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La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé !

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MessageSujet: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeVen 14 Déc 2012 - 2:22

L'écho s'est répercuté longuement à l'intérieur de sa coquille, glissant contre les parois comme une ombre fugace qui cherche quelques lumières pour se nourrir. Un simple soupir, mais de ceux qui signifient tant, il n'était pas plaisant, mais toutefois libérateur. Bien que triste liberté soit celle de l'abandon. La voix de sa mère l'avait hanté durant de longs instants, mais la petite dragonne comprenait. La vie à l'extérieur de son oeuf n'avait été depuis sa pondaison qu'une suite de tragique évènement. D'abord son père qui avait suivit tous les autres dragons vers de lointains horizons où l'équilibre serait plus assuré qu'auprès des hommes, des elfes et des vampires. Ensuite sa mère qui dépérissait de cet amour disparu, de ce cruel abandon mais motivée par la future éclosion de son oeuf qu'elle chérissait tant ! Malheureusement cette blessure au coeur et à l'esprit eu bientôt raison de ses forces et la déstabilisation de la magie n'aida en rien. Elle se ternissait à vu d'oeil, ne vivant plus que pour son oeuf qu'elle couvait jour et nuit, se nourrissant du peu qu'elle le pouvait. De l'intérieur de sa coquille la petite bête verte sentait sa détresse mais son développement de s'était toujours pas achevé, la fine membrane de ses ailes n'était pas suffisamment solide pour la porter un jour au travers des nuages. C'est ainsi qu'impuissante, elle vit un jour cette horde de vampires aveugler par la soif de pouvoir s'en prendre à sa pauvre mère déjà si faible. Entre ses pattes elle sentit sa génitrice user du peu de force qui lui restait pour la protéger, elle réussit assez bien, mais pas assez pour assurez sa propre survie. Ses plaies étaient trop profondes, elle avait perdue trop de sens, s'était trop épuisée avec sa magie. Dans un dernier souffle dont l'échos se grava sur la surface interne de la coquille le temps elle lia sa progéniture à un dragonnier.

Elle était orpheline. Seule. Écartée du monde extérieur par cette simple coquille qui désormais la maintiendrais prisonnière jusqu'à ce que l'élu l'approche. Seule, c'était un mot étrangement faisait trembler son petit oeuf. L'enchantement que sa mère avait posé sur elle avant de s'abandonner à l'au-delà ferait en sorte qu'une fois éclos, elle ne le serait jamais plus. Mais pour l'instant la corniche où sa mère l'avait couvée était désormais son monde. Elle n'entendrait plus jamais sa mère lui raconter comment chez les elfes les immenses forêt abrite des secrets les plus étonnant les uns que les autres, elle ne lui susurrera plus comment il est exquis de sentir ses crocs se refermer dans le corps du bête en mouvement au moment de la chasse, elle ne lui raconterais plus jamais le délice de plonger dans un rayons de soleil. Elle allait naître sans personne pour lui montrer comment battre de ailes... Où du moins elle s'imaginait que son dragonnier n'aurait pas d'ailes... Elle se doutait bien que la solitude serait sa plus chère compagne pour le moment et à dire vrai cela ne la réjouissait pas tant. Rouler en boule dans sa petite cage, elle pouvait sentir près d’elle les esprits des aigles qui épiaient leur proie depuis sa corniche. Un jour elle eu la surprenant visite d’un quadrupède, probablement quelque chose comme un coyote ou un loup. Celui-ci tâta de ses crocs la surface de son oeuf. Incapable de trouver une prise convenable, il eu tôt fait d’abandonner l’oeuf verdâtre qu’il avait osé comparer à son petit déjeuner. Cette compagnie mise à part, elle se laissait bercer par le son du vent, par le chant des étoiles et par la danse des feuilles et des flocons lorsque la saison chaude se retirait pour son repos.

Au fil des ans divers débris s’accumulèrent au près d’elle, soit porter par le vent, par l’érosion pour par quelques rongeur qui venaient faire leur nid près d’elle, la confondant peut-être avec un gros caillou moussu. Les feuilles rousses lui firent un manteau et bientôt le soleil qui autrefois faisait jouer ses rayons sur sa coquille offrant une petite merveille de décor, ne fus plus rien qu’un souvenir. Dissimuler dans le décor, elle était oublier des âges, oublier des ombres. L’hiver elle ressemblait à une petite colline et au printemps l’eau la redécouvrait et venait ruisseler sur sa surface émeraude. Ainsi invisible aux yeux de tous, elle doutait du jour ou quelqu’un la trouverait. Et encore là, rien de prédisait qu’elle ne finirait pas en omelette... Elle ignorait alors à quel point le sort que sa mère avait jeté pouvait s’avérer puissant. Elle ignorait beaucoup de chose comme toute petit bête dans son oeuf, mais elle ressentait une grande incertitude face à l’avenir. Pourtant, alors qu’elle se sentait oubliée et seule à jamais quelqu’un la trouva. Quelqu’un où quelque chose, sa faible conscience de ce qui se passait à l’extérieur de son oeuf ne lui permis pas de le déterminer... N’en demeure pas moi qu’elle fit ainsi un long voyage.

Cinq autres oeufs furent ainsi réunis sur une petite île loin de tout. Ensemble ils attendirent un très long moment. Leur esprits s'effleurèrent, ils étaient tous destinés à des dragonniers. Encore une fois les saisons passèrent, lentement. Une grande force ébranla un jour leur esprit et quelques jour plus tard quelques bipèdes virent les trouver. La petite dragonne fut le dernière à être prise entre les mains de l’un des bipèdes. Le groupe qu’ils avaient constituer au sein de l’île se divisa en deux, au gré des individus, au gré des dragonniers. Une chaleur soudaine réchauffa la petite bête, ses chances de rencontrer son élu venaient d’augmenter considérablement. Elle fut ainsi amener chez les elfes, des êtes doués de magies très respectueux envers son espèce. C’était assez... flatteur. Néanmoins, encore une fois, elle était la petite dernière... Isyndar et Moëbus avaient trouver des élus, mais elle restait là, trônant mais de nouveau solitaire. de nouveau seule elle attendait désespérément que le contact se crée. Mais qu’est-ce qui pouvait bien clocher avec elle ?

Un jour alors que plusieurs fois des elfes étaient passé la voir, espérant autant qu’elle être choisit , elle entendit une voix pleine d’autorité transpercer les parois de sa coquille. Elle entendit que l’on avait des projets pour elle. Le projet de la déplacer. Une fois de plus. Elle serait envoyer chez les hommes en preuve de bonne volonté, mais surtout car se serait risquer de laisser cette dragonne dans son oeuf avec la guerre qui se prépare. Les choses dites, la voilà emmener entre les mains de l’empereur qui la considère déjà comme une future allié à sa cause. Tout ses hommes et ses proches sont d’abord invités à se présenter au près de l’oeuf émeraude. Mais aucun ne semble convenir. L’empereur étends donc sont champ, il propose aux nobles des environs de venir l’approcher cependant aucun d’eux n’a ce qu’il faut. Comprenant que, bien que de son royaume ce ne sera peut-être pas quelqu’un qui lui a juré fidélité qui sera choisit, il invite son peuple en entier à tenter sa chance au près de l’oeuf. La petite dragonne se tortille à l’intérieur de sa coquille, elle à hâte de sortir. Elle le sent, bientôt, très bientôt, se sera son tour de respirer à l’air libre et de quitter définitivement la solitude à laquelle la restreignait sa coquille. Elle bouge, elle se démène, parfois son oeuf en bouge un peu même. Elle étends son esprit comme si elle criait <> à la personne qui se devait de l’entendre... Elle n’était surement pas bien loin !


Dernière édition par Ashy le Sam 16 Fév 2013 - 2:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeMar 18 Déc 2012 - 23:52

Le calme règne dans la chambre, la suite est déserte à son exception, et de sa vie jamais son heureuse propriétaire n’avait jamais autant savouré une grasse matinée. Un rayon de soleil à travers les rideaux immaculés, une caresse douce et tendre comme celle d'une mère sur la joue de sa fille. La peau frissonne, chatouillée par cette chaleur nouvelle et bienveillante qui chasse peu à peu son alanguissement nocturne. Un sourire se dessine l’espace d’un battement de cil sur le visage de l’endormie qui, peu encline à l’éveil, disparait sous l’océan d’étoffe bleuté, l’agitant de vagues veloutées. Seule demeure visible une trainée dorée sur l’oreiller, semblable à la parure d’une étoile filante échappée d’une nuit estivale pour venir danser au cœur de l’hiver, libre et fière avant de sombrer dans les plis des draps qui commence à remuer, à s’étirer, et à s’agiter encore. Une tête hirsute s’extirpe de la marée soyeuse et deux mains pâles s’étendent vers le ciel, serrent les poings et les ramènent vers la terre comme pour refermer le cocon de la nuit qu’a ouvert l’astre du jour de ses doigts de lumière malicieux. Mais la nuit ne retombe pas, c’est ce que constatent deux papillons bleus en battant maladroitement des ailes pour tâcher de trouver l’équilibre au-dessus de deux pommettes roses après avoir été frottées d’un geste paresseux. Tant pis ~

Depuis combien de temps n’avait-t-elle aussi bien dormi ? Felicya ne saurait le dire, elle avait depuis longtemps perdu le décompte des jours de voyage et de travail, des nuits d’insomnies. Assise sur son lit, elle admirait simplement le temps qui s’écoulait sans qu’elle n’éprouve le besoin de le poursuivre, de s’agripper à lui pour se hisser à la minute suivante avec plus de hâte que son corps courbaturé ne pouvait en satisfaire. Un soupir s’échappa de ses lèvres fines, mince filet d’air qui contienait à lui seul toute la satisfaction du travail accomplit. Elle avait la veille fait son rapport à Gregorist. Hier fut ainsi un jour de soulagement, de retrouvailles, mais surtout de recueillement. La guérisseuse avait tenu sa promesse au nom de son escorte aujourd’hui vampirisé, elle avait porté le deuil jusqu’à son terme, jusqu’à ce que d’autres le soutienne avec tout respect que méritaient ceux qui étaient tombés en remplissant leur mission. Felicya ne cicatriserait sans doute jamais complètement de leur perte, et elle était prête à l’assumer, pour leur mémoire d’un temps où ils ne souriaient pas à la vue du sang mais partageaient les rires d’une troupe unie et bienfaisante qui accomplissait une lourde tâche.

