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Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela]

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MessageSujet: Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Icon_minitimeMer 13 Oct 2010 - 21:59

Le conseil n'avait pas été aussi amusant que ce qu'il avait espéré, certes il avait largement frappé à coup de marteau sur la tête d'un Lorenz absent et d'un Elrorad impuissant, pour le plus grand plaisir de son autre qui avait hurler de rire pendant toute la séance et malgré la fin quelque peu mal maitrisé. Il avait espérait un peu plus de ces pleutres du conseil, même avec la promesse du retour de l'aube vive ils étaient trop effrayaient par Lorenz pour accepter de le suivre, une pure perte de temps et d'esprit, ils allaient le lui payer très cher... mais enfin il y avait un bon point dans ce tableau plutôt noir et c'était la merveilleuse et intrigante Gabriela qui avait été la seule étoile de cette triste assemblée et qui, il fallait bien l'avouer, l'avait fait rire par sa désinvolture et son sens de la répartie. Et elle avait accepter de lui parler, oh doux idylle, chance de la parole, théâtre de la vie et de la non vie ! Il n'était pas particulièrement encourageant ni particulièrement de bonne compagnie mais avait le sentiment diffus qu'il pouvait s'entendre avec la superbe vampiresse si il respectait certaines choses, simple si on savait lesquels mais c'était une partie de l'attrait que de justement ne pas savoir, ne pas raisonner, se laisser guider par les entrelacs de mots et d'images qu'un langage pourtant simple prouvait faire naitre, fantasmagorie n'ayant pas besoin de magie pour apparaître. Il ne tenait plus en place, il avait eu du mal à attendre que tout les conseiller soit partis pour jaillir hors de la salle du conseil comme une bourrasque vivante avant de prendre la direction la plus improbable possible mais étant ce qu'il était et Gabriela étant ce qu'elle était il n'avait pas de raison de se perdre en logique et quitte à tourner pendant un moment il le ferait si besoin, ça n'avait rien de contraignant si il la trouvait en fin de compte.

Une galerie, puis une autre, puis encore une autre... il ne comptait pas et marchait, droit et silencieux, à la recherche de la perle nocturne qui avait accepter un échange avec lui... lui, cela faisait si longtemps que, non, en faite c'était la première fois qu'il demandait à avoir une discussion avec quelqu'un, d'habitude il ne laissait pas le choix même avec Lorenz et n'avait jamais accepter que ce soit autrement, pourtant il avait demander cette fois et avait été ravi de s'entendre dire qu'elle accéderait à sa demande, ravi en faite que le futur vampirique accepte un vieillard comme lui. Il la trouva finalement et l'observa un moment, ne sachant trop si elle l'avait vu ou non, savourant la magnifique vision de cette superbe jeune fille dans la splendeur de son esprit et de sa fraicheur, encore pleine d'un semblant d'humanité, la meilleur part des mortels, il devait avouer qu'elle lui plaisait beaucoup, depuis l'instant où elle était entrée dans la salle du conseil il l'avait trouvée étrangement à son goût, lui qui n'aimait rien et en était fier, mais elle n'était pas comme ses dindes qui se pavanaient dans leur folle arrogance et leur luxe excessif, elle n'était pas comme les autres vampires, intelligente, imaginative, libre, était ce sa beauté qui lui faisait considérer son esprit ou était elle belle en raison de son esprit ? Et comment pouvait il penser à de telle sottise...

Mais peu importe elle était là, il était temps d'y aller alors. Il sauta lestement à ses cotés et eu un léger sourire en s'inclinant devant elle, ses yeux scintillant dans le noir des galeries avant de s'installer sur une plaque de roche, il n'était pas aussi agile qu'elle et beaucoup plus vieux, trop d'une certaine manière pour choisir de faire des acrobaties en haut de stalactites et autres formations rocheuses ornant les couloirs de l'espace clôt qu'était les galeries. Il en était bien sûr tenté mais l'esprit compensait les contraintes de la chair, un dicton qui lui avait toujours réussit jusque là au grand damne de ses victimes qui subissaient ce que sont esprit imaginait... Il posa ses mains jointes sur son genoux et fit reposer son menton dessus, haussant un sourcil couleur de neige en riant doucement, un son ressemblant au bruit d'ailes de chauves souries dans les ténèbres. Il se mit à parler, ne cherchant pas à lancer tout de suite la conversation telle qu'il l'imaginait mais préférant simplement suivre l'impulsion du moment...

« Tourne tourne sous la terre, grimpe grimpe dans les arbres mais jamais la flute n'oublie quand les nuages scintillent. Si un plus un font deux ne donne jamais cinq et cinq ou les pocky tu trouvera, sautillant, bondissant et piaillant, ils dansent autour des roches argentés en chantant les gigues des temps anciens, sautillera tu aussi alors petit papillon car les croisillons sautilleraient sautillant de saut et de ressort mais jamais pour un pocky ne rangera les batillons... »

Imitant un joueur de flute il joua de ses longs doigts pendant quelques instant avant de faire semblant de lâcher l'objet avant de passer la main dans ses mèches couleur d'os en soupirant, goutant l'air emplit d'odeur de terre en fermant les yeux. Au bout d'un long moment il parla de nouveau, son ton beaucoup moins joueur que précédemment, plus sérieux mais toujours calme.

