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Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2]

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MessageSujet: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeSam 4 Déc 2010 - 17:50

    Un poulet… Un dragon… Un petit humain. Un hurlement strident venant du garçon, des pas précipités, et enfin les cris agacer des servants dans les couloirs du Palais alors que l’on pouvait observer avec étonnement les plumes voler d’un côté et de l’autre. Puis la masse ronde qui caquette en courant, ou plutôt en fuyant la boule écailleuse affamée qu’était la petite dragonne. Heureusement qu’elle ne crachait pas encore de flammèches… le poulet aurait eut l’air fin, tien. Un poulet grillé… L’image était, du moins lui semblait, effectivement très amusante. Mais l’imagination de l’odeur eut pour effet de le dégouter plus qu’autre chose. Le garçon n’avait en vérité jamais été très friand de la viande et compagnie, n’appréciant pas vraiment l’assassina des créatures en tout genre. Surtout des créatures dont il avait pris soin longtemps… Non, non, il ne pouvait logiquement pas se permettre un tel massacre à la vie. Sa course effrénée pris fin lorsqu’il percuta de plein fouet l’unique servante qui arrivait à traduire ce qu’il essayait de dire et à le comprendre. Elle n’était toutefois ni sa confidente ni celle avec qui il s’entendait le mieux. Elle était constamment entrain de lui reprocher son manque de raisonnement, de responsabilité, et finissait toujours par choquer le jeune dragonnier. Ces mots l’horripilaient plus que tout. Responsabilité… N’en avait-il donc pas assez s’en qu’en plus elle ne passe son temps à le lui rappeler ? Il l’avait donc bousculé au point où elle s’était rapidement agrippé au petit être qu’il était pour se rattraper et ainsi éviter la chute peu honorable. Elle avait posé ses yeux bleu, furieux, brulant et terrible sur lui alors qu’il la fixait silencieusement. Le cri résonna, terrible, et il fuit, dans sa frustration, dans sa colère personnelle. Il en avait assez qu’on lui dise ce qui était bon ou pas pour lui ! Responsabilité ou pas, tant pis ! Il le jetait par la fenêtre de ses pensées, il ne voulait plus en entendre parler. Il revint rapidement rejoindre la petite boule d’écailles qu’il attrapa sans plus de cérémonie, avant qu’elle ne prenne une bouchée dans le duvet de plus du volatile, la serra tout contre lui, lui envoyant involontairement les sentiments de frustration, d’étrange tristesse qui l’habitait si soudainement, alors qu’il continuait de courir vers… vers il ne savait pas exactement… Monter une volée de marches, pousser une porte au bout d’un petit couloir… la refermer derrière lui et aller se laisser tomber sur le lit, en son centre. Un soupire, un souffle, alors qu’il cache son petit nez dans les ailes fines et délicates de la dragonne, toujours là pour lui, sentant son souffle chaud contre sa peau. Responsabilité ! Il n’avait que quinze ans, à la fin ! Quinze ! Mais quand le comprendraient-ils ! Il n’était pas un grand guerrier ! Il n’était qu’un gamin pour qui s’amuser était plus important que tout le reste ! Jouer avec elle ! Profiter de tout le temps qu’ils pouvaient passer ensemble sans avoir à se soucier de qui que ce soit ou de quoi que ce soit… C’était la pensée nostalgique qu’il entretenait. Mais qui ! Qui écoutait le silence fracassant avec lequel il parlait ! Même le baptistrel elfe qu’il avait rencontré depuis peu semblait avoir un peu de mal à tout saisir… Mais qui, donc, pardi ! L’Empereur ? Il était très aimable, très gamin et enfantin, certes. Certes le garçon savait parfaitement qu’il pourrait lui parler, seulement… Il ne se permettait simplement pas de le décevoir. Après, il semblait mettre de l’espoir sur le duo… Ce serait terrible de dire que ce n’était pas ce qu’il voulait, n’est-ce pas ? Même si on l’écouterait… Même s’il ferait en sorte que le gamin ne face pas ce qu’il ne voulait pas faire… C’était trop pour lui. Il ne pouvait dire non. Ce n’était pas…. Enfin, ça revenait à dire que ce n’était pas responsable.

    Il pesta silencieusement et se redressa, brutalement. Même s’il ne voulait pas de tout cela, il n’avait pas le choix. Pas le choix puisqu’il s’en imposait de lui-même. Pas le choix parce que des gens semblait avoir déposé sur ses maigres et frêles épaules un espoir pour qu’il le représente de son mieux. C’était comme les trahir, s’il ne le prenait pas. C’était comme refuser le cadeau qui lui était offert. Ho, Isyndar le rassurait constamment, c’était bien vrai. Elle percevait bien ce qui le tracassait. Et c’était fascinant pour lui, de jour en jour, de mieux comprendre ce qui composait son amie. De mieux la comprendre elle pour mieux grandir à ses côtés. Que ferait-il sans elle ? Rien car rien de toute cette histoire n’existerait. Il n’aurait pas fait connaissance avec Yvia, la maitresse d’arme. Il n’aurait pas fait connaissance avec l’elfe délicat. Il n’aurait pas eut droit de converser avec l’Empereur. Il aurait continué de vivre simplement, comme un gamin insignifiant, à la cour parce qu’on ne savait pas très bien quoi faire de lui, en vérité. Comme un enfant ordinaire… Il était temps de faire quelque, chose, pensait-il. Il avait besoin de s’évader, juste un peu, quelque temps. Ce fut aussi la raison pour laquelle il sourit doucement à la dragonne, de ce sourire plein de jeunesse et de complicité. L’adolescent la fit doucement glisser dans la veste rouge qu’il portait constamment, la cajolant, lui embrassant le bout du nez en lui disant qu’ils sortaient, tous les deux et que ce jour, ils se passeraient des enseignements. Ils allaient s’amuser, juste lui et elle.

    Aussi rapide qu’il ne l’avait été pour attraper sa jeune compagne de route, il se précipita à pas feutrer au dehors, retenant un rire lorsqu’il vit la vilaine petite servante passer près d’eux, qui l’appelait. Comme si elle voulait s’excuser… Franchement ! On ne la lui faisait pas… Même s’il avait déjà pardonné, au fond de lui-même, l’envie de rester et discuter avec elle n’était pas présente. Non. Il rêvait du bleu du ciel, dehors, à observer les nuages comme de milliers de moutons dans les prés. Jouer avec les autres de son âge aurait été bien aussi… mais pas vraiment possible… Pas avec elle. Il ne permettrait pas qu’on ne la touche, qu’on ne l’observe comme un animal. Et… et on ne le regarderait pas comme un gamin ordinaire, alors autant oublier ceci tout de suite. Il se précipita rapidement à l’extérieur, d’un pas fluide, alors qu’on n’entendit qu’un éclat de rire cristallin et amuser, lorsqu’il filer dans la grande ville de Gloria, hors des murs du palais. Libre. Il voulait être libre. Libre de choisir, de décider, de faire et de vivre. C’était une minuscule fuite vers une liberté qu’il savait pourtant temporaire. C’était comme un passage entre son enfance et sa vie adulte qu’il ne supportait que très difficilement, en vérité.