« Quel fardeau peut-il arracher une complicité solide et ancrée comme l’algue à son rocher, une amitié qui avait vu le jour au fil des étapes d’un voyage long et difficile ? » Combien de fois Perle a-elle prié le Dracos pour qu’une telle question jamais n’obtienne de réponse ? L’esprit suprême d’Armanda lui avait fait beaucoup de concessions ces derniers temps, mais celle-ci n’en faisait pas parti. La mort avait emporté l’âme de ses compagnons et leurs corps cadavériques étaient désormais les jouets de démons tourmentés et assoiffés de sang qui découvraient le monde s’offrant à eux avec un appétit insatiable et des yeux souillés par la cruauté que leur imposait le sang maudit coulant dans leurs veines. Eux qui avaient su obtenir le respect et l’affection de la jeune guérisseuse ne lui inspiraient désormais que dégout et tristesse. Dégout car ils détruisaient sans remords ce pour quoi ils se battaient peu de temps auparavant flanc contre flanc. Tristesse car ce n’était pas eux les responsables, ils n’avaient pas le choix…


Nouveau soupir, nouvelle vague de souvenirs. Le décor d’une forêt se posait peu à peu dans son esprit. Un effort et les arbres devenaient forêt, un autre et les couleurs aspergeaient la vision pour retrouver la place qu’elles occupaient à l’époque. A l’époque de la rencontre avec un vampire. Non, la rencontre avec Adryne, l’homme qui n’était plus humain mais qui pleurait des larmes de sang comme s’il était encore un des leurs aux portes de la mort. Felicya se souvient des paroles qu’ils avaient échangé en ce temps là, elle se souvient même des espoirs qu’elle nourrissait à l’époque quand à la paix de retour en Armanda et la sauvegarde de son peuple, sa croyance inébranlable en un restant de bonté dans le cœur arrêté de ceux qui marchent la nuit, de ceux qui parfois se souviennent et pleurent prostrés contre les arbres centenaires des forêts de l’est. Lui avait-elle parlé de tout cela ? Elle n’en était pas sûre, pas vraiment. Elle se rappelait simplement de cette étincelle qu’elle avait vu alors briller dans les yeux bleus pâles du vampire qui pensait retrouver sa sœur depuis si longtemps disparue. Une étincelle d’espérance et de vie qu’elle n’avait vu nulle part ailleurs depuis, ni dans les yeux de ses semblables, ni dans ceux des immortels. Une étincelle qui s’était éteinte peu après, certes, mais qui avait laissé une marque au fer rouge dans l’âme de la jeune femme en manque de cette flamme qui la pousserait plus tard à s’échapper d’un camp infesté de vampires.

La jeune femme s’étira une dernière fois et se leva pour marcher jusqu’à la fenêtre de sa chambre. D’ici, elle a une vue splendide sur les toits de la capitale qui sortait peu à peu de sa torpeur nocturne comme une gigantesque fourmilière grouillante de petits êtres emmitouflés dans leurs épaisseurs pour résister aux premières morsures de l’hiver. La vie s’agitait ici et là, mais Perle savait ce que dissimule les apparences en temps de guerre. Des corps voutés dans le noir, des sanglots étouffés, une crainte sourde logée au fond des cœurs… Non, ce n’est pas la vie qui respirait dans les rues en contrebas, mais la survie difficile d’un peuple qui manque d’espoir. La naissance de la dragonne Isyndar suffirait-t-elle à faire pencher la balance du côté des humains dans la bataille ? Rien n’est moins sûr, étant donné que c’était pour un vampire qu’elle a vu le jour, et non un humain. Pouvait-on vraiment faire confiance à un buveur de sang se prétendant neutre à tendance bénéfique ? Perle se permettait d’en douter, attitude qu’elle jugeait plus raisonnable et appropriée en temps de conflit.

Quittant son poste d’observatrice, ce fut son cœur alourdit par de sombres songes que la jeune femme décida de purger de ses tourments en se plongeant dans le bain froid qu’on lui avait rempli la veille. Aussitôt, ses idées s’éclaircirent et elle alla même jusqu’à sourire en songeant aux événements qui rempliraient sa journée. Tout d’abord, elle comptait déambuler dans les rues de la capitale jusqu’à l’heure du déjeuner ! L’empereur lui avait conseillée de prendre du repos en avisant la mine affreuse qu’elle arborait la veille, et elle n’avait émis aucune protestation. Se poser ainsi quelques jours la soulagerait sans aucun doute de la pression accumulée au cours de ces derniers mois. Il allait sans dire qu’elle avait grand besoin de respirer, et une promenade matinale lui semblait pour cela tout indiquée !

Une fois fraiche et habillée, Felicya quitta ses appartements en ne prenant pour tout équipement ses gants et une nouvelle cape toute propre d’un blanc immaculée, résignée à laisser de côté son rôle de guérisseuse, au moins pour la journée ! Elle avait bien essayé de passer sa sacoche en bandoulière mais la sensation d’étouffement qui l’avait alors prise à la gorge l’en avait dissuadée. De l’air, de l’air, elle avait besoin d’air, que diable !

Ce fut presque en courant qu’elle traversa les couloirs du palais, se fiant à sa mémoire pour la conduire hors des murs de pierres de l’immense galerie impériale percées de mille et une salles et agrémentée d’escaliers en tout genre et de toute taille qui menaient à autant de destinations différentes qu’il existait de villes dans l’empire ! Emportée par son élan, Felicya faillit foncer dans un attroupement qui s’était formé devant la salle d’audience, un rassemblement d’hommes, de femmes et même d’enfants tous excités et impatients à en juger par les murmures fébriles que véhiculait la marée humaine. Mais pourquoi toute cette agitation ? Sa curiosité piquée au vif, la jeune femme se dévissa le cou en se perchant sur la pointe des pieds pour regarder au-delà de la foule qui s’avançait jusqu’au milieu de la salle où se trouvait un piédestal. De plus en plus intriguée, elle tendit l’oreille pour en savoir plus et capta quelques mots de-ci de-là qui firent redoubler son intérêt : « œuf », « dragon », « essais » …

Il y avait un œuf de dragon au palais ? Depuis quand, et d’où venait-il ? Felicya n’avait pas été mise au courant, et à présent, elle avait bien envi de voir à quoi ressemblait l’objet de toute cette agitation. Elle avait déjà touché un œuf de dragon, non, plus que cela : elle l’avait porté pendant plusieurs jours durant. Celui d’Isyndar, la dragonne aux écailles sombres, si belle… Une dragonne qui n’avait pas éclos pour elle mais pour un vampire. Ce n’était pas le fait que son élu soit un ennemi biologique de son peuple qui avait provoqué un petit pincement de cœur chez la jeune femme, non. C’était simplement le fait qu’elle n’ait pas été choisie elle, elle qui depuis si longtemps rêvait de chevaucher le ciel en compagnie d’un dragon avec qui elle partagerait le restant de son existence.

Emportée par les mouvements de foule, Perle se trouva bientôt devant le piédestal, et c’est emplie de curiosité qu’elle monta les quelques marches qui la séparait de l’œuf. Aussitôt que ses yeux se posèrent à sa surface, elle fut émerveillée par sa beauté, par sa couleur. Sous les rayons du soleil qui se faufilaient à travers les grandes fenêtres qui perçaient les murs blancs de la salle, une immense émeraude scintillait. Murs blancs ? Non, verts, verts comme ce joyaux splendide qui n’en finissait pas de briller dans le regard halluciné de la jeune humaine. Timidement, lentement, cette dernière avança ses mains pour s’emparer de l’œuf avec autant de douceur que si elle avait cueilli une fleur délicate. Un instant, elle caressa la surface pour jouer avec les reflets en dégradés qui dansaient sur la coquille polie. Comme rien ne se passait, elle sentit sa raison l’inviter à retourner sur ses pas pour laisser le suivant tenter sa chance, mais son cœur ni son corps ne suivirent, obnubilés par tant de beauté. Et puis il y avait autre chose, comme un grésillement. Un murmure. Felicya le sentit prendre forme dans son esprit, se propager dans sa conscience et envahir peu à peu chacun de ses sens. Tout son être se mit à vibrer, et lui dévoila un manque auquel elle n’avait jamais prêté attention jusqu’alors, un désir qui lui semblait n’être qu’utopie, mais qui hurlait à présent comme un oracle sa proche satisfaction. Un désir dont le nom dansait sur la langue et entre les tempes de celle qui le ressentait. Avait-on jamais senti une émotion aussi jolie que celle-ci ? Si belle et si impétueuse qu'elle s'échappa des lèvres de Felicya de sa volonté propre:

- Ashy ?
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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeJeu 20 Déc 2012 - 23:21

Elle ne saurait dire combien de mains fébriles touchèrent délicatement sa coquille. Elle ressentait toute leur espérance, mais également l’ampleur de leur déception lorsqu’il la retirait, comprenant qu’il n’était pas son heureux élus. Les voix excités se répercutaient dans sa petite alvéole. Combien de fois le mot dragon fut-il prononcé, toujours avec autant d'enthousiasme ! Tous étaient le bienvenu pour tenter leur chance, il y eu plusieurs enfants, certains persuadé qu’elle allait être leur nouveau jouet, d’autres trop jeunes qui ne comprenaient pas l’ampleur de ce qui se passait, des plus vieux aussi qui rêvait de chevauchées fantastique et de sauver des demoiselles en détresse. Des femmes autant que des hommes. Des riches et des pauvres, des artistes et des guerriers. Le brouhaha se faisait incessant et le coeur de la petite dragonne battait fort. Elle ne craignait pas ce bruit, elle s’en réjouissait, l’attente avait été longue et l’heure de sa délivrance approchait, toujours un peu plus, à chaque soupir déçu qui fendaient le coeur de la dragonne verte. Après tout, elle savait ce que c’était que d’être seule et elle se désolait de tout ceux qui ne connaîtrait pas ce bonheur que celui d’être lié à jamais.

