d’une silhouette tournée dans sa direction. Ce devait être l’intruse qui l’avait dérangée. L’Assassine lui adressa un sourire énigmatique, qu’elle ne verrait peut-être pas, et lui parla d’un ton moins distant, presque amical. Presque.



« Bien ma chérie. Maintenant que nous avons un peu de lumière, qui es-tu, et que viens-tu faire ici ? »
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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeSam 16 Mar 2013 - 22:29

[HRP: Ta réponse est géniale!^^Et désolée du temps de réponse, tous mes rps ont répondu en même temps et, je sais c'est absurde, mais j'ai d'abord répondu aux rps "lents" ^^". Encore désolée hein.]

In the Darkness


Ortie attendit la réaction de l’intruse. Car c’était surement elle, l’intruse, puisque elle-même était un vampire au royaume vampirique. Elle se trouvait donc chez elle. Logique implacable, s’il en est. Et l’humaine ne la déçut pas, en réagissant, de façon un peu agressive à sa goût, certes, mais au moins elle avait réagit.

« J’ignore qui tu es, mais au moindre mouvement agressif de ta part, je n’hésiterai pas à te planter ma dague dans le cœur pour goûter ton sang. "

Ortie fit la grimace, et la mélodie qui emplissait jusqu’à lors la caverne décrut doucement, jusqu’à ce que le silence se fit. Pas très chaleureuse l’inconnue. Il y avait des gens qui réagissaient vraiment mal à la musique. La voix de l’inconnue était glaciale, et méfiante aussi, très méfiante, comme si elle s’était entrainée des milliers de fois à proférer des menaces sur le même ton. Bien réfléchi, ça pouvait être le cas. En fait, peut-être que penser cela n’était pas le meilleur moyen de se rassurer.


Soudain, une vive lumière lui fit tourner la tête –qu’elle avait penchée en réfléchissant- vers l’humaine, qui venaient d’allumer une boule de feu dans sa main. Psychopathe et pyromane. Youpi. Ortie se demanda fugitivement ce qu’elle fichait là quand la boule de feu décolla de la main de l’intruse pour filer vers un tas de couvertures, draps, et tissus, entassés dans un coin de la pièce. Ortie faillit crier « NOOON PAS LA LUMIERE ! JE BRULE ! », mais elle se retint. Ça n’aurait pas été très approprié. Et puis c’était même pas vrai.


Remarque, elle aurait pu vraiment bruler, si elle avait été sur la trajectoire de la boule de feu. Heureusement qu’elle était restée près de la porte. Enfin, porte…si ce morceau de bois, presque poussière, en méritant bien le nom.


Le tas de tissus ayant pris feu –L’humaine devait avoir une bonne vue quand même, finalement-, une lumière chaude se diffusa dans la salle. Zut. C’était très bien, dans le noir, d’abord. L’humaine se tourna alors dans sa direction, et Ortie bénit l’ingéniosité, l’intelligence, la prévoyance, la modestie qui l’avait poussée à se couvrir d’une cape. Noire, et avec une capuche. Un vrai truc de vampire quoi. Bon, il y avait d’autres gens qui mettaient des capes noires, avec une capuche. Mais c’était juste des copieurs ignares, et Ortie serait bien allée leur dire deux mots, si elle avait eu le temps, mais il se trouvait qu’elle était débordée. Son inconscient lui souffla un « ben voyons » ironique, qu’elle tacha d’ignorer, puisqu’il valait mieux s’intéresser aux agissements de l’humaine- armée d’ailleurs. Ouille.


L’humaine lui adressa un sourire un peu bizarre. Les humains étaient vraiment étranges des fois. Qui aurait idée de sourire dans une situation pareille ? Notez que chanter n’avait peut-être pas été une excellente idée non plus. Mais passons.