    Il se glissait dans la foule, rapidement, amusé comme il pouvait l’être d’être ainsi à l’extérieur, sans personne pour le sermonner, juste lui et la présence de sa dragonne à ses côté, emmitouflé dans ses vêtements qui détonnaient étrangement à travers les couleurs ternes de la population. Et Bam ! La percutions résonna brutalement dans sa tête lorsqu’il percuta l’individu, brusquement, sans crier gare, alors qu’il avait tenté de contourner un groupe de personne. Sa petite taille l’avait empêché de voir très loin devant lui et puis ça avait été le choque… Qui ? Il ne savait pas. Il resta néanmoins aussi silencieux que d’ordinaire, seulement cette moue particulièrement désolée et mal à l’aise qui peignait ses traits, un regard qui en disait toujours long sur ses pensées.

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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 16:21

C’était bien rare que Gabriel ait à faire dans la cité de Gloria la magnifique, en même temps il était un elfe chasseur de prime, donc ça détonnait un peu beaucoup dans cette grande ville si belle et chatoyante, aux mœurs un peu snob et pète-sec. Sans compter qu’il n’aimait pas les grandes villes humaines, trop de foules, trop de stupidité et d’ignorance, trop de rumeurs et de jugements sans fondements. Un vrai bouillon de culture hypocrite.

Retenant une moue d’écœurement en voyant ces bourgeois boudinés dans leurs robes et costumes à la dernière mode et trop étroits pour leurs graisses, suant à grosse gouttes sous la douce chaleur de l’astre solaire, s’éventant dans l’espoir de trouver une brise légère et rafraîchissante pour mettre fin à leurs tortures.

Gabriel se proposait même, intérieurement sinon il aurait des ennuis, de les soulager de leurs souffrances en les égorgeant purement et simplement, comme les porcs qu’ils étaient. Il n’aimait vraiment pas cette concentration d’orgueil, de vanité, de gourmandise monétaire ou de désir de puissance dans les cités humaines, surtout de la taille de Gloria la magnifique. Les villages de campagne, eux, avaient à peu près grâce à ses yeux, les traditions et les contes près du feu le soir, faisait perpétuer les bonnes valeurs aux enfants, ne les rendant pas pourris comme ici.

Se forçant à respirer à respirer calmement pour pas perdre le sang-froid légendaire des elfes, il s’efforça de continuer son chemin, passant près de ce couple trop engoncé en sifflant de dégoût, et s’enfonça dans la ville en prenant les petites ruelles pour ne pas croiser d’autres preuves de la déchéance humaine et éviter de se faire trop remarquer par les soldats.

Il longea l’enceinte du palais royale pour accéder de l’autre côté de la ville, loin de ces hypocrites et des soldats, se fondant dans la foule en se faisant discret, observant attentivement le manège des gens et de l’armée pour éviter de se faire repérer. Trop concentré peut-être, ou obnubilé par les gens de sa taille, il ne fit pas attention à un enfant qui courrait vers lui et le percuta, le faisant vaciller mais le garçon finit par tomber à terre.

Constatant qu’il avait l’air lui aussi gras, comme les gens de la haute société de cette ville, vu son gros ventre, il se permit de sourire en voyant sa mine contrite et ses yeux regardant le sol, la bouche pincée, et l’aida à se relever. Il s’étonna pourtant de voir qu’il avait un beau visage : des yeux en amande d’un beau gris profond avec des reflets argents presque métalliques, une peau blanche et douce comme la porcelaine, et de fins cheveux couleurs corbeau ressemblant à un court rideau de soie. Sans compter ses beaux habits de couleur rouge sang qui rehaussait admirablement la pure blancheur de sa peau.

- Tu peux parler tu sais, je ne te croquerais pas, finit-il par dire. Néanmoins je suis désolé de t’avoir fait tomber, je n’ai pas fait attention : j’espère que tu ne t’ait pas fait mal petit ? Demanda-t-il curieux et un peu inquiet face à son silence toujours un peu pesant.


Dernière édition par Gabriel Eledhwen le Lun 20 Déc 2010 - 18:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 18:53

[hj: désolé pour la petitesse x_X]

    Clignement des paupières, observation, rebondissement, surprise. C’était tout ce qu’il ressentait, alors qu’il ne savait pas spécialement où ce tenir en cet instant même, le postérieur contre le sol dur et un peu froid, tout de même, à l’ombre du soleil. Il avait serré la boule d’écaille contre lui et s’était dépêcher de bien la dissimuler, malgré le probablement mécontentement de la dragonne face à ça. Elle ne devait pas apprécier le fait qu’il y ait tant d’action, si soudainement ! Il se promit de se faire pardonner en lui donnant du veau, pour faire changement du poulet. Le garçon silencieux se contenta de sourire, simplement, à l’écoute de la vox avant de se redresser, tant bien que mal, susurrant à la pensée de sa compagne de ne pas faire de mouvement, ou du moins d’essayer… Il n’aimait pas plus que cela attirer l’attention sur elle.

    Dire qu’il ne le croquerait pas était une drôle de façon d’employer ce verbe. Que croyait-il ? Que le gamin avait peur de lui, ou quelque chose comme ça ? Un brusque éclat de rire enfantin, d’une pureté incroyable, d’une innocence et d’une naïveté sans son pareil alors qu’il sourit à l’elfe, car oui, c’était bien un elfe. Enfin, du moins… Le deuxième que l’enfant rencontrait. Heureusement ou pas, il ne savait pas. Bienfait, malchance, allez savoir… Le premier elfe, Merithyn, était un être tout à fait bon, même s’il avait l’impression que ce dernier lui cachait volontairement certaines choses, parce qu’il était encore trop jeune pour tout comprendre. Il n’avait pas tord sur ce point, c’était bien vrai, mais depuis qu’il avait été poussé dans le monde adulte dès son jeune âge et contre son gré, très franchement, il apprenait à ses dépends… Mais le baptistrel était bien, il avait chanté pour lui et aucun tord n’avait jamais été fait en sa présence au duo dragonne et dragonnier tout récent encore.