Une lumière se joignit à la foule, écoutant curieusement le murmure criard de la foule, une nouvelle énergie naquit en Ashy. Cette lumière n’avait pas celle chaleur que le soleil lui avait parfois apporté durant son attente, non, cette lumière avait bien plus. C’était la réponse d’une promesse faites il y avait bien trop longtemps. C’était l’accomplissement que toutes les saisons qui l’avaient veillés, tout les mains qui l’avaient porté et tout les yeux qui s’était posés sur son oeuf attendait. Cette lumière diffuse qu’elle parvenait à cerner avec son esprit n’était rien d’autre que la clé de son éclosion, son lié, son dragonnier. Mais pour cela, sa mains devait d’abord toucher cette enceinte qui l’avait protégé depuis ci longtemps, de façon à ce qu’elle prenne la relève. La lumière se rapprochait, la dragonne n’avait que faire de ses mains qui continuaient d’espérer que la coquille se fragmente sous leurs doigts. Elle attendait cet instant depuis si longtemps !

Depuis sa coquille, la dragonne entendit les pas monter les marches la séparant de la demie-colonne sur laquelle elle avait été posé aux yeux de tous mais sous le regard attentif de la garde. Elle pris un instant avant de poser sa mains sur la coquille. C’était bien la première fois que la dragonne voyait quelqu’un qui ne semblait pas empressé de déposé ses doigts sur son enveloppe protectrice. Puis lentement et avec énormément de délicatesse elle souleva l’oeuf. La dragonne ne savait pas comment allait se passer la suite, mais elle n’en fut pas déçue. Une immense chaleur sembla se dégager des endroits où les mains de la jeune femme avaient été posées. La chaleur l’enveloppa, s’empara de tout son petit corps. Elle sentit qu’on la reposa sur son socle, mais n’y porta pas grande attention, émerveillé par les changements qui se produisaient en elle. Alors que tout son être se retrouvait lié à celle qui l’avait tenu un instant plus tôt, l’enchantement qui l’avait retenue de briser son oeuf d’évanouissait. Dès qu’elle en eu l’occasion, elle se tortilla, poussant de légers cris comme signifier à cette personne unique qu’elle était là, il ne lui restait qu’a attendre un moment qu’elle réussisse à se débarrasser de premier logis. Elle entendit un mot, un son, deux petites syllabes qu’elle accepta immédiatement comme son nom. Ashy. Cela sonnait bien et semblait vouloir tout dire, comme si celle qui lui avait donné savait déjà tout d’elle.

Elle se ballote. Elle se démène. Il est bien malheureux que l’éclosion ne vienne pas avec un livre d’instruction. Son oeuf émeraude est bien agité sous les regards curieux de la foule qui lui importe peu. D’ailleurs une seule personne lui importe désormais. Un cri aigu de satisfaction provient de l’oeuf alors qu’elle réussi à faire un trou avec sa queue. Une petite lanière écailleuse qui fouette allègrement l’air. De là, des fissure commence à se former sur la surface entière de l’oeuf. Un dessin bien mystérieux qui cache une créature qui l’est encore plus. Un morceau de coquille se soulève, poussé par un petit museau vert. Une seconde tentative, mais pas suffisante pour que celui-ci se détache. Une petite, mas tout de même longue, langue fourche et légèrement violacé passe par l’une des fissure. Un dernier petit coup et voilà un morceau de plus d’enlevé. Curieuse, la petite créature cesse de s’agiter un instant et oriente son grand oeil noir vers l’ouverture créer afin de jeter un premier regard sur le monde. Elle voit très peu, mais déjà elle reconnait son élu à sa chevelure d’or. La hâte la reprends. D’un mouvement involontaire mais efficace, elle envoie contre les murs nombres de petit éclats verdâtre qui semble vouloir rester suspendu là, telle des émeraude faisant refléter des faisceaux cristallins verts. Sur ses quatre pattes, se tient la petite dragonne, se secouant afin d’enlever les derniers résidu de son attente, elle crache même un petit bout de coquille qui avait eu le malheur d’aller se loger dans sa gueule. Ses grands yeux noirs observent curieusement la personne devant elle, c’est elle qui la délivré et elle semble autant heureuse qu’ahurie. Ashy tente de faire un pas vers elle, le museau tendu comme pour faire une première utilisation de son odorat, mais ses griffes se coincent dans le coussin sur lequel son oeuf avait été déposé et la voilà qui bascule vers l’avant tête première. Elle tente de se défaire et se retrouve dans une bien étrange position depuis laquelle elle peut voir son ventre qui semble plus pâle que le reste de son corps qui aborde un vert assez vif. Elle tentent de se redresser en roulant sur le coté et jette un premier regard sur ses ailes à la douce membrane translucide. Elles se plient et s’étirent selon son gré et elle en rit en son fort intérieur. Elle jette un regard à ses pattes et s’étonne de la blancheur de ses griffes. Elle avait déjà tiré la langue auparavant, mais curieuse de voir jusqu’où cette dernière peut aller, elle s’exécute de nouveau. Assez contente de ce premier reflet, elle se laisse maintenant choir sur le dos sur le cousin qui repose sur le socle et renverse la tête afin d’examiner plus en profondeur sa dragonnière.

Ses yeux était d’un bleu frappant, sa chevelure blonde bien que pâle ne faisait qu’en accentué la profondeur. Elle était élancé et semblait agile, contrairement à Ashy qui à peine née trébuche déjà.

(HRP:voilà désolé si c’est un peu cour, je n’ai plus l’habitude des très longs rps mais sa va revenir ^^)


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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeSam 22 Déc 2012 - 17:01

Tic, tac, l’œuf se balançait d’un côté puis de l’autre sur son coussin soyeux, comme un métronome battant la mesure sous les yeux ébahis d’une humaine qui ne parvint à en détacher son regard, ses yeux et sa tête suivant malgré elle les mouvements de l’objet de toute son attention. Une fissure dans un univers d’émeraude suivie une pluie de pierres précieuses sur les grandes dalles de marbre blanc, l’éclosion de la dragonne verdoyante était un spectacle de toute beauté. Une petite queue de lézard verte apparait tout d’abord, brillante et scintillante comme une bulle de savon sous les rayons du soleil, après quoi ce fut tout un corps couleur prairie qui se révéla à l’assistance, laquelle poussait des « oh » et des « ah » de stupéfaction. Felicya n’entendait rien de tout cela, mais cette fois-ci, ce n’était pas à conséquence d’un quelconque coup qui l’aurait à nouveau assourdie, loin de là. Elle était devenue hermétique au monde qui l’entourait, ou plutôt qui les entourait, elle et sa destinée. Ashy et elle, elle et Ashy, toutes deux seules face à face, l’éphémère face à l’immortelle, la faiblesse de la vie en présence de sa plus grande puissance, incarnée en une toute petite créature qui se débattait avec les restes de sa prison d’émeraude. Un petit museau frémissant perça l’enveloppe autrefois robuste et unie comme du marbre avec autant de facilité que s’il s’agissait de parchemin friable. Il disparut après avoir fait tomber un nouveau morceau de coquille pour laisser place à une orbe d’un noir d’ancre, petit éclat de charbon qui vint croiser le regard céleste de la jeune femme, la clouant sur place. Jamais de sa vie elle n’avait vu pareille merveille. Il y avait dans ce petit éclat de charbon couleur chaos plus d’innocente, d’intelligence et de vitalité que tout un cœur d’homme ne pouvait en contenir à lui seul.

Submergée par l’émotion, la jeune femme se sentit fondre, incapable de détacher les yeux de cette vision enchanteresse, craignant de vivre un songe merveilleux qui lui échapperait si elle clignait des yeux. Elle mourrait d’envie de toucher ce petit être pour vérifier qu’il soit bien réel, elle voulait le prendre dans ses bras, caresser ce petit museau insouciant qui se tendait vers elle semblable à la main d’un nourrisson vers le visage de sa mère, mais paralysée par le tumulte qui portait son cœur à ébullition, elle ne réussit pas à esquisser le moindre geste tandis que la dragonne s’avançait maladroitement vers elle. Combien de fois n’avait-elle rêvé qu’une telle vision se réalise ? Combien de temps avait-elle attendu cette petite merveille couleur émeraude qui étincelait plus que des milliers de pierres précieuses exposées aux rayons de l’astre royal ? Tous ses doutes quant à l’avenir avaient été balayés par son apparition, et sa peur n’était plus qu’un lointain souvenir aux confins de sa mémoire. Elle ne ressentait désormais que la joie intense d’avoir été choisie elle, pauvre petite roturière insignifiante sentant le poisson et l’iode, par l’une des créature la plus majestueuse d’Armanda, et sans conteste la plus adorable !