« Bien ma chérie. Maintenant que nous avons un peu de lumière, qui es-tu, et que viens-tu faire ici ? »


Ortie tiqua sur le « ma chérie ». Aussi loin que ses souvenirs remontent –c'est-à-dire, pas avant sa transformation en vampire- personne ne l’avait jamais appelée « ma chérie ». Si une fois. Hebi. Pour rire. Un peu de lumière, un peu de lumière…on pouvait très bien s’en passer, de la lumière. Qui elle était et ce qu’elle venait faire ici, rien que ça ? Bon, eh bien puisqu’il le fallait. Ortie abaissa la capuche qui dissimulait jusqu’à lors son visage enfantin, et commença à parler.


« Je suppose, dit-elle de sa voix d’enfant qui sonnait si étrangement, que je pourrais vous retourner la question, puisque je suis ici chez moi. Mais comme je suis polie, je vais répondre quand même. Je m’appelle Elynassindra Pantoile, mais je préfère qu’on m’appelle Ortie, si ça ne vous dérange pas ; et je suis une vampire. Quand à ce que je fais ici…en vérité, je me pose la même question voyez-vous. Est-ce que je voulais simplement jeter un dernier coup d’œil à cet endroit ? Contempler ce qu’il en restait ? Lui dire au revoir ? Récupérer quelque chose que j’aurais oublié ? Ou même tout autre chose ? Je n’en sais rien, à vrai dire. Et, si je peux me permettre, je serais très intéressée par ce que vous faites également ici. »


Elle se tue. Elle avait bien conscience que sa question était un peu déplacée, puisque l’humaine était adulte, avait des armes, et maîtrisait visiblement bien la magie ; alors que, bien que vampire, elle n’avait qu’un corps d’enfant –qui pouvait peut-être être utile, finalement…qui attaquerait un enfant ?-, elle était désarmée (et ce n’était pas plus mal, au vu de la proportion incroyable de blessures auto-infligées qu’elle avait, une arme entre les mains), et elle n’était qu’une jeune magicienne. Elle s’en serait mordu le chapeau. Etant donné qu’elle n’avait pas de chapeau sous la main, elle jugea bien plus judicieux d’attendre la réponse de l’humaine.

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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeDim 24 Mar 2013 - 10:18

[HRP : Vraiment désolée pour le retard, je voulais te répondre plus tôt, mais j'ai eu quelques imprévus ^^" ]



Qui était-elle et que venait-elle faire ici étaient des questions qui pouvaient surtout concerner Yvia, pusiqu’elle était une Humaine au milieu d’un lieu d’habitation Vampirique. Ce fut exactement la réflexion que lui fit la jeune fille, Elynassindra « Ortie » Pantoile. Tiens, pourquoi « Ortie » d’ailleurs ? Etait-ce en rapport avec cette plante aux aiguilles si fines, presque invisibles à l’œil nu, et qui pourtant provoquait une importante irritation à l’endroit où le corps rentrait en contact avec elles ? Cela signifiait-il que, malgré son apparente inoffensivité, cette Vampire pouvait se révéler dangereuse ?

Bien sûr, il fallait considérer tous les Vampires comme des sources potentielles de danger, mais cette apparence d’enfant avait de quoi faire baisser la garde des soldats les plus aguerris. Même elle, qui pourtant n’avait pas pour habitude d’agir ainsi, afin de ne pas perdre la vie à cause d’une erreur idiote, était décontenancée face à cette… Cette enfant ? Vampire ? Comment devait-elle la considérer, et comment devait-elle agir envers elle ? Bien que, d’un point de vue strictement extérieur, Yvia donnait l’impression de contrôler la situation, s’il prenait à Ortie l’envie de lui sauter dessus pour la tuer, elle mettrait du temps à décider de quelle manière il convenait de réagir.

L’Assassine haussa un sourcil lorsqu’elle répondit à sa deuxième question. Ainsi, elle ignorait ce qu’elle faisait ici ? Quel étrange phénomène elle avait devant elle, vraiment. Comment pouvait-on ne pas savoir ce que l’on était venu faire en un pareil endroit ? Etait-ce parce qu’elle était une récente transformée ? Non, sans doute pas. Les jeunes Vampires avaient beaucoup de mal à refréner leurs pulsions, et s’il avait été transformé il y avait peu de temps, son jeune âge d’Humaine n’aurait pas contribué à lui permettre de bien se contrôler. Si ses suppositions étaient bonnes, elle devait déjà avoir quelques années derrière elle. Combien, cela était une autre histoire. Dix ans ? Vingt ans ? Cent ans ? Plus ? Devenir Vampire avait comme avantage, si l’on pouvait dire cela, de figer l’évolution du temps, le vieillissement du corps. Avantage relatif, toutefois, car l’on pouvait être coincé pour l’éternité dans le corps d’une enfant, comme c’était le cas pour la jeune fille devant elle.



« Pour résumer les choses simplement, je suis ici pour… Raisons professionnelles. Il existe, au-dehors de ce monde de ténèbres, certaines personnes qui souhaitent la mort de celui qui est responsable de nombreux fléaux. Parmi les miens, je suis la dague qui aspire la vie, la rose qui pousse dans le sang, celle qui aspire le dernier souffle des vivants. La Mort est mon amante, et à ce titre, je marche à ses côtés, permettant le passage de la Vie à la Mort dans une ultime extase, une explosion de plaisir pur. »


Yvia s’arrêta un instant, reprenant son souffle, les yeux étincelants, le corps tremblant au souvenir de toutes ces fois où elle avait ôté la vie de malheureux. Le chemin de son passé était recouvert de cadavres, leurs yeux éteints tournés vers le ciel.


« Je me nomme Yvia Neriwen, Mort Blanche du Souffle de Circée. Tel le chasseur, je traque ma proie, vivant comme elle, réfléchissant comme elle, afin de prédire la moindre de ses réactions. C’est pourquoi je suis venue ici. Lorenz Wintel doit rejoindre les bras aimants de la Mort. »


L’Assassine se lécha les lèvres en un geste empli de sensualité, anticipant par avance le plaisir qu’elle ressentirait en plongeant ses lames dans le cœur de ce Vampire, en sentant la non-vie s’échapper par les plaies causées par ses dagues. Tuer un Vampire était différent de tuer un Humain. Le cœur ne s’arrêtait pas de battre, le sang ne coulait pas ; c’était comme si la mort venait saisir ce qu’elle avait laissé plus tôt lors de la transformation. C’était une mort plus spirituelle que physique, quelque chose de plus métaphysique, transcendant.


« Ortie… Tu n’es pas ce que tu sembles être. Mais tu pourrais m’être utile. Que représente Lorenz Wintel pour toi ? Que serais-tu prête à accomplir pour lui ? Ou au contraire, voudrais-tu plutôt le voir définitivement mort ? »


L’Humaine s’approcha un peu, lentement, de son interlocutrice, et plongea ses yeux droit dans les siens, y cherchant des réponses, des informations, n’importe quoi qui pourrait lui apporter de l’aide ou de la connaissance.


« Tu n’as rien à craindre de moi, ma chérie, je te le promets. Je ne veux pas te tuer. »
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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeLun 25 Mar 2013 - 18:08

[HRP: C'est pas grave^^. Il y a juste un truc qui me dégoute, c'est le bug qui a effacé mon rp. Monde cruel. Sad ]

In the Darkness



« Pour résumer les choses simplement, je suis ici pour… Raisons professionnelles. Il existe, au-dehors de ce monde de ténèbres, certaines personnes qui souhaitent la mort de celui qui est responsable de nombreux fléaux. Parmi les miens, je suis la dague qui aspire la vie, la rose qui pousse dans le sang, celle qui aspire le dernier souffle des vivants. La Mort est mon amante, et à ce titre, je marche à ses côtés, permettant le passage de la Vie à la Mort dans une ultime extase, une explosion de plaisir pur. »

Elle parlait d'une voix vibrante de passion non contenue, et ses yeux en devenaient étincelants. Elle était plutôt effrayante, là. Ortie s'étonna tout de même qu'elle révéla son "métier" si facilement, en en parlant comme si c'était un métier ordinaire, bien que passionnant. Ce n'était généralement pas le genre de chose dont on parlait dans une conversation normale. Quoiqu'un entretien entre une vampire et une tueuse dans des souterrains déserts (ou pas) ne soit pas vraiment ce qu'on pourrait qualifier de "normal". Après tout est relatif. Mais bon.
La femme reprit.