    Il indiqua, d’une petite caresse subtil, à la boule brulante et écailleuse de s’agripper comme il se le devait car il la lâchait. Il joint ses mains, avec toujours ce franc sourire sur les mains pour indiquer, de quelque signe muet, qu’il s’excusait, qu’il n’avait pas regarder devant lui et qu’il avait et la tête ailleurs. Il espérait surtout qu’on ne lui en veuille pas, mais vu la tête que faisait l’autre, ça l’aurait un peu étonné, en même temps. Le Rouge secoua enfin la tête à la négative, tout souriant qu’il pouvait être cet instant, pour répondre à la dernière question posée, comme quoi non, il ne s’était pas fait mal, suivit d’un petit haussement d’épaule selon quoi il continuait de s’excuser pour l’incident.

    C’est qu’il avait, mine de rien, cette drôle de tendance à se tenir là où il ne le fallait pas. Destin ? Mauvais tour du Dracos qui semblait bien s’amuser de lui ? Possible. Ce n’était pas qu’il était spécialement croyant, en vérité. Plutôt loin de là, même. Disons qu’il se montrait un peu plus proche de ces histoires depuis qu’il avait Isyndar à ses côtés, nuit et jour. Il aurait voulu dire directement ce qu’il avait en tête. Mais rien à faire… C’était horrible comme constatation, qu’on se rend compte que l’on passe pour un imbécile fini quand on ne dit pas mot.

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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 20:33

Ah les affaires s'étaient plutôt bien passées, il en avait tiré de l'amusement certains...pour le reste il préférait ne plus y penser...d'autant plus qu'un elfe qui détonnait dans cette rue marchande semblait non loin d'un jeune garçon aux airs gauche avec un petit truc remuant semblait-il....Avait il les mirettes qui lui faisaient défaut ou bien son cerveau se mettait il à la fête alors que sa conscience était ailleurs?
Pour se décider à résoudre le problème il s'approcha...mine de rien, ou tout du moins aussi rien qu'un homme a la démarche peu commune pourvu d'une canne et d'un gros anneau pourvu d'une grosse pierre rouge puisse l'être.
Rien de tel qu'une tête d'elfe (eh oui il ne connaissait pas les turcs mais par contre les elfes admirablement pour l'expression qui nous concerne) pour continuer sa satyrique et heureuse journée. Sifflotant regardant tantôt son entourage tantôt la scène il arriva, feignant le choc lorsqu'il entendit le croquerais dont le "pas" avait mystérieusement disparut ainsi que la suite de ses phrases


Croquer un jeune garçon?dit-il clairement sans se soucier du qui pourrait l'entendre Enfin voyons monsieur, vous êtes elfe mais un peu de savoir vivre, jamais dans une ville alors que tant de produits de meilleur goût et de meilleur qualité sont à disposition.Il continua d'un ton qui ne laissait plus le doute quand à son ironie et son amusement Vous savez je vous conseillerais plutôt un bon sanglier ou une brandade de morue...la poule rôtie de Geneviève est très bonne aussi...puis un ton plus bas, s'approchant du duoIl y a aussi le chien cho de Griselda, un plat exotique...mais exquis, elle se passe de main de gecko à oreille de gecko, vous en êtes un sans conteste donc je peux vous la donner, intéressé?Sans donner à l'autre le temps de répondre il repris d'une voie normale, sa canne et sa main libre en perpétuelle mouvement tandis qu'il éloignait et rapprochait sans cesse sa moitié supérieur de l'elfeMais si vous voulez cette dernière il vous faudra une cuillère spéciale, elles sont à deux pièces l'unité, une affaire si vous voulez mon avis, allez voir le petit triste là bas, vous ne pourrez pas le rater! Oh a ce propos...

Passant du coq à l'âne il reporta son entière attention sur le jeune garçon, lui faisant signe de venir

Alors gamin, viens donc un peu par ici, que je t'emmène dans un endroit convenable, avec de la bonne et intelligente compagnie, je connais un endroit exquis! Cuillères à volonté, douce compagnie et bonne entente!, tenté?
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 0:39

Gabriel était sur le point de répondre au petit garçon, surpris qu’il s’adresse à lui en langage des signes, qu’un drôle d’humain intervins dans leur conversation. Et avant de pouvoir dire quoi que ce soit à son arrivée, il eut l’impression de se faire submerger par un flot de parole mais d’une telle puissance qu’il sentit poindre entre ses deux oreilles un jolie début de migraine atroce.

Ce frottant les yeux de désespoir, il essaya d’ignorer le drôle d’hurluberlu un instant pour se concentrer sur le petit garçon, enfin le fragile adolescent avec un énorme ventre, discret et essayant d’être passe-partout, peut-être était-il simplet.

- Hum très bien, si tu le dis… Fit-il en observant les gestes, les décryptant avant de lui ébouriffer les cheveux gentiment, le trouvant mine de rien adorable.

- Pourriez-vous vous taire un instant, espèce de moulin à parole ? Finit-il par dire froidement, engendrant un petit silence paisible qui lui fit du bien.

- Bon, tout d’abord je ne tiens pas à croquer cet enfant et ensuite je pense trouver des mets bien meilleurs que ceux dont regorgent cette cité engorgée et sans intérêt autre que d’engraisser voluptueusement ses habitants, rajouta-t-il légèrement « acide » sur les bords.

-… Vous êtes aussi changeant que le vent ou la girouette, humain, vous ne pouvez pas vous fixer un moment ? Vous risquez de perdre vos interlocuteurs dans les méandres insolubles de vos bavardages féminins, susurra-t-il rapidement pour qu’il ne lui coupe pas la parole une nouvelle fois.

De la bonne et intelligente compagnie ? Gabriel était pacifiste en temps normal mais là, il exécuterait bien un ragoût d’humain mais pas sûr qu’il soit mangeable vu ses atouts à la dernière mode et son maquillage, sans compter ses manières… Rahh non il n’y avait pas moyen, le ragoût serait insipide mais au moins il y aurait enfin le silence.
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 3:02

    Le garçon avait sourit davantage lorsque l’elfe daigna glisser sa main à travers la chevelure de jais pour l’ébouriffé sympathiquement, sans le moindre signe de méchanceté. Du moins aucun signe qu’il n’eut possibilité de percevoir. Cheyraad avait cette tendance à être très naïf et facile à convaincre. Il ne sentait ni danger ni aucun malice en la présence de l’elfe et ceci semblait le rassurer. Il écouta un cours instant la respiration de la dragonne, attentive et silencieuse, bougeant un peu, peut-être, de temps à autre, sous le vêtement rouge sang. Et brusquement, il se retourna, tout sourire suspect, alors, s’effaçant légèrement alors que l’étrange individu vint se ficher près d’eux. Il cligna des paupières, curieux, frappé par l’étrange énergumène auquel il faisait soudainement face. C’est que, mine de rien, il n’en avait absolument pas l’habitude, trop habitué, justement, à être enfermé entre les quatre murs blancs du palais. L’homme qui venait de se joindre à eux était décidément très étrange. Et très bavard, aussi, par-dessus le marché. Le jeune garçon tiqua toutefois légèrement à l’écoute… Produit de meilleur goût et de meilleure qualité… Comment devait-il prendre ça ? Comme une insulte ? Comme une supposition étrange vis-à-vis de lui ? Peut-être voulait-il faire rapport à son sang de petit pauvre, d’insignifiante créature ? C’était encore plus agaçant… Il ne voulu toutefois pas s’y préoccuper davantage, détestant sentir qu’on se moque de lui sans directement s’adresser à sa personne, par le biais d’une autre…