Une lueur inquiète s’alluma dans le regard de Felicya quand elle se prit les pattes dans le coussin, bien vite remplacée par une étincelle amusée lorsqu’elle découvrit avec Ashy la clarté de ce petit ventre rebondit. La dragonne peina à se redresser pour contempler son petit corps, se découvrant avec presque autant de curiosité et d’émerveillement que la jeune humaine à moins d’un mètre d’elle qui ne la lâchait pas des yeux. Soudain, une petite langue fourchue s’échappa de son antre pour saluer le monde. Face à tant d’innocence, Felicya éclata d’un rire franc et léger comme ces petites ailes qui s’étendaient et se repliaient pour la première fois, un simple éclat de rire qui fit voler en éclat les chaines invisibles qui la clouait au sol et lui faisait retenir son souffle.

Incapable de se retenir d’avantage, la jeune femme avança une main douce et légèrement tremblante vers la tête d’Ashy, craignant qu’à son contact elle ne se brise et ne disparaisse à jamais. Un petit sourire tendre fleurit sur ses lèvres tandis que son index se faufilait précautionneusement sous le menton de la petite dragonne, puis glissait le long de son cou écailleux, s’étonnant de cette douceur et cette chaleur au toucher. Complètement fascinée, Felicya avança d’un pas, caressant des yeux les petites pattes qui agitaient l’air, puis ce thorax plus clair qui se levait et se baissait au rythme d’une respiration légère et précieuse comme la brise de l’aube. Son doigt continua son exploration, chatouillant le petit ventre de la créature avec un petit rire, puis effleurant l’intérieur la membrane de ses ailes. Elles semblaient aussi fragiles que des ailes de papillon ! Emue par tant de pureté et considérant Ashy comme une petite figurine de cristal scintillant, la jeune femme approcha son visage du sien pour lui murmurer en caressant sa petite joue d’une main tendre, maternelle :

« Mes hommages Ashy, ma petite déesse… Tu es magnifique… »

Sa voix lui manqua pour poursuivre, et elle se mordilla la lèvre tandis que le brouhaha alentour devenait de plus en plus important, si important qu’il fit voler en éclat la cloche de verre dans laquelle la guérisseuse s’était isolée pour ne se consacrer qu’à la naissance de la petite dragonne. Du bruit. Que de bruit ! Les éclats de voix fusant dans toute la salle se répercutaient contre les murs, créant une sorte de vrombissement gigantesque et insoutenable. Très vite indisposée par tant d’agitation, Felicya glissa délicatement ses mains sous ses pattes antérieures pour la saisir avec mille précautions. Elle était si légère ! Avec douceur elle la porta contre sa poitrine et entreprit de chercher nerveusement une issue où elle pourrait emmener la créature ancestrale au calme. Elle ne voulait pas que tout ce bruit la heurte, ou pire, que la foule se fasse plus dense et que des mains avides se pose sur la nouvelle-née, elle lui semblait si fragile, si petite !

Une main se posa soudain sur l’épaule de la guérisseuse qui tourna brusquement la tête en resserrant son étreinte protectrice autour d’Ashy comme pour se préparer à lutter contre quiconque voudrait la lui retirer des bras. Personne n’avait le droit de la lui retirer, Personne. C’était Ashy, sa Ashy, sa petite perle d’espoir qui lui manquait tant dans ce monde si sombre, et de sa vie elle la protégerait s’il le fallait ! Ses yeux de glace rencontrèrent ceux du chef de la garde impériale et elle le gratifia d’un hochement de tête absent. L’homme lui dit qu’elle devait se rendre auprès de l’empereur pour converser immédiatement avec lui du phénomène qui venait de se produire, et Felicya obtempéra presque.

« Non. »

Presque. Elle n’avait pas les mots pour expliquer son refus, ni la patience de les chercher. Tout ce qu’elle désirait c’était de se retrouver seule avec Ashy. Elle qui était habituée à n’entendre que le simple martellement des sabots de Brume contre la terre meuble lors de leurs nombreux voyages en terres de l’est, tant de tumulte la rendait nerveuse. Sans s’étaler d’avantage, la jeune dragonnière se détourna pour échapper à toute forme de protestation et partit aussi vite que possible en direction de la porte la plus proche, serrant son précieux fardeau contre elle. Elle courut ainsi tête baissée jusqu’à ce que les cris derrière elle se fussent entièrement tus, ce qui n’arriva que lorsqu’elle atteint l’entrée secondaire des cuisines. Ni une ni deux, elle s’y engagea, et une fois la porte passée et refermée derrière elle, elle s’affala contre le battant en poussant un lourd soupir de soulagement. Ce n’est qu’alors qu’elle reposa Ashy devant elle et lui adressa un nouveau sourire amusé en posant son doigt sur le bout de son museau :

« Pardon de t’avoir empêchée de faire ta star devant la foule en délire, ma belle ! »

Soudain, un doux parfum de poisson citronné lui monta aux narines, lui rappelant qu’elle n’avait pas mangé ce matin. Mise en appétit, elle adressa un clin d’œil à Ashy en plaçant son index sur ses lèvres pour lui indiquer de ne pas faire de bruit. Elle murmura :

« Ça te dirait de manger un morceau ? »



[HRP: il est très bien ton post \o/]
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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 5:45

Sa maladresse déclencha ses notes cristallines si joyeuses, elles s’élevèrent dans une douce harmonie des lèvres de sa dragonnière. S’approchant de la petite créature, une paume impatiente mais néanmoins plein de douceur et de tendresse s’éleva à la rencontre du museau d’Ashy. Ce dernier s’agita, recherchant avidement l’odeur de cette main dont il faisait la rencontre mais dont il ne s’éloignerait pas de si tôt. À son grand plaisir ! Les pattes rattachés à la paume, ou ce que les humains précises êtres des doigts, se déplièrent de façon à ce que l’index vienne caressé le dessous de sa mâchoire. Si la dragonne avait été un chat ou quelconque autre félin, elle en aurait probablement ronronné, mais visiblement les reptiles magiques ne ronronnes pas, ou du moins, pas en si bas âge. Le doigts agile se promenant avec légèreté sur ses écailles, explorant d’abord le long de son cou puis ensuite son ventre chaud. Appréciant le contact alors que sa dragonnière entreprenait de la chatouiller, elle agita ses pattes de bonheur, nageant dans dans une substance imaginaire découlant d’un bien-être enfantin. Encore une fois, la jolie musique émana de son élue. Ses doigts parcoururent ensuite la fragile membrane qui lui permettrait un jour de s’élever parmi les nuages. Également verte, elle était cependant plus translucide et laissait donc les rayons lumineux se diffuser d’une très belle manière à son contact. La femme approchant ses grands yeux bleus, et le visage qui venait avec, de la petite dragonne qui regardait toute impressionné ses grands saphirs. Elle reçue une caresse particulièrement maternelle et ferma les yeux afin de l'apprécier pleinement. La voix de sa dragonnière s’éleva dans un murmure :

- Mes hommages Ashy, ma petite déesse… Tu es magnifique…

Sa vois s’éteignit dans un souffle, comme si celui-ci avait été coupé. Mais cela suffisait amplement à Ashy pour se sentir aimé, et aimé cette personne à qui la vie l’avait confié. Cela dit, cette dernière sembla ensuite se préoccupé davantage de son environnement mais surtout du bruit envahissant qui y sévissait. Elle semblait agité, limite nerveuse. Bref le vacarme grandissant que provoquait l’éclosion de la petite dragonne ne lui plaisait visiblement pas. Avec une grande précaution, elle souleva la petite dragonne en passant ses bras sous son petit corps. Cette première sensation d’altitude plu beaucoup à Ashy qui tenta tant bien que mal d’étendre ses ailes.... avant de se rendre compte que cela nuisait à sa dragonnière. Avant de faire trop de dégâts, elle les replia donc docilement. En d’autres circonstances elle ne se serait pas gêné de faire l’essais de ses ailes, mais celle-ci semblait pour le moins tendu et donc elle ne se risqua pas. Elle fit quelque pas, hésitant, tandis qu’elle cherchait visiblement une issue tout en serrant la dragonne contre son torse Ashy enfoui sa petite tête dans la toison d’or de sa dragonnière, y humant ce parfum réconfortant que pourrait avoir celui d’une mère, d’une protectrice.

Sur l’épaule opposé, un homme posa sa main. Curieuse, la petite tête d’Ashy se fraya un chemin parmi les mèches bien que sa dragonnière resserrait son étreinte. Ce bipède avait une forte odeur de métal, de sueur et de tissu rigide. Et avec raison, tout revêtu d’armure, il portait les armoiries de la garde impériale et semblait manifestement haut gradé. Il se pencha vers sa dragonnière et bafouilla un platitude qui pour lui semblait importante, mais pour Ashy et son élue se révélait être d’une désintérêt total. En quoi ce... Apeneur ? Epeneur ? Enpeneur ! Oui ce devait être le mot ! Elle avait vaguement entendu à cause du brouhaha, mais visiblement cet enpeneur souhaitait parler à sa dragonnière de l’éclosion, mais Ashy ne comprenait absolument pas ce qu’il avait à voir à l’intérieur de ce lien qui ne concernait que les deux êtres liés. Elle ne fut donc guère surprise lorsque distraitement sa dragonnière hocha la tête, avant de manifester son refus.

-Non. Simple, efficace, mais visiblement le garde était confus, il ne s’attendait pas à une telle réponse et semblait pour le moins déstabilisé. Ashy espéra pour la sécurité de l’enpeneur que c’était une rare occasion et qu’il savait être plus raisonnable en de sérieuse circonstance. Il sembla se ressaisir et commença à manifester son désaccord, souhaitant se faire obéir, mais la jeune blonde était déjà en route vers l’issue la plus proche, faisant fit du monde extérieur qui visiblement le comprenait pas l’ampleur de leur intimité.