« Cet endroit, ce royaume est profondément ennuyant, je préfère l'Ygg-chall... Ici il y a trop de politique pour rien, trop de questions aux réponses bancales, je préfère une charade sans réponse qu'un demi ton servant les ambitions d'un tyran... mais vous jeune feu follet, la lune et le soleil vous chante ils quelques choses, l'herbe est elle votre amie... le vent votre messager... »

Il la regarda avec une douceur amère et un calme emprunt d'un amusement un peu ironique, pas contre elle, mais ça présence semblait lever les inhibitions de ce qu'il devait être dans le royaume vampirique. Il lui était reconnaissant...
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MessageSujet: Re: Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Icon_minitimeDim 31 Oct 2010 - 13:30

Pourquoi. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi... POURQUOI!! Ce mot, insupportable, irritant pour l'esprit, enfantin mais démoniaque, résonnait dans ma tête. Tourbillonnant telle une volute de vapeur quand l'eau bout, charrié par les courants d'air ascendants et descendants... En l'occurrence, il voyageait dans ma tête comme vogue une galère ayant quitté le lit tranquille du Nil pour des eaux moins clémentes... Tantôt murmure discret, presque effacé, tellement que je parviendrai presque à en oublier sa présence, tantôt cri vrillant mes tympans virtuels et me rendant plus folle encore que ce que je suis... Ce mot, Pourquoi, me hante et me fait perdre la raison.

Pourquoi? Mais pourquoi quoi en fait? C'est simple, qu'est-ce que ça pourrait être...? Pourquoi m'avoir foutre fait déplacer pour un conseil où on m'a clairement fait comprendre que mon avis tomberait dans l'oreille d'un sourd? C'est insupportable à la fin! Je n'ai rien demandé à personne moi, je n'ai rien réclamé... Je me suis retrouvée emportée par le courant vers l'océan sans aucune possibilité de m'échouer sur une berge, et voilà qu'on me reprochait ma tentative de surnage, et qu'on cherchait même à m'enfoncer la tête sous l'eau pour me noyer! Bande de pleutres indignes... Je ne m'étais certes pas attendue à ce qu'ils s'inclinent tous devant mon génie, encore que je ne pense pas avoir quoique ce soit à envier en matière de réflexion à toute cette bande de chiens couards, mais au moins à ce qu'ils respectent mes interventions... Ce qui n'a absolument pas été le cas. On ne juge pas un homme à la façon dont il traite ses égaux ou ses supérieurs mais à celle dont il traite ses inférieurs. En l'occurrence, je parle de ce pédant d'Elrorad... Croyez-vous qu'il aurait l'intelligence de m'accorder le crédit que je mérite? Assurément non... Je suis une femelle et jeune qui plus est, je ne mérite donc pas le moindre égard dans la tête de ce prétentieux à la solde d'un dément tyrannique... Et bien soit. Qu'il en soit ainsi. Je sais que le gentil dévot qu'est ce paon d'Elrorad va s'empresser d'aller narrer le déroulement du conseil à son cher maître. La question étant, va-t-il lui parler de moi? S'il est consciencieux, il le fera. Dans le cas contraire, il glissera sur mon cas. J'espère évidemment que la glissade aura lieu, ne voulant plus avoir rien à faire avec cet énergumène pour lequel je ne me sens pas le moindre respect ni la moindre estime, tout juste bon à mon dédain et à mon indifférence, mais comme les choses ne se déroulent jamais comme on l'espère...

Le cas échéant, avant de mourir, je glisserai à Lorenz qu'il a de bien mauvais goûts en matière de suppléants. Elrorad manque de charisme, de prestance, et tout simplement de répartie. En clair, il n'est pas digne de mon intérêt. Bon, je ne suis pas voix universelle, et heureusement, mais l'avis des autres... Je m'en moque. Seul le mien compte à mes yeux, et puis c'est tout.