    Quoi qu’il en soit, cet homme là était plus qu’intriguant aux yeux du garçon qui resserra tout de même une main contre la boule écailleuse, tout contre lui, pour ressentir la douce et réconfortante présente près de lui. La chaleur dégagée par ce tout petit corps avait aussi raison de le rassurer, même s’il ne craignait probablement rien. Sait-on jamais, avec ces adultes… Le garçon était surtout intrigué par la tendance à vouloir marchander, continuellement. Il ne semblait pas nerveux en soit. Même que l’étrange individu lui semblait plutôt sûr de lui en cet instant. Des cuillères… Mais qu’est-ce que c’était donc cette histoire de cuillère ? Il aurait bien voulu en savoir plus, en vérité, mais son langage ne lui permettait pas exactement de communiquer aussi facilement que l’homme en question maniait les mots. C’était… plus compliqué, pour lui. Pourtant, ce n’était pas qu’il ne savait point dire mot. Ho, loin de là.

    Et brusquement, au sursaut du garçon, il se retourna vers lui, le laissant un peu curieux, songeur. Ah, mais qu’elle était donc cette nouvelle histoire ? Un endroit convenable ? Il voulait l’amener quelque part ? Il partagea l’angoisse silencieuse avec la dragonne… Ce n’était pas forcément bon signe, tout ça. Enfin, disons qu’à présent, il se méfiait un peu plus. Surtout qu’il ne comprenait pas forcément tout… Chey’ tourna son regard vers l’elfe, un drôle d’air sur les traits. Voyons… Compagnie intelligente… Il ne trouvait pas l’elfe bête et stupide. Il s’était jusqu’à présent montré très sympathique envers. Il ne voyait donc absolument pas ce qu’il voulait dire par là. Et brusquement, ledit elfe qui s’était montré bien gentil envers lui s’énerva, devint étrangement froid, laissant brutalement le garçon encore plus silencieux qu’il ne l’avait été jusqu’à présent. Il n’avait pas tout compris. Certes, certes, l’étrange homme pouvait être un peu agaçant, mais… Mais peut-être que le garçon avait raté certaines paroles, on comprit autre chose que ce qu’il s’était vraiment dit. C’était à se le demander, quoi.

    Et brusquement, il éclata de rire, de ce rire si caractéristique chez lui, innocent et enfantin, cristallin, aussi clair que l’eau du ruisseau dévalant la montagne. Le fait que l’elfe compare l’homme à une femme l’amusa beaucoup. Fort probablement parce qu’il ne trouvait pas cela tant faux que ça.

    Il aurait voulu parler… dire quelque chose, exprimer le minuscule bonheur qui venait de se produire en lui. Mais rien. Rien du tout. Il ne faisait encore qu’observer. Et si les deux se montraient moins exubérants, peut-être oui… peut-être finirait-il par dire un mot… un pour commencer. Pour tout dire, il n’y avait que l’Empereur et le Baptistrel qui avait eut la chance d’entendre la voix jeune de l’enfant…

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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 13:31

Tout d'abord entendant les répliques de l'elfes il ne put s'empêcher de sourire davantage! La situation semblait aller vers le paroxysme de l'étrange avec lui même pour cause et conséquence! L'alpha et l'oméga revu et corrigé par Vengard lui même. Quel succès!

Féminin? Parler de nourriture est quelque chose de féminin?En tant que, j'en suis sûr, homme elfe qui s'assume, vous mangez souvent?
Il fit une légère pause, puis se décida à se tourner vers l'enfant qui riait.

Aaah! En voilà un qui comprend l'essence de ce monde, gamin, tu me plaît! Et non, je ne vais pas te manger, mon plat préféré est l'Amarisvilekeli et j'ai réussi à ma plus grande joie à en trouver hier. Tu sembles perdu, un problème un soucis? Je connais ce quartier comme ma poche!

Comme si une idée de génie avait trouvé naissance dans ce crâne farfelu il leva les mains sans prendre peine de vérifier si éventuellement il pouvait éborgner quelqu'un, puis proposa

Ah! Bien notre scène de ménage est des plus distrayante mais je pense qu'avec de la bonne boustifaille et de quoi boire nous pourrons continuer d'argumenter gaiement à notre agrément...il y a un temps pour la scène et un temps pour le privé comme aime à me répéter Thelma. Reprenant sur un ton laissant difficilement place à la contestation Je vous invite donc dans un endroit de ma connaissance...eh oui, vous deux !Très agréableIl se retourna, prêt à partir sans douter un instant que les deux le suivent avant de revenir vers eux, l'air d'avoir oublié quelque chose

J'allais oublier, je me nomme Vengard, Vengard Tailleroche, avec qui ai-je l'honneur de m'amuser?
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeDim 26 Déc 2010 - 15:18

Gabriel avait l’impression qu’on se moquait copieusement de lui, surtout l’humain à dire vrai. Il avait la sensation d’avoir été envoyé dans un autre monde tellement il été perdu : loin d’avoir cessé de caqueter comme une poule, il avait continué, il crut même un instant qu’il avait redoubler de vitesse rien que pour l’embêter encore plus.

Ne retenant pas une grimace d’agacement malgré un minuscule sourire d’amusement au coin gauche de sa bouche, l’elfe écouta le « bla-bla » incessant de l’homme avant de se frotter les tempes de lassitude, souriant avec plaisir en entendant le rire cristallin du petit garçon, lui caressant gentiment les cheveux en lui offrant un plus grand sourire très doux en cadeau.

- Vous paraissez à première vue être un individu bien futile et superficiel, mais vous attirez cependant ma curiosité : peu d’humain m’ont agacé comme vous le faites actuellement, répondit-il, d’une voix neutre avec un très léger soupçon d’amusement.

- C’est votre comportement que je trouve bien féminin, nuance humain. Et si vous regardez attentivement ma stature vont comprendrez que je mange bien et souvent, rajouta-t-il sur un ton léger et malicieusement, prenant une pose qui l’avantageait.

C’était vraiment une personne rapide, heureusement que son ouïe était bien développé et qu’il arrivait à comprendre ce qu’il disait sinon Gabriel aurait explosé et lui aurait fait manger, purement et simplement, son espèce de perruque faite en hermine rassis.

Souriant doucement en l’entendant parler d’aller poursuivre cette « scène de ménage » dans un endroit où il y avait de la nourriture et de la boisson, pour peu que cette « discussion » se poursuive dans un lancé de vaisselle, cela pourra être drôle.