Peu à peu le calme revint alors que sa dragonnière prenait de plus en plus de distance avec la salle d’audience où l’éclosion de la petite reptile ailée avait eu lieu. Elles traversèrent un lieu ou divers hommes et femmes s’agitaient en préparant des aliments et franchirent une seconde porte qui les isola définitivement de ces murmures qui vous écorchent les tympans. La jeune femme blonde fit dos à la porte et se laissa glisser le long de celle-ci. Elle reposa ensuite Ashy sur le sol. Elle s’ébroua afin de faire tomber quelques petits cheveux qui s’étaient emmêlé dans ses écailles puis tâta le sol avec curiosité de ses quatre pattes, découvrant la froideur et la dureté de la pierre. Son élue eut un rire amusé avant de posé de façon jovial le bout de son doigt contre son museau et de déclarer :

-Pardon de t’avoir empêchée de faire ta star devant la foule en délire, ma belle !

Au moment même où elle prononçait ces mots, une étrange effluve frôla les narines de la reptile. Elle ne compris que vaguement le sens de ces paroles, trop hypnotisé par l’odeur savoureuse qui lui retournait le ventre. Sa queue s’agita, intrigué. Sa dragonnière qui semblait elle aussi avoir remarqué l’odeur lui fit un clin d’oeil et plaça sa patte-de-paume sous son museau-d’humain. Peu familière avec le langage corporel des humains, la petite dragonne supposa qu’elle indiquait qu’il était temps d’avaler quelque chose et ne comprit tout simplement pas cet avertissement de silence. Et donc Ashy se montra fortement enthousiaste lorsqu’elle joignit la parole au geste :

- Ça te dirait de manger un morceau ?

Mais elle n’avait visiblement pas assimilé la notion de discrétion et de subtilité qui devait alors ici oeuvrer...

Sa dragonnière se releva lentement et ouvrit la porte derrière laquelle elle s’était réfugié avec précaution. Le chemin ouvert, Ashy se lança dans sa première chasse.
C’est surtout son odorat qui la guidait, aussi détala-t-elle entre les jambes des cuisiniers a une vitesse folle. Il y eu quelques mouvement paniqué lorsque certains virent un gros lézard vert fouiner près de leur pieds et bien vite la cuisine entière entra en effervescence, lorsque le message passa qu’une vermine quelconque s’était infiltrée dans cet endroit qui se devait d’être le plus propre possible. Mais Ashy ne s’en souciait guère, elle en avait même vaguement conscience. Accroupie au bas d’un comptoir, elle s’imaginait un moyen de grimper tout en haut, car elle s’avait que c’était là que reposait la source de l’odeur alléchante. Ses ailes ne lui permettraient pas de voler et elle ignorait si ses griffes seraient assez robustes pour lui permettre l’ascension. Elle décida de tenter le tout pour le tout et avisa une partie du comptoir qui faisait également office de tablette de rangement. Ainsi, elle gravit une étage par une étage, jetant sans remords casseroles et ustensiles au sol. Finalement, elle atteignit le sommet du comptoir...

Elle vit l’objet de sa recherche reposé dans un plat. Le fumet était celui d’un animal aquatique, mais ce qui le rendait si attrayant semblait visiblement être ce petit quartier jaunâtre. Elle étendit son cou dans toute sa longueur afin d’en renifler l’effluve, comme pour confirmer qu’il ne s’agissait pas d’une simple illusion. Fière de sa découverte, elle étendit ses ailes dans toutes leur grandeur et les fit battre un petit coup avant de les replier. Elle chercha ensuite du regard sa dragonnière, ses grands yeux noirs brillants d'excitations. Elle fut cependant interloqué de remarqué qu’un grand cercle de gens armés de filets, de couteaux, de poêles et de carottes la regarder avec incrédulité.

Elle s’inquiéta un instant, juste avant de voir sa dragonnière percé la foule pour la rejoindre...
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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeVen 4 Jan 2013 - 23:28

Précautionneusement, Perle glissa un coup d’œil dans l’entrebâillement de la porte. La cuisine était en pleine effervescence tandis que le temps faisait courir les aiguilles de l’horloge d’une minute à une autre, totalement insensible à l’agitation organisée qu’il saupoudrait d’adrénaline dans les coulisses de midi. Les cuisiniers s’affairaient à préparer le déjeuner qu’il leur faudrait servir dans moins d’une heure ; ainsi des piles d’assiettes, de couverts et de verres dansaient au milieu des cuisines, étrange ballet de porcelaine qui s’échappait vivement par la porte du fond en évitant les plats en argent vides pour le moment qui allait quêter sur les plans de travail leur garniture. Les yeux de la jeune femme se mirent en quête de quelqu’un qui pourrait lui donner la permission de nourrir sa dragonne, et qui avec un peu de chance, accepterait même de lui offrir son repas. Elle avisa les femmes et les hommes qui s’occupaient des marmites, ceux qui déplumaient des volailles, ceux qui nettoyaient les ustensiles usagés, avant d’enfin tomber sur un petit commis qui n’avait à priori pas l’air du genre à poser trop de question. Celui-ci serait parfait ! Elle n’avait plus qu’à demander à son petit joyau d’émeraude de l’attendre ici, et elle irait leur chercher à toutes deux de quoi se remplir l’estomac à l’abri des regards pour passer ensemble un déjeuner calme et paisible ! Ashy comprendrait-elle ? La jeune femme se rappela un instant les cris et bousculades qui s’étaient répandus comme trainée de poudre dans la salle d’audience quand la petite dragonne avait éclot pour elle. Pendant un instant elle avait bien cru que toute cette marée humaine allait se défaire de ses chaînes et les engloutir elle et sa liée ! Un frisson lui parcourut l’échine. Il était hors de question que ce genre de manifestation grouillante ait lieu à nouveau, à la fois pour éviter l’émeute, mais aussi et surtout pour la sécurité de la dragonnette, elle était si petite...

Et rapide ! Felicya s’accroupit au sol, prête à demander à sa petite étoile verte de se tenir tranquille le temps qu’elle aille chercher le repas, mais à sa grande stupéfaction elle tomba nez à nez avec le carrelage… désert. Elle se frotta le visage et ouvrit des yeux de chouette, peinant à réaliser. Partie… Partie ? Mais partie où ? Les entrailles nouées, l’humaine se redressa et fit un tour sur elle-même en passant chaque centimètre du sol au peigne fin. Où ? Où était-elle passée ? Ses cheveux se hérissèrent sur son crâne en ne la trouvant pas et elle sentit la panique la submerger totalement. C’était impossible, elle n’avait pas pu disparaître, elle était là ! Juste là ! Le souffle court, elle murmura le nom de la dragonne d’un ton plus qu’inquiet en soulevant les pieds, Elle l’avait écrasée ? Bien sûr que non, mais où avait-elle la tête ! A peine rassurée, elle recula puis avança avant de tourner à nouveau sur elle-même en agitant fébrilement ses vêtements à sa recherche. A force de gesticuler, son coude buta contre la porte des cuisines qui grinça comme pour se moquer d’elle. Elle se figea brusquement en observant l’entrebâillement du battant, tout juste assez large pour y passer un pied. *Ou un bébé dragon…*.

Ses craintes se confirmèrent lorsqu’elle entendit des cris et des bruits de vaisselle cassée s’échapper des cuisines. La douce musique de la panique totale… Rentrant la tête dans les épaules, Felicya poussa la porte et grimaça en voyant que l’agitation calculée de tout à l’heure s’était muée en un tumulte inextricable. Les serviteurs et cuisiniers couraient en tous sens, tentant de maîtriser la situation tout en continuant à être efficace, ce qui n’était pas une mince affaire ! Des ordres fusaient à droite à gauche pour que les débris de verre soient ramassés, que tout le monde reprenne son calme et que les premiers plats soient amenés, sans pour autant trouver quiconque qui obéisse. Pour ne rien arranger, la jeune dragonnière traversa la pièce en zigzagant comme une abeille rentrant à la ruche par temps de pluie, ses yeux furetant de toutes parts à la recherche de sa dragonne disparue, ignorant le désordre et les exclamations de surprise qui éclataient comme des gouttes d’eau sur le carrelage à son passage sans l’atteindre, sentant la présence de sa liée quelque part dans son esprit sans parvenir à comprendre s’il s’agissait vraiment d’elle où de son imagination. Elle n’eut pas le temps de creuser la question car un fracas assourdissant de casseroles et ustensiles chutant sur le sol perça par-dessus tous les autres bruits, s’attirant aussitôt toute son attention. Un petit éclat vert lui apparu à l’autre bout de la cuisine : Ashy !

Ni une ni deux, Felicya se faufila entre deux plateaux de fruits de mer, bondit par-dessus un comptoir en s’appuyant sur sa surface poisseuse et écarta sans ménagement le commis qu’elle avait aperçu précédemment, lequel chut lamentablement dans un seau de pommes de terre en poussant un cri suraigu. Le temps qu’elle arrive auprès de la petite fuyarde, un attroupement s’était formé autour d’elle, rassemblant quelques cuisiniers, commis, et serviteurs, ainsi qu’une tripotée de couteaux, pic à brochettes, légumes et autres armes potentiellement dangereuses et inamicales, toutes pointées en direction d’un poisson déjà mort parfumé au citron, ou alors était-ce le gros lézard vert qui les regardaient d’un air intrigué qui était visé ?

- Laissez-moi passer !

