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Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood]

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MessageSujet: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeVen 8 Oct 2010 - 18:28

Le retour à Gloria, dans le repaire du Souffle, sa descente de sa retraite en montagne, tout cela avait signifié le retour à la vie active. La Mort Blanche de la guilde attendait patiemment chaque mission, tout en continuant à chercher le moyen de pénétrer dans le Palais Impérial pour en assassiner son illustre occupant, qu’elle jugeait responsable de la mort de Grey.

Yvia occupait également ses journées à s’entraîner, et ses nuits à parcourir les toits, et à exercer son agilité, pour ne pas la perdre. Car dès lors qu’elle se reposait ne serait-ce qu’une semaine, il lui en fallait deux pour se remettre à niveau. Bon, d’un autre côté, il fallait dire que l’assassine était très exigeante avec elle-même. Mais c’était ce qui faisait sa force : toujours attendre plus de soi, tout faire pour progresser… Peut-être était-ce aussi une manière d’oublier sa peine, en se lançant à fond dans chacune de ses tâches, dont faisait partie l’épluchage de légumes lorsqu’elle aidait à la cuisine pour ses frères et sœurs du Souffle.

Une autre mission l’attendait. L’enveloppe était sagement posée sur le bureau en pin dans la chambre qui lui avait été allouée depuis son accession à son grade actuel. Elle décacheta la lettre qui, dès lors qu’elle avait été ouverte, signait l’arrêt de mort de l’individu dont le nom y était inscrit dans une froide encre violette. Il s’agissait, cette fois, d’un certain Tristan de Magnery, un jeune Baron, qui avait refusé un mariage qu’on avait voulu lui faire faire. Fou de rage devant un tel affront, le père de la jeune femme avait mis un contrat sur sa tête. La cible se trouvait à Aldaria. Yvia plia le parchemin, le fourra dans sa poche, ramassa ses armes et son équipement, et se dirigea vers la sortie.


Aldaria la Superbe. Ville dont la protection était assurée par la magie, renaissante, d’Armanda. Des murs en marbre blanc d’une magnificence telle qu’on en avait jamais vu ailleurs qu’en ce lieu. Sur ses vêtements de cuir, qui constituaient sa « tenue de travail », elle avait revêtu une ample cape noire. Seule son épée longue enchantée se trouvait dans son dos. Ainsi, et vu qu’elle ne portait pas la capuche rabattue sur la tête, elle avait l’air d’une quelconque voyageuse. Cependant, l’heure n’était pas à de tels soucis. Elle savait où habitait celui qui ce soir perdrait la vie, mais ne voulait pas l’assassiner chez lui. Pourquoi ? Une prémonition. Et dans ce métier, il valait mieux écouter son instinct, au risque d’être tué ou pire, d’être emprisonné.

Yvia se rendit donc non loin de la demeure du Baron, et se plaça à un endroit d’où elle pouvait voir sans être vue. Un grondement dans le ciel l’avertit que le temps ne tarderait pas à changer et, en effet, une quinzaine de minutes plus tard, une forte pluie se mit à tomber. Il faut dire que le temps avait été lourd toute la journée, et il était normal qu’un orage éclate maintenant. Mais le grincement d’une grille que l’on ouvre se fit entendre, au milieu du crépitement de l’eau sur les dalles du sol. A la lueur des torches dans cette avenue, elle put reconnaître celui que l’on lui avait décrit dans son ordre de mission. Des cheveux blonds mi-courts, des yeux clairs, et une bouche fine. Un très beau jeune homme. Sans un bruit, elle le suivit.

Tristan avait pénétré dans une taverne. Oui, un Baron se rendait dans une taverne, située dans les quartiers populaires de la ville. La tueuse eut dans l’idée que le refus de ce mariage cachait une raison. Peut-être était-il amoureux d’une autre ? Cela était probable, et cette taverne serait donc leur lieu de rendez-vous. Maintenant qu’elle y repensait, les vêtements qu’il avait mis n’avaient rien de noble.