- Je me nomme Gabriel Eledhwen, se présenta-t-il à son tour, s’inclinant légèrement vers l’humain Vengard Tailleroche, avant de se tourner vers l’enfant, le regardant d’un air avenant pour l’encourager à leur faire confiance et à se présenter à son tour, jouant avec ses mèches pour le tranquilliser.
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeSam 1 Jan 2011 - 21:38

Haussant les épaules, en réaction aux remarques de Gabriel, il ne répondit tout d'abord que par

Aaah là là, je suis un incomprisTout en mettant sa main au front avec un effet des plus théâtrale....avant de reprendre son rythme de croisière Oui donc c'est ce que je disais: si vous vous estimez masculin en mangeant souvent c'est donc que les discussions sur la nourriture ne sont pas féminines...et que donc je ne suis pas féminin

Il poussa un soupir, fit une pause, semblant prendre un instant pour se reposer puis repris Ah moi féminin, non mon cher vous n'y êtes pas...décidément...Il continua sa tirade en inclinant ses mains tantôt à droite tantôt à gauche Ah là là...d'un coté on me qualifie de précieux, de l'autre de maniéré tandis que les troisièmes me donnent du "décomplexé"...Et maintenant voilà que vous me qualifiez de féminin.... Se frottant le menton comme pour évaluer la chose il finit par répliquer, comme si soudainement il avait eu un éclair de génie Et un qualificatif de plus sur ma personne...plus il y en a moins l'on sait de quoi l'on parle sur ma personne et mieux c'est, décidément mon cher je vous remercie, nous allons vraiment nous entendre vous et moi. Il regarda Gabriel jouer avec les mêches de l'enfant avant de poursuivre

Bon et bien ce n'est pas tout ça mais il faut que je me dépêche, l'appétit viens à ce que je vois...suivez moi! Jeeee vais vouuuus emmener dans un endroit dont vous me direz des nouvelles!

Il conduisis ses deux compagnons à travers un dédale de ruelle de la manière la plus décontractée qui soit, sans toutefois paraitre hésiter un instant, et sans s'arrêter de babiller sur un peu tout et n'importe quoi...si l'elfe et l'enfant l'avaient suivis et n'étaient pas trop agacés par les descriptions, ils ont put entendre des mots ou des phrases tels que "bon plan pour se reposer et manger..." "faites attentions aux arnaqueur dans le coin, ça cours les rues" ou bien encore "les cuillères de ce marchand sont de véritables rareté" . Puis finalement ils arrivèrent devant une maison qui ne payait pas de mine.Quiconque jetait un coup d'œil à l'intérieur pouvait vite se rendre compte qu'à moins de connaître, il n'y aurait jamais mis un pied. Pas d'enseigne, pas de crieur de quelque sorte que ce soit, même pas de décoration spéciale. Cet établissement pouvait passer pour une grande cantine, ou une maison très généreuse avec les passants. Et c'est là qu'il fallait absolument regarder de plus près. Tout d'abord, pour se rendre compte que de l'argent changeait de mains à chaque service entre les personnes mangeant et le petit moustachu tout sec avec deux tabliers sur sa personne: l'un là où l'on s'attend à le trouver et le second sur sa tête. L'ambiance semblait bonne, pas joviale comme dans les auberges classiques, plus familiale. L'intérieur était pourvu de jaune, rouge, orangé, le tout assemblé en motifs qui semblaient venir d'ailleurs. Les odeurs...que dire, un véritable délice pour tout nez de gourmet se promenant aux alentours: épices, parfums de grillade... Bien que le rez de chaussé étant presque entièrement complet il restait une table de quatre personnes dans le coin gauche de la salle par rapport à l'entrée, c'est cette dernière qu'indiqua Vengard d'un mouvement de la main, avant de s'y diriger, souriant

Installons nous ici, si vous le voulez bien, nous pourrons nous amuser davantage, je me sens tout bonhomme aujourd'hui, je vous invite, j'aime avoir de la plaisante et intrigante compagnie...

Il invita ses deux compagnons à s'asseoir tandis que celui ci posait sa canne, son chapeau, sa perruque et sa veste sur la chaise voisine dévoilant ainsi une longue crinière noire des plus désordonnée ainsi qu'un veston de la même couleur au dessus d'une chemise orangée.

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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 18:10

    Le rire avait continué encore un peu, plus qu’il ne l’aurait voulu, s’interrompant toutefois brusquement lorsqu’il sentit le léger frottement des écailles contre lui lorsque la dragonne grouilla légèrement. Décidément, cette rencontre haute en couleurs l’amusait beaucoup, lui qui n’avait pas spécialement l’habitude de ce genre de rencontre mouvementé, de dialogue qui n’en finissent plus, les gens le connaissant ayant plutôt tendance à soit tout lui expliquer, soit laisser doucement couler l’information jusqu’à lui pour lui facilité la tâche de comprendre. Mais avec ces deux là, il en avait raté quelques bouts, il devait bien l’avouer. Il ne comprenait pas vraiment ce qu’était que cette histoire de femme et de nourriture, mais ça l’amusait. Les deux êtres ne semblaient pas s’entendre plus que cela, ce qu’il ne comprenait pas forcément, mais les expressions et intonations des uns ou de l’autre rendait la scène d’un ridicule particulier. Lorsque l’étrange homme se retourna finalement vers lui, faisant taire le rire, ne laissant sur ses traits frais et enfantin que ce sourire doux et flottant. Il secoua la tête à la négative, pour déclarer subtilement que non, il n’était pas perdu et qu’il n’avait besoin de rien en particulier. Certes, il ne connaissait pas forcément tous les recoins cachés de Gloria, et encore moins ce quartier-ci, n’y trainant guère, en vérité, mais pour être né ici, avoir grandit, vécu et vu entre ces murs, il pouvait forcément affirmer connaître la ville presque par cœur. Même s’il avait beaucoup été confiné à l’intérieur des murs du palais, pour respecter sa propre sécurité, parce qu’il n’y avait rien pour lui dans les rues abondantes de foule. Le garçon sursauta toutefois légèrement devant l’hyperactivité de l’homme… C’était bien dire, mais Cheyraad avait plutôt l’habitude de côtoyer des êtres que le calme formait de vertu. Mais… Le garçon s’interrogeait beaucoup et trouvait malheureux de ne pas pouvoir demander : Qui était Thelma ? Qu’était donc l’Amarisvilekeli ? C’était la curiosité typique, regard fasciné qu’il dardait, silencieusement mais pourtant bien bavard dans son intérêt de regard pour connaître, sur l’homme qui se présenta à finalement être… Tailleroche ? Nom tout aussi amusant que le personnage lui-même, à bien y réfléchir. Et l’elfe, qui lui paraissait plus doux à son avis que l’homme, qu’il laissait jouer ses fins doigts à travers la chevelure noir du gamin.