Une odeur de citron lui parvint, mais ce n’est pas son odorat qui la lui apporta, mais cette part de son esprit qu’elle n’avait encore jamais exploré et qui semblait scintiller d’une douce lueur émeraude… Mentalement, la jeune femme demanda en direction de cette lueur familière qui ne lui appartenait pas :

*Ashy, c’est toi ? *

Non, c’était ridicule, comment pouvait-elle communiquer avec elle par la pensée ? Elle n’était pas télépathe hier, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait commencer ! Jouant des coudes, Felicya se fraya un chemin jusqu’à la petite créature qui avait provoqué un tel remue-ménage, heureuse de la retrouver enfin. Elle sourit en arrivant devant elle, mais sa joie fut de courte durée en entendant les murmures désapprobateurs foisonnaient dans son dos. S’appuyant sur le comptoir pour reprendre son souffle, la jeune femme s’interposa entre Ashy et l’assistance outrée, tâchant de calmer les esprits en s’excusant rapidement et en lançant maladroitement, peu habituée à parler à plus d’une personne à la fois et n’étant pas adepte des long discours :

- Ne lui faites pas de mal, ce n’est pas sur un vulgaire parasite que vous pointez vos... vos armes !


- Pas un parasite ? Alors qu’est-ce que c’est ? Quoi qu'il en soit ça n’a rien à faire là, et sauf votre respect vous non plus Dame Felicya, nous avons des horaires strictes ! Regardez un peu la pagaille que vous avez mise ici ! Et nous ne pouvons pas servir un plat que ce… cette chose a touché !

Piquée au vif, Felicya transperça du regard le chef cuisinier en répliquant froidement :

- Qu’est-ce que c’est ? Une dragonne monsieur, une dragonne ! Et ne vous tourmentez point à ce sujet : nous n’avions pas l’intention de rester !

Tâchant de garder tête haute tandis qu’elle se recroquevillait intérieurement sous tous les regards stupéfaits qui se posaient sur elle et sa liée, la jeune femme se retourna et porta sa dragonne pour la poser sur son épaule, avant de se saisir du plat de poisson au citron des deux mains pour l’emporter avec elles. Avant de s’éclipser elle essaya de prendre un ton autoritaire en déclarant :

- Je suppose que vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que j’emporte ce plat puisque vous venez de dire qu’il ne pourrait être servi. Et pour ce qui est des dégâts occasionnés par notre arrivée, je pense qu’en expliquant la situation aux responsables de ces lieux vous serez dédommagés sans délai, car après tout, ce n’est pas tous les jours qu’une dragonne honore de sa royale présence les murs de ce château.

Sur ce, elle effectua une légère révérence et s’en alla par la porte du fond sous les regards et les murmures effarés des cuisiniers, sciés sans doute d’avoir vu une créature ancestrale, pilier de la magie et espoir des hommes de leurs propres yeux. Pour sa part, Felicya espérait surtout qu’ils culpabilisaient de l’avoir ainsi menacé et traitée comme de la vermine ! Passant la porte, elle la referma d’un coup de hanche et poussa un soupir de soulagement en se détendant d’un seul coup. Elle s’adressa d’un ton ferme à sa dragonne en essayant de ne pas craquer pour ses beaux yeux :

- Dis donc Ashy, ne t’avise plus de disparaître ainsi, tu m’as fait une de ces peurs ! A peine sortie de l’œuf et pour un peu tu passais à la casserole…

Frissonnant à cette idée, la jeune femme se radoucit en ajoutant mentalement * enfin le Dracos soit loué tu n’as rien, et en plus de ça tu nous as dégoté un bon repas ! *. Savourant l’odeur que dégageait le met encore fumant, elle posa le plateau sur la table du réfectoire des serviteurs qui se restaureraient après leur besogne, et s’installa sur le banc en se passant la main sur la figure pour se remettre de ses émotions, songeant que sa vie de dragonnière n’allait pas être de tout repos !
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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeJeu 24 Jan 2013 - 20:22

(Fait rapido presto avant un examen... désolé du peu de contenu que je te donne à exploiter Sad mais je me suis dit que tu aimerais bien avoir une réponse après tout ce temps ^^)

Recouverte de jus de poisson et d’autres animaux aquatiques, quelques branches feuillues de coriandre et de persil coincées entre ses mèches blondes, la jeune femme avait livré bataille, mais elle venait à sa rescousse. Ashy tenta de lui faire comprendre sa merveilleuse découverte, l’agrume jaune ! Son esprit fit quelques petites étincelles dorées et la jeune dragonne s’émerveilla de ce petit lien qui lentement mais surement se créait entre elle et sa dragonnière. Son séjour dans sa coquille ne lui avait pas permis de faire utilisation de sa précieuse magie, mais maintenant plus rien ne l’en empêchait. Suffisait de la développer et d’apprendre. Ah vive l’expérimentation ! Quelques mots résonnèrent dans son esprit :

*Ashy, c’est toi ?*

Toutefois, n’étant pas habituer, elle crut tout bonnement que sa liée avait parlé à voix haute et tourna la tête dans sa direction. Elle s’interposait justement entre elle et l’audience qui l’entourait. La dragonne se dandina joyeusement, observant la foule et ce qu’ils avaient dans les mains. Peut-être était-ce des offrandes ? À peine née ont voulait la vénéré, super ! La grandeur des dragons lui avait été vantée par la voix de sa mère et elle se voyait manifester un respect à la grandeur de cette rumeur apparemment. Ce n’est que lorsque sa dragonnière prit la parole qu’elle comprit qu’elle était dans le faux.

- Ne lui faites pas de mal, ce n’est pas sur un vulgaire parasite que vous pointez vos... vos armes!

Offusquée, elle fit la gueule au public, allant même jusqu’à leur tourner le dos. Elle, un parasite ! Elle avait attendue assez longtemps dans sa petite coquille, ce n’était certainement pas pour être une simple bestiole !

- Pas un parasite ? Alors qu’est-ce que c’est ? Quoi qu'il en soit ça n’a rien à faire là, et sauf votre respect vous non plus Dame Felicya, nous avons des horaires strictes ! Regardez un peu la pagaille que vous avez mise ici ! Et nous ne pouvons pas servir un plat que ce… cette chose a touché !

Il ne savait donc pas ce que c’était qu’un dragon ? Bande d’incultes déshonorés ! Elle se campa sur ses quatre pattes et battit de la queue, gonfla même ses ailes un peu pour se donner du volume. Elle ouvrit la gueule et cracha d’un air qui se voulait menaçant. Malheureusement, elle ne semblait que plutôt grotesque vu sa taille, on aurait dit un rat souhaitant effrayer un aigle! Elle réalisa soudain qu’elle venait d’entendre le prénom de son élue, détail qui lui avait échappé depuis sa naissance. Felicya… Elle savoura un instant le nom chanteur qui résonna dans son esprit avec beaucoup d’allégresse. C’était un nom léger, délicat, mais qui renfermait énormément d’énergie. Cette dernière semblait d’ailleurs particulièrement énervée ce qui n’apaisa pas sa dragonne, elle répliqua vivement au chef :

- Qu’est-ce que c’est ? Une dragonne monsieur, une dragonne ! Et ne vous tourmentez point à ce sujet : nous n’avions pas l’intention de rester !

Bien envoyé! Alors que la foule se jetait de regards surpris et intrigué, ceux du fond se hissant sur la pointe des pieds afin de voir la petite bête légendaire, Felicya quant-à elle se saisissait de Ashy, la posant sur son épaule et prit le plat où la merveilleuse petite chose jaune reposait à côté de l’animal mort. La dragonne agita la queue, enjoué, peu rancunière aux cuisiniers puisqu’ils admiraient finalement sa race et singulièrement heureuse de voir de Fey s’emparait du repas.

- Je suppose que vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que j’emporte ce plat puisque vous venez de dire qu’il ne pourrait être servi. Et pour ce qui est des dégâts occasionnés par notre arrivée, je pense qu’en expliquant la situation aux responsables de ces lieux vous serez dédommagés sans délai, car après tout, ce n’est pas tous les jours qu’une dragonne honore de sa royale présence les murs de ce château.


Ashy était aux anges, elle aurait du citron ! Bon évidemment la «royale présence» quelle occasionnait gonflait légèrement sa vanité, mais elle avait vraiment hâte de goûter au fruit. Alors que sa dragonnière tirait sa révérence, elle ne put se retenir d’effectuer une petite grimace aux cuisiniers de sa langue fourchue qui voguait quelque part entre le rosé et l’améthyste. Alors qu’elle avançait un bruyant corridor se formait, ne manquant pas de gonfler l’ego d’Ashy, encore une fois. Fey par contre semblait encore être sur les nerfs. Ce n’est que lorsqu’elles se réfugièrent dans une autre pièce quelle se détendit avant de faire à la petite dragonne l’un de ces sermons !

- Dis donc Ashy, ne t’avise plus de disparaître ainsi, tu m’as fait une de ces peurs ! A peine sortie de l’œuf et pour un peu tu passais à la casserole…

La petite dragonne baissa la tête, piteuse… Elle ne voulait pas causer de soucis à sa dragonnière, ou du moins pas des soucis de ce genre… Elle eut de ces grands yeux noirs plein de remords, suppliant de pardon.