Colérique, agacée, exaspérée, je parcours les couloirs sans savoir où je vais. La seule chose que je sais, c'est que j'y vais! Et de bon cœur qui plus est! Enfin, alors que je me repasse les échanges de cette très désagréable perte de temps, une chose tout de même parvient à me faire sourire. Cette chose flatte mon égo outre-mesure, je dois l'avouer, mais c'est plus fort que moi, je ne parviens pas à réfréner cette bouffée de suffisance, presque entêtante. Une fois n'est pas coutume, c'est plus agréable de la laisser m'envahir toute entière, réchauffer mon corps de morte et presque parvenir à faire rougir mes joues. Je n'ai pas dépassé la centaine d'années, ce qui est très jeune j'en conviens, et pourtant, un ancien a tout de même cherché à me parler… Je ne sais encore vraiment si c'est une bonne ou une mauvaise chose mais… Je m'en fiche. Ce qui est important, c'est que je suis parvenue à attirer son attention. Comment? Alors ça, je n'en sais fichtre rien… Peut-être mon blabla du conseil, allez savoir… Si c'est le cas, il voudra peut-être me tirer les oreilles? Depuis le temps que ça en démange certains… Quitte à choisir, je préfère encore que ça vienne de quelqu'un dont j'ai quelque chose à apprendre. Ca doit être pour ça aussi que je ne crains pas de mourir de la main de Lorenz. En vrai, je n'en sais rien, et je m'en fiche.

Je finis par m'arrêter dans une galerie abandonnée, où je ne discerne pas de traces de pas récente. Ce qui veut dire qu'elle est très peu traversée. Tant mieux, je vais pouvoir m'y amuser. Je ne me fais pas trop de souci quant à Adryne, je sais qu'il me trouvera. Si ce n'est parce que le hasard fait bien les choses, j'ai pris soin de laisser traîner ma main le long des parois au gré de mes déplacements. Donc, si le destin décide de nous jouer le tour de ne point nous réunir, je fais confiance aux sens de l'ancestral, qui l'aideront, j'en suis certaine, à me retrouver sans mal. Moi, en attendant, je décide de faire le poirier. Prenant un petit peu d'élan, je me retrouve la tête en bas et les jambes en l'air. C'est drôle. Humaine, je ne pouvais plus faire ça très longtemps, parce que le sang descendait dans mon cerveau et me faisait mal à la tête. Mais maintenant, ça n'est plus le cas. Je peux rester des heures à marcher sur les mains, les jambes battant l'air. J'adore cette sensation. C'est très particulier en fait, parce que même le visage tourné vers le sol, on se sent libre. C'est comme de se mettre au milieu des champs, d'écarter les bras et de tourner très vite très vite sur soi-même, jusqu'à perdre pied et s'écrouler. Là, tout tourne mais impossible de se sentir vulnérable dans ce genre de moment. Marcher sur les mains me fait presque le même effet. Ca a au moins le don de m'apaiser.

Distraite, ailleurs, et n'étant absolument pas sur mes gardes, je ne perçois pas Adryne m'approcher, et ne rend compte de sa présence qu'une fois que sa voix s'élève en un rire à l'acoustique particulière mais agréable, et me parvienne, venant de mon dos. L'une après l'autre, mes jambes retrouvent le sol, et une fois les deux bien à terre, elles me font pivoter vers lui, un grand sourire sur le visage. Je m'en approche et me laisse tomber en tailleur devant lui sans plus de cérémonie. Je ne réponds pas à sa litanie, je ne crois même pas qu'il désirait que j'y réponde. Je préfère l'écouter, écouter les mots, les jeux des sons, et m'en amuser. Tout à l'heure, ce sera mon tour de l'amuser avec des mots. Néanmoins, sa deuxième palabre ne peut rester sans réponse…

"Le vent n'est certes pas mon messager Messire, on ne saurait dompter le vent! Mais j'aimerai tellement moi être son messager à lui…"

Mes bras s'écartent, paumes vers le ciel, et ma tête se rejette en arrière malgré moi.

"J'aimerai voler… Voler sur ses ailes, galoper à son côté et côtoyer la Reine Maab comme lui le fait… Ce serait un doux rêve…"

Lentement, je ramène mes membres contre mon corps et pose mon menton sur mes genoux, un petit sourire sur le visage.

"Si vous n'y entendez rien à la politique, tentez de la goûter. Peut-être sera-t-elle plus plaisante à manger qu'elle ne l'est à entendre. En ce qui me concerne, elle me laisse indifférente. Je n'aime pas me sentir esclave… Et je ne vois pas pourquoi les choix de quelques uns devraient bouleverser des milliers de destins, de personnes qui n'ont rien demandé."

Mes épaules se haussent et ma tête s'incline.

"Mais, cher Messire, dîtes moi vite je vous en prie la raison pour laquelle vous avez souhaité me parler? Je crois, si vous gardez plus longtemps le silence sur ce sujet, que mon égo n'y survivra pas…"

Ma bouche s'étire en un sourire et je laisse mes yeux verrons l'observer sans ciller, se repaître de son image à leur guise sans la moindre marque de gène quant au fait que je le dévisage sans même essayer de me montrer décente et polie.
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MessageSujet: Re: Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Icon_minitimeDim 7 Nov 2010 - 15:40

C'était absolument incroyable, savoureusement incroyable même, à quel point elle était... vivante ? Il en avait presque l'impression, alors qu'elle rejetait la tête en arrière sous ses yeux, comme un oiseau étendant ses ailes, prêt à dévorer le ciel, à le faire sien, éprit d'une liberté que la terre n'offrait pas. Il l'observa, ses yeux luminescents suivant les mouvements, admirant la grâce et l'énergie qui se dégageait d'elle, une force et une vie au delà de la vie... comment expliquer quelque chose d'aussi... indescriptible, d'aussi poignant et fort que cela, alors qu'un simple regard lui arrachait des sentiments qu'il croyait ne plus posséder, formant une explosion palpitante au creux de son torse, là où aurait dû battre le cœur, là où ses poumons auraient dû contenir l'air salvateur, remontant jusqu'à son esprit comme un chemin igné.