    « Cheyraad… » murmura enfin la petite voix légèrement chantante, d’une innocence sans son pareil. Le garçon opinait toutefois du chef, à l’idée de suivre la petite troupe qu’ils formaient, en un trio particulièrement particulier.

    Lorsqu’ils s’étaient mis en marche, le garçon s’était dépêcher de rejoindre l’elfe, s’attachant de près à sa présence, comme s’il avait craint un instant se retrouver seul en tête à tête avec le drôle d’homme qu’était Vengard, même s’il ne le détestait pas. Disons simplement qu’il le trouvait trop compliqué. Chey’ était gourmand. Et l’odeur aguichante de l’endroit dans lequel il pénétra ne fit que le faire sourire davantage. Il n’avait effectivement pas beaucoup d’intérêt à sortir ainsi dans ce genre d’endroit, pas depuis qu’il y avait Isyndar avec lui. Après, son choix de la cacher était personnel. Jaloux ? Peut-être. Il semblait craindre qu’on ne lui fasse du mal à travers elle, et vis versa. Une fois installé à table, tout amusé qu’il pouvait être, et lorsqu’on passa près de lui et qu’il demanda de la viande… crue… L’individu qui servait l’observa, un mélange de dégout et de désinvolte face à la demande de l’enfant qui sourit de plus belle, sans déclarer pour quelle raison il voulait ça. Un simple haussement d’épaule qu’il répondit au regard embarrassé. Évidemment, pour ceux qui le connaissaient, c’était normal de demander de la viande rouge… Pour les autres, toutefois ? Il ne savait pas trop ! Et s’en moquait un peu, pour tout dire.

    Lorsqu’on revint enfin avec ce qu’il demanda, et qu’il se saisit doucement d’un petit cube, il observa les deux êtres près de lui, d’un drôle d’œil, mélange de méfiance et d’amusement, avant de glisser sa main sous la table, pour la porter sous la veste d’un rouge sang qu’il portait presque continuellement. Un gargouillis, un mouvement, un bruit de langue, un petit cri … Rien de franchement normal, mais comme il continuait de sourire, rien de bizarre non plus, n’est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 21:47

Quand Gabriel entendit la voix douce de l’enfant leur dire son nom, il sourit un peu plus et lui ébouriffa encore plus la tignasse, déclarant que c’était un beau prénom. Il le regarda un instant avec un regard pétillant de malice avant de se mettre à suivre le drôle de bonhomme qui les invitait à manger, passant ses bras autour du cou du petit garçon qui semblait pas très rassuré à cause de l’autre bipède caqueteur, le gardant près de lui comme pour lui dire qu’il le protègerais et qu’il n’avait donc pas de souci à se faire.

En même temps, il comprenait parfaitement sa souffrance : était-il vraiment humain de parler autant et de façon incompréhensible ? Les elfes et les vampires prônaient le calme et les paroles mesurées, c’est pourquoi il avait beaucoup de mal à supporter cet humain bavard, il se demanda même si cet homme dormait en silence ou s’il continuait de piailler comme une poule pendant son sommeil.

Retenant difficilement un rire, Gabriel garda tout de même le silence tout au long du trajet, s’obligeant à se détendre pour ne pas étrangler cet énergumène qui lui tapait sur le système, continuant de caresser la chevelure de l’enfant, geste qui le détendait au plus haut point.

Quand ils arrivèrent devant l’établissement, il se força à garder tout de même le silence : la maison ne ressemblait pas vraiment à un restaurant et la « plaisante » compagnie qui rôdait autour ne lui inspirait pas trop confiance : était-ce vraiment un endroit pour emmener un enfant ?

Ils s’installèrent à une table, l’homme toujours en train de babiller (Gabriel était sûr que s’il gardait le silence, alors là, il faudrait faire attention parce que ce serait grave…). L’elfe haussa un sourcil de surprise en le voyant se déshabiller, montrant une magnifique crinière couleur de jais, son second sourcil se relevant à la vue de Cheyraad qui demanda de la viande crue.

Il commanda une salade toute simple avec des tartines de chèvre chaud et ne put s’empêcher de regarder l’enfant sourire, qu’il trouva très beau ainsi, en train de… glisser sa viande sous la table ? Décidément, les gens d’ici avaient de drôles de coutumes, sans compter qu’il avait un ventre bien bruyant ce petit garçon. Il se demandait bien quel mystère cela pouvait bien cacher…
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeMar 11 Jan 2011 - 19:23

Vengard esquissa un sourire doux, avant de reprendre avec sa verve naturelle, sur un ton plus discret

Alors, Cheyraad, tout d'abord très enchanté de faire ta connaissance, je te garantie que nous allons bien nous amuser tous ensemble...tout les deux assurément et tout les trois j'en suis presque assuré.

Sur un ton des plus anodins quoique plus bas, indiquant d'un doigt la direction du ventre du garçon

Ce que je me demande depuis tout à l'heure c'est pourquoi tu te balades encore dans la ville seul avec ton compagnon dragon et pas en lieu sûr, comme chez la haute par exemple...ça ça me dépasse

Faisant un petit signe de tête de côté comme pour simuler la désapprobation, son expression changea du tout au tout pour prendre un air très amusé. Reprenant sur un ton plus fort cette fois ci

Pour sûr, Cheyraad, je suis sûr que nous allons former un joli trio!

Il se tourna vers Gabriel et lui demanda, plissant les yeux, approchant son visage de l'elfe comme pour apprécier une marchandise, se frottant le menton, en signe de réflexion

Ce que je ne me représente toujours pas c'est pourquoi un... traqueur se retrouve loin de ses forêt, quel est donc ce besoin, cette mission d'importance? Vous aussi mon ami, vous permettez que je vous appel mon ami? Oui, bien, donc je disais : vous aussi mon ami vous nous réservez bien des surprises, je pense que les affaires reprennent! Je commençais à m'ennuyer!

Reprenant l'air de rien, s'étendant dans sa chaise

Des choses de prévues ces prochains jours?


Dernière édition par Vengard Tailleroche le Sam 22 Jan 2011 - 19:39, édité 1 fois (Raison : correction fautes)
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeJeu 13 Jan 2011 - 22:27

    Si le garçon ne bronchait toujours pas au fait que l’elfe s’amuse à jouer, nonchalamment, dans la chevelure de jais, il fut un peu plus mal à l’aise lorsqu’il l’agrippa au niveau du cou. Il avait tolérer qu’il joue avec lui, mais se sentait plus… enfin, dérangé par le fait qu’il ne puisse pas s’enfuir rapidement si l’envie le lui en prenait. Le jeune garçon, un air légèrement rêveur sur les traits, balançait ses pieds sous la table au gré des conversations qui se faisaient entendre en l’endroit. Disons qu’il ne sortait pas particulièrement beaucoup du palais depuis quelque temps. Il laissa finalement l’étrange personnage s’adresser directement à lui, sans vraiment désirer, le sentait-il, que l’elfe n’entende. Le garçon tourna simplement son regard silencieux qui voulait pourtant tout dire, dans un mélange de douceur à ne plus en finir et d’innocence incorruptible. Il aurait voulu lui répondre que ce poser ce genre de question était inutile. Et il ne répondit à Vengard que par un petit sourire réconfortant.