Elle posa finalement le plateau sur la table et se posa sur un banc. La petite dragonne entreprit de prendre son élan et d’atterrir sur la table, mais habile comme elle est, elle ne réussit qu’atterrir en plein milieu du plat. Elle se releva rapidement et s’ébroua, envoyant quelques retailles de nourriture en direction de Felicya. Elle s’empara ensuite du quartier de citron entre ses crocs et bougea en dehors de l’assiette et commença à savourer son objets de délices. Elle jeta un regard vers sa dragonnière et tentant le tout pour le tout lui envoya un message :

*Merci Felicya!*

Elle pencha sa tête sur le côté, curieuse de voir si cela avait fonctionné, sa dragonnière lui donnerait surement une réponse, que ce soit verbalement ou mentalement…
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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeSam 9 Fév 2013 - 11:05

HRP: Je suis désolée pour le retard, et surtout pour... enfin tu verras, je dirais simplement pour ma défense que c'était mon défi d'écriture ]

Avait-elle été en colère un seul instant contre Ashy ? Avait-elle ne serait-ce qu'envisagé qu'il lui serait un jour possible de la gronder ? Folie ! Ces deux grands yeux sombres brillants comme éclats de charbon sous les rayons du soleil balayaient sans conteste tout doute à ce sujet. En plongeant son regard de glace dans le sien, elle eut soudain l'impression d'avoir déjà croisé pareil regard quelque part... Elle secoua sa mémoire pour lui faire cracher le morceau et ses souvenirs lui revinrent d'un coup : La crique aux lamantins ! Petite, elle s'y était aventurée une ou deux fois malgré l'interdiction qu'avait tous les jeunes du village de s'en approcher, les valeurs ancestrales dictant clairement qu'il ne fallait pas troubler le repos des paisibles herbivores. Sans être sacrés, les lamantins étaient des créatures très respectés là d'où elle venait. Ils incarnaient la sagesse, la tranquillité et l'insouciance, à tel point qu'on appelait "Lamantin" ou "partisan du lamantin" les personnes qui s'appliquaient à trouver le bonheur partout. C'est en contournant un rocher à moitié immergé qu'elle était pour la première fois tombée nez à nez avec ce qu'elle avait au premier abord pris pour un homme très très laid -vision d'horreur qui lui avait tiré un hurlement strident- avant que la raison ne reprenne les commandes et lui fasse remarquer, bêtasse qu'elle était, que les hommes n'avaient pas de narines aussi énormes et les yeux si espacés. Enfin raison ou pas raison, son cri avait surpris le lamantin qui l'avait fixé de ses petits yeux enfoncés et sombres de lamantin vaguement intéressé. Toute son appréhension s'était alors dissipée, elle s'en souvenait très bien. Le lamantin avait ce regard gentil et doux qui apaisait les tourments de l'âme. Ce même regard dont la gratifiait à présent la petite dragonne verte. Son petit lamantin à elle, au museau tout fin et à la silhouette bien plus gracieuse qu'un gros sac de lamantin.

Aurait-elle était faite de cire que Felicya se serait liquéfiée sur place en affrontant tel regard. Comment pouvait-on en avoir un semblable, sans être un lamantin ? Ce devrait être interdit, comment le Dracos avait-il osé façonner une créature aussi fascinante et irréprochable en toute circonstance que la petite dragonne d'émeraude ? Il lui avait non seulement offert une existence de dragonne, une intelligence de dragonne, mais par dessus tout il lui avait attribué le regard le plus craquant au monde, deux petits yeux sombres et francs qui lui rappelaient ses origines chaque fois qu'elle les contemplait. Deux petits yeux de lamantin... C'était injuste, déloyal ! Le coin de ses lèvres frémit et toutes les résistances visant à empêcher ce sourire qui signerait sa défaite furent vaines : elle afficha une expression de tendresse dans toute sa franchise, sans retenue aucune puisqu'elle en était incapable, même après des années à s'être exercée en tant que guerrière implacable à porter un masque d'indifférence. Sans doute aurait-elle pu tenir si elle s'était entraînée à rester impossible dans la crique aux lamantins, si elle avait côtoyé le troupeau de vaches de mer plus longtemps. Ou pas, à force de les fréquenter, sans doute serait-elle devenue lamantin à son tour. C'était d'ailleurs certainement ce que lui préparait sa vie de dragonnière en compagnie d'Ashy, elle allait s'adoucir comme grain de sable recouvert de nacre, mais au lieu de devenir perle, elle se transformerait en paisible lamantin, heureuse et insouciante.

Retenant un éclat de rire à cette pensée, elle croisa les bras en couvant d'un regard attendrie sa liée qui venait d'atterrir comme un lamantin sur la table, se retrouvant les quatre pattes dans le plat au sens propre du terme. Enfin propre... plus ou moins, car à peine attablée, - ou "assiettée", "applatée", quel terme fallait-il inventer pour désigner une dragonne installée sur un poisson cuit et sa garniture citronnée ? - la petite verdoyante secoua son splendide manteau d'écailles rutilantes d'huile d'olive et autres jus poissonnesques, baptisant sa dragonnière au passage. N'en étant plus à ça près, Felicya passa son index sur son avant-bras découvert pour porter un peu de sauce à ses lèvres. Pas mauvais... Ça changeait de la viande salée et des fruits secs qui avaient constitués la majeur partie de ses repas sur la route, au cours de sa mission. Sa mission... elle paraissait bien lointaine maintenant, comme appartenant à une autre vie. L'avait-elle vraiment vécue cette autre vie ? Était-ce bien elle qu'elle revoyait parcourant l'Est de l'empire de long en large pour apporter aide et soins aux villageois ? Était-ce bien elle qui s'était enfuie du camp vampire en compagnie d'une dragonnière et d'un oeuf de dragon ? Avant ce matin elle aurait pu y croire, mais à présent tout avait changé, et les événements les plus importants de sa vie passée lui semblaient dérisoires.

Soudain la petite dragonne releva la tête vers elle, un quartier de citron logé entre ses petites dents aiguisées. Tiens, les dragons aimaient le citron ? Qui l'eut cru, la guérisseuse était convaincue que les grands reptiles ailés étaient carnivores. Décidément, soit elle avait encore des montagnes de choses à apprendre, soit Ashy ne faisait rien comme tout le monde ! Non, pas "soit", les deux affirmations étaient aussi vrais l'une que l'autre. Cette certitude ébranla la jeune femme lorsqu'une voix légère et pimpante comme le pépiement d'un oisillon résonna dans son esprit, manquant de la faire tomber de sa chaise. Une voix dans son esprit. Il y avait une voix dans son esprit, et pour l'amour des lamantins elle savait qu'elle n'était pas folle ! "Merci Felicya". Ayant soudain un doute quand à la provenance de cette voix, elle se tourna et se retourna à la recherche de la personne qui avait parlé, mais à part Ashy, il n'y avait personne. Songeuse, la jeune femme pensa tout haut :

- Non d'un lamantin, alors c'est comme ça que ça marche...

Ses yeux de glace rencontrèrent ceux de lamantin de son adorable liée qui semblait tout comme elle, attendre quelque chose. La jeune dragonnière essaya de focaliser son attention sur la douce lueur verdoyante qu'elle ressentait plus qu'elle ne la voyait dans son esprit, puis sans quitter des yeux la petite créature, elle tenta de s'adresser mentalement à elle, sans trop savoir que dire. Après un rapide tri dans ses pensées pour ne pas l'ensevelir sous les milliers de questions et d'émotions qui bouillonnaient dans sa tête, elle lança simplement à titre de test, joignant l'image à la pensée :

* Tu ... Tu aimes le citron ? *

C'était ridicule, parfaitement ridicule, inutile et stupide, pourtant c'était tout ce qu'elle avait trouvé à dire. Et puis d'abord, qu'était-elle sensée raconter à une dragonne ? Comment fallait-il qu'elle s'adresse à elle ? Ce n'était pas un lamantin, lui grattouiller le museau et la nourrir ne suffirait pas à la combler, c'était un être doué de conscience, et déjà d'une grande intelligence ! Il allait falloir qu'elle lui apprenne moult choses, à commencer sans doute par les subtilités du langage, les règles de vie élémentaires, et après ? Sa mère lui avait souvent dit que l'éducation que les parents donnaient à leurs enfants n'était jamais objective, car chacun avait sa vision de la vie, sa vision du monde, et qu'inconsciemment on transmettait aux plus jeunes nos valeurs, après quoi c'était à eux de se construire sur les bases que leurs parents leur avaient édifiés. Mais une dragonne n'était pas une petite d'homme, c'était un pilier de la magie d'Armanda, c'était une représentante du peuple le plus noble, puissant et vénérable de tous les peuples. De quel droit elle, pauvre roturière taillée par l'écume de l'océan et plus ignorante qu'un bébé lamantin, influencerait la croissance d'une créature aussi importante qu'une dragonne ? Il devait y avoir une erreur...

De plus, on ne lui avait donné aucun mode d'emploi à la naissance d'Ashy, et elle n'avait pas la moindre idée de la façon dont il fallait élever ce genre de créature ! Allait-elle devoir faire toute son éducation ? Cette question dans son esprit avait déjà sa réponse mais elle n'avait absolument rien de rassurant. Comment diable allait-elle pouvoir faire don de connaissance à une dragonne alors qu'elle-même ne connaissait quasiment rien ? Elle n'avait jamais eu d'enfant et le peu de savoir qu'elle possédait englobait vaguement les règles de survie élémentaires en milieu hostile, les coutumes de son village natal, moult contes pour enfants, les armes et la médecine ! Même raconter l'histoire du continent serait un vrai calvaire pour elle qui savait si peu de choses !

* Et si je n'étais pas à la hauteur... ? *

Toute sa vie elle avait rêvé d'être dragonnière, et aujourd'hui qu'elle l'était, chose qu'elle n'aurait jamais cru possible, voilà qu'elle était rongée par le doute et l'angoisse. Poussant un soupir résigné, elle s'ébroua pour chasser la désagréable sensation de penser comme une perdante. Non, elle ne pouvait pas se permettre de douter ! Ashy ne pouvait pas s'être trompée, et même si c'était le cas, elle ferait tout pour qu'elle ne regrette rien, l'esprit suprême des Lamantins lui en soit témoin ! La vie qui se profilait devant elles n'allaient pas être de tout repos, et rien ne serait acquis d'avance, mais pour rien au monde elle ne s'avouerait vaincue ! Elle avait bien réussi à sortir vivante d'un camp de vampires, apprendre à devenir dragonnière ne pouvait pas être plus improbable tout de même !