Il aurait presque put apercevoir le flot d'énergie qu'il sentait le bruler, comme des lianes scintillantes, elle était si forte, si personnelle, un papillon magnifique aux ailes déployées qu'il pouvait presque toucher du doigts mais que sa retenu laissait seule, une barrière entre eux deux que sa raison avait du mal à abandonner tandis que son coté rêveur et penseur réfutait, il se contentait donc de regarder avec douceur et amusement en ce demandant si il ne périrait pas une seconde fois là tout de suite, il se sentait comme un voyageur fourbu qui croise l'avenir sur un chemin de pierre qu'il hait depuis toujours et sent la haine le quitter au profit de l'acceptation de son état et de ce que le temps lui a fait... il n'était tout simplement plus lui même ! Par les crocs du grand Dracos ! Qu'était ce donc que cette magie si étrange, si insidieuse mais si entêtante comme le parfum d'une fleur rare et précieuse, il n'en savait rien mais l'appréciait tout de même, ce n'était pas tout les jours qu'il avait l'occasion d'admirer un tel spectacle.

* Je suis certain qu'avec le temps tu réalisera ton rêve... celui qui laisse son âme libre et sans soucis ne peut que se voir pousser des ailes. Je suis persuadé que tu sera alors un oiseau des plus magnifique jeune nymphe *

Et se mit une grande claque mentale en voyant quelle paroles son esprit produisait d'un seul coup, il avait l'impression d'être un adolescent humain subissant son premier amour... C'était irritant et profondément surprenant, il avait l'impression que son éternité de haine et de malice s'envolait comme de la poudre de papillon.

Puis elle lui fait de nouveau grâce de ses yeux et le sourire qui fleurit sur ses lèvres lui tire une ébauche de cette expression avec laquelle il a tant de mal, à force de rester dans le noir, seul, loin de toutes sources capables de lui arracher un sourire... et il n'était de toute façon pas fait pour ce genre d'expression, son visage était hautain, altier, le visage d'une statue des rois de pierre mais pas d'un être capable de sentiment, il se sentait tiré et déformé quand il souriait... enfin d'habitude, puisqu'en cet instant il était plus content d'en être capable, il avait eu peur qu'elle ne décide qu'il n'était pas digne de son attention. Il fallait dire qu'en général il n'invitait en rien aux confidences tant il avait prit de mauvaises habitudes... Il se sentait un peu gêné d'être assit sur cette pierre alors qu'elle se contentait du sol, même si elle même ne semblait pas dérangée par cela, mais il était déjà si grand qu'il l'aurait largement dépassée en étant tous deux debout alors assit comme cela, non décidément ça le mettait mal à l'aise.

Mais cette question fut balayée de son cerveau en entendant les paroles de la jeune vampiresse.... il faillit en éclater de rire pour de bon, ah ! Manger la politique oui c'était une idée ça ! Au sens littérale comme imagé, manger la politique... oh il fallait qu'il essaye, il allait passer un bon moment il le sentait ! Une tourte de politique, et une infusion aussi non mieux ! Un thé ! Il ne put s'empêcher de glousser là dessus même si le reste de ses paroles étaient plus sérieuse... elle avait parfaitement raison et affirmait tout haut ce qu'il pensait tout bas, car oui c'était ce genre de pensées qu'il avait régulièrement et qui le faisait désapprouver Lorenz.

Il ne pouvait que la comprendre, ou du moins tenter de le faire, elle était fait du même bois intérieur, une essence qu'on ne pouvait saisir totalement que si elle vous laissait faire, c'était tout du moins ce qu'il ressentait en cet instant et il la gratifia d'un hochement de tête silencieux. Mais de nouveau il se détendit, c'était incroyable encore une fois, et à vrais dire il commençait à penser que tout chez elle était incroyable et exotique, mais la façon dont ses moindres paroles jouait sur lui, le tendant et le détendant comme la corde d'un arc était assez unique, il n'avait jamais ressentit un effet pareil chez qui que ce soit... y comprit chez son ancien maitre. Son regard lui envoya un frémissement le long du dos et ses lèvres s'ourlèrent d'un sourire malicieux tandis que ses yeux scintillants lui rendait son regard, joueur, il écarta les bras et eu une expression amusée...