« Je me nomme Yvia Neriwen, Mort Blanche du Souffle de Circée. Tel le chasseur, je traque ma proie, vivant comme elle, réfléchissant comme elle, afin de prédire la moindre de ses réactions. C’est pourquoi je suis venue ici. Lorenz Wintel doit rejoindre les bras aimants de la Mort. »

Ahah! Voilà un point qui se révélait intéressant. Pas le fait qu'elle se prénomme Yvia, même si c'était un très joli nom, mais vouloir tuer Lorenz Wintel...c'était plutôt ambitieux. La dénommée Yvia se passa la langue sur les lèvres, et Ortie faillit frissonner. Faillit.

Cette femme était vraiment...Terrifiante? Effrayante? Quelque chose dans ce gout là, surement. Une assassine n'avait généralement rien d'une douce prêtresse. Notez qu'une prêtresse pouvait se révéler dangereuse mais...on s'éloigne du sujet.

Ortie se tut donc, en réfléchissant à tout ce que pourrait causer la mort de Lorenz. C'était certes un homme foncièrement mauvais, et cruel, mais il se battait quand même pour son peuple, et elle le savait prêt à tout pour redorer le blason vampirique. Et puis c'était aussi le seul homme -ou plutôt, le seul vampire- qui avait trouvé un moyen de les sortir de ces souterrains puants, enchaînant même avec le début d'une conquête du monde au dessus. Ses moyens étaient peut-être radicaux, mais au moins il en avait.

Elle attendit que Yvia continue. Se taire était souvent le meilleur moyen pour lancer les autres.

« Ortie… Tu n’es pas ce que tu sembles être. Mais tu pourrais m’être utile. Que représente Lorenz Wintel pour toi ? Que serais-tu prête à accomplir pour lui ? Ou au contraire, voudrais-tu plutôt le voir définitivement mort ? »

Ortie tressaillit. Elle lui demandait donc de choisir...un camps. Lorenz ou ses opposants. Tu parles d'un choix. OU elle disait qu'elle était pour Lorenz et là, l'humaine chercherait à la tuer ou à lui soutirer des informations qu'elle ne possédait pas, ou elle se disait contre lui et elle avait aussi pas mal de chances de mourir. Non, non non! Il ne fallait pas songer comme si une attaque contre elle causerait sa perte! Un peu d'optimisme quoi! Elle respira un grand coup, en tachant d'être quand même un minimum discrète. Répondre il fallait répondre. Dire quelque chose, n'importe quoi! ...non, ne pas parler de gastéropodes machiavéliques train de danser la samba. Mauvaise idée.
Yvia esquissa un pas vers elle. Elle recula, et une fraction de seconde après, elle se maudissait de son geste de faiblesse.

« Tu n’as rien à craindre de moi, ma chérie, je te le promets. Je ne veux pas te tuer. »


Bon. Il fallait vraiment répondre là. Mais répondre quoi? Répondre "Oui oui je te crois sur parole, bien sûr.". Tant pis aller, lançons nous.

"- Je ne pense pas qu'il n'y ait rien à craindre de toi." Commença-t-elle. Elle espéra que l'intruse n'aurait pas remarqué sa légère hésitation quand à la vouvoyer ou la tutoyer. Elle avait finalement tranché pour le tutoiement, car malgré son apparence d'enfant, elle avait surement à peu près le même âge qu'Yvia. Peut-être un peu moins, mais pas tant que ça.
Elle repensa au questionnement de la "Mort Blanche" sur son...camps.

"-Pour ce qui est de ce que représente Lorenz Wintel pour moi...que feras-tu si je dis que je suis sa plus proche alliée? Et si je dis que je le hais?
En vérité, je suis de son côté. Il est le seul qui ait trouvé le moyen de nous faire sortir de cet endroit, dit-elle en embrassant la salle du regard, et même si ses méthodes sont assez radicales, il se bat pour notre peuple, les vampires. Il est notre tête. Et toi, penses-tu vraiment qu'il serait aisé de l'abattre? Ou est-ce seulement de l'orgueil? Ou es-tu si douée que cela pour...assassiner des gens?"

Evidemment, en étant franche, elle avait omis de dire que c'était parce qu'en mentant, il n'y avait aucune chance qu'elle la croit.
Elle avait aussi faillis dire "pour assassiner des innocents". Sauf que la tête des vampires était tout ce qu'il y avait de moins innocent. Elle se posa elle-même la question: de quel côté était-elle vraiment?

Si Lorenz mourrait, le peuple des vampires risquait fort de sombrer dans la déchéance, n'était pas du tout stable pour le moment. Et à ce moment là, elle même serait directement menacée. En revanche, si il mourrait et qu'une autre personne venait à devenir le chef des dentus, ça pouvait tourner mieux. Enfin, tout dépendait du chef, et...Hm, de toute façon, il y avait peu de chance que la tueuse, aussi douée qu'elle paraisse, parvienne à ses fins. Alors pourquoi se faire des noeuds au cerveau avec toutes ces absurdités? Peut-être parce que ce n'était pas si absurde que ça, finalement.

Oui, elle devait vraiment y réfléchir. Et la personne en face d'elle risquait de tenter de l'utiliser pour tuer Lorenz. Heureusement (ou pas), elle n'en était pas proche. Mais ça, l'humaine ne le savais pas. Parfois, quand on ne sait pas mentir, la meilleure façon de dissimuler quelque chose, de faire naître des questions, c'était d’omettre ce qu'il lui plaisait. Elle sourit fugitivement, en priant pour que Yvia n'en ai rien vu.

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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeDim 31 Mar 2013 - 21:11

Yvia était de ces personnes dont les mains étaient tant rougies de sang que jamais elles ne retrouveraient leur blancheur originelle. Tout dans son attitude respirait habituellement la menace, la douce violence. Peu de gens pouvaient se vanter de s’être trouvé en face d’elle, sur son chemin alors qu’elle était en mission, et en être ressorti vivant. La dernière en date était le Princesse Esmelda. Drôle de Demoiselle, celle-ci. Alors que n’importe quel Noble, homme ou femme, aurait crié à la garde – signant au passage son leur propre arrêt de mort – la sœur de l’Empereur lui avait donné un contrat. Honnêtement, l’Assassine n’aurait jamais pensé qu’une personne ayant à ce point vécu dans le luxe, n’ayant jamais eu à se battre pour survivre, possède une telle force de caractère. Assurémen, cette femme n’était pas comme toutes ces Comtesses et autres Demoiselles de compagnie toutes emplies de minauderie courant après les petits potins de la Cour.

Elle avait causé tant de morts, brisé tant de familles, de réputations, que l’entendre dire à quelqu’un qu’il n’y avait rien à craindre d’elle pouvait prêter à rire. Et pourtant. Bien qu’elle sache parfaitement que l’apparence était ici plus que trompeuse, celle de petite fille de son vis-à-vis l’empêchait de la tuer. Elle n’avait jamais tué d’enfant, considérant que ceux qui s’abaissaient à de tels actes n’étaient que des lâches indignes de vivre. Bien que l’on pourrait penser le contraire, elle possédait une certaine morale.



« Je me doute bien qu’assassiner Lorenz Wintel présentera de nombreuses et importantes difficultés, mais après tout, ne cherchons-nous pas, Humains comme Vampires, à toujours nous surpasser ? Tout comme l’artiste qui cherche à toujours faire mieux que ses œuvres précédentes, je tends moi aussi à faire de chaque nouvel assassinat une œuvre d’art encore plus sublime que celle d’avant. Il n’y a aucun mérite à se complaire dans des choses faciles et faisables par tous. Tuer Lorenz Wintel sera certainement le contrat suprême, celui qui couronnera ma carrière et apportera la gloire au Souffle. Et si je dois mourir en essayant, c’est que cette mort ne me revenait pas. »


Douce Mort, pourquoi s’emballait-elle toujours autant lorsqu’elle parlait de son métier ? Si elle avait une profession… Disons, plus courante, et socialement mieux acceptée, on dirait certainement d’elle que son travail serait une forte source d’épanouissement personnel. Mais si un inconnu l’entendait parler, il penserait qu’elle aurait quelques problèmes au niveau psychologique… Cependant, un tel inconnu ne survivrait pas à leur rencontre, ce qui était un signe de normalité chez elle, que tout allait bien.


« Mais pour en revenir à ma question précédente… Il est vrai qu’elle n’avait pas grand sens. Je n’ai aucun moyen de savoir si tu me dis la vérité… Mais au vu de ce que tu m’as avoué… J’aurais certainement eu plus de mal à te croire si tu m’avais assurée du contraire, Ortie. »


Yvia laissa l’esquisse d’un sourire se dessiner sur ses lèvres ; encore un sourire énigmatique, un de ceux amenant à se demander ce qui était en train de se passer dans sa tête, ce à quoi elle pensait. De manière générale, c’était un mauvais signe. Mais à événement particulier, agissements particuliers. Dans le présent cas, son sourire n’était en aucune manière synonyme de mort… Du moins pour le moment, tant que la petite Vampire restait tranquille.


« Telle que la situation est, en ce moment, nous pourrions être dans une impasse. Je représente une menace pour Wintel, que tu soutiens. Alors, que vas-tu faire ? Vas-tu guetter le moindre moment d’inattention de ma part et en profiter pour m’éliminer ? Ou bien vas-tu fermer les yeux sur ma présence ici, ce qui serait certainement perçu comme une trahison par les tiens si cela venait à se savoir ? »


Son visage redevint sérieux, tandis qu’elle planta ses yeux dans ceux de son interlocutrice.


« Tu me dis que Wintel se bat pour votre peuple… Il est vrai qu’il en donne l’apparence. Mais as-tu considéré… Non, avez-vous considéré, toi et ton peuple, la possibilité qu’il puisse se battre uniquement pour ses intérêts personnels ? Au cours de l’Histoire Humaine, beaucoup de nos dirigeants, et de nos Nobles, se fichaient du peuple et se délectaient de leur pouvoir, de leurs richesses. Imagine un instant que Lorenz Wintel ne soit animé uniquement que par une telle soif de pouvoir, ou bien par un souhait de vengeance, ou quoi que ce soit d’autre. Sous couvert d’une croisade, issue elle-même d’une propagande magnifiquement bien organisée, votre Armée ne serait qu’un moyen pour lui de parvenir à ses fins. »
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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeSam 6 Avr 2013 - 16:34

In the Darkness



[color=violet]
[b]« Je me doute bien qu’assassiner Lorenz Wintel présentera de nombreuses et importantes difficultés, mais après tout, ne cherchons-nous pas, Humains comme Vampires, à toujours nous surpasser ? Tout comme l’artiste qui cherche à toujours faire mieux que ses œuvres précédentes, je tends moi aussi à faire de chaque nouvel assassinat une œuvre d’art encore plus sublime que celle d’avant. Il n’y a aucun mérite à se complaire dans des choses faciles et faisables par tous. Tuer Lorenz Wintel sera certainement le contrat suprême, celui qui couronnera ma carrière et apportera la gloire au Souffle. Et si je dois mourir en essayant, c’est que cette mort ne me revenait pas. »


Mais...cette femme était vraiment complètement folle! Enfin...il fallait vraiment qu'elle réfléchisse à son...allégeance. Nul doute que les ambitions de Lorenz étaient démesurées...mais d'un autre côté, il était certain que c'était déjà quelque chose. Pourquoi les vampires auraient-ils du se cacher, être traqués par les autres peuples? C'était vraiment le monde à l'envers! Le chasseur chassé, les proies qui traquent...Oui, il fallait inverser les positions. Mais à quel point? Brisant le fil des réflexions existencielles d'Ortie, la dénommée Yvia reprit la parole.

« Mais pour en revenir à ma question précédente… Il est vrai qu’elle n’avait pas grand sens. Je n’ai aucun moyen de savoir si tu me dis la vérité… Mais au vu de ce que tu m’as avoué… J’aurais certainement eu plus de mal à te croire si tu m’avais assurée du contraire, Ortie. »

Yvia esquissa un sourire étrange, qui la laissa perplexe. Cette femme était vraiment étrange. Et dérangée. Répondre, ne pas répondre? Réagir ou rester impassible? Ortie se contenta d'observer la femme, comme si elle pouvait deviner ce qu'elle pensait, ce qu'elle voulait, et pourquoi elle avait des tendances suicidaires.

« Telle que la situation est, en ce moment, nous pourrions être dans une impasse. Je représente une menace pour Wintel, que tu soutiens. Alors, que vas-tu faire ? Vas-tu guetter le moindre moment d’inattention de ma part et en profiter pour m’éliminer ? Ou bien vas-tu fermer les yeux sur ma présence ici, ce qui serait certainement perçu comme une trahison par les tiens si cela venait à se savoir ? »

Eh bien...quelque chose entre les deux, surement...elle s'apprêtait à prendre la parole pour lui expliquer son point de vue, mais l'humaine la prit par vitesse, les yeux plantés dans les siens, et la voix froide comme la mort.

« Tu me dis que Wintel se bat pour votre peuple… Il est vrai qu’il en donne l’apparence. Mais as-tu considéré… Non, avez-vous considéré, toi et ton peuple, la possibilité qu’il puisse se battre uniquement pour ses intérêts personnels ? Au cours de l’Histoire Humaine, beaucoup de nos dirigeants, et de nos Nobles, se fichaient du peuple et se délectaient de leur pouvoir, de leurs richesses. Imagine un instant que Lorenz Wintel ne soit animé uniquement que par une telle soif de pouvoir, ou bien par un souhait de vengeance, ou quoi que ce soit d’autre. Sous couvert d’une croisade, issue elle-même d’une propagande magnifiquement bien organisée, votre Armée ne serait qu’un moyen pour lui de parvenir à ses fins. »


Cette fois, il fallait qu'elle répondre. Elle soupira, et regarda Yvia.

"-Pour ta présence, en ces lieux...pourquoi en informerais-je les miens? Il est évident que de notre peuple, ici, il ne reste que des poussières, des fragments. Je n'ai pas l'intention de t'éliminer. Et si je parle aux vampires de la présence d'une humaine ici...qu'est ce que cela pourrait bien leur faire? Ici, tu ne peux rien, puisqu'il n'y a rien. *enfin, presque rien...* J'aviserait en temps venu, je suppose. Pour ce qui est de Lorenz...oui, oui, peut-être qu'il ne se bat que pour la vengeance...ou pour lui-même...mais cela ne change rien aux faits: sans lui, nous n'aurions surement rien tenté.

Ortie jeta un coup d’œil fugitif au brasier qui brûlait sur le sol. Si seulement il pouvait disparaître...puis elle regarda de nouveau l'humaine -d'ailleurs elle devait lever la tête pour ça, ce n'était pas très confortable. Et puis, pourquoi restait-elle ici, de toute façon? Elle prit la parole, en regardant l'humaine:

"-Bon, maintenant, excuse-moi, mais j'ai pas mal de trucs à faire..."

Sur ces mots, elle esquissa une révérence ironique et se dirigea vers la porte -ou ce qu'il en restait-, en se demandant si l'humaine allait réagir...



hrp: désolée, y a presque rien^^' J'avais pas d'idée *honte*
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MessageSujet: Re: Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Lorsque l'Obscurité rencontre les Ténèbres au Royaume de la Nuit Eternelle [PV Elynassindra Pantoile] Icon_minitimeMer 8 Mai 2013 - 15:44

Les soupirs pouvaient signifier de nombreuses choses. Il y avait le soupir poussé par l’amante repue de tendresse après une nuit d’amour, celui exprimant le soulagement d’être toujours en vie après une dure épreuve, celui reflétant l’ennui, l’exaspération, ou la colère… Oui, bien des choses pouvaient passer dans cette simple expiration sonore. Même si l’on ne pouvait pas parler de ton, la manière dont était poussé ledit soupir renseignait sur l’état émotionnel de celui qui l’avait soufflé, sur ce qu’il pensait, en quelque sorte.

La jeune Vampire avait soufflé après son discours enflammé. L’avait-elle prise pour une folle, une fanatique ? Ne voyait-elle en elle qu’une simple Humaine à l’esprit dérangé, alors qu’il n’en était rien ? Pourquoi les gens étaient-ils si peu sensibles à sa magnifique vision du monde et des choses ? C’étaient des esprits étriqués, obtus, trop effrayés par le pouvoir que lui octroyait la Mort, et qui condamnaient de facto ses actions sous de fragiles prétextes qu’ils nommaient des lois. Imbéciles. La seule loi qui régissait, de droit et de fait, le monde et l’existence, était celle de la Mort attendant patiemment au bout de chaque vie… Ou non-vie. Et ses agents, les Assassins, qu’ils soient du Souffle ou indépendants, étaient les messagers de celle-ci, raccourcissant des vies, en prolongeant d’autres…

Lorenz Wintel, de par sa puissance et, sans doute, son charisme, était une puissante figure de proue pour le peuple Vampirique, un dirigeant n’acceptant aucune contestation et maintenant une paix forcée parmi son peuple et, surtout, ses lieutenants. Si Lorenz venait à périr, nul doute que ces derniers s’entre-déchireraient pour le pouvoir, ne présentant plus aux Armées Humaines et Elfiques que des factions en guerre les unes contre les autres, et non plus ce redoutable front uni.

Après s’être inclinée devant elle d’une manière que beaucoup de Nobles auraient qualifiée d’irrespectueuse, l’enfant – elle ne pouvait s’empêcher de la désigner ainsi – se dirigea vers la sortie, présentant son dos et offrant ainsi une cible extrêmement aisée. L’idée de lui expédier un carreau de son arbalète de poing fit plus que lui effleurer l’esprit. Elle n’était pas un danger immédiat, du moins à ce qu’il lui semblait, mais il était impossible d’en être sûr. Ceci dit… La laisser en vie maintenant, même si cela ne faisait pas d’elle une alliée potentielle, pourrait se révéler utile par la suite. Dans sa jeunesse, lorsque ses dagues se plantaient dans presque tout ce qui bougeait lors de ses missions, elle avait parfois regretté de ne pas avoir tué la personne plus tard, ses services ayant pu lui être utiles. Désormais, elle réfléchissait à deux fois avant de tuer ce qui pouvait présenter un intérêt futur.

Sa main droite qui, tout le long de sa réflexion, avait caressé ce chef d’œuvre de bois et d’acier qu’était son arme de jet, vint se reposer contre sa cape, tandis que ses yeux suivaient cette silhouette qui s’enfonçait dans la pénombre, dont l’existence venait d’être menacée. Leurs chemins se recroiseraient, Yvia en était sûre.



[HRP : Encore désolée du retard ^^" Donc voilà, c'est une réponse de clôture, comme je t'ai dit dans le rp, amsi si tu veux continuer, dis-le moi et je l'éditerais ^^ ]
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