    Ce n’était pourtant pas étrange de vaquer à l’éducation de la petite dragonne, de calmer ses envies de tout voir et de tout connaître. Sortir, c’était non seulement une libération pour le garçon qui sentait trop de responsabilité sur ses maigres épaules, mais c’était aussi soulager Isyndar de l’espace restreint qu’était le palais pour vagabonder et s’amuser. Mais ça, qui pouvait le comprendre ? Merithyn était probablement l’un des seuls qui pouvait considérer ce fait comme une bonne chose. L’Empereur ? Il n’osait aller vers lui, par peur du dérangement ou il ne savait trop encore exactement.

    Il détourna le regard un cours instant, le baissant légèrement, envoyant ses sentiments à Isyn qu’il sentait s’immobiliser doucement à son contact. Avait-il eut raison de sortir de la sorte ? N’avait-il pas tord de vouloir qu’elle ouvre ses yeux au monde et ne demeure pas enfermé comme il se sentait depuis toujours ? La dragonne qu’elle était, pour lui, était le symbole de la liberté même, de l’impossible prison de fer, d’aucune emprise. Elle était douceur et justice. Il considérait donc qu’elle avait, autant que lui, besoin de voir le monde. Et que si ne le lui avait encore jamais visité, il se promit de la faire sortir un maximum dans la grande ville de Gloria. Que les gens l’accepte ou pas.


    « Ce qui… dépasse les uns… c’est parfois… la normalité… pour les autres. »

    Il avait dit ça, doucement, sur un murmure, en retournant son visage vers Vengard. Et il sourit, sans rien ajouter de plus, comme pas honte, alors que ses petites joues pâles rougirent légèrement. Parler autant, pour lui, du moins aligné autant de mots en une seule phrase était une chose particulièrement rare et précise, venant de lui. Et tant pis si l’homme ne prenait pas ce précieux murmure.

    Il dû toutefois s’avouer être légèrement ravi de le voir l’oublier un tant soit peu pour reporter son attention sur l’elfe qui intriguait probablement tout autant le jeune dragonnier qui laissa la petite créature terminer son plaisant repas entre ses maigres doigts. Il aurait aimé demander où ce trouvait la forêt des elfes, l’ignorant totalement lui-même. Il darda un regard tout à fait attentif sur Gabriel, curieux, à son tour, d’en connaître un peu plus sur l’individu.

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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeJeu 20 Jan 2011 - 0:59

- Cette mission d’importance, comme vous dites, ne vous regarde pas, ma vie est ce qu’elle est et si cela ne vous suffit, bah c’est la même chose : je ne vous connaît pas assez pour me confier à vous, je ne suis pas non plus assez suicidaire pour me confier à un parfait inconnu qui me paraît bien excentrique, grinça Gabriel en fronçant des sourcils, le regard noir, reculant son visage quand il remarqua que l’humain se rapprochait un peu trop près de lui, comme s’il était sur le point de l’embrasser.

Grognant qu’il n’avait rien d’une marchandise, l’elfe s’enfonça contre le dossier du fauteuil, une moue légèrement boudeuse aux lèvres, fixant avec une extrême attention le frivole personnage et le si doux enfant, se disant qu’ils formaient décidément un drôle de trio vu leurs allures et leurs personnalités. Soupirant d’une légère lassitude, il déclara du bout des lèvres qu’il n’avait rien de prévu les prochains jours, se maudissant de n’avoir rien trouvé sur l’instant pour essayer d’échapper à la prise tentaculaire de l’homme.

- La différence est bien une notion humaine : ce que l’on dit normal et anormal, ce n’est rien de moi que la différence de notre être, mais si chaque être est unique, la notion de normalité et de différence n’existe pas, ou alors seulement pour les imbéciles, déclara-t-il simplement en sirotant le verre de jus de fruit qu’il venait de recevoir, regardant avec douceur l’enfant recevoir sa boisson, reniflant dédaigneusement en voyant le verre d’alcool que l’homme prenait.

- Remarquez, les humains ne sont pas des individus censés de toute manière, rajouta-t-il tout bas dans un reniflement blasé et irrité, faisant doucement tournoyer le liquide dans son verre.
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 19:36

A ces réflexions faites par l'elfe Vengard sembla se décontracter encore plus dangereusement. Se décontracter à l'extrême pourrait on dire, un léger sourire se dessina l'espace d'un moment sur son visage pâle. Sans mot dire il se leva, remis fanfreluches sur sa tête et sur son dos et repris de sa main gauche. Il s'appuya sur la table, toujours aussi près de l'elfe.

Voyez-vous, je suis partiellement d'accord parce que justement comme vous l'avez justement souligné la différence permet de remarquer les imbéciles...comme dans une foule par exemple...comme quelque chose qui ressort par rapport aux teintes pâles de l'ordinaire.

Entamant un numéro de pantomine où chacun de ses mouvement était amplifié à dessein il continua, après avoir fait un clin d'œil complice à Cheyraad

Ah et gnah gnah gnah gnah...oui mon cher, vous êtes un imbécile! Et j'en suis un! Et pas peu fier de l'être!

Soupirant pour mimer la déception il repris, roulant des yeux, exagérant une grimace de tristesse, chantonnant sur le même ton que les comptines enfantine

Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi les oiseaux ont des plumes, les poissons des écailles...et par dessus tout pourquoi, pourquoi les elfes peuvent se montrer si rabat-joie alors que le plus amusant s'apprête à avoir lieu? Pourquoi alors que vous montrez manifestement les plus grands signes de confiance?

Il regarda Gabriel droit dans les yeux, laissant tomber tout mouvement inutile, comme si l'on avait trouvé le bouton "arrêt" sur le pantin Vengard et dit le ton de l'évidence

Il est évident que vous me faites confiance cher ami et avec raison. Si tel n'avais pas été le cas, vous ne m'auriez pas suivis dans les dédales de ces rues, dédales qui, si j'avais été un personnage des moins recommandable auraient put vous mener dans un des coupe gorge de cette ville où quelques potentiel amis peu recommandable se seraient empressés de mettre fin à vos inquiétudes pour le prix de vos armes et de vos vêtement, et ceci en toute impunité.