«  La phalène perdue dans la nuit silencieux ne cherche elle pas une source de lumière ? Et il est rare qu'une étoile tombe dans les profondeurs d'un royaume tel que celui ci, ou les machinations et les dominations sont les seules occupations qu'ils sont tous capables de trouver.... »

Il se pencha légèrement, mettant leur yeux au même niveau, fermant à demi ses paupières pour dissimuler les orbes luminescentes, il cala son menton sur son poing et eu un mouvement n'engageant à rien mais qui était sa manière personnelle d'exprimer le mépris que le reste des vampires du royaume lui inspirait.

« Je connais le vent, il me souffle les histoires d'un autre temps et d'un autre univers, mêlée de rêve et de magie, un lieu où les dames ne sont pas traitées comme de vulgaire poules de luxes, où la véritable beauté d'une âme libre et épanouie trouve tout son sens... Mais j'ai l'impression que vos ailes s'étendront au delà de nous tous très chère. »

Bon il parlait définitivement comme quelqu'un d'autre mais il avait raison, n'était il pas le manieur du vent, le détenteur de l'incarnation matérielle de l'élément, il avait bien le droit de ce servir de son titre si quelqu'un le méritait vraiment ! Et elle méritait tant cette jeune femme, elle était de ces êtres qu'il lui était terrible de voir bafoué de quelques manières que se soit... Il se recula pour venir s'adosser à la roche, clignant une seule fois des yeux, comme un grand serpent, avant de reprendre, son ton était toujours joueur et plaisant, quelque chose en lui refusant de paraître mauvais en compagnie d'une si magnifique personne.

« Il est si rare qu'une personne de votre qualité illumine ses sombres galeries, c'est plutôt moi qui devrais être honoré ! Mais enfin dite moi, vous ne résidez pas ici en permanence ? A quoi occupé vous votre temps ?... si vous me jugez digne de poser de telles questions Titania »
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MessageSujet: Re: Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Icon_minitimeDim 5 Déc 2010 - 0:21

Il me regarde, et je me sens moins seule. Je ne suis plus la jeune Gabriela, la jeune truc douée avec un arc. Je suis Gabriela, et il me respecte en tant que tel. Il me fait ressentir même une certaine appréciation de ce que je suis. Par le grand Dracos, comme c'est plaisant! Cela faisait des années, plus de cinquante ans, qu'on ne m'avait pas regardée ainsi, qu'on ne m'avait pas regardée comme si j'étais un monstre, ou une punaise tout juste bonne à être écrasée sous un soulier! Une bouffée de gratitude pour ce vampire beaucoup plus expérimenté que moi m'envahit. Je suis humaine! Je me nourris de sang, c'est vrai, mais je ressens des choses! Comme tout le monde! Des choses qui peuvent être intenses...

Non, je ne suis pas humaine... Si je l'avais été, l'émotion que venait de susciter Adryne chez moi aurait fait briller mes yeux de plaisir et de reconnaissance... Là, il n'en était rien. Si j'avais dû pleurer, c'aurait été du sang qui se serait écoulée de mes yeux dépareillés et non pas de ce liquide cristallins sans lequel les hommes ne peuvent vivre... Cette pensée assombrit mes traits. Sans que je ne puisse la contrôler, ma main se hisse à mes yeux qui venaient de se détourner d'Adryne, pour récupérer une larme qui ne vint pas. Après la gratitude vint la nostalgie et la mélancolie. N'aurait-il été là, je crois que j'aurai vraiment pleuré. Comment les humains pouvaient-ils nous croire, si ce n'est bienfaisants, au moins fréquentables si nous ne pouvions rien faire comme eux? Si nous ne pouvions même pas pleurer!

Nous ne pouvons pleurer autre chose que du sang, mais, tout comme eux, nous pouvons souffrir. Et j'avais mal en cet instant. J'avais mal parce que je me sentais en marge de tout et de tout le monde, en guerre contre le monde entier! Mais non! Je n'étais plus en guerre contre tout le monde! Je n'étais plus toute seule, sans personne pour m'apprécier telle que je suis!
Cet éclair, cette prise de conscience me fit sursauter, et dans l'instant, mes yeux vairons retournèrent se fixer sur Adryne, mon visage arborant une expression de surprise. Je le regardais alors comme si je le voyais pour la première fois, gardant le silence. Mon mutisme s'éternisa, il me fallut un certain temps pour comprendre tout ce que cela entraînait pour moi. Mais lorsque ce fut fait, la mélancolie m'avait quittée au profit d'un intense soulagement et d'une gaieté encore rarement égalée jusqu'à présent. Je fus tellement contente, tellement heureuse, que j'eus envie de danser, de crier ma joie, de chanter!

Mais je n'en fis rien. Pourquoi? Parce que je préférais lui sourire, à lui qui prenait le temps de discuter avec moi, de m'écouter et de me parler autrement que si j'eus été son inférieure... Et Ô ironie! Le sort voulu que ce soit l'une des personnes que j'estime m'être supérieure! Ce constat ne put que me faire sourire d'avantage. Je me sentais presque capable d'embrasser Adryne pour partager avec lui l'intensité de l'émotion que déjà notre bref échange pouvait susciter chez moi. Cela dit, je ne suis pas certaine, loin de là, qu'il aurait apprécié autant de familiarité. Alors je me contente d'incliner légèrement la tête, sans me départir de mon sourire...