Alors que la porte se refermait, Yvia attendit quelques minutes avant de la franchir à son tour. L’endroit était bondé, fort heureusement, car au moins, son arrivée passerait inaperçue, bien qu’étant une étrangère. Dans un coin reculé de la salle, elle aperçut sa cible, qui était assis avec une charmante demoiselle. Les deux n’avaient pas de discussion, mais inutile de vous faire un dessin. Ainsi, elle avait vu juste.

La Mort Blanche s’approcha du comptoir, et commanda le plat du jour, ainsi qu’un verre de vin, et alla s’asseoir à une table libre, ce qui lui prit un peu de temps pour la trouver, d’où elle pouvait surveiller le Baron. Elle mangeait surtout pour s’occuper en attendant, et pour ne pas avoir l’air suspecte. Ce n’était pas par faim. Du moins, ce n’était pas la première raison.

Après avoir fini son plat, et alors qu’elle savourait ce délicieux vin, la femme se leva, et monta à l’étage. Sans doute par une précaution inutile, mais qui lui serait grandement utile, sa cible attendit quelques minutes, tout comme elle avait fait avant de pénétrer en ce lieu. Lorsque enfin il se décida à monter, Yvia se leva aussi, et le suivit dans les escaliers, après s’être assurée que personne ne la regardait. Dans le long couloir, faiblement éclairé, elle saisit une de ses dagues à lame en diamant, s’approcha furtivement du noble, mit une main sur sa bouche, ouvrit d’un coup d’épaule une porte en bois, qu’elle referma ensuite d’un coup de pied cette fois, et planta son arme dans le dos, au niveau du cœur, de sa victime. Etant tellement surpris par cette agression, l’homme ne s’était pas défendu. Cela avait été sa chance. Elle approcha sa bouche de son oreille et lui murmura, dans ses derniers instants :



« Tristan de Magnery, la vie parfois, qu’à un nom sur un parchemin ne tient. »


Retirant sa dague, elle laissa le corps s’effondrer au sol, le sang se répandant sous lui, et commençant à s’infiltrer dans le parquet. Elle se pencha pour essuyer sa lame sur les vêtements du cadavre, avant de la rengainer. Lorsqu’elle se releva, elle se rendit compte qu’il y avait de la lumière, faible mais présente, dans la chambre nouvellement mortuaire. Et elle perçut un mouvement dans la pénombre.
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 7:56

Au centre d’une petite pièce uniquement meublée d’un petit bureau de bois sec, couverts de nombreux livre qui ne se contait, adosser à l’unique fenêtre
Au centre de la trônait un unique lit simple, dut qu’elle un petit corps remuait sous des couvertures de laine marines éclairer d’un faible halo dorer. Le soleil pointait au travers des volets percer par les années, éclairant un petit visage. Les rayons se faisaient plus vifs, plus aveuglants… La jeune fille cligna des yeux. Ce n’était pas un rêve, du moins ce n’était plus un rêve, la brunette réprimait un petit bâillement avant laisser ses paupières se refermer, la ramenant dans ses ténèbres, dans son sommeil. Un tintement de plus en plus fort résonna à ses oreilles, c’était la cloche de l’église. Lasse elle repoussait ses couvertures pour s’extirper de sa prison de laine, ses pieds se posèrent sur le parquet froid

Elle poussa ses volets qui filtrèrent un peu de lumière dans la petite pièce pour y laisser s’y engouffrer un vent frais qui balayait par rafale la longue chevelure ébène d’une adolescente. L’adolescente laissa son regarde se promener, le temps était gris, terne la pluie s’annonçait. Elle sourit à la seule pensée de voir les rues désertes… Et l’auberge pleine… Au-dehors l’activité humaine avait commencé depuis longtemps, restait à s’y mettre aussi… Dans la populace elle remarqua une silhouette noire, planant telle une ombre entre les habitants d’Aldaria. Cette ombre se présentait comme une menace, l’apprenti magicienne soupira intérieurement, probablement un simple voyageur, elle se fessait des idées pour rien ! Sans plus y pensée la jeune fille enfila son unique robe, une robe écume un peu ample en moins de deux, se fit une petite toilette et en moins de deux elle était prête pour descendre vers l’escalier de bois qui la conduisit a une salle pleine, abritant briguant de chemin, voyageur, et habituer des lieux. L’apprentie magicienne reconnut même l’ombre… Une femme, contrairement à ce qu’elle avait pensé quand elle l’avait aperçu dans la rue. Elle semblait froide, dure et…

-Ayou… Ayou. Tu m’écoutes quand je te parle ?