Reprenant son ton et ses manières plus affables il termina par

De grâce, ne niez pas ce qui existe déjà, vous me faites confiance à raison, nous nous faisons confiance, à nous l'aventure!

Il termina sa réplique bras grand ouvert, pieds joints comme pour donner l'ouverture de quelque spectacle imaginaire. Puis rajouta finalement, presque sur le ton de la confidence

Qui sais, peut-être nous aurons l'occasion de partager nos aventures...à tous les trois...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

INTERVENTION DU DRACOS : Un grand fouillis se fait entendre à l'étage et un jaillissement de poussière enfume les lieux, un grand crac et une planche tombe sur la tête de Vengard !
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeSam 29 Jan 2011 - 18:38

La planche étourdit un bref instant Vengard qui une fois remis n'y pensa déjà plus malgré une bosse qui allait certainement se faire sentir dans les prochains jour. Pour le moment l'adrénaline montait. Se dépoussiérant et toussotant il eut pour première réactions de prendre un ton des plus enjoué et de regarder ses deux compagnons, tout en faisant mine de partir.

Mes amis, l'aventure nous appel c'est un signe...Les femmes et les enfants derrières moi, que la divine comédie commence. Truands, vandales, et empêcheur de tourner en rond me voilà!

A ces mots, ni une ni deux il alla voir, prenant sa canne non comme une canne mais comme un bâton, d'une main experte habituée semblait-il à la manier en combat, c'est du moins ce que put remarquer Gabriel par peut-être son expérience dans ce domaine (HRP à toi de décider Gabi :p). L'excitation montait chez notre compère, du nouveau, de l'agitation, la grande comédie, Son domaine était de nouveau présent.



Il sembla oublier quelque chose, se retourna et dit, l'air enjoué, faisant un signe à Cheyraad

Tout iras bien, reste donc là, c'est un peu trop poussiéreux !

A ces mots il se précipita en haut.

Eh, oh! Du pallier, finis votre bazar? Un coup de main peut-être?

Il s'arrêta de s'adresser à ce qu'il supposait être des inconnus en haut pour murmurer comme pour lui même:

Ah Thelma, Louise désolé, ces grand fou ou grandes folles vous ont âbimées....ne vous inquiétez pas tout va s'arranger. Oui...non arrête de me faire cette crise de nerf..tu es sale mais ce n'est pas une raison...allons y mes chéries!

Qu'allait-il découvrir?
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeLun 21 Fév 2011 - 9:48

Cela faisait peu de temps que la dragonne était dans ce monde et déjà celui-ci l'intriguait au plus haut point. En fait pas tant lui, mais ceux qui le composait. Même Chey, surtout lui. Lui n'était-il pas une partie d'elle? A cette simple pensée solitaire la dragonne émis une sorte de ronronnement joyeux et calme.
Le jeune homme souvent seul et silencieux mettait pourtant tout en œuvre pour qu'elle puisse voir, connaitre ce monde et toutes ces choses étranges qui l'entourent. Souvent elle sentait ou fond de son ventre une réticence face à un objet ou une personne. La dragonnette cherchait plus à comprendre pourquoi qu'à fuir. Elle n'avait pas un instinct de fuite. Pas comme l'étrange animal à quatre pattes et aux oreilles pointus qui feula face à une par une belle journée passés dans le parc avec son lié. Un chat apparemment. En tout cas, c'est le nom qu'avait donné son ami à cet animal. Le garçon lui avait dit que cet animal était gentil mais peureux. Pourquoi? Elle ne lui voulait pas de mal, juste le sentir.

En ce jour où l'étrange arriva, Isyndar avait sentie au fond de son ventre la peur de son lié à sortir, à se retrouver encore dans l'immensité de la ville, en dehors des hauts murs du château. La dragonne s'en voulait. Elle aimait sortir et voir. Mais elle n'aimait pas sentir son dragonnier avoir peur. Entre deux objets ou situations intrigantes, elle tentait de lui faire passer ses sentiments. Elle avait vite compris que de cette manière, ils se comprenaient. A vrai dire, les besoins primaires tel que manger avait aider à cette découverte.

Quoiqu'il en soit, les voilà tous les deux embringué dans une histoire qui au final ne les regardaient pas et les concernaient encore moins. Puis la dragonne n'aimait pas l'attitude des autres envers son Chey! Il n'était pas une poupée ou un jouet dont on dispose. Il était plus que ça. Il valait mieux qu'eux.
Isyndar trônait dans les bras réconfortant du jeune garçon, grognant doucement quand un d'eux s'approchait un peu trop ou bien quand elle sentait Chey ne pas aimer un mot ou un geste. Que pouvait-elle faire de plus pour le moment. Petite créature.

Mais les choses prirent vite un tournant autre quand une planche tomba sur l'un des hommes et l'assomma et que de la poussière vint leur gratter le nez et la gorge. Qu'etait-ce donc ce bruit étrange et la cause de cette toux désagréable au possible. Isyndar envoya pleins d'onde inquiète à Chey.
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MessageSujet: Re: Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Quand les responsabilités font peur [Gabriel n°2] Icon_minitimeLun 21 Mar 2011 - 21:35

[hrp: désolée pour le retard... j'espère que la réponse sera satisfaisante ^^']

Quand un bruit tonitruant fit son apparition avant que la salle ne se fisse soudainement enfumé, causant une grande frayeur à l'elfe. De part ses gènes, il attrapa rapidement le garçon et le cacha dans ses bras avant de se faufiler avec son petit paquet dodu sous la table, les protégeant ainsi du fracas de l'étage du dessus sur leurs têtes, des morceaux de bois tombant sur leur table, faisant barrage de son corps.

Toussant sous la poussière, les oreilles elfiques bourdonnants légèrements, ils finirent par sortir de leur cachette une fois le calme revenu et Gabriel s'occupa anxieusement de son petit compagnon, après une rapide vérification générale que tout allait bien dans l'auberge: apparemment il n'y avait que leur coin qui avait été touché.

- Tout va bien Cheyraad? Tu n'es pas blessé? Tu veux un peu d'eau? Demanda-t-il inquiet en le palpant tant bien que mal le petit être avant de soupirer: soulagé de voir qu'il n'avait rien au final.

Rassuré, il attrapa l'enfant et le pris dans ses bras avant de rechercher du regard son autre compagnon de table, souriant malicieusement et avec autant d'inquiétude pour l'enfant qu'il avait dans les bras le sieur Vengard assommé à terre, avec une bosse de la taille d'un pamplemousse sur le front.

- Je crains fort que son discours en soit fort raccourcis à présent, déclara-t-il sur un ton qui se voulait joueur et taquin, mais intérieurement bouleversé par la tournure de ce qui ne sembait être qu'un banal repas entre trois personnes un peu dépareillé, demandant à ce qu'on l'emmène dans une chambre pour le soigner.
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