"Vous avez de très beaux yeux Messire Adryne."

Je le pense, alors pourquoi ne pas le dire? Il n'y a pas de raison, donc je le dis. Mes épaules se haussent ensuite et je détourne les yeux du vampire pour me mettre à dessiner du bout de l'index.

"Messire, vous ne devriez pas vous comparer à un papillon. Les papillons sont éphémères, vous, vous êtes immortel. Et moi, je n'ai rien d'une lumière. C'est dommage. J'aurai aimé être le soleil vous le savez."

La liste des choses que j'aimerai être est tellement longue! Mais un jour, je serai tout ça. J'en suis certaine. Mon doigt avait d'ailleurs dessiné un petit soleil. Contente de mon chef d'oeuvre Ô combien risible, qui me fait rire d'ailleurs mais dont je suis extrêmement fière, je relève la tête vers mon comparse et me met à chantonner.

"Dans les contes éternels
Les enfants ont des ailes...
Pour voler, voler..."

J'aime cette chanson. Ma mère me la chantait avant de m'endormir quand j'étais petite. Ca doit être pour ça que maintenant, j'ai tellement envie de voler...

"Messire Adryne! J'ai envie d'entendre vos contes!"

Oubliant toute retenue, d'ailleurs, en ai-je jamais eu, de la retenue...? Je ne crois pas. Déjà petite j'étais culottée, dans tous les sens du termes. Alors maintenant...? Non, décidément, la pudeur et le respect des convenances n'étaient pas pour moi. Alors quoi? Alors, alors que je le pressais de me raconter ses histoires, ma main s'était tout naturellement élancée vers la sienne, avec une superbe spontanéité, et mes doigts l'avaient brièvement serré, pour appuyer ma demande. Cela dit, je n'ai jamais prétendu être constante. Alors, quand il me demanda à quoi je pouvais bien occuper mes journées, et bien ma main revint tout naturellement vers moi, et, conjointement avec ma seconde, elles trouvèrent mes cheveux dans lesquels elles se glissèrent pour les natter.

"Je ne suis pas le soleil Maître Adryne, il faut que vous arrêtiez de dire que j'illumine ou que je brille! Même en essayant très fort, je ne parviens pas à faire de lumière... C'est triste pour moi!"

Oui je suis triste de ne pas pouvoir faire de lumière, c'est tellement injuste! Pourquoi les lucioles peuvent elles, hein? Tiens d'ailleurs, je viens d'avoir une idée, qui me fait me relever d'un coup.

"Oh mais je sais! Je vais me recouvrir de lucioles, comme ça, je pourrai faire votre soleil Messire!"

Forte de mon idée, je me rassied aussi vite que je me suis levée. Je ferai de la lumière pour lui, j'ai envie de lui faire plaisir.

"Vous savez, mes nuits n'ont rien de palpitant, si vous me permettez le jeu de mot..."

Palpitant, coeur? Moi ça me fait rire... Je souris d'ailleurs de ma propre blague. Mais j'ai encore envie de chanter un peu aussi. J'aime bien chanter. Je trouve ça tellement plus joli que parler bêtement. La musique, c'est quelque chose que j'aime beaucoup.

"Yoho je suis une pirate, un forban...
Je rançonne, je ravage, je pille je vole...

Quel dommage que nous n'ayons rien pour trinquer! J'ai beaucoup entendu fredonner cette chanson vous savez, et à chaque refrain, les choppes s'entrechoquent. Les humains rient, et chantent, et boivent encore!"

Ma tête s'incline, et mes mains reprennent leur travail de nattage.

"J'ai bien peur de ne point être aussi intéressante que vous Maître Adryne. Je tue principalement. Pour gagner un peu d'argent. Mais c'est un prétexte. En vérité, c'est parce que j'adore voyager, et me trouver n'importe où plutôt que dans ses grottes, froides, inhospitalières... Je n'aime pas les autres, parce qu'ils ne m'aiment pas. C'est dommage, j'aimerai bien que tout le monde m'aime."

Ca serait chouette, personne pour cracher là où tu as marché, personne pour t'insulter ni te rabaisser. Personne pour se moquer, et dans ton dos qui plus est, car sans suffisamment de courage pour le faire en face. Oui, ce serait chouette une vie sans avoir à se préoccuper de dormir avec un oeil ouvert pour anticiper les tentatives de meurtre sur ta personne... Enfin...
Moi je souris. Je souris parce que je suis contente cette fois d'être là, avec lui. Cela dit, moi je ne suis pas indiscrète. Un vampire avec un statut comme le sien doit être très occupé, à des affaires très importantes, dans lesquelles je n'ai pas le droit de fourrer mon nez... Alors je ne peux pas lui retourner la question telle qu'elle, j'espère qu'il ne le prendra pas comme un manque d'intérêt pour lui. Par contre...