Ayou trouva une femme qui la fixait des ses yeux verts persans, son long visage, troubler par quelque ride naissante, elle repoussa sa cascade de cheveux roux pour lui sourire. Il s’agissait là de Kamélia, la femme de l’aubergiste. Elle s’attelait à distribuer les commandes des clients, faire la cuisine, faire le ménage et louer les chambres lors des absences de son mari.

-Bon matin, Kamélia…

-Bon matin? C’est que tu t’es levé tard ma petite ! Un peu trop bus hier soir ? Bon enfin je t’offre le petite déjeuner, c’est pas le premier luxe, mais c’est sa ou tu partages la gamelle avec les chiens !

La jeune fille jeta un regard incertain aux chiens qui pour toute réponse lui renvoyèrent un grognement menaçant. Camélia lança un petit sourire malicieux accompagner d’un clin d’œil qu’Ayou lui rendit affectueusement. La brunette tira une chaise de bois pour s’y mettre à laisse. La jeune fille enfonçait ses dents dans la chaire froide et griller de son pain, napper à quelques endroits de beur fondus par l’attente. Ce n’était pas du luxe, mais c’était déjà mieux que manger avec les chiens…

-Dit c’est qui cette voyageuse.

Elle me répondit en pinçant les lèvres.

-Aucune idée, jamais vue, elle a demandé à manger, et… c’est ce qu’elle fait.

-Bon, je pense que je vais retourner à mon étude passionnante…

-Allez prend cette chandelle ou tu va t’arracher les yeux.

Ayou soupirait pour remonter à ma chambre, dans la qu’elle elle ouvrit ses livres d’étude… La journée s’annonçait longue et terriblement banale… Elle aurait presque donné n’importe quoi pour un peu d’action. Aussitôt pensée, sa porte s’ouvrit à la volée. En moins d’une fraction de seconde, une femme était penchée sur un cadavre… Un cadavre qui avait autre fois marcher et respirer… Maintenant il était tout juste bon pour les vers.
Du corps une cascade rouge se déversait lentement sur le plancher de bois écaillers, la jeune fille retient son souffle. Elle ne pouvait regarder le corps plus longtemps, les souvenirs lui étaient trop douloureux… La jeune fille détacha son regarde du corps ensanglanter pour faire quelques en arrière dans un craquement sonore… C’était la fin... La fin pour elle, la femme qu’il soit, elle allait surement en finir avec un témoin potentiel. Elle ne pouvait pas se retourner, que ce soit pour affronter cette femme… ou ce cadavre. Son dos toucha bientôt le mur et en baissant les yeux elle vit sa rapière… Cadeau d’une de sa mère, comme de sa mort, souvenir d’un père inexistant et arme... Oui arme, elle ne mourait pas sans se défendre ! Que ce soit sa dernière heure ou pas… Quoique des mots auraient peut-être suffi ?... La jeune fille prit l’arme dans ses mains, si elle ne réussissait pas à ramener la dame a la raison, alors elle aurait de quoi de défendre… La jeune fille laissa un flot de paroles se déverser de sa bouche, elle tremblait…

-Dites… Vous le détestez vraiment, ce garçon ? Un avenir devant lui, qui n’est maintenant plus rien. Et moi, vous allez me faire la même chose ?...

[HRPG: Désoler s"il y a trop de faute ou des incohérence, je l'ai fini un peu tard se rp ^^'. Enfin sinon contacte moi par mp ^^:HRPG]
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeMar 12 Oct 2010 - 18:31

Une âme de plus avait quitté ce monde. Une âme qui ne demandait qu’à vivre un amour sincère et profond avec la personne que son cœur avait choisi. Hélas, un patriarche n’ayant guère supporté l’affront fait à sa fille, en avait décidé autrement. Et Yvia… Yvia n’en était que l’instrument, tous comme les Assassins du Souffle. Non pas que cela la dérangeait, tuer était la seule chose qu’elle savait faire, et il fallait dire qu’à force, elle y avait quand même pris goût.