* Prenons des forces ! On a beaucoup à faire ! *

Elle joignit un élan d'énergie et de motivation à sa pensée pour être certaine d'être comprise de la petite verte. Puis, forte de sa volonté et résignée à assumer son rôle d'un bout à l'autre, la jeune dragonnière prit un quartier de citron et le fit trinquer doucement avec celui qui dépassait encore de la gueule de sa liée en lançant :

- A nous !

Après quoi elle s'attaqua au poisson avec appétit, retirant les arêtes des plus beaux morceaux pour les donner à sa petite dragonnette, décidée à tout entreprendre pour la satisfaire.

Soudain, des éclats de voix jaillir du couloir sur sa droite, véhiculant une promesse d'ennuis en perspective avec eux. Les gardes n'étaient pas décidés à laisser la nouvelle dragonnière et sa liée tranquilles...Par le lamantin à moustaches, n'auraient-elles dont jamais la paix ? Réfléchissant à toute vitesse, Felicya eut soudain une idée dont elle fit rapidement part à Ashy :

* Que dirais-tu de visiter le monde, ma belle ? *

Commençant à prendre le coup de main, elle réussit à sélectionner les plus belles images qu'elle avait de Gloria ainsi que les odeurs d'agrumes les plus alléchantes pour persuader la petite dragonne. Dans le couloir, les voix se rapprochaient. Felicya se leva et ouvrit les bras à la dragonne en attendant sa décision, lui offrant un sourire espiègle, trouvant finalement la course-poursuite avec les gardes impériaux plutôt distrayante. Cela faisait bien des années qu'elle n'avait trouvé situation aussi amusante.

[Voilà, je pense qu'on pourra conclure après ta réponse si ça te va, et je lancerai la suite du rp en ville comme je te l'ai dit par mp si tu es partante =) ]
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MessageSujet: Re: La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! La fin de la solitude, le début d'une vie. -Éclosion d'Ashy- Terminé ! Icon_minitimeMer 13 Fév 2013 - 5:55

La petite dragonne avait ces yeux noirs qui vous font oublier bien des choses, un atout remarquable qui lui serait fort probablement bien utile dans l'avenir. Pour le moment, ils se contentaient d'avoir ce petit éclats rieurs et curieux. Ces perles d'ébène observaient avidement la vie, désirant l'explorer un détail à la fois. Toutefois, ce ne sont pas ces petits joyaux qui régentaient ce lien si particulier qui l'unissait à sa dragonnière. C'était quelque chose de nettement plus intime et d'infiniment plus profond. Ce lien leur laissait ce privilège de pouvoir se comprendre du plus profond de l'âme, de capter leur penser et de communiquer dans un secret absolu entre elles. Felicya ne semblait guère familière avec ce procédé, aussi sa réaction lorsqu'elle entendit la voix d'Ashy était-elle des plus surprise, cherchant d'abord autour d'elle si quelqu'un ne l'avait pas apostrophé avant de comprendre que c'est de sa liée que provenait ces paroles.

- Non d'un lamantin, alors c'est comme ça que ça marche...

L'interjection de sa dragonnière laissa perplexe la petite bête qui en pencha la tête dans un angle songeur. Elle n'eu aucun mal à voir dans l'esprit de sa liée qu'est-ce qu'était un dit "lamentin" et en fronça les sourcils, ou du moins, l'équivalent chez un dragon. En quoi cette grosse patate grise, luisante, poilue et huileuse avait à faire dans cette phrase ? Certes, elle avait ces jolis petits yeux noirs et arrivait à avoir une grâce relative sous l'eau, mais Ashy ne comprenait pas ce que voulais dire cette phrase... Elle aurait visiblement à s'adapter aux expressions loufoques de Fey, mais cela la rendait deja plus unique à ses yeux. À moins que tout les humains soit ainsi ? Nah, si tout les bipèdes-pas-très-poilu était aussi amusant les dragons n'auraient certainement pas quitter Armanda...
Au moins elle savait que sa dragonnière recevait ces messages télépathique ! À sa grande joie, une réponse se fit entendre dans son petit crâne, en provenance de cette jolie étincelle dorée.

*Tu ... Tu aimes le citron ? *

Elle se souvint alors du cartier du délicieux agrume qui reposait entre ses dents, elle en a avait été distraite lorsque sa dragonnière avait mentionner la grosse bête patapouf au milieu de sa phrase, mais maintenant elle resserra les crocs, transperçant le fruit et accueilli avec joie ce liquide divin qui se répandait dans sa gorge. Elle transmit sa sensation tout en répondant. "On ne parle pas en mangeant " ne s'applique visiblement pas aux télépathes et encore moins aux dragons citron-o-lique.

*J'adore plutôt ! *


Malgré l’allégresse de ses propos, le visage de Fey semble se terner, se couvrant d’interrogations. Comme nostalgique à la fois, elle laissa échapper dans un soupir mental la source de ses tourments, partageant avec Ashy sa plus grande crainte :


* Et si je n'étais pas à la hauteur... ? *


La petite dragonne ressentit une vague de sympathie la traverser, elle s’approcha de sa dragonnière, portant toujours l’objet de délice dans sa gueule. Ne sachant pas trop quoi dire à cette fantastique personne, sa liée, avec qui elle allait vivre l’aventure, elle lança tout simplement à sa compagne de vie :


* Tu sais… C’est moi qui suis toute petite, tu n’as pas à avoir peur de ça… du moins pour le moment.*


Elle sentit la détermination inonder de nouveau Fey et sa queue balaya de nouveau de sol, heureuse que sa liée se soit ressaisi. Son inquiétude disparue, elle continua de mâcher plus ou moins habilement le fruit pulpeux, s’aidant parfois de ses petites pattes afin de le maintenir en équilibre.


* Prenons des forces ! On a beaucoup à faire ! *


Avec cette nouvelle phrase s’accompagnait une gigantesque bouffée d’énergie et de force, du positivisme bouillonnant. Ashy regarda sa dragonnière et ouvrit ses ailes légèrement afin de montrer son enthousiasme partagé. Felicya agrippa entre ses minces doigts un cartier d’agrume jaune et trinqua avec celui qu’Ashy avait bien amoché, retirant le plus de saveur possible de la pauvre petite chose. Jognant à son geste une simple parole afin de sceller dans une atmosphère quelque peu festive leur union :

-A nous !

Elle se mit alors à retirer les ossements de la bête aquatique morte au fond de l’assiette, tendant de savoureux morceau à sa dragonne avant de songer à se rassasié elle même. Ashy dévora avec appétit ce premier repas qu’elle partageait avec sa dragonnière, le repas d’une première journée qui avait été bien mouvementé et d’une vie qui le serait encore bien davantage !

Cependant alors qu’elles avaient à peine terminé leur dernière bouchée des voix retentirent dans le couloir. Ashy ce souvenait de cette intonation; ferme, stricte. Ce pas régulier et lourd, pas de doutes, c’était des gardes, probablement à leur recherche pour avoir foutue la pagaille dans la cuisine ou encore parce qu’ils avaient mal pris le refus de Fey dans la salle d’audience. L’esprit de sa liée se mit en branle, visiblement, elle ne semblait pas souhaité croiser leur chemin.

*Que dirais-tu de visiter le monde, ma belle ? *

Ashy ignorait si elle en avait envie, elle était curieuse certes, mais elle aurait aimé comprendre sa dragonnière et faire son entrer dans la vie en douceur. Mais le monde en entier semblait être contre cette idée alors la curiosité l’emporta. Les images et les sensations que Fey fit parvenir en son esprit ne firent que lui confirmer sa décision. Elle sauta dans les bras que sa dragonnière lui tendaient grand ouvert, rejoignant son épaule ou elle alla se percher. Emmêlant plus ou moins volontairement son mince coup dans la tignasse blonde, elle observait l’aventure qui se défilait devant elles.

D’abord les gardes entrèrent dans le cuisine où ils posèrent quelques questions au cuisiniers. Pendant ce temps elles sortirent des cartiers et se cachèrent sous un comptoirs inoccupé près duquel gisaient de nombreuses épluchures de pomme de terre. Lorsqu’un cuisinier indiqua finalement la porte derrière laquelle Fey et Ashy c’était préalablement réfugié, les gardes s’y engouffrèrent à grande vitesse. Aussitôt la porte refermée, Fey quitta les cuisine et déambula dans les couloirs aussi discrètement que rapidement. Finalement, la dernière porte fut poussé et Ashy sentit les doux rayons du soleil réchauffer ses écailles d’émeraude. Devant elle s’étalait une vie fourmillante d’une grande cité. Les bâtiments plus ou moins harmonieux défiaient l’espace afin de fournir à chacun tout ce dont ils avaient de besoin.

*Où sommes-nous ?*

Le monde était si vaste, elle était si petite, il lui faudrait un point de départ, quelque part où s’accrocher, un point familier sur une carte...

*Cette ville s’appelle Gloria, la magnifique*

Ashy huma l’air et plongea son regard noir dans le ciel bleu. Bientôt se serait le berceau de ses voyages, le draps de ses ailes, bientôt elle serait maître du ciel.

* C’est la vie qui est magnifique*

( Ca te va comme fin ? Sinon pour le rp, je suis d'Accord avec ce que tu as dit en mp, jprendrai le temps d'y répondre éventuellement, j'ai préféré focusé sur le rp ^^ la job me donne beaucoup d'heure alors j'écris sur tout ce que je trouve et je colle bout à bout xD)
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