"Et vous Messire, quand vous n'êtes pas dans les galeries, qu'est-ce que vous aimez particulièrement faire? Vous aimez la lune? Moi j'adore la lune. Autant que j'aimais le soleil. Elle est belle n'est-ce pas? Je la préfère en croissant moi, parce que j'ai toujours l'impression qu'elle me sourit quand je la regarde!"

Les yeux pétillants, je continue de le regarder. Peut-être que je suis allée trop loin, et que cette fois il va rejoindre l'avis commun et me classer en tant que rebut de la société? Peut-être... Mais je suis ainsi, et même avec toute la meilleure volonté du monde, je ne pourrai changer. Tant pis pour moi...
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MessageSujet: Re: Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Sautillant les sauterines.... Vampires ? Sphinx ! [Pv Gabriela] Icon_minitimeDim 12 Déc 2010 - 15:37

Il la regarda se détourner de lui en portant une main à ses yeux et d'instinct il s'avança pour l'entourer de ses bras mais se retint au dernier moment et se laissa retomber contre la roche en l'observant intensément de ses prunelles bleus tandis qu'il s'interrogeait sur ce qui pouvait bien provoquer pareil réaction. Et comme les secondes passaient, s'écoulaient il sembla que Gabriela retrouvait sa joie et il en fut lui même réchauffé de bonheur, il lui était si pénible de voir son magnifique visage porter des traces d'affliction, cela le torturait aussi sûrement que des lames chauffées à blanc dans sa chair et il aurait volontiers tout fait pour elle, à vrais dire il aurait tout fait dans n'importe quelle circonstance tant elle lui était plus chère de minute en minute. Et son sourire, par tout les esprits du monde, son sourire qui lui donnait envie d'oublier ses plans et sa froideur, qui le faisait se sentir humain tout simplement, il n'y avait sûrement rien de plus beau que ce sourire dont il gravait les traits dans sa mémoire comme un talisman contre la haine, pour lui on ne pouvait haïr en ayant quelque chose d'aussi adorable sous les yeux... en parlant d'yeux, il sursauta légèrement devant le compliment et se sentit fondre et rougir légèrement en même temps, il cligna des yeux et esquissant un geste de remerciement qui se perdit devant le reste.

Elle se détourna de nouveau en reprenant la parole et il ouvrit la bouche sans qu'aucun son en sortit, que pouvait il dire réellement, pour lui elle était le soleil, oh pas le soleil physique qui éclaire mais bien celui du cœur, celui de l'âme, un soleil qu'il cherchait depuis ce qui semblait être la nuit des temps, du moins était e la nuit de son temps... mais il ne dit rien, n'arrivait pas à parler et se contentait de la contempler d'un œil doux tandis qu'elle dessinait à même la terre en pensant à ses mots. Immortel, l'était il vraiment ou n'était ce qu'une façade, était on immortel parce qu'on ne pouvait périr ou bien parce que l'être s'inscrivait dans la mémoire et la terre... mais alors qu'il s'abimait dans des réflexions maintes fois répétées la douce chanson enfantine vint submerger son esprit comme une eau douce et chaude, comme une pluie de printemps bienfaitrice sur un morceau de glace encore tenace et lu donnant envie de chanter à son tour même si il ne connaissait pas les paroles, juste pour le plaisir du moment.

Il sourit de plus belle et s'apprêtait à se mettre à raconter mais quelque chose le retint, c'était idiot, mais un endroit où il avait aussi peu de vent ne lui semblait pas propice pour ce genre d'histoire, non il aurait voulu les lui conter en plein ciel, sur une montagne ou dans une plaine battue par les vents ou encore mieux au bord de l'océan où les embruns emplissaient les sens de leur pureté, oui c'était dans des lieux tel que ceux là qu'il fallait tisser les contes du vent et il aurait été ravis de le faire en compagnie de cette jeune femme si exaltante.

Il aimait la manière qu'elle avait de suivre sa fantaisie, de ne pas faire montre de la moindre hypocrisie, il aimait son esprit si agile et si pur... pur ? Pour lui tout du moins elle l'était, pur et agréable comme une eau claire et bien loin de tous ceux qui l'entourait en permanence de leurs manigances, de leurs soif de pouvoir et de leur jeux de politiques, par le Dracos il les détestait tant ceux là, il aurait bien voulu les bruler ou les expédier dans le désert tant ils le rendait malade... Le contact de sa main sur la sienne, pâle contre gris blême, lui fit l'effet d'un choc mais d'un choc agréable et il en aurait presque soupirer de tristesse quand elle se retira, il faillit la serrer, la garder dans la sienne mais, comme il n'aurait pas écraser les ailes d'un oiseau dans ses mains, il la laissa rompre le léger contact en fermant un instant les yeux et cette fois il prit la parole, avec une grande tendresse et chaque mot un souffle murmurant plutôt qu'une parole assené avec fermeté...