Le jeune Baron étendu à ses pieds, continuait lentement à perdre son sang, qui allait se répandre sur le parquet de la chambre qu’elle croyait vide. Ce qui était justement le problème, elle croyait cette chambre vide, et elle ne l’était pas, loin de là. Dans la pénombre de la pièce, elle put voir une femme reculer et se coller dos au mur. Mais ce n’était pas tant ça qui avait attiré son attention, mais surtout le fait qu’elle était armée. Elle avait une rapière, mais elle avait appris que ce n’était pas la taille de l’arme qui comptait, mais surtout la personne qui se trouvait derrière et qui la maniait.

Un autre détail, toutefois, attira l’attention de la Dernière Ombre, l’inconnue tremblait. Un sourire lui échappa, qu’elle réprima immédiatement. La peur devait étreindre les entrailles de cette jeune fille, car oui, elle était très jeune, elle le voyait. Et bien que parfois la peur était un stimulant efficace, elle pouvait aussi gêner, voire paralyser si elle dépassait un certain seuil. Mais il ne fallait pas non plus prendre trop confiance en soi. Yvia devait la considérer comme une menace potentielle. Laquelle menace parla, et lui demanda si elle détestait ce garçon, et si elle allait maintenant la tuer elle aussi, après lui avoir parlé d’un avenir. Oui, le noble avait eu, il y avait de cela quelques minutes encore, un avenir. Mais comme elle le lui avait dit, son avenir s’était arrêté le jour où un contrat avait été placé sur lui. D’un regard froid et calculateur, l’Assassine lui répondit :



« Cet homme a eu la malchance d’être l’un de mes contrats. Je n’avais rien contre lui personnellement, mais je vais toujours au bout de ce pour quoi l’on me paye. Il n’y a plus d’avenir possible, à part la mort, dès lors que je traque ma cible. »


Sa voix avait été égale, sans un seul soupçon d’émotion. Car oui, la mort de cet inconnu ne lui faisait vraiment rien. Elle avait déjà trop de sang sur les mains pour se soucier de quelques gouttes de plus. Le seul intérêt qu’elle portait au noble était pour le nombre de pièces d’or qu’elle recevrait. Le métier de Faucheuse rapportait beaucoup, en effet. Et si elle devait pleurer pour chaque vie qu’elle prenait, elle n’aurait pas fini. Mais pour en revenir à sa dernière question, oui, qu’allait-elle faire d’elle ? Après tout, c’était un témoin gênant, et cela lui prendrait très peu de temps pour la faire passer de vie à trépas. Mais quelque chose retenait son corps. Quoi ? Elle n’en avait aucun idée, mais la Beauté de Glace sentait qu’elle ne devait pas la tuer… Du moins, pas immédiatement.


« Ranges ton arme gamine. Plus tu la garderas dans tes mains, moins sera longue ton espérance de vie. »


Sa voix avait été glaciale, cette fois-ci. Car elle était sérieuse. Elle ne la tuerait pas immédiatement si elle rengainait son arme et la jetait loin d’elle. Mais si elle persistait, elle n’hésiterait plus, cette fois. En gros, c’était une porte de sortie pour qu’elle garde la vie sauve, jusqu’au prochain faux mouvement, si elle en faisait un, ou jusqu’à ce qu’Yvia décide qu’elle était décidément trop gênante en vie. Seulement, elle ne réagissait pas assez vite. Alors aussi rapide que l’éclair, elle porta la main à sa hanche et prit sa petite arbalète à deux carreaux, déjà en place. Elle visa et tira. Le projectile se planta à quelques centimètres de la tête de la jeune femme.


« Tu n’as pas compris ? Je t’ai dit de poser ton arme loin de toi, si tu ne tiens pas à devenir un morceau de viande froide, comme l’autre. »


Yvia gardait son arme pointée sur celle qui bravait ses ordres. Il restait un projectile, et cette fois-ci, il la toucherait en un coup fatal. Le premier tir n’était qu’un tir d’intimidation, de sommation pour prévenir de ce qui pourrait s’ensuivre si elle s’entêtait dans son comportement actuel. Les yeux froids et sans émotion de l’Assassine ne quittait pas ceux de la jeune brune.
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeDim 17 Oct 2010 - 14:57

La femme ne verserait pas une seule larme sur ce cadavre, elle en avait donc probablement vu beaucoup d’autre avant… Un de plus de un moins ça ne devait pas faire beaucoup de différence pour elle. Ayou apprit que ce qui faisait tourner les rouages de cette femme était l’argent. Son geste était justifié par une récompense.

Son regard se posa encore une fois sur la femme, Il y avait quelque chose de froid terriblement froid qui émanait de chez elle, c’était peu être naturel… Son champ d’expression ne semblait pas vaste, simplement constituer d’une coquille de glace qui lui faisait adopter cette expression si froide, si neutre et si meurtrière. Mais il devait bien y avoir quelque chose derrière cette carapace, sinon elle ne serait surement plus la, d’après tout il n’y avait pas beaucoup d’assassin qui gardait leurs témoins aussi longtemps en vie… Étonnant, l’assassin a réussit échapper au flot de questions habituel de la jeune fille, c’est la position actuelle d’Ayou qui l’empêche de poser ses questions. Histoire de ne pas abuser de la patience de la femme, pour finir en petit morceau…

Ayou garda son arme devant elle, la jeune fille ne lui fait pas confiance. Elle ne se gêne pas pour lui dire.

- Je ne vous fais pas confiance, si vous en avez tué beaucoup d’autres pour qu’elle raison ne serai-je pas la prochaine ?

Son arme est sa seule protection… Mais combien de temps pourrait-elle encore la garder ? Ses compétences au maniement des armes ne sont pas à prouver, car elle plus que catastrophique. Son n’arme n’est donc qu’une façade…
Le baissa un moment les yeux pour voir le liquide visqueux progresser lentement entre les fentes du plancher s’approchant peu à peu de la jeune fille, qui réprima un long frisson de dégout. Il ne fallait pas tourner de l’œil maintenant ! C’est bien ce qu’elle faillit faire en levant les yeux vers son opposante, quand un carreau d’arbalète alla se planter à quelques centimètres d’elle.

Il n’y avait pas beaucoup d’option, soit jeter son arme ou finir en viande froide, six pieds sous terre, avant d’être digéré par les vers. Mais pourtant Ayou se refusait à rester sans défense devant cette femme… Mais elle avait bien une autre carte...

Elle l’avait enfin son idée ! Son échappatoire ! La jeune fille desserra la prise de ses mains sur sa rapière jusqu'à ce que le contacte du métal chaud quitte ses mains moites. Pour tomber, inéluctablement attirer par le sol, dans sa décente fatidique les yeux de la beauté de glace suivent probablement l’arme de la menace potentielle…

Dans ses quelques secondes de répits, Ayou place sa paume de main face à son adversaire qui semblait fixer l’épée qui allait bientôt toucher le sol, elle plaça comme ses souvenirs lui indiquaient son pouce rentrer à l’intérieur de sa paume. La jeune fille détourna son regard, probablement au moment où l’assassin levait le sien vers elle. Une lumière vive jaillit de sa paume, telle une éclaire happer dans cette petite chambre.

Ne reste qu’une option prendre ses jambes à son cou, c’est ce que la petite fille fait. Son sort ne durera pas longtemps, c’est déjà bien qu’elle ait réussi. Elle décante l’escalier pour aller se foudre dans la foule des clients de l’auberge, il n’y a à espérer que sa robe blanche ne la traira pas…
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeDim 24 Oct 2010 - 15:14

Elle ne lui faisait pas confiance, cela se voyait, et elle venait elle-même de le dire. En même temps, elle ne pouvait pas lui donner tort. Yvia n’était pas précisément quelqu’un qui inspirait ce sentiment aux autres. Aussi froide que la glace, aussi impitoyable que les flammes, inébranlable dans ses convictions comme la terre, et aussi destructrice que l’eau, elle effrayait, ou intimidait, souvent les gens.

Le carreau d’arbalète tiré, cependant, sembla la convaincre encore plus qu’elle ne plaisantait pas en parlant. L’Assassine vit alors les muscles de la main de la jeune fille se desserrer lentement. Enfin, elle avait choisie la bonne option. Si elle continuait à être aussi coopératrice, alors peut-être lui laisserait-elle la vie sauve.

Lentement, presque au ralenti, la rapière quitta les mains de sa détentrice, et tomba vers le sol. Fascinée depuis toujours par les armes, au point d’avoir développé une quasi-obsession, ses yeux suivirent le mouvement malgré sa faible volonté pour tenter de s’en détacher. Contre certains adversaires, n’hésitant pas à tuer, cela aurait causé sa perte. Elle se rendit compte de son erreur beaucoup trop tardivement. Elle releva la tête immédiatement, croisant le regard de la brunette, laquelle avait une main levée vers elle. Un sort. Par les Esprits, elle allait lui lancer un sort.

Ce fut sa dernière vision, cette main levée. Aussitôt après, une lumière blanche, aussi étincelante que le Soleil, illumina la pièce de son violent éclat, et aveugla sur le coup la Beauté de Glace. Elle n’y voyait plus rien, ses rétines ayant gardés en mémoire cette lumière. Elle entendit un bruit de pas précipités et sentit au même moment un mouvement près d’elle. Saleté de gamine, elle s’enfuyait.

Yvia appuya une nouvelle fois sur la gâchette de son arbalète, faisant partir le dernier carreau, mais comme elle s’en doutait, elle ne toucha rien. Alors que la vue lui revenait, elle rechargea son arme, et sortit de la chambre à son tour, laissant un cadavre derrière elle, son contrat. Elle prit la direction des escaliers, seul endroit où l’adolescente avait pu se diriger. Le seul problème maintenant, et il était de taille, n’était pas de la trouver elle, mais surtout de savoir comment elle allait pouvoir l’éliminer avec autant de monde.

L’Assassine rangea son arbalète, et dégaina à la place une dague, qu’elle tint dans sa main droite, de façon à ce que le tout reste invisible dans sa manche. Son regard balayait la salle, sautait de visage en visage, analysait chaque trait, chaque vêtement… Il y avait beaucoup de monde, et elle se remettait à peine de son aveuglement précédent. Ses yeux accrochèrent alors une robe blanche, mais ce n’était pas celle qu’elle cherchait. Quelques minutes plus tard, un nouvel espoir naquit dans sa poitrine, et fut récompensé. C’était elle. Mais il ne fallait pas l’alerter, il fallait la laisser mariner dans la crainte d’être découverte, le temps de se diriger vers elle. Ce qu’Yvia fit, en contournant la foule de manière à arriver dans son dos. Personne ne prêtait attention à elle. D’une main vive, qu’elle posa sur sa bouche pour étouffer un cri qui tenterait peut-être de sortir, et une dague dans le creux du dos, elle signifia sa présence à la jeune fille.



« Tu pensais m’échapper mon sucre ? Peine perdue. Viens avec moi, et tais-toi, ou je te jure que chaque personne présente ici mourra dans d’atroces souffrances, même les enfants. Tu ne voudrais pas que ces bouts de chou souffrent et meurent à cause de toi hein ? »


Lui avait-elle sussuré d’un ton faussement doux et très mielleux. Elle déposa ensuite un froid baiser dans le cou de celle qui lui avait manqué de respect, et l’amena vers une porte. Elle l’ouvrit, vérifia que la salle était vide, et la jeta à l’intérieur, avant de refermer la porte. Les deux femmes se trouvaient dans une salle emplie de tonneaux, sans doute remplis de bière et de vin. D’une voix glaciale, cette fois-ci, Yvia la foudroya du regard et s’approcha d’elle.


« Pourquoi as-tu fait ça ? »
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 22:41

En fin de compte, se cacher parmi les clients de l’auberge n’avait pas été une si bonne idée. Si du moins ce stratagème avait semblé parfait pour Ayou, c’était avant de se retrouver avec un couteau sous la gorge. Elle n’y croyait toujours pas, comment personne n’avait pu se rendre contre qu’un assassin foulait le sol de ses pieds ? Il n’était quand même pas si tard ! La clientèle ne pouvait pas déjà être ivre ! Ils n’avaient pas des yeux, des oreilles et certain un cerveau pour rien ! Sinon c’était cette femme, qui réussissait a coordonner ses pas pour ne pas faire craquer les planches de bois couvrant le sol, passait entre les clients tels une ombre pour emporter sa proie ni vu nu connue…

Quoiqu’il en fut, son agresseur la tira jusqu'à une petite sale, dans laquelle la femme ferma la porte silencieusement. Sans la quitter des yeux… Ayou était décidément mal barré… Aucune option crédible ne se présentait à elle… Les sorts elle n’en connaissait que trop peu, puis elle venait tout juste d’en utiliser un. La fuite impossible, car il n’y avait pas d’issue. Les tonneaux étaient beaucoup trop lourds pour elle, pour qu’elle eu peu faire quoi que ce soit avec eux. Non, il n’y avait rien à faire… Restait plus qu’à faire face a l’opposante…

« Pourquoi as-tu fait ça ? »

Pourquoi? Pourquoi! Mais ça ne devait pas être sorcier! Une femme qui tue un homme de ses mains devant vous, ça n’inspire pas confiance! Pas du tout! Surtout quand la personne en question a HORREUR du sang!

-Simplement parce que je ne vous fais pas confiance, vous êtes clairement un assassin et de gens comme vous n’ont pas de principe. C’est l’argent avant tout. Puis de toute façon vous allez me tuer. Alors pourquoi voulez-vous savoir cela?

Les tremblements qui avaient parcouru le corps de la jeune fille avaient cessé. Peut-être le fait de ne plus faire face à une marre de sang grandissant l’avait-il aidé à reprendre ses sens, ou justement à les oublier. C’était la fin…Oui, la fin…Elle allait rejoindre sa mère… Sa sœur et peut-être même son père… Plus de rêve, plus de passé, plus de futurs… Un sac vide, sans nom… sans vie. C’est ce qui allait rester d’Ayou, elle n’aurait même pas eu le temps de devenir magicienne, de trouver un vrai sens à sa vie.

NON, tout ne pouvait pas finir comme ça!

La jeune fille la transperça du regard, en essayant de rester forte et droite malgré la situation. Il devait bien y avoir quelque chose qui pouvait la sortir de cette situation, une corde sensible, un talon d’Achille, n’importe quoi!? Au fond de ses yeux, elle crut voir un chagrin, infini, noyer derrière une haine sans borne.
Elle se risqua quelques mots.

- Pourquoi faite vous réellement tout cela, je ne peu pas croire que vous ayez décide de devenir assassin d’un jour au lendemain. Est-ce la mort, la haine ? La vengeance qui vous y a poussé, ou simplement l’argent?
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeMer 17 Nov 2010 - 14:37

Elles étaient seules dans la réserve, laquelle était éclairée par quelques bougies ici et là. On entendait, à travers les murs et la porte fermée, les rumeurs étouffées des conversations des clients de la taverne. Yvia regardait fixement, ses yeux lançant des éclairs, la jeune fille, qui avait été témoin de l’exécution d’un contrat. A l’heure actuelle, l’Assassine était à deux doigts de la tuer. Les doigts de la femme caressaient le pommeau d’une dague, dans un geste presque… Inconscient, comme si cet objet était une expansion de son corps ; ce qui, d’une certaine manière, pouvait être considéré comme étant le cas.

La voix claire de l’adolescente rompit le quasi-silence qui s’était installé ici. Elle lui disait qu’elle n’avait aucune confiance en elle. D’un autre côté, même en y mettant de la mauvaise volonté, Yvia ne pouvait dire qu’elle avait tort. Elle n’était pas femme à inspirer aux autres le calme et la confiance, lorsqu’elle était en action. Avant de lui répondre, l’Assassine lui adressa un sourire tendre, mais qui était très fortement contrasté par l’expression glaciale de ses yeux.



« Aucun principe… Détrompes-toi, ma petite. Notre honneur est dans l’exécution de nos contrats, au même titre que les missions que l’on donne aux soldats de toute nation. Et puis, qu’est-ce qu’un principe ? Ce n’est que la race Humaine qui s’est inventée ceci. Nous avons nos instincts, et l’éducation, les lois, ne sont que des règles fixées par les faibles pour se protéger des forts. »


Un discours enflammé, qui ne répondait en aucune manière à la dernière question de la jeune fille. Pourquoi voulait-elle savoir cela si elle allait la tuer ? Bien que son instinct, justement, la poussait à prendre sa vie, quelque chose en elle l’en empêchait. Comme si elle lui rappelait quelque chose, ou quelqu’un, bien qu’elle n’ait jamais fréquenté personne dans sa jeunesse, et même encore maintenant dans une certaine mesure, mis à part, son ancien maître en magie, et sa famille, le Souffle, Eris… Et Grey. Grey, son apprenti, qu’elle considérait comme son fils, qu’elle avait chéri de tout son cœur, et qui maintenant, malgré tout, était mort.

Ce fut à ce moment-là que, malgré l’armure glaciale de son visage, la haine et ces sentiments violents dans ses yeux furent nuancés par la douleur, la peine que lui infligeait ce souvenir. Elle ne l’avouerait jamais à personne, mais le départ de son fils avait laissé un immense vide dans son cœur, l’entraînant encore plus dans cette spirale de violence, bien que n’en étant pas la première cause.



« Tuer est ce que je sais faire de mieux. L’argent en lui-même n’est qu’une récompense. Disons que… J’aime sentir la vie quitter le corps de mes cibles. La Mort est ma sœur, mon amie, ma confidente. »


Dilawyr. Ce fut sa mort qui provoqua tout, qui provoqua sa fuite de chez leurs parents. Et devant la dureté du monde extérieur, le dégoût qu’elle lisait dans les yeux des villageois qui ne voyaient en elle qu’une simple vagabonde lorsqu’elle avait quitté le Magicien, elle s’était perfectionnée dans la seule voie qui l’avait choisi. Elle n’aurait su dire comment elle bascula exactement dans cette voie-là, ni même affirmer que la mort de son frère en était la cause profonde elle aussi. Sans doute que cela avait dû jouer un rôle, la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Cependant, l’Assassine était persuadée que c’était la Mère Faucheuse qui l’avait aidé à survivre durant son périple vers les Montagnes, durant son entraînement, et durant toute sa vie, sans exception. Une mère, une sœur, une amie, comme elle avait dit. Voilà ce qu’Elle était pour elle, Assassine. Et chaque personne qu’elle envoyait dans l’au-delà, chaque vie qu’elle prenait, était une prière qu’elle lui adressait. Et pour voir le sens pratique de la chose, cela lui apportait la fortune, la notoriété et le respect dans son milieu.
Lentement, elle s’approcha de son interlocutrice, se tenant toutefois à une distance respectueuse des notions de sécurité et de prudence que son métier lui avait inculquées.



« Mais tu n’étais pas inscrit sur le parchemin. Par conséquent, ta mort ne m’apporterait rien, sinon celle de laisser un cadavre sanglant supplémentaire dans cet endroit, et je ne pense pas que cela soit bon pour les propriétaires des lieux. »


Beaucoup diraient qu’elle commettait une erreur de laisser un témoin derrière elle, mais une intuition profonde, beaucoup plus profonde que ses instincts ne l’étaient, lui soufflait de ne pas la tuer. Or, c’était aussi grâce à ce genre d’intuition qu’elle était encore vivante aujourd’hui. Et elle devait le rester, si elle voulait accomplir son objectif final : assassiner les dirigeants Humains et Elfiques.



[HRP : Désolée, vraiment désolée du gros retard ^^" Et si tu veux que je change quelque chose, dis-le moi ^^"]
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 13:44

Après départ d'un participant, ce RP est verrouillé et déplacé en corbeille.
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MessageSujet: Re: Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Plic ploc, le sang coule sur le bois [PV Ayou Blood] Icon_minitime

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