« Mais Gabriela c'est votre âme qui brille pour moi, votre joie, votre façon d'être, vous êtes une perle, vous êtes une muse... pour moi oui et qu'importe ce que les autres peuvent dire car je sais avoir raison, dans mes yeux vous brillait comme la plus superbe des étoiles et pas besoin de luciole pour cela même si je doit reconnaître que vous auriez l'air somptueuse ainsi auréolée. Mais si vous le souhaitait je cesserais de parler ainsi, croyez bien que vous attristé est la dernière chose que je pourrais souhaiter. »

Il s'avança légèrement et lui prit la main en souriant et en glissant de son psedo siège pour venir s'agenouiller près d'elle, les yeux à demi fermés et penchant la tête de coté comme il en avait l'habitude lorsqu'il était heureux ou amusé.

« Mais cela me fait honneur que vous cherchiez à me faire plaisir, vous êtes bien la seule à être amicale avec moi et j'aimerais énormément pouvoir vous rendre la pareil, vous faire plaisir je veut dire, quoi que vous vouliez demander le moi et je le ferai ».

Mais elle avait déjà enchainé et il éclata de rire, à croire qu'ils pensaient la même chose tous les deux, il avait bien faillit lui dire qu'elle lui réchauffait le cœur mais s'était abstenu, peut-être qu'au final il aurait du présenter les choses ainsi... de nouveau elle entama une chanson et des plus paillarde cette fois ci et pour son plus grand bonheur il la connaissait celle là, il l'avait lui même chanté quand il était humain, de longs siècles plus tôt aussi fredonna il la musique d'un air joueur. Un peu plus et il se serait lever pour chercher des bouteilles de quelques chose, pas de sang mais autre chose, ces choses ambrées que buvait les humains, de son temps c'était l'hydromel et le corma mais qui pouvait savoir ce que les mortels avaient inventés depuis pour se rendre ivre.

Ses yeux pétillants maintenant de bonne humeur l'observèrent alors qu'elle continuait de tresser ses cheveux et il se demanda rêveusement quel texture ceux ci avaient, étaient ils doux et soyeux comme il en avait l'air, tel de la soie ou du satin ou étaient ils fins et froids comme les siens, il opta pour la première solution mais ne dit rien malgré l'envie qui le prenait de l'aider dans l'occupation de ses doigts, rien que pour occuper les siens et la voir de plus près. La question qu'elle lui posa le ramena subitement sur terre, ou plutôt sous terre, et il se sentit étrangement détaché, lui n'était pas intéressant ou du moins n'aimait il pas ce qu'il pouvait bien représenter pour le reste des vampires mais pour elle bien entendu il n'aurait jamais essayer d'être autre chose que lui même, il n'essayerait pas de la dissuader ou de l'encourager, et c'est ainsi qu'il se décida à répondre...

« La lune est un astre magnifique et peut-être sourit il en effet, la lune est l'amie des âmes dans le noir dit on dans certaines partie du monde, je l'aime principalement plein car sa lumière éclaire comme une trainée d'argent et on a toujours l'impression qu'elle ouvre sur le monde des songes. J'aimais le sommeil autrefois, c'est un sanctuaire où rien ne peut vous atteindre, où vous êtes totalement en sécurité mais je doit avouer que la lune en croissant est très belle également, serait ce un bijoux qu'il vous siérait à merveille Gabriela. »

Il marqua une petite pause pour l'observer avant de reprendre en jurant ses esprits que le prochain à lui faire du mal devrait en répondre devant lui et encore dût il avoir une excellente explication à fournir... lui aussi aurait voulu que tout le monde l'aime cette jeune femme si ravissante si éveillée et si pleine d'esprit, elle le méritait vraiment de son point de vue mais au moins lui l'aimait il, ce n'était pas grand chose mais c'était déjà un début...

« Moi je voyage, j'aime voir la nature car elle est juste et parfaite dans son entièreté, les paysages sont un délice pour la vue et... et j'aime suivre le vent où que celui ci aille, j'aime le vent plus que la presque totalité des vampires et du reste du monde, il me ressemble je pense, musical parfois et parfois destructeur et surtout libre. J'aime à croire que je le suit tout du moins mais mes veilles sont longues et froides depuis longtemps, je ne sort plus beaucoup en faite même si je reste peu au royaume supérieur, il ne m'intéresse pas, moi je vit dans l'abysse, l'ancien royaume où il n'y a plus rien... mais ce temps là touche à sa fin et bientôt je retrouverais la terre qui m'est chère, la lune, le soleil et l'Océan et tout ce à quoi je pourrais aspirer depuis ces boyaux sombres... mais plus chère encore que la terre m'est votre présence Gabriela, je suis heureux de vous connaître et... s'il vous plait... appelez moi simplement Adryne